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[RP] Maison close de la rose noire

Le.jules
[Chambrée de Jules]

Pas de soupir, pas d'abandon, juste l'ombre d'une tension sous la main qui lui chauffait le sein au travers de la fine chemise.

Et puis, lueur d'espoir, le cou offert, qu'il s'empressa de parcourir plus avant, lèvres souples et souffle chaud. Un homme moins rompu à la bataille eut sursauté quand la fenêtre fut refermée d'un geste sec.


_ Je préfère la porte.

Dans le silence, il tenta de se résigner, relevant la tête, mais les mains interlopes, toujours moins promptes à obéir, tardaient à quitter ce sein et cette taille quand...

_… mais plus tard.

Il sourit, à l'abri derrière elle. Encore une chance de la faire rester. Mais il ne fallait pas se croire vainqueur trop vite, c'était le chemin le plus sûr vers une cuisante défaite. Ses hanches vinrent se colller aux reins féminins de plus près, comme pour obéir à la main hésitante qui s'y posait. Doucement, Jules. Pas de gestes brusques....

Alors lentement, il reprit ses baisers dans sa nuque, son cou, retracant le creux d'une clavicule, goûtant l'arrondi d'une épaule. Sans lui lâcher la taille, il libéra le sein juste le temps de chercher une faille, un entrebaillement dans la chemise, et d'y revenir, titillant le mamelon d'un pouce légèrement caleux. D'une douce pression sur la taille il la tourna vers lui.


J'en suis heureux.

Les deux mains sur ses reins à présent, piaffant d'impatience d'aller palper à nouveau l'arrondi d'une fesse, il chercha son regard. Avec toute autre cliente la suite eut été aisée. La plaquer contre lui, d'abord, bassin contre bassin, seins contre torse, lui faire sentir qu'il était prêt.. Et puis la soulever ensuite, direction le lit, la table, le mur, qu'importe.... Mais elle n'était pas une cliente ordinaire. Une démonstration de force ne la ferait-elle pas fuir, au contraire....?

"Fuis moi et je me jetterai à tes genoux..."

Lentement il approcha ses lèvres, avec douceur, prolongeant l'échange de souffles avant de les mêler tout à fait en un baiser sensuel, sans précipitation... Et puis les lèvres de glisser, joue, cou, clavicule, lentement, toujours plus bas, écartant un peu la chemise pour enfin goûter un sein, cherchant à faire dresser une pointe sous son souffle humide, sa langue... Et dans un grognement il fut à genoux, malgré sa jambe douloureuse. Visage tout contre son ventre, les mains daignèrent enfin quitter la croupe appétissante pour écarter la chemise, laissant tout loisir à la barbe et aux lèvres de chatouiller le nombril, la lisière des braies. Il n'y toucherait pas tant que le danger qu'elle fuie ne serait pas écarté.

Levant les yeux, il chercha son regard à nouveau. Chasseur à genoux devant sa proie, pour mieux l'apprivoiser. Courtisan à genoux devant sa cliente, et, ironie du sort, croyant à genoux devant une hérétique.
Baudouin.
[Chambre de Baudouin: entre quatre yeux]

Il sentait la Rouge inquiète, et même si la douleur dans son poitrail s'était calmée, il se demandait ce qui avait bien pu se passer. Peu à peu, il voyait mieux et faiblement, il posa son bras sur celui de la maquerelle, pour la retenir, murmurant entre ses lèvres.

Ne pars pas ma Rouge...

Il ne parlerait pas plus, il se sentait si faible qu'il n'en était pas capable. Il fut le témoin des allées et venues d'Emilla. Petite fourmi... elle était assidue, consciencieuse, laborieuse, mais aussi douce et fragile. Il faudrait qu'il garde un oeil tout particulier sur elle, pour qu'il ne lui arrive rien, même s'il avait bien remarqué que la jeune fille avait déjà un Ange Gardien.

Les sels lui avaient fait du bien, il se détendit et sentit qu'il reprenait quelque peu vigueur. Sa main se resserra sur le bras vénéré. Et s'il trépassait dans la nuit... Il ne s'était occupé de rien... Amy, l'enfant qu'elle portait, son unique enfant... Il serra la mâchoire, la douleur recommençait, légère, plus sourde.


Ma Rouge... si... si je meurs... je... je ne suis pas prêt!

