Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 132, 133, 134, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

Rouquine
[alcôve, puis chambre de rouquine]

Baudouin cherche son regard. Elle lui sourit, consciente qu'il sort de son rôle pour elle. Certainement moins à l'aise dans ce rôle, songe-t-elle, même si elle n'imagine pas que toutes les femmes ne se pâment pas pour lui. La jeune femme n'a pas l'air ravi de la voir revenir au bras d'un autre homme, mais la jeune rousse n'en a cure. C'est Judas qu'elle doit à tout prix éviter de contrarier. Judas qui peut se plaindre à la Rouge... Et le verdict tombe.

"Il serait peut-être temps de laisser les discussions de coté et de passer aux choses... sérieuses. Qu'en dites-vous ?"

Masquant un soupir de soulagement derrière un sourire, Rouquine hoche la tête et ouvre la voie. Le client s'impatiente, et pour cause, il s'agit de faire vite et efficace à présent.

Par ici, je vous prie.

Un regard à Baudouin comme pour se rassurer qu'il ne va pas changer d'avis, et elle ouvre la marche, gravissant les marches, allumant la chandelle devant sa porte. Une fois à l'intérieur, elle s'empresse de tourner le sofa afin qu'il fasse face au lit. Elle a tout intérêt à ce qu'ils soient confortables pour regarder, et moins tentés de les rejoindre, elle et....

Ca y est, l'image lui vient, puissante, troublante. Elle s'assied sur le lit, sourire toujours en place mais jambes un peu molles, et attend.

_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Show must go on... Chambre de Rouquine]

Il n'a rien dit. Approuvant le client et comprenant sa légère exaspération. Suivant Rouquine dans les escaliers, son regard ne pouvant s'empêcher d'observer le chaloupé de son bassin, les courbes de ses hanches. La porte s'ouvre, Rouquine s'affaire, les regards qu'elle lui lance sont rassurant, pourtant il est tout sauf rassuré et puis...

Un gosse... Il est là, planté, comme un gamin face à son premier rendez-vous. Une boule au ventre, le tout décuplé par ce couple d'inconnus qui est censé les regarder. L'appréhension, le désir. Ses yeux noirs s'accrochent à ceux de Rouquine. Aurait-il peur, le vieil ours grognon? Il pourrait en rire, car oui, il a peur le vieux soldat, peur d'une petite catin rousse.

Il retient le grognement qui gronde sur le bord de ses lèvres et s'approche d'elle, doucement. Ours, il redevient. Appréhendant sa proie. Il n'a pas d'autre choix. S'il reste homme, il se sentira tout penaud, pire qu'un puceau, perdu.

Alors, il s'agenouille devant la jeune femme, pose ses mains caleuses sur ses hanches. Pour le moment, il fait mine d'ignorer qu'ils sont épiés. Sinon, il n'y arrivera, pas, il le sait. N'avoir d'yeux que pour elle... Il penche très légèrement son visage qui se trouve déjà à hauteur de son corsage et glisse une langue furtive sur sa gorge laiteuse. Un frisson lui parcoure l'échine. Si fort, violent et délicieux. Ses mains se resserrent sur la taille fine, son visage se perd, il se délecte de la moiteur de ses seins et fébrilement, d'une main qui se veut assurée bien qu'elle ne le soit aucunement, il défait son corsage. L'envie d'elle prenant le dessus, sur tout.

Le client sera-t-il satisfait?
Malycia
[avant de monter, au pieds des escaliers]

Non! Comment ça non, le client est roi lui a-t-on dit à l'entrée si donc elle veut profiter des avantages de la catin et d'un peu de voyeurisme ça la regarde...
Tsss, et l'autre qui s'y met et finit par accepter, que croit il donc, qu'elle allait déposer les armes si facilement et se laisser détourner du but final.

