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[RP] Maison close de la rose noire

Fleur_de_jade
[Risque plus qu'une simple sanction...]

La brunette cris de plus belle, elle toujours si discrète, si timide, si introvertie, elle petite fleur de cerisier qui ose à peine respirer, la elle hurle tout ce qu'elle à sur le cœur, le ventre tordue par la peur, ou peu être est-ce la faim...toujours est-il qu'elle s’époumone et que le soulard raffermis sa prise sur le poignet fin de la donzelle...

La voix du saoul se fait entendre, voix rude, imbibée par l'hydromel qu'il à ingurgité, son regard est des plus lubrique alors que la capuche qui voilait le visage de la brune tombe dans la bataille sur ses épaules à demies nues, elle couine ses joues pales se teintant d'une légère couleur rosée dans une alchimie harmonieuse avec le rouge de ses fines levres...

Et alors! Qu'est-ce que c'est que ce raffut! On n'est pas à la foire ici!

Une voix mure se fait entendre, sèche et cinglante, la gamine sursaute, elle ne crie plus se recroqueville sur elle même, la tête rentrée dans les épaules effrayée, quand au soulard il grogne et jette la donzelle par terre, il lui explose la bouteille de verre pres du visage et s'en vas en pestant sa bourse toujours à la ceinture et intacte...

Il suffit de quelques éclats de verre pour entailler très légèrement la joue de la brunette qui se pelotonne sur elle même, ses genoux ayant heurté violemment le sol, elle couine de douleur, douleur...elle connait, elle se recroqueville un peu plus n'osant pas regarder l'homme dans l'encadrement de la porte, elle déglutie et tente de parler ...

- Je...avait faim...lui...bourse...attrapée...peur
--Dante.


[ RENCONTRE AVEC LE COEUR DE LA ROSE ]


L'ordre est donné. Dante ne se fait pas prier. Adossé à la porte qu'il vient de refermer, il assiste à l'échange entre la Dame en Rouge et le gardien qui semble plutôt respectueux pour sa patronne.
Court échange après lequel le gardien emporta la jeune fille ailleurs.
Temps de silence. Le visage à la beauté froide se tourne vers lui.


Entre. Assieds toi.

Dante décroise les bras et allonge tranquillement le pas , observant sa future éventuelle patronne du haut de son imposante stature. Taille mince , épaules carrées, sa prestance est aisée.
Avant de prendre place il incline légèrement le buste.


- Ma Dame.... Dante, pour vous servir.

En silence il la détaille tout comme elle le fait, notant la pose de ses mains qui ,si elles pouvaient parler, lui diraient: A nous deux mon pt'it gars. On va voir c'que t'as dans le ventre.
Le jeune homme esquisse un sourire au coin des lèvres en haussant un sourcil interrogateur, prêt à répondre aux questions de la Rouge.
--Marigold.
[Au comptoir en mode Diane chasseresse ... ou Aphrodite c'est à voir...]

Bonjour demoiselle...justement nous commencions à trouver le temps long et mon jeune ami désespérait de découvrir enfin les charmes tant vantés de cet établissement.

Cette voix... quelle étrange voix ... Marigold hésite un instant avant de répondre puis efface son air ébahi et sourit de façon très avenante, puis elle décroise les jambes et descend du tabouret sur lequel elle est installée, pour s'approcher des deux jeunes hommes jusqu'à presque les frôler.

Si cela vous agrée je peux être votre guide afin de vous mener jusqu' aux portes du paradis solaire...
Mais si vous préférez demeurer icelieu et profiter des bienfaits des liqueurs d'Emillia c'est tout à votre loisir.


La blondine plongea ses yeux dans ceux du jeune homme qui lui avait adressé la parole essayant de sonder ses désirs mais également de percer le mystère de cette voix si peu masculine.

__________

--Iris.


[Alcôve]

"Messire... êtes vous... certain de vouloir... subir cet énergumène ? On peut... attendre un courtisan, ils ne devraient plus tarder, je vous assure..."

