Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 139, 140, 141, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

--Sulpice_le_flamboyant





Les mâchoires étaient fortement serrées et le regard vert du rouquin brillait de colère. Le Duc s’attaquait à une partie sensible du rouquin : sa sexualité. Le Bourguignon l’estimait « bulgare » car le rouquin refusait de s’offrir une catin, mais il en n’était rien de vrai dans l’estimation d’Eusaias.

Le Rouquin, n’aimait pas les hommes, ni les femmes. Sulpice avait été écuyer pour un vieux baron Dauphinois qui lui avait, longuement expliqué, que prendre une femme était une chose à faire en fin de vie. Les hommes d’armes, se devaient vouer leur temps à Dieu et aux armes et que toute relation amoureuse entrainait une perte des capacités mentale utile au combat. De plus, il ne fallait aimer qu’une seule femme dans sa vie, en plus de « mère », et à ce titre il fallait prendre son temps pour bien la choisir. Ainsi, épuisé par une vie pleine de combats et d’aventure, il prendrait épouse jeune et fraiche afin qu’elle lui donne descendance pendant que lui louera ses « restes » à quelques citées en manque de milicien.

Mais pour l’heure il s’était engagé au service du duc de Bouillon, qu’on lui avait décrit comme un grand chevalier. L’image qu’avait Sulpice de son maitre était désormais différente. Eusaias était un bon capitaine, duelliste sans défaite, craint de ses ennemis, mais c’était aussi un fieffé menteur, tricheur et parieur. Le verbe plus gras que galant, quand il n’était pas sur un champ de bataille, il tentait de pousser les femmes dans son entourage à la faute.

Quand le duc avait dit vouloir faire main basse sur l’établissement de la rose noire, Sulpice avait prié très fort pour ne pas être mêlé à cela, hélas parfois le Très Haut aimé compliquer les choses et ce fut bien le roux qui accompagna le Duc.

Depuis qu’ils étaient dans l’établissement, le bourguignon était comme un poisson dans l’eau, alors que l’écuyer lui, veillait à ce qui se passait. Il avait remarqué l’arrivée d’une jeune femme dans le dos de la maquerelle. Bien que différente des femmes de France la jeune fille était plutôt jolie. Elle ne semblait pas être là que pour offrir sa chaire et alors que le roux s’interrogeait sur elle, le bourguignon à face de rapace osa : « C’est une de vos putains ? » Puis la main du duc avait signe à la fille d’approcher. « Viens voir par là pendant qu’on attend ta maquerelle ».

Les dents de l’écuyer grincèrent cette fois sous la pression des mâchoires qui venait d’augmenter. Eusaias était une ordure avec les femmes et le rouquin ne supportait pas ses manières, alors il fut soulager quand le duc lui fit signe d’aller voir ce qu’il se passait avec leur ôte.

Le dos bien droit, la démarche assurée Sulpice se lança à travers le lupanar pour rejoindre la dame rouge.


Puis je, sans me glisser dans vos affaires probes, me rendre utile et fournir quelconque aide ?





La_dame_rouge
[Salon]

La remarque du Blanc Combaz la fit hausser les épaules, jusqu'à ce qu'elle se tourne pour voir de qui il parlait. Erf. Non, celle ci... Patience qui s'estompe, Rouge se prend les pieds dans son jupon et reste séant parterre, un bras inerte et amoché entre les mains.

Mais non, mais non! C'est ma seconde. Balgis, veux tu faire taire servir ce cher couillon seigneur , afin qu'il nous foute la paix avec les putains ne se dessèche pas et la ferme cinq minutes ?

Sourire crispé à la " je vais bien tout va bien", où diable était le Baud? L'homme qui accompagnait Eusaias s'approcha, et la maquerelle ne manqua pas d'accepter son aide. Ha le brave garçon - car avec une telle face rousse, il ne pouvait que l'être encore -, voilà qui pourrait la tirer de ce mauvais pas, l'air de rien. Rouge acquiesça en lui indiquant l'étage d'un index chevrotant.

Par là haut, il doit y dormir mon Gardien, menez-lui la mal en point, c'est bien une besogne pour un homme tel que vous.... Nous autres n'avons que le frêle de nos bras, et la
paresse noblesse de votre maîstre.