Mais alors qu'ils se dirigent vers ce qui pourrait s'apparenter à une élévation vers le septième ciel, devant eux une alcôve se libère, comme quoi tout arrive et monter ça l'intéresse bien moins que d'observer ce qui se déroule en bas, mais Gailen semble vouloir jouer à un autre jeu, peut être un fantasme refoulé, elle lui lance un regard inquisiteur, mais ne perçoit que difficilement ce qu'il chuchote à l oreille de Désirée,et finalement se laisse entrainer vers les étages supérieurs.


Dans ce cas...guidez nous belle demoiselle vers l'antre de vos délices.
_________________
Desiree.
[En route vers l’étage]

Ou peut être cela vient-il du fait que votre amie est une femme doux sire !

La blondine cligna de l’œil vers le jeune homme, et reprit sa route vers l’étage. Une alcôve venait de se libérer, mais elle préférait vraiment s’isoler lorsqu’elle était auprès de ses clients. Elle laissa passer Rouquine et ses clie… Et Baudouin ?
Si elle ne les avait pas passés à ceux de ses clients, les bras lui en seraient tombés, c’était certain. La Rouge n’allait pas aimer ça, si elle l’apprenait, ça non !

L’instant de surprise passée, elle se secoua.


Allons, venez doux sires ! Montons boire !

Nouveau sourire vers le jeune homme – le vrai – qu’il sache que si elle avait percé à jour son amie, elle n’en dirait rien… aussi le client pouvait-il continuer à se jouer d’elle autant qu’il le souhaitait.

Et puis, c’est vrai que je n’ai pas souvent de si vaillants compagnons pour finir la soirée !

Se faisant, elle avait atteint sa chambre. Elle libéra les deux compères et se dirigea souplement vers le guéridon supportant ses flacons. Leur laissant le soin de fermer ou non la porte. Elle servit trois verres d’un vin léger, un délicat vin de Loire, qu’elle posa sur la table encadrée de deux fauteuils. Deux seulement, parce qu’il était rare que deux clients montant avec elle ne souhaitent d’abord s’installer pour bavarder.

Je vous en prie, mettez vous à l’aise !
_________________

© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
--Samesarha


[Dans la Chambre la nuit passe...]


Elle s’allongea sur le lit, recroquevillée sur elle-même, les yeux clos elle partie dans le monde de Morphée.
Les mots de la Dame lui avaient trotté tout le temps de son endormissement… La rue ou travailler ici, elle se doutait que ce n était pas une auberge de voyageurs… mais bien plus luxurieux. Mais dans la tête de la gamine, c’était évident.

Allez dans la rue ? Pourquoi vivre comme une vagabonde, miséreuse au froid ? Non il était bien plus rassurant d’être dans une maison, protégée… et ce qu’elle y ferait ne changerait pas d’où elle venait, à la seule différence… ici elle serait surement entourée.
Elle passa la nuit à gémir et sursauter, toujours emprise a ses démons. Son corps si jeune a peine formé, avait été l’objet de toutes les perversités d un homme malade…

Au réveille, Samesarha saurait quoi répondre, elle n’avait pas le choix… même si on lui en avait donné un. Elle accepterait ce que cette Noble Dame lui avait proposé… travailler ici.

Son rêve cette nuit fut assez brumeux, voilé mais cotonneux. Des bras très grands l enveloppèrent en la berçant comme un nouveau né. Des mots doux et sensuels étaient dit comme un mantra pour la soulager de toutes ses peines, cela dura toute la nuit.
Fleur_de_jade
[Perdue dans un monde de velours pourpre et enivrant]

La petite brune hocha doucement la tête, elle pris alors les paroles du garde comme un ordre, elle ne voulait pas chercher querelle et encore moins le mettre en colère...mais c’était plus compliqué que cela, elle ne supportait plus le contact des hommes, comme des femmes d' ailleurs...chose bien dérangeante pour une catin en devenir...

