Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

Nicolas.df
[Chambre 8]

Elle se démena, feula, mais rien n'y fit, le cavalier avait de l'expérience et l'avantage du poids. Lorsqu'enfin elle cessa, des perles de sueur dévalaient ses courbes impudiquement dévoilées, et son sein tressautait aux rythmes des battements affolés de son coeur et de ses respirations saccadées. Mûre à point... pourtant la chatte en colère ne se décidait pas à rentrer totalement les griffes. Une pique supplémentaire, guère plus inspirée que la précédente, vint s'échouer sur la muraille d'indifférence amusée de l'Italien.

Allons, bella mia... la mise en doute de ma virilité, c'est du déjà vu, je m'attendais à un peu plus de répondant de ta part.

Le regard de son oeil unique ne confirmait ni n'infirmait ses propos. Était-il satisfait du tempérament fougueux de sa compatriote, ou désappointé qu'elle se rabatte aussi rapidement sur des attaques verbales creuses ? Lui seul le savait... et encore. Leurs deux corps étaient toutefois prêts. Sans prêter plus d'attention à la moue qu'elle arborait, sans même chercher à savoir si elle était l'énième artifice d'une comédienne ou la réelle expression du caprice d'une femme, car au fond cela n'était plus important, il la libéra. Sa main descendit en suivant un bras, le creux d'un coude, l'épaule, puis le cou, ses doigts s'égarèrent sur la mâchoire et sur les lèvres. Sa bouche rendit un premier hommage à la gorge, recouvrit la poitrine de baisers, partit plus bas, audacieuse, dardant une langue inquisitrice.

Il ne lui offrit qu'un sourire en coin et un clin d'oeil malicieux avant de perdre son visage de vue, ses mains errant, comme à la dérive, sur le reste du corps abandonné ou presque.

_________________
--Mme_red




[ Au dehors ]

Les doigts du cocher se serrent sur le cuir des rênes et sa voix porte l’ordre qui somme aux chevaux de s’arrêter. Le modeste carrosse s’ébranle avant de s’immobiliser, soulevant quelques volutes de poussières.
Une main fine vient écarter avec délicatesse les étoffes qui voilent la fenêtre du véhicule. Alors c’est ici?
Une porte s’ouvre, puis claque. Un homme de garde contourne rapidement le carrosse pour venir ouvrir la portière, la tête basse. La paume est tendue en signe de courtoisie et une main féminine vient s’y lover pour y prendre son appui. L’homme s’empresse de refermer la porte tandis que deux yeux d’argent scrutent avec intérêt la bâtisse qui s’élèvent devant eux.
L’éventail claque, refermé d’un geste agile de sa propriétaire. Ses deux lèvres esquissent un sourire.


_ Horset, tu peux me laisser maintenant… Attends-moi, je devrais être de retourne d’ici 2 heures, si ce n’est plus…

_ Bien Ma Dame.

Le garde reprend sa place, le cuir claque sur la croupe des montures, menant le véhicule qui se gare un peu plus loin. D’un pas mesuré commun au gens de bonne famille, la femme s’approche alors de la maison…

Le Lupanar de la Rose Noire. Il lui était venu à l’oreille, la rumeur de l’ouverte d’une maison des plaisirs de bonne notoriété. La nouvelle n’avait fait que titiller l’intérêt de cette Dame de haute éducation.
La noblesse est pavée de vices, recouvert de tapis de riches factures brodés d’or. Derrières les manières et les palabres, se cache les ombres des péchés non avoués. Du haut de leurs renommées, les nobles ne sont que des paons qui n’assument pas leur débauche… Une couardise qui n’est pas de celle que l’on surnomme Mme Red…Non..

Femme entière et assumée, elle est de celles qui reconnaissent leur féminité aussi charnelle soit elle. Des qu’en dira-on, elle est joue et en abuse, et parmi les soirées mondaines qu’elle côtoie si souvent, elle sait faire parler d’elle. Mme Red, une femme surprenante et imprévisible, respectable et si critiquable, une femme de tous les plaisirs.
Elle sait s’attirer les regard de ses confrères de la haute société par son élégance et ses dérives. Tous savent que cette femme aime se pencher sur les interdits, et les tabous, mais comment renier une dame de son élégance et de son intelligence? Ceux qui on tenter de lui porter atteintes, par quelque reproche plus ou moins osés, se sont heurté à son sourire angélique paré d’une répartie cinglante et sa maitrise parfaite des situations les plus délicates.
Oui, Mme Red est une rumeurs à elle seule: la noble du vice.