Cri du coeur, regard tendre et déchiré à la fois. Pas partir, pas déjà, pas encore... Il pense à Cerd, qui lui a volé son coeur, il pense à Rouquine et à l'ébauche de leur relation naissante dans de si étranges conditions. Il pense à cet enfant qu'il ne connaîtra peut-être jamais et son coeur se serre. Douleur.

Non! Pas déjà! Il ferme les yeux, respirant difficilement. Que donnerait-il pour fumer un peu d'opium, là... L'envie de se laisser aller, de sombrer... Il rouvre les yeux et regarde sa Rouge. Fière, belle, inquiète. Difficilement, il soulève son bras et du bout de son doigt vient caresser tendrement la marque qui barre le front de la succube.


Que ferai-je sans toi...

Il se détend, serein, un sourire naissant sur ses lèvres. Il est bien, elle est là, mère veilleuse.
--Marceau


[Quatre Bains]

Loin du vacarme d'en haut, ils sont à l'abri dans les bains. Rien ne peut les troubler. Le moment est intense, il a tellement envie d'elle que rien ne compte. Il ne se rend pas compte que la porte est fermé, il ne se rend compte de rien. Baudouin pourrait hurler la mort que rien ne viendrait troubler le moment qu'il vivait avec Justine. Et quel moment ...

Elle se laisse aller, elle s’abandonne. Marceau garde le contrôle. Il agrippe les hanches pour lui imposer le mouvement, la soulevant légèrement, se laissant un peu de liberté pour agir lui même. L'avantage de l'eau était que les corps pesaient beaucoup moins lourd. Le courtisan augmenta la cadence de ses reins, jouant avec le bassin de la jeune fille. Accélérant progressivement l'amplitude et la vitesse de son arme. De temps à autres, il s'arrêtait au plus profond d'elle même, la maintenant fermement sur lui, pour lui voler un baiser passionné.

N'y tenant plus, il accélère, pas dans la précipitation ou a brutalité non. Il fait grandir le désir en elle pour l'amener au septième ciel. Le corps de Justine l'aide dans cette détermination, le passage est simplifier par un terrain préparé à son arrivée toujours plus rapide et plus intense. Dès qu'il franchit la ligne d'arrivée, il reprend sa place au départ pour la rejoindre le plus vite possible encore et toujours. Les doigts maintiennent les hanches, pas question qu'elle bouge, pas question qu'elle fuit ce désir et lui fasse renoncer au sien. Non maintenant tout ce qui compte c'est la jouissance des deux corps qui s'enivrent l'un de l'autre.

Il ferme les yeux pour la première fois depuis cette rencontre, signe qu'il s’abandonne et renonce au contrôle dont il a fait preuve au départ. Normalement la cliente devait être dans un état similaire au sien, sinon c'est qu'il avait mal fait son travail, mais là il n'y pensait plus, il n'avait en tête que le corps humide où il glissait sans cesse, le faisant frissonner et vibrer, attendant impatiemment le moment où l'explosion des sens arrivera.


--Iris.


[Chambre de Rouquine - Départ]


La Rousse ne tarda pas. Essoufflée et dépitée, ce fut vers Iris qu'elle se tourna en premier. La Soumise lui offrit un simple sourire, rassurant, ainsi qu'un signe de tête. "C'est normal, il n'y a pas de quoi" disait-elle. Elle comprenait tellement. Iris ferait n'importe quoi pour Judas s'il allait mal. Rouquine n'avait pas à s'excuser.

Mais ce n'était pas la pensée de Judas, visiblement. Il s'était rapproché de Rouquine et l'avait toisé pendant quelques secondes. Sa soirée avait tournée court et perdait tout son charme. Il était déçu.

"Nous partons. Je suppose que vous allez avoir du travail avec votre ami. Nous reviendrons, peut être."

Il lui fit alors un dernier baise-main, par politesse, puis décida de sortir en invitant Iris à faire de même. Celle-ci suivit puis, avant, s'arrêta devant Rouquine pour lui donner quelques écus.


Merci. Bon courage.

Un dernier sourire et la Soumise suit son Déchu dehors. Ils reviendraient quand tout sera plus calme...


Anaon
[ Chambrée de Jules ]

    La lueur pâle de la lune se reflète sur les carreaux de verre, entremêlée à la chaleur dorée d’une bougie qui dévoile leurs reflets. Les perles azurs ne manquent rien de l’image fantomatique qui se lit dans le verre. Elle le voit. Elle le sent. La peau se risque à quelque frisson au parcours de ses lèvres. Doux crissement du cuir qui cède sous la bouche qui le repousse. Et la main la quitte, puis la main s’immisce dans le col de la chemise. Une crispation, puis un souffle plus profond.

