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[RP] Maison close de la rose noire

--Muse..


Muse avait suivie son instinct pour trouver cette endroit qu'elle recherchait secrètement , elle vit la porte semi ouverte , elle entendit du bruit derrière la porte , son coeur battait fort dans sa poitrine se serait 'elle trompée sur ses envies , non elle fit le pas de plus en avant posant sa main sur la porte légèrement entrouverte ne pouvant plus faire demi tour a présent.

Elle espérait être reçu par quelqu'un qui arriverait a la mette en confiance , elle voulait trouvez un endroit ou elle se sente bien et en sécurité .

--Dante.


[ ALCÔVE... petite leçon bon enfant ]


Une fois la petite serveuse congédiée par soeurette, Rouqine , taquine et rusée comme une renarde sous couvert d'alléchants mordillements, lui tint à peu près ce langage .
N'oublie pas qui teste qui, ce soir, bel étranger, et oeuvre plutôt à plaire à la clientèle....
Dans le regard de Dante, savoureux de ce petit intermède, s'alluma à ses mots une étincelle rusée aussi. Le petit renardeau ne savait pas encore qu'il s'adressait à son aîné.
Désireux de lui montrer qu'il n'était pas un courtisan ordinaire, et même pas encore courtisan, le latino sourit en coin à sa partenaire et sans chuchoter répondit tranquillement.


- Tu as raison. Il y a un temps pour tout. Un temps pour palabrer et....

D'un geste son bras enlaça la taille de la jeune courtisane pour la coller à plat ventre sur ses genoux et sans lui soulever les jupons, lui colla une bonne claque sur les fesses.


- Et un temps pour agir!

Avant qu'elle ait le temps de se remettre de sa surprise, Dante la redressa doucement pour l'asseoir sur ses genoux. Élégamment il lui tendit son verre en lui chuchotant.
- Ben quoi ? Ne m'as-tu pas dit qu'il fallait plaire à la clientèle ?

Il reprit ensuite calmement son verre de vin dont il se délecta ,et regarda l'homme dans l'alcôve.

- Qu'en pensez-vous ? Nous pouvons prendre le temps de converser en savourant un verre avant de passer à autre chose, non ?

Sans le quitter des yeux, en sachant qu'il jouait avec le feu et ça n'était pas pour lui déplaire, Dante reprit la main de Rouquine en déposant un baiser sur chaque doigt,
tout en souhaitant que son joli petit derrière soit encore cuisant de la claque donnée... mais retenue tout de même.
Anaon
[ Chambre de Jules: Après les mots vient le silence ]

    Un signe de la tête. Un non. Pas de Red dans le palmarès du courtisant. Un soupir vient lui répondre, mais la seconde réplique de l’homme la coupe de ses pensée.

    J'étais soldat, ma dame.

    Soldat. La réponse ne la surprends guère. Toute sa personne dégage une aura spartiate qu’on peu difficilement loupé. Comment un homme, habituer au combat et à la rudesse, peut il se retrouver à jouer les catins? Les lèvres s’entrouvrent avant que la pensée qui fuse ne les ferment à nouveau. Toi l’Anaon on ne te demande pas ce qui t’amène à buter des gens pour de l’argent.

    Le sujet revient alors sur la blonde et la phrase prononcée fini de clôturer ce sujet pour la soirée. Elle ne voyait que ce Tadzio. Un homme qu’elle ne pourra interroger. Les azurites se perdent dans le vague tandis que son esprit s’affaire sur le bilan de la nuit. Au final, elle aura crapahuter dans tout paris pour trouver un lupanar où personne ne l’y attendait, mise à part une lettre dont les révélations ont été bien en deçà de ses espérances. Maigre satisfaction. Dans un sens, la Marie avait préméditer sont coup. Elle s’est payé sa tête. Quant bien même l’Anaon aurait été assidu, quant bien même aurait elle été là le bon jour, au bon moment, elle n’aurait trouver que cette pauvre lettre. Cette lettre. Ses yeux s’écarquillent et sa main vient fouiller à tâtons le corset qui lui ceint la taille. Les pupilles se pose alors sur le manteau plus loin. Ah! Elle a dut la fourrer là bas.

