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[RP] Maison close de la rose noire

--Jules.


[Mansarde : changement de ton]

Jules réprima un geste de surprise quand celle qui était encore succube la seconde précédente, vint se lover contre lui comme une jouven...Comme la jouvencelle qu'elle était, finalement.

Bien plus à l'aise en protecteur qu'en maître, il n'eut aucun mal à sentir le besoin de réconfort de la jeune femme et l'entoura de ses bras avant de déposer un baiser sur le sommet de son crâne. Tu es si jeune, petite fille, songea-t-il... Quel démon te possède donc pour que tu aies si tôt les besoins de luxure des vieux désabusés ?


Merci. Un bain vous ferait il plaisir ?

Ah non, c'était elle qui le remerciait finalement... Sans dire un mot il la quitta quelques secondes, le temps d'arracher un drap immaculé du lit qu'ils n'avaient pas utilisé. Revenant auprès d'elle, il l'en enveloppa gentimment avant de la soulever sans effort.

Quelle salle de bains, douce Elisabeth ?

Elisabeth_stilton
[Mansarde puis ...]

Ah s'il savait, si elle pouvait en parler mais non rien n'y faisait personne ne saurait, sauf un confesseur peut être et encore. Avant elle devrait se venger et rien ne pourra la faire changer d'avis. Elle sait qu'elle doit tuer celui qui est responsable de tout cela pour pouvoir tourner la page mais pour le moment ce qui compte c'est son moment avec Jules.

Il réponds favorablement à sa demande et en un instant se retrouve vêtue et emmener dans des bras forts. C'était agréable. Elle se laisse aller contre lui, après tout il venait de voir son côté le plus "sale", le plus noir, l'inavouable. Il y a peu de choses qui pourrait la faire tomber un peu plus bas dans le péché ... enfin le croit - elle ... C'est donc là, à l'abri de tout ces vices, dans les bras de Jules, qu'une petite voix répond.


N'importe Jules. Du moment qu'on puisse redevenir propre.
Je ... Je suis désolé de vous avoir imposé cela.

_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Thoros
    Exterieur-salon-Alcôve, polyvalence absolue


Bon bah..on garde la cuillère alors..et on donne la cape en contrepartie..le choix était surprenant et Baudouin follement inconscient..ça serait dommage qu'il se fasse virer pour negligence en cas de problème..Nous ne voudrions pas que cela arrive n'est ce pas ?
Un ami qui vous veux du bien.


Mouvement ondulatoire et rotatif du tissu noir qui tombe des épaules de Thoros.
La repliant avec soin, prenant tout son temps, laissant par ailleurs passer un gars autrement plus pressé que lui, il finit par la deposer dans les bras du gardien.


Tenez mon brave ! Elle vous rechauffera plus surement que n'importe quoi durant cette soirée ! Mais faisez zi gaffe !
Voyons maintenant quelles richesses renferme cette demeure si bien protegée.


Sur ces quelques mots, toujours un peu en decalage, et voyant qu'on lui cedait le passage, ce fut officiel, l'ours mal leché avait réussi l'impensable !! bah ouais quand même quoi..c'tait po gagné..

Sa demarche était celle de l'automate hesitant qui ne sait pas encore trop où il fout les pieds..Un nouveau décor..un temps d'acclimatation à la lumière tamisée, l'intimité toussa toussa..
L'avançait tout droit, en brandissant triomphalement sa cuillère devant lui, offrant un tableau assez inhabituel.


Une fois au milieu du salon, un arrêt brusque afin d'analyser les lieux..d'assimiler toutes les données de la situation, de devisager les âpotres de la luxure présents, de reperer les issues de secours, de constater qu'on ne peux pas voir au travers d'une cuillère en bois..
Il éleva la voix, d'un timbre vibrant de determination.


Camaraaades ! On vous exploite ! On vous brime ! Battez vous pour une revalorisation de votre métier ! Mettez fin à la pression patronale, exigez sans compromis la semaine de 35 clients et la prime-jouissance pour tous ! *ouaaais*

Non en fait je rassure, tout ça ne se passe uniquement que dans la tête de Thoros, apa de discours, apa de scandale.


