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[RP] Maison close de la rose noire

Le.jules
[ Chambrée de Jules: se laisser faire, pour une fois...]

Tendres, exploratrices, les mains et les lèvres de la balafrées parcouraient son corps méticuleusement, muscle par muscle, tendon par tendon, et la peau frissonait naturellement en réponse, tandis que les mains du courtisan se calquaient sur l'exemple de leurs jumelles, frôlant sans hâte le corps à leur portée.

Elle se crispa momentanément sous ses doigts, le temps pour lui d'hésiter, mais bien vite elle l'encouragea de ses frôlements devenus caresses. Artistes impromptus sur la toile de son torse, les doigts légers attisaient son désir, savamment, alors que les lèvres le quittaient pour mieux le narguer, immobiles, toutes proches des siennes... Entremêlé ainsi à celui de l'hérétique, le souffle du soldat se fit plus rauque.

Alors qu'il commencait à se crisper de désir contenu, elle s'approcha, enfin... Deux orbes vinrent se plaquer à son torse, encore innatteignables sous le tissu soudain détestable, et le bassin tout proche lui arracha un léger soupir. Les mains de Jules, impatientes d'entrer dans la danse, desendirent le long des braies cherchant la chaleur d'une cheville, d'un mollet, frustrées de ne rencontrer que le cuir des bottes....et lorsque les reins entamèrent une vague impudique contre ses braies tendues à craquer, il ne put qu'à peine retenir le grognement animal qui s'échappait de ses lèvres.

Femme, elle se servait. Le bassin du soldat se tendit vers elle en réponse, alors qu'il glissait lentement, inexorablement en arrière, tout prêt à se laisser consumer, consommer. Habitué aux clientes timides ou inexpérimentées qui attendaient de lui initiatives et décisions, il savourait d'être ainsi entrepri, découvert, par ce corps qui savait ce qu'il voulait et venait le chercher. Remontant le long des jambes, ses larges mains glissaient lentement le long des cuisses, cherchant à palper cette croupe qui ondulait contre lui.

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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Baudouin.
[Chambre de Rouquine: Echec et... Mat?]

L'ancien soldat redoublait d'ardeur, râlant de plaisir, et lorsqu'elle poussa ce "oui", même s'il savait qu'elle répondait à ce qu'il lui avait dit, il n'en fut que plus avide d'elle. Coup de reins après coup de reins, il imprime sa marque en elle. Il râle et son regard croise celui du client. Pervers.

Ses lèvres se serrent. Dangereux. Il serre les dents d'appréhension. Il sait la violence qu'il a en lui et il ne comprend que trop ce que veut le client.

Son regard se pose sur la cordelette lancée à la volée. Il ne sait s'il est plus excité encore ou dégoûté de ce qu'il va faire, ou un mélange des deux...

Il se retire d'elle, à contre coeur, caressant néanmoins la cambrure de ses reins et attrape la corde. Sèchement, il la fait claquer dans l'air. Ce qui s'offre à lui le terrifie et l'excite à la fois: attacher Rouquine, les mains liées ou... la frapper, lui faire du mal, la marquer dans ses chairs.

Quelle cruelle ironie. Lui qui peut s'emporter sur un coup de tête, se retrouve à devoir violenter une femme qui ne lui fait éprouver que de la tendresse. Il a voulu l'aider et voilà qu'ils le paient cher.

Serrant les dents, il se redresse et violemment fait claquer la corde qui du bout, vient pourlécher les cuisses de la belle, la frôlant. L'illusion est là, il pourrait la frapper bien plus fort mais il s'y refuse, le client aura quand même son spectacle et n'y verra que du feu. Quand à la belle, si elle joue bien la comédie... Son bras, cependant lui arrache un grognement. Un douleur sourde irradie. Il serre les dents.

A nouveau, il fait claquer la corde et caresse le cuir de la peau tendre, gondant:


Allons, chienne... soumets-toi.

Il se déteste dans ce rôle, sa voix est sourde et rauque; un instant, il prie pour que tout se termine vite, très vite. Mais le mal qu'il ressent dans son bras, il le ressent jusqu'à sa poitrine. Douleur de plus en plus intense. L'oppression se fait plus forte, que ne peut-il respirer mieux? Ses mâchoires se serrent, plus fort. La douleur se concentre en un point, le milieu de sa poitrine et l'oppresse, si fort...