Elle finit par lâcher le garde des yeux, doucement elle suivit le son qui lui parvenait aux oreilles, des voix...elle réajusta sa cape sur son corps, cachant sa poitrine fort avantageuse pour son age, couvrit sa longue chevelure bouclée sous sa capuche et avança sans un bruit...sa longue robe glissait sur le sol, sa démarche était sensuelle sans qu'elle n'y prête attention, elle l’était au naturel...

Une petite main très pale viens à sortir de sous la cape sombre pour écarter ce rideau de velours, trop de monde, beaucoup trop, des gens sur les sofas, d'autres au comptoir...elle en couinerait presque de peur mais se retient, elle se glisse alors dans un coin sombre de la pièce, collée au mur elle cherche à se rassurer...ses jades perçant observant chaque détails de cette pièce qui se joue devant ses yeux...tant de monde ça lui parait surréaliste...
--Lucrece


[Comptoir, rendez vous dans un autre monde...]

Ouvrir le ventre à un homme qui n'a fait que fesser une catin...il était bien préoccupé par le sort de Rouquine le baroudeur. S'il avait vu certains des uluberlus sur lesquels elle avait pu tomber dans des foires quelques années auparavant...il les aurait fait pendre pour sûr!
Quant à le couvrir auprès du gardien...on en aurait certes pas besoin, vu l'occupation qu'il venait de trouver. Sourire mutin qui s'accroche aux lèvres carminées.

Et ni une, ni deux, on se retrouve à parler cuillère, la transition s'est faites de façon... fluide? Non, ce n'était pas le mot...


Nous les utilisons sûrement pour remuer les sucres de certaines boissons alcoolisées dont à le secret notre charmante serveuse...
Ah moins, qu'elles n'aient quelque usage tout à fait obscure qui ne viendrait pas même à l'esprit d'un être tordu...Allez savoir!


Une moue amusée vint s'attarder sur le visage de la Borgia, avant qu'elle ne jette un coup d'oeil à Emilla pour savoir si elle aussi à du mal à suivre ce que raconte l'homme.
Puis retour sur les agissements de l'alcôve, on bougeait pour monter...de l'action en perspective pour ses collègues.
Ah et pour eux, la boisson... si Lucrèce continuait à ce rythme, elle finirait par ne plus être maîtresse d'elle même, mais comme elle ne consommait jamais plus de deux doigts d'alcool par verre...bien qu'elle soit rendu à son cinquième, cela devrait passer.

La petite flamme dans les yeux de la ribaude...si le sire savait. Faut dire qu'elle jouait avec le feu la Rouquine, Baudoin...rien que ça et en plus au vu de ce qu'elle s'était risqué à échapper plus tôt dans la soirée, ce n'était pas pour lui déplaire. Mouarf! Et l'homme posait tout un tas de question auquel elle répondait variablement par un grognement, un sourire ou un signe de tête, glissant par moment des oeillades entendues au sujet de sa soeur à la serveuse. Jusqu'au moment où...la phras fatidique tomba: ils ne servaient à rien! Vrai que Lucrèce avait été improductive au possible durant cette soirée, pas un client en vue, Grands dieux, elle se relâchait, la Rouge serait mécontente si elle poursuivait ainsi. Mais en attendant, elle faisait la conversation aux clients, s'était pas si mal!


Disons qu'Emilla a pour sa part, une utilité puisqu'elle sert à boire à chacun à sa soif...Et nous, vous me permettez hein puisqu'une solidarité s'installe entre nous messire... dit elle d'un ton légèrement moqueur, il est clair que nous ne sommes pas de la plus grande utilité. Celà dit, on ne vous demande pas de l'être en ces lieux pour votre part je pense...N'êtes vous pas là pour vous détendre et profiter...du lieu, de la boisson, des femmes..ou des hommes à votre convenance?

L'empoisonneuse avait conscience d'être peut être un peu familière avec l'inconnu, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher, il avait attiré son attention pour une raison qu'elle ne parvenait pas à saisir, et elle entendait bien en savoir un peu plus...

