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[RP] Maison close de la rose noire

Gailen_d_arduilet
[escalier ....puis repaire de Désirée]

Ou peut être cela vient-il du fait que votre amie est une femme doux sire !


C'est que la désirée avait de la jugeotte. En même temps derrière son aspect niais le petit n'était pas complètement idiot et il savait que la femme était bien plus savante pour ce qui était des spécificités des hommes et des femmes pour se laisser abuser par pareil déguisement ridicule. Il n'eut donc qu'a lui lancer un regard complice.

Allons, venez doux sires ! Montons boire !

Les moutons suivaient donc sans mots-dire.


Et puis, c’est vrai que je n’ai pas souvent de si vaillants compagnons pour finir la soirée !


*Vaillant mon cul ! Moi je voudrais vaillamment me sauver très chère.

Le petit se dirigea donc rapidement vers l'un des deux fauteuils pendant que l'hôtesse servait les verres. Pour notre jeune naïf, être assis dans un fauteuil était synonyme de sécurité, bien plus que le lit (par exemple). Ah, s'il savait ce que ces fauteuils avaient du voir, mais bon sûrement que dans quelques années il verrait les fauteuils d'un autre œil, pour l'heure il ne pensait qu'à échapper à la tentatrice.

Je vous en prie, mettez vous à l’aise !


*A l'aise? Tut ' imagines que je peux être à l'aise? Y'a même pas une fenêtre ouverte pour sauter !

Que nous proposez vous donc là ?

*Euh...j'espère quelle va comprendre que je parle du vin ! Quel idiot je fais si elle profite de mes mots pour proposer autres choses ! Puis le vin je devrais faire gaffe, la tête commence à me tourner. Les diablesses pourraient en profiter pour abuser de mes faiblesses .
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Rouquine
[Chambre de Rouquine: Urgence]

La langue habile, la bouche avide, forcent sa respiration à accélérer, mais c'est surtout cette pensée dont elle ne se défait pas qui arrache à la jeune rousse des gémissements plaintifs. Elle a beau fermer les yeux, la pensée ne la quitte pas :

C'est Baudouin qui lui dévore ainsi la peau. Baudouin, dont elle a enfin après plusieurs jours de tension tacite, la preuve qu'il la désire aussi violemment qu'elle le veut. Baudouin ! Et elle prend conscience en cet instant qu'elle a eu peur, tout ce temps, montant les escaliers ou assise sur le lit à l'attendre, qu'il ne la goûte avec hésitation ou parcimonie, forcé par la situation. Plus la bouche la dévore, plus les grandes mains qu'elle épie à la volée depuis son retour à la rose se font fébriles, et plus l'évidence s'impose. Le gardien sur lequel elle fantasme de loin s'est retenu, lui aussi.

Les doigts ancrés dans les cheveux du cerbère, elle le sent relever la tête pour la regarder, et ne résiste pas à redresser la sienne. Les regards s'attrapent, se mêlent. A-t-elle déjà lu tant de désir dans les yeux d'un homme? Oui. Mais dans les yeux d'un homme qu'elle veut... non, et une plainte jaillit des lèvres qu'elle mordille.

Une main remonte le long de sa jambe, et son souffle déjà court s'affole de plus belle, soulevant à un rythme effréné la poitrine à présent libre de toute entrave. De nouveau elle se cabre lorsqu'il lui agrippe la cuisse, lui soulève la jambe, et confusément la pensée lui traverse l'esprit qu'ainsi cambrée, poitrine arrogante défiant le plafond, jambe en l'air, elle offre à son client un bien meilleur spectacle qu'elle ne l'eut fait sous les mains du débutant à la beauté plus évidente...

Mais bien vite la déformation professionnelle cède le pas à l'envie, pressante, ardente, et l'esprit ne sent plus que cette langue qui descend sur son ventre en lui arrachant des soupirs, ses mains qui tirent impatiemment sur ses jupons. Elle se redresse et l'aide, ses yeux de la même couleur que l'orage qui gronde en son sein.

Le sentiment d'urgence qui l'étreint lui arrache à nouveau un gémissement. Vite, Baudouin, vite, avant qu'ils ne nous dirigent, avant qu'ils ne viennent entre nous... vite....

