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[RP] Maison close de la rose noire

Thoros
    Au bar, dans le continum du précedent espace.



Et bien non, Thoros n'avait pas de brulure au dernier degré sur le visage et encore moins de mécanisme de souffle artificiel dans son masque.
Belle gueule ou pas ? question de goût, mais il avait acquis certains traits rudes caracterisant ceux qui vivaient d'aventure, peu habitués au conforts de vastes demeures. en général ça plaisait.
Respirer à l'air libre le remettait d'aplomb et il sifflait son verre presque avec entrain tandis que ce qu'il identifiait comme la tavernière lui adressait la parole.


Si vous désirez discuter un peu en attendant de la compagnie messire, j'en serais ravie. Il est parfois tout aussi distrayant de discuter que d'attendre simplement et la soirée se calme un peu, j'ai du temps pour vous.

-Mmh ? Certes oui, certes oui..

L'esprit était un peu ailleurs, la voix distraite..mais cela n'était pas forcement significatif, il l'était au naturel..

Il observait la Rouquine du coin de l'oeil, elle l'avait vu, il en était certain, il la gratifia d'un sourire forcé et d'un petit coucou nerveux alors qu'elle se trouvait en..facheuse posture.

Cet objet est bien étrange en dehors d'une cuisine : a t'il une signification particulière pour vous?

Son attention revint un moment à son interlocutrice, qu'il considera avec des yeux ronds.

-Vous parlez de cette baguette de bois d'une longueur absolument banale et terminé par une cavité demi ovalique présentant une capacité de contenance à couper le souffle ? Que je tiens dans la main ? Une signification particulière ?
Allons allons, il faut raison garder, ce n'est qu'une cuillère, afin de manger proprement une bouillie d'avoine, rien d'autre ! Qu'allez vous chercher là ola !


Air quasi soupçonneux;

-Vous êtes bizarre vous..

Une certaine conception de la normalité, qui ne valait pas pire qu'une autre après tout.
Son regard se detourna de nouveau vers l'alcôve, grinçant un peu des dents, moqueur.


- Vous connaissez l'histoire de la catin qui fuis les cuillère mais qui accepte les fessées? Moi non plus mais j'ai hâte d'en connaitre la suite.

Savez vous qui est cet homme là bas ? *designant Dante* On en a cloué entre 4 planches pour moins que ça.


Il bu une nouvelle gorgée, ça rechauffait le coeur.
Anaon
[ Chambré de Jules: Montre moi ton corps, je t’offrirais le mien ]

    Douche froide. Le courtisant se saisit du verre qu’elle a voulut lui partager. Puis le pose sans lui prêter la moindre attention. Echec du partage. La balafrée se sent bien pomme pour le coup. Geste simple que de boire à la même coupe, synonyme pourtant d’un certain respect. Face à ce refus -conscient ou non -, elle reste con quelques instants, la main tendue dans le vide, avant qu’elle vienne se reposer dans le moelleux des draps.

    Le courtisan ne cesse de la fixer avec une assiduité qui la crispe machinalement. Les regards les plus attentifs sont ceux qui précède l’attaque. Bien qu’elle trouve une certaine familiarité entre ce visage et celui d’un ami lointain, il n’est pour la mettre à l’aise. Qu’est-ce qu’il veut lui? …. Bé un signe pardi! Le geste, le mot, le regard qui lui fera comprendre qu’il peut commencer son office! Ca viendra… mais laissons à l’Anaon encore un peu de temps.

    Sans que la femme n’ai bougé un cil l’ancien soldat se déshabille sans crié gare. Echine qui se raidit. Et oh! Oh oh! Du calme là! Mollo! J’ai encore rien dit! Et elle l’imagine déjà lui sauter dessus sans autre forme de procès. Brutale comme approche. A cette instant l’Anaon est prête à prendre ses clics et ses clacs, mais il suffit d’un geste pour la retenir.

    Le doigt qui se pointe attire son regard. Une cicatrice dévoilée dont elle suit la courbe de deux pupilles curieuses. Hollande. Une seconde lui est montrée. Le regard de la femme s’attarde sur le torse qui se soulève d’une lente respiration, sur les muscles solides qui tendent la peau masculine, puis il vient se posé sur l’épaule désigné. Anjou.

    Les azurites parcourent allègrement le poitrail dégagé sans pourvoir s’empêcher de faire l’analogie avec un corps qu’elle avait aimé jadis, le seul auquel elle s’est livré. Un corps qu’elle ne retrouvera plus. Réminiscence. L’esprit se concentre sur ce torse qui se soulève d’une respiration stoïque. Lente inspiration. Souffle léger qui s’en dégage. Comme toutes femmes, pour elle, la respiration d’un homme peu avoir quelque chose de rassurant. Voilà une réalité qu’elle avait oublié… à juste titre.

    Vous?