Anaon
[ Chambrée de Jules... Si mâle, si bien ]

    Les yeux s’entrouvrent. Les caresses se poursuivent dans le doux froissement des tissus que l’on frôle. Chaque sens se braque sur la main qui la parcoure, sur les lèvres qui cheminent la peau dénudée. Même peau qui se réveille d’une crispation réflexe. La main du courtisan se fait doucement baladeuse et elle l’accueille d’une inspiration plus profonde. Quand il l’attire à lui, elle se laisse faire, une simple appréhension pour résistance.

    Nouvelle distance qui se brise.

    Elle est si près lui. Si près d’un homme. La situation lui semble être invraisemblable, comme une vision torturée créée de toute pièce par la Fée Verte. Nouveau délire. Mais la poitrine qui se soulève non loin de la sienne lui redonne le sens des réalités. Et les yeux se referment.

    Oublier le courtisan, penser l’homme. Découvrir la peau qui se livre sous ses mains. Savourer la musculature qui se tend à chaque geste… Enviable. Oui ,il faut l’avouer, objectivement, le courtisant à son charme. Un charme que l’Anaon s’efforcera d’apprécier à sa juste valeur.

    La dextre aventureuse abandonne la clavicule pour frôler la naissance d’un pectoral avec moins de timidité. C’est alors que les jambes se bougent pour venir prend place sur le lit. Une jambe se plie, survole celles de l’homme pour se poser juste à côté. Et à l’Anaon de prendre place sur le courtisant en ceignant ses hanches de ses genoux. Les prunelles de la femme agenouillée cherchent un instant leurs homologues masculines. C’est alors qu’une simple position déclenche le frisson. Gêne? Prémices d’une envie qui fait céder les barrières du traumatisme?

    La main gauche vient se nicher dans le cou musculeux puis d’une douce pression sur la mâchoire de l’homme, elle lui fait redresser la tête. Les azurites se plongent dans le regard qui lui fait face. Se perdre dans ses yeux. S’oublier sur ses lèvres. Elle s’approche, presque hésitante et le visage se suspend à quelque centimètre de son comparse. Distance électrisante. Elle veut sentir leurs souffles qui se mêlent. Elle veut sentir son propre cœur qui hésite entre accélérer sa course ou bien s’arrêter de battre . Elle veut entendre le silence pesant, assourdit par leurs seules respirations. Quelque secondes comme une éternité. Une éternité qu’elle brise quand ses lèvres viennent trouver celle de l’homme. Tendresse.

    Laisse moi me souvenir de la douceur d’un homme.

_________________

Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
--Emilla_kair_d_ancle


[Au comptoir, rencontre du 3ième type]

Emilla est presque soulagée de l'intervention de Lucrèce car elle ne comprend pas trop cet homme étrange. Cependant, elle se doit de répondre à ses interrogations et dans un sourire elle reremplit son verre tout en tentant de se montrer claire, du moins l'espère t'elle.

Et bien oui Rouquine est ma grande soeur. Elle prend soin de moi ici, m'a trouvé ma place de serveuse ici et nous logeons ensemble. Vous la connaissez donc? Elle ne m'a pas parlé de vous je crois, mais il est vrai qu'elle rentre juste de voyage. Racontez moi donc si vous le voulez vos aventures. A moins que je puisse la remplacer pour vous aider, tant que cela n'a rien à voir avec ses activités professionnelles en ces lieux que je ne pratique pas.

Emilla ne peut s’empêcher de songer à ce que la Rouquine lui a annoncé et le fait que bientôt cet état de fait risquait fort de changer. Mais comme à chaque fois, Emilla se répète son adage : Ne pas penser à demain, aujourd'hui a déjà son lot d'écueils!

Judas
[Apres moults pérégrinations, chambre de Rouquine]

La soirée ne fut pas de tout repos, quelques contretemps, quelques rendez-vous manqués... La légère impatience qui gagna Judas se tarit lorsque dans les yeux de la rousse, le besoin - vital? - de le satisfaire fut visible. Soit , les premières fois ne sont jamais de tout repos, le marchand d'esclave le sait. Regard à Iris , ce regard qui ne lui laisse pas le choix. Une main qui se glisse dans la sienne, l'enserre et l'attire.

