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[RP] Maison close de la rose noire

--Desiree


[Dans la chambre : fin de partie.]


La catin, soulagée que son client éprouve enfin du désir, sourit. Non pas à son client, mais simplement parce que la passe allait bientôt finir. Elle le laissa découvrir son corps quelques moments, alors qu’il mimait le fait de lui retirer les jupons qu’elle ne portait plus depuis plusieurs minutes. Puis elle inversa les rôles, et le chevaucha jusqu’à sentir l’homme se détendre dans les délices de la jouissance. Chose faite, elle se releva, posa son jupon sur son bras et ôta son bustier, qu’elle prit aussi. Avant de sortir, elle regarda l’homme une dernière fois, lâcha : Pour le paiement, vous pouvez le donner au portier. Puis, sans un regard, et nue comme un ver, elle sortit. Direction la petite pièce du fond, celle ou au dessus d’un bassin elle pourrait se laver de la sueur de ses efforts, et reparfumer le creux de son décolleté.
Propre et rhabillée, elle descendit les escaliers, alla récupérer son chaton aux cuisines, estimant l’avoir mérité, et se rassit, l’air maussade, dans un fauteuil. Attendant son prochain client de la soirée.

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--Marigold.
[Chambre 5 chaud...cacao.. chaud chaud chaud chocolat... ]

Marcello poursuivit les caresses un moment puis profita qu'elle se fut enroulée autour de lui pour l'emporter. Ils n'allèrent pas bien loin bien sûr la chambre n'était guère très grande, et le lit trônant en plein cœur de l'antre de la belle semblait proche d'où que l'on soit. Il la déposa délicatement telle une fleur sur le le matelas douillet. Il se dévêtit révélant une virilité avide de plaisir et en profita pour retirer à Marie son jupon de tulle noir. LA blondine pensa qu'il allait alors se jeter tel un fauve sur sa proie mais fut surprise de voir qu'il la déshabillait du regard. Enfin déshabiller n'était peut-être pas le mot juste pour quelqu'un qui ne portait plus qu'une paire de bas rouges noués par un galon de satin sur la cuisse.
Il s'approcha alors de nouveau d'elle, lui déclarant qu'il faisait bien trop chaud pour demeurer couverte, et commença à lui ôter les fines étoffes qui masquaient encore sa peau de nacre. Tout son corps vibrait sous les caresses, les baisers et le souffle chaud qui se promenait depuis le haut de ses cuisses jusqu'à la point de ses pieds.
Elle était à présent nue offerte (contre paiement faudra pas l'oublier à la sortie nous rappelle la chef qui surveille chacun de mes mots ) et prête à assouvir les moindres désir du soldat italien, mais il avait choisi la nuit entière, donc soit il allait prendre son temps, soit ils allaient recommencer souvent...
Dans chaque cas, elle serait à son écoute, docile sans être servile, tendre sans être passive et surtout aimante sans pour autant être aimée...



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Nicolas.df
[Chambre 8, peut-être plus pour longtemps]

D'abord, l'Italien ne s'aperçut de rien. Il était trop occupé à redécouvrir des sensations oubliées... et ce qui lui avait manqué n'était pas tant le fait de prendre son plaisir que celui d'en donner. Peut-être y avait-il un trouble psychologique quelconque dans une préférence pour les gémissements d'autrui, cependant il était ainsi, et il ne comptait pas changer. Le périple que sa langue accomplissait sur quelques centimètres lui semblait beaucoup plus exotique et excitant que n'importe quel voyage vers l'Orient ! Nulle épice n'avait la saveur de ce qu'on pouvait goûter à l'origine du monde, pour peu de s'en donner la peine. Seulement, l'immobilité totale ne faisait pas partie des réactions habituelles à ses expériences gustatives. Une lutte désespérée pour ne pas sombrer, oui ; des borborygmes et des tressaillements, soit ; rien que des caresses dans les cheveux... ça n'était pas normal.

