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[RP] Maison close de la rose noire

Elisabeth_stilton
[Mansarde : oui mais non !]

Elisabeth se voyait déjà dans les bras de l'homme là contre le mur subissant les milles délice que les femmes de village devait connaître. Ba oui c’est bien connu, les villageoises se vautrent dans la paille - on se demande pourquoi tant ça pique - et les nobliotes subissent les assauts de leur mari dans le bu d'avoir un héritier mâle. Ah les idées reçues ... Elles ont la vie dure.

Sauf que son Jules là il ne faisait pas du tout ce qu'elle pensait qu'il ferait. Mais pas du tout. Aimait elle ça ? Oui bien sur. Mais son excitation était redescendue ... sauf qu'il la retournait ... ah là ça devenait plus intéressant. Elle était impatiente de voir ce qu'il allait lui faire. Et là encore rien, elle qui se voyait les mains bloqués pendant que le soldat la prendrait alors qu'elle était coincée sa poitrine frottant contre le mur. En fait il la déshabilla ... La blonde commençait à désespérer. Pourtant il avait envi, elle le sentait bien, alors pourquoi ? Pourquoi il faisait comme les autres ? Pourquoi ne se lâchait il pas ? Le sous entendu était clair.

Cette fois au lieu d'attendre que le moment passe en s'ennuyant elle décida de parler avec son courtisan. Elle sentait qu'il ne se comporterait pas en parfait nobliot. La blonde arrêta les gestes du soldat et le poussa à se relever. Elle lui fit fasse et le regarda dans les yeux. Pas de mensonge, pas de tromperie, juste une simple vérité. Elle soupira.


Jules, c'est très agréable mais ...

Parce qu'il y a toujours un mais.

Ce n'est pas cela que j'attends. Les autres m'ont offert la tendresse, la douceur, tout ce qui est soit disant du à mon rang. Sauf que ça m'ennuie. Alors que tout à l'heure ... là contre le mur, je n'avais qu'une envie ... vous.

Est ce qu'il comprendra ? En laissant ses mains s'aventurer sur son corps elle espérait que oui.
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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Anaon
    [ Comptoir toujours ]

    Le cerf au calme immuable à pris ses allures de rapace, dardant chaque arrivant d’un œil aigu. Les azurites ne trouvent pas satisfaction. Les rideaux ne s’écartent pas à la venue de la nobliaute. La blonde tant attendue ne dévoile pas ses long filins platines. L’Anaon aurait eu de la chance d’être là, au bon endroit, au bon moment. La patience s ‘effrite tout comme l’espoir s’amenuise. Son verre ne lui offre plus la distraction suffisante pour calmer ses nerfs. D’un geste machinal, elle approche de nouveaux la coupe à ses lèvres avant de se rendre compte une fois de plus qu’elle est vide.

    Elle s’affaire alors à occuper son esprit en détaillant minutieusement chaque visage avec une impudence discrète, s’amusant à classer chaque individu dans une catégorie blindée de préjugé. Le puceau maladroit qui cherche le déniaisement, la catin blonde qui transpire la débauche vulgaire, le gamin présomptueux qui se croit déjà un homme. En matière de caricature humaine, la mercenaire est servit. Elle n’aurait pas cru que la luxure facile puisse attirer autant de monde. Il faut dire que la femme n’est pas du genre à fréquenter les bordels.

    La cicatrice qui lui pourfend les joues se déformeau rythme des muscles qui se crispent et se relâchent. La balafrée jette des regards alarmée vers l’entrée. Faux espoir d’une blonde qui ne vient pas, crainte de la venue soudaine de l’homme à l’épée. Paranoïaque l’Anaon. Et elle a de quoi. Le vieux soldat elle l’avait repéré, un second gardien semble t’il. Armé qui plus est. Il est donc potentiellement dangereux, et l’Anaon n’aime pas avoir le danger hors de son champs de vision. L’homme avait disparu derrière le rideaux voilant le sas de l’antre du vice et n’était pas réapparut depuis.

    L’index vient se jouer du rebord de son verre, le survolant avant de le frôler. Un soupire agacé filtre entre les lèvres pâles. Patience… mais la patience à ses limites.

    _ Petite!

    A la mercenaire d’interpeler de nouveaux la jeune serveuse.