    Ce mot la tire de sa douce contemplation. Elle redresse le regard pour se fondre dans celui du courtisant. Moi? Les cicatrices sur le corps d’un homme sont des marques de bravoure. Sur celui d’une femme, elle ne sont que souillures. Quelque secondes de latence. Et la mercenaire décide de se prêter au jeu.

    _ Les miennes sont bien moins honorables.

    Une main vient frôler la hanche gauche.

    _ La première. Une lame qui n’avait pas apprécié la présence dérangeante de deux vagabondes.

    Aux doigts de la dextre d’effleurer le cuir sur la cuisse droite.

    _ Une dague qui m’a cloué. Je n’ai jamais sut pourquoi. Il semblerait que j’étais un appât… mais je n’ai, semble t’il, pas sut attirer le gros poisson tant attendu. J’ai payé pour son absence.

    Clair l’image de l’autel devant lequel elle a ployé. Tenace le souvenir de l’humidité mordante de l’édifice. Vivace la rage qui ne l’a jamais quitté depuis.

    Nouvelle hésitation. Il lui reste des balafres bien plus récentes, plus visible et plus prompt au questionnement. Hésitation. Les fanatiques courent le royaume et peut être qu’elle encore face à l‘un d‘eux. Méfiance. Mais quelle foi pourrait donc avoir un homme de si peu de vertu? Avec minutie, hésitant à chaque geste, les doigts délassent le haut de la chemise. Assez pour dégager l’épaule et révéler un peu plus de cette peau qui, un jour, fut de nacre. Les cheveux sont écartés d’une main qui les emprisonne. La torse se vrille, dévoile la nuque offerte à la vue du courtisant. L’immonde divulgué.

    _ Punis… de ne pas avoir cru en Aristote. Pareil, pour ce sourire permanent qui me scie les joues.

    Ce qu’elle offre au courtisan, c’est la vue d’une séquelle qui lui tavèle tout le dos. Une peau marquée d’infâmes brulures, reflets rougies des chairs calcinées. Baiser du souffre. Oubliée la peau de nacre. Un frisson d’effroi lui courre le long de l’échine. Elle revoit de nouveau son reflet dans le miroir. Elle se revoit sans se reconnaitre. Femme mutilé, elle portera à jamais les séquelles de son hérésie. Quelques marbrures encore cachées des pupilles masculines lui barrent le dos, là où le fouet à trouvé la chair. Immondice qui la ronge de la nuque au creux du dos.

    _ Je ne vous en voudrais pas, si vous me refusez.


    La phrase est livrée sur un ton murmuré dans lequel se voile tant bien mal la gène ressentie.
    Les azurites ne fixe plus l’homme. Trop de honte. Elles se sont raccrochées à un morceau de draps. La main qui tient les cheveux se crispe, bataillant contre son irrésistible envie de caché son horreur afin d’oublier ce moment.

    Et le silence qui s’en suit semble être le plus pesant de toute sa vie…


_________________

Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : c'est quoi cet olibrius?]


Emilla écoute l'explication de l'étrange messire et lève un sourcil franchement intriguée. Mais d'où sort il au juste ce colosse insaisissable. Entré avec un masque et son étrange cuillère, il parle un coup abruptement la fois suivante avec une diatribe alambiquée et là il lui explique que sa cuillère est une... cuillère?

Euh, messire, mais pourquoi par tous les diables avoir apporté une cuillère à avoine à la Rose? Nous ne servons pas de bouillie et avons des cuillères de très bonne qualité vous savez?

Air symétrique et presque comique de quasi soupçon du petit caméléon :

Vous êtes bizarre vous aussi ...

Suivant son regard qui se pose à nouveau sur Rouquine, Emilla lève à nouveau son sourcil. Décidément il est étrange celui là.

Non je ne connais pas cette histoire, je ne connais pas grand chose de plus des pensionnaires que ce qu'il se passe dans ce salon pour tout dire. Je ne suis qu'une serveuse. Et non je ne connais pas ce monsieur avec ma soeur, mais s'il recommence à la fesser, j'appelle le gardien ça c'est sur!

Air terrifié qu'on ose s'en prendre à Roxanne avec un frisson de souvenirs qui hante aussi ses cauchemars les plus sombres.


--Dante.


[ Un pt'it tour hé puis s'en va...]

Allons bon. qu'avait-il dit encore de contrariant. Dante avait la nette impression que plus il essayait d''expliquer, plus la courtisane se cabrait et s'éloignait.
La phrase qu'elle lui siffla entre les dents le refroidit aussi sûr que si on lui avait plongé les valseuses dans un baquet d'eau glacée.
" Fichtre , quel caractère !!" pensa-t'il aussitôt. Tout de même les réactions successives qu'elle avait eu l'intriguait.
Pendant qu'elle était là, souriante, assise près de l'homme dans l'alcôve, Dante l'observa soucieusement. Et si c'était lui qui y était allé un peu trop fort.
Après tout, c'est elle la catin, la professionnelle de la passe. Elle doit savoir de quoi elle parle, plus habituée à ce côté du miroir. Un peu jeune tout de même pour avoir la prétention de tout connaître mais dans ce milieu là, certainement plus que lui.