Iris n'avait rien perdu du spectacle. Et plus la discussion de la rouquine et celle de l'étranger avançait , plus la Soumise déglutissait. C'est qu'il ne lui disait vraiment rien qui vaille... Regard à Judas. Lui non plus ne semblait pas très partant pour ce genre de spectacle. Et elle le connaissait, SON Judas, plutôt raffiné, même dans la violence, il aimait les gestes précis et délicats. Pas de brute épaisse, en d'autres termes.

Alors l'Iris ne s'étonna pas lorsque, sans prononcer un mot, son Ange Déchu montra à Rouquine, d'un signe de tête, le nouveau venu à la Rose actuellement en pleine discussion avec la Dame Rouge. Déjà un meilleur choix, au gout de la Soumise qui confirma le choix de son compagnon d'un sourire. Enfin. Après tout, elle aussi pouvait donner son avis !

Retour vers la Rouquine. Elle n'avait plus le choix, à présent, même si Judas n'avait rien dit : son choix s'était porté sur un autre et la courtisane allait devoir refuser la demande de l'inconnu...



--Desiree


[Chambre de Désirée]

Son jeune client avait fini par accomplir son office. Contente d’elle, la blonde lui avait fait ses adieux, avait comme toujours effectué un rapide passage à la salle d’eau des pensionnaires, et avait renfilé jupon et bustier, renouant sa natte d’un ruban mauve.

Puis, d’un pas léger, elle redescendit le grand escalier, et s’en fut s’accouder au bar, cherchant du regard qui serait son prochain client. Marie semblait avoir trouvé une ou deux bonnes proies. Jolis cœurs, élégants. Riches surement. La blonde, qui cherchait toujours à se faire une alliée du cœur d’artichaut de la maison, lui sourit d’un air approbateur. Là où autrefois elle aurait percé du regard la catin qui raflait sous son nez deux si riches clients.
Elle changeait. Parce qu’il lui fallait au moins une alliée.

Faisant signe à Emilla de lui apporter à boire, elle détailla le reste de la pièce. Un homme et une cuillère – drôle d’ustensile pour un bordel, mais qu’importe ! – Rouquine penchée vers une alcôve… qui d’autre encore ?

Mutique pour l’instant, son regard errait sur la salle.

__________
--La_dame_rouge


[Bureau]

Elle l’observe encore un moment sans rien dire, laissant le silence se faire pesant. Et finalement, après l’avoir détaillé sous bien des coutures, elle lâcha :

Comment comptes-tu me servir, Dante ?

Courtisan ? Au service de quels clients, les hommes, les femmes, les deux ? Gardien ? Cuisinier ? Oui, comment comptes-tu me servir, l’homme ?
Rouge l’observait toujours en silence, testant son degré d’aisance.
Il n’est pas toujours facile d’être sous le feu des regards…

____________
--Samesarha



[Dans la Chambre close]

Assise recroquevillée sur elle même, les bras entourant ses genoux, cuisses collées à sa poitrine, Samsarha ferma les yeux et essayait de reprendre ses esprits.
Elle se rappelait juste d'avoir but ce breuvage qu’il lui avait ordonné de boire et trou noir... Pourtant les douleur intérieure présageaient qu elle avait morflé.

Pour l'heure il fallait qu'elle se reprenne et sorte d'ici...mais pour allait ou? faire quoi? d’ailleurs c’était quoi cet endroit? Il n'y avait pas un instant ou on pouvait entendre le calme.
Elle se redressa , pivote et retourne vers le lit toujours en titubant doucement. Se laissa tomber sur le lit tel un sac de linge sale et sanglota.


Elle murmurait comme une mélodie:

SANG GYÉ CHO DANG TSO KYI CHOG NAM LA
JANG CHUB BAR DOU DAG NBI KAB SU CHI
DAG GI JIN SOG GYI PAI SO NAM KI
DRO LA PAN CHIR SAN GYÉ DROUB PAR SHOG



Jusqu'à l'éveil, je prends refuge en le Bouddha, le Dharma et la Sangha
Grâce aux mérites accumulés
par ma pratique de la générosité et des autres perfections
puis-je devenir un Bouddha pour le bien de tous les êtres.




