Nicolas.df
[Chambre 8]
Elle se démena, feula, mais rien n'y fit, le cavalier avait de l'expérience et l'avantage du poids. Lorsqu'enfin elle cessa, des perles de sueur dévalaient ses courbes impudiquement dévoilées, et son sein tressautait aux rythmes des battements affolés de son coeur et de ses respirations saccadées. Mûre à point... pourtant la chatte en colère ne se décidait pas à rentrer totalement les griffes. Une pique supplémentaire, guère plus inspirée que la précédente, vint s'échouer sur la muraille d'indifférence amusée de l'Italien.
Allons, bella mia... la mise en doute de ma virilité, c'est du déjà vu, je m'attendais à un peu plus de répondant de ta part.
Le regard de son oeil unique ne confirmait ni n'infirmait ses propos. Était-il satisfait du tempérament fougueux de sa compatriote, ou désappointé qu'elle se rabatte aussi rapidement sur des attaques verbales creuses ? Lui seul le savait... et encore. Leurs deux corps étaient toutefois prêts. Sans prêter plus d'attention à la moue qu'elle arborait, sans même chercher à savoir si elle était l'énième artifice d'une comédienne ou la réelle expression du caprice d'une femme, car au fond cela n'était plus important, il la libéra. Sa main descendit en suivant un bras, le creux d'un coude, l'épaule, puis le cou, ses doigts s'égarèrent sur la mâchoire et sur les lèvres. Sa bouche rendit un premier hommage à la gorge, recouvrit la poitrine de baisers, partit plus bas, audacieuse, dardant une langue inquisitrice.
Il ne lui offrit qu'un sourire en coin et un clin d'oeil malicieux avant de perdre son visage de vue, ses mains errant, comme à la dérive, sur le reste du corps abandonné ou presque.
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Elle se démena, feula, mais rien n'y fit, le cavalier avait de l'expérience et l'avantage du poids. Lorsqu'enfin elle cessa, des perles de sueur dévalaient ses courbes impudiquement dévoilées, et son sein tressautait aux rythmes des battements affolés de son coeur et de ses respirations saccadées. Mûre à point... pourtant la chatte en colère ne se décidait pas à rentrer totalement les griffes. Une pique supplémentaire, guère plus inspirée que la précédente, vint s'échouer sur la muraille d'indifférence amusée de l'Italien.
Allons, bella mia... la mise en doute de ma virilité, c'est du déjà vu, je m'attendais à un peu plus de répondant de ta part.
Le regard de son oeil unique ne confirmait ni n'infirmait ses propos. Était-il satisfait du tempérament fougueux de sa compatriote, ou désappointé qu'elle se rabatte aussi rapidement sur des attaques verbales creuses ? Lui seul le savait... et encore. Leurs deux corps étaient toutefois prêts. Sans prêter plus d'attention à la moue qu'elle arborait, sans même chercher à savoir si elle était l'énième artifice d'une comédienne ou la réelle expression du caprice d'une femme, car au fond cela n'était plus important, il la libéra. Sa main descendit en suivant un bras, le creux d'un coude, l'épaule, puis le cou, ses doigts s'égarèrent sur la mâchoire et sur les lèvres. Sa bouche rendit un premier hommage à la gorge, recouvrit la poitrine de baisers, partit plus bas, audacieuse, dardant une langue inquisitrice.
Il ne lui offrit qu'un sourire en coin et un clin d'oeil malicieux avant de perdre son visage de vue, ses mains errant, comme à la dérive, sur le reste du corps abandonné ou presque.
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