Il était sur son territoire, elle le lui faisait sentir. L'affaire sentait à présent le roussi.
Peut-être que finalement il n'était pas fait pour être courtisan.

Dante se leva lentement. Sa décision était prise. Il n'arriverait pas à la récupérer et surtout, il n'en avait plus l'envie. Pas très compatible avec ce genre de boulot.
Il s'adressa au couple qui avait très peu parlé jusqu' à présent.


- Je vous prie d'excuser ma conduite peu cavalière vis à vis de ma partenaire. Pour ce premier soir, j'avais imaginé les choses autrement.
Il semble que je me sois comporté comme le dernier des mufles.... la maladresse des débutants.
Je ne doute pas que Rouquine vous présente un courtisan à la hauteur de ses prouesses.


Malgré le sérieux de ses propos, Dante sourit en coin en regardant la rousse. Puis il détourna le regard en reportant son attention sur le client , claqua les talons de ses bottes l'une contre l'autre en inclinant la tête.
Il se pencha ensuite pour faire un baise main à sa compagne, toujours aussi ébloui par sa grande beauté.
Un signe de tête à la rousse:
- Rouquine .

Ensuite le latino traversa le salon pour se diriger vers la sortie où il salua le gardien et deux jeunes filles qu'il croisa.
Après avoir récupéré son épée, il quitta la Rose en sifflotant, ses pas martelant les pavés de la ruelle silencieuse,.
Un seul regret, celui d'avoir oublié sa cape sur les épaules d'une jeunette endormie.
--Jules.


[ Chambrée de Jules: Aristote n'est pas un monstre... lui.]

_ Les miennes sont bien moins honorables.

L'ancien soldat l'écoutait, sans bouger. Soulagé qu'elle accepte la main tendue, aussi maladroite soit-elle. Les premières explications, il ne les comprit pas vraiment, mais écouta patiemment. Une seule chose à comprendre de tout cela ; s'il était fier de ses cicatrices, elle était meurtrie et traumatisée par les siennes. Elle hésita avant de continuer... Les yeux noirs du soldat se plissèrent à la vue des brulûres immondes. Dégout, oui, mais pour ceux qui torturaient ainsi une femme. L'explication qui suivit le fit carrément blêmir.

_ Punis… de ne pas avoir cru en Aristote. Pareil, pour ce sourire permanent qui me scie les joues.

Ne pas avoir cru en Aristote....? Ses yeux s'agrandirent. Pauvre âme perdue, songea-t-il un instant. Lui y croyait, n'aurait su vivre et surtout se battre sans y croire. Mais les hommes qui avaient fait ça ne méritaient pas son amour, puisqu'ils avaient détourné ses enseignements sur l'amitié pour devenir des créatures du Sans Nom. Il allait ouvrir la bouche, lui dire que le Très Haut la vengerait des actes horribles commis en son nom. Mais le murmure qui suivit lui fit lever vivement les yeux de la brûlure. Il chercha ses yeux. Ils avaient fui.


_ Je ne vous en voudrais pas, si vous me refusez.


Fixant la main qui crispée, le courtisan se pencha lentement, pour venir caresser cette joue torturée au nom de son Dieu.

Ceux qui ont fait ça méritent bien moins l'amour de Dieu que vous, gronda-t-il dans un souffle.

Approchant son visage avec précaution, il laissa sa main glisser de la joue au cou meurtri, se posant dans sa nuque. Ses lèvres étaient toutes proches de celles de la jeune femme à présent.


Non, je ne vous refuserai pas.

Le baiser fut lent, sensuel, peu profond. Ses lèvres vinrent simplement happer celles de sa cliente une à une, sans chercher à les posséder encore. Cela viendrait plus tard, quand elle se sentirait prête. Pour l'heure, il devait la rassurer. Rouquine, pour l'aider les premiers jours, lui avait dit qu'on vendait son corps mais que la tendresse, on choisissait à qui la donner. Jules se prit à penser qu'Arsitote ne semblait lui envoyer que les femmes timides, blessées, méfiantes... ou carrément pucelles. Même l'anglaise, après la fougue, lui avait montré sa fragilité. Peut-être était-ce sa mission ici, songea-t-il alors que ses lèvres baisaient chacune de ses joues martyrisées.

Rouquine
[Alcôve, puis SAS-porte : panique à bord]

- Je vous prie d'excuser ma conduite peu cavalière vis à vis de ma partenaire.

Rouquine le regarde, yeux agrandis de surprise. Il s'est montré fort cavalier au contraire, et puis pourquoi détruire tous les efforts qu'elle a fait pour ne rien montrer ?

Pour ce premier soir, j'avais imaginé les choses autrement.

"C'est ça, ramène tout à toi... Mon Dieu, cet homme n'est vraiment pas fait pour ce métier...Et comme il est le seul libre, je vais devoir tout rattraper..."