Car évidemment, la bienséance voulait que le noble bouillon ne soit mis à contribution pour porter poids mort ensanglanté... Excité comme un marmot dans une échoppe de bonbons, mieux valait ne rien attendre d'icelui qui furetait déjà dans la pièce. A la saint Valentin, Bouillon leur tend la main. Prions que n'arrive pas de sitôt la sainte Marguerite!
_________________

Un rôle à la Rose Noire?
--Marigold.
Revigorée notre Marie , pimpante comme au premier jour, à présent elle était âgée de 16 printemps, mais si le temps ne l'avait fait que plus belle et désirable encore, son regard s'était assombri lui... et sa croupe marquée... Marquée au fer car elle n'avait rien dit , rien dit de ce qu'elle ne savait pas comment aurait-elle pu trahir ses anciennes amies, surtout que celles-ci n'avaient pas pris deux minutes pour lui indiquer qu'elles fuyaient. La colère noire de la Rouge avait été terrible et Marigold avait été la victime innocente de la fureur écarlate.
Elle ne savait rien à l'époque et ne savait toujours rien de ce qu'il était advenu des traitresses comme elles étaient parfois nommées par la maquerelle. La blondine avait perdu l'habitude et l'envie de l'appeler Mère, du jour où elle avait cessé de la croire sur parole. La confiance était quelque chose de réciproque et l'amour était du même.
Oui Marigold avait grandi avait grandi , et sa rancœur avait enflé à mesure que la brûlure sur sa croupe avait cessé d'irradier ses chairs et que les brûlures de la Rose avaient été pansées.
Ce matin là , elle se dirigea vers le salon en entendant la Rouge appeler. Là le spectacle offert par le corps gisant de Léah
.

Ma Dame !! Que se passe-t-il? Puis-je vous aider?

Et oui le bouton de Rose avait éclos , elle était une belle rose pleine de vie à présent, plus la gamine pleurnicheuse de ses quinze ans...


____________
Baudouin.
[Les amis, les amours, les emmerdes...]

Délicieusement vautré dans un bain bien chaud, chose qui n'arrivait somme toute qu'assez rarement, le vieux cerbère profitait d'un peu de confort. Avec l'âge et depuis que son coeur faisait des siennes, il devait prendre plus de temps pour faire les choses, il devait même prendre plus de temps pour lui. Alors il sacrifiait à son habituelle austérité. Mais pour une fois qu'il se prélassait, il y avait branle bas au rez-de-chaussée.

Grognant, le vieil ours mal léché s'extirpa des vapeurs, s'essuya en toute hâte, avant de se vêtir tout de noir, comme à son habitude, glissant une dague dans le pourpoint ajusté, une autre dans l'une de ses bottes et attachant fermement sa fidèle compagne à son baudrier.

Quatre à quatre, il descendit les marches et sans un bruit fut aux côtés de la Rouge, passant un bras de Léah sur son épaule et glissant le sien sous la taille de la jeune gardienne. Fichtre! On ne l'avait pas loupé! Elle était dans un terrible état et l'ancien soldat en avait les sourcils froncés et le front plissé de rides.

Dents serrées,froid, il rétorqua avant que l'homme n'est pu exécuter l'ordre de la Rouge.


Il est inutile que ce Sieur se déplace, je prendrai soin moi-même de Léah. N'ayez crainte ma Rouge, je m'en occupe.

Il lança un regard éloquent à la maquerelle, puis murmura à la belle Marie.

Va chercher de quoi la soigner, nettoyer les plaies, la panser et ce que tu juges utile pour la soigner et rejoins-moi au plus vite là-haut.

Sans plus de cérémonie, il souleva la jeune femme, constatant qu'elle était fébrile et que ses jambes ne la portait plus, il finit par faire glisser son bras sous ses genoux pour ainsi lui faire monter les escaliers avec plus d'aisance. Il retourna un instant la tête, regarde la Rouge à nouveau et lui lança.

Si vous avez besoin de moi, ma Dame, faites moi mander.

D'un pas assuré, il disparu dans les escaliers.

[Chambre fraîchement réattribuée à Léah]

D'un coup de pied, il ouvrit la porte et déposa doucement la jeune fille, constatant ses blessures, l'air grave. Il ne disait mot. Le temps des explications viendraient. Plus tard.