Il redressa la tête, intrigué, et faillit garder la bouche ouverte, désarçonné par ce qu'il voyait, ou plutôt par ce qu'il ne voyait plus. Disparue, l'audacieuse jeune femme qu'il avait choisie et qui quelques secondes plus tôt tentait encore de prendre le dessus. A sa place se tenait un cadavre. Un cadavre magnifique, certes, mais un cadavre tout de même. Un souffle animait encore la poitrine de la belle, et sa peau n'avait pas la couleur de la mort... pourtant elle n'était plus qu'un pantin désarticulé. Un paysan superstitieux ou un prélat particulièrement croyant auraient hurlé à la possession, au vol de l'âme. Nicolas, lui, arriva à une conclusion bien plus amère : elle avait joué la comédie. Il se redressa, dégoûté malgré lui, et s'assit sur le bord du lit en lui tournant le dos. Sa tête plongea entre ses mains.


Comment ai-je pu être aussi naïf... dire que j'ai cru avoir trouvé une partenaire ! Ton attitude, le feu dans ton regard, tout me promettait une nuit de passion. Quand tu as pris le dessus, puis quand tu m'as fendu la lèvre...

La voix lui manqua un instant. La fougue de sa compatriote lui avait enflammé le sang. Il avait même cru quelques secondes qu'il aurait peut-être moins la situation en mains qu'il n'en avait l'habitude ! Dérangeante perspective... envolée, à présent. Il se tourna pour lui faire face, sa colère à peine voilée.

Tu jouais la comédie, c'est ça ? Félicitations, extrêmement crédible... je pensais connaître les femmes... Un léger ricanement d'auto-dérision lui échappa. J'en suis pour mes frais. D'ailleurs en parlant de frais, tu as dû juger qu'ils ne venaient pas assez vite, alors dès que tu m'as poussé à agir, tu t'es dit qu'il te suffirait d'attendre que ça passe, n'est-ce pas ?

Il secoua la tête, aussi déçu par l'attitude de la catin -car c'était bien ce qu'elle était, il devrait s'y faire- qu'énervé par sa propre candeur. Puis il reprit en fixant le mur.

C'est de ma faute. Soit on accepte les risques de dérives sentimentales et on peut trouver une vraie relation, soit on les refuse et alors tout n'est qu'artifice...
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--Achim_al_quasim



[La chambre toujours avec la douce Nina..]


Il apprécie de plus en plus ce petit jeu, même s’il en vient à se dire que finalement il aurait mettre en pièces cette chemise dont elle tente de rassembler les morceaux tombés sur ses hanches. Elle s’anime d’un nouveau feu et cela lui plait. Et il trouve franchement que son image de jument à débourrer tombait définitivement à point, la découvrant rétive, encore plus passionnée. Il interrompt son geste d’une main ferme qui saisit le poignet blanc. Il aime le contraste qu’ils forment et déplore que le miroir soit si mesquin. Le spectacle de leurs corps mélangés aurait été si plaisant à regarder…

Il joue de sa puissance physique lorsque son autre bras passe autour de la taille de Nina, sur la peau nue, et plaque le bas ventre de la fille contre lui, rejetant légèrement le buste en arrière, ses yeux noirs glissant du visage enfiévré de la blonde à son cou, où une veine bleue palpite d’excitation mêlée à la colère, poursuivant leur route jusqu’à la poitrine insolente qui ne cesse de se soulever au rythme de sa respiration saccadée. Un claquement de dents alors qu’il contemple ces monts de neige et leurs sommets pointés vers lui, comme un appel. Il grogne doucement, renforçant l’emprise de ses reins, virilité qui palpite de savoir la fleur si proche au travers du tissu.

Pas une catin…


Mais tu es là…

Elle a envie d’être là autant qu’il en a lui-même envie. Il ne lui reste qu’à l’admettre et accepter complètement le jeu d’un soir.

