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[RP] Maison close de la rose noire

--Mayeul


[A l'étage, d'une chambre à l'autre]

Les matins étaient plutôt calmes, à la rose, d'habitude.
Mayeul s'apprêtait à aller prendre sa collation aux cuisines lorsqu'il se rendit compte de la commotion qui frappait le rez de chaussée, et s'en arrêta de respirer un temps, attentif au moindre bruit. On n'efface pas une vie au couvent avec quelques mois de bordel, que votre mère en soit la maquerelle, ou non, et toute cette agitation n'avait rien pour plaire au garçon.

Il entendit quelqu'un descendre les escaliers quatre à quatre pour les remonter, plus laborieusement, peu de temps après et entr’ouvrit sa porte juste à temps pour apercevoir Baudouin portant quelque chose - non, quelqu'un -, et passant devant sa chambre.
Suivant le cerbère des yeux, il ouvrit la porte plus largement et y passa la tête afin de voir où celui-ci emportait son fardeau.

Son envie de collation oubliée, Mayeul hésita un long moment et finit par sortir de sa chambre pour se rendre dans celle où se trouvait Baudouin. Là, il s'appuya contre un mur et observa, silencieux, tandis que le gardien s'occupait de la jeune femme ensanglantée.
Ca n'arrivait pas, au couvent, ce genre de choses...
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Paulovnia
[Dans la rue]

La pluie battait les pavés, la nuit était sombre, la lune était cachée, le froid humide pointait son nez en cette heure tardive. Elle frissonnait.
Paula était cachée dans une ruelle adjacente, les rats se faisaient entendre, la ruelle était idéale pour eux... des déchets, des ivrognes, l'odeur de l'urine et des détritus à même le sol.
Mais dans cette ruelle lugubre aux odeurs nauséabondes, Paula pouvait voir les allées et venues de la Rose Noire.

Elle n'était pas revenue depuis des années...la rue avait peu changé, moins qu'elle d'ailleurs... Les mêmes tavernes, les mêmes lieux de débauches faisaient office de piliers dans cette rue dont personne n'osait parler. Elles étaient là,toujours là, comme si le temps s'était arrêté, comme au premier jour.
Elle se souvenait de tous les détails...le moindre pavé comme la première où IL l'avait emmenée ici, la première fois où honteuse, elle n'avait pas levé la tête.

Sa cape sur la tête, son visage trempée, Paula positionne d'un geste rapide mais précis,le tissus trempé sur ses yeux.
Elle regarde l'entrée, ne sait que faire....
Des souvenirs remontent, son esprit est préoccupé. Elle regarde encore....réfléchit...se rappelle de ce lieu où elle avait tant apprit.

Son maître de l'époque l'avait entrainée au combat contre ses services de femme, de catin dont elle avait tiré des plaisirs indéfinissables, inoubliables même.
Elle regarde encore l'entrée, porte sa main à sa ceinture, sa dague était là à portée de main.

De toute façon, je ne risque rien, je suis bien armée et le plaisir est à portée de main, à la portée de ma main.

Paulovnia pose sa main sur sa bouche, elle venait de penser à haute voix sans même sans rendre compte.

La pluie s' intensifie, Paula est envahie d'un sentiment partagé, entre la raison et la tentation, son coté pure contre son coté noir du passé.

Regardant une dernière fois dans la rue, elle sort de sa ruelle sombre pour fouler le pavé à l'ombre des bougies des devantures qu'elle avait tant connues.
Paulovnia
[Toujours dans la rue]

Après plusieurs allées et venues, des regards devant puis derrière, Paula s'arrête devant la porte, lève la tête, enlève sa capuche. Sa chevelure bouclée se répand sur ses épaules, vite raidie par la pluie qui redouble.
Elle laisse son visage prendre les gouttes qui ruissellent, elle le sait, la fraicheur de l'eau lui donne un teint plus jeune, mois fatiguée. Elle soupire de plaisir. Elle y est, depuis le temps qu'elle attendait ce moment.....

La belle replace sa dague, remonte son bustier pour mettre en valeur ses atouts, prends son plus beau sourire et d'un geste ferme et décidée prends le heurtoir.
Le "toc toc" sur la lourde porte résonne dans le silence de la nuit.
Elle attends, impatiente qu'on lui ouvre.