Thoros repéra enfin celle qu'il cherchait..Hélas la grande barrique qui l'avait fugacement croisé auparavant l'avait precedé auprès d'elle..Ils semblaient parler amicalement, ça ne sentait pas bon du tout.
Il attendit patiemment, planté là..Si jamais il la voyait monter avec lui..sûr que ça allait chier.
à coté de cela, il remarquait qu'aucune donzelle ne tentait de le courtiser, son allure devait rebuter..On devait le prendre pour un vieux noble pervers completement detraqué ne sachant plus quel fantasme assouvir pour tromper son ennui..tant mieux..cela l'aurait gené de devoir répondre "dégage morue" dans un vocabulaire moins intuitif à toute inconvenante tentant une approche.


Mais la chance lui sourit, l'échange entre Rouquine et l'inconnu tourna court, il trottina tout sourire vers elle qui..retourna s'installer dans une alcôve..déjà occupé rah. Un homme, une femme, étrange..
D'un autre coté, elle semblait lorgner vers lui..On pourrait même dire que ses jambes lui f'sait de l'oeil..mmh..bon allez, on fonce dans le tas au culot.
Il se demandai comment il allait bien pouvoir engager une discution dans ces conditionsaboutissant sur ce qu'il desirait, une nuit avec la Rouquine.

Il tentait de se repeter que le client était roi, qu'il exigeait et qu'on lui donnait, afin de se rassurer, quand il se retrouva déjà devant eux.
Thoros decida d'opter pour une formulation "rentre dedans" qui au moins ne laisserai aucune place au doute.
Du dos rebondi de sa cuillère de bois, il caressa l'ovale de sa joue, soulevant quelques mêches rousses, epousant ensuite les formes de son corps jusqu'à redescendre l'outil incongru jusqu'à sa cuisse.


C'est toi que je veux.

[Bonsoir, pas de hrp dans les rps, cf les règles d'Or. Hrp supprimé par mes soins, merci d'en faire de même avec mon intervention une fois lue.

Bon jeu, modo enguerranddevaisneau]
--Jules.


[Mansarde puis bains à l'étage : papa poule]

Redevenir propres... Le soldat tiqua mais n'en montra rien. Elle souffrait donc de son péché, songa-t-il, et ainsi son âme serait sûrement sauvée, contrairement à la sienne. Il ouvrit la porte d'une main, sortit avec sa charge dans les bras....

Je ... Je suis désolé de vous avoir imposé cela.

Dans le couloir, il s'arrêta net, et la regarda. Il savait qu'il devait dire quelque chose pour la réconforter, là, tout de suite, pour qu'elle ne parte pas avec l'impression d'être une horrible pêcheresse qui entraine de pauvres innocents à sa suite. Plongeant son regard sombre dans celui de la jeune blonde, il grommela.

J'ai aimé.

Et c'était vrai... il serra un peu les mâchoires, ne voulant pas encore penser au péché qu'il lui faudrait payer plus tard. Un coup de pied bien placé suffit à leur ouvrir la porte des bains. A cette heure-ci les petites soubrettes s'assuraient toujours qu'un baquet soit prêt, fort heureusement, et il se dirigea vers l'un deux avant de la déposer au sol. Avec douceur, le courtisan la défit de sa toge improvisée, puis la souleva à nouveau pour la déposer délicatement dans l'eau. S'agenouillant à côté d'elle, il entreprit de lui ôter à coup d'éponge la souillure qu'elle portait dans le dos.

Là... voyez... c'est fini.

Maladroit, mais ça venait d'un bon sentiment, comme toujours avec Jules.

Rouquine
Dans son fauteuil tout près de l'alcove de judas et iris]

Son "seul espoir" approche brusquement, et Rouquine sort de son répertoire de sourires le plus avenant, le plus accueillant qu'elle possède.

Habituée à une passivité totale quand on lève la main pour la toucher, elle ne peut toutefois retenir un mouvement de recul surpris quand il lève sur son visage une... cuiller de bois !? Les yeux se ferment instinctivement, attendant un coup, mais se rouvrent en sentant l'inhabituelle caresse. Interdite, elle le fixe tandis que l'objet suit son chemin le long de son corps pour s'arrêter sur une cuisse parée de soie..


C'est toi que je veux.