Peu à peu il desserre le poignet, laissant l’empreinte rouge de sa main sur la peau pâle. Sur ses doigts encore quelques lueurs brillantes d’eau de rose qu’il porte à ses lèvres, la goûter sans y goûter comme il le ferait d’une femme aimée, du bout de la langue, pour renforcer encore le désir d’aller plus loin. Il sourit et encore une fois le désir se fait plus pressant contre elle. Impossible qu’elle ne s’en rende pas compte. Il porte ses doigts à ses lèvres à elle, les caressant pour y déposer le goût véritable du désir brut.

Et d’un geste prompt il renverse la situation, comme une danse entre eux, la repositionnant devant le miroir. Bras plaqué sur sa poitrine, maintenant un sein d’une main pleine et possessive.


Regarde Nina…

Regarde cette femme, belle de désir, criante de fougue et de passion… Laisse dehors ce qui t’a amené en ces lieux et ouvre lui la porte… Regarde la bien…


Et tandis qu’il lui parle, sa main libre a remonté les jupes, débarrassé les barrières de tissu qui séparait le séparait de la croupe convoitée. Regard posé sur cette blancheur, il pétrit et fouille un court instant, et sans plus de considération investit la fleur moite d’un puissant coup de reins. Premier grognement victorieux, alors qu’il cherche son regard dans le miroir en mordant une épaule. Elle est belle sous l’effet de la surprise, vibrante alors qu’il ne bouge pas, profondément ancré en elle. "Vas-y la belle"... La main sûre d’elle a retrouvé son bouton d’or. Il lui sourit, l’encourageant d’un regard de braise, maitrisant pour l'instant ce désir grandissant qui le darde et lui oppresse les reins.
--Rosadeiventi


[Chambre 8- Rien n'est perdu]

Elle avait mal joué le jeu... Pourtant experte dans l'art de la simulation l'homme qui la désirait en ce moment même était tout aussi expert en ce genre de comédie. Les fouilles gourmandes cessent en un éclair lorsqu'il prend conscience que sa Bella ne répond plus. Il se relève la laissant inerte sur le lit immense. Gênée elle le laisse à son amertume sans prononcer un mot. Elle s'en veut, elle ne souhaite pas que cette nuit jadis pleine de promesses se termine sur une déception et un goût d'inachevé. Elle l'avait blessé, cet homme qu'elle croyait si insensible se révélait être tout autre chose. Elle se redresse à son tour lentement, dégage son front d'un geste habituel et l'écoute les noisettes rivées sur les draps défaits.
Il se méprend sur son attitude, il croit des choses fausses en la faisant passer pour la pire des menteuses. Non! elle n'avait pas joué la comédie! Jamais jusqu'alors elle n'avait ressenti une telle envie pour un client! Il fait fausse route! Il se tourne plantant son œil rempli de colère dans ses prunelles sombres, elle tremble. Mais son tempérament de feu reprend vite le dessus, la Bella se plait dans la confrontation bien que quelques fois la diplomatie serait la bienvenue. Elle tape dans le matelas avec violence, elle crispe les mâchoires de colère et répond sèchement


"Tu te trompe! Jamais je n'ai joué la comédie!
Et quand bien même cela aurait été le cas, qu'attendais-tu dans ce genre d'endroit? Crois-tu que les catins fassent ce métier par pure envie?"


Elle ricane en secouant la tête déçue.


"La compagnie d'un soir n'est qu'artifice que veux-tu approfondir en si peu de temps? tout ceci n'est qu'un bonheur fugace.
Réveille toi mon bel Italien tu te berce d'illusions."


Elle le sent désemparé et son cœur se serre devant ce profil impassible. Elle ne veut pas qu'il s'en aille sur cet échec, ils se sont mal compris. Alors elle tente le tout pour le tout. Elle glisse jusqu'à lui encerclant son torse nu de ses bras et dépose un baiser au creux de son cou. Puis d'une voix chaude elle lui souffle

"Nous avons bien des plaisirs à découvrir mon bel Italien. Ne gâche pas tout. Laisse moi te prouver que je ne suis pas celle que tu crois.
Dis moi que tu veux rester... Dis le moi..."