A nouveau, il cherche à faire face, le claquement de corde meurt dans le silence moite de la chambrée. Il sombre. Malaise, ce sentiment d'étouffer et d'en crever.

Il s'est un instant appuyé sur le montant du lit avant de se laisser glisser, n'en pouvant plus, regardant Rouquine, hébété. Et ce poids dans sa poitrine. Aucun son ne sort de sa bouche. Il se sent si faible, si petit. A moitié allongé sur le lit, à moitié appuyé contre le montant, il n'a plus aucune force, comme vidé de son énergie vitale. Petite mort.
Rouquine
[Chambre de Rouquine: A genoux, dans les deux sens du terme.]

Son regard se pose sur la cordelette lancée à la volée. Elle tourne la tête et jette un regard inquiet à Baudouin, mais tant qu'il ne serre pas trop fort.. Soupir lorsqu'il se retire, ça commencait tout juste à être bon.

Mais au lieu de l'attacher, il fait claquer la corde. Petit un cri étouffé. Il ne va pas...? Non tout de même, il ne va pas...? Le regard de Baudouin est dur, illlisible pour la jeune rousse. Tension ? Désir ? Dégoût ? Elle n'a pas le temps de décider, la corde vient lui ...


Aï...e ? Aïeeee !

Le cri se prolonge pour trois raisons . Elle a crié de peur d'avoir mal, puis de surprise quand la douleur n'est pas venue, et enfin par comédie, son petit cerveau agile s'adaptant au spectacle. Nouveau regard à Baudouin, de reconnaissance celui là.... Nouveau cri de douleur simulée quand la corde vient à nouveau la caresser. Qu'il vise bien, qu'il est intelligent cet homme, qu'il est beau...

Allons, chienne... soumets-toi.

... qu'il est excitant. Elle l'adore dans ce rôle, aime la voix est sourde et rauque. Les mots crus, elle connait, ce n'est pas pour la surprendre. Mais de sa bouche à lui c'est... tout simplement... Un gémissement plaintif s'échappe des lèvres de la jeune catin alors qu'elle obéit, plaquant son visage contre le lit pour mieux lui tendre sa croupe.

Seulement les larges mains ne se referment pas sur ses hanches, l'épée ne vient pas la pourfendre.. Et la corde emet un bruit avorté... Elle se retourne à peine... Qu'est-ce que...?

Regard hébété cherchant le sien, perdu, alors que le Cerbère si puissant s'écroule sous ses yeux.


Oh mon Dieu BAUDOUIN !

En une fraction de seconde elle est penchée sur lui, yeux dans les yeux, mains sur son torse, cherchant à comprendre d'où vient ce mal qui le terrasse.... Puis son regard se pose sur les deux clients interdits... Non, l'aide ne viendra pas de là.. Eperdue de panique, elle lève la tête et hurle. Il la voulait chienne, il obtient la louve.

A l'AIDE !!!

Si elle finit marquée au fer pour avoir dérangé les clients elle s'en moque. Les mains caressent la barbe de Baudouin, les yeux cherchent les siens...Les mots se forment en son esprit paniqué. Les mains tentent de l'aider à respirer, soutenant sa tête du mieux qu'elle peut. "Me laisse pas, Baudouin par pitié !" Non. Non elle ne dira pas cela.

Je suis là, Baudouin... je suis là.

Est-ce cela, devenir fou ? Penser une chose, en dire une autre, passer de la panique au calme et du calme à la panique...? Perdre le nord tout en gardant l'esprit clair, est-ce cela, donc...? Parfait exemple que les femmes sont multitâche, la jeune catin cherche d'une main aveugle le drap, le trouve, le remonte sur son bassin... que la Rouge ne le voit pas ainsi, nu... Pourquoi pense-t-elle à ce détail alors qu'il se meurt ? Pourquoi est elle en train de se poser la question ? Et dans le même temps elle jette un regard suppliant à Iris, son seul recours à ses yeux.

Courrez quérir de l'aide, par pitié.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Justine.