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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Chambre de Rouquine: le feu au creux des reins]

Il se brûle les doigts, il se brûle les ailes et il adore. Tension, désir à fleur de peau, il la veut. Dans ses braies, il sent sa virilité dressée, il tente d'oublier cette envie si forte qui pourrait le rendre violent tant il la désire. Les gémissements qui s'échappent de la gorge désirée, caressée, le font frémir de plaisir, sa bouche continue son exploration, assidue, brûlante. Chaque mouvement de sa bouche engendre une palpitation en lui.

Grâce à la belle, déjà les jupons ont glissé dans un bruissement léger. Il se courbe à peine, passant ses mains sur la croupe, les hanches, un nouveau frisson lui dévorant le corps. Envie d'hurler son désir d'elle. Ses bras s'enroulent autour des cuisses, alors qu'il fourre son visage dans la toison rousse, respirant, humant le musc qui s'en dégage. Il se damne. Il le sait, il le sent. Dans sa verge furieusement érigée. Dans sa face râpeuse qui s’imprègne d'elle, là, entre ses cuisses.

Il glisse, sa langue cherche, fouille, trouve la fleur dont il a tant rêvé, il se cambre, mû par la puissance de la chair, et lentement, suavement, il caresse à peine, découvre les lèvres offertes, s'y glisse, doucement. Grognement infini pour désir intense... Grognement intense pour désir infini.

Se perdre en elle... on y est.
Fleur_de_jade
[Du salon au bureau de la rouge : Resolutions]

La belle resta la dans son coin à observer, elle ne savait plus ce qu'elle voulait vraiment, mais retourner dans la rue signifiait voler à nouveau, peu être se mettre en danger, alors qu'ici elle serait nourrie , logée et blanchis? Mais à quel prix? Comprendrait-elle cette femme toute de rouge vêtue, pourquoi la Jade était si discrète, accepterait telle qu'une de ses possible future fille soit encore vierge, pure et douce? Est-ce qu'ici il ne faut pas être totalement débridée et prête à tout pour ravir le client? Est ce que c'est possible de ne faire que des massages? Donner des bains? Est-ce possible qu'elle est un traitement de faveur? Tant de questions...sans réponses, elle finit par se décider, se détacha du mur en un coup de rein, et glissa jusqu’à la porte de la maquerelle, sa démarche n’était pas provocante juste naturellement sensuelle, elle qui n'avait jamais jouer de ses charmes, pour la simple raison qu'elle ignore en avoir...vas devoir convaincre assurément...

Une main délicate sort de dessous cette étoffe protectrice pour venir cogner doucement à la porte de la rouge, il est encore temps de fuir...mais non elle reste la à attendre qu'on lui ouvre,s a décision est prise...reste à voir et savoir celle de la matrone...
--Muse..



Muse était enfin dans l'endroit qu'elle recherchait a atteindre plus que tout , elle en avait tant entendue parlée , elle regarda autour d'elle , aimait l'ambiance qui s'en dégageait, sans s'avoir si elle conviendrait elle osait avancée un peu encore , elle était curieuse de voir ce qu'il pouvait se trouver dans cet endroit , plus que tout elle espéra enfin trouver un chez soi qui lui conviendrais et ou nul ne puisse la jugée.

Elle espérait juste que personne n'arriverait a lui faire montrée des sentiments , son coeur devait restez fermer a tout , plus personne ne pourrait abuser d'elle ici , elle serait le maître de ses jeux, si la Matrone l'acceptait dans sa maison et s elle conviendrait.
--Iris.


[Chambre de Rouquine : au spectacle]


Long fut le chemin jusqu'à la chambre de Rouquine. Chaque pas résonnait comme un châtiment pour la Soumise, Judas était presque obligé de la tirer pour qu'elle avance... Pas le choix, trop dur. Ils y étaient. La Rouquine prépara un canapé où le Déchu et elle prirent place. Et rapidement, il lui cacha les yeux. Enfin...

Au creux du cou de Judas, c'était l'endroit où elle se sentait le mieux. De ce geste, il la protégeait de tous ces péchés qu'elle ne supportait pas. Elle allait mieux. Malgré tout, les râles et gémissements atteignaient ses chastes oreilles. Rien ne semblait gênait le couple du soir. Rien, ou presque...