Les mains glissent sur la peau douce avec précision, elle redevient celle qu'elle a toujours été. Mais cela sera-t-il suffisant?

Marcello.
[ Chambre 5. Un lit au centre de la pièce...pourquoi pas aprés tout?]

En un clin d'oeil, les bas virevoltèrent jusqu'au sol, et de ses lèvres, Marcello entama avec délectation et assiduité l'exploration du corps de Luce. La finesse de ses chevilles; la parfaite fermeté dans ses cuisses, s'attardant un court instant sur les contours de son nombril qui ondulait au rythme saccadé de sa respiration.
Suivant un trajet savamment étudié, le soldat, prenant appui d'une main sur le drap de satin, laissa l'autre remonter lentement le long de la jambe de Marigold, et tandis que par des petits coups de langue il titillait la pointe de son sein gauche, avec douceur il écarta les cuisses de la belle ( contre rétribution en quittant la piéce, détail qu'il tâcherait ne pas oublier dans le feu de l'action).
Effleurant de son souffle déjà plus rapide le nacre de sa peau, Marcello remonta jusqu'à sa nuque, et reprit son exploration depuis les contours de son oreille jusqu'aux recoins parfumés de son cou.
A demi allongé sur elle, le soldat entoura de sa paume le galbe parfait d'un des seins de Luce, tandis que l'autre main courait dans la blondeur soyeuse de sa chevelure, et que d'un mouvement du bassin il entrait en elle...
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Baudouin
[Direction le bureau de la Rouge]

Abandonnant là le duc, maintenant sa main ferme sur la nuque de Lapetiote, Baudouin l'entraîne vers le bureau de Sa Dame.

Bien Petite, tu vas rencontrer la Dame Rouge, c'est elle qui décidera de ton sort, alors tiens-toi bien et fait bonne figure et tu auras pitance et bon lit pour dormir.

Il frappe, trois coups brefs, attends quelques secondes, puis pénètre dans le Coeur de la maison. L'ambiance et feutrée et le bureau est éclairée par une seule bougie concentrant tout l'éclat à la splendeur sur la Rouge assise avec grâce.

Même si elle n'était plus d'une prime jeunesse, elle avait gardé une beauté toute particulière et qui lui était bien propre. Baudouin admirait cette force de caractère qui la caractérisait, elle avait de l'esprit et du charme, de l'éducation. Ils se complétaient bien. Il entra silencieusement avec la gosse et s'inclina devant la Dame.


Pardonnez-moi de vous déranger Ma Dame, il y a un certain Duc qui vous demande, il prétend que la survie de votre établissement est en jeu. Souhaitez vous que je vous l'envoie? Je l'ai envoyé au comptoir en lui disant de boire un verre au frais de la maison, j'ai pensé que ça pouvait le détendre.

Et... je voulais aussi vous entretenir... de cette gosse là. Elle veut devenir catin mais elle est un peu jeune pour ça non? Bref, je me suis dis qu'une fois décrassée, elle pourrait nous être utile et faire des petites besognes? A... moindre frais! Elle est volontaire et semble dégourdie, on pourrait la loger et la nourrir contre ses services? Qu'en pensez-vous ma belle Rouge?


Il s'était approché du bureau pour que la Rouge puisse voir Lapetiote et avait plongé son regard dans les yeux de sa patronne.
--La_dame_rouge


[Bureau de la Dame]

La rouge se pencha sur la petite chose que lui présentait Baudouin. Un petit rire la prit,bien vite tût dans une grimace amusée.

Catin hein? Tu ne te sens pas un peu jeune pour devenir une de mes filles...? Sais-tu où tu es ma belle? Il est un peu tard pour trainer ainsi dans ce coin de la ville... Ta famille doit te chercher.

Son ton est ferme, mais cache une véritable surprise. L'enfant que lui présentait le cerbère était sale et meurtrie, bien que ses yeux brillaient d'un éclat malicieux. Il fait froid au dehors, il fait nuit. La Dame ne peut s'empêcher d'associer l'image de sa propre progéniture à celle de la va-nu-pieds et le tout est franchement déplaisant. Une catin... regard à Baudouin.