--_balgis
[ Salon.]



Impassible, l’orientale toujours en retrait, regardait avec un certain amusement l’émoi de sa « petite lionne ».
Elles en avaient longuement parlé de cette improbable association et la conclusion avait toujours été la même.
Ainsi c’était lui, Le Duc …
Elle n’eut guère le temps de sourire et elle en fut ravie au fond d’elle .
A nouveau, des coups retentissaient à la porte.

Sous le regard de Balgis qui s’assombrissait de minutes en minutes, la Rouge s’empêtrait dans ses jupons – quelle idée aussi de porter tant de tissus les uns sur les autres-
et elle eut même le plaisir de se faire traiter de catin.
Les pupilles grises se fixèrent sur l’homme à la langue si bien pendue et elle esquissa un pas vers lui.
Ce diable de Bouillon aimait à surprendre et s’y entendait.
Ou alors il avait une véritable chance de cocu. Jamais la Noire n’aurait pu se présenter sous un plus mauvais jour.
Le gardien, bien évidemment n’était pas là.

Les paroles de sa Rouge stoppèrent immédiatement son avancée et elle inclina la tête d’un mouvement souple.
Salut courtois et empesé pour un hôte de marque mais point trop n’en faut. Les courbettes ne seront pas tant que rien ne sera conclu…

Un regard agacé est encore lancé vers la jeune catin blonde qui surgit à l’appel de la maquerelle et qui finit de donner une impression de chaos dans l’organisation de la maisonnée. Très vite remplacé par un sourire lorsqu’elle s’adresse au futur actionnaire de la Noire.


Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre jusqu’à un de nos sofas…Seigneur.

Baudouin arriva à point nommé, bienheureux cerbère qui allait, elle en était sure, régler en un tour de main le problème et lisser l’air de la rose pour des négociations réussies.

La voix rauque et basse de l’orientale murmura encore tandis qu’elle l’invitait le Duc d’un mouvement léger de sa main sur son bras.


Notre gardien, va pouvoir se charger de régler ce contretemps.
La jeune demoiselle si blonde que voilà est une de nos pensionnaires…
Vous aurez bientôt, l’occasion de faire plus ample connaissance avec elle.


Autant user de tout ce qui se passait à sa portée pour aider ce noble paon à faire sa roue avec aisance…..

--Lucrece


[Matin pour donner ou bien matin pour prendre...]*

Le jour d'après...ainsi aurait pu s'intituler l'année écoulée depuis le sinistre qu'avait connu la Rose. Bien des choses avaient changées, pas elle. Les gens s'en étaient venus, le décor avait évolué, la Rouge s'était défoulée sur ceux restant...Lucrèce demeurait l'être libre qu'elle avait appris à devenir depuis ses 14 ans, rien que par la pensée.
Les coups pouvaient pleuvoir, les cris se pousser, la blonde n'en connaissait que trop bien les travers, père violent, alcoolique...Rideau!
Qu'importait que la pseudo Mère des lieux en fasse de même au fond, c'était un des sombres secrets Borgiesque, elle aimait cette douleur, l'avait apprivoisée en prenait presque du plaisir maintenant.

De son côté, elle avait pansé, offrant ses remèdes herbacés au compte goutte à chacun, sans en empoisonner un seul, nul besoin de dépeupler plus la Rose qu'elle ne l'était...
Les prémices amicaux qu'elle avait connu s'étaient dénoués comme à l'ordinaire, comme lorsqu'elle courait les foires. Une année avec la Rosa, la suivante avec l'Hildeburge et les suivantes...les aléas des chemins, la vie, la mort...ceux qui restent, ceux qui s'en vont.Mais cette fois, n'était pas ordinaire, elle les avait regretté.Pas un mot, une lueur d'espoir à leur intention avait brillé dans son oeil quand elle avait eut vent de leur fuite, profitez mes agneaux, dehors c'est...l'inconnu, doux souvenir, elle s'était piégée elle même en acceptant la sédentarité, encore un peu plus!Elle avait besoin de repères...ils s'estompaient...

Restaient néanmoins icelieu quelques ancrages: Marie, Baudoin...les uns protégeant les autres! La Borgia se faisait roseau, pliant toujours sans rompre, ne pleurant pas, s'activant encore, peu. La maladie qui l'avait atteinte avait pris bien plus de temps à se guérir qu'on aurait crut, ou n'avait elle connu que la langueur qui avait suivit la reprise du travail...

Toujours est il que ce matin là, levée tard, elle était descendue après une brève toilette toutefois soignée, en direction de la cuisine. Les cris provenant du salon n'avaient été que le signal d'alarme à un début de drame...Elle s'apprêtait à poser le pied sur la dernière marche de l'escalier prestement dévalé lorsqu'elle entendit la voix de Baudoin parler de prendre soin de la piercée. Arrêt en bas sur le qui vive, qu'avait donc la brune pour qu'on ait besoin de la soigner à son tour?Le regard scrute, découvrant la silhouette ensanglantée un instant après...


Mordiable!

Le juron était sorti tel quel!Elle s'était approchée pour voir les dégâts, point de trop prêt, fallait pas lui prendre tout son air à la Léah, juste pour percevoir le besoin.

Un regard à la douce Marie, échange complice, tu t'occupes du linge et de l'eau, je trouves les plantes. La pauvrette avait eut droit aux pommade de sa consoeur, elle savait. Et Lucrèce tourne les talons, son matériel est dans sa nouvelle chambrée, sa besace seulement a été sauvée, les herbes les plus précieuses, celles qu'on ne garde pas en bocaux.Celles qui gardent en vie, envolées les tueuses...Quelques minutes plus tard, mortier en main, sac sur l'épaule, elle ressort sur le palier, attendant un signe de vie...Puis, vu qu'il n'y avait qu'eux, qu'importait le bruit au fond, elle ne devinerait pas où Baudouin et Léah se trouvait...


BAUDOUIN? MARIE?



*Jean Jacques Goldman
--Leah


[Entée de la Rose, puis une chambre... pour une toute autre besogne.]

C'était stupide. Tellement stupide.

Leah était celle que l'on n'abîmait pas. Pour une autre raison que les catins, évidemment: ces dernières étaient protégées, veillées, et la Rouge n'accepterait jamais qu'on touche à la moindre parcelle de leur peau. Du moins, en un certain sens... Quand à Leah, si sa peau n'avait jamais été effleurée, c'était pour des qualités qu'elle défendait corps et âme, et qui représentaient sa raison de vivre: rapidité, légèreté, souplesse... invisibilité. Ou l'art de se fondre dans les ombres.

Elle était douée. Tellement douée que se retrouver dans cet état lui soulevait le coeur. A moins que ce ne fut l'odeur du sang? Non, sans doute pas. Elle avait fait couler celui de nombre d'inconnus, pour la simple - et à son avis, excellente - raison qu'un contrat avait été déposé sur leur tête. Efficace, elle effectuait ce pour quoi on la payait. Méthodique. Sans questions. Et par souci du travail bien fait, elle nettoyait même derrière elle.

Mais là?

Le sang qu'elle avait laissé sur son passage, c'était le sien. Comment nettoyer le seul affront qu'on ait osé lui faire? La Louve était blessé: elle avait rentré les griffes. Sans gloire, sans honneur, elle rentrait à la tanière. Mortifiée. Morte.


―I'm sorry, milady..., murmura-t-elle dans les bras de la Rouge, avant qu'une poigne de fer ne l'entraîne vers les étages. Sans le voir, elle avait reconnu le seul homme que, pour une étrange raison, elle admirait: un cerbère comme elle en avait rarement vu. Un homme auquel elle aurait aimé ressembler.

Elle sentit qu'on la déposait sur une couche. Elle entendit des bruits de pas, des voix. Une agitation à laquelle elle ne pouvait donner un nom. Elle s'était mordu la langue pour ne pas hurler de douleur, et maintenant, elle santait le goût cuivré du sang dans sa bouche.

La Rouge n'avait qu'à bien se tenir. Petit à petit, elle s'emparait de ses couleurs.


―Damn!, jura-t-elle finalement, à mi-voix, s'obligeant à ne pas crier, exploitant sa douleur d'une façon différente.