"Stop"

La voix du Déchu avait tonitrué dans la pièce. Iris releva la tête pour regarder tout le monde. Les deux couples étaient unis mais Judas, lui, avait levé la main pour les stopper. Le spectacle changeait, ils allaient participer...

"C'est trop mou. Ça ne respecte pas la réputation de la Rose..."

Iris regardait Judas avec incrédulité. Elle s'écarta pour laisser Judas se lever, et le regarda s'approcher du couple. A un mètre d'eux, il croisa les bras et fit les cents pas devant Rouquine et Baudoin.


Judas... Laisse-les...

Mais Judas ne l'écoutait pas. Il s'arrêta devant eux, les toisant de toute sa grandeur. Il avait une idée en tête.

"Rouquine, à genoux. Baudouin, derrière.
Les femmes sont moins fébriles lorsque l'on use de notre force..."


Puis il se recula et vint se rasseoir à côté d'Iris qui, intriguée par les demandes de son Ange, regarda les réactions. Elle savait que ce n'était que le début de longues requêtes...



Rouquine
[Chambre de Rouquine: le feu au creux des reins... et les anglois débarquent.]

Elle est au paradis, ou presque, les bras robustes enroulés autour de ses cuisses, la langue râpeuse du Cerbère de ses rêves illusoires contre son corps brûlant, grognant du désir d'elle.... Elle est au paradis...

"Stop"

Ou presque.

Le mot étranger la fait sursauter, et elle tourne la tête vers le client, haletante, les yeux embués de plaisir et d'incompréhension momentanée.. Mais le geste, lui, est clair. La main levée qui les arrête. Souffle court, elle écoute, n'osant regarder Baudouin de peur de lire la même déception dans ses yeux que celle qui lui étreint le ventre. Il parle de réputation... La rouquine ne comprend pas vraiment où il veut en venir mais elle sait une chose : ni Baudouin ni elle ne sortiront indemne de cette soirée si le client n'est pas content. Surtout Baudouin, qui joue avec les limites pour l'aider....

Rouquine, à genoux. Baudouin, derrière.
Les femmes sont moins fébriles lorsque l'on use de notre force..."


Tout d'abord elle a cru qu'il voulait qu'elle contente Baudouin de sa bouche, mais la position qu'il indique au soldat laisse Rouquine dans le flou total, et d'autant plus nerveuse. Nerveuse de plaire à Judas, nerveuse de la réaction de Baudouin en entendant parler de force... Dieu, pitié, qu'il ne renonce pas, si elle doit être bousculée elle veut qu'au moins ce soit par lui....

Sentant le soldat se dégager d'elle, la petite catin essouflée de désir se redresse, enjambe les vetements tombés au sol et grimpant sur le lit, se met à genoux dessus, de profil aux clients afin qu'ils puissent voir Baudouin aussi. Cherchant desespérément à comprendre ce que veut le client, pourquoi la fébrilité de son désir ne lui plait pas.... Elle reste là, à genoux sur le lit comme en prière, ses longs cheveux pour seule parure à son corps nu, et risque un regard en arrière, vers Baudouin... Regard chargé d'envie, de contrition... Pardon de t'avoir embarqué dans cette situation... Mais me laisse pas....

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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Chambre de Rouquine: Sodome et Gomorrhe?]

Il avait presque oublié qu'ils étaient épiés et il se délectait d'elle, lorsque l'ordre lancé à la volée le glaça. Il était soldat autrefois, n'avait-il pas l'habitude d'obéir? Si. C'est bien pour cela qu'il ne rétorqua rien, n'avait-il pas été formé pour cela?

La critique qui suivit ne fit que le raidir un peu plus et serrer les dents. Son but était de satisfaire le client, c'est bien pour cela qu'il avait délaissé la porte dûment fermée. Il n'objecta rien.

Mais lorsque demande fut faite, un frisson lui parcourut l'échine, plus violent que le précédent. Un souvenir le fit frémir... N'avait-il pas pris une femme de force, une fois? Une femme qu'il aimait, qui plus est... et pourtant ne l'aimait-il pas à en mourir cette femme?

Il passa sa langue sur ses lèvres pour les humecter. Envie d'elle...

Fébrile, il lança un regard de braise à la rousse, se mordant ostensiblement les lèvres.