[ Îlot perdu au milieu des Quatre Bains ]

Soudainement pressée contre le corps du courtisan, la main aventureuse de Justine s'égare dans les flots.
Une brusque bouffée de chaleur colore ses joues au désir non caché qui vint se plaquer contre son mont de Vénus. Soulevée avec légèreté par les mains puissantes,
son corps menu comme suspendu dans les eaux troubles de leur remous, la jeune fille se retrouve à califourchon tandis que les doigts s'activent à nouveau dans son fourreau étroit. Le gémissement, qui s'échappe de la petite bouche, s'étouffe vite dans le baiser passionné qui s'ensuit.

Dans la salle des Quatre bains où ils sont seuls tout les deux, les sons rauques sont comme étouffés sous leurs souffles mêlés.
La main de son amant prend alors la sienne pour la guider vers la découverte de sa virilité fièrement dressée.
Alors que les caresses en elle la mènent vers le chemin du plaisir, elle détache sa bouche haletante des lèvres de Marceau.
Ses yeux sombres plongés dans le bleu des siens, la petite main aux doigts fins agrippe le mat dressé pour s'y accrocher.
Comme une frêle embarcation en perdition au milieu de nulle part, la main reconnaît la puissance au centre de la tourmente de ses sens.
Le souffle court, la jeune fille se laisse guider par ce qu'elle ressent pour caresser la virilité de son amant.
L'étau de ses doigts doucement se desserre pour lentement caresser le vit bouillant gorgé de sang, dont elle sent à présent les pulsations.
Elle calque ses mouvements sur ceux du courtisan, tantôt longs et langoureux, tantôt vifs et accélérés.

L'orage et la tempête grondent au sein des eaux tourmentées.. Justine ne lâche pas le vit, troublée autant par son plaisir que par celui de son Adonis qu'elle lit sur ses traits.
Ses gémissements se muent en petits cris saccadés, le regard noyé dans celui de Marceau.

Vois... vois comme tu me fais gémir mon bel amant, semble dire son regard qui chavire.
Emilla
[Comptoir en mode urgence]


Emilla s'occupe des clients avec douceur comme à son habitude quand un cri se fait entendre depuis l'étage, heureusement atténué par la distance.

A L'AIDE!!!

Emilla se fige : c'est la voix de Roxanne, sa "soeur". Un sourire pour ne pas inquiéter la clientèle et presque hypnotisée dans ses gestes, la jouvencelle fait mine de préparer un verre à la Rouge et s'absente en s'excusant, se dirigeant d'un pas mesuré vers le bureau. Ne rien laisser paraitre, se controler... Le petit caméléon frappe à la porte et entre sans attendre, seul signe révélant son inquiétude. La porte se referme, Emilla s'y adosse et regarde la Rouge le visage soudain blanc comme un linge.

Dame, un cri à l'étage, un appel à l'aide. J'ai reconnu la voix de Rouquine, elle est montée plus tôt au premier avec des clients bizarres et ... Baudouin.

Ne tuez pas la messagère, elle ne fait que son travail...
--Marceau


[Quatre Bains]

Le regard du blond était intense, il ne lâchait pas la jeune fille. Le jeu avait assez duré il était temps de passer à la suite. D'une part il fallait quand même qu'il rentabilise la soirée, d'autre part il avait ses limites d'homme. Ses mains viennent se placer sur le dos de la femme, plus précisément sur ses reins. Doucement il l'attire à lui, se glissant vers son oreille, murmurant doucement ...

Viens.

A ses mots s'ajoute le geste, il guide le bassin justinien vers le sien, l'eau aidant à déplacer le corps sans effort. Sa bouche attrape un téton tendu par le désir qu'il titille avec délice. L'antre de la belle n'est plus très loin, enfin la tension pourra redescendre, son corps sera satisfait. S'il s'écoutait elle serait déjà installé sur lui, dansant langoureusement pour lui mais il ne pouvait pas se le permettre avec une cliente, sauf si celle ci lui demandait mais ce n'était pas le cas ici. Alors rongeant son frein il attendit encore pour connaître les secrets de son corps. Du bout de son désir il s'avance, se frayant un chemin entre les lèvres, ouvrant la porte, non pas du paradis, mais du plaisir. Là il n'est plus question de penser à autre chose pour sauvegarder la puissance du mat pour le moment décisif. Justement il était arrivé le dit moment.