Ses yeux noisettes s'étaient levés vers le cerbère. Elle n'espérait pas y voir un quelconque réconfort: elle ne cherchait que la fermeté qu'elle s'était toujours imposé.

Pour tenir encore un peu.


Eusaias
Le nez, en forme de bec, pointé vers le haut l’arrière train solidement reposé sur un banc le balbuzard tentait d’écouter ce qui se passait. Il semblait que la maquerelle avait quelques ennuis, sans doute des ribauds venus réclamer l’argent contre leur protection. N’importe quelle personne censée se serait levée et serait aller voir de plus près et s’il le fallait se serait empoignée avec les marauds afin de montrer qui était le chef, le bourguignon, lui, n’en fit rien.

D’abord parce que pour l’instant ce n’était pas son affaire et le tout pouvait bruler une seconde fois il ne s’en porterait pas plus mal. Secondement Sulpice était sur les lieux et pas dit que dans ce cas « la rouge » ait plus besoin de protection, par contre les ribauds eux oui en allaient en avoir besoin si le rouquin tirait l’épée. Troisièmement et la plus importante aux yeux du balbuzard : si jamais la maquerelle était rackettée, elle serait encore plus pressée de vendre son bordel et donc de baisser encore le prix.

Il allait donc rester là si deux choses ne l’avait pas tiré de sa réflexion : « me suivre jusqu’à un de nos sofas…La jeune demoiselle…plus ample connaissance »


Voilà qui est fort bien proposé pouliche, mène moi donc !

Puis toujours sur son idée première.

Et donc si j’achète ce bouge, tu seras à moi c’est ça ?

Sourire sadique qui fendit le visage du balafré. Toutes ces jeunes filles qu’il allait transformait en ses petites « choses » commençaient déjà à lui tourner la tête. Quelques pensées graveleuses, tel un éclair, traversèrent son esprit.
_________________
--_balgis


[Salon]

Balgis, Seigneur, Je me nomme Balgis…Pardonnez ce tumulte qui vous a rendu sourd...


Elle l’avait dit, redit, promis.
Cet homme là serait reçu tel un sultan…
Mais si jamais il lui donne encore un nom d’oiseau, il faudra que la Rouge se trouve un autre partenaire…
Cet homme transpirait la suffisance et l’orientale en arrivait presque à déplorer l’accord qui fatalement allait se conclure.
Lui être agréable encore un peu. Lui donnez l’illusion.
Et qu’ensuite il les laisse mener leurs propres affaires….
Tout en le conduisant vers des lieux plus propices à la détente, elle continua donc sur un ton enjoué.


Si vous achetez la Rose, vous en serez le maitre bien évidemment...
Toutes nos pensionnaires ici, se disputeront pour vous être agréables.
Quant à moi Seigneur, je me ferais un plaisir de vous préparer pour vos réjouissances ou de vous aider à vous en purifier……après…
Bains, massages...
Mon savoir vous est acquis… Mon Seigneur…


Le regard métallique brilla d’un éclat tout particulier à imaginer le corps alangui de cet homme livré à ses mains habiles.
Un petit soupir lui échappa, comme par hasard tandis qu’elle l’installait dans un des sofas douillets de l’établissement.
L’agitation autour se calmait et L’orientale esquissa un léger sourire…


Souhaitez vous vous désaltérer, grignoter quelques mignardises ??
Votre homme de main souhaite peut être rejoindre les cuisines pour vous attendre ?


La_dame_rouge
[Salon]

L'agitation attire la plénitude... Et ce regard... Rouge se tait une minute face aux yeux du gardien qui finalement non, ne dormait ni ne se prélassait là haut. Elle se détourne de ces yeux qu'elle a toujours du mal à supporter dans les moments où elle perd pied. Baudouin fait ce qu'il a à faire, peut-être vaguement déçu de ne pas la voir s'inquiéter pour la louve, mais pour son invité. Lèvres qui se plissent, cet invité là, il fallait pourtant lui faire les yeux doux, loin du sang et des rixes que ramenaient souvent la Rue. Rue d'où les putains étaient tirées, Rue sale et bruyante qui parfois frappait à l'huis pour semer le désordre dans le lupanar. Intervention de la Marie et de la Borgia, les deux blondes toujours au fait des choses. Rouge fait un geste d'apaisement, l'une suit, l'autre reste.