Il semble que je me sois comporté comme le dernier des mufles.... la maladresse des débutants.

Elle commence à secouer la tête, l'air de dire "mais non, ce n'est rien" quand...

Je ne doute pas que Rouquine vous présente un courtisan à la hauteur de ses prouesses.

Il la lâche, et en plus, il s'amuse de la laisser dans la mouise...? D'un côté, la jeune catin est soulagée de ne pas avoir cet homme pour collègue. Visiblement il a cru pouvoir faire ce métier pour s'amuser. Agir comme un client, et se faire payer en sus... Mais elle se retrouve dans de beaux draps à présent. Deux hommes présentés au couple, pas un ne convient, et le nouveau, Marceau, qui n'est toujours pas revenu des 4 bains alors que Jules au eu le temps d'accompagner deux femmes à l'étage....Elle le suit du regard, puis se reprend et fait face à Judas.

Décidément, nous jouons de malchance, j'en suis navrée. Il semble que ce sieur se soit enfui devant la réalité du métier.

Elle se lève, lui adresse un sourire rassurant.

Je vais arranger ça, doux sire. Vous aurez votre spectacle.

Elle marche, posément, jusqu'à disparaître de leur vue. Et là, se laisse envahir par la panique, la peur d'être punie ou chassée, de ne plus revoir Emilla. Tous ces sentiments qu'elle cachait savamment deux secondes auparavant l'envahissent comme une lame de fond. La jeune catin va voir la seule personne qu'elle pense pouvoir la sauver de l'ire de la Rouge : Baudouin. Une main sur son bras pour attirer son attention, visage blême.

Baudouin.... Elle l'attire à l'écart et parle d'une voix basse et précipitée. Oh Baudouin je suis dans un de ces guêpiers... J'ai un couple de clients qui veulent me regarder avec un homme, mais je leur en ai déjà présenté deux et rien ne va comme il faudrait ! Des heures qu'ils patientent, je ne sais que faire !

Le regard bleu cherche dans celui du gardien quelque chose pour la rassurer. Va-t-elle, elle aussi, être marquée au fer...?

Jules est en haut, le blondinet, Marceau je crois, est aux 4 bains, le client au masque j'ai essayé mais il était trop étrange et puis je l'ai reconnu, il ne vient pas pour coucher ! Et le nouveau que la Rouge a pris à l'essai vient de fuir comme une petite fille quand je lui ai rappelé qu'il devrait faire ce que le client voulait ! J'ai tout essayé, Baudouin, je ne peux même pas espérer trouver un autre client, tu viens de fermer les portes !!!

Les mains s'aggrippent à sa chemise. Les larmes lui viennent aux yeux.

Aide moi... J'ai passé la nuit à leur chercher un homme, je ne suis pas montée une seule fois... Ils vont perdre patience, surtout que ce mufle d'idalgo a tout mis sur mon dos avant que de partir ! Il vont se plaindre à la rouge et je serai chassée, et je ne verrai plus ma soeur. J'ai même pensé demander à Geoffroi, c'est dire ! Mais je ne le vois pas.... Je t'en prie, Baudouin....

Elle n'ose le dire. Mais il est évident qu'il ne reste que lui. Accepterait-il ? En a-t-il même le droit...?
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Porte: une rousse entre les bras]

La porte est close derrière la dernière cliente. Il la laisse passer, lorsqu'il voit Rouquine s'approcher l'air inquiet. Que se passe-t-il donc? Taciturne, il l'écoute, non sans frissonner lorsqu'elle pose sa main sur son bras. Sa peau se hérisse. Se doute-t-elle de l'effet qu'elle lui fait. Paraissant de marbre, il ne la quitte pas des yeux.

Il sent la peur dans sa voix, petite renarde traquée, il ne la désire que plus et grogne légèrement en entendant ses craintes. Elle est effectivement dans une sacré panade, la belle rousse.

Mais, elle est là, contre lui, s'agrippant à sa chemise, le regard perdu, et à cette instant, il la veut plus qu'il n'a jamais osé la vouloir et, si proche de lui, elle ne peut se rendre compte que ses braies sont devenues bien trop étroites.

Il reste attentif cependant, et il voit clair dans son jeu, tout en comprenant l'enjeu.

Ainsi, elle voudrait... elle ne voit pas...

Il plonge son regard noir dans les azurites.

Il n'est pas courtisan, il ne la jamais été et pour toute autre qu'elle, il refuserait catégoriquement, d'autant plus qu'il se doute que la Rouge ne serait pas forcément favorable à ce qu'il joue les courtisans. Sa relation avec la maquerelle est trop proche, trop ambiguë, trop complexe pour qu'il joue avec le feu...

Mais, Rouquine est là et dans ses yeux, il se perd.

Aide-moi, dit-elle, si touchante, si...

