Alejandra
[Dans la rue, sous la fenêtre d'Enzo...puis la casa.]
Il a une belle gueule certes mais il nest pas très causant. Peut-être quil ne voulait pas à son tour se ridiculiser en parlant ainsi. Mais voilà quil lui demande dattendre et elle hausse un sourcil.
Une légère attente se fait sentir où elle se demande ce quil fait Puis voilà un parchemin volant qui plane dans les airs. Ses iris sombres fixent lobjet et attend quil descend en douceur, priant pour que le vent ne conduise pas ce parchemin à lautre bout de la ruelle.
Elle finit par faire quelques pas et se pencher pour lattraper. La rouquine découvre lécriture du brun, de même que sa plume qui savère être piquante. De quel stratagème parlait-il ? Etait-ce donc si rare quune femme désire uniquement parler à un homme qui apparemment lui plait ? La séduction est jeu qui commence souvent en douceur
Alors soit, elle reviendra quand la nuit tombera. Elle hoche de la tête et se dirige vers le bout de la ruelle, filant aussi loin que possible du pigeon. Dailleurs ce dernier nest pas mort et il sempresse de signaler sa présence et son mécontentement. Séduire ou senrichir, il fallait choisir.
Hey toi !!...Rends-moi mon argent, putain !
Elle sourit en coin et se contente de lui offrir une révérence provocatrