Le.jules
[Chambrée de Jules]
Pas de soupir, pas d'abandon, juste l'ombre d'une tension sous la main qui lui chauffait le sein au travers de la fine chemise.
Et puis, lueur d'espoir, le cou offert, qu'il s'empressa de parcourir plus avant, lèvres souples et souffle chaud. Un homme moins rompu à la bataille eut sursauté quand la fenêtre fut refermée d'un geste sec.
_ Je préfère la porte.
Dans le silence, il tenta de se résigner, relevant la tête, mais les mains interlopes, toujours moins promptes à obéir, tardaient à quitter ce sein et cette taille quand...
_ mais plus tard.
Il sourit, à l'abri derrière elle. Encore une chance de la faire rester. Mais il ne fallait pas se croire vainqueur trop vite, c'était le chemin le plus sûr vers une cuisante défaite. Ses hanches vinrent se colller aux reins féminins de plus près, comme pour obéir à la main hésitante qui s'y posait. Doucement, Jules. Pas de gestes brusques....
Alors lentement, il reprit ses baisers dans sa nuque, son cou, retracant le creux d'une clavicule, goûtant l'arrondi d'une épaule. Sans lui lâcher la taille, il libéra le sein juste le temps de chercher une faille, un entrebaillement dans la chemise, et d'y revenir, titillant le mamelon d'un pouce légèrement caleux. D'une douce pression sur la taille il la tourna vers lui.
J'en suis heureux.
Les deux mains sur ses reins à présent, piaffant d'impatience d'aller palper à nouveau l'arrondi d'une fesse, il chercha son regard. Avec toute autre cliente la suite eut été aisée. La plaquer contre lui, d'abord, bassin contre bassin, seins contre torse, lui faire sentir qu'il était prêt.. Et puis la soulever ensuite, direction le lit, la table, le mur, qu'importe.... Mais elle n'était pas une cliente ordinaire. Une démonstration de force ne la ferait-elle pas fuir, au contraire....?
"Fuis moi et je me jetterai à tes genoux..."
Lentement il approcha ses lèvres, avec douceur, prolongeant l'échange de souffles avant de les mêler tout à fait en un baiser sensuel, sans précipitation... Et puis les lèvres de glisser, joue, cou, clavicule, lentement, toujours plus bas, écartant un peu la chemise pour enfin goûter un sein, cherchant à faire dresser une pointe sous son souffle humide, sa langue... Et dans un grognement il fut à genoux, malgré sa jambe douloureuse. Visage tout contre son ventre, les mains daignèrent enfin quitter la croupe appétissante pour écarter la chemise, laissant tout loisir à la barbe et aux lèvres de chatouiller le nombril, la lisière des braies. Il n'y toucherait pas tant que le danger qu'elle fuie ne serait pas écarté.
Levant les yeux, il chercha son regard à nouveau. Chasseur à genoux devant sa proie, pour mieux l'apprivoiser. Courtisan à genoux devant sa cliente, et, ironie du sort, croyant à genoux devant une hérétique.
Pas de soupir, pas d'abandon, juste l'ombre d'une tension sous la main qui lui chauffait le sein au travers de la fine chemise.
Et puis, lueur d'espoir, le cou offert, qu'il s'empressa de parcourir plus avant, lèvres souples et souffle chaud. Un homme moins rompu à la bataille eut sursauté quand la fenêtre fut refermée d'un geste sec.
_ Je préfère la porte.
Dans le silence, il tenta de se résigner, relevant la tête, mais les mains interlopes, toujours moins promptes à obéir, tardaient à quitter ce sein et cette taille quand...
_ mais plus tard.
Il sourit, à l'abri derrière elle. Encore une chance de la faire rester. Mais il ne fallait pas se croire vainqueur trop vite, c'était le chemin le plus sûr vers une cuisante défaite. Ses hanches vinrent se colller aux reins féminins de plus près, comme pour obéir à la main hésitante qui s'y posait. Doucement, Jules. Pas de gestes brusques....
Alors lentement, il reprit ses baisers dans sa nuque, son cou, retracant le creux d'une clavicule, goûtant l'arrondi d'une épaule. Sans lui lâcher la taille, il libéra le sein juste le temps de chercher une faille, un entrebaillement dans la chemise, et d'y revenir, titillant le mamelon d'un pouce légèrement caleux. D'une douce pression sur la taille il la tourna vers lui.
J'en suis heureux.
Les deux mains sur ses reins à présent, piaffant d'impatience d'aller palper à nouveau l'arrondi d'une fesse, il chercha son regard. Avec toute autre cliente la suite eut été aisée. La plaquer contre lui, d'abord, bassin contre bassin, seins contre torse, lui faire sentir qu'il était prêt.. Et puis la soulever ensuite, direction le lit, la table, le mur, qu'importe.... Mais elle n'était pas une cliente ordinaire. Une démonstration de force ne la ferait-elle pas fuir, au contraire....?
"Fuis moi et je me jetterai à tes genoux..."
Lentement il approcha ses lèvres, avec douceur, prolongeant l'échange de souffles avant de les mêler tout à fait en un baiser sensuel, sans précipitation... Et puis les lèvres de glisser, joue, cou, clavicule, lentement, toujours plus bas, écartant un peu la chemise pour enfin goûter un sein, cherchant à faire dresser une pointe sous son souffle humide, sa langue... Et dans un grognement il fut à genoux, malgré sa jambe douloureuse. Visage tout contre son ventre, les mains daignèrent enfin quitter la croupe appétissante pour écarter la chemise, laissant tout loisir à la barbe et aux lèvres de chatouiller le nombril, la lisière des braies. Il n'y toucherait pas tant que le danger qu'elle fuie ne serait pas écarté.
Levant les yeux, il chercha son regard à nouveau. Chasseur à genoux devant sa proie, pour mieux l'apprivoiser. Courtisan à genoux devant sa cliente, et, ironie du sort, croyant à genoux devant une hérétique.