[Bonsoir, merci de relire les post précédents afin de rendre la cohérence de l'histoire, il ne fait pas nuit mais le rp se passe au petit matin lorsque le bordel est fermé aux clients. Bon jeu, Modo Chef Judas.]
--Lucrece


[Je suis une femme amouuu...non invisiiiiible!]

Sens de la patience dans les situations critiques: zéro, envie d'égosillement: zéro, envie de rechercher les intéressés: ah si un peu peut être?Perte de temps: 10!

Lucrèce sur le pallier bien en évidence et bien sonore, désespérait de trouver Baudoin et Léah bien rangés dans une chambre et qui ne répondaient nullement, la Noire trop insonorisée...visiblement oui!
Bien! Puisque personne ne répondait...Tant pis! Elle allait faire le couloir chambre par chambre...Quoi qu' au son, elle aurait plus vite fait de retrouver les deux "gardiens".

Les bras chargés de ses petites mais précieuses affaires, elle commença à avancer, silencieusement, une porte, deux portes, une porte ouverte, trois portes...une porte ouverte?
Pfiou, lumière vive d'intelligence, demi tour sur ses talons, entrée dans la chambrée.Baudoin, Léah sur le lit...et Mayeul. Qu'est ce qu'il fait là? Pas le temps de se poser plus de question.


Ah ben vous voilà! J'ai cru qu' j'allais me faire tout l'étage...

Elle grogne, parce qu'elle a beau être une espèce de sorcière, elle n'a pas de pouvoirs magiques, juste les bras en compote sous le poids de tout ce qu'elle trimballe. Elle dépose le tout sur le siège adjacent au lit, besace, début de bocaux renouvellés...Regard vers la brune...beaucoup de sang partout

Tiens bon hein! Donne quoi?

Voilà ce que la Borgia marmonne à Baudoin, elle a comme un doute, là à proximité les plaies ne sont pas jolies à voir.L'agression a dû être d'une violence rare. Les dents serrées, Lucrèce détaille, autant gagner du temps, s'il y a des onguents à préparer, valait mieux débuter au plus tôt. Nul doute que sa préparation au millepertuis aura son utilité cicatrisante et désinfectante, à moins qu'on ait du chou dans les cuisines, après tout, c'est encore la saison enfin... si on pouvait espérer la sauver...Fallait au moins faire son maximum. L'empoisonneuse cherche soudain Marie du regard, absente. Froncement de sourcils, les lippes se retroussent, on va vite manquer d'eau chaude et de linge propre à ce rythme.

Eusaias
[Salon]


Tenez monsieur...votre vin...j'espère qu'il saura ravir vos sens et exciter vos papilles...

Le Balbuzard toisa la catin du regard. Un sourire mauvais se dessina sur son visage alors que ses lèvres s’écartaient pour laissez passer un :

Ne reste pas trop loin de moi. Il se pourrait bien que mes papilles ne soient pas seules à s’exciter et dans pareil situation une p*tain est parfaite.

Sa patte avançait en direction du verre tendu, mais au lieu de s’en saisir, il palpa sans ménagement la poitrine de la fille. Eusaias était homme à estimer que tout lui était dû et que ce qui ne lui était pas donné, il fallait le prendre. Lâchant enfin la fille il prit le verre et se rinça le gosier. Il écoutait la maquerelle qui était de retour et qui énumérait les possessions du lupanar.

10 filles mais combien de vérolée ? Il y en a des édentées ? Des borgnes ? Des « marquées » ? Manchot et cul-de-jatte ? Combien ont des réguliers ? Ont-elles des enfants ? Je souhaite voir la gueule de vos catins aussi, si elle ressemble à celle là, montre du doigt la fille qu’il venait de palpée juste avant, elles apporteront de l’argent, si elles ont la gueule défoncée elles n’auront pas un seul client. Avez-vous des vierges ? Des jumelles ? Car ce sont deux choses qui intéressent les clients.

Court moment de réflexion avant de reprendre.

Vos gardes aiment la sale besogne ? Passer une chaine autour d’une gagneuse qui veut plus gagner pour la balancer au fond de la seine, en sont-ils capables ? Dépecer un client qui refuse de payer ? Me ramener une fille de gré de force dans le bordel pour lui apprendre la prostitution ? C’est ce que j’attends des gardes, en plus du travail de garde.