Non mais es-tu sérieux mon ami... Ce n'est pas un lieu pour une enfant ...

Et si elle s'était aventurée dans le lupanar, visitant les chambres occupées? L'idée rendit un nouvel éclat de rire à la Rouge. Pour sûr que les filles se l'auraient arrachée. Elles qui n'étaient faites que pour les hommes, la pauvresse pouvait bien éveiller une brisure maternelle, un besoin de cajoler autrement qu'avec les gestes de l'envie. Retour à la gosse.

Dégourdie hein? Tu as déjà su charmer la clef de ma porte...

La Dame fit mine de passer à autre chose en farfouillant dans sa paperasse, réfléchissant avec application. Au dehors, les enfants étaient des fleurs qui poussaient dans le purin... Son air se fit sévère à l'enfant et doux à son gardien lorsque ses lèvres se délièrent.

A la décrasse. Et bien dans les coins hein. Mène-la à la première fille libre que tu trouveras. Nous verrons le reste demain. Je te la confie puisque tu es si confiant. Il va sans dire que toutes les bêtises qu'elle fera seront les tiennes.

Tu en paieras mon courroux. Un bon bain s'imposait, une de ses filles serait certainement volontaire après son travail.... Par la porte entrebaillée , la Rouge vit que Lucrèce semblait être seule...

Tiens, voilà Lucrèce qui flâne, elle ira la laver. Lucrèce? Viens par ici.


Elle remarqua soudain Tadzio dans au seuil de sa porte. Et haussa un sourcil. Y'a comme quelque chose qu'il n'avait pas saisi...


Hé bien? Va donc t'occuper de la dame!


Toujours à trainasser celui là... Retournant à ses écrits, elle marmona.


...Un duc, oui, qu'il vienne.


Amory
[dans le salon]

Il se leva pour honorer l'invitation du serber à se servir un verre. Il choisit parmis plusieurs bouteilles, une bonne petite prune. il se servit un verre puis repartit avec son sézame s'assoir sur le fauteuil d'ou il pouvait librement observer l'ensemble des lieux. Il détailla la salle et les personnes présentes, puis l'escalierqui devait mener aux chambres.

Il se demandait si sa collègue qui devait assurer ses arrières étaientbien à son poste. Elle avait ordre de faire descendre l'ensemble du guet si il n'était pas sortit d'ici une heure.

Il buvait par petite gorgée son verre le faisant rouler doucement entre ses deux peaumes tout en observant les personnes présentes.

Il savait déjà ce qu'il allait proposer à la mère maquerelle. Il y avait longuement réfléchis et c'était dans l'intéret de la dame d'accepter ses conditions. Chacun d'eux y trouvant ses avantages.

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--Marigold.
[Chambre 5 - Parce qu'un lit au centre de la chambre ça donne plein de possibilités!!]

Plus de bas rien que des hauts, enfin des Ohhhh là!! là! surtout et des Ohhhh ouiiii aussi!
Amore s'appliquait à goûter chaque cm² de la peau de Marie qui souffrait de plaisir. Celui qui avait dit un jour que les "dames de compagnie" ne jouissaient pas de leur situation n'avait jamais dû être un amant convenablement attentif. Il était vrai que la plupart des hommes qui montaient avec la blondine passaient plus de temps à ôter leur ceinturon qu'à caresser son giron, mais Marcello avait peut-être vu en Marigold un peu plus qu'une simple catin et il s'appliquait à la satisfaire autant qu'il désirait l'être , et probablement il avait conscience qu'une catin bien traitée était plus avide de chair que les autres qui n'étaient qu'avides tout court.