Il se recula légèrement, permettant à la rouquine de se retourner à son aise, gardant néanmoins une main posé sur l'une de ses jambes. Il avait besoin de sentir sa peau chaude et douce, alors qu'elle se mouvait, s'agenouillant sur le lit. Si belle dans sa nudité, parée de sa chevelure de feu.

Il se redressa à son tour, montant aussi sur le lit, empoignant les cheveux avec vigueur, il pourrait être fébrile, il pourrait être habité par la peur, tout comme les jours qui ont précédé cette nuitée si étrange, mais il est autre, ce qu'il fut autrefois, l'ours sortit de sa tanière.

Sont-ce les souvenirs qui l'habitent ou simplement ce fou désir, encouragé par le regard vicieux des deux clients qui le rendent ainsi? Il n'en sait rien. Défaisant ses braies, il vient se placer derrière elle. Trop mou... Un rictus étire légèrement ses lèvres, de sa main libre il ôte sa chemise, plaquant son torse contre le dos de la belle rousse. Il dégage un peu plus les cheveux, libérant la nuque, le cou gracile, et mord la chair tendre, tout en l'obligeant à se cambrer en avant, prenant son membre en main et le frottant contre ses reins, puis contre son fessier avant de glisser entre ses cuisses.

La vue qu'il a est imprenable, celle du client sans doute aussi, mais peu lui importe, il la veut là, maintenant, grognant et se cambrant contre elle. Lançant un regard en biais au client, comme pour lui dire: Tu as ce que tu veux, tu es content? Mais aucun mot ne sort de sa bouche, seul son regard est parlant, entre rage et désir.
Rouquine
[Chambre de Rouquine: roxanne vs rouquine, qui gagne ?]

Elle l'a vu serrer les dents, visiblement aussi peu content qu'elle qu'on le tire de leur bulle. Mais elle a vu aussi son regard changer, devenir brûlant et presque dangereux. Dos à lui, elle s'attend à ce qu'il la caresse plus avant, et se cambre déjà pour lui tendre sa poitrine quand...

L'empoignade lui fait pousser un petit cri de douleur. At-il déjà oublié, songe-t-elle confusément, que c'est parce que sa nuque la fait souffrir qu'elle a dormi dans son lit dernièrement, pour échapper au sommeil par trop agité d'Emilla qui secouait le lit..? A-t-il oublié que cette douleur vient justement d'un client lui empoignant la chevelure...?

Elle se retourne à moitié et cherche son regard, cherchant à l'avertir silencieusement de l'epargner.... Mais c'est un rictus qu'elle trouve, alors qu'il défait ses braies sans croiser son regard et se plaque contre son dos. Frisson. De plaisir à sentir le torse chaud tout contre elle, mais d'appréhension aussi, car elle se sent horriblement seule à présent, prise entre le feu pervers du regard de leur client et celui, illisible, de Baudouin...

Une main dégage les cheveux de son cou, et elle se laisse aller, lui offrant la peau tendre, cherchant un peu de réconfort dans son contact si elle ne peut l'avoir dans ses yeux... mais là encore nulle douceur, point de tentative de la faire frémir et apprécier, il obéit à la lettre au client....

Oui. Il obéit à la lettre au client. N'est-ce pas ce qu'elle lui a demandé de faire, après tout ? N'est-il pas là pour l'aider...? Oui, lui souffle une petite voix alors qu'il la pousse en avant et qu'elle tombe à quatre pattes, il prend ce risque pour toi, Roxanne... Oui, se répète-elle alors que le membre raidi se frotte sans subtilité contre ses reins, tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Oui, il t'aide, ne demande pas en plus qu'il te donne du plaisir....


Oh !

Alors qu'il glisse en elle, sa décision est prise. Roxanne la jeuine fille a l'aide de Baudouin mais c'est Rouquine la catin qu'il prendra... Peu importe qu'il doive être brusque trop tôt, avant qu'elle ne soit prête, si prête qu'elle réclame la rudesse.... Peu importe qu'elle n'aime pas ça, au moins ses exquises caresses de tout à l'heure, quand c'etait encore lui qui décidait de ses actes, l'ont elle bien préparée, au moins n'a-t-elle pas mal. Elle a de la chance, au final, d'avoir entrapercu quel amant il pourrait être.. Mais à présent Baudouin a raison, c'est le client qui compte... Le client.