    _ Je voudrais une autre Fée verte je te pris… ainsi que quelque renseignement.

    Finis la phase d’observation, elle ne va pas rester moisir sans rien faire. L’enquête commence maintenant.

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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
--Jules.


[Mansarde : prise de risque]

Elle le relevait, se retournait....soupirait ? Très agréable, disait-elle, mais.. .mais ?! L'espace d'une seconde il se vit déjà à la rue, jeté de cette vie confortable et surtout, avec une envie inassouvie entre les cuisses.

Les autres m'ont offert la tendresse, la douceur, tout ce qui est soit disant du à mon rang. Sauf que ça m'ennuie. Alors que tout à l'heure ... là contre le mur, je n'avais qu'une envie ... vous.

Interdit, le soldat tenta de rassembler ses esprits, brouillés par le désir. Il avait pourtant pris garde de la garder contre le mur, mais visiblement trop... doucement ? Lui demandait-elle vraiment...? Les menottes agiles vinrent appuyer ses dires et il n'en fallut pas plus au soldat pour accepter l'idée qu'il s'etait forcé à aller lentement pour rien, et que son instinct lui aurait mieux servi que la maîtrise. Alors elle voulait être prise comme une fille de ferme... il n'aurait jamais du la déshabiller. A trop douter, on se trompe, songea-t-il alors que son désir tendait ses braies de plus belle.

L'heure n'etait plus aux questionnements. Plaquant la jeune femme contre le mur avec rudesse il souleva à nouveau l'un de ses genoux d'une main rugueuse et de l'autre, libéra ses braies qui lui tombèrent aux genoux.


Et je n'ai qu'une envie... répondit-il en écho.

Au moins ne ferait-il pas l'erreur de perdre du temps à se déshabiller, songea-t-il en glissant sa main entre les cuisses de sa cliente pour s'assurer qu'elle était prête à le recevoir. La trouvant fin prête malgré la mise au point, il guida son membre vers son but. Un coup de rein ferme lui suffit à s'installer, le souffle court. Une main lui maintenant toujours la cuisse, l'autre plaquée contre le mur pour garder l'equilibre, il baissa sur elle un regard brûlant avant de chuchoter de sa voix rauque à l'instant exact ou le second coup de reins tombait.


C'est ça que tu veux, ma belle ?

Le "tu" était sorti cette fois, mais il n'eut pas le temps de se dire qu'il risquait sa place que le troisieme coup de rein arrivait, un peu plus fort, accompagné de mots qu'il regretterait sûrement...

Et ça... ça t'ennuie...?

Rouquine
[ Salon, sur un fauteuil proche d'une alcôve.. puis comptoir.]

...je n'ai pour cette nuit pas d'exigences

Elle hoche la tête avec un sourire charmant, et reporte son regard sur la porte qui vient de s'ouvrir. Quatre nouveaux arrivants, il y en aura bien un qui convienne...?

Les deux premiers semblent bien jeunes... L'un au moins est puceau, et sera trop frileux pour se donner en spectable. L'autre parait trop... délicat pour aimer les femmes. Elle plisse le nez et détaille le second, un homme masqué. Peut-être que...

Mais la catin se fige. Elle a reconnu l'enorme silhouette de Cornelius d'Alichons et oublie pour l'heure de détailler l'homme au masque. Cornelius s'installe au bar, et scrute la salle.... L'a-t-il vue ? Même si elle sait qu'il ne lui sera d'aucune utilité ce soir, elle ne peut passer à côté d'une occasion de faire savoir à la Rouge, fut-ce par le biais des autres catins ou des gardiens, qu'elle a rameuté de la clientèle. Et puis le mastodonte a été chic avec elle.


Judas, Iris, permettez que je vous délaisse une seconde, il serait bon que j'aille découvrir si l'un de ces messieurs pourraient convenir à vos souhaits pour ce soir, murmure-t-elle à son client en guise d'excuse pour s'eloigner un peu.

Et d'avancer vers la barraque, tout sourire. Surement sera-t-il mal à l'aise pour sa premiere visite, surement voudra-t-il donner le change face aux autres clients, aussi se pend-elle ostensiblement à son cou. Elle pourra toujours prétendre qu'elle lui proposait de monter et qu'il n'a pas voulu la culbuter devant l'etrange couple.....