    Et bien voilà Anaon, tu sais tout ce que tu dois savoir. Tu n’as plus qu’à descendre récupérer tes armes et finir dignement ta nuit dans la taverne ou l’écurie la plus proche - oui, l’Anaon aime dormir dans les bottes de pailles -. Pourtant la balafrée n’en fait rien et se contente de demeurer immobile. Pourquoi? Le « parce-que » lui est inavouable.

    " Les êtres de chaire ne regarde bien que l’argent, ainsi vous devrez facilement trouver chaussure à votre pied… " 

    Pensées impies. Sous l’épaisse couche d’amertume et de haine qui font sa carapace, une envie s’anime. Souvenir des peaux qui frémissent. Ignominie. La douceur d’un homme. A quoi cela ressemble. Moi j’ai oublier. Abject! Ainsi tu ne te méprise pas encore assez Anaon?

    La balafrée porte le verre à son visage pour y noyer ses pensée méprisables. L’odeur caractéristique lui soulève un haut le cœur. Quatre vingt cinq degré ma vieille. Ne croit pas qu’il ne te faudra que cinq minute pour digérer ton cul sec. La gorgée de plus et tu refais le plancher. La coupe s’éloigne sans que les lèvres ne s’y soit plonger.

    Les azurites avisent alors les larges coussins langoureusement appuyés contre la tête de lit. Courte hésitation. Sa senestre vient lisser les deux longues tresses qui pendent de son oreille. Lentement, la balafrée se risque à prendre place au bord du lit. Puis sans un mot, elle tend son verre au courtisant.
    A elle de se sceller dans son regard.

_________________

Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
--Desiree


[Bar]

Non.

Ils ont l’air d’y tenir à leurs alcoves, les deux zigotos. Mais ils n’ont pas l’air d’avoir les yeux bien ouverts.

Les deux alcôves sont occupées, messires. De plus, ce sont des lieux qui manquent cruellement d’intimité, et je doute que ce soit…Une légère pause, durant laquelle elle détaille le plus timoré de ses deux clients Ce que le jeune homme désire. Un puceau, ça a besoin d’un peu d’intimité que diable !

La blondine sourit, pas vraiment dupe quand à la personnalité du second drille. Elle a du métier la petite, on ne la lui fait plus, à elle. Mais pour l’instant elle ne dit rien, les perles grises toujours rivées au regard du jeune homme timide.


Nous montons jusqu’à mes appartements. Je propose que nous buvions un verre de vin et bavardions le temps qu’un séduisant courtisan se libère pour votre ami.

Elle n’épilogua pas sur la suite des évènements. L’avenir en déciderait.
Elle lui sourit, encourageante, et fit un nouveau pas en direction des escaliers.

__________
--La_dame_rouge


[Chambre, à l’étage]

Hochement imperceptible de tête.

Sa catin.

Pas vraiment une question. Pour que la fille ait été droguée et abandonnée devant un bordel, il fallait que cela soit le destin qu’on lui ait choisi. Et, parole de Rouge, il y avait pire dans la vie que devoir ouvrir ses cuisses à un bourgeois entre deux draps de soie.
Rouge esquisse un pas vers la sortie.


Je te garde ici pour la nuit. Demain, tu choisiras. La rue, ou travailler pour moi.

La porte est atteinte, mais pas encore ouverte. Elle attend d’être sure d’avoir été comprise.
____________
--Samesarha




[Dans la chambre y restera-t-elle?]

Alors comment un soulagement, ou une épée qu'on lui retirait... La dame lui proposait l asile, contre services. Elle savait que ça ne changerait pas de sa vie qu'on lui avait fait quitter... mais au moins elle se sentirait moins sale et surement protégée.