Ce soir, c’est sur la Rose noire qu’elle a jeté son dévolu. Il paraitrait qu’il y aurait des hommes de chair, chose bien inhabituelle et qui cause tant de tabous… Voilà de quoi satisfaire cette dame en quête d’interdit.

La Dame aux yeux de métal voit deux hommes s’engouffrer dans la maison. Ayant capté quelques unes de leurs paroles, elle comprend que l’un d’eux et le gardien de l’entrée. Ce montrant alors patiente, la jeune Dame attend.
Promenant sont regard d’un côté et de l’autre, elle pince délicatement entre ces doigts une boucle blanche qui tombe sur son épaule. C’est un femme sans âge, un visage sur lequel la jeunesse côtoie l’expérience. On ne sera pas dire non plus si ses cheveux sont devenu blanc avant l’heure, ou s’il sont d’un blond si claire qu’on n’en percevrait pas les reflets dorés. Un physique aussi déroutant que sa personnalité…

Un bruit à l’entrée attire de nouveau son attention. Elle tourne vivement la tête.


_____________________
--Isabeault
(Dans la chambre, toujours . )



Sa main gauche l’arrête alors que de l’autre, il lui tend une longue pipe dont il vient de tirer une bouffée. Elle reconnait l’odeur caractéristique. Elle y a déjà goûté, en connait les effêts.
Un autre soir, elle se serait laissée aller , mais elle se rappelle sa mission. Le document qu’elle a eu le temps de cacher en arrivant, sous ce livre posé sur le guéridon est trop important. Beaucoup plus important qu’un amant d’un soir, fut-il magnifique.

Mais comment refuser ? Elle prend l’objet entre ses doigts, ferme les yeux et aspire une bouffée. Lentement, elle expire la fumée, laissant la drogue répandre une douce langueur dans son corps. Mais si ses sens s’éveillent encore plus, son esprit reste froid. Elle a senti le danger et son instinct de chasseuse la rappelle à l’ordre. Bon, elle va feindre et puis lorsque la drogue aura fait son effet sur lui, il n’en sera que plus facile de l’endormir et de fuir.
Etrangement , elle n’a plus peur. Elle a encore plus envie de jouer avec lui, et encore plus envie de lui. Mais , elle sait qu’elle devra garder la tête froide.

Sa main à lui, s’amuse à nouveau avec son sein. La brulant, agaçant la pointe. Une onde de désir pur se propage jusqu’à son ventre et ses reins. Elle se cambre vers lui, va à sa rencontre et lorsqu’il appuie à nouveau sur sa nuque, caressant la soie de ses cheveux, elle obéit, docile.

Douce et chaude, sa bouche le prend, caressante et humide. De sa langue et de ses doigts, elle le caresse, jouissant de ses frissons, relevant parfois la tête pour admirer la bouche entrouverte de l’homme , cette crispation du visage qui trahit son plaisir. Ses dents et ses ongles agacent en douceur.

Elle alterne caresses et légères griffures . Habile et attentive à ses réactions, elle s’applique à le satisfaire, agenouillée entre ses cuisses. Chaleur de sa bouche, qui l’entoure et le prend. Les sensations qu’elle lui procurent, ajoutées aux effêts de l’opium devraient suffire à l’étourdir. Elle s’en veut d’éprouver elle aussi plaisir à ces caresses. Mais, il est à sa merci, là. Elle aime cet instant où le mâle devient fragile, offert à la gourmandise de sa maitresse, impatient et affolé. Ce moment où la douceur gagne sur la force pure.

Elle continue, ralentissant ou augmentant le rythme, menant la danse. Et lorsqu’elle le sent au bord du plaisir, qu’il se cabre au devant d’elle, elle cesse tout à coup, se redresse et plonge ses yeux brillants de désir dans ceux de son amant d’un soir.

Sourire provocant, qui dévoile ses dents blanches et la pointe de sa langue. Isabeault se love contre lui, remonte jusqu’à sa bouche et lui murmure , tout en le gardant dans sa main :


- Mais vous n’aviez pas demandé à boire, beau chevalier sombre ?