    Douce, la main l’arrache à leurs reflets.

    J'en suis heureux.

    Aucune paroles ne passe les lèvres fendues. Seul le regard répond à son jumeaux qui le cherche. Son visage s’approche, se suspend. Si près. Trop près. Souffles qui s’embrasent. Lèvres qui s’électrisent. Moment fébrile ou la frustration devient désir, où la raison se brise pour ne laisser place qu’à cette envie brutale de happer les lèvres qui la nargue si près des siennes. Secondes immobiles. Les bouches se scellent enfin. Une main vient soutenir cet échange, se posant délicatement sur la joue masculine, mais le baiser s’arrête, trop court. Les lèvres masculines ne cessent pourtant pas leurs danses. Elle ferme les yeux.

    Ne plus le voir… Le ressentir.

    Une main accompagne sa lente descente et la seconde se crispe sur le corset broyé entre ses doigts. Tension délectable. Une inspiration brutale accuse de la surprise quand une langue inquisitrice vient lui laper un mont. La main sur la joue de l’homme se fait fébrile tandis qu’un frisson lui fait vibrer toute l’échine.

    Il est à genoux.

    A genoux tout contre elle, son visage lui hérissant le ventre d’une envie plus profond. Elle la sent, cette nuée de papillon ardent qui commence à frétiller dans ses entrailles. Désir charnelle qui se réveille. Les azurites se révèlent sur le regard qui la fixe. Elle s’y rive, elle s’y perd. Elle se perd aussi dans ses réflexions sur la conduite à tenir. Attend il quelque chose d’elle? Qu’elle le guide? Qu’elle le commande et lui, bon courtisant tout professionnel, s’appliquera à lui faire plaisir? La perspective la rebute. Même pour un soir, elle veut être l’amante pas la cliente.

    A ce regard qui la contemple elle offre la réponse muette de sa main sur sa joue qui s’y étend en une caresse possessive, mais empreinte de délicatesse. La seconde lâche enfin le corset qui s’étale dans un bruit feutrée auquel elle n’accorde aucune attention. Et elle vient rejoindre sa consœur sur ce visage qu’elle ne lâche pas du regard. Son pouce caresse sa tempe avant de venir se mêler doucement dans ses cheveux.

    Elle frémit bien qu’il n’eut pas bouger. Elle frémit pour une pensée car elle remarque qu’elle ne veut pas se déloger des ses yeux. Comme dans un miroir elle contemple son reflet invisible. Une image perdue il y a bien longtemps. Dans son regard, elle se sent Femme.


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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
Rouquine
[chambre de rouquine : temps suspendu]

Sourire de la Soumise, fait pour rassurer. Rouquine reprend peu à peu son souffle, mais elle n'est en rien surprise quand le couperet tombe.

"Nous partons. Je suppose que vous allez avoir du travail avec votre ami. Nous reviendrons, peut être."

Hocher simplement la tête, il n'y a rien à ajouter. Le client sait déjà que s'il revient, ce sera certainement gratuit ou qu'on lui fera une faveur quelconque, le dire serait presque une insulte. Alors elle se tait.

Merci. Bon courage.

Rouquine regarde, un peu hébétée, les écus glissés dans sa main. A peine le temps de s'ébrouer, de murmurer un "merci" autant pour l'obole que pour l'encouragement, et ils sont partis.

Dos plaqué à la porte qu'elle a refermée derrière eux, elle glisse, lentement à terre. Elle voudrait rejoindre Baudouin. Est-il seulement encore en vie...? Mais elle n'ose pas. La Dame Rouge la mettrait sûrement dehors. Ou pire, la blâmerait de ce qui vient d'arriver. Elle reste là, regard dans le vide, essayant de ne pas voir le lit sur lequel Baudouin la prenait il y a quelques minutes encore. Combien de temps passera avant qu'elle ne sorte de son état prostré... Mystère.

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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--La_dame_rouge


[Chambre de Baudouin]

Des bêtises…

Rouge sourit.
Il n’était pas prêt, non. Et elle l’était encore moins. Que serait-elle sans Baudouin ? Que serait la Rose sans son aura bienveillante ?
Les doigts délicats effleurèrent les tempes grisonnantes, à peine. Il aurait fallu qu’elle se préoccupe de ce qu’étaient devenus ses deux autres gardiens. Au lieu de cela, elle écarte draps et édredons, et les rabats pudiquement sur le corps nu. Une paume s’égare un instant sur une clavicule, les couvertures sont remontées jusqu’à son menton. Cachez cette peau que je ne saurais voir.