Il n'a pas le moins du monde envie de se donner en spectacle, il se fiche pas mal de l'argent qu'il pourrait en retirer et il se doute que s'il accepte, Sa Rouge sera fâchée, peut-être blessée, peut-être même lui dira-t-elle qu'elle n'a plus besoin de ses services.

Mais, voire Rouquine punie alors qu'elle n'a pas concrètement commis de faute, lui serait intolérable, et puis... d'un coup, il s'imagine l'enlacer, la caresser, l'embrasser, leurs corps nus l'un contre l'autre. Il serre les dents, mordant néanmoins sa lèvre inférieure. Foutu désir.

Si le contrat c'est juste la posséder devant deux clients... pourquoi pas au fond... et puis, il pourra toujours expliquer à la Rouge qu'il l'a fait pour lui plaire, ce qui n'est pas tout à fait faux, même si ça n'est pas tout à fait vrai non plus.

Dilemme. Il regarde à nouveau la belle aux cheveux de feu et grogne légèrement, l'attirant contre lui, le coeur battant, l'envie de la sentir entre ses bras et lui murmure.


Conduis-moi, je vais t'aider.

Son regard la fuit pour qu'elle ne puisse voir le trouble qui l'a envahi et ce désir à rendre fou qui lui fait tourner la tête.
Rouquine
[porte, puis alcôve.]

Haletante d'avoir trop parlé, trop vite, la jeune catin fixe ce gardien qu'elle admire de loin depuis qu'ele l'a rencontré. Elle n'ose pas penser à la suite, il faut juste qu'il dise oui, qu'il lui ponde une solution comme par magie... Mais Baudouin écoute sans un mot, puis semble réfléchir pendant une eternité. Le souffle court, elle le supplie du regard. Et tout à coup il pousse un grognement sourd, et avec un petit "hmpf" elle se retrouve contre son torse. Sécurité. La jeune fille se laisse fondre contre lui avec reconnaissance. Oui, tout ira bien, Baudouin est fort, Baudouin lui a dit qu'il la protègerait.

Conduis-moi, je vais t'aider

Un long soupir de soulagement s'échappe, ainsi qu'un sanglot. Un seul, témoin de la peur qu'elle vient de ressentir. Elle ne sait pas encore s'il va l'aider comme elle le pense, mais l'essentiel est qu'elle n'ait pas à retourner affronter seule le courroux de Judas ou de la Rouge. Prenant une forte inspiration, elle s'écarte de lui, les yeux brillants de reconnaissance.

Merci, oh merci, Baudouin, tu me sauves....

Un doigt habile passé sous ses yeux pour effacer toute trace de pleurs, elle se pince ensuite les joues pour y faire revenir la couleur, et lui sourit comme le brave petit soldat qu'elle est.

Allez, en scène...

C'est avec un sourire qu'elle approche à nouveau de l'alcôve. Que dire ? Elle ne sait même pas si le garde va leur parler, les amadouer, ou s'il compte remplacer le courtisan de pacotille qui vient de s'enfuir...Rester floue, le laisser parler.

Je... vous présente Baudouin. Baudouin, voici Judas et Iris, qui se sont montrés d'une extraordinaire patience avec moi ce soir...

Un coup d'oeil en biais à Baudouin, et le temps d'une fraction de seconde, elle l'imagine promener ces mains caleuses sur sa peau, elle le voit la prendre contre un mur et son coeur s'accélère. Sur, s'il accepte, elle fera tout ce qu'on lui demande. Avec Baudouin, même la fessée serait un plaisir...

Respire, Rouquine, respire.

_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Porte, puis alcôve. Un et un, deux, deux et deux, quatre!]

Alors qu'il vient de lui proposer son aide, elle lâche un sanglot et le coeur d'artichaut du vieux cerbère fond. Il dépose un baiser sur son front alors qu'elle essuie furtivement ses yeux. Il lui sourit, se perdant encore dans les yeux brillants de la jeune puterelle. Il la sauve. Si touchante petite Rouquine.

Il la suit jusqu'à l'alcôve, son regard se perdant sur les courbes de la belle. Il l'écoute faire les présentations. Il se souvient de l'entrée de l'homme et de la femme, entrée remarquée et remarquable. En effet, ils sont patients, car ils sont là depuis un sacré moment.

Il s'incline pour les saluer, gardant un oeil sur la jeune rousse.


Le Bonsoir, Messire, Ma Dame... Enchanté de vous rencontrer et merci votre patience. Que puis-je pour votre plaisir?

Léger sourire. Espérant qu'il arriverait à faire illusion, se demandant quelle serait la réaction de la Rouge si elle le voyait là, dans une alcôve, à jouer au courtisan. Non, il ne sait pas courtiser, alors il lui faudra composer.