--Tadzio
[Au salon]

Passerait-il la nuit seul, pour une fois ? Il était bien parti pour. Cela n'était ni un soulagement ni une crainte, simplement un constat qu'il faisait comme s'il était extérieur à lui-même, comme si ses conditions de vie n'étaient pas une conséquence directe de sa capacité à séduire. En réalité, il s'en moquait à présent. Et il n'était même pas certain de s'en être préoccupé un jour... aussi loin que ses souvenirs portaient, cette indifférence l'avait toujours habité. Jeune, il avait quitté ses parents par indifférence. Des années plus tôt, il avait accepté de vendre son corps par indifférence. Depuis, il restait par indifférence.

L'esprit plongé dans ces ruminations mélancoliques, et le regard dans un verre d'alcool non identifié, le beau Tadzio entendit à peine son employeuse l'appeler.


Hum ? Voilà, j'arrive.

Il se redressa souplement et la suivit, se demandant si son apparente inefficacité durant la soirée allait lui valoir des réprimandes.

_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--Rosadeiventi


[Chambre 8]


Jamais elle n'avait vécu ça la Rosadeiventi. Elle avait été blessée, meurtrie, violentée mais surtout bafouée. Elle qui avait toujours incarnée la déesse de la nuit, adulée par tous ses clients. Un battement de cil, un déhanché et ils tombaient dans ses filets en extase. Elle n'avait qu'à se laisser cueillir sans difficulté ni combat. Mais dans cette chambre tout était différent. L'Italien s'était montré encore plus insensible qu'elle et son comportement l'avait blessé. Son orgueil démesuré avait souffert en se réduisant au rang d'une simple catin. C'est ce qu'elle était de toute évidence mais n'en avait jamais vraiment pris conscience, jusqu'à ce jour... Un objet de plaisir, un jouet, une marionnette répondant aux attentes d'un homme cruel à la bourse conséquente.

Il la libère, laissant enfin ses poignets rouges et douloureux bouger. Libre oui elle l'est, physiquement... Mais le poids qui comprime sa poitrine est toujours bien présent, lui.
Son visage se radoucit, il esquisse même un sourire essayant de retrouver cette complicité du début. Mais la Bella ne partage plus son enthousiasme. Le feu s'est éteint au fond de son ventre plat. Pour la première fois les sentiments prennent le pas sur son travail et son désir.
Les yeux gonflés de larmes elle regarde ailleurs, évitant de se retrouver confrontée à cet œil unique. Lui ne semble pas y prêter d'attention et continue son exploration assidue en fouillant son corps parfait.
Allongée sur le dos la Bella le laisse se délecter de ses formes, l'esprit ailleurs. Après tout seul son plaisir à lui qui compte et non pas le sien. Il n'est venu ici que dans le but de satisfaire une envie et non de créer des liens. Cela convient à la Rosa qui reprend machinalement ses gestes comme lorsque qu'un client n'est pas à son goût.
Dans un même mouvement elle caresse doucement la chevelure à sa portée. Le geste est monotone, répétitif.
Au moins il serait satisfait la tigresse s'est retirée pour laisser place à cet être docile qu'elle ne connait pas elle-même...


--Achim_al_quasim



[Dans la chambre avec Nina, parce qu'on va pas s'arrêter en si bon chemin...


Il laisse échapper un petit grognement de satisfaction lorsqu’enfin sa bouche répond à son envie et lui prodigue ses caresses. S’il a deviné qu’elle n’était pas une professionnelle, elle n’en est pas moins très adroite, chose qu’il apprécie d’autant plus. Les yeux mi clos, il reprend une bouffée de pavot savourant longuement cette chaleur envahissant son bas ventre, sa virilité qui tressaute par moment sous les assauts répétés de cette langue experte. Il s’imagine délivrant à peu près la même à une fleur délicate et fragile, et peu à peu l’image d’un autre corps se dessine dans son esprit, fin et menu, si désirable… inabordable. Il râle encore, le plaisir montant, maîtrisé en dépit de quelques soubresauts et sa main se crispe un peu plus fort dans la chevelure blonde.

Jusqu’à ce qu’elle ose interrompre avant qu’il ne l’ait décidé et venir le narguer, continuant de jouer de sa main. Une bouffée de colère le saisit, durcissant son regard, réveillant un nouvel appétit au creux de ses reins. Avec une lenteur étudiée, il la guide, se relève avec elle. Debout contre elle, la dominant de sa taille, onyx brillants il étudie le visage de Nina. Se serait-il fourvoyé ? Serait-elle finalement une gagneuse désireuse de le faire consommer encore plus les bienfaits dispensés par l’établissement ? Sa gorge gronde à cette idée, qu’il refoule.


voudrais-tu te défiler maintenant ma douce catin ?