"Décidément," songe-t-elle en retenant un soupir, "c'est toujours moi qui me coltine les tordus ! Entre Enzo qui se faisait passer pour un client, Le vicomte qui voulait se venger de son malêtre, et maintenant... ça ! Un tordu avec une cuiller en bois, il compte faire quoi avec c't'engin, me mettre une fessée ? " Mais le sourire reste en place, et elle se lève pour répondre à l'homme masqué d'un ton plaisant.

Je suis honorée de votre choix, doux sire.

Un regard en biais à Judas. Va-t-il faire sa demande à l'homme au masque ? Attendre qu'elle le fasse elle même ou décider qu'un spectacle aussi... culinaire ne l'interesse pas ?
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Justine.



[ Les Quatre Bains, entre passivité et envie ]


Si elle avait pu imaginer en croisant Marceau à l'entrée qu'ils allaient se retrouver nus tout les deux et dans un bain en plus....
Justine glousse en y pensant, tandis que son galant s'empare de ses lèvres.
Chacun de ses gestes est doux et posés. Chaque effleurement sur sa peau satinée fait monter un peu plus le désir qui parcourt son jeune corps, éveillant son envie et sa curiosité.
Sa peau frissonne au contact des gestes appuyés de son amant.
Un gémissement s'échappe de sa bouche lorsque la sienne happe ses cimes qui réagissent aussitôt aux suçotements.
Non seulement il est beau, mais en plus il s'y prend très bien. Justine lâche un petit soupir et frémit en suivant la main qui se glisse sur sa cuisse.
Ses mains à elle, moins timides à présent, vont à le découverte du corps de l' Adonis, caressant ses épaules tandis qu'il vient se lover contre elle.
La jeune fille ferme les yeux en gémissant un peu quand la douceur des doigts quitte sa cuisse pour effeuiller son petit bouton fermé par ses pétales protectrices.
Justine se cambre en tressaillant, la respiration légèrement haletante, puis sa bouche entrouverte va goûter le cou de son amant en gémissant son nom.

Marceau....

Dans son ventre s'animent des sensations qu'elle découvre, la rendant impatiente et fébrile. Son souffle court effleure la peau de son amant, prise entre l'envie de l'embrasser doucement et de le mordiller brusquement. Elle n'a pas encore cette maîtrise de son corps entre la patience d'une femme avisée qui sait combien il est délicieux de savourer les prémices de l'amour, et la gamine qu'elle est encore et qui veut découvrir tout et tout de suite.
Ses petits dents mordillent délicatement le cou et l'épaule de son galant sous le léger clapotis de l'eau qui suit le moindre de leur mouvement.
Judas
[Alcôve]


Judas n'avait pas perdu un détail du spectacle fort sage au demeurant qui débutait sous son nez. Au regard de la rousse il fit un signe de tête engageant, soit elle ramenait son hôte pour discutailler conclusion dans l'alcôve soit elle décidait de prendre les choses en mains , sans quoi Judas suivrait.

Il n'y avait plus à espérer que le Zig soit joueur, et un tant soit peu généreux.

Oeillade à Iris, la belle était resté trop silencieuse à son gout, par sa faute, son gout de l'anti conformisme... Et il n'allait pas tarder à faire changer les choses.

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Rouquine
[alcôve, ou tout près : valse héistation des clients]

Le regard de Judas l'encourage. Spectacle de cuiller ce sera donc, songe-t-elle avec résignation. Le sourire toujours charmant, elle s'approche de l'homme qui l'a choisie, frôlant le torse de sa poitrine, glissant une main sur son bras comme une promesse des plaisirs à venir. Elle le laisse respirer son parfum, sentir ses cheveux lui effleurer le cou alors quelle se penche pour lui glisser à l'oreille.

Doux sire, il y a là deux invités qui aimeraient... se joindre à nous. Assister à notre... entrevue. Cela vous plaît-il, ou préférez vous être seul avec votre servante ?

La question à présent se pose.. S'il dit non, vers qui doit-elle aller ? Doit elle attendre avec Judas qui l'a choisie en premier, de trouver un autre "galant" ? Ou monter avec l'homme masqué à la cuiller et laisser le couple de voyeurs se trouver un autre spectacle...?