Cornelius, quel plaisir de te revoir !
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Cornichons
[Comptoir]

L’Alichons détaille un instant, songeur, l’homme à son côté.
Un noble, qui de surcroit, s’amusait à le prendre de haut… Chose qui d’accoutumée aurait été dangereuse, mais qui pour l’heure, hérissait le poil de la bête humaine.
Qu’on se le dise, pas de vague, c’était une promesse qu’il avait faite en entrant, et il la respecterait, coûte que coûte.
Voila que l’ébène de ses prunelles fouillaient l’homme, une lueur calculatrice visible scintillante dans le regard.
A lui de ne pas prendre la peine de répondre aux provocations de l’éphèbe, sauf quand verre lui est offert.


-Merci, baron.

Sa pogne enserre alors le godet, qu’il porte à ses lèvres charnues, avalant son contenant avec une rapidité qui dénotait une habitude à la boisson. Sur les mers comme sur la terre, il restait un habitué des lieux d’alcool, et se délectait des liquides nobles.
Et la boisson qu’on venait de lui servir, valait amplement le déplacement.

Sa lippe se rehausse un instant, en un rictus carnassier, tandis qu’il poursuit :


-Donc je prendrai du bon temps ici, dites vous…Peut être pourriez vous me renseigner, m’expliquer et me dire, avec qui, ce sera le cas…

C’était sans compter sur l’intervention de la divine rouquine, celle qu’il comptait d’aventure comme une amie, tout du moins depuis leur rencontre en Guyenne…

-Bonjour, belle amie…. Vois tu, me voila ici, en espérant trouver ce à quoi tu m’as fait espérer…

Et de nouveau détailler son noble voisin, alors qu’une langue venait humidifier deux lèvres rendues trop sèches par un lieu dans lequel l’Alichons ne se sentait pas à l’aise.
Rouquine
[comptoir puis retour à sa place vers l'alcôve.]

-Bonjour, belle amie…. Vois tu, me voila ici, en espérant trouver ce à quoi tu m’as fait espérer…

Si la rouquine a manqué l'échange précédent, le regard de Cornelius vers le baronnet qu'elle a déjà vu monter avec un homme ne lui échappe pas. Il ne le sait peut-être pas encore mais il a déjà trouvé un homme partageant ses goûts, fusse-t-il client et non courtisan.

Courtisans qui manquent cruellement ce soir, songe-t-elle en plissant à peine le nez. Vivement que le nouveau se libère... Et en attendant...Elle lui montre l'anneau qu'elle porte à la main droite, souriante.


Regarde, j'ai encore ton cadeau... Oui, très cher, tu trouveras ici ce que je t'ai promis, sourit-elle avec un regard discret en direction du baronnet. Malheureusement je suis fort occupée cette nuitée, mais...

Se tournant vers le baronnet, elle prend sur elle de briser la glace entre les deux hommes. Chose qu'ils étaient déjà en train d'amorcer et qu'elle a interrompu, mais cela, la petite catin ne le sait pas. Aux yeux de la gentille rouquine, le mastodonte est trop viril et rude d'aspect pour trouver son bonheur sans le demander clairement. Et elle est persuadée qu'il n'osera pas.

Peut-être le baron aurait-il l'extrême amabilité de te.. servir de guide et te renseigner sur les plaisirs que la Rose a à offrir ? Mes invités m'attendent...

Une main délicate se pose sur l'avant bras du baron, le regard se fait complice, la voix plus basse.

... et quand bien même je serais libre il est des ...conseils que je ne puis prodiguer.

Et avec un sourire aux deux hommes la voilà repartie vers le couple qui lui a donné son etrange mission du soir : trouver un homme qui voudra bien s'exhiber devant eux. Elle se rassied auprès d'eux, surveillant du coin de l'oeil l'homme au masque qui semble pour l'instant être son seul espoir.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle



[Comptoir : tour d'horizon]


Petit tour d'horizon de son univers personnel, Emilla surveille les uns et les autres. L'homme imposant jauge le baronet. Etrange mélange que ces deux là. Mais visiblement Rouquine connait l'armoire qui occupe son comptoir et aux échanges, Emilla devine que ces messieurs ont bien plus en commun que le regard pourrait laisser le supposer. Où tout ceci va il mener, le petit caméléon en est bien intriguée. Les deux jeunes noblions de leur côté, semblent jauger la situation, et Emilla espère que Lucrèce va prendre les choses en main, peut rassurer par le regard de celui à l'étrange voix sur elle. Enfin la femme à la cicatrice l'interpelle, de quoi s'occuper et oublier le reste.