C'est donc Rouquine qui jette un regard soumis à Judas, Rouquine qui se lèche les lèvres comme si elle aimait ça... Rouquine qui se donne en spectacle. La récréation est finie.

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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Chambre de Rouquine: Les larmes au bord des yeux, le coeur au bord des lèvres, le désir à fleur de peau.]

Il s'en veut. Il lui en veut aussi. Il a mal à fendre l'âme. Mal de devoir agir de la sorte et pourtant, il le veut, ou plutôt, il la veut.

Mais il fait durer encore l'instant imminent où elle sera sienne, autant qu'il peut. Il glisse contre elle, grognant de plaisir, et sa main passe de sa nuque qu'il caresse doucement jusqu'à sa gorge, si fragile. Il sait qu'en un instant, il pourrait lui ôter la vie, ce qui rend sa caresser d'autant plus douce, sur la jugulaire, puis glisse jusqu'à son sein qu'il attrape et titille lestement, du bout des doigts avant de le prendre délicieusement dans l'une de ses mains, l'autre caressant sa croupe.

Il se penche vers elle, continuant de se frotter contre elle et murmure à son oreille, si légèrement, si imperceptiblement que le client ne peut entendre.


Pardon...

Pardon, parce que rien ne se passe comme je l'aurais voulu, pardon par ce que je deviens ce que je hais, pardon parce que je ne peux te protéger de tout.

Elle comprendra, ou pas... Et alors dans un râle rauque, il s'immisce en elle, le coup de rein est puissant, la fleur s'ouvre et il s'y fait sa place, petit à petit, entamant un mouvement de ses reins, sans plus lâcher le client de son coin de l'oeil. Trop mou vous disiez? Mais toujours aucun son ne sort de ses lèvres, les dents serrées, il se meut en elle, la possédant, frémissant en se disant que celle qu'il est en train de prendre là, est celle là même qu'il désirait tant, pendant des jours.

Ainsi, il redevient bête fauve, lui, le vieux soldat devenu tendre avec les ans. Bestial, il râle, griffant légèrement la hanche qu'il caresse de sa main rugueuse.

Il voudrait oublier les clients, imaginer qu'ils sont seuls mais il n'y arrive plus. Alors, il s'accroche à un dernier rempart. Elle. Il ferme les yeux et murmure doucement à son oreille, cambré contre elle, coups de reins après coups de reins, tout bas:


Un jour prochain, tout sera différent... tout, ma belle...

Un jour prochain, si tu le veux, je t'aimerai comme tu le mérites. Et tout à coup, il sourit, oublié le dégoût de lui-même, envolée la rage, l'amertume, la fureur, peu importe la figuration, peu importe la violence de leurs ébats, cet instant là peut être transcendé. Il le veut.
Rouquine
[Chambre de Rouquine: Roxanne vs Rouquine, second round.]

Les lèvres s'arrondissent de surprise, le regard lascif qu'elle jetait au client se trouble et elle baisse les yeux pour le cacher. Elle a cru trop vite qu'il l'avait oubliée. La verge dressée glisse, oui, mais contre sa fleur... Les mains rudes se font douces, frôlant, affolant sa peau qui frissonne de plaisir.

Cabrée contre lui, soutenue par la large main qui lui enserre la poitrine, elle se redresse un peu, à peine, cherchant son contact. Et là....


Pardon...

La pièce devient floue tout autour alors que Baudouin s'excuse. De lui avoir fait mal, ou de ce qu'il va lui faire, peu importe ! Peu importe puisqu'elle s'est trompée qu'il ne pense pas qu'au client, il fait juste semblant, comme elle. Il n'a pas oublié qu'il l'a tenue dans ses bras, hier encore lui semble-t-il...

Cette fois quand il entre en elle pour de bon, lentement mais puissamment, ce n'est pas l'invasion qu'elle a cru devoir subir. Le va et vient puissant reste peu agréable, trop tôt, mais Roxanne s'en fiche, puisqu'il pense à elle. Et quand il redevient ours, brusque, elle s'abandonne, gémissant sous ses griffes, réussisant à trouver plaisir dans son désir à lui puisqu'il n'est pas feint, dans sa rage, puisqu'il la regrette.... Les coups de reins s'enchainent, elle s'arque, offerte, indécente pour le client, soumise pour Baudouin. Roxanne, Rouquine, Rouquine, Roxanne...