Il se plait à l’appeler ainsi.

Dans le pays de ses ancêtres elle aurait été fouettée au sang pour son outrecuidance face à son maître. Elle aurait rampé et supplié…. Il refoule peu à peu sa colère. D’ailleurs est-ce elle ou bien l’image qui s’était imposée qui l’avait le plus troublé… Il raffermit toutefois son emprise sur la nuque blonde, et la fait pivoter doucement pour se coller à son dos alors qu’il la dirige vers le lit à baldaquins en achevant de baisser la chemise délacée, libérant totalement la poitrine de Nina, révélant son dos blanc, sa chute de reins qui se perd sous le tissu des jupons.

Un sourire avide se dessine sur son visage, alors qu’ils se rapprochent encore. Il a trouvé ce qu’il cherchait. Sur le mur du fond, au dessus de la tête de lit, un miroir d’étain renvoie leur reflet. Il se voit lui soufflant à l’oreille, il voit son visage, cherche l’inquiétude dans les traits de la blonde… une seconde il se demande s’il doit lui montrer ou la laisser le découvrir seule. Il opte pour la seconde, la surprise qu’il lirait dans les yeux bleus serait délectable.

Maintenant qu’ils sont en place, debout devant ce lit immense, sa main gauche attrape le tissu de la jupe et le fait remonter doucement, jusqu’à ce qu’il puisse partir à tâtons à la découverte des trésors encore enfouis. Du bout des doigts il effleure un bas, remonte avec lenteur , atteint la peau tendre de la cuisse, s’y attarde, exaspère un carré infime, les yeux fixés sur le miroir. La main droite, elle, desserre la prise et écarte les cheveux, les rejetant devant l’épaule, avant de reprendre pleine possession d’un mamelon tendu, jouant, pétrissant, pinçant légèrement. Collé à elle, il écoute son souffle s’accélérer alors qu’il achève sa remontée fantastique, découvrant du bout des doigts la toison humide qu’il imagine aussi blonde que la chevelure. Dans le miroir se dessine un sourire satisfait sur le visage du Maure en constatant qu’elle aussi est en proie au désir, même si elle veut s’en défendre.

Nouvelle provocation pour la voir se rebeller, soufflée à son oreille :


Et si je profitais de ton foulard pour t’attacher aux montants comme une pouliche à débourrer…

Et de lui mordre la nuque, tandis que ses doigts s’affairent sur un bouton de rose, gonflé sous la caresse. Il veut l’entendre gémir, qu’elle demande, implore… Et la prendre ensuite. Il se presse contre elle, histoire de lui prouver que rien en lui n’a faiblit.
Au contraire…
Elisabeth_stilton
[Dans le salon, peut être que ...]

Elle hoche la tête pour acquiescer pour le prix. Tout cela lui convenait parfaitement. Bon la soirée ne serait pas si mal finalement surtout que la Rouge avait appelé un de ses "hommes". Non vraiment la soirée ne finirait pas si mal ...

Le fameux Tadzio arrive. Elle l'observe, il est plus vieux qu'elle ... elle n'avait pas connu beaucoup d'hommes plus vieux. En même temps elle n'avait pas connu beaucoup d'homme non plus. C'est une novice la blonde, du coup elle est un peu intimidé ne sachant comment agir avec lui. Toutes ses rencontres avaient commencé par un jeu de la séduction et là ...
Elle regarda l'homme et le fixa cachant ses questionnements dans son regard.

Mais au lieu de venir la voir, il passe devant elle sans faire attention ... décidément c'était une mauvaise soirée.
--Laptiote


[Dans l'entrée, une main sur son épaule]

Un gentil messire s'approche d'elle et lui donne quelques sous, qu'elle regarde briller dans sa menotte sale.

"Gamine ce n'est pas un métier pour toi. Prend ces piecettes et va manger puis va frapper à L'Ostel dieu tu demandera la responsable de la part du Duc de Jouarre Amory de Lucas."

Des sous! Il lui a donné des sous! Elle le regarde avec des yeux brillants de reconnaissance. Mais, elle ne s'imagine pas trop aller frapper à l'Hostel Dieu à pareille heure!