Une fée verte dame? Je vous la prépare de suite.

Emilla se plait à ce rituel, surement l'alcool qu'elle prend le plus de plaisir à préparer pour cette petite cérémonie dansée à la cuillère d'argent. Posant avec respect le verre devant la cliente, elle incline légèrement la tête à l'écoute de sa demande de renseignement.

Comment est ce que je peux vous aider?



Elisabeth_stilton
[Mansarde : Découverte de ses vices]

Alors qu'elle se demandait encore ce qu'il allait faire, elle se retrouva contre le mur à nouveau. Dans les yeux de l'homme brulait une lueur qu'elle n'avait pas encore vu chez lui. Un frisson parcouru son échine, prémisse d'excitation et de plaisir à venir. La suite lui donna raison, un genou relevé, le mur qui lui rappait le dos, et un homme entre ses cuisses, redonnèrent vie à son ventre qui en demandait plus.

Et il l'eut ... en un instant ils ne firent qu'un. Elle poussa un cri, représentatif de ce qu'elle ressentait au moment présent, elle était bien, elle était comblée de ce vide qu'il avait créé par ses caresses. Le son de sa voix, le mouvement du bassin qui résonnait en elle, cette soumission désirée, la blonde ne pouvait plus se retenir. Elle recommençait à découvrir le plaisir dans les bras d'un homme, il avait su réanimer la flamme qui était en elle.

La blonde ne resta pas inactive pour autant, elle attrapa la chemise de son amant pour l'attirer à elle et l'embrasser fougueusement, son bassin cherchant à faire qu'un avec le sien, elle le dévorait littéralement. Le second assaut arriva, plus rude que le premier, il était mâle et il lui prouvait. Son corps répondait à la demande du sien, il se cambrait, se collait au sien. Si c'est ce qu'elle voulait ? Oh oui elle attendait cela depuis longtemps, celui qui arriverait à remplacer Tibère dans ses rêves. Le troisième mouvement qu'elle encaissa fut plus intense et elle laissa échapper un gémissement. Elle ne lâchait presque jamais sa bouche si ce n'est pour le laisser parler ou pour embrasser son corps. La chemise avait été ouverte pour découvrir son torse, elle eu envie de l'arracher mais cela voulait dire qu'il arrête et il en était hors de question. Elle le regarda droit dans les yeux, dans lequel on pouvait lire tout le désir et le plaisir qu'elle ressentait.


Oui c'est ce que je veux ... puis taquine elle ne put s'empêcher de le provoquer ... Hum encore un petit peu.

Elle lui dévora les lèvres pour lui montrer qu'elle aimait le jeu qu'ils avaient commencé.

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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Liebault

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[Bar]

Rouquine.

Prénom qui tient guise de salutations. La si bien nommée est celle qu’il connait le moins, ici. Il a beau être un habitué, il est d’ordinaire accoudé au comptoir quelques heures, et ne monte que rarement. Marie était une exception, son idée de l’exception fut un échec. Les femmes, il n’y avait que la sienne pour savoir éveiller son désir. Alors que les hommes…
Les observer était toujours un délice.
Son voisin représentait tout ce qu’il n’était pas. Tout ce qu’il admirait et enviait. C’était un colosse de la même espèce, quoique plus raffiné et largement assumé qui avait fait de lui ce qu’il était. Un bougre.

Il hocha distraitement la tête aux dire de la rousse, la tâche dorée toujours dardée sur le géant près de lui.


Bien entendu, soyez sans crainte ma chère. Je connais les lieux et saurais guider votre ami.

Le guider vers une alcôve où je pourrais le laisser user de mon corps à sa guise, par exemple.
Le baronet s’empourpra de ses propres pensées, le regard toujours rivé à l’intriguant colosse.


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Cornichons
[Comptoir]

Il sourit, devant la bonne humeur manifeste de la catin, devant son jeu de verbe, sa verve, alors qu’elle tente par il ne sait quel coup du sort, à l’enticher du baron.

