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[RP] Maison close de la rose noire

--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : deux laperaux dans la gueule des louves]

Emilla observe les deux garçons qui s'approchent du comptoir. L'un des deux est étrange, alliant pilosité et doigts fins et manucuré : l'ensemble détonne pour le petit caméléon. Cherchez l'erreur. Mais elle n'est pas là pour juger de l'allure de la clientèle et s'ils ont passé les deux cerbères de ce soir c'est qu'ils méritent leur passage à la Rose. D'un sourire doux, les jades profondes scrutent donc ces messires et en toute innocence songe en premier lieu aux boissons.

Nous avons de l'hypocras, des vins de France et d'Italie, des liqueurs sucrées ou plus fortes et des alcools de tous horizons.

Réalisant soudain, qu'ils ne sont surement pas là pour son bar, Emilla se mordille la lèvre et rajoute.

Mais si vous venez découvrir nos charmants pensionnaires, Marie et Lucrèce sauront, j'en suis sure vous faire découvrir la Rose.


Gailen_d_arduilet
[Salon : escadrille en formation serrée, on pique vers le comptoir]

Nous y voilà donc, après les habituelles tergiversations Malyciennes (faut dire que depuis son arrivée à Paris notre amie a pour tradition de se fritter avec tout ce qui représente l'autorité et particulièrement les personnes chargées de garder les portes ) à l'entrée, nos 2 héros entrent enfin dans la rose.

Gaïlen est perdu. Les événements se sont précipités sans répondre à ses questions et le jeune coq est, cette fois, beaucoup moins fier qu'il ne l'était devant Notre-Dame. Bon, oui, je sais, c'est pas le même genre de saintes qu'il va rencontrer ici, mais nous savons tous qu'avec un peu de temps il préfèrera, comme bien des hommes, la compagnie des femmes de charme à celle des nones.

L'endroit est cossu, ce qui a pour effet d'un peu rassurer notre jeune brebis. Visiblement ses craintes de se retrouver dans un endroit miteux et peuplé de personnes peu fréquentables étaient infondées. Il avait beau bien connaitre la malice, il commettait encore de bien belles erreurs de jugement à son sujet. Certes, sa fourbe avait un gout prononcé pour les coups tordus, cela ne l’empêchait néanmoins pas d’être adepte du raffinement .

Ils se dirigent dons vers le comptoir ou ils sont très vite accueillis par celle qu'il imagine ( dans son esprit de niais) la tenancière.


Nous avons de l'hypocras, des vins de France et d'Italie, des liqueurs sucrées ou plus fortes et des alcools de tous horizons.


+Euh et de l'eau ? Des jus de fruits ? Non? Rien ?
-Gaïlen, reprend toi, t'es chez les adultes ici, tu vas passer pour qui en demandant de l'eau ?
+Oui, je sais mais bon ...je n'ai bu que quelques verres de bière dans ma vie et l'effet n'a pas été très prometteur. Puis ici je suis loin de chez moi, que va t'il advenir de moi si je perd la tête sous l'effet de l'alcool?
-T'es un homme nondidju ! Comporte toi comme tel ! T'as vu les 2 dames là ? Tu veux qu'elles te changent tes couches ou te considèrent comme le "Comte de Meymac ?"
+Oui, bon, vais me ressaisir ...."paraitre", toute la difficulté du monde des adultes.

Sans qu'il n'ait le temps de comprendre elle enchainait déjà :

Mais si vous venez découvrir nos charmants pensionnaires, Marie et Lucrèce sauront, j'en suis sure vous faire découvrir la Rose.

Bonjour Damoiselle, je gouterais volontiers un de ces vins d'Italie. Ne nous enivrons pas trop vite d'alcool fort, on vient à peine d'arriver. Et toi Mal...Mathieu, mon ami, que prendras tu ?

C'est là que le reste des paroles de la jeune femme percutèrent son jeune esprit :

De charmants pensionnaires ? C'est quoi ça encore ? Des animaux de compagnie ? Non l'endroit ne ressemble pas à une étable, loin de là. Puis les deux femmes, c'est pas des clientes alors ? C'est quiiiiiiii ?