Elle le veillerait. La main fraiche se posa sur le front, et elle força encore un sourire. Puis elle réalisa qu'elle n'était pas seule avec Baudouin.


Tout le monde est sorti, Emilla? Alors tu peux aller te coucher.

Un léger soupir fut retenu juste à temps. Quand la petite serait sortie, elle aurait le loisir de s'épancher, un peu. Peut être.
Elle se tourna de nouveau vers Baudouin à nouveau.


Repose toi. Dors.

Elle restera assise au bord du lit, une paume sur son front. Priant, sa médaille d’Aristote serrée au creux de son autre main.

Baudouin. Elle n’est pas prête à le perdre. Il est trop jeune. Elle a trop besoin de lui. Il ne peut pas.
Un souffle, alors qu’il sombrait lentement dans la torpeur.


Je t’interdis…
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Emilla
[Chambre de Baudouin]


Emilla est discrète pour ne pas indisposer la Rouge. Elle a bien compris que ces deux là ont des rapports particuliers et ne veut pas troubler une situation déjà pénible. Elle acquiesce donc aux propos de la Rouge mais se permet un commentaire avant de partir.

Dame, il faudra voir tout de même avec la chapardeuse qui s'est glissée dans votre bureau en le crochetant, elle est encore en bas au comptoir. je ne savais pas trop quoi en faire. J'ai hésité à la laisser sortir si jamais elle a pris quelque chose dans le bureau. Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais aller me coucher oui. Si vous avez besoin d'aller chercher un médecin, je peux rester réveillée encore un peu par contre. Il faut prendre soin du Guardian.

Emilla est discrète et ne veut pas s'imposer mais elle ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour Baudouin et aussi pour sa soeur. Pourvu qu'elle aille bien. il lui tarde d'aller la rejoindre pour s'assurer qu'elle tient le coup.
--La_dame_rouge


[Chambre de Baudouin]

Elle releva le nez. Une voleuse? Qui avait crocheté la serrure de son bureau ?
Les doigts fins abandonnèrent les tempes grisonnantes. Elle se leva.


Reste auprès de lui. Crie après moi si tu as besoin. Je vais régler ça.

Elle jeta un dernier regard au Gardien si mal en point et descendit les marches. Regrettant presque de ne pas être armée. Mais si ses deux autres Gardiens avaient été à leurs postes elle n’aurait pas eu à s’occuper de ça, par tous les saints !
Au bas des marches, elle passa les voiles fins et reconnut immédiatement la petite voleuse.
Mais Rouge ce soir n’était pas d’humeur.


Cerdanne. Veux tu bien me rendre ce que tu as volé dans mon bureau et sortir je te prie.

Rouge fit quelques pas et saisit la jeune femme par le coude, la guidant lentement vers la porte. Poigne de fer dans peau de velours, telle était Rouge.
Non, ce soir n’était pas propice à autre chose qu’une froide intransigeance… Vraiment pas.

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Le.jules
[ Chambrée de Jules : "quand je tombe à genoux pour certaines dévotions qui sont bien de chez nous..."*]

Azurites rivées sur lui. Le bruit du corset tombant au sol, qu'il prit pour un signe d'abandon, et deux mains lui encadrant le visage doucement, mais non pour le repousser. Il aimait cette façon qu'elle avait de se faire comprendre sans parler. Tant de femmes parlaient sans vraiment savoir ce qu'elles voulaient, et il ne les comprenait pas toujours. Sans la quitter du regard, il joua de la langue à la lisière des braies que ses mains s'attelaient déjà à délacer. Lentement, il les baissa, et dans le même geste tout sous vêtement qui eut pu le séparer de la peau blanche. Et la langue joueuse de suivre, pas à pas, le travail des mains, goûtant chaque pouce de peau à mesure qu'il était découvert, Ventre et cuisses furent embrassés doucement, d'une bouche paresseuse, tandis que les yeux surveillaient chaque réaction de leur proie. Le mont de Vénus fut le dernier à recevoir ses attentions, quelques baisers et coups de langue plus destinés à faire languir que plaisir.