Marie ferma les yeux un instant s'imaginant être dans les bras de" son époux le soir de leurs noces", car elle ne perdait jamais de vue cette éventualité et espérait toujours lorsque le client était parfaitement à son écoute que celui qui l'emporterait avec lui le soit aussi. Car, oui un jour quelqu'un viendrait, gouterait à ses charmes et paierait la Rouge pour que la blondine soit sienne exclusivement et qu'elle devienne sa femme.

Un coup de rein habile la rappela sur terre. Il avait pénétré son antre presque par surprise tant ses caresses la divertissaient. Il commença alors un doux va-et-vient tout en venant se porter jusqu'à ses lèvres pour l'embrasser, malaxant d'une main un sein blanc à la pointe durcie. Marie ramena ses jambes au niveau de sa taille et vint crocheter ses pieds dans son dos pour presser au mieux son bas-ventre contre le sien amplifiant les sensations de l'union des deux corps. Elle se laissait ainsi dominer acceptant chaque changement de rythme chaque assaut plus ou moins virulent.

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Bisac
[Chambre puis salon]

La jeune femme inversa les rôles, elle s'installa au-dessus de l'homme et Bisac se laissa aller dans les fins et incommensurables plaisirs des rapports sexuels. Il se détentit et pris son pied autant que faire se peut. La belle avait manifestement quelques expériences dans le domaine. Il l'avait prise pour une jeunette qui venait d'être engagée mais peut-être avait-elle quelques "bagages"...

La chose faite, la courtisane ne resta que peu de temps, elle prit rapidement ses affaires et sortit dans son plus simple appareil vers une autre pièce. Un léger (et moqueur ? ) sourire aux lèvres, Bisac lui dit.


A bientôt peut-être ma chère.

Désormais seul dans la chambre, Bisac resta quelques minutes dans le lit où quelques instants auparavant il avait plongé dans le stupre et la fornication. Il s'étira, se leva, prit son temps pour s'habiller. Il passa d'abord des sous-vêtements, une chemise, ses braies, ses bottes et enfin posa sur ses épaules son mantel vert. Sur la table était toujours posé le vin, Bisac se servit un verre qu'il vida d'un trait. Le diplomate descendit ensuite jusqu'au salon, là il prit sa lourde cape qu'il déposa sur le bras. Assise sur un fauteil, il vit la donzelle, un chat sur les genoux. Bisac s'approcha, caressa la tête du félin puis comme si de rien n'était il quitta la batisse.
N'ayant déposé d'armes il se contenta de dire au portier.


Combien dois-je à la maison mon brave ?
--Isabeault
(Dans la chambre, encore et toujours. )



- Hummmmmmm !!

Les dents de l'étranger marquent son épaule, tandis qu’il pénètre en elle, d’un coup, la maintenant contre lui. Sa misérable tentative de rébellion a été vaine. Il est le plus fort et il le sait. Clouée contre lui, elle ne peut retenir ce gémissement qui s’échappe d’elle. Elle n’est plus que rivière . Incandescente et ruisselante à la fois.
Elle n’ose pas regarder le miroir, ferme les yeux , se concentre sur les sensations qui l’envahissent et la submergent.

Le parchemin attendra. Les affaires du Comté attendront. A cet instant, elle n’est plus qu’une femme , avide et impatiente. Mais son orgueil, encore la retient. Seule sa bouche ouverte laisse échapper un souffle devenu saccadé et court qui trahit son désir.


Il aurait pu la frapper, lorsqu’elle a levé la main sur lui. Il lui a juste saisi la main, d’une poigne ferme. Et puis il l’a plaquée contre lui, jouissant de son impuissance, la détaillant, l’évaluant comme une marchandise. Carnassier et félin, insolent par sa nature de mâle conquérant , elle l’a regardé lécher ses doigts mouillés de son plaisir. Elle s’est efforcée de rester de marbre quand il lui a caressé la bouche de ces mêmes doigts.
Et puis , il l’a retournée face au lit et il l’a prise.