On lui proposer le repos de la nuit pour réfléchir à cette situation. La liberté ou l'asile.
Elle avait déjà sa réponse, mais ne la communiquerait que quand on la lui demanderait.
Pour l'heure elle devait se reposer, il est vrai pour faire le vide et méditer tout de même à l'offre.

Alors d'un geste de tête affirmatif, pour montrer sa compréhension des mots dit de la Dame, elle complémenta pour un:


Oui...merci infiniment

Son cœur se calma doucement.
Thoros
    Au Bar, ou le décalage spatio temporelle dans une faille métamorphique


Oui figurez vous qu'il n'avait pas protesté..Il n'aurait pourtant eu qu'à retirer son masque..Mais il avait atteint la magnitude superieure en ce qui concerne l'enervement irépressible.
L'incoooommensurable effort qu'il avait du faire pour venir jusqu'ici, prendre sur soi pour frequenter ce lieu qui le repugnait et au final avoir la sensation de se faire jeter comme un malpropre ! Allez faire une visite de courtoisie tiens !

Sans se battre davantage, sans en avoir l'envie, il s'était donc eclipsé, poliment..poliment on vous jure, en évitant le bourre-pif quoi ! Voyant que la discution avait tourné court.
Il n'avait pas tardé à être remplacé..evidemment..aussi mysterieux que cela puisse paraître.

C'est donc au bar qu'il alla se vautrer, idéal comptoir pour deverser son fiel à qui voudrait l'entendre.

Il commanda un verre de "n'importe quoi mais quelque chose qui fait sortir les boyaux" observant du coin de l'oeil l'activité de chacun, et commentant en marmonnant dans sa barbe, en sociopathe averti qu'il était.

aah regardez moi ça..C'est beau tiens toutes ces greluches qui se pavanent, ces courtisans decerebrés bomber le torse, et tout ceux là *faisant des grands gestes de la main* qui ne savent plus quoi foutre de leur pognon qui tombent dans le panneau..feraient mieux de me le confier, moi je saurai investir intelligement !

Le verre arriva et par une série de deduction logique, basée notamment sur l'experimentation, Thoros s'aperçu au bout d'un laps de temps tout à fait raisonnable, qu'il ne pourrait PAS boire tout en gardant son masque.
Ayant compris que personne n'en avait grand chose à faire de sa trogne par ici, il posa son masque sur le comptoir et remis en place ses cheveux un peu ebouriffés avant d'offrir un magnifique sourire colgate pour se fondre dans le décor.


-Mmh ce cru raffiné dont la vitalité fruitée me ravit est une bien suave saveur pour mon palais, mais il serait plus délectable encore à partager en compagnie de quelque charmante personne. ah ah ah *rire pédant, très*

Il reposa sans vergogne le verre sur le comptoir.

-Remettez moi la même, je vais en avoir besoin.
Mais oui j'ai de quoi payer..



-en monologue absurde avec un fond de vinasse dément-
--Jules.


[chambre de Jules : tentative d'approche]

Le courtisan suivait assidûment le regard de la jeune femme, qu'il se perde dans le vague, s'écarquille une seconde tandis que les mains tatonnaient son corset, ou encore se pose sur le fauteuil où elle avait laissé son mantel. Légèrement crispé, il attendait qu'elle se fatigue de leur conversation, et pour cause... Et puis lui annonce son départ.

Mais elle restait là, visiblement plongée dans des pensées qui la troublaient. Il ne dit rien quand il la vit porter son breuvage à ses lèvres, rien quand elle fit la grimace et renonca à y toucher. Rien non plus lorsqu'elle s'installa enfin sur le lit et lui tendit son verre. Il le prit, le posa à terre, soutenant son regard à tout instant. Analysant tant bien que mal la situation comme s'il se fut agi d'un combat.