Puis… Quel seront mes avantages ? Je veux du nature et des écus, que pouvez vous me promettre ?

Reniflement sonore pour marquer le passage aux choses sérieuses.
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Xjade
[Toujours au salon]

La brune tient doucement le verre, elle est au final ça, un concentré de douceur à l’état pur, l'homme la fixe, il sourit, ce genre de sourire torve et mauvais qui sait O combien faire peur, la phrase est cinglante, la belle rougie, et secoue doucement la tête cherchant à préciser qu'elle n'est pas catin...

- Non Monsieur je...


Mais elle se taira lorsque la paluche viendra emprisonner un de ses seins, la poigne est ferme, presque possessive au final. La Jade s'empourpre de plus belle, elle se recule d'un pas lorsqu'il la lâche enfin, regard paniqué envoyé à la rouge, elle à peur, terriblement, jamais personne ne la touchée ici, ou ailleurs...elle est Reyne du comptoir rien de plus mais lui...il ose!

Elle à envie de fuir à la manière d'une souris, seulement elle reste la, c'est un client important, elle l'a compris, elle l’écoute alors débiter ses insanités, les petits poings se serrent, il est fou à lier voila ce qu'elle en conclue, ses mots dépasserons alors sa pensée, son timbre toujours doux, le ton n'en sera pas moins cinglant..hélas...

- Je suis serveuse de boissons Monsieur pas autre chose, rien de ma personne ne servira à exciter plus que votre regard et votre désir que vous pourrez reporter sur les filles qui sont ici pour ça...nous ne sommes pas des animaux...on ne nous noie pas...ou je ne sait quoi de pire encore MONSIEUR....
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La_dame_rouge
[Salon]

Ha! le mot malheureux. La maquerelle se pince les lèvres et foudroie Jade du regard en secouant discrètement la tête.

Petite sotte! Il n'est pas l'heure d'être farouche! Les effrontées ne font pas long feu au bordel.

Rouge fait un geste vague.


Vous pouvez avoir celle-ci si il vous faut une garantie, c'est un... Droit de jambage qui devrait vous convaincre.

Regard à Jade, dépité. Reprenant comme si de rien n'était, elle fit signe à la pucelle de s'assoir et de se taire.


Sinon je la ferai rosser. Mafoy, je ne compte pas de vérolée à ma connaissance, c'est fort chanceux je le sais! Mais j'ai quelques femmes ici qui savent utiliser les remèdes de la nature, je pense qu'elles n'y sont pas pour rien. Croyez que je n'ai que les plus belles de Paris, celles qui peuvent se vanter de rapporter le plus, et pas qu'avec un sourire. Bon certes, j'en ai deux marqués au fer, mais cela excite les clients les plus... turbulents. Mes filles ne sont pas roides, elles sont rentables!


Hoquet offusqué, comme si la Rose Noire volait une réputation qui ne lui revenait pas.



Je me méfie des réguliers mon Duc, le dernier nous a fait un enfant dans le dos, laissons les habitudes aux habitués qui eux, aiment à varier les plaisirs. J'ai deux vierges, pour les jumelles cela peut se trouver. Diantre, Balgis, montre lui les filles à l'étage, les bains, que sais-je...


Et là, une once de désespoir se fait sentir dans les mots de la bordelière, sa déclaration se fait presque supplique.

Mes gardes sont fidèles, et ils font tout ce que j'estime être juste pour le bienfait de notre réputation. Les clients sont rois, mais les mauvais payeurs payent tous! un client se remplace plus aisément qu'une fille, le gardien sait quoi en faire. Ha! Ne prenez pas cet air indécis, vous savez très bien que je fais tourner la baraque à plein régime, et que je n'en serai pas là si un malheureux incendie ne nous avait pas coupé l'herbe sous les pieds.