Comment devait il faire ? Un coup sec et la prendre de manière viril ou alors avec délicatesse ? Il observa sa cliente pour essayer de déchiffrer ce qu'elle voulait. Pas facile de satisfaire une femme dont on ne sait rien. Il prend le parti de ne point trop mettre d'ardeur ni de douceur. Depuis les hanches, les mains du courtisan empalent la jeune fille sur le vit dressé. Enfin ... il commence un vas et viens assez doux ...


Anaon
[ Chambrée de Jules: La douceur avant la peur ]

    Un grondement, une respiration qui s’échauffe... Une femme peut simuler, mais l’homme ne peut mentir et la rondeur qu’elle sent entre ses cuisses n‘est autre qu‘une vérité de chair. Prendre plaisir à faire plaisir, telle à été l’Anaon dans sa tendre jeunesse et l’égoïsme de sa situation s’estompe alors peu à peu. Elle n’est plus la cliente prête à payer une étreinte hypocrite pour son seul plaisir, elle est la Femme dans toute sa volupté, qui veux s’offrir à son amant d’un soir. Elle ne cherche plus à dompter son propre corps, l‘abandonnant à ses frustrations et ses crispations fugaces, mais elle se concentre sur le désir naissant qui l’incite à un pâle soupir dans le cou musculeux. Douce ambivalence. L’esprit quémande ce que le corps refuse.

    Main sur une croupe. Ondoiement lascif. Elle sent l’homme qui se tend vers elle, se laissant aller calmement en arrière. Les bras se resserrent alors atour du large torse l’enraillant doucement dans son geste. Non, pas maintenant.. Pas tout de suite. D’abord…
    Les mains féminines viennent chercher les doigts vigoureux du courtisant qu’elle guide le long de son corps pour les abandonner sous sa poitrine, là, sur le laçage de son corset. Invitation clair. Ses mains remontent les bras de l’homme, glissant sur le torse pour se nicher dans le cou que les lèvres ont quitté pour baiser le menton, les lèvres, le front.

    Lentement, la femme se redresse sur ses genoux pour surplomber le soldat. Son front s’épouse contre le sien tandis que quelques doigts cajoleurs viennent trouver leurs bonheur dans la barbe qu‘elle effleure. Les yeux se ferment. Elle veut savourer cet instant qui précède la libération de l’étoffe, sentir les doigts habiles qui défont le corsage dans une lenteur aguichante, sentir la fraicheur de l’air sur sa peau qui…

    A L’AIDE!

    Le cris résonne dans la tête de l’Anaon. Crispation d’effroi . L’esprit en proie à l’évasion totale se retrouve soudainement submergé de ses peurs les plus primaires. Les azurites s’écarquillent, bifurquant brusquement vers la porte de la chambre. L’instinct paranoïaque de la balafrée s’anime. Dans son âme c’est toute une langueur qui se brise, une tendresse qui s’efface… une froideur qui refait surface.

    Dans les bras du courtisant, c’est une femme crispée comme la roche qui ne bouge plus.

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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
Le.jules
[ Chambrée de Jules: entre instinct et devoir]

Elle le retenait. Une lueur fugace de surprise dans les yeux, il s'interrompit, forcant un nouvelle fois sur ses abdominaux pour ne pas se laisser tomber sur le lit... Les larges mains, dociles, se laissèrent guider. Frémissement de l'épée encore cachée dans ses braies, et puis il commenca à délier le lacage, lentement, alors qu'elle parsemait son visage de baisers surprenants, aussi tendres que ses hanches étaient lascives... La poitrine fut bientôt libérée, frôlée, caressée et saisie, le souffle raccourci à l'idée d'y poser bientôt ses lèvres, les braies tend...

A L’AIDE!

Plus si tendues que cela. A l'unisson de celui qu'il caressait, ce fut tout le reste de son corps qui se raidit de surprise d'abord, d'inquiétude ensuite. Etait-ce bien la rouquine qui hurlait ainsi ? La malmenait-on ? Les yeux sombres, d'abord écarquillés dans leurs jumelles azurées, les suivirent d'instinct vers la porte.