Le sourire s'essaie à être charmeur et le regard se pose sur la jeune femme, Iris... Jolie, discrète, sans doute timide. Puis, discrètement, il détaille l'homme. Un peu moins âgé que lui, quelque chose d'étrange émane de lui, quelque chose que le vieux cerbère n'aime pas. Le reste de la soirée sera sans doute étrange, il navigue vers l'inconnu. Il espère une seule chose. Que l'homme ne veuille pas le toucher. L'idée même lui donne l'envie de vomir. Il ne supporterait pas.

Mais visiblement, il n'a pas à s'inquiéter, Rouquine n'a parlé que de spectateurs. Néanmoins, il appréhende. A nouveau, il regarde la jolie rousse, cherchant son appui.
--Lucrece


[Au comptoir, sortie de léthargie]

La blondine accoudée au comptoir depuis le début de la soirée observait encore et toujours les allées et venues. Pas un dont elle n'ait repéré la trajectoire, pas un qui n'avait subit un examen des pieds à la tête. L'oiseau dans sa cage doré profitait de son perchoir avec délices...pourtant l'heure tournait et elle n'avait point rempli son office, l'occasion se présenta enfin aussi intéressante qu'intrigante quand Rouquine laissa échapper son inconnu masqué.

Un sourire s'étira sur les fines lèvres carmines lorsque le sire revint à son tour se poster au bar, la Borgia laissa Emilla faire la conversation quelques instants, détaillant pour sa part le visage enfin découvert de l'homme. Un baroudeur visiblement, pas pour lui déplaire en général ils savaient faire la conversation ou autre chose d'ailleurs... Et à la dernière question du dit sire, la réponse tombe de la bouche de Lucrèce, froidement, alors que le regard s'est reconcentré sur le fond d'alcool de son verre...


Client...ou un nouveau à l'essai...en tout cas il n'était jamais v'nu avant!

Elle se retient d'ajouter un "heureusement" que le client n'a pas à entendre avale le reste d'absinthe et dans un sourire presque contrit ajoute:

Visiblement, il n' finira pas entre 4 planches, à la vitesse où le v'la partit...

L'oeil est vif, il suit toujours la pièce magistrale qui se déroule sous son nez et quand la rousse reparaît Baudoin au bras , l'empoisonneuse, ne peut s'empêcher de froncer le nez de malice en songeant que sur ce coup la ribaude aux cheveux enflammés a bien joué. Le regard se tourne alors vers l'homme du comptoir...

Si vous cherchez encore compagnie...je suis aussi libre que l'air il semblerait! Mais si vous voulez seulement boire encore..le prochain verre est pour moi!

C'est une fçon comme une autre d'entamer un dialogue , non?

Thoros
    Au bar, ou comment faire part de l'inutilité transcendantale d'une philosophie plus que discutable.


Une surprise sincère le saisit cette fois çi.

-Votre soeur ? réellement ? Je veux dire physiologiquement parlant ? Ou euh euh vous voyez un peu comme mmh..Moi je suis adepte du "frère d'arme" pour un esprit de saine et franche camaraderie et lorsqu'il s'agit d'enfoncer une ville à grands coups de boutoireuh enfin bref.. ça serait plutôt soeur de passe peut être ?

Son interlocutrice aurait elle le courage de demeler cette bouillie verbale pour en faire une phrase cohérente ? L'affaire dechainant visiblement les passions, une autre femme vint y participer. Une oeillade discrète de la part de Thoros suivit ses remarques et il poursuivit, guettant du coin de l'oeil le départ de l'impudent.

et glou et glou et glou

-Je le laisse partir ? Si je vais l'eviscerer pour lui apprendre le respect vous me couvrirez auprès du gardien ? Comme quoi je ne faisais que defendre l'honneur d'une dame ? Que je nettoyai ma cuillère et que le coup est parti tout seul ?
Mmh à propos,

Et là, il faut imaginer que Thoros recentre toute son attention, tout son serieux, deplacé et farfelu.

-Que vous ayez des cuillères de bonne facture ne me préoccupe guère. Je prefère la mienne. Question d'hygiène voyons !
Et vous ne servez même pas de bouillie ? A quoi vous servent elles alors ?? L'illogisme de cette demeure, quoi que bien tenue, me déconcerte franchement !
Et puis..ah tiens, regardez notre jolie Rouquine s'en va à son tour ! Elle abandonne ses clients ? Faillirait elle à sa lourde tâche ? olalaaa le suspens est à son coomble !


et glou et glou et glou

Thoros se demanda durant quelques instants ce qu'elle pouvait bien chercher dans l'entrée, il aurait même voulu profiter de ce moment qu'elle était seule, pour aller la rejoindre. Subitement il se souvint..Non pas seule.. son visage prennant l'expression typique de celui qui vient de comprendre quelque chose de capital. hum..capital..

- 10 contre 1 qu'elle va essayer de convaincre le gardien, tavernière !


Il continuait à boire bien sûr, initialement sous le coup de la contrarieté, davantage par instinct à présent. Son habituel état de sobrieté, dejà pas bien clair, l'avait quitté, son esprit devenait plus malléable..
Sa voisine lui offrait à boire en plus..le monde à l'envers, de quoi le rendre enjoué.