La Rose avait changé, par nécessité ou devant l'adversité. Il faudrait s'en accommoder.
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Un rôle à la Rose Noire?
--Leah


[A l'étage]

La Louve n'avait aucune idée de ce qui se tramait plus bas, au coeur même de son repaire. De sa tanière. Elle n'avait d'attention que pour le regard du mâle alpha, et le sang qui s'écoulait de son corps. L'habitude voulait que ce soit elle qui plante ses crocs - qui portaient le nom de Courtoisie et Diplomatie - dans les peaux de ses proies, sûrement pas le contraire. Alors que fichait-elle là? Pourquoi était-ce l'odeur de son propre sang qui affolait son flair? Quelle mauvaise piste avait-elle suivie?

D'un geste saccadé, elle attrapa la fiole que lui tendait Baudouin et la porta à ses lèvres, fronçant le nez alors que l'alcool brûlait sa gorge, remplaçant un instant une douleur par une autre. Si elle avait été dragon, elle aurait pu cracher des flammes. Mais elle n'était qu'une Louve blessée dont les griffes n'écorchaient plus que le montant du lit qui supportait sans difficulté sa silhouette famélique.


―They knew...*, articula-t-elle, chaque syllabe entrecoupée par une respiration sifflante. Ils savaient que je venais. Charognards...

Et contre un groupe de hyènes, la Louve sans sa meute s'était faite déchiqueter.

Elle n'avait guère l'occasion d'en dire plus. Réprimant un gémissement de douleur, elle chercha ce qui pourrait détourner son attention de son mal. Son regard se posa sur le nouveau venu à la porte, détaillant chaque trait de son visage, de sa silhouette, interprétant son attitude. Le classant dans une catégorie. Puis ce fut au tour d'une femme de pénétrer sa nouvelle chambre, apportant avec elle un lot de remèdes, de plantes, de tout et de n'importe quoi qui lui soulevèrent le coeur.

Elle attendait le fer qui brûlerait la trace de sa défaite pour n'en laisser qu'une cicatrice rougeoyante, rappel constant de la vangeance qu'elle aurait à prendre.


―They'll die.**

C'était là sa sentance.

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*Ils savaient...
**Ils mourront.

[Voilà qui est rectifié, encore désolée!]

Malycia
Dans la ruelle, devant la porte de la Rose noire

On dit toujours jamais deux sans trois, ah oui mais non ça ne ferait que la seconde fois, oui donc ça ne marche pas, enfin, n'empeche que la malicieuse avait dû y prendre gout car la revoici la revoilà trainant dans les ruelles pas très réputées des quartiers chauds parisiens à la recherche du lieu de perdition dans lequel elle était venue se damner il y a a maintenant plusieurs mois.
Ca devenait une habitude chez elle d'emmener les niais au bordel pour se faire dépuceler, après une conversation avec son amie Ana duchesse bretonne au cours de laquelle elle s'était confiée sur ses sorties nocturnes parisiennes, celle ci lui lui avait tout bonnement demandé, en toute simplicité, d'y emmener son fils agé de 18 ans se désespérant de le voir encore puceau à son âge, oui y a des mères que ça inquiète, ça vous surprend? Faudrait que je vous présente la mère en question vous comprendriez.

Donc, accompagnée du blond et ô combien séduisant Elim, notre épineuse brune déambulait dans les ruelles sinueuses rassemblant ses souvenirs pour se diriger parmi celles ci, à la recherche de la fameuse enseigne qui ne tarde pas à finalement apparaitre sous leurs yeux, à la différence que cette fois ci elle ne s'était pas grimée sous un costume d'homme mais apparaissait telle qu'elle était, sulfureuse jeune femme qui n'avait pas froid aux yeux, ni ailleurs du reste.


Tu verras Elim, les filles ici sont toutes plus alléchantes les unes que les autres...surtout une

Son souvenir allait bien entendu à Désirée, brulant souvenir que celui ci, expérience nouvelle qu'avait pu être celle ci.


BAM BAM BAM

Trois coups contre la porte...on attend, une minute, deux, puis 10...Et toujours pas de réponses.

BAMBAMBAMBAMBAMBAM


Gros raffut cette fois contre cette satanée porte que personne ne daigne ouvrir


Héééé oooo, y quelqu'un il se passe quoi vous êtes complets?


C'est pas bientot fini ce raffut
, répond une voix grave et surtout pas très aimbable du genre de celle qu'on reveille

C'est fermé la journée, faut revenir à la nuit tombée, passez votre chemin avant que vous balance un seau de pisse sur la tête si vous insistez!