Dilemme. Etait-ce sa place de la laisser ici pour courir au secours d'une catin ? Il en crevait, toutes ses habitudes de soldat le pressaient vers cette porte, mais en a-t-il seulement le droit...."tu es courtisan, pas gardien, Jules ! Oui mais c'est la rouquine, bordel.... " Son regard revint alors sur sa cliente, censée être prioritaire sur tout le reste, surtout avec Baudouin en les murs pour protéger les catins.

Avec un soulagement indicible, il trouva un regard figé, apeuré. Statue de sel entre ses mains, la cliente ne songait visiblement plus à l'amour pour le moment. En volant au secours de Rouquine, il l'apaiserait elle aussi...sûrement? Oui il irait donc ! Mais non sans s'en assurer d'abord, et le corps tendu d'impatience, luttant contre tous ses instincts, il se forca à lui demander.


Voulez vous que j'aille voir, ma Dame ?
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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
--Iris.



[Chambre de Rouquine]

Baudouin jouait le jeu, au grand plaisir de Judas qui admirait le spectacle avec le regard qui le définissait tant... Ce regard, affamé et ravi. Iris savait qu'il se croyait à la place du rustre, sur le dos de Rouquin à la fouetter jusqu'au sang. La Soumise frissona. Son regard à elle, désolé, ne quittait pas la jeune femme des yeux... Elle aussi aurait pu finir comme cela, à subir la souffrance d'un étranger... Elle aussi aurait pu être une esclave sexuelle. Mais non. Judas l'avait sauvé et ne cherchait pas à assouvir ses besoins bestiaux sur elle.

Entracte.

Baudouin s'écroule, les yeux ouverts. Iris, comme Rouquine, s'affole alors que Judas, lui, pense que ce manège fait parti du spectacle. Alors, lorsqu'Iris s'apprête à se lever mais le Déchu la retient en lui disant "laisse-le faire"... Mais non. Rouquine s'affole, s'angoisse. Ce n'est pas un jeu.


Judas, ce n'est pas un jeu du tout ! Aide-nous !

Alors les deux se lèvent. Judas, lui, va vers Baudoin avec un calme étonnant. Il aiderait Rouquine pour le moment. Quant à Iris, elle fonça dehors, blanche de peur. Elle dévale les escaliers, se moquant bien de gêner les autres clients.

A l'aide, pitié ! Votre... Collègue fait un malaise. Baudouin je crois est son nom. Aidez-nous...

Les mains jointes, elle cherche à capter un regard, une aide...


Anaon
[ Chambrée de Jules: Douche froide ]

    Le cerf est aux abois. Immobile. Un cris de panique c’est le témoin d’un danger passé ou à venir. Face au danger deux possibilité: le combat ou la fuite.

    La balafrée semble sans vie. Souffle retenu son esprit analyse. Le monde du stupre n’est pas sien, mais elle se doute bien que certains clients doivent avoir des tendances bien particulières. Aux Pandores de s’adapter. Néanmoins cet appel semblait trop authentique… à moins que son émettrice soit une excellente comédienne.

    Trouver le contact rassurant d’une dague. Damned! Tout à été laisser à l’entrée du lupanar. La dextre cherche pourtant le toucher de son corset sécurisant, lui qui recèle quelque aiguilles cachées dans ses coutures, mais elle ne trouve que la chaleur de sa peau dénudé. Foutre ciel…

    Voulez vous que j'aille voir, ma Dame ?

    Les azurites viennent trouver le regard de l’homme et elles le contemple un instant comme une amnésique. Trop figé dans ses pensée, l’Anaon n’a même pas remarqué que le corps sous elle est aussi tendu que le sien et le regard dans lequel elle se plonge n’en est pas plus rassuré. Quelques seconde de latence et la mercenaire se dégage pour laisser le champs libre au courtisant. Sans un mot.

    A genoux sur le lit, elle observe l’homme se lever avant d’aviser sa chemise fraichement jeté sur les draps. Frémissement des cicatrices qui quémandent une attention. A peine mise à nue voilà une balafrée sitôt rhabillé. D’un geste rapide elle tire une lanière de cuir coincée dans son corset toujours abandonné sur le lit. Un simple fil peu étrangler. La paranoïaque sait toujours s’armer.