ça va, ça va. Viens-t-en donc flatter notre invité... Fais lui du vent, fais lui des idées... Qu'il ait l'impression d'avoir le monde à ses pieds. être dévouée, tu sais faire, non?

Signe de l'index à la Marie, l'invitant à marcher dans son sillage lorsque les jupons se relèvent et s'activent de nouveau, comme si rien ne s'était passé.

Le Balbuzard, qu'on se le dise, personne ne l'aimait. Toutes les courbettes du monde n'y pourraient rien changer. Face de crapeau, coeur de rat, s'il n'était pas celui qu'on devait appeler Duc, prodiguant la pérénité de la Rose Noire, sûr qu'il ne serait pas dans le velours de la maison de si bon heur à se faire lustrer l'égo.

Retour à la case départ. Balgis oeuvre, toujours dans le sens du poil. La Rouge s'avance, s'assied.


Voilà voilà, nous pouvons commencer.


Sourire en coin.
_________________

Un rôle à la Rose Noire?
Xjade
[Dans la rue , au salon et puis...]

Un an a passé, un an ou tant de choses se sont déroulées, la Jade avait attendu devant cette porte demeurée close, celle du bureau de la rouge, puis il y avait eu l'incendie, elle à fuit, fuir ce qu'elle ne peu pas contrôler, elle à toujours fonctionné ainsi la belle...

Seulement la faim motive bien des personnes à revenir sur la ruelle en pente, la ou on ne maitrise rien, elle avait faim, terriblement, presque un an plus tard elle était revenue, frappant à cette même porte qui pour une fois s'ouvrit devant elle...tout était en reconstruction, plus sombre qu'avant peu être, les anciens n’étaient plus la, beaucoup avait fuit, certains sont resté, et la Jade était la devant cette porte ouverte à ne plus savoir que faire. Puis doucement elle c'est lancée, expliquant tout depuis le début, sa rencontre avec Baudouin, le garde qui l'avait relevée de terre, qui lui avait fait sa proposition, l'attente, sa fuite...tout...la Rouge l'avait écouté, jusqu'au bout, pour finalement lui proposer de remplacer une certaine Emelia...et servir les boissons...elle n'y connaissait rien la brune, mais ici elle avait une chambre, de quoi manger, elle n'avait pas à donner son corps, juste à être belle , faire la conversation et servir les boissons...ça lui allait parfaitement...

A l'heure actuelle, comme toujours elle venait de sortir, dans la rue, elle aimait la rue, pourquoi? Flâner surement, chasser ses vieux démons, leurs dire adieux, elle observait tout, ses émeraudes fixant chaque ruelle, point d'eau, enfant qui joue , tout absolument tout, elle se nourissait de ça, toujours aussi silencieuse, le précepte même du "sois belle et tais toi"...puis elle reviens, flânant encore, sa main viens glisser sur la porte qu'elle pousse, porte de derrière bien sur, la elle monte dans sa chambre, retire sa robe pour sortir, elle passe alors quelque chose de plus aguicheur peu être, une longue robe blanche, surmontée d'un corset bien serré qui ne peu que mettre en valeur sa poitrine opulente et ferme, elle est jeune, et si naturelle...sa chevelure, détachée comme toujours...ici elle ne porte pas sa cape, alors elle se cache derrière ses cheveux...

Le blanc lui vas à merveille, elle est encore fraiche, vierge de toute connaissance, jamais possédée, elle est discrète, douce, belle et serviable, que demander de plus? Bien sur, elle sent bien le regard des hommes sur sa croupe, ses jambes qu'on devine sous le tissus, cette poitrine qu'elle montre légèrement sans jamais être provocante, ses prunelles de jade qui accroche...oui elle est plaisante à regarder, mais telle une colombe elle reste dans son coin, derrière ce bar, elle sert les boissons, observe mais ne dit mot, quand on lui pose des questions elle répond simplement, mais le vrai combat est interne, pour ne pas dire psychique même...