Oh! 'ci Messire! z'êtes bien bon! L'Très-Haut vous l'rendra!

Elle se balance au bout du bras de Baudouin jusqu'à ce qu'il la repose par terre. Finalement, l'est pas si méchant le gardien. Même qu'il lui parle gentiment. Elle l'écoute.

Hum... déjà est-ce que tu sais ce qu'est une catin déjà? Je pense pas que ça t'ira, ma mignonne! Il faut attendre de grandir un peu... en revanche, peut-être qu'on peut te trouver du travail, si ça te dis, mais il te faudra trimer pour gagner ta pitance? Alors qu'en dis-tu?

Si elle sait ce qu'est une catin? Ben... c'est une dame qui a des belles robes et qui a beaucoup de sous? Non? Même que les hommes adorent les catins! Ils leur donnent des sous comme ça! juste parce qu'elles sont belles! Elle fait un petit sourire en s'imaginant avec plein d'hommes autour d'elle qui lui font des ponts d'or pour rien du tout.

Du travail? Moué, ça peut pas être pire que de traîner sa misère dans la rue et de faire des petites besognes pour rien du tout. Au moins ici, elle aurait un toit et de quoi se rassasier et elle avait sacrément faim!

Elle planta ses mirettes dans les yeux du cerbère.


Ben... z'en dis... z'en dis que pourquoi pô! Ze pourrai manzer comme ze veux? promis ze cherai zentille et pis ze travaillerai dur! cha pour chûr! moi ze travaille bien! ze fait tout ch'qu'on m'dit d'faire!

Elle éclata d'un rire enfantin, dévoilant une jolie petite rangée de dents blanches.

Ze chui à vos ordres!

Oui, il est gentil le cerbère, même qu'il met la main sur son épaule comme pour la protéger, comme pour dire, la touchez pas Lapetiote, sinon gare! Elle redresse le menton, fière de sa victoire, sans savoir qu'avant d'être acceptée, elle doit passer le cap de la Dame Rouge.
--Marigold.
[Chambre 5, vous saviez qu'il faisait si chaud vous au Pays des merveilles...?]

Tu es si belle qu'il serait pêché, peut-être même criminel, d'interdire à quiconque de t'admirer!...

Cette phrase avait ravi Marie, elle aimait qu'on l'aime, et si cela devait s'arrêter à adorer son corps encore parfait d'une jeune femme n'ayant jamais enfanté, elle s'en satisfaisait. Amore la désirait il la voulait pour lui rien qu'à lui et il la trouvait belle. Que rêvait de plus...
Elle continua de l'embrasser à perdre haleine tout en le caressant. Soudain il tressauta et se cambra, oh rien de très significatif, mais elle ressentit la tension dans son dos, comme elle l'avait perçue plus tôt dans le grand salon. Elle n'y prêta guère,attention trop occupée à gémir doucement emportée par l'ivresse que provoquait les douces lèvres sur sa nuque, qui aurait pu croire qu'une catin puisse avoir un point faible aussi facile à détecter...

Alors qu'elle allait glisser sa main un peu plus bas pour vérifier que la contracture décelée plus tôt n'était pas l'expression d'un plaisir précoce et furtif, comme elle l'avait parfois vu chez les jeunes gens de son âge mené à la Rose Noire pour la découverte des sens par leur père. Marcello la prit dans ses bras par les hanches et l'allongea sur la causeuse de velours. Il commença, alors, à dénouer délicatement les liens de son corset de soie rouge. Celui-ci résista un moment , laissant à Marigold le soin de noter également que rien n'avait altéré la virilité de son amant lorsqu'il venait par vague coller son bassin contre le sien. Sa poitrine fut bientôt libérée de son étoffe écarlate qui glissa en une caresse jusqu'au sol.

Après s'être lui même débarrassé de sa propre chemise il se pencha vers la blondine qui se délecta de la vision de son torse puissant marqué de nombreuses cicatrices. Elle songea qu'il devait être un grand soldat, héros de nombreuses batailles, de guerre même peut-être...
Il lui sourit et commença langoureusement à laisser lisser une langue moite entre ses seins qui durcissaient à mesure qu'il traçait un chemin entre les deux monts. Elle prit alors ses tête entre ses mains enfonçant ses ongles et ses doigts délicats dans la jungle de ses cheveux *. Son corps se cambra instinctivement sous les chatouilles délicieuses. Elle ressentait une brûlure dans son ventre qui commençait déjà à bouillir d'impatience. Elle fit alors glisser une jambe gracile jusqu'au haut de sa cuisse puis dévoilant sa souplesse vint enserrer sa taille grâce à celle-ci qui était ceinte d'un superbe bas de soie pourpre.