Un jour prochain, tout sera différent... tout, ma belle...

Elle ne peut le voir sourire, mais elle veut lui répondre... Seulement son visage à elle est en pleine vue de Judas. Pas de chevelure rousse ou cacher le mouvement de ses lèvres, alors...

Oui !

Le cri vient en parfaite union avec un coup de reins, le client le prendra pour du plaisir physique mais c'est à Baudouin qu'elle répond. Oui, oh oui, bientôt ils cacheront, des clients, de la Rouge, et elle l'aura pour elle, même si ce n'est qu'une fois. Maintenant elle peut jouer, maintenant, elle sait !

Et le regard bleu de se poser sur le couple... D'abord sur Judas, un regad indécent fait pour l'emoustiller plus avant. Et puis, sur la soumise qui a rouvert les yeux... N'a-t-elle pas essayé de les protéger, d'ailleurs...? Le souvenir confus d'un mot ou d'un geste de cette inconnue vient hanter son esprit cotonneux, bouleversé par l'epreuve de se donner à Baudouin en public, par les émotions contradictoires qu'elle vient de s'infliger en ne lui faisant pas confiance... Fixé sur Iris, le regard remercie. As-tu compris, toi, ce qui se joue en coulisse, derrière les acteurs qui s'exhibent pour ton maître ?

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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Marceau


[Quatre Bains]

Le jeune homme laisse échapper un grognement rauque quand le corps vint se lover contre le sien et qu'elle se fait plus aventureuse. Les petites poires vinrent le tenter délicieusement tout comme sa bouche à laquelle il répond. Sans compter qu'elle le tente en sous entendant qu'elle voudrait jouer avec sa virilité. Dieu qu'il aurait eu envie de la prendre la maintenant d'un coup et laisser retomber la tension qui lui vrillait le ventre mais il ne pouvait pas. Descend ! Pensait il ! Agrippe toi ! Ahhhh il ne pouvait décemment pas lui dire cela.

Au lieu de cela, il la serra contre son corps, le mont dressé vint se poser près de l'antre du plaisir, juste se poser à l'ouverture. Juste un coup de reins et là il pourrait satisfaire tout le monde. Enfin presque, la demoiselle attendait plus qu'une simple visite. Il fallait alors se retenir et trouver une solution à la situation dangereuse pour sa bourse et son travail. Du coup il s'assied dans le baquet et l'installe à califourchon sur lui. Elle en voulait encore, soit, il lui en donnerait encore et plus. Déjà il voulait la faire crier de plaisir aussi il reprit son manège aquatique sans la laisser se reposer. Ses doigts ne quitteraient leur refuge que lorsque qu'elle aurait succomber à leurs caresses.

Il choisit alors de lui voler un baiser tout en prenant sa main. Elle voulait découvrir, et bien elle allait découvrir. La virilité fièrement dressée n'attendait que ça. Marceau posa la main de Justine pour qu'elle découvre les attributs masculin au moment de leur pleine expansion. A toi de jouer ma belle, fais toi plaisir ...



Cerdanne
[ Dans les ruelles, autour de la Rose ...]

Une nuit comme une autre.
Une nuit de plus à errer à la recherche d’un endroit ou prendre un peu de repos.
Une nuit de plus à traquer, saisir l’occasion de devenir plus riche éventuellement.
L’un n’empêchant pas l’autre.
Mais depuis quelques temps, le voyage n’apporte pas beaucoup de satisfaction et la Provençale arbore la tête des mauvais jours…

Le vide peu à peu envahit les villes et la guerre qui fait rage n’a laissé sur les routes que des miséreux et des éclopés.
Pas grand-chose à tirer de cette longue file de nécessiteux.
Les autres, les bien lotis, armés jusqu’aux dents, ont des yeux de loups. Les meutes, elle faisait bien en attention de ne pas s’en approcher.
Les coups et les blessures, elle a largement donné…

D’un pas à l’autre…

Femme déboussolée, ses bottes elles, ne perdent pas le nord et la mènent sur des chemins plus surs, connus et reconnues.
Le coin de la rue franchi, la brune relève un brin la tête et esquisse un sourire.