Et c'est ainsi que notre coquelet, à peine regonflé, nous fait le coup de la baudruche. Perdant aussitôt son verbe, il nous gratifie d'un coup d’œil niais en direction des deux dames pour terminer par un regard interrogatif vers Malycia. Dans son esprit résonne un :


"Au secour !"
_________________
--Liebault

__________

[Bar]

Parfait, merci.

Quelques mots adressés à Emilla, l’alcool est gouté, il est parfait. Il le lui dit. La petite serveuse est mignonne. Délicate. Il lui sourit et plonge le nez dans son verre, pour oublier la scène sordide à laquelle il vient d’assister. Franchement !

Franchement, de vous à moi, Liébault est un gros boulet. Mais qu’y peut-il, il a été élevé ainsi. Alors on fait ce qu’on peut avec, hein.

D’ailleurs, il ose sourire à Marie qui redescend. Forcément, on lui a appris. L’étiquette, en toutes circonstances. Même après avoir fui devant une femme en larmes comme un gros débile.
Il sourit, donc, et répond :


Je vous remercie, Marie, vous pouvez disposer, bien entendu.

Lui, il resterait au comptoir encore un peu. Pour garder une contenance, ou bien pour trouver autre compagnie, il ne le savait pas encore.
La compagnie des hommes était décidément plus plaisante que celle des femmes…


__________
--Desiree


[Chambre de Désirée]

Il se raidit. Elle abandonne toute caresse.
Il est compliqué ce client, mais pas plus que n’importe quel autre puceau, à dire vrai. Il n’est pas encore prêt à laisser ses braies glisser au sol, qu’importe. Il le fera quand il le souhaitera.

Elle lui sourit, un bref instant, avant de l’attirer contre elle. Elle referme autour de lui des bras protecteurs, et l’embrasse sur la tempe. Et elle ne bouge plus. Elle le serre sans remuer. Elle ne souhaite pas le brusquer. Simplement le rassurer.
Elle l’enlace, fort, comme pour l’empêcher de fuir, mais surtout rassurante, et douce.

Elle attendra le temps qu’il faut, de toute façon tout sera joué sur le tempo choisi par son jeune client.
Du bout des lèvres, elle embrasse encore sa tempe.

__________
Thoros
à declamer des poèmes d'amour à une porte qui refuse de se laisser séduire.



Thoros arborait sous son masque, un sourire un peu moqueur..Au vu du raffut provoqué l'cerbère en chef était sorti de son trou remettre un peu d'ordre et, fait incroyable, ce n'est pas lui que les deux gardiens semblaient tenir comme responsable. C'est rare, avouons le, c'est rare..

Il tendit un premier coutelas sorti de sous son manteau,

humf, zetes absolument certain, qu'il n'ya pas de risque là dedans ? Enfin je veux dire..Comment qu'on fait pour se disputer les faveurs d'une dame en cas de litiges entre cli..euh..visiteurs, si jamais on ne peut pas en epingler un ou deux pour que les autres cessent de moufter ?
Enfin ne vous meprenez pas, je demande cela à titre purement informatif..ah ah. Parce que le coup de boule ne suffit pas toujours à regler un différent..euh..oui oui..bon je donne tout..


Le ceinturon fut oté, l'epée au fourreau tendue à son tour au gardien.

Zen prenez soin hein..c'est sentimental..enfin pas l'objet en lui même, mais disons que ça rapelle tout un tas de souvenirs quoi..bon et bien je crois que..je..les couteaux aussi ? Ah mais vous avez une excellente vision !

shlack ! Les deux couteaux sur les cotés y passèrent à leur tour, et tant qu'à faire il donna directement à Baudouin le poignard caché dans sa botte.

Alors ce qui est rigolo avec ce poignard, quand on maitrise bien le geste de lancé, rien qu'en se baissant, genre j'ai fais tomber quelque chose sur le sol, on peut surprendre et decapiter quelqu'un dans un rayon de 20 pieds..Enfin..ça c'est ce que m'a dit l'escroc qui me l'a vendu, en attendant quand j'essaye, j'arrache à coup sûr la moitié de ma botte avec..