    Elle regarde le courtisant, sans émotion aucune. Autant dire que ce cri lui a fait l’effet d’une douche froide qui a sut calmer toutes les ardeurs qu’elle commençait seulement à éveiller en elle. Chemise débraillée, seulement enfilée de manière à cacher ce qu’il y a à cacher, la mercenaire se lève avec précaution avant de se risquer à quelque pas en direction de la porte donnant sur le couloir de chambre.

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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
Desiree.
Sourire en coin de la catin. Elle dépose soigneusement les verres sur le guéridon. Son jeune client ne semble pas du tout à l’aise, et son compagnon/compagne d’infortune non plus. Pour preuve, son silence alors que le garçon essayait de maintenir la conversation.

Eh bien, il s’agit d’un vin très léger, au gout assez fruité, sans tanins prononcés. Je n’ai malheureusement pas grandes connaissances en ces matières messire, mais j’aime à boire celui-ci, il rafraichit sans tourner la t…

A l'AIDE !!!

La voix ne lui est pas inconnue. Rouquine. Rouquine qui appelait à l’aide alors que pourtant Baudouin était dans la chambre avec elle ! S’agissait-il d’un jeu ?
Ne laissant rien paraitre de l’inquiétude qui naissait en elle, elle se comporta comme si rien d’anormal ne s’était produit. Comme si la teinte d’angoisse qu’elle avait clairement reconnue n’était qu’une parfaite imitation dans la gorge de Rouquine.
D’ailleurs, quoi qu’il advienne, son travail consistait à veiller à la sécurité et au bien être de ses clients. Elle ne les connaissait pas, mais leur naissance se lisait sur leur visage. Haute, même si elle ne savait en voir le lignage. Une catin n’est pas là pour verser dans l’héraldique, ni dans la généalogie, mais pour satisfaire les désirs des puissants. La clientèle de la Noire faisait partie des plus riches ou des plus nobles habitants du royaume.

Elle sourit, de l’air le plus naturel qu’elle le put. D’un ton dégagé, elle murmura :


Pardonnez moi, sire, les murs ne sont pas bien épais. Souhaitez vous que j’aille m’enquérir du tapage ?

Comprendre « souhaitez vous que j’aille m’assurer que la voie est libre et que je vous fasse enfin sortir du guêpier dans lequel vous vous êtes fourré ce soir ? »
Elle sourit à nouveau. Elle voulait laisser au jeune homme le loisir de dire qu’il trouvait l’endroit trop bruyant ou inconfortable pour s’en tirer. Ou bien de rester sagement à l’intérieur le temps que tout s’apaise. Et de pouvoir voir de plus près une catin, allez savoir avec les timides ! Impossible de les deviner, parfois, même pour une professionnelle du puceau !

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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
Le.jules
[ Chambrée de Jules, puis chambrée de Rouquine, puis chambrée de... oh vous verrez bien. : au four et au moulin ! ]

Quelques secondes qui lui parurent une éternité, et elle s'écartait sans un mot, histoire sans paroles, mais parfaitement claire. Le champ libre, il se releva, réajusta sa chemise et s'avanca vers la porte avec un regard d'excuse à la cliente tandis qu'elle..... se rhabillait ? L'image du jouvenceau qui l'attendait peut-être en bas ne tarda pas à s'imposer au courtisan. Vite, la retenir. Vite, secourir Rouquine... Aarghh... Cerveau mono-tâche... Le temps qu'il hésite, elle était déjà vêtue et tenait un cordon de son corset à la main.. fichtre, cette femme était d'une rapidité !

En deux pas il l'eut rejointe. La main rugueuse se leva doucement, attrapant sa nuque. Et déposant un baiser sur les lèvres à présent froides, comme s'il pouvait lui rappeler les plaisirs à venir si seulement elle restait, il murmura.


Je reviens...

Deux pas en arrière, la main sur la porte.

Attendez moi, de grâce.

Oui, autant à la guerre il ne craignait pas grand chose, autant dans ce nid de guêpes bourré de pièges inédits où il s'etait fourré depuis peu, il n'en fallait pas tant que cela pour le faire supplier, le soldat. Déjà des pas précipités se faisaient entendre, dévalant les escaliers... Sortir, arpenter le couloi en trainant sa patter raide tant bien que mal, repérer la porte de Rouquine... tendre l'oreille.. Rien. Elle n'était pas déjà.. morte...? Ouvrir la porte à la volée et là...