Le petit manège dura jusqu'à ce qu'il la sente assez prise par l'envie pour agir. Les mains fermement plaquées sur sa croupe, il se releva, parsemant des baisers sur le même chemin parcouru en descendant. Ses yeux n'avaient toujours pas quitté l'Anaon mais se fermèrent cette fois pour l'embrasser. Les mains profitèrent de la diversion pour la soulever tout contre lui, enroulant les jambes à présent nues autour de sa taille, et de son pas boiteux, braies tendues collées au triangle nu de la balafrée, il l'emmena sur le lit, où il la déposa doucement, son propre corps suivant le mouvement. Et de nouveau la lippe barbue de repartir agacer un sein, faire frémir le ventre, deux mains d'ecarter les cuisses sans brusquerie.

Ses yeux sur elle ne demandaient plus la permission mais se déléctaient plutot du spectacle, alors qu'il fondait sur la rose pour en lapper les pétales et le bouton, plus ardemment cette fois.


[*mysoginie à part, brassens]
Emilla
[chambre de Baudouin]

Emilla écoute les consignes de la Rouge et acquiesce de la tête en regardant Baudouin inquiète. Il est encore pâle et sa petite tête se concentre déjà sur les remèdes dans son sac qui pourraient aider le guardian à récupérer.

Je m'occupe de lui, Dame.

Une fois la Rouge partie, Emilla s'assied auprès de Baudouin et fouille son sac à la recherche de ses teintures mère. Prenant un verre sur la table, elle y verse un peu d'eau et ajoute aubépine, valériane et mélisse. Le mélange devrait être apaisant et bénéfique pour le coeur du Guardian. Et l'effet calmant pourra l'aider à s'endormir. Revenant vers Baudouin, elle lui sourit doucement et porte le verre à ses lèvres.

Buvez, c'est peut être le seul enseignement qu'il me reste de ma jeunesse mais les plantes sont des remèdes puissants comme me l'a appris la sage femme du village.
--Justine.


[ Voluptueux abandon aux Quatre Bains ]

L'histoire se vit, l'histoire s'écrit. Rien d'autre n'a d'importance aux yeux de la jeune fille que les instants sublimés qui s'imprègnent dans sa peau, dans sa chair.
Futurs souvenirs dont elle sait qu' ils ne seront pas les derniers, maintenant qu'elle découvre ce plaisir partagé.
Les mains fermes de son amant la maintiennent sur son vit qui inlassablement la transperce.
Son corps lascivement ondule , suivant le rythme joué par le courtisan qui habilement la mène à s'abandonner totalement entre ses mains expertes.

Le petit halètement ,qui s'échappe de ses lèvres , se mêle aux gémissements à une allure cadencé, les cuisses de son amant venant plaquer plus fort les siennes.
Justine happe la bouche de Marceau, s'enivre du jeu de langues, et les doigts fins lâchant le rebord du baquet viennent serrer brusquement les épaules solides, y marquant d'une empreinte rosée la force de la jouissance qui la rend chancelante.

Le temps d'un regard, ses yeux fébriles s'attardent sur le visage de son amant et ses yeux clos, dont le plaisir sublime la beauté si parfaite de ses traits. La jeune fille ne peut s'empêcher de lui murmurer à l'oreille dans un petit souffle haletant:

Mmmmh... tu es merveilleux..

...Et de lui mordiller le lobe de l'oreille en gémissant doucement.
Elle se redresse et le regarde , puis accompagne ses mouvements entre ses chairs, accélérant instinctivement le rythme du mat qui la pilonne , pour ressentir encore plus vite et plus fort le plaisir qui pourfend son antre.
Anaon
[ Chambrée de Jules ]


    Il entreprend de la déshabiller lentement. Peu être trop rapidement encore pour elle. Déjà, l’antre de sa féminité est révélé. Pourtant, l’Anaon n’ose émettre aucune objection, restant figer sur son visage qui la parcoure. Le cuir des cuissardes cède sous ses mains. Les braies se retirent. D’un mouvement d’épaule elle fait glisser son manteau le long de ses bras. La bouche apprivoise la peau qui s’acclimate d’elle. Quand il remonte s’attaquer au mont de Vénus c’est ses reins qui se tendent. Crispation mêlée d’envie. Indissociable paradoxe. Aucun soupir ne s’échappe d’elle, à peine la main vient elle encourager l’homme en se glissant dans ses cheveux. Fébrile pourtant.