Mais bon, c'est toujours une mesure de precaution supplementaire, on est jamais trop prudent..Vous devez connaitre ça vous..Nous sommes des hommes ayant le gout du risque et..oui oui tout, j'enlève tout..le haut, le bas..enfin plus tard pour ça..mais tout..tout.


Et là on entre à la limite du burlesque, lorsque Thoros dévoile une serpe assez large, expliquant avec beaucoup de serieux le maniement, croyant avoir trouvé un homme à l'écoute en face de lui.

Oui bon alors là, on a du taille standart, très pratique pour faucher un membre ou deux dans la melée, bon par contre dans un combat à la loyal evidemment vous êtes morts avec ce genre d'arme..Puis sa traverse pas les armures, ouais c'est un peu d'la daube en fait..
Mais bougez pas j'ai autre chose de pas mal dans ma musette, grmblblb attendez que je retrouve..


On peut cacher beaucoup de choses sous un ample manteau noir..On s'rend pas compte comme ça, mais c'est assez extraordinaire..

aah le voilaa ! Admirez cette splendeur ! Oui je sais c'est un fil..Mais vous remarquerez combien celui ci est plus rigide que la moyenne, ça etrangle un homme dans la force de l'age sans peine et en un temps record !

Toute sorte d'objets defilèrent..on en arriva au stade de la cuillère en bois.

ah, ça j'vous le donne aussi, on peut faire mal avec en tapant sur la tête de quelqu'un..ça peut meme servir de catapulte à purée de navet, trop dangereux, beaucoup trop.
J'ai jamais essayé mais on peut aussi l'enfoncer dans l'orbite et reti..euh oui je me tais, dingue quand même, il parrait que le diamètre du creux correspond pile poil à..
quoi ? Zen foutez ? ah ? c'est pourtant l'arme absolue, prônant l'intense cruauté, le sadisme assumé du meurtre s'eternisant.. non c'est bon je n'ai rien de plus dangereux, à part peut être mon propre corps, mais vous ne songerez pas à me..ah ah c'est pueril, mais un peu d'humour ne fera de mal à personne ah ah..aem..Nan mais deconnez pas, faut m'laisser entrer hein ?
J'ai eté conciliant à un point que je me surprend même..


Il avait beau essayer de bien faire, il en restait tout de même..très fatiguant..
Cornichons
[Porte]

Paris.
La grande, la gargantuesque, capitale des plaisirs et du désir.

Il s’était laissé tenter l’Alichons.
Rencontre dans un bouge de Guyenne avec la Rouquine, elle lui avait parlé de la Rose noire. Et il était là.

Il marche de sa démarche lourde, le géant des mers, humain à la carrure bestiale, il dépassait tout homme de propension normale d’une bonne tête, sans compter sur sa silhouette, qui loin d’être svelte, rappelait la carcasse puissante d’un taureau.

Il était ce genre d’homme devant lesquels on baisse les yeux. Fi des discussions et de la parlotte vaine, ses arguments les plus frappants étaient ses pognes.

Au loin une lanterne rouge, il était à destination…
D’avancer un peu plus vite, bousculant sans le voir un pauvre Parisien qui se demanda si le ciel ne lui tombait pas sur la tête.

Et la porte.

Un gus faisait l’inventaire de ses armes, collection impressionnante si il en est, mais fatiguant.


-Bon, il s’magne le séant l’gaillard, ou on l’fout à poil pour être certain qu’il à plus rien…


Sa voix était rauque, puissante, et Cornélius ne put qu’afficher un rictus sadique, alors que sa senestre tendait déjà au portier son Goupillon, seule arme qu’il possédait, suffisante en soit.
Baudouin.
[A l'huis]

Le vieux cerbère tendit l'oreille, qu'il avait pourtant fine et regarda le jeune portier. Un léger sourire sur la commissure des lèvres. Souvenirs...

Comme il avait aimé garder cette porte. Comme il avait aimé être le veilleur de la Rose. Doucereux temps. Comme il avait aimé y retrouver le petit chardon. Machinalement, il s'humidifia les lèvres comme pour se rappeler le goût des siennes.