Elle voulait rester là, où elle ne se serait point laissée aller sur les coussins. Elle ne voulait plus parler, où elle l'aurait fait. Et si elle le voulait, lui, elle n'osait, ne pouvait, ou ne savait le montrer. La balafre, sûrement. Oui, décida-t-il, il avait sous les yeux une femme qui pensait avoir perdu toute sa beauté et ne savait plus fonctionner sans elle. Habitué qu'il était aux cicatrices de combat, il n'y prêtait guère autant d'attention que d'autre l'eurent peut-être fait. Les femmes qu'il cotoyait admiraient les siennes...aimaient les toucher.

Sans réfléchir plus avant, le courtisan ôta sa chemise et fit ce qui lui serait venu naturellement avec un autre combattant. Pointant un doigt sur la longue cicatrice qui lui barrait le flanc, il commenca l'inventaire et le jeu des récits. "Et comment t'as eu celle-ci, celle-là..."


Campagne de Hollande. Une hache m'a "effleuré"... mais l'autre y a perdu sa tête, dit-il, non sans une certaine fierté, avant de désigner sur son épaule, une marque profonde. Anjou, le baiser d'un Fleau d'arme.

Il quitta des yeux ces deux premières cicatrices, marques de courage dans son monde à lui, et plongea ses yeux noirs dans les azurites de la jeune femme.

Vous ?

Montre moi les tiennes, je te montrerai les miennes. Le jeu était aussi vieux que la guerre, et le soldat un peu trop rustique pour les conversations de salon espérait lui montrer ainsi que la balafre ne le rebutait pas. Erreur impardonnable ou coup de génie...?

Rouquine
[Alcôve avec Judas, Iris et Dante]

Hey !

Le cri indigné lui a échappé. Assise sur les genoux de Dante, elle se force a rire pour les clients, comme s'il lui avait fait une bonne blague, mais son regard le fusille. D'autant qu'il se montre trop direct en parlant au client comme à un égal, ce qui lui déplait encore plus que la fessée...

La fessée. Rouquine, tout en riant, enrage. Le débutant, aussi charmant soit-il, vient peut-être de donner des idées à ce client dont elle devine qu'il ne se contentera pas d'un spectacle "classique", et elle n'a aucune envie qu'il demande à Dante de la malmener pour son plaisir....Elle cherche desespérément Baudouin des yeux, comme s'il pouvait la protéger de quelque chose qui n'est pas encore arrivé.


Ah, c'est comme ça que tu t'assures qu'il ne m'arrive rien de dommageable ? Tu donnes des idées au client, merci bien ! chuchote-t-elle à l'arrogant. On est dans un etablissement distingué, ici, ne t'avise plus de me traiter comme une ribaude de taver....Oh !

Sa phrase se perd dans l'arrondi de ses jolies lèvres. L'homme au masque vient de le retirer. Le masque. Thoros !!??? Ici ! Mais.... Thoros est chaste. Thoros ne viendrait ici que pour...

Les épaules de la jeune catin s'affaissent. Que pour lui rendre visite. Elle a eu raison, elle le sait maintenant, de ne pas le choisir pour monter avec le couple de voyeurs. Ils n'auraient rien eu à regarder... Mais un pincement de regret lui scint le ventre. Si seulement il était entré avant que Judas la choisisse, elle serait là haut avec lui, à échanger des plaisanteries, au lieu d'être assise sur les genoux d'un courtisan amateur qui la fesse en public !

Rouquine retient un soupir, les yeux braqués sur sa vieille connaissance.


Si nous montions, plutôt ? Sourit-elle aux clients.

Qu'on en finisse. Au moins elle ne sera pas soumise au manque de professionnalisme de Dante devant tout le monde. Et puis ça lui montre que c'est elle qui mène cette danse.

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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--La_dame_rouge


[Chambre, sas]

Elle sortit, sans un mot de plus, et tourna la clé dans la serrure. La fille resterait là, pour la nuit, et personne ne viendrait la déranger… et elle n’irait déranger personne.
Rouge redescendit, nonchalante, et se glissa de nouveau jusqu’au sas. La clé fut glissée dans la main du Gardien, en même temps qu’un murmure expliquant la situation glissa à son oreille.