    Il l’embrasse et elle s’accroche à ce baiser en enlaçant sa tête entre ses bras et s’y agrippe d’avantage quand il la soulève. Elle trouve la douceur des draps dans une expiration langoureuse. Puis les yeux se ferment, recherchant la saveur d’un frisson. Ressentir pour se souvenir de la chaleur d’une étreinte. Sa main droite reste lovée sur sa nuque avant de trouver les draps quand il descend trop bas. Les cuisses s’ouvrent à son passage sans encore s’offrir réellement.

    Malgré la réticence première, elle ne peut nier ses entrailles qui s’échauffent, ses courbes qui se creusent pour mieux se livrer.

    Elle laisse durer l’instant sans le prolonger. Lentement elle se redresse pour s’asseoir et dans le même geste elle relève la tête du courtisant d’une main sous son menton. Elle s’agenouille et de toute son attitude l’incite à faire de même. D’un geste elle ôte définitivement sa chemise dévoilant la fresque entière des brûlures qui lui rongent le dos. Tout comme auparavant elle vient l’encadrer de ses genoux. Ses mains s’immiscent sous la chemise, frôle le torse déjà explorer avant de le libérer définitivement de toute étoffe. Elle se rapproche, le monte pour venir plaquer sa poitrine dénudée contre son poitrail musculeux. Peau contre peau. Brulure d’un contact qui s’affirme dans un soupir. Elle lui happe les lèvres, voluptueuse. Les doigts aventureux eux, ont descendus les hanches pour s’alanguir sur la bordure des braies. Elle les longes des index avant que l’un d’eux de s’infiltre entre le tissu et la peau.

    Les lèvres viennent chercher les lèvres, l’oreille, le cou tandis que les mains s’afférent, lentement, à délier l'entrave des braies.


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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
Le.jules
[chambre de Jules ]

Malgré l'absence de soupir, les reins de sa cliente se cambraient sous la caresse, et Jules commettait l'erreur de se croire sur le bon chemin quand une main vint lui relever le menton. Se redressant alors, mirroir de sa compagne d'un soir, il vint s'agenouiller face à elle, un soupçon d'interrogation dans les yeux. Lorsqu'elle retira sa chemise, il entrapercut un peu du dos sévèrement brûlé et se forca à ne point s'y attarder. Rien de tel que la pitié, la curiosité ou le dégoût pour faire décroitre le désir, et il était bien trop occupé par l'esprit du jeu et de la chasse pour la laisser s'échapper maintenant.

Se concentrant sur la poitrine qui lui faisait face, il émit un léger grondement de satisfaction lorsqu'elle le délesta de sa chemise, puis un autre alors qu'elle vint l'enjamber, se calant tout contre lui, peau contre peau : de nouveau elle adoptait cette position à la fois provocante et intime qui lui avait tant plu avant l'épisode de la rouquine, pour son plus grand plaisir. Alors vint enfin ce soupir qu'il n'avait obtenu en plongeant la tête entre ses cuisses, les lèvres sensuelles, les doigts aventureux. Ainsi donc pour l'apprivoiser il suffisait qu'il se laisse aller...? A peine s'était-il posé la question qu'il oubliait de tenter d'y répondre, frissonnant sous les doigts s'immiscant entre braies et abdomen.

Penchant la tête pour mieux lui offrir son cou, il sentit son ventre se contracter et sa verge tressaillir légèrement à l'approche d'une caresse. Les mains de l'ancien soldat vinrent, presque timidement, s'aventurer sur les hanches, les reins, le galbe d'un sein, évitant le dos tant que possible de peur d'obtenir une réaction négative. Un grognement de désir impatient passa ses lèvres, mais il n'osa accélérer encore les choses. Un chasseur est toujours récompensé de sa patience, après tout.
--Marceau


[Quatre Bains]

Le temps est venu.
Le courtisan ne se contrôle plus et le rythme est accéléré.
Plus rien autour de lui n'a d'importance, il attrape les hanches de la jeune fille et la domine, toujours sans brutalité, il est juste conquérant.
Il veut la possédée physiquement, rien de plus.
Son souffle, sa peau et tout ses gémissements de Justine sont autant de raisons de la prendre.

Alors le bassin se fit plus rapide, le mouvement plus ample et intense. Il glissait en elle ...
Les doigts se crispent sur les hanches, ça vient, c'est bientôt là ...
C'est intense, se sentiment d'accomplissement qui fait d'un homme un homme.
Il avait poussé un râle au creux de l'oreille de la jeune fille.

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