Il ne dit rien, juste un hochement de tête à Geoffroi. Ce n'était pas un service qui lui était demandé. C'est un honneur qui lui était fait.

Son attention se reporta donc sur la porte et surtout, sur ceux qui la passaient. Plissement de front, il recueillit avec toute la douceur dont il était capable, les armes que l'homme masqué lui tendait. Les armes étaient comme des femmes, il fallait être doux avec elles, sinon, elles tranchaient. Seule différence: l'arme était fidèle, loyale, sûre.

Amusé dans un premier temps par la prestation du masque qui semblait vouloir se donner en spectacle, il commença à se lasser. Certes, avec l'âge, il avait appris la patience, mais il ne fallait tout de même pas pousser le bouchon trop loin.

Il écarquilla les yeux lorsqu'il le vit sortir une faux de sous sa cape. Cet homme était bien surprenant. Un frisson lui parcouru l'échine. L'Ankou vient au bordel? Il ne s'attendait pas du tout à voir la mort venir frapper à la Rose. Peut-être était-ce un fou, qui se prenait pour l'Ankou, justement.

Il posa la faux et tout le fratras dans un coin, derrière une tenture cachant le tout, le coffre étant déjà plein et fronça un peu les sourcils, agacé.


Oui, oui, c'est bon l'ami, j'ai saisi. Gardez votre cuillère, ça ira. Par contre ôtez moi votre cape que je sois certain que plus rien ne s'y dissimule et passez la porte. Vous n'êtes pas le seul!

Et que ça saute, on ne traîne pas, on n'est pas au marché que diable! Il faut dégager le passage.

Son regard se posa sur l'énergumène au langage de charretier qui se trouvait maintenant devant lui. Il n'avait pas l'air d'un noble et n'était pas ce que l'on peut appeler.. bien mis. Il le toisa donc, stature équivalente à peu de chose près. Bras croisés. N'entre pas qui veut, il faut montrer patte blanche...


Le bonsoir, vous désirez?
Cornichons
[Porte]

Ce qu’il désirait ?
Lui qui croyait que sa venue dans un bordel était suffisante quant à exprimer ce qu’il désirait, en fut bien coi.
Une réponse d’abord….Appropriée…


-Euh…

Une pogne se perd dans sa tignasse, alors que le colosse s’ingénue à la réflexion…

-Une catin l’ami, et un verre…

Le terme catin n’étant pas des plus approprié, la bête humaine, sous ses airs de durs, se complaisait d’avantage en la compagnie des hommes, bien qu’il préfère tuer que l’avouer… Nouveau grognement, il ajoute…

-C’est la rouquine qui m’a conseillée votre lupanar… Et elle m’a aussi dit qu’on f’rait montre de discrétion chez vous…

Il toise un instant l’homme qui lui fait face, rictus peu amène sur la trogne….

-J’suis pas l’malandrin du coin si ca peut t’rassurer, et j’ai d’quoi payer… Il y aura pas de problème, t’as la parole de l’Alichons…
Baudouin.
[La porte ouverte, puis fermée]

Il l'observe, hochant la tête, l'entraîne dans le sas, prenant soin de jeter un coup d'oeil dans la rue avant de refermer la porte derrière eux.

Le mot de passe a été dit: Rouquine...


Hum... bien, donne moi tes armes, tu trouveras ici tout ce qu'il faut pour ton plaisir: catin, courtisan, et ne t'inquiète pas pour la discrétion, elle est de mise et c'est une des vertus première de cette maison. Le maître mot ici, c'est la luxure.

Il lui sourit légèrement. Il se fiche pas mal de ses moeurs, habitué qu'il est et en ayant vu de toute sorte. Il lui ouvre le rideau qui cache le salon, une fois les armes récupérées.