Quoique que je fasse, songe la rouquine avec angoisse, je vexe l'un des deux. Et qui que je choisisse, je me retrouve avec un pervers... Le coeur légèrement battant, elle attend la réponse du masque.

_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Porte puis salon: Le père veilleur]

La valse des entrées s'était calmée. Le vieux cerbère entreprit de bien ranger les armes, lames d'acier étincelantes, sur le râtelier, dans le coffre et derrière la tenture épaisse. Une fois le travail minutieusement accompli, amoureux des armes qu'il était, l'huis bien fermé à double tour.

Il passe à nouveau la tenture qui le sépare du salon. L'ambiance est chaude, doucereuse. Il esquisse un léger sourire à la vue du comptoir bondé, petite Emilla vaquant à ses occupations. Un signe de tête à l'attention de Marie, lui signifiant: ne t'inquiète pas, je veille. Son regard balaya les deux jeunes gens accoudés. Le bordel était bondé et les filles avaient fort à faire. Sans compter que les courtisans faisaient défaut. Il se demanda où était Enzo, il ne l'avait pas vu de la soirée, sans doute toujours confiné dans sa chambrée. Cette histoire, dont la Rouge lui avait rapidement touché deux mots l'ennuyaient au plus haut point. Déjà que l'absence de Tadzio et la fuite de Tibère étaient fâcheuses...

Il soupira légèrement lorsqu'il se rendit compte qu'il regardait Rouquine. La belle rousse était avec l'homme au masque ou... à la cuillère! Et visiblement, l'alcôve, juste à côté d'elle, n'était pas vide.

Le cerbère ne l'avait pas quitté des yeux quelques minutes, trop longtemps sans doute, sa crinière de feu ne pouvait qu'appeler les regards et le sien s'était fait, l'espace d'un instant, plus insistant.

Furtivement, il continua à observer la pièce. Ne rien laisser paraître, jamais. Tel était sa devise dans la maison. Les filles étaient ses filles, s'était ainsi. Sa mâchoire se contracta alors qu'il sentit que ses lèvres étaient sèches. Il s'approcha du comptoir, passa auprès d'Emilla et se servit lui-même un verre d'hypocras pour ne pas surcharger la jeune fille. Il lui adressa un sourire protecteur.


Tout se passe bien, jeune fille? Tu ne manques de rien, Emilla?

Le verre servit, il s'humecta les lèvres. La Rouge s'était retranchée dans ses appartements, sans doute oeuvrait-elle silencieusement pour la Rose, à la lumière des chandelles, s'usant les yeux dans son bureau.

Geoffroi était parti régler ses affaires et durant quelques secondes, le cerbère eut la réelle impression d'être à sa place. Sa place, ici, dans cette maison close des quartiers huppés de la capitale...
--Emilla_kair_d_ancle



[Comptoir : espace vital en danger]

Emilla concentrée sur ses clients sentit une présence imposante auprès d'elle. D'instinct, Le petit caméléon rentra sa tête dans ses épaules et mit mine de rien une distance entre Baudouin et elle.

Tout se passe bien, jeune fille? Tu ne manques de rien, Emilla?

Emilla inspira doucement et reconnaissant l'homme en qui visiblement la Rouge avait toute confiance, laissa un sourire timide naitre sur son visage.

Oui messire, la clientèle est calme ce soir et le service n'arrête pas, ce qui est bon signe en général. Par contre je n'ai pas vu enzo descendre. Savez vous s'il a un souci? La clientèle manque de messieurs pour prendre soin d'elle. Jules et le nouveau sont déjà à l'ouvrage.

Oui, elle fait un effort pour parler la jouvencelle. Elle espère ainsi détourner les attentions du client étrange qui veut connaitre ses "services" ailleurs et pouvoir se sentir de nouveau à l'abri.


--Mme_red
[ D’une main à l’autre ]

Le mot lové dans son silence sort enfin de son oublie. Passant de la main enfantine aux doigts de l’aguerrie, la lettre révèle enfin ses lignes finement tracées.

Citation:
Le salut,

Vous devez comprendre par la présente que je ne serait malheureusement disponible pour notre petit rendez-vous. Notre précédente entrevue aurait fait preuve de plus de courtoisie que j’aurais pu songer à me présenter à vous, mais comprenez que je suis peut disposé à répondre à pareille requête lorsque l’on se permet de prendre mon coche d’assaut.