Baron qui d’ailleurs, détaillait un peu trop longuement le géant des mers pour que ce soit innocent.
Sensation d’être épié.
Hérissement du poil.
Frisson…

Son verre est terminé, reposé, et tinte sur le bois du bar alors que la catin s’exerce à chuchoter. Chuchotement furtif, que l’Alichons ne capte pas.
Mais les paroles du baron, elles, sont entendues, et c’est la lambada qui se danse dans les entrailles de la bête humaine..
A peine le temps de remercier la rousse amie, qu’il répond au noble.


- Guidez-moi…

Guide-le tant que c’est encore possible, car dés lors que la sérénades des corps sera entamée, le guide ne sera plus le noble par excellence, mais la brute des mers, le pirate désœuvré.

Il se lève, faisant craquer le tabouret, et pose un pied au sol, détaillant de nouveau l’éphèbe de toute sa hauteur, la lumière des bougies et torches dessinant à la perfection le galbe gargantuesque des muscles du mastodonte.
--Liebault

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[Bar]

Venez.

Il se détache légèrement du comptoir, incapable de détacher ses yeux de la montagne de muscles qui roulaient devant lui. Oh ! comme il aurait voulu les toucher !
Se reprenant, il raffla sous le nez d’Emilla la bouteille de vieille prune et deux petits verres. Il allait lui falloir du courage, sans aucun doute, ce soir. Avec un sourire d’excuse, il laissa à la jeunette quelques écus, et détacha enfin son regard des muscles roulants.


Venez donc découvrir les alcôves, on y est plus à son aise pour… bavarder…

Il le précède, luttant pour ne pas se retourner. Animal. Puissant. Il fleure bon l’homme mâle quand il passe contre lui. Le pauvre baron en est déjà tout retourné. Il faut dire que les images se succèdent sans discontinuer dans son esprit, et ce sont des vues à faire rougir un marin.

Avec un sourire poli, il s’installe dans les profonds coussins d’une banquette de l’alcôve qu’il visait. Les rideaux en sont encore attachés, aussi prend-il l’air le plus dégagé possible pour déposer les verres et la bouteille d’alcool clair sur la tablette.

La tâche dorée, à nouveau, se fixe sur le molosse.


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--Jules.


[Mansarde : il ne faut pas réveiller l'ours qui dort...]

Les gémissements, les cris mais surtout les baisers de sa cliente l'encouragaient. Elle s'agrippait à lui sans retenue, aussi continua-t-il de la plaquer au mur encore et encore au rythme des coups de bassin, de plus en plus vite, répondant à ses baisers sans lâcher la cuisse, remontant parfois sa main pour agripper pleinement une fesse rebondie, avant de redescendre afin de rétablir leur équilibre précaire.

Oui c'est ce que je veux ...Hum encore un petit peu.

En réponse la main qui ne lui tenait pas le genou vint lui saisir un poignet et le plaquer sur le mur au dessus de sa tête. Le regard assombri de désir ne lâchait pas la belle, mais Jules hésitait à aller plus loin encore... Elle en demandait plus, oui, elle avait accepté le "tu" sans broncher, aussi... Mais elle restait taquine et provoquante. Surtout, elle avait éludé sa dernière question, légèrement moqueuse. Le soldat y vit, à tord ou à raison, le signe qu'elle lui donnait le pouvoir physique mais refusait de se soumettre mentalement. Etait-ce par jeu ou posait-elle ses limites....? Jouant le tout pour le tout, il décida de répondre à la provocation.

Comme.... ça...? grommela-t-il dans son cou en redoublant de vitesse sur le "ça".

Les coups de reins pleuvaient, jamais trop forts, mais trop rapides pour lui laisser la moindre chance d'échapper au plaisir. Puis d'un coup il s'arrêta. Releva la tête pour mieux la regarder. Son membre palpitant en elle, la clouant au mur, il murmura d'un ton tout aussi provocateur....


Mais pour en avoir plus, il faut demander gentimment....

Julot, tu joues avec le feu, songea-t-il. Mais la coquine jouait avec ses nerfs et avec son égo. Il serait toujours temps de radoucir le ton si ce jeu là ne lui plaisait pas.. En attendant, l'idée de l'entendre demander, voire supplier, lui chauffait le sang à le rendre fou.

Anaon
[Comptoir… Pourquoi donc s’en déloger?]