Glurps, pas l'air conne pour le coup, hum que faire attendre, allez se bourrer la tronche dans un troquet du coin en attendant la nuit, pas sure que d'ici ce soir le jeunot soit en état , et surtout maintenant qu'il était décidé, pas sure non plus qu'il arrive à patienter, mais c'était sans compter sur un type un peu louche qui trainait lui aussi non loin de la porte d'entrée et leur glissa subrepticement à l'oreille qu'un lieu nouveau, tout aussi luxueux de ce qu'il leur expliquait, qui n'était pas très loin, et lui ouvrait plus tôt.

T'en dis quoi Elim? on suit le bonhomme ?

D'autant que le type ajoute un sourire coquin sur les lèvres que nombreuses des pensionnaires qui travaillaient à la Rose noire sont parties bosser au boudoir des sens, oui c'est ainsi que se nommait le fameux lupanar dont il vantait les beautés.
Pas à dire y en a qui savent faire l'article.

Ils risquaient quoi de le suivre, tomber dans un traquenard peut être, le type avait pas l'air bien honnête, mais ils savaient manier les armes, et resteraient sur leurs gardes.

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Elim
Ma caractérielle Maternelle, la duchesse du rohannais, semble faire de cette bagatelle, une affaire d'état. Moi qui me réservais pour la femme que j'épouserai, pensant cela vertueux et chevaleresque, voila qu'elle me sermonne en me racontant que tant que je n'aurais pas accompli l'acte de chair, je ne serais pas un homme... Troublant, pour la Géniale Générale des Pennher Ar Lug, qui est... Un ordre de chevalerie. Sans doute que ma mère a une vision très personnelle de ce que doit être un chevalier, et si vous la connaissiez, vous comprendriez sans doute.

Et comme elle a toujours des idées saugrenues, elle décida, il y a déjà bien longtemps de ça, que son amie et future vassale Malycia, serait ma débaucheuse d'une journée, et m'accompagnerait au bordel. Oui, vous pouvez le dire, chez les Walsh-Montfort, et dans le rohannais en général, l'ambiance est cocasse.

Pendant des mois, je reculai l'échéance, ne souhaitant point rompre mes propres engagements, et puis, il y eut Zaza.

Zaza, Azarelle plus exactement, est la jeune fille la plus extraordinaire que je n'ai jamais vu. Certains rétorqueraient que je n'en ai guère fréquenté d'autres et que l'exclusivité m'aveugle, et je leur répondrai, et alors?! Azarelle me suffit, elle est superbe, aventurière, fine lame, elle maitrise les meilleurs destriers, et lorsque je me perds dans ses yeux, j'oublie tous, les affres des batailles, le mauvais caractère de ma mère, les cuites au calva déguelasse, la tronche des normands... Tous mes pires cauchemars s'envolent.

Mais depuis quelques temps, Azarelle semble comme... Embrasée. Et embrassée aussi puisqu'elle tombe dans tous les bras qui s'offrent à elle. Oh, en tout bien tout honneur je le sais, elle ne va pas plus loin qu'un langoureux baiser, mais dans tout ça, je me rends compte qu'il me manque quelque chose. Cette virilité, cet air masculin, homme, matûre, qui semble plaire aux femmes. Et comme je ne veux que la séduire, alors, j'ai décidé de sauter la barrière de mes propres principes.

Voila comment j'en suis arrivé à suivre la sculpturale Malycia, qui est plutôt attirante dans son genre, il faut l'admettre, et à la regarder tambouriner à une porte que je désespérais de voir un jour s'ouvrir.
Finalement, nous voici devant une déconvenue qui me laisse perplexe. Dois-je y voir un signe? Je n'ai pas vraiment le temps d'y réfléchir, puisque Malycia discute avec un rabatteur qui a tôt fait de les guider vers un endroit disponible le jour..
.

J'hausse les épaules, et je réponds "Bah, ici ou ailleurs... Enfin on y fait le même travail hein..."

Ben oui c'est un peu comme comparer le boucher de la grand'place et celui de la petite venelle, si on n'a jamais mangé de viande chez aucun des deux c'est difficile de choisir et par défaut on prend la grand'place, mais rien ne nous dit que la petite boutique de la venelle ne soit pas exceptionnelle...