Ses lèvres s’entrouvrent sur quelques mots qu’elle murmure pour elle-même. Mais la lourde porte qui se profile, elle la connait bien.
Un petit sourire éclaire enfin la mine renfrognée de la Provençale et elle reste un long moment immobile devant l’entrée.

Frappera, frappera pas…

Le poing levé, prête à frapper fort elle suspend son geste et recule jusqu’à l’ombre des maisons voisines.
Les bottes iront ou Elle l’aura décider.
En quelques enjambées, elle contourne le pâté de maisons et se faufile dans la ruelle qui dessert aussi le bordel…

Les cuisines….Tant de souvenirs…

A demi courbée, elle sent la nuit.
Collée à la porte, elle écoute ; il n’y a qu’elle, quelques rats qui trainent et le silence…
Parfait…
Les doigts armées de fer, crochètent, malmènent la serrure qui ne résistera pas longtemps…
D’ici peu, la rose s’ouvrira à elle….

_________________
Anaon
[ Chambrée de Jules: Prémices d’un précipice ]

    *
    Elle apprivoise ses propres lèvres contre celles qui lui sont offertes. Tendrement elle embrasse, renouant lentement avec ces sensations farouches qui se sont faites oubliées pendant tant d’année. La redécouverte laisse peu à peu place aux prémices d’un plaisir, simple comme le fait de savourer un banal baiser. Banal? Pas tant que cela. C’est le baiser d’un renouveau, ou peut être d’une toute dernière fois…

    La main qui se ballade allègrement dans son dos réveille dans son sillage une peau meurtrie. Il agace ses cicatrices qui pestent contre la pudeur bafouée d’une crispation palpable. Tout son corps la met en garde contre cet acte qui ne manquera certainement pas de la ronger de remord, mais l’esprit n’écoute pas. L’esprit est ailleurs, perdu quelque part entre les lèvres qui se confondent, entre les peaux qui se frôles, entre ces êtres qui se découvrent.

    La senestre qui s’est niché dans le cou de l’homme vient retrouver sa consœur qui s’aventure sur le torse dénudé. La pulpe des doigts redessinent méticuleusement chaque courbe des muscles. L‘effleurement se fait caresse. Graver dans son âme chaque parcelle de peau. Faire de ce torse une fresque brûlante attisée par quelque arabesques tracés du bout des doigts. Tandis que les mains s’aventures sur la plaque abdominale, les lèvres se détachent doucement pour se suspendre à quelque centimètre de la bouche masculine. Savourer leurs souffles.

    Le bassin se rapproche assez pour sentir le plaisir qui gonfle dans les braies voisines. Les mains vont découvrir le dos, le poitrine féminine épouse le torse masculin et la bouche cisaillée vient se lover dans le cou. Elle parcoure la peau de son souffle qui se fait plus profond, jouant parfois des lèvres sur un muscle qui se découvre.

    Puis lentement, le corps s’anime d’une ondulation lascive. Les cuisses se crispent et le bassin vient échauffer l’ardeur masculine pour mieux attiser son propre désir.

    Prémices d’ une chute libre vers un gouffre d’émotion.

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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
--Iris.



[Chambre de Rouquine : faites l'amour, pas la guerre]


Leurs yeux étaient rivés sur le couple sur le lit. Ceux enjoués de Judas contre ceux apeurés d'Iris. La bestialité de Baudouin devenait effrayante et, pour contenir sa peine pour la pauvre Rouquine, la Soumise serrait les poings sur ses frêles genoux. Comment pouvait-on être aussi attiré par ce spectacle ? Regard vers Judas. Lui, cherchait un moyen de satisfaire son propre plaisir en cherchant quelque chose dans la chambre. Et il trouva.

"Tiens. Fais-en bon usage"

Le Déchu attrapa la cordelette retenant le rideau de la chambre et l'envoya à Baudoin. Le spectacle n'était pas terminé. Et là, Iris comprit : ce qu'il faisait faire à Baudouin était ce qu'il ne lui ferait pas, à elle. Et elle en soupira de soulagement. Puis, enfin, le regard des deux femmes se croisa... Oui, il y avait autre chose... Eux aussi étaient soumis à Judas, à leur manière. Mais eux aussi avaient cette force qui les faisait résister. Alors Iris lui esquissa un sourire, discret, plein de compréhension. L'esprit était la meilleure des forces.




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