Elle se cabre inconsciemment lorsqu’il reprend sa caresse, l’agaçant au centre de sa féminité. Sa main à cet endroit, et sa virilité qui la remplit toute entière, lui font perdre le contrôle. Elle lève les yeux sur la glace qui renvoie leur image. Elle, arquée contre lui, gorge offerte, cheveux défaits retombant en vagues souples. Le blond de ses cheveux, mêlés au jais de sa chevelure à lui, penché sur son épaule. Ses mains s’agrippent au dossier du lit, elle défaille . Mais elle ne songe déjà plus à s’échapper. Elle a juste envie qu’il continue, qu’il bouge en elle, qu’il la prenne.

" - Regarde Nina…

Regarde cette femme, belle de désir, criante de fougue et de passion…"


Oui ! Elle se sent belle. Femme et animale, de ses yeux d’azur ou brille une lueur presque sauvage, à ses seins laiteux aux pointes dressées.
Sur son ventre, son bras à lui, sombre et ferme, l’enserre et la retient fermement. Mais elle ne songe déjà plus à s’échapper. Elle a juste envie qu’il continue, qu’il bouge en elle, qu’il la prenne.


Dans le miroir, les yeux de l’homme ne la quittent pas. Elle ne peut lui cacher son désir de lui. Trop accueillante et humide. Il sourit , sur de lui. A cet instant, elle le déteste. De garder cet air impassible alors que tout en elle, hurle ………….Viens !
Il est l’homme, il mène la danse. Mais un léger sourire, vite perdu dans un gémissement, se dessine sur ses lèvres, lorsqu’elle se rend enfin, venant au devant de lui, bougeant et ondulant contre lui.
Il mène la danse , mais elle donne le tempo. Lentement, doucement. Encore et encore, elle bouge, l’attirant en elle, le gardant, l’épousant de sa chair gonflée et douce.
Elle se laisse emporter , se colle à son corps, se renverse contre lui . Ses mains quittent le bois, cherchent les hanches de l’arabe, l’attirant plus près alors qu’elle avoue dans un cri plaintif , son regard accrochant le regard de l'homme dans le miroir :


- Hum ! Oui !!!!!!!!!!!

Nicolas.df
[Chambre huit - noir, impair et passe manquée ?]

Et en plus, elle niait. Dieu, qu'il abhorrait les mensonges ! Le borgne n'était sans doute pas un homme vertueux. Ses principes moraux ne correspondaient pas à ceux que l'on admettait généralement, il était souvent inflexible et sec, même avec ses proches. Plus d'une amitié avait été sacrifiée sur l'autel de principes auxquels il refusait de déroger. Son attention et sa chaleur, il ne les accordait que rarement. Mais s'il était un trait de son caractère que tous les curés s'accorderaient à louer, c'était sa franchise inébranlable. Et il n'éprouvait que mépris envers ceux qui ne la possédaient pas.

Des accents sincères se glissaient toutefois dans les paroles de l'Italienne, et il finit par envisager la possibilité qu'elle ne soit pas en train de se jouer de lui. Quelques instants, il profita de sa chaleur dans son dos sans rien dire, puis il répondit avec brusquerie :


Sans doute les catins sont-elles motivées par autre chose que le plaisir, mais quand une femme est dans les bras d'un homme, je veux croire que les circonstances dans lesquelles elle s'y est trouvée peuvent être oubliées le temps de leur étreinte. Ce bonheur fugace me convient parfaitement, Rosa, et je ne cherche nul approfondissement. Tout ce que je souhaite, c'est goûter quelques heures à la passion.

Les doigts de la belle commençaient à réveiller une partie de lui-même que sa rage avait brièvement étouffée. De timides frissons entamaient prudemment l'escalade de sa colonne vertébrale, et déjà, le rythme rapide de son coeur n'était plus dû uniquement à son accès de colère. Il immobilisa les dangereuses mains entre les siennes, sans brusquerie, mais fermement.