[Bonsoir! Petite traduction s'il vous plait de votre mélodie...cf les règles d'or des arpenteurs....Bon jeu Modo Cerdanne]
Rouquine
[Alcôve puis à la porte du bureau de la Rouge.]

Un signe du menton, dirigé derrière elle. Vivement la petite rousse suit le regard de son client. Baudouin est en train de traverser le salon avec un étrange paquet dans les bras, suivi d'un homme qui jette alentour un regard visiblement censé rassurer....Un homme beau. Non qu'elle se pâmerait, entichée qu'elle est du gardien qui le précède. Mais elle sait reconnaître la beauté comme tout un chacun... S'il est beau, avec un peu de chance c'est un nouveau courtisan. S'il est client eh bien.... elle tentera sa chance.

Elle hoche la tête à Judas, se redresse, lisse ses jupes. Maintenant, le plus dur reste à faire. Econduire le farfelu au masque et à la cuiller de bois. Prenant une profonde inspiration, la jeune catin se retourne.


Doux sire, vous me voyez navrée, mais il semble que mon client ait changé de... projet pour cette nuitée. Je vous en prie, prenez un verre en attendant de trouver laquelle de mes ravissantes collègues aura l'heur de vous plaire ?

Main levée, geste sec du poignet, yeux bleus plongeant droit dans les jades d'Emilla. "Viens" disent-ils. "Vite, j'ai besoin de toi."

Emilla !

Elle attend que la jeune fille l'ait rejointe, gardant un oeil sur la porte close de la Rouge. Ne pas rater la sortie de l'homme... Voilà Baudouin qui sort et monte rapidement l'escalier, son etrange paquet toujours dans les bras... Elle résiste à l'envie de le suivre des yeux. Emilla est là.

Veux tu bien servir à ce gentilhomme ce qu'il lui plaira ?

Plus bas elle ajoute, comme pour se faire pardonner d'avoir joué la comédie de la maitresse de maison avec sa servante...

Merci, soeurette.

Avec une courte révérence et un sourire d'excuse, elle abandonne là l'homme au masque, et se penche sur Iris et Judas pour leur souffler.

Je m'en vais le chercher...

Traversant le salon, elle choisit un siège placé juste à côté de la porte du bureau. Ici, elle ne ratera pas sa sortie. Ici, personne ne pourra l'atteindre avant elle. Ne reste plus qu'à espérer qu'il est courtisan. Et que la Rouge l'accepte. S'il est client, mon Dieu, il faudra tout recommencer... Non, il ne l'est pas, que ferait-il avec la Rouge...? Ou peut-petre est-ce lui qui a apporté ce paquet de forme... un peu trop humaine, quand elle y songe...?

Elle se rongerait bien les ongles, tiens. Mais elle ne veut pas abimer ses mains...

_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : à la rescousse]

Comme à chaque fois qu'elle est en bas, Emilla a toujours un oeil qui traine sur sa "soeur" depuis l'épisode de l'Ysengrin. Elle la voit prise en feux croisés entre le couple et l'homme "à la spatule". Elle sourit cependant à l'arrivée de Desiree et lui prépare un verre d'eau fraiche. Mais déjà Rouquine lui fait signe, en mode grand seigneur et Emilla ne peut retenir un sourire. Les pensionnaires agissent souvent ainsi suivant les clients mais elle sait que ce n'est que façade. S'excusant auprès de Desiree, elle rejoint sagement la Rouquine et se tourne en souriant vers l'étrange homme masqué, levant son regard de jades sur lui. Tidiou, mais c'est qu'il est immense! Emilla a l'impression d'être devant une armoire à glace, et ses lèvres ourlées s'arrondissent de surprise.

Hum, désirez vous boire quelques choses, Messire? Puis je prendre soin de vous le temps qu'une de nos pensionnaires sache vous agréer?