Non loin, Rouquine a trouvé de quoi céder à son envie, et le client ne se questionne pas sur la place de l'homme désigné en ces murs. Gardien, client, courtisan, habitué, chouchou de ces dames. Qu'importe le flacon, pourvu qu'ils aient l'ivresse.

En terme de flacon, celui-ci n'était pas pour déplaire au brun. Récipient finement travaillé, à l'allure robuste et ayant vu du pays.. Bel ouvrage. Iris est enrôlée malgré elle, et les marches sont montées jusqu'à un corridor et une chambrine. Nous y sommes...

Le divan voit s'alanguir un Judas enjoué et une Fleur craintive, position nonchalante quoi qu'effacée. Faire tapisserie, tableau épieur, Judas dans le bois d'une porte. Se faire petit, pour laisser le tableau escompté prendre les couleurs qui ravirons leurs yeux impurs.

Le Von Frayner attire le corps et le visage de sa compagne vers lui, la détournant de ce spectacle qui la fait frémir. Il sait qu'elle y viendra, d'elle même, qu'elle aura ce besoin à un moment ou à un autre de jeter un oeil.. Interpellée par des soupirs, ou par des silences. Mais rien ne sert de forcer le déroulement normal de la nuitée, Iris est déjà asservie chaque jour malgré son affranchissement, puis cette nuit est sienne. Ces envies aussi. Il ne tiendra qu'à elle de les partager.

Se faire silencieux, se faire oublier, pour qu'exultent les passions monayées.

_________________
--Jules.


[ Chambrée de Jules : apprivoiser une bête sauvage.]

Elle se laissait presser contre son torse sans résistance. Jules se détendit enfin, laissant son corps prendre le relais de son esprit préoccupé. Ne plus penser au rez de chaussée, juste à cette main qui effleurait sa peau. La tête toujours dans son cou, il retint un sursaut de surprise quand, sans crier gare, la cliente jusque là passive et presque méfiante changea de position pour le chevaucher. Position claire, cuisses soudain offertes, qui suffirait à faire réagir n'importe quel homme normalement constitué. Ses braies se tendirent instantanément, mais lui n'osa bouger encore, de peur de faire fuir cet animal étrange, tantot passif, tantot entreprenant.

Une main vint pourtant le chercher, lui relevant la tête. Ces yeux... semblaient le fouiller, chercher l'oubli dans les siens. Il la laissa approcher lentement, sans autre geste que celui de son torse soulevé à présent d'une respiration plus irrégulière. Silence pesant, rompu seulement par son souffle à lui, rauque, et celui plus discret de la femme aux yeux perçants.

Assis en diagonale du lit, jambes pendant un peu dans le vide, une femme agenouillée sur lui, il se sentit partir un peu en arrière, et contracta son ventre pour ne pas rompre l'instant.

Les lèvres vinrent enfin le chercher, avec une douceur qui le surprit. Tendres. Sans un mot, elle donnait le ton. Exactement son genre de femme. Alors il se laissa guider, yeux fermés, lèvres souples et ployables sous les siennes, bouche entrouverte pour l'acceuillir et mêler doucement leurs souffles. Une main lui ceignant toujours la taille, remontant parfois dans son dos en frolant son sein au pasasage, l'autre vint se placer derrière sa nuque, caressant du pouce la joue, la tempe.


Rouquine
[ Chambre de Rouquine : plaisir volé ]

D'abord deux gosses perdus qui se regardent. Il semble hésiter, et la catin prend peur un instant qu'il ne tourne les talons. Mais le regard noir se fait prédateur, et le cerbère s'approche. L'effet sur elle est immédiat. Son regard se trouble, elle déglutit.