Cette passion, je l'ai vue en toi, et je l'ai expérimentée pour mon plus grand plaisir. Et voilà que soudainement tu n'as plus été qu'une poupée... je n'ai pas besoin de vider ma bourse pour soulager mes bourses, si je ne cherchais que ça, ma main me suffirait largement. Alors soit tu es capable de demeurer la fille de Firenze indomptable que tu as été, et je resterai avec plaisir... soit pas, et je sortirai séance tenante.

Il se pencha légèrement afin de tourner la tête suffisamment pour la dévisager. A présent qu'il était méfiant, son saphir glacé traquerait impitoyablement la franchise dans ses yeux... il avait conscience d'offrir un profil froid et dur, mais il s'en moquait. Il avait l'habitude.
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--Rosadeiventi


[Chambre 8 - Prêt pour le grand saut?]


Un sourire étire légèrement les commissures de ses lèvres charnues, cachée derrière l'épaule massive la Rosa se sent victorieuse. Son charme opère toujours et elle n'a besoin de rien d'autre pour redevenir la tigresse tant appréciée par son client. Elle colle son front contre le sien et lui murmure en le fixant


"Je suis celle que tu crois il mio amore* et je vais te le prouver."

Il en aurait pour son argent mais surtout pour sa satisfaction car elle ne le considère pas comme un simple client de passage. Une véritable alchimie était née entre leurs deux corps : du même sang, du même tempérament, il était rare que la Rosa trouve si parfait partenaire.
Elle se relève dans une démarche féline et lui jette un regard coquin accompagné d'un sourire amusé. Elle le contourne en laissant un doigt se balader sur l'ossature des épaules. Elle se plante devant lui et lui dévoile toute la perfection de son corps dans une quasi-pénombre. La tigresse se baisse lentement le regard toujours ancré dans la prunelle qui la guette mais aussi qui la surveille. Du bout des lèvres elle frôle le torse et le ventre et s'enivre de ces effluves de mâle en rûte. Les mains s'affairent à défaire les braies qui emprisonnent encore une partie de son anatomie. Elle les laisse glisser jusqu'au sol et admire avec gourmandise la virilité en pleine ébullition. Douces caresses sur les cuisses musclées pendant que la bouche se perd en baisers et coups de langue sur le reste du corps.
Puis délicatement elle écarte les jambes de son bel Italien et s'empare de l'objet du désir. La tête enfouie dans l'entre-jambes elle joue avec en laissant libre cours à son imagination et à son savoir-faire. La langue explore chaque parcelle de cette peau si douce, la bouche épouse parfaitement l'arrondi de la verge. La Rosa sent le désir gonfler ce membre si bien choyé et continue sans relâche.


* Mon amour


Esther_adelie
Alors qu’elle s’applique à conserver, en parfaite plante verte sa garde statique, une carrosserie banalisée s’immobilise devant l’établissement interlope. Véhicule luxueux mais sans ostentation ni hélas aucun blason visible à reproduire, de type V2 comme on dit dans la maison c’est-à-dire avec un cocher et un valet ce qui révèle un train de vie plus qu’honnête

Tiens donc ? un quidam de noblesse de robe provinciale venu s’encanailler dans la capitale voici un suspectable qui fait désordre dans un registre de la mondaine

puis la portière s’ouvre sur le dernier passager
sauf que … là, là en plus ! l’individu est une femme
machinalement, elle note : blonde, bien mise, la trentaine peut être

Brusquement le champ des possibles dans sa perception du monde s’élargit.
C’est qu’elle en a encore des choses à apprendre !


« Tu vois » disait son père lorsqu’elle s’opposait pour gagner son autonomie « dans le transport charnel, les femmes n’ont pas les mêmes besoins que les hommes sauf, bien sûr les pauvres qui sont en proie à la fureur utérine" c'était un médecin, son père
" celles-ci après avoir usé leur époux n’ont pas d’autre choix que de divorcer tous les quatre matins, c’est pourquoi on les appelle les chieuses à Rome où sont transmises leurs copieuses correspondances pour faire annuler sans cesse leurs mariages et c’est bien triste »


donc ici le mobile était clair : faire l’économie des suppliques auprès de l’évêché
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