*(merci Serge)
__________
--Lady.


[Dans l'escalier]

Mon "vaurien" blond n'avait pas hésité une seconde et m'avait suivi jusque dans les premières marches de l'escalier. Je frissonnais en imaginant ses mains sur ma peau et secoua mes boucles en souriant. Patience !

Je dirigeais mon regard sur Sucre qui semblait plus troublé de ma proposition. Il avait surement l'habitude de capturer ses proies et de les déguster seul. Ou était-ce ce coté égocentrique que la plupart des nobles avaient ? Surement, il la voulait parce qu'elle était une "chose" interdite, différente, une "catin" de luxe qu'il avait peut-etre déjà croisé au detour d'un couloir dans un palais. Il était si sur de lui, il m'intrigait, que savait-il faire tant et si bien que les autres hommes ne faisaient ? Mystère .........

Il nous rejoignit finalement dans l'escalier et je continuais l'ascencion, ondulant du bassin pour les deux animaux affamés qui me suivaient et qui n'avaient qu'une hate, me dévorer crue
.

[Première chambre à gauche]

J'ouvris la porte et les fis entrer en souriant, imaginant la rage de combattre qui bouillait en chacun d'eux. Avant de refermer, je pris soin de souffler la petite flamme vacillante, à trois nous étions bien assez nombreux. Un des deux allait-il se défiler ? La crainte d'aller plus loin en présence de l'autre les ferait-ils reculer ? Ils étaient debouts, immobiles, à quelques mètres l'un de l'autre.

Dans la chambre régnait une douce lumière diffusée par quelques chandelles, un lit à baldaquins, de larges fauteuils et une table ronde accompagnée d'une chaise comblaient l'ameublement. Je passais entre les deux hommes, me dirigeais vers le lit mais n'y toucha pas. Je défis ma robe retaillée spécialement pour l'endroit et qui se lacait à l'avant d'un galon savament enlacé dont il suffisait de défaire la boucle pour que la robe s'ouvre. Je la laissais tomber au sol, dévoilant une nuisette de dentelle ouvragée qui ne cachait rien des formes suggestives en dessous.

Je m'approchais de Kufo, un sourire aux lèvres, laissant trainer une main qui frola son bas-ventre où je sentis son désir deja sensible sous mes doigts. Puis ce fut le tour de Sucre, auquel je donnais une tendre caresse sur la joue avant de déposer un baiser au coin de ses lèvres et de le mordre a mon tour
.

Alors messieurs .... je suis toute a vous ..........pour la nuit entière .......
Cerdanne
[Dans la mansarde...limbes en lambeaux...]


Une soirée de dingues pour dingues.
Cerdanne les regarde et hallucine, entre un passé enfoui, une Corleone endormie et une araignée descendue du ciel…

Les noms que la Belladone prononce entres ses lèvres la ramène loin en arrière et machinalement elle touche son crâne...
Sont là ses cheveux, bien longs et fournis.
Et son rire jaillit malgré elle, avant de mourir dans un soupir.
L’heureux temps de la blondine et de sa barrique, l’heureux temps des fauchards et de l’insouciance.

L’alcool est là pour lui rappeler qu’elle rêve mais pas trop quand même et qu’elle est bien là ou elle suppose être.
Mais Sad n’est pas en état de parler à qui que soit d’autre que sa pipe et le seul interlocuteur qui lui reste s’abime dans les vapeurs de whiskey.
Pas sur qu’il apprécie de parler d’un temps révolu et que la mort a scellé.

Son regard fixé sur le poignard que serre Sad, elle grimace.

Les vapeurs opiacés peu à peu remplissent leurs rôles et Cerdanne glisse doucement vers la béatitude et les sourires niais.
Si sa brune se barre dans des limbes solitaires, elle, elle n’a pas sommeil et regarde les yeux brillants ses compagnons…


Bon…Vous, je ne sais pas...Enfin si …. Elle fixa la Corleone affalée …Tata est bien partie hein…

Disons donc que je ne sais pas ce que toi, tu as l’intention de faire, mais je ne vais pas rester terrée ici alors que dans le salon y a de l’animation, et à boire.