Néanmoins, dans le soucis de ne pas vous avoir dans mon sillage, je vais dans cet écrit répondre aux questions qui vous ont incité à pareil culot. Comprenez tout d’abord que bien qu’étant amatrice de certain vice, je ne suis pas une créature de débauche ainsi je ne connais pas personnellement toute la vermine qui court la France. Il faut parfois savoir sous traité afin de ne pas se salir les mains. Par conséquent je ne connais ni votre brune, ni votre homme au cheveux blanc, quant à la rousse, il est plus souvent de coutume de les admirer frémir sur un bucher que de les voir grouiller arme au point. Encore que certaines arrive à trouver refuge dans les lupanars. J’ai néanmoins souvenance d’un colosse au yeux d’argent. Gardien du bordel parisien me semble t’il. Vous voilà fort avancer? A vous désormais de trouver la bonne maison de passe. Ou résiderait donc votre plaisir si la tâche n’était ardue?

Voici mes réponses.

J’espère en passant que vous vous plaisez au cœur de la rose et que vous serez à même de gouter à quelque que un de ses pétales. En la matière je ne peux que vous conseiller les mains de Tadzio. Un peu de luxure ne fera qu’assouplir votre allure!
Les êtres de chaire ne regarde bien que l’argent, ainsi vous devrez facilement trouver chaussure à votre pied…

Bien à vous, et que le Sans Nom vous garde.
    La Red.


Sans oublier la signature d’un vermeil douteux, ainsi s’achève l’écrit.
--Iris.



[Alcôve]


Oui, Iris n'avait plus prononcé un mot. Était-ce par jalousie, par peur ou par tristesse ? Finalement, il s'agissait peut-être des trois à la fois. Car, voyez-vous, la Soumise ne se sentait pas à sa place, dans ce monde. Peut-être l'aurait-elle été plus de l'autre côté, celui de catins, mais du côté des clients elle se sentait mal.

Son regard se posa vers Judas qui lui jetait quelques fois un oeil. Lui semblait réellement se plaire dans cet ambiance. Alors elle ne ferait rien pour l'énerver. Bien qu'elle eut envie de lui parler, de lui demander "Judas, est-ce réellement nécessaire ?", elle n'en faisait rien. Il avait décidé de la soirée, elle suivait. Point. L'Iris poussa un léger soupire, à peine audible. Elle n'avait plus qu'à regarder elle aussi le spectacle.

Alors elle s'obligea à tourner son regard vide vers la rouquine à présent accompagnée d'un... étrange bonhomme. Alors ce serait ça, leur soirée ? Ce serait "eux" leur spectacle ? L'homme ne laissait rien qui vaille... Surement une brute, habitué à des ébats plutôt violents.

Nouveau soupire. La soirée allait être sacrément étrange.



--Dante.


[AU PIED DE LA ROSE ]


Longue silhouette bottée, épée sur la hanche , les épaules carrées drapées d'une cape, l'homme s'avança vers le gardien du lupanar.
La troupe était repartie, il ne les avait pas suivi.
Paris recelait bien des secrets encore. Il n'en était pas rassasié. Mais pratiquement à sec, ça il l'était.
Puisque les femmes bénéficiaient gracieusement des bienfaits qu'il leur accordait la plupart du temps, pourquoi ne les ferait-il pas débourser un peu.

Le bruit courrait que le bordel avait peut-être besoin de main d'oeuvre.
Dante esquissa un sourire ironique en y repensant. Il se ferait un plaisir de se montrer à l'oeuvre.
Léger hochement de tête vers le gardien.


- Bonsoir. Je souhaite voir la Rouge.

Tout en fixant le gars à l'entrée, Dante ôta la boucle de son ceinturon , prenant son temps pour s'en défaire en ajoutant de sa voix grave :

- Vous savez si la patronne embauche ?

Levant un sourcil interrogateur il lui tendit l'épée dans son fourreau , entouré du ceinturon. Dans le meilleur des cas, il trouverait un emploi. Dans le pire... mais était-ce le pire, il s'amuserait avec une catin. Dans les deux cas, sa soirée était loin d'être perdue.
Thoros
    Région des âlcoves, nuée des abeilles


Je suis honorée de votre choix, doux sire.