-Zêtes chouette vous, j'accepte avec grand plaisir ce verre, je ne voudrai pas vous froisser en me risquant à le refuser de toute façon..

Mais vous aussi zêtes chouette *s'adressant à Emilla* un peu timorée c'est sûr, mais sympathique quand même..Suffisament pour que dans mon immense richesse, de coeur et d'esprit, mais surtout de bourse et de par mon ineffable bonté, je vous offre UN verre moi aussi !
Servez vous donc à boire tavernière, profitez bien car ce n'est pas coutume et trinquons tout trois à la bonne ésperance !


Levé de coude, broum rabattement intrinseque d'avant bras bruyant, chope comprise, qui resista à l'explosion, toujours ça de gagné. Après cette soudaine agitation, il regagna son calme.
Et de nouveau on regarde vers l'âlcove, sans gène, tout yeux rivés vers leur intimité bafouée..Comme si l'on suivait un vulgaire spectacle de foire.


-Ah et ben je l'avais bien dit qu'elle y arriverait, finalement c'est toi qui vas me payer 10 verres je crois.

Le tutoyement survenait, un signe supplémentaire, que Thoros se sentait finalement trèèès à l'aise, surement même un peu trop.

R'gardez le, il y va hein ! Il y va ! C'est même lui qui m'a fait entrer. C'est vrai qu'ils doivent pas rigoler tout les jours à voir defiler..enfin j'me comprend.
Observez la sagacité, la persevérance qu'elle a employé pour arriver à ses fins. Admirez la petite flamme dans ses yeux qui brille, suppliante mais pleine de détermination, tandis qu'elle s'aggripe à lui !

Comment ? Vous ne percevez pas tout ça ? Aah mais l'oeil de la carpe avisée ne s'aquiert pas en un tournemain, sachez le jeunes filles..Il faut plusieurs vies pour le maitriser de façon à apercevoir la goutte d'eau qui déborde du nuage trop empli !


Thoros ne voyait evidemment rien de tout cela et racontait ce qui lui passait par la tête, du grand n'importe quoi donc, mais il se doutait quand même un peu de ce qui se deroulait un peu plus loin. En fait il y avait contribué lui même.

Il aurait du lui caresser la joue avec la main, bon sang mais c'est ça ! La main bien sûr ! On en serait pas là !
Un jour il réussirai à faire illusion dans le jeu de l'amour et de la chair, toujours trop superficiel à ses yeux..Il en était certain


Assit, le dos à present contre le comptoir, Penché le plus possible en arrière vers Emilla, comme si il desirait lui chuchoter à l'oreille,mais en parlant à voix haute, une pensée lumineuse survint :

- Dites moi si je me trompe mais..Ce n'est qu'une impression mais..C'est moi ou nous ne servons strictement à rien là, maintenant tout de suite ? Si si je dis bien "nous", un peu de solidarité envers moi quand même !
--Iris.
[Alcôve - avec Judas]


Tout se passe bien trop vite pour la Soumise et son brun. Le couple de courtisans, qui semblait pourtant si parfait pour accéder à la requête de Judas, avait finit par se disloquer, suite à une fessée mal acceptée. Iris en avait d'ailleurs été bouche-bée et le respect qu'elle avait eu pour Dante tomba aussitôt dans un mépris qu'elle connaissait peu. Judas, pourtant, n'avait pas trop mal vécu cet instant, ayant préféré rester de marbre -comme à son habitude- les yeux rivés sur la Rouquine qui lui plaisait bien trop selon l'Iris.

Et puis ça s'en va... Soupire. Iris se tourne vers Judas, et ose enfin ouvrir la bouche.


Judas, est-ce bien nécessaire comme soirée ?

Semblant enfin écouter sa Compagne, le Déchu s'était retourné vers elle et s'était levé, main tendu pour aider la belle à se lever.

"Oui, tu as raison. Assez perdu de temps."

Mais avant qu'ils n'aient pu fuir comme le souhaitait l'Iris, Rouquine arriva avec un autre homme... Malheureusement moins séduisant que le précédent. Tant pis pour la fuite. Les présentations sont faites, les saluts également... Ils n'avaient plus le choix. Alors Iris salua Baudouin d'un signe de tête puis se tourna vers Judas qui reprit la parole, un peu moins cordial cette fois-ci.

"Il serait peut-être temps de laisser les discussions de coté et de passer aux choses... sérieuses. Qu'en dites-vous ?"

Malgré l'effort, la phrase était bien un ordre détourné. Il en avait marre d'attendre, le brun. La main d'Iris se serra alors sur le bras du Déchu, sachant que, cette fois-ci, ils allaient monter à l'étage. Elle n'était pourtant pas si pressée que cela, elle...
Gailen_d_arduilet
[Bar....En route pour les étages]



Les deux alcôves sont occupées, messires. De plus, ce sont des lieux qui manquent cruellement d’intimité, et je doute que ce soit… Ce que le jeune homme désire.