Elle s’étira lentement et se leva souplement.

Je remonterais la voir plus tard peut-être...
Mais là ou elle est, elle a besoin de personne.
Tu fais quoi ?
Tu la veilles, tu disparais dans les lézardes des murs ou tu viens boire avec moi au salon ?
Je descends, rejoins moi si l'envie de prolonger de l'abus de boisson te titilles...


Bisac
[Dans une chambre...]

La courtisane continua dans son jeu sensuel. Alternant tour à tour caresses et légères griffures. Bisac lui caressait toujours le dos, puis il couvrit de baisers la poitrine de la jeune femme. L'homme toujours prompte à chevaucher de nouvelles pouliches porta la courtisane jusqu'au lit. Il hota sa chemise, ses bottes et se placa au-dessus de la fille. Là, déposa à nouveau des baisers sur sa poitrine puis descendit le long de son buste, embrassa sensuellement le nombril et descendit encore jusqu'à ses jupons qui commençaient à glisser sous les doigts habitués du diplomate...
Marcello.
Marcello en était à tracer consciencieusement de sa langue un chemin étroit qui relirait la nuque de la belle à sa poitrine offerte quand il sentit sous lui la peau de Marigold frissonner de plaisir.
Ses mains couraient sur la nuque du soldat, ses ongles se promenaient dans sa chevelure d'ébéne. D'un mouvement défiant toutes les lois de la logique, Luce noua une de ses jambes autour de sa taille, et Marcello, d'humeur subitement badine, laissa échapper un léger sifflement d'admiration.
Aprés un baiser rapide sur les lèvres entrouvertes de la jeune acrobate, il avisa d'un coup d'oeil le lit encore sagement bordé qui n'attendait qu'eux au beau milieu de la pièce. Dans un grand sourire, il frôla de son torse la pointe durcie des seins de Luce toujours accrochée à lui, descendit de la causeuse en un temps record et la souleva telle une plume pour finalement la déposer en douceur au travers des draps de satin, et de se débarrasser aussi vite qu'il le put du peu de vêtements qui lui restait.
Sous l'effet des assauts espiègles de la belle blonde, tous les muscles du soldat s'étaient durcis. Chacun des soubresauts de son corps offert semblait demander, supplier qu'il s'en rapproche. Un court instant, Marcello laissa son regard brûlant vagabonder sur les vallons, les creux; les plaines et les forêts qui composaient le paysage nacré du corps Marigold, avisant au passage le soyeux des bas écarlates qui étaient à présent le seul vêtement qu'elle portait encore.
- Par une telle chaleur, crois-tu vraiment qu'ils soient encore absolument nécessaires? lança-t-il dans un souffle alors qu'à son tour il montait sur le lit, et qu'à genoux devant elle, il entreprit de débarrasser les jambes de la belle de leur prison de soie rouge, embrassant systématiquement chaque millimétre de la peau ainsi libérée...
_________________
--Sucre
[Dans une des chambres]
Il regardait la Lady qui commençait à l'émoustiller au plus au point. Tant pis pour son code d'honneur. S'il faut dévoiler ses secrets devant un homme pour obtenir la Lady il le fera. Et c'est parti pour une nuit de folie! Elle était réellement une chasseuse il avait eu raison mais lui aussi était un chasseur et un bon. Il lança sa canne contre un meuble en bois et commença à malaxer le fessier de la Lady le pétrissant sous ses doigts experts puis son intimité contre son fessier il lui croqua le coup comme si c'était une pomme bien juteuse.

-Cela vous convient-il mieux Lady?

Il continua ne se souciant plus du blond et malaxa sensuellement sa poitrine devant le blond abasourdi. Il devait le prendre de vitesse, La Lady verra bien qui est le maître. Il continuait ses explorations tel un fauve affamé par la proie si proche. Il parcourait son corps réveillant des instincts insoupçonnés il y a quelques instants. Son intimité s'épaississait et durcissait au fur et à mesure qu'il profitait du magnifique corps de la beauté. Puis lui sussurant à l'oreille:
-Vous aimeriez que je croque vos deux belles pêches?
Il calme ses pulsions et caresse les hanches tentatrices de sa bien aimée avec une douceur infinie, croisant parfois son regard azuré. Un souffle chaud dans le cou et il embrassa divinement bien son grain de peau ne laissant pas un seul espace de libre, il la chérirait coûte que coûte, le blond n'en aura pas une miette sans qu'il se batte pour elle. Délaçant entièrement sa chemise, il posa son torse chaud contre le corps de la Lady, il espérait simplement que cette petite démonstration lui donnerait des fantasmes et des désirs qu'il s'empressera de combler.