Il s'agenouille, et les cuisses de la rouquine s'ouvrent naturellement pour lui faire place au plus près d'elle. Par habitude, par envie, qu'importe. Elle le regarde se pencher, et se cambre sous la langue qui lape son décolleté, sous ces mains aussi puissantes que dans son imagination qui lui enssèrrent la taille. Quand il délace son corsage, la peau frémit d'envie, elle renverse la tête en arrière et s'offre, avec un plaisir non feint, pour une fois. Ses menottes se perdent dans la chevelure poivre et sel de l'homme qu'elle croyait ne jamais toucher, et qu'elle va avoir, par un coup du sort ironique...

Consciente du regard des clients sur eux, elle ferme les yeux. Autant faire comme s'ils n'étaient pas là et savourer... Les ordres du client de faire telle ou telle chose, viendront bien assez tôt. Pour l'instant, profiter, rêver qu'elle est seule avec lui, qu'il la veut et n'est pas forcé par le manque de courtisans... Un soupir de plaisir lui échappe.

_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--La_dame_rouge


[Bureau]

Fatiguée d’attendre que la fleur daigne avancer, traverser la salle et la rejoindre, Rouge pénétra dans le bureau et en referma soigneusement la porte derrière elle. Si la vue de quelques corps un peu trop dénudés choquait tant que ça l’oiselle sauvée par Baudouin, cette dernière aurait tôt fait de trouver la sortie.

Ce qu’elle ignorait, c’était que Baudouin ne gardait plus la porte, que Geoffroi n’était pas revenue de son escapade, et que Leah était introuvable. Donc que sa porte n’était plus gardée, même si elle était soigneusement fermée. Les filles savaient remettre la barre quand elles conduisaient elles même leur client à la sortie, passée une certaine heure.
Mais Rouge comme toute maquerelle craignait les envies de liberté de ses filles. La porte devait avoir un Gardien, c’était ainsi.
Mais elle en n’avait pas.
Et Rouge ne l’avait pas remarqué.

Seule dans son bureau, elle avait l’impression de souffler pour la première fois de la soirée. Qui était décidément bien longue.

____________
--Justine.


[ Découverte dans les Quatre Bains ]

" Alors c'est ce qu'on ressent quand on est pas prise pour un vulgaire bout de viande, tournée et retournée... et prise encore? "

Tout ce que sait Justine, c'est que le courtisan est bien plus prince charmant qu'il ne pourrait le croire. La délicatesse avec laquelle il caresse les pétales de sa fleur,
sa bouche mutine qui la goûte , s'éloigne puis revient à la charge ,enivrent la jeune fille qui s'abandonne lentement au plaisir exquis, des frissons parcourant sa peau.
Les paupières fermées, un gémissement s'échappe de ses lèvres, puis elle sursaute en haletant, surprise de ce qu'elle ressent dans son ventre.
Ses yeux et sa bouche, ouverts et étonnés, la font délicieusement s'exclamer.
Une rougeur colore ses pommettes alors que n'y tenant plus, elle s'empare des lèvres du jeune homme pour l'embrasser avec passion,
collant son buste menu aux seins pommelés à celle de son amant.

Elle veut le toucher aussi, le découvrir. La tête lui tourne. Éperdue elle le regarde et passe doucement ses mains sur le poitrail du courtisan. Elle te trouve mince et bien fait de sa personne, et tellement attirant.
Les doigts fin remontent sur le visage dont elle suit les traits et se perdent sur les lèvres de son jeune amant. Justine ressent son envie, son désir d'elle et ça lui donne le sentiment d'être une femme pas une gamine. Une dame avec qui on a des égards .
Du bout des lèvres elle lui murmure:
Encore... je veux encore.