Bienvenue à la Rose Noire. Prends bien soin de ses fleurs.
--Emilla_kair_d_ancle



[Comptoir : art culinaire]


Sourire de la source d'innocence de la Rose. Incongruité charmante et reposante qui laisse aux hommes l'illusion quand tout lieu la pureté perdure. Emilla sourit à Liébault pour ses mots aimables. Elle sent bien qu'il y a eu quelque chose là haut avec Marie. Il l'avait réclamée pour la nuit. Et Emilla n'aime pas savoir qu'un client a un souci à la Rose. Patiente, elle découpe plusieurs fruits frais avec attention, faisant d'une poire, une corolle, y déposant un assemblage de fraises en forme de rose et saupoudrant le tout de sucre brun et d'épices. Un brin de menthe au bord de l'assiette pour la décoration et d'un sourire, elle place le tout devant le baronet.

Tenez, cela vous offrira de quoi continuer à jouir des douceurs de la Rose, le temps de réfléchir si vous désirez en gouter une autre fleur dans la soirée.

Jades douces qui sourient à son vis à vis.




Cornichons
[Porte puis comptoir]

Goupillon est tendu au gardien, et voila que l’Alichons pénètre au cœur du bordel le plus couru de Paris.
Jouissance pour la vue, le chatoiement des froufrous se mêlant aux croupes parfaites offertes. Ci et là déambulent catins et courtisans, pour le bonheur des yeux comme des vit.
Il cherche la rouquine, ses fentes de jais plissés, fouillant la salle avec dextérité. De l’érection du manant prêt à se faire dégotter, aux jeux sensuels des ribaudes prêtes à se faire culbuter, tout est passé en revu. Il détaille tout, sourit parfois, et esquisse tant bien que ma un rictus qui se veut moqueur.

La démarche lourde, la montagne avance, jusqu’au bar, ou elle appose fermement deux coudes épais.


-Un verre de vin.

Ca c’est pour la catin derrière le bar, tandis que ses pupilles en viennent à détailler un noble à son côté.

-Alors l’ami, à la recherche d’une donzelle à défroquer ?

Il avait fait exprès de ne pas utiliser la mention "aussi", qui dénotait bien mieux que sa phrase son attention…
Il tourne sur lui-même, sa carcasse faisant grincer plus que de raison le tabouret sur lequel il a prit place, à la recherche d’un courtisan.
Libre.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : petite barricade rassurante]


Emilla voit arriver le nouveau venu. Large, la démarche sure et ample. Cet homme visiblement sait où il est et ce qu'il désire. Elle espère juste qu'il ne tentera pas de la toucher comme celui dans l'alcôve. Mais son regard cherche visiblement une chose précise et il y a une rudesse presque rassurante dans son comportement moins... manipulateur que l'autre homme. Elle prépare donc un verre de vin et le tend en un sourire au client, retirant sa main génée quand il le saisit, tenant plus d'un oiselet méfiant que d'un paon faisant admirer son plumage. Emilla aime ce comptoir, c'est un refuge rassurant.

Tenez messire, un verre de vin pour vous. Vous cherchez quelque chose en particulier?




Malycia
[Les lapereaux ne sont pas ceux qu'on croit]

Elle dévisage la jeune fille devant elle qui propose vins et boissons à profusion, elle a un sourire d'ange, elle serait parfaite pour déniaiser son chaton qui pour le moment n'a semble t il pas encore deviné les desseins de sa malicieuse amie.
A la question posée sur le choix de l'alcool sa réponse est brève et sans détour, tentant toujours de masquer tant bien que mal son identité, remarquant evidemment le regard etrangement posé de la serveuse sur ses mains délicates, elle la prendra pour un minet comme on peut en voir dans les endroits en vue de la capitale.


Un verre de Bourgogne!