Les voila donc qui suivent l'homme, l'instinct du jeune homme, plus affuté en ce qui concerne sa sécurité qu'en ce qui concerne les choses de l'amour, lui fait garder la main non loin de la miséricorde qu'il garde à la ceinture... Le gars n'a pas l'air d'un mauvais bougre, mais un héritier ducal apprend très vite à se méfier en toute situation...

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Eusaias
[dans le salon]



Catins ou bestiaux je ne vois pas la différence. Mes bœufs du charollais me rapportent autant qu’un foutoir, ils sont moins agréable à regarder mais au moins ils ne répliquent pas quand je parle d’eux.

Le regard se fit dur pour la serveuse. En politique, sur ses terres comme de partout ou il intervenait, le balbuzard utilisait toujours la manière forte. Les occupantes de ce lieu allaient le comprendre très vite s’il mettait la main sur le lupanar.

Vous pouvez avoir celle-ci si il vous faut une garantie, c'est un... Droit de jambage qui devrait vous convaincre.

L’homme au faciès d’oiseau de proie se tourna vers la dame en rouge.

Et bien voilà une bien charmante proposition. Je l’accepte. Je lui apprendrai son rang et le mien pendant que je pillerai sa chair.

Il finit sa coupe avant de le rendre.

Puisque nous parlons du droit de jambage, sachez que si nous faisons affaire, ce droit de jambage je l’aurais sur toutes les filles de l’établissement… vous comprises. Je possède aussi quelques cabochiens en ville, tous d’anciens soldats bourguignons. Ils m’aident pour mes petites affaires. Je veux que vos p*tains les accueillent comme des princes et se plient à leurs caprices. Elles seront évidemment payer pour ça mais leur prix seront vu à la baisse. Toutes les "choses" qui nécessitent pas un déshabillage de la fille, seront gratuites pour eux.

Fronçant les sourcils il reprit.

J’ai de quoi investir assez d’écus pour m’offrir votre bouge, vous serez la maquerelle, mais vous serez à mon service. Les filles toucheront leur solde, les gardes et domestiques aussi. Ce qu’il restera sera partager ainsi : un tiers pour vous les deux tiers pour moi et ce ci jusqu’à ce que je récupère mon investissement. Ensuite ça sera les trois cinquième pour moi et le reste pour vous. En plus des écus, mes cabochiens viendront surveiller les ruelles et en cas de soucis saigneront sans remord la cause du souci.

Son regard se braqua sur la maquerelle.

Qu’en pensez vous ?


[Merci, J.]
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Malycia
Toujours dans la ruelle, s'éloignant de la porte de la Rose Noire

Caches ta joie, ne peut elle s'empêcher de lui rétorquer alors que ce dernier semblait aussi convaincu de l'utilité d'aller au bordel autant que ne pourrait l'être une vache qu'on emmenait à l'abattoir, il devrait plutôt être excité comme un taureau qui s'apprête à saillir, hum, non?

Emballé c'est pesé, tant qu'à rester dans le domaine de la boucherie, le duo se laissait donc séduire par l'invitation du bonhomme et le suivaient non sans surveiller tout mouvement qui pourrait leur paraitre suspect et de fil en aiguille, ou plutôt de rues en ruelles, ils arrivèrent, non pas là où les athéniens s'atteignirent, mais en vue d'une lanterne rouge, signe distinctif de tout établissement du genre qui se respecte.


[suite du rp au boudoir des sens]


[Merci, J.]
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Judas
[Bonsoir à tous! Merci de tous baliser vos topics avec des balises de lieux, histoire que le RP soit un peu plus lisible comme demandé dans les règles en première page. Bon jeu! Modo chef Judas.]
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Xjade
[Au salon : Quand la crainte viens ternir la douceur...]

La belle s'est laissée emporter, elle se sent mal tout à coup, ça ne lui arrive jamais de sortir de ses gonds, elle se contente l’âme sereine de servir les boissons qui tiennent au cœur et au corps... Le regard de la maquerelle lui glace le sang, tête divine qui se secoue doucement, elle comprend la brune qu'elle vient de faire une grosse erreur, mais les mots lui font plus mal encore...

Vous pouvez avoir celle-ci si il vous faut une garantie, c'est un... Droit de jambage qui devrait vous convaincre.