Voilà ce qu'elle veut tout de suite. Qu'il fasse encore vibrer ses sens. Qu'il la fasse gémir et crier. Qu'elle connaissance enfin ce plaisir dont les plus grandes parlaient et dont elle vient d'avoir un aperçu sous ses caresses.
Justine enfonce lentement sa main sous l'eau pour caresser le ventre plat et musclé de son partenaire. Elle est tentée de descendre plus bas, de toucher cet objet dont on dit qu'il est de tous les plaisirs.
Est ce qu'elle doit prendre l'initiative? Lui fera-t'il un signe en poussant sa main plus bas en voyant son hésitation? Ou peut-être retirera- t'il cette petite main bien trop curieuse?
Justine tente de deviner aussi le désir du courtisan.
Baudouin.
[Chambre de Rouquine: dans le feu du désir]

Il ne sait trop que penser, peu à peu d'ailleurs, il ne pense plus. La porte, la Rose, la Rouge... Les clients, là tout près, qu'il tente de ne pas apercevoir. Il n'y pense plus. Il est rivé sur son désir d'elle. De cette sulfureuse rousse qui d'un regard l'a enflammé ce premier matin de leur rencontre. Chaque jour, garder caché son désir a été plus difficile, chaque jour, il a du lutter. Sans compter avec cette terrible proximité. Si proche et si loin.

Et là. Le visage calé dans le bénitier du diable qui ressemblerait plutôt au bénitier d'une déesse, il savoure, il en a rêvé, il fut torturé par cette chair, cette odeur, maintes fois il l'a imaginé, ce goût...

Etrange ironie d'être là, tout contre elle, pour le plaisir d'un client.

Alors, puisqu'il en est ainsi, puisque le destin l'a finalement poussé à être là, il se laisse vaincre par son désir et il laisse sa langue jouer sur la peau délicieuse. Enfin, ses mains fébriles ont délacé le corsage et libéré la poitrine enserrée, faisant jaillir les deux pommes qu'il s'empresse de sucer, de titiller du bout de sa langue, d'embrasser avec passion.

Trop. Trop envie d'elle, trop belle, trop tout... Elle s'offre. Son regard suit le vallon de ses seins, la gorge blanche, la ligne nette de son menton, les lèvres légèrement entrouvertes dont il entend presque le souffle s'échapper. Le visage de cette belle qu'il voyait comme intouchable et qui l'émotionne tant. Ce visage qu'il n'arrivait pas à voir dans ses rêves, où ses cauchemars.

Il est comme hypnotisé et pourtant, il ose encore, avançant à l'aveugle, une main se glisse sous un jupon, caressant puis libérant le pied menu, remontant le long du mollet, frôlant le genou.

Il n'y a plus qu'elle, il n'y a plus qu'eux. Et, à nouveau, le visage se perd, la bouche, de douce et caressante, se fait dévorante et passionnée. Savourer, désirer, goûter, palper... La main se crispe sur la cuisse. Est-ce possible de désirer autant? Aurait-il encore passé quelques mois au monastère sans s'en rendre compte pour se sentir à ce point en manque de chair. Manque de chair ou désir d'elle, elle, l'obsession rousse.

Alors, il retrousse les jupons et caresse le haut des cuisses, restant néanmoins à l'extérieur, offrant ainsi aux clients une vue imparable sur l'une des jambes de la rouquine et sa main caleuse caressant la peau fragile. Les images se bousculent dans sa tête, les envies aussi, la prendre là, sans plus attendre, la faire languir au contraire, la faire frémir, la faire supplier quitte à s'en torturer douloureusement...

La langue s'est égarée au creux de sa chair, dans la moiteur et la rondeur de ses seins, elle a suivi son chemin, jusqu'au ventre blanc, taquinant le petit nombril, traçant des arabesques sur la peau diaphane, et, à nouveau, les mains robustes entreprennent leur oeuvre: délier les jupons et ce qui reste de tissu. Trop de tissu, beaucoup trop! Il veut la savourer intégralement, il veut la sentir frémir, jusqu'au bout de la nuit.

A moins que... le client n'en ait décidé autrement. Mais, le vieux soldat a oublié, il est perdu dans les abysses de son désir.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 132, 133, 134, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)