En quelques mois c'est que le petit caméléon en a appris des tournures bien mises pour les clients de la Rose, et dans les livres aussi que lui fait lire le soldat. En attendant elle sourit à l'homme impressionnant, ramenant un peu nerveusement sa chevelure rousse dans son dos.



--Dante.


[ TÊTE À TÊTE DANS LE BUREAU]


Comment comptes-tu me servir, Dante ?

La Reine avance son pion. Le Cavalier fait front.

- De la plus noble des façons.

Dante ne se déparait pas de son sourire tout en fixant son regard sombre sur la femme à la bouche cerise. Une main posé sur sa cuisse et l'autre dans le prolongement de son bras accoudé au fauteuil, l'homme garde la même position, légèrement nonchalant, alors que toute son attention capte le moindre mouvement de la Rouge.

- Offrir aux femmes ce qu'elles sont en droit de demander. Un moment de plaisir, des bras où s'abandonner.
Une part de rêve où elles seront sublimées et surtout... l'envie de revenir.


Le latino penche légèrement la tête.

- Est-ce des services qui sauraient vous contenter, ma Dame ?

Dante est un homme à femmes. Il les aime pour le plaisir qu'elles lui procurent, pour leurs multiples facettes et leurs personnalités complexe. Mais ce qu'il aime par-dessus tout c'est la découverte sans cesse renouvelée de l'amour sous toute les formes du plaisir. Offrir ses services revient à mettre à ses pieds la possibilité de s'adonner à la luxure et comme dans l'immédiat il n'a d'autres projets, contenter la Rouge, c'est se contenter lui même.
--Jules.


[Comptoir]

Le salon était en effet bondé mais après une inspection plus précise, nulle femme à l'horizon. Et pire... nul courtisan. Craignant comme chaque fois qu'il était le seul homme disponible, d'être démarché par un de ses pairs, il se hâta malgré sa jambe raide, au comptoir où se trouvaient ses collègues, Désirée, Lucrèce, Marie... Leur demander un peu qui cherchait quoi. Repérer grâce à elles les coins du salon à éviter... Toutes savaient son dégoûts des hommes.

Emilla n'était pas là....? Il la chercha du regard, la repéra près d'une alcôve avec un homme masqué qui tenait une... était-ce une cuiller de bois ? Plissant le front il se promit de garder un oeil sur elle. On ne savait jamais. Mais pour l'heure....il se pencha vers Désirée et Lucrèce.


Pas de cliente pour moi, ce soir ?

Puis d'une voix bien plus basse avisant les deux jouvenceaux qu'entreprenait la Marie...

Pas de.. mignons à éviter...?

--La_dame_rouge


[Bureau]


Seulement les femmes.

Ce n’est pas une question. Elle signale juste qu’elle a noté. Elle le déplore déjà. Mais, même homme à femmes uniquement, elle ne dira pas non à un courtisan de plus. La maison manque de personnel, il n’y a qu’à voir la ruche qu’est le salon chaque soir.

Rouge incline la tête, elle se lève, et contourne le bureau.


Tu vas faire un essai ce soir. Si la soirée se passe bien, nous parlerons demain des termes du contrat.

Un léger sourire ourle les lèvres carmines, et elle le toise encore une fois, des pieds à la tête. La réaction à venir de l’homme serait décisive, mais s’en rendrait-il compte ? Le fixant intensément, à l’affut du moindre détail, elle murmura encore :

Mais avant de t’envoyer dans la salle, j’ai besoin de te voir nu.

Comme tout maquignon, il fallait qu’elle s’assure que la marchandise qu’elle proposait à la vente était de bonne qualité, pour préserver l’image de marque de son établissement.

____________
Malycia
[Au bar- Blonde en approche]

Entreprenante oui elle semblait l'être , bon peut être pas autant qu'elle l'aurait imaginé, oui parce que dans son imaginaire à elle, les prostituées sont aguicheuses, allumeuses, font tout pour séduire les clients qui se présentent et surtout ne les font pas trop attendre, car son petit protégé, déjà qu'elle avait du louvoyer pour l'attirer jusque là sans lui expliciter clairement au départ l'endroit dans lequel elle l'emmenait mais si en plus on lui laissait le temps de comprendre, il pourrait fort bien prendre la poudre d'escampette et là elle pourrait dire adieu à ses projets.