Mais de quoi je me mêle ? T’occupe pas de mes désirs, ou plutôt si occupes toi-en : laisse moi tranquille vipère !
Allez, faut se ressaisir mon petit Gaïlen ne désespérons pas, cherchons une solution ...

Nous montons jusqu’à mes appartements. Je propose que nous buvions un verre de vin et bavardions le temps qu’un séduisant courtisan se libère pour votre ami.

Bon voilà,une occasion de gagner du temps .

Certes, allons y, faire connaissance autour d'un bon verre n'est pas pour me déplaire.


Puis a l'oreille de la spécialiste des désirs.

Mon ami, joue les durs, mais derrière son coté sur de lui il cache bien des tourments. En fait je me demande si son goût pour les hommes ne vien pas du fait qu'il n'a jamais eu l'occasion de rencontrer une vraie femme. Pensez vous pouvoir l'aider ?

Tien prend ça ma petite ah tu veux me faire tomber dans ton piège, ben on va voir comment tu vas t'en sortir !
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Anaon
[ Chambrée de Jules ]


    Le courtisant s’approche entrainant l’inéluctable recule, infime, mais bien présent. La silhouette féminine s’enfonce dans les coussins puis la main se posent sur sa joue. Caresse électrisante. Elle ferme les yeux, se concentre sur ses doigts, sur sa voix. Dompter la répulsion viscérale. Refouler le reflexe premier qui serait de lui cracher sa pitié au visage. Pitié qu’elle a elle-même provoquée.

    Ceux qui ont fait ça méritent bien moins l'amour de Dieu que vous


    Ironie. Elle voudrait sourire, sarcastique. L’amour de Dieu n’a pas de sens pour elle. Aucune blessure, aucune torture ne viendra détruire sa foi première. Païenne, elle le restera. Et le visage s’approche, le souffle la frôle. La balafrée relève les yeux.

    Il n’est pas trop tard. Tu peux encore fuir. Eviter l’erreur à commettre. Ne pas faire parti de ceux que tu méprises. Ces débauchés… ces succubes si dépréciable. Tu es déjà criblé de vice et tu veux une nouvelle corde à ton arc? L’alcool ne te réussit plus! Fuis Anaon. Ce n’est pas la tendresse hypocrite qui te fera remonté le gouffre.

    Mais les lèves la happent. Le souffle de l’homme se mêle au sien. Stoïque. Immobile. La mercenaire n’esquisse aucun geste. Renouer avec ce contact. Apprécier de nouveau le toucher d’une bouche. Douce langueur qui s’accompagne de sentiment contraire. Répugnance et attirance. Elle relâche un soupire quand les lèvres la quitte pour baiser ses joues. Et les yeux se ferment.

    Elle la cherche. Cette tension naissante, le prémices du frisson qui ne demande qu’à vibrer. Il viendra, l’instant fébrile, mais pas encore. Il est difficile d’oublier la haine quand elle gangrène chaque parcelle d’un corps, lutter contre soit même pour laisser éclore une tendresse que l’Humain à inhibé. Pourtant, lentement, la mercenaire s’estompera et la femme s’affirmera.

    Timide, la dextre lâche les cheveux pour venir rencontrer le cou de l’homme. Les doigts effleurent la peau, le pouce longe la jugulaire. Sentir la vie palpiter sous ses doigts, une vie qu’elle ne prendra pas. Elle s’y attarde, gratifiant la peau d’un frôlement. Puis la mais se risque sur une clavicule. Souvenirs des étreintes passées. Le visage se meut légèrement pour que le nez vienne frôler la joue masculine.

    Il ne la refusera pas et l’Anaon ne partira pas. Elle n’a rien à perdre. Rien d’autre qu’un peu d’argent sale et une bribe de fierté déjà démantelée.

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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
--Jules.


[Chambrée de Jules]

Les lèvres étaient restées parfaitement immobiles sous les siennes. Il crut un instant qu'elle ne voudrait pas de lui, qu'il devrait retourner en bas, faire face à ce damoiseau qui aimait les hommes. Mais alors qu'il baisait le sourire gravé sur la peau blanche, elle réagit enfin, d'une main prudente, et du bout du nez. Faible réponse, mais une réponse tout de même.

Il était sauvé. L'ironie de la situation lui apparut soudain, alors qu'il laissait glisser ses lèvres sur le côté de son cou, le long de son épaule. Sauvé du pêché d'homosexualité par une hérétique. Tandis qu'une main légèrement caleuse remontait, caressante, le long du bras de sa cliente, il songea que Dieu avait un sens de l'humour particulier, tout de même...

Chassant ces pensées qui l'empêchaient de se concentrer sur ce corps de femme, fut-il abimé, l'ancien soldat se risqua à frôler au travers du tissu, le côté d'un sein.... avant de descendre le long des côtes pour ceindre doucement la taille fine et l'attirer à lui..


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