-Vous allez bien ma Lady?Il s'arrêta un moment incertain, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas usé de telles techniques et pourtant il en userait de bien d'autres plus torrides que les volcans en éruption.
--Isabeault
(Dans la chambre avec lui, encore )



Elle n’aurait pas du cesser. Il est déçu, frustré, le bel arabe. Elle le voit à son regard qui se durcit alors qu’il la relève et se levant à son tour, la mène au pied du grand lit à baldaquin. A la vue de cette couche où tant d’autres ont du se vautrer à tout va, elle ressent une vague de dégoût l’envahir .

" - Voudrais-tu te défiler maintenant ma douce catin ? "

Se défiler ? S’il savait que c’est tout ce qu’elle a dans la tête. Filer, quitter cet établissement, laisser sur le comptoir quelques pièces d’or pour remercier la dame rouge d’avoir fermé les yeux sur sa présence.
Et fuir, courir retrouver sa monture qui attend dans la grange, là bas. Ensuite, remettre le parchemin au prévôt. La preuve de la félonie du Comte envers son Roy. Et puis sa mission achevée, redevenir Isabeault, reprendre le cours de sa vie, là où elle l’a laissé.


Sauf qu’il est là, contre son dos, son corps dur et ferme collé au sien. D’une main habile, il achève de la dénuder jusqu’aux reins, tandis que de l’autre, il remonte ses jupons, trouve sa peau nue, la caresse, prenant son temps.
Il ne peut la voir alors pendant un instant, elle s’abandonne, ferme les yeux, se mordille les lèvres pour retenir les gémissements de plaisir.
Il la veut catin ? Ne sait-il pas que les filles à plaisir en donnent mais en ont rarement ?


Mais elle n’est pas fille de joie, seulement une femme qui tremble sous les caresses habiles d'un homme. Mais là, dans son ventre , ce feu qui brule, cette lave en fusion qui l’envahit, l’alanguit, il n’en saura rien. Elle subira, restera en attente de le surprendre et de s’enfuir.

A cet instant, les mains du bel étranger accentuent la caresse. Malgré elle, elle se sent se cabrer contre lui, son corps l'appelant, recherchant la preuve que sa virilité n’a pas faibli.

Elle aimerait s’abandonner, quémander ses caresses, feuler comme une chatte en chaleur. Un sourire nait sur ses lèvres quand elle sent contre ses fesses sa virilité arrogante encore.

Sourire qui meurt soudain quand ses mains à lui, trouvent le centre de sa féminité, que ses doigts l’effleurent et l’affolent. Sourire qui se transforme en grimace de stupeur quand elle ouvre les yeux et qu’elle découvre à la tête du lit ce miroir qui lui renvoie l’image d’une femme aux longs cheveux blonds défaits.
La poitrine et les épaules nues, les yeux hagards et brillants de désir, les seins blancs dressés sous les doigts sombres qui la caressent, elle s’affole de se voir ainsi. Son regard se noie encore plus , jusqu’à ce qu’elle croise dans le miroir, une paire d’yeux noirs qui la regardent , moqueurs. Regard sombre et ravageur, mêlé de désir animal. Regard railleur qui d’un coup dissipe le feu en elle, qui la glace alors qu’elle l’entend murmurer, sa bouche tout contre son oreille :


" - Et si je profitais de ton foulard pour t’attacher aux montants comme une pouliche à débourrer…"

Ses paroles lui font l’effêt d’un coup de fouet. Elle de dégage d’un mouvement brusque, se retourne et lui fait face :

- Une pouliche à débourrer ? Tu n’as rien d’un chevalier ! Tu n’es qu’un manant sous tes airs de bien né !

Son regard glisse de la porte, au parchemin caché là sous le livre, revient à lui.
Regard clair plus sombre qu’un ciel d’orage d’où perlent des larmes d’humiliation.
Lèvres serrées , elle tente tant bien que mal de se rajuster, de couvrir sa peau nue.

Sa main droite se lève, prête à le frapper au visage alors qu’elle lui hurle, sa bouche frôlant la sienne :


- Je ne suis pas une catin !

See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)