Dans tous les cas ça lui paraissait bien mal entrepris, car au lieu de s'intéresser en premier lieu à Gailen, c'est sur elle que la demoiselle portait tout son attention, elle a pourtant précisé que c'était son jeune ami qui était concerné...parce que elle...bon après fallait bien qu'elle s'attende aussi à être sollicitée, vu qu'elle se fait passer pour un homme, mais..euh...elle n'était pas du tout intéressée.


Oui..euh enfin ça serait avec plaisir mais...je n'ai besoin de rien de particulier me concernant, d'autant que....je n'éprouve absolument aucune attirance pour le sexe faible!
Mais lui par contre il aurait besoin d'un cours particulier d'anatomie.
Une leçon de choses si vous voyez ce que je veux dire...après..à voir si vous êtes à son goût.


Se penchant tout de même vers l'oreille de la demoiselle elle lui chuchote sur le ton de la confidence.

Vous avez des spécialités? Parce que voyez vous...si vous ne l'avez compris c'est pour le déniaiser et je ne voudrais pas que ça soit fait n'importe comment. A moins que vous ne soyez d'accord pour qu'on soit tous les deux....

Ou comment mettre mal à l'aise, plus encore qu'il ne pouvait déjà l'être Gailen,tout en lui lançant un sourire.

Dans l'attente d'une réaction de ce dernier elle remarque soudain la présence d'un homme, et surtout les propos qu'il tient même si ce dernier avait pris toutes les précautions pour ne pas être entendu, c'était sans compter sur l'ouïe particulièrement développée de notre brune facétieuse.
Cliente a-t-il dit? Elle ne l'a pas rêvé...ainsi donc elle aurait pu fort bien venir ici sans être forcée à porter ce postiche ridicule?
Mais...payer pour avoir un homme n'était pas dans ses habitudes, pourquoi le ferait-elle d'ailleurs quand on peut avoir les meilleurs amants sans avoir un rond à débourser ou alors pour expérimenter d'autres plaisirs..d'autres découvertes.
Oui m'enfin pour le coup elle doit songer aussi à repousser les avances des catins, elle s'imagine mal à se retrouver dans une chambre avec l'une d'elle, quoique...ça pourrait être une expérience qui pourrait se révéler intéressante mais dans tous les cas pas avec celle ci.
Elle s'intéresse tout de même à l'homme en question l'interpellant.

Vous travaillez ici? Et vous êtes à disposition?

Après les propos qu'elle venait de tenir à la catin nul doute que ce dernier songera qu'il s'agit là d'un minet en quête de plaisirs contre nature.
Evidemment elle évite sciemment de préciser qu'elle a entendu sa conversation

_________________
--Jules.


[Comptoir : Eh m...rde !]

Attendant que l'une des deux filles lui réponde, il gardait un oeil méfiant sur les deux jeunes hommes non loin... Et bien lui en prit.

..je n'éprouve absolument aucune attirance pour le sexe faible!

Annonca l'un d'eux tout de go, et le pauvre soldat blêmit, détournant la tête de l'autre côté dans le fol espoir de n'être pas repéré. Il préférait encore le supplice de la Roue à ...ça.

Vous travaillez ici? Et vous êtes à disposition?

Jules ne se retourna pas tout de suite. Beuurh, et en plus il avait une voix de donzelle ! songea-t-il avec dégoût. Peste soit de Tibère et Tadzio, d'avoir déserté la Rose ! Quant à Enzo, s'il n'avait pas mécontenté la Dame Rouge... S'il devait monter avec un homme il.... il tuerait certainement l'innocent client avant que celui ci ne le touche. Et tuerait Enzo juste après. Pour bonne mesure. Bon. Rester calme. Ne pas foutre son poing dans la gueule du client. Mauvais. Pas bien. Penser au toit conrfortable, au lit douillet, aux femmes nobles... Respirer. Il se recomposa un visage impassible et lentement, il se retourna. Diantre, son vice l'avait tant changé qu'il ressemblait même à une donzelle sous sa barbe, le damoiseau....