Elle se tourna vers la deuxième donzelle de la soirée. Bien moins sure d’elle, bien plus effrayée.


Toi, viens.

Et sans ajouter un mot, elle se dirigea vers son bureau. Elle ne prit pas la peine de s’assurer que la fille suivait. Elle ouvrit la porte, et attendit que la visiteuse y entre à son tour.
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--Emilla_kair_d_ancle



[Comptoir]


Emilla observe l'homme étrange retirer son masque après avoir finalement rejoint le bar. S'attendant à une quelconque cicatrice justifiant ce dernier, elle laisse voir un court instant sa surprise avant de sourire à Thoros et lui tendre un verre.

Si vous désirez discuter un peu en attendant de la compagnie messire, j'en serais ravie. Il est parfois tout aussi distrayant de discuter que d'attendre simplement et la soirée se calme un peu, j'ai du temps pour vous.

Regardant la cuillère en bois, le petit caméléon la détaille du regard.

Cet objet est bien étrange en dehors d'une cuisine : a t'il une signification particulière pour vous?

--Dante.


[ ALCÔVE. Chat échaudé n'en est plus que plus attirant ]

Dante n'est pas dupe sur la gaieté forcée de la rousse et ça ne l'en amuse que plus. Amusé, il la laissa se trémousser comme un petit diable .
Le bellâtre , émoustillé , déposa des baisers sur les épaules dénudées de la jeune femme pendant qu'elle lui chuchotait ses remontrances.
Tranquillement il attendit qu'elle se calme ,tandis qu'elle regardait à droite et à gauche. Puis à son tour lui chuchota, les lèvres tout contre son oreille.


- Tu pense que tu connais les hommes ? tu te trompes. Tu es bien jeune encore jeune effrontée. Par mon attitude je montre que tu es mienne, même si bien sûr ça n'est pas le cas.

Tout en murmurant, Dante caressait doucement le bras de la jeune catin, puis enlaca sa taille.
- Ainsi nous allons satisfaire nos clients, leurs demandes. Mais je veillerais également à ce qu'il ne t'arrive rien. Rien que toi même tu n'acceptes.
Est-ce que là tu comprends mieux mon jeu? Tu me plais, mais j'aurais agi pareil avec une autre.


Après cette petite mise au point, le latino relâcha son étreinte pour se tourner en souriant vers le couple dans l'alcôve.

Si nous montions, plutôt ?

En l'écoutant il pensa qu'elle faisait une erreur, que c'était plutôt au couple de décider. Il n'en laissa rien paraître en sentant que renardeau était bien assez énervée.
Néanmoins la grande paluche se posa sous le menton de la rousse et attira la petite frimousse à lui.

- N'oublies pas que je t'ai fait une promesse..

Dante s'adossa à son fauteuil et finit son verre en connaisseur, en attendant que les clients décident d'acquiescer ou non, à la proposition de Rouquine.
Rouquine
[ Alcôve de Judas]

Elle a encore les yeux braqués sur Thoros, à se demander pourquoi il a fallu qu'il mette un masque, quand l'idalgo lui chuchote à l'oreille un discours aussi ridicule que pédant. Cette fois la catin n'a pas besoin de se forcer pour rire. Mais il se croit où, ce guignol ?

Ton jeu fonctionnerait peut-être ailleurs, mais il ne sert à rien, absolument à rien, de "montrer que je suis tienne" ici, lui siffle-t-elle à l'oreille. Crois tu que le client ne sait pas que puisqu'il paie, je suis à lui, et toi aussi ? Je suis peut-être jeune mais c'est toi le débutant, et c'est toi l'effronté. Change de ton et je te laisse une chance. Sinon c'est le premier et le dernier soir que tu passes ici, pigé ?