[chez Rouquine]

Une catin nue, penchée, collée plutôt, contre le corps immobile et presque nu lui aussi du gardien...? Regard vitreux, respiration difficile.. avait-il succombé sous la violence des sens ? Il n'était pas si vieux...quoique.. ça c'etait déjà vu... Mais que faisait-il là, sur un lit... avec rouquine ? S'il avait eu le temps d'y réfléchir, il se serait peut-être apercu de l'ironie de cette soirée où lui, jouait les protecteurs, et le gardien, les courtisans.... Mais pas le temps, il avait déjà assez hésité : un coup d'oeil dans la pièce, le client, seul, debout.... Et la Rouge, sûrement en chemin. Agir.


Ecarte toi, Rouquine.

Le ton était sans appel. Un regard au client.

Je vous en débarasse, messire.

En tout autre lieu, en tout autre temps, il eût demandé l'aide de l'homme. Mais c'etait la Rose Noire. A la Rouge de réparer les dégâts en lui offrant les service gratuits d'une autre, d'un autre... Ce n'était pas son affaire. Hissant le pauvre homme cherchant son air sur une épaule, grimaçant de la douleur qu'il devait surement lui causer à le balloter ainsi, il murmura pour lui même autant que pour celui qui eut pu être son frère d'arme.

Pardon, vieux. Rouquine, viens.

[chez Baudouin]

Et aussitôt, le voilà ressorti, direction la chambre de Baudouin. Dans un grognement d'effort, vu la charge qu'il portait, un coup d'épaule fit valser la porte, et bientôt le vieux soldat fut allongé sur son lit. Se retournant vers la rousse...

Fais prévenir... enfin occupe t'en... j'ai une cliente.

[retour case départ, mais pas dans le même état]

La tête lui tournant presque de toutes les pensées et questions occupant son esprit, il retourna dans sa chambre, la jambe en feu, et lança d'une voix essoufflée avant même que d'y entrer :

Un malaise, point de dang...

Trouverait-il la pièce vide...? L'avenir le dira. Une chose est sûre, jamais le soldat n'avait autant parlé.
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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Cerdanne
[Arrière cour…Cuisines de la Rose]


Ce que femme veut….

Elle ne resta pas bien longtemps penchée sur la porte.
Et très vite la serrure rendit l’âme.

La fine silhouette se découpa à nouveau dans l’ombre de la ruelle et la brune disparut rapidement à l’intérieur.
La respiration lente et retenue, elle écoutait les bruits sourds qui par la porte entrouverte lui parvenaient depuis le salon.

Rassurée par le brouhaha familier, elle s’avança au milieu de la cuisine. L’endroit n’avait pas changé depuis sa dernière visite et son regard se fixa un instant sur la table imposante.
Si celle-ci pouvait parler, elle en aurait des choses à dire.

Un sourire aux lèvres -Après tout la Rose faisait partie de ses rares bons souvenirs – elle entreprit d’ouvrir précautionneusement placards, armoires et souleva tout ce qui avait couvercle.

En un rien de temps, la Provençale se retrouva attablée devant un bon festin et vaguement éclairée par les flammes du feu qu’elle avait ravivé, elle attendait que tiédisse dans l’âtre un cruchon de ce vin épicé qu’elle aimait tant…
Les choses auraient pu en rester là.
Le festin de Cerdanne…
Elle aurait ensuite gentiment repris le chemin de la sortie, sans bruit et après avoir tout rangé…

Bercée par le timbre des voix assourdies qu’elle entendait, elle se balançait doucement sur sa chaise, tout contre la chaleur des flammes et buvait par petites gorgées le vin chaud et relevé.
En plein jeu, en même temps.
Elle essayait de poser un visage, un nom sur les voix entendues.
Elle était sure d’avoir reconnu celle de la petite chatte aux yeux verts qui servait au bar…
Pour ce qui est des autres, elle planchait.
Des clients, surement…

Alors quand tout à coup elle entendit des pas précipités elle en avala le vin brulant d’une traite.
Figée un instant, elle bondit, bouche encore pleine et se colla à la porte qui donnait vers la salle.
Le cœur battant à tout rompre mais la dague déjà agressive dans la main.
La porte entrouverte, elle risque un œil dans le couloir sombre et a le temps d’entrevoir la silhouette de la petite Emilia qui frappe et s’engouffre dans le bureau de La rouge…

Elle avait l’air pressée la petite souris…
Surement un client exigeant qui râlait et emmerdait le monde…
Ou était donc le gardien pour que la môme aille chercher refuge chez la maquerelle ?