Le cœur qui se serre, ventre qui se tord sans qu'elle ne puisse contrôler le moindre ressentis, la gorge nouée, incapable de parler elle écoute, on parle de son futur dépucelage, sa Maitresse ne lui ferait pas ça, c'est impossible, ce ne sont que des paroles balancées pour amadouer le rustre et futur acheteur...

Le geste de la Rouge est clair, la belle s'assoit, se taire, elle ne pourrait même pas parler si elle le voulait...la peur est la , s’immisçant dans ses entrailles à la manière d'un serpent pernicieux...elle tremble dans ce sofa et se retient de hurler...

Et bien voilà une bien charmante proposition. Je l’accepte. Je lui apprendrai son rang et le mien pendant que je pillerai sa chair.


Les prunelles de jade se baissent alors, elles fixent ce sol refait à neuf, elle ne dit rien la belle, incapable de sortir le moindre son, pourtant il parle de piller sa chair, il est rustre, mauvais...elle sait, elle sent qu'il va la détruire, la briser, annihiler cette innocence, la rendre catin...elle attend, quand? A quel moment viendra la fin de sa bulle, quand la brisera t-elle comme il en à l'envie? Lui montrer son rang...lequel...celui d'un animal obéissant? Elle retient un soupir, l’âme torturée, le cœur prêt à exploser...
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--Alchima
[ Dans la chambre de Al...]



Al se sentait nerveuse, elle savait que le rendez-vous de la Rouge aurait une incidence sur toutes les personnes évoluant au bordel... La seule chose qu'elle pouvait faire était de satisfaire au mieux les demandes de sa Maitresse ou du Messire


Tout en remettant dans l'ordre dans sa chambre, Al repensait à ce qui l'avait amené ici...

A 14 ans elle était devenu la maîtresse d'un bourgeois d'un vingtaine d'année son aîné, il aimait les femmes soumises et c'est ce qu'il fit d'elle... Elle répondait a tous ces désirs quels qu'ils soient, elle fut souvent incluse dans les pactes commerciaux de son Maître... Il lui avait appris à reconnaître et satisfaire les moindres besoins d'un homme ou d'une femme...Son obéissance envers lui était sans faille... Telle était sa condition est elle acceptait...

A 17 ans il dut lui rendre sa liberté quand sa femme appris son existence...
Il lui avait souvent parler du Bordel de la Rose Noir, et c'est la qu'elle souhaitait aller, elle ne savait rien faire d'autres que d’êtres au services des désirs des autres... elle y trouverait surement sa place... Pour lui prouver sa reconnaissance de ses années a son service, il lui donna une missive ainsi qu'un bijou destiné à la maquerelle... Et la laissa partir avec les vêtements et autres objets utile a sa condition qu'il lui avait offert...

Cela faisait déjà plusieurs mois, mais elle gardait toujours une certaine nostalgie en repensant à lui...


La chambre rangée, elle entreprit de se vêtir, se regardant dans le miroir elle étudia son corps...

Plutôt jolie, ses longs cheveux bruns ondulés encadre son visage, de beaux yeux verts, un petit nez retroussé et une jolie bouche charnue, lui donne un air doux presque virginale...
Sa peau blanche comme du lait est d'un velouté parfait, seule une cicatrice marque le bas de ses reins, unique trace de son ancienne condition et de la pire correction qu'elle reçu lors de son apprentissage.
D'environ 1,65m, son corps est menue, avec de jolies formes bien galbés, de longues jambes et une cambrure presque abusive termine le tableau de cette beauté à part...


Comme a son habitude elle enfila une jupe laissant voir ces chevilles et une tunique dévoilant ces atouts qui arrivait à peine a couvrir son ventre... Le tout réaliser dans un tissus tellement fin qu'on devinait parfaitement que rien ne viendrait gêner à une caresse osée...
A son cou, son collier de fer avec un anneau sur le devant, auquel elle attachait une fine corde, qui courrait entre ses globes au galbe parfait pour finir sa route simplement enroulé a la ceinture de se jupe...


Satisfaite du résultat... Elle sortit de sa chambre afin de rejoindre le salon et de se présenter à l’hôte de marque que recevait sa Maîtresse...
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