Elle n'a plus aucune envie qu'il la touche, et la soirée sera longue. Très. Mais c'est rien que de la routine, après tout. Avec peut-être la satisfaction de faire renvoyer le bellâtre s'il ne se dépare pas d'un peu de son attitude de donneur de leçons...Descendant de ses genoux, elle se rassied près de Judas, souriante, et attend qu'il prenne sa décision. Peut-être en redescendant, pourra-t-elle aller saluer Thoros. Que devient-il, et que fait-il ici... La question la taraude, mais elle n'en montre rien, sourire éclatant bien en place.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Porte, fidèle au poste, dernière entrée de la nuit.]

Il regardait encore au loin, dans la ruelle, après avoir fait entrer les deux donzelles lorsque ces yeux se posèrent sur une jeune fille qui s'était silencieusement approchée. Discrète, elle aurait presque passé inaperçu et pourtant.

Il s'inclina et la laissa entrer.


Le bonsoir, gente Dame. Bienvenue à la Rose Noire, maison de plaisirs. Pourriez-vous, je vous prie, me donner les armes en votre possession, s'il y en a?

Alors qu'il attendait qu'elle lui réponde, la Rouge réapparu, toujours aussi énigmatique et mystérieuse, comme il l'aimait, la clé passa de ses mains à son pourpoint et il hocha la tête en signe d'acquiescement. Il lui jeta un regard alors qu'elle emmenait la petite Jade avec elle.

Son regard se posa à nouveau sur la jeune fille qui se trouvait là. Mais toutes les donzelles du royaume se seraient-elles données rendez-vous à la Rose Noire cette nuit??? Etrange tout de même!
--Irina


[Entrée : aux portes du sublime enfer]

La porte fut ouverte, le bordel fut dévoilé. Dans sa splendeur de volage luxure circulaient femmes de petites vertus, hommes aux désir presque satisfaits, étranges et mystérieuses personnes aux visages dans l'ombre, heureux aux coupes de vin et à la caresse facile.
Un léger sourire naquit sur les lèvres pâles de la Moscovite. Décadence, luxure, plaisir ... Univers inconnu et tentant qui lui tendait les bas. La bourse dans ses jupons se faisaient déjà plus légère.

Le bonsoir Dames, entrez donc et bienvenue à la Rose... Veuillez me remettre toutes les armes en votre possession, je vous prie.

Tiens. Le sourcil d'Irina s'arqua très légèrement, elle se demanda si les prostituées d'ici avaient déjà subi la violence de leurs clients.
Souriant doucement au portier, elle retira l'unique gant blanc qu'elle portait à sa main droite, lequel dissimulait une fine lame d'acier. Piètre défense, en apparence, cela dit le pic caché offert par son frère avait déjà fait des "merveilles" auprès des hommes qui la prenaient pour ce qu'elle n'était pas.

Hé bien, vous arrivez tout juste, belles Dames, un peu plus et vous auriez trouvé la porte close! Et si je puis me permettre... Je vous conseille un petit vin de Bordeaux ou un Bourgogne, notre gardienne des boissons saura vous guider comme personne. Mais nous avons aussi de la vodka...

La jolie russe hôcha la tête, l'air satisfait. Masque d'assurance qui venait remplacer la curiosité et la timidité. Elle était sûre d'elle. Parfois trop, comme toutes les nobliottes bien traitées du beau monde.

Superbe... Merci de vos conseils, Sire.

Irina Viktorovna Oulianova se tourna doucement vers l'inconnue à ses côtés. Elle étira timidement ses lèvres, fines roses fragiles qui ne demandaient qu'a sourire.
La russe était toute en ambiguité : une seconde elle paradait tranquillement, l'autre elle se demandait quoi dire, quoi faire, comment paraître.
Lâche prise, ma belle, lâche prise ...

Pourquoi ne pas goûter à leurs vins au comptoirs Dame ?..
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