    Un avantage au Lupanar. Un Seul. On a pas besoin d’invectiver le tenancier pendant trois plombes pour qu’il vous serve la boisson demande. La petit abeille s’active avec le même égard et la même motivation. A la pensée de ce comparatif, l’Anaon trouverait presque la gamine attendrissante. Cet ébauche de sentiment ne perse pourtant pas la façade spartiate du visage de la balafrée et elle se contente d’accueillir d’un regard satisfait l’absinthe délicatement posée sous son nez.

    Les questions sont laissées en suspend, le temps que la senestre plonge dans l’aumônière. Quelque écus tintent de nouveau sur le comptoir tandis que quelque autre demeurent lové dans la paume resserrée.

    _ Je devais rencontrer ici même une femme. Il y a de cela quelque temps.

    Oui je suis cloche, j’ai loupé le coche! Mais si cet abrutit de boiteux avait correctement fait son boulot, j’aurais reçut l’invitation avant l’expiration du rendez-vous!

    _ Elle est coutumière des lieux. Permanente ou occasionnelle, je ne sais, il n’empêche qu’elle semble prisée votre établissement. J’aimerais savoir quand je pourrais la revoir. Peux être sais-tu si elle doit repasser ce soir… ou dans la semaine peut être?

    Azurites qui se lovent dans les émeraudes. Quelque secondes de répit pour laisser le temps à la gamine d’emmagasiné ses propos.

    _ Elle s’appelle Mariii…raclement de gorge. Euh …Enfin… elle se fait appeler La Red. Elle a des yeux d’un gris pâle et des cheveux blond platine. Une noble, c’là va sans dires.

    L’air guindée et une pure tête à claque aussi. Mais çà on ne le dira pas.

    Le regard se fait insistent. Pitié petite, dis moi qu’elle va venir sinon je me suicide avec mon verre. J’veux pas m’être fait tripoter pour des choux!
Elisabeth_stilton
[Mansarde : Jeux interdits ? ]

Le mâle sortait "doucement" de sa réserve. A chaque caresse elle répondait par des baisers, des gestes explicites, montrant ainsi l'étendu du plaisir qu'il lui donnait. Elle se retrouvait encore plus prisonnière qu'avant ... captive ... comme lors de son enlèvement ... et elle aimait ça. Le regard qu'elle posa sur lui au moment de sa "capture" était à l'identique que celui de l'homme. La blonde trouvait dans cet exercice, un plaisir incomparable à ce qu'elle avait ressentit ses derniers mois à la Rose.

Dans un cri elle lâcha le souffle court, un : oui ... alors qu'il la torturait. Il lui donnait du plaisir mais jamais pleinement, elle en voulait plus, elle en demandait plus. Son corps entier demandait au soldat de venir la conquérir, et lui la faisait languir. Et le jeu continua ... elle était prise au piège ... elle devait lui demander, elle devait se soumettre. une telle idée en temps normal aurait fait bondir la blonde pour déchainer une tigresse, mais là, elle ne voulait pas lutter, elle se soumettait, elle devenait esclave. Les images dans sa tête se bousculaient, tantôt elle était avec Jules, tantôt une tignasse blonde remplaçait celle du soldat. Tibère était toujours dans sa tête, il la torturait toujours mais non pas de douleur mais de plaisir. Elle le chassa. Les saphirs se baissèrent, symbole de la soumission et la blonde demanda doucement tout en relevant le regard vers lui, ses mains agrippant au corps de l'homme ...


Maître ... prenez moi ... s'il vous plait ...
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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Emilla_kair_d_ancle



[Comptoir : petite messagère]


Tête légèrement inclinée sur le côté, Emilla écoute la balafrée. Son esprit réfléchit pour se fixer sur la dame demandée. Sourire qui nait sur ses lèvres. C'est que cela fait bien trois mois que la dame précisée n'a pas mis les pieds à la Rose. Heureusement Emilla est du genre méticuleux et conserve toujours les requêtes exposées.

Cette dame est bien venue ici, mais cela fait fort longtemps. Par contre, elle m'avait confié un mot scellé si on venait à la demander ici.

Emilla se retourne et fouille un petit coffret en bois sous le comptoir. En sortant le précieux message encore duement cacheté, elle le tend à Anaon.

Voici, je suppose un mot qui vous ai destiné. J'espère qu'il vous apportera les réponses attendues.



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