Un moment d'hésitation, une envie un peu idiote de demander si c'était bien à lui qu'elle s'adressait et d'une voix soudainement un peu timide, car il arrive forcement un moment où l'on flanche un peu dans ce genre d'endroit inconnu.

Eeuh..ça veut dire que c'est bon ? C'est vrai ? ayé ? j'ai réussi ? On peut partir ?

Evidemment pour la subtilité on repassera, à vrai dire il s'en fichait un peu. Dans le même temps, sans qu'il ne s'y attende, Rouquine se rapproche dangereusement de lui..Je n'irai pas jusqu'à dire que Thoros en fit un bond de trois mètres de haut..mais le tressaillement de tout son corps qui en résulta fut bien visible. Qu'est ce que c'était que cette manie de lui prendre le bras et se coller outraaaaageusement à son corps musclééééé aussi ?!

Ce contact suspect s'expliqua vite lorsqu'elle lui susurra quelques mots. rapprochement poitrine-torse impliquant une réduction d'écart significatife entre son oreille et les lèvres de la Rouquine. Ce genre de deduction logique était inutile, ne meritait même pas d'être mentionné c'est vrai, mais cela rassurait Thoros allez savoir pourquoi.
Il en apprit davantage sur les deux oisifs béats et vautrés qui les regardaient avec des yeux de merlan frit. où pas.


Inutile de chuchoter je pense, tout le monde veut apparemment être mit au courant de notre discution. Assister à notre entrevue dis tu..Mmh..curieuse idée, Je ne vois pas bien l'intêret mais bon..si ça les amuse..Et si c'est de toute façon la seule option pour moi malgré ta sollicitude..Car ils étaient je pense présents en premier..Donc hélas prioritaire..Vous pouvez m'dire si j'ai tout bien suivi ce qu'il se passait, ça me mettra de bonne humeur..

Il leur adressa un petit signe de main façon "youhou coucou les copains viendez donc avec nous ! "

Allez hop j'vous embarque, dans mon arche y'a de la place pour tous, comme je le dis souvent..je ne suis pas sectaire..
Mais vous resterez observateur passifs hein ? Un peu comme un débat spectacle entre politiciens ? Enfin j'me comprend.


Suit un moment bref quoi qu'intense de reflexion de la part de Thoros

Je vais vous garantir un sacré spectacle moi aussi..J'devrais presque exiger d'être également payé tiens ! Heureusement que je ne suis pas vénal.

Toujours debout et droit, stoïque dans ses gestes mais pas dans ses paroles, apparemment peu enclin à rejoindre l'alcôve et s'asseoir afin de débuter la nuit en douceur;

Maintenant que les formalités ont eté exposés..Pourrait on enfin, eventuellement, si possible, je vous saurai gré de rejoindre les sommets de cette maison, l'étage quoi, afin de trouver la felicité par l'intermediaire materiel d'une chambre discrète et d'un lit moelleux. voila voila..
Baudouin.
[Door, sweat door!]

Il avait hoché la tête aux dires de la jouvencelle. Oui, ce soir on manquait cruellement de courtisan. Il opta pour la rassurer sans trop l'informer.

Ne t'inquiète pas, Enzo est indisposé pour le moment, mais nous allons bien réussir à nous débrouiller tout de même!

Il lui sourit affectueusement et retourna à l'huis car déjà du monde se présentait à nouveau.

Il fit sauter les verrous et ouvrit la colossale porte; jetant un coup d'oeil à l'individu qui se trouvait de l'autre côté.

Sans mot dire il l'écouta, prenant le baudrier et l'épée tendue, un grognement d'ours se fit entendre. Ah, tiens! Il cherchait à se faire embaucher! Quelle aubaine!


Hum... Possible en effet... Vous avez des références? Quelqu'un vous envoie? Savez-vous en quoi consiste le travail de courtisan?

Tout en lui parlant, il le fit entrer dans le sas et referma la porte derrière eux. Il prendrait soin lui-même d'aller déranger la Rouge si l'occasion se présentait.
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