Elle ne prête que peu d'attention aux deux dames en question, son regard se portant en premier lieu sur celui qui se tient au bar également, l'air désabusé remerciant celle qui se nomme Marie, un client lui aussi?
Et pourquoi la serveuse leur parle de charmants pensionnaires, y aurait il aussi des hommes proposant leur services contre quelques rétributions?
Décidément la vicomtesse était bien loin de se douter de tous les délices que pouvait offrir cet endroit dédié à la luxure, observant la scène qui se déroule, elle tique tout de même sur le choix proposé, Marie, vient semble t il d'être utilisée...Elle grimace un peu à l'idée que Gailen puisse faire ses premiers pas en sa compagnie, et puis..Qu'allait elle faire elle pendant ce temps.
Mais un autre client arrivait à son tour, c'est que l'endroit semblait réputé, tant mieux ma foi, ils auraient un peu plus de temps pour observer et se décider, mais à qui s'adressait il au juste, si ce n'est pas à elle tant pis, elle acquiesce d'un mouvement de tête, l'homme avait l'air futé il aurait tôt fait de déceler sa supercherie.

Elle se penche ensuite vers la demoiselle qui sert à boire et lui glisse discrètement.

Dites..euh, vous avez aussi des pensionnaires....masculins?
Sourire un peu embarrassé et de continuer.
Et vous concernant vous offrez aussi vos services?

Elle avait perdu un peu de son assurance, un peu mal à l'aise ainsi entourée.
_________________
--Liebault

__________

[Bar]

Merci, Emilla.

Il a un sourire rassurant vers la jeune serveuse. Il lui plait d’être servi ainsi. Et choyé. La Rose Noire a toujours été à la pointe du luxe, et la présence dans son plat des premières fraises de la saison, côtoyant les dernières poires de celles passées, en est la preuve. Renforcée par ce sucre si rare et précieux dont on use ici comme s’il s’agissait de simple miel.
Oui, le baronet aime le luxe dont on l’entoure.

Il picorait distraitement dans son plat quand une ombre massive s’accola près de lui. Passé le premier mouvement de recul, il murmure par réflexe :


Ici comme ailleurs je ne suis l’ami de personne.

La tâche dorée de son œil s’enhardit à détailler plus l’homme. Massif, viril, rassurant. Désirable.
Il s’empourpre légèrement en rajoutant, pour faire bonne mesure :


Et vous me nommerez baron, comme tout le monde.

Comme se doit de le faire une personne n’étant pas de noble naissance, tout du moins.
Le nobliot fanfaronne, parce qu’il se sait protégé. Parce qu’il se sait observé, aussi, et qu’il est exclu de paraitre faible devant Emilla. Ou Marie, d’ailleurs. Ou quiconque ici. Leah, Baudouin, Geoffroi, ils sont trois, et à trois, ils doivent bien pouvoir mettre dehors un fier à bras si le besoin s’en faisait sentir. Être noble, ça paie, en général.

Mais être noble, c’est aussi être poli et à l’aise en société, eh oui. Notre nobliot finit donc son verre de prune, suce un index sucré et fraise, et fait signe à Emilla.


La prochaine tournée sera pour moi, sers donc au sieur ce qu’il désire, ma petite Emilla.

Et sans plus s’attarder, il s’adosse au comptoir pour détailler la salle, et l’ombre gigantesque près de lui.

La compagnie ici est agréable, sieur, pour sur vous y trouverez ce qui vous convient.

Il n’évoque pas les catins, non. Parce qu’il regrette déjà d’avoir abandonné la croupe de Marie trop tôt, et surtout parce que si elle avait été mâle, elle n’aurait pas mis fin à leurs ébats en pleurant.
Parce que, bien entendu, cela ne pouvait être que de la faute de la catin, si le nobliot n’était pas parvenu à ses fins !


__________
--Emilla_kair_d_ancle



[Comptoirs : malentendus]

Emilla regarde son comptoir se remplir, lieu de concertation des clients de la Rose. Elle sourit écoutant l'étrange jeune homme aux mains si fines.

Oui, la Rose niche en son sein des courtisans.

Toujours aussi prolixe le petit caméléon, par contre toujours aussi innocent quand la question tombe.

Mes services? Mais bien sur, j'ai commencé dès votre arrivée. Voulez vous autre chose à boire de particulier? Quelque chose à gouter?

Emilla sourit avec douceur, et laissa ses jades oser regarder directement son interlocuteur/trice. Et oui, comment songer un instant alors que ses atours sont des plus sages, son maquillage léger et son travail évident qu'un client pourrait vouloir plus...



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