Oui mais Le vin est trop bon…
Et la Provençale réchauffée et repue, se resservit un verre pour le plaisir, juste pour le plaisir...
Une oreille qui traine vers le couloir pour le cas ou et elle trinque avec les braises rouges à la santé de La rose Noire…

_________________
--La_dame_rouge


[Bureau, chambre de Baudouin]
Et une Rouge ivre d’incompréhension de se précipiter hors de son bureau. Baudouin ? Monté avec des clients ? Baudouin ?
De l’œil, elle avise la porte de la cuisine restée ouverte, et l’ombre à l’intérieur. Elle n’en distingue pas le visage, mais puisque la porte a été fermée et que la personne est aux cuisine, il ne peut s’agir que d’un membre de la Maison.


Toi ! Viens !

Elle n’attend pas de voir à qui elle a parlé. Elle est certaine d’être obéie. Pas un membre de la Maison ne saurait désobéir. Surtout lorsque sa voix est blanche.
Baudouin, par tous les saints !

Bientôt, elle aperçoit Jules sortir de la chambre de Baudouin, surprend le murmure sur la cliente. Une main légère se pose sur le bras du soldat, un murmure à son oreille. La maquerelle doit veiller à tout, quand bien même l’angoisse l’étouffe.


Tu lui feras moitié prix.

La Rouge est large, dans ces moments. Pas question de perdre de la clientèle.
La porte est poussée, Rouquine, bousculée. Rouge se penche sur l’homme, écoute son souffle.
Le regard se lève vers la rousse et la voix sèche s’élève.


Retourne à tes clients. Je me charge de lui.

Le ton est sans réplique.

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Gailen_d_arduilet
[Chambre de Désirée]

Eh bien, il s’agit d’un vin très léger, au gout assez fruité, sans tanins prononcés. Je n’ai malheureusement pas grandes connaissances en ces matières messire, mais j’aime à boire celui-ci, il rafraichit sans tourner la t...

A l'AIDE !!!

Elle sourit, de l’air le plus naturel qu’elle le put. D’un ton dégagé, elle murmura :

Pardonnez moi, sire, les murs ne sont pas bien épais. Souhaitez vous que j’aille m’enquérir du tapage ?

Alors là, déjà, que notre jeune Comte n'était pas des plus à l'aise pour ce qui concerne sa virginité. Oh non pas qu'il veuille la garde indéfiniment mais l'idée de voir son pucelage s'envoler dans un endroit qu'il n'a pas choisi, avec une femme qu'il ne connait pas et qui plus est une catin ne l'enchantait guère.
Mais, ces cris ! Quelle était encore cette affaire ? L'endroit était plein de surprises! Qui pouvait bien crier ainsi ? Un autre puceau qu'on voulait déniaiser de forces ? Non, la voix était féminine. Une Pucelle ? Après tout l'endroit semblait ouvert aux deux sexes. Une cliente maltraitée par un employé ? Une catin maltraitée par un client ? Il en avait vu de pas très aristotéliciens en début de soirée au bar. Ou pire ? Un larcin ? Un meurtre? Allez savoir quand on trainait les endroits louches. Gaïlen lança un regard à la fois inquiet et accusateur à Malycia.


*T'as vu avec tes idées tordues ! *


Puis se tourna vers la catin qu'il commençait à apprécier.


Je ne sais quoi vous répondre. Ces cris sont inquiétants. Est-ce choses courantes en ces lieux ? Nous pensez vous en sécurité? N'est-ce pas, encore, plus dangereux de sortir? Je me fierai donc à votre jugement.


Oui, c'était belle occasion de fuir pour Gaïlen. mais la panique de se retrouver égorgé dans un bouge Parisien était bien plus grande que la peur de se retrouver entre les mains de désirée. L'heure était à la sécurité et notre jeune ami en avait oublié la raison première de sa présence à la rose.

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