Oui, je travaille ici. Pour ces Dames... Ahem. Je peux vous trouver un courtisan...

Son regard fouilla desespérément la salle. Pourquoi le petit blondinet était-il toujours aux Quatre Bains...? Et le baronnet, si friand d'autres clients, ou se cachait-il donc ?

... Pas loin....

Il se forca à regarder à nouveau le jouvenceau, ses prunelles lançant un avertissement clair. M'approche pas.... Il irait libérer Enzo lui même si besoin était... Plutôt le fer rouge que cette insulte à Dieu....

Anaon
[Comptoir en mode Pivoine]

    Attentive l’Anaon, avide même de la réponse de la petite abeille, elle reste suspendue à ses lèvre, mais l’attention laisse bientôt place à la surprise. Une lettre? Songeuse, une main se saisit du plis tendu tandis que l’autre libère les quelques écus qui sont destinés à la petite.

    Dans un froissement de vélin, la mercenaire déplie la lettre avant de la lire d’un œil suspect. Elle prend le temps de peser chaque mots et à chaque phrases sa réflexion.

    La première: la garce! Elle avait prévu son coup. Jamais elle n’avait eu l’intention de la revoir. Les blondes n’ont pas de paroles, il faudra qu’elle s’en souvienne réellement.
    Prendre son coche d’assaut. Un peu exagéré tout de même. Après qu’elle ne lui ai collé un vent, elle a simplement prit le coche en marche. Quand on ne l’invite pas, l’Anaon s’incruste!
    Dans son sillage? Mais non ce n’est pas du genre à la balafrée de traquer les gens.
    V’là que la blonde veut maintenant lui faire gober qu’il lui reste quelques vertus. Non madame, on est débauchée ou on l’est pas, point barre.

    Le cœur du problème arrive enfin…. Et la déception qui s’en suit. Ce fils de putain, elle ne le connait pas. Bien sûr cela lui aurait brulé la langue de le lui dire le jour de leur première rencontre! Non bien sur, fallait qu’elle la fasse courir tout paris et qu'elle la plante dans un bordel! Garce! Le ressentit est des plus amers. Bien entendu ce n’est pas finit.

    Les azurites pétilles car une piste se révèle dans l’écriture fine. Le colosse. Un gardien… Les prunelles immobilisent. Par tous les dieux et leurs catins! Elle se paye sa tronche en plus! Une donnée manque, cruciale, frustrante. Ca l’aurait bouché de lui donné le nom du lupanar? Bordel -c’est le cas d’le dire - un jour que j’te la chope celle-là, elle va prendre sévère!

    Maudite soit cette blonde!

    La fin arrive… salace et l’esprit en proie aux invectives silencieuses ne peut s’empêcher de trébucher sur cette phrase. Son teint se fait pivoine, telle une jouvencelle pudibonde à qui l’on parlerait de déniaisement. "Un peu de luxure ne fera qu’assouplir votre allure!"… Certes. Voilà des lustres que l’Anaon ne sait pas offerte mais… tout de même!

    Et tandis que cette première réplique prêterais à sourire, la seconde la fauche dans tout ce qu’elle a de plus Femme. Sous entendu cinglant. Les traits se crispent. L’expression se décompose l’espace d’un instant. D’une femme, je n’en ai plus que le sexe. Le poing se referme sur le plis qui crise. Et à la " bête de foire " de se saisir de l’absinthe. Son palet se brule d’un long cul-sec qui se termine d’un frisson lui parcourant l’échine.

    Claquement du verre qui retrouve la table.

    _ Ou est.. Tadzio?

    Les iris d’un bleu intenses se posent sur la petite serveuse avant qu’ils ne se perdent soupçonneux, sur le courtisans barbu qui vient de rejoindre le bar.
    L’Anaon n’en a pas finit.



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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
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