Alors qu'elle passait la porte elle entendis des cris féminin, elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, la dernière fois c’était lorsque Baudoin avait faillit passer de vie à trépas..elle se dirigea vers le Salon, la Rouge était la, non elle n’était pas seule...Jade viens alors à se glisser dans le dos de celle ci, prés de la blonde qui suivait elle aussi...elle indiqua alors sa présence par un simple mot, pourquoi l’appelait-elle ainsi? Personne ne saurait l'expliquer mais la Jade ne parvenait pas à appeler autrement la maquerelle, c’était elle qui l'avait sauvé, elle lui devait bien ça...voix chantante et veloutée, douce et envoutante que la rouge entendra au creux de son oreille...

- Je suis rentrée Maitresse
_________________
Eusaias
[Salon]



Le balbuzard écoutait Balgis lui parler de préparation et de purification. Dans la tête de la dame cela n’avait sans doute pas le même sens que dans celle du Bourguignon et ce fut donc à tord que le duc sourit, ravi d’apprendre qu’elle serait soumise à tous ses caprices. Il lui aurait bien flatté la poitrine pour fêter cela mais elle le prit de court en lui proposant à boire.

Et bien vous avez raison j’ai grand soif. Je viderai bien un ou deux godets de vin, vous avez du véritable j’espère ? Du vin de Bourgogne hein !

Ce fut à ce moment que la maitresse des lieux faisait son entrée. Bien que celle-ci faisait tout pour être accueillante, le balbuzard lui avait décidé de râler. Quand un « client » râle, même à tord, il a souvent gain de cause et ça le bourguignon le savait.

Commencer ? Enfin ! J’ai failli attendre et Dieu sait que j’ai horreur d’attendre. Si j’avais su je ne serai pas venu si tôt ! Ah moins que vous ne cherchiez à abuser de ma patience afin que j’aille ailleurs !

Il se gratta un peu la tête comme s’il réfléchissait à la question.

Vous ne voulez plus me vendre l’établissement c’est bien cela ? Vous me faites attendre, je n’ai pas encore pu toucher une seule fille. Désignant Balgis du menton. Celle-ci me semble farouche, j’espère que vos filles ne sont pas ainsi ! Sinon c’est la faillite assurée ! J’espère que vous avez des arguments à mettre en avant sinon j’aurai vraiment perdu mon temps.

Regardant Balgis à nouveau.

Et mon vin ?
_________________
Xjade
[Reyne du comptoir prête à œuvrer]

La belle se fait discrète comme toujours, petit ange qui observe, le parfum de l'innocence voila ce qu'on pourra sentir émaner d'elle...douce fragrance envoutante. Le client semble mécontent, la brune ne supporte pas qu'on veuille du mal à sa Maitresse, c'est ainsi. Doucement elle s'avancera, démarche chaloupée, presque dansante à la manière d'une nymphe, celle la même présente dans les contes pour enfants.

La belle entend alors un mot, un seul qui viens attirer son attention, depuis des mois elle ne vit que pour ça, ne s'enivre qu'a ça, servir les boissons, et plus particulièrement l'alcool, elle aime ça la Jade...

Et bien vous avez raison j’ai grand soif. Je viderai bien un ou deux godets de vin, vous avez du véritable j’espère ? Du vin de Bourgogne hein !


Il ne lui en fallut pas plus pour se diriger vers ce bar, son bar, elle était devenue la reyne de se lieux, sa Maitresse l’appelait ainsi, elle aimait ça la brune...vraiment...une main délicate viens à caresser le comptoir, puis elle se glisse derrière, les prunelles de jade cherche le fabuleux nectar, elle finit par en trouver un, une très bonne cuvée, ancien, une des bouteilles qu'elle conserve précieusement pour les..grands invités...elle à compris la belle que le sir n'est pas n'importe qui...la main de la vierge viens à prendre un chiffon, elle nettoie un calice, puis verse le liquide pourpre dans celui ci après avoir débouché la bouteille bien entendu...Elle en hume l'odeur pour vérifier qu'il n'est pas bouchonné, c'est parfait...juste parfait...

Le récipient bien tenus entre ses mains elle reviens vers le client, démarche toujours aussi lancinante, les voiles de sa robe blanche suivant ses pas, elle finit par s'arrêter une fois placée à la gauche du client, prunelles émeraudes qui le fixe avec douceur, elle lui offre alors un discret sourire, à demis torve, presque angélique...lui tendant le verre elle souffle sur un ton étonnement doux, d'une voix aux accents cristallin..

- Tenez monsieur...votre vin...j'espère qu'il saura ravir vos sens et exciter vos papilles...
_________________
La_dame_rouge
[Salon]

Rire gêné, Rouge se racla la gorge. Alons-y gaiement, Balbuzard...

Quelques contretemps, la vie de maquerelle est ainsi faite! Aller, venir, régler les soucis... Pallier aux impondérables. Gagez que la Rose ait beaucoup à offrir. Déjà je compte une dixaine de filles, que vous ne verrez peut-être pas toutes vu l'heure de votre visite. Trois gardiens, et six domestiques. Pas moins de dix sept pièces, sans compter les bains, ni la cave qui pourra être bien estimée. La maison reçoit aussi des loueuses qui versent bonne rente au mois pour jouir des chambrées, en moyenne trois loueuses au mois.

La rouge tendit aussi une coupe vide à Jade, reprenant le plus sérieusement du monde:

En sus, il me faut couvrir quelques dettes, sont le montant s'élève à... 5500 écus. La charpente refaite à neuf a coulé le buget, j'ai bénéficié d'un délais pour éponger afin de ne pas emprunter et nous enfoncer un peu plus. La maison est toujours rentable et nous ne travaillons pas à perte, c'est bien là le plus important pour votre .. tranquillité. Mais sans un apport extérieur pour effacer l'ardoise, les entrées sont encore trop faibles pour nous sortir de cette crise.

Les négoces se passeraient donc dans le salon, tant pis pour le secret, chaque membre du bordel saurait à quoi s'en tenir. Brosse, brosse ma Rouge... Que chacun comprenne que sa survie ne tenait qu'au bon vouloir de ce noble.

Vous jouissez d'une réputation de fin limier concernant les biens à quérir et leur intérêts, sinon, vous n'auriez pas perdu votre précieux temps à nous rendre visite et à répondre à mes lettres. Je vous garantis que la Noire saura servir les vôtres. Puis, vous serez ici chez vous... Il va sans dire que la conclusion de cette vente sera assortie d'un avantage en nature, dont la pureté sera garantie...

Regard en diagonale à la jeune pucelle à la carafe.

Qu'en dites vous?
_________________

Un rôle à la Rose Noire?
Baudouin.
[A l'étage, chambrée de Léah]

En vieux soldat qu'il était, Baudouin jaugeait les blessures de la percée. L'oreille ensanglantée n'était rien au vu du reste. Il marmonnait, en vieil ours qu'il était, autant pour ce qu'il constatait sur sa comparse que pour ce qui se tramait en bas.

Il détestait le commerce au moins autant que la politique, mais il savait que la Rouge faisait ce qu'elle devait pour la Rose Noire, même si le cerbère n'approuvait guère. En bon soldat, il savait courber l'échine et obéir, même à contre coeur.

C'est donc, malgré ses préoccupations, avec l'attention d'une mère qu'il palpait la jeune femme sous ses doigts. Il murmura les dents serrées.


Sacrebleu, dans quoi t'es-tu fourrée Léah pour arriver dans cet état!

Ses yeux noirs scrutaient la jeune femme, aucune concupiscence, il l'estimait comme son égale, sa soeur d'arme et de veille. Il faudrait du temps pour qu'elle s'en remette. Mais la volonté d'une femme ou d'un homme d'arme est de fer et, bien soutenue, elle redeviendrait la fière gardienne qu'elle était.

Compatissant, il lui tendit une fiole d'alcool fort et soupira.


Allez, bois moi ça, ça te remettra un peu. Il va falloir nettoyer tout ça, et puis cautériser certaines plaies aussi, sans nul doute.

Sourcil arqué, il la regardait, attentif.

Ne t'inquiète pas, on va te remettre sur pied.

Finalement, s'occuper de la jeune femme l'empêchait d'être obsédé par ce qui se déroulait en bas et qui lui donnait la nausée. A l'issue de cette tractation, ils perdraient sans doute tous un peu de leur liberté et l'idée de devoir rendre des comptes à un autre qu'à Sa Rouge lui révulsait les tripes. Ainsi va la vie, on ne fait pas toujours ce que bon nous semble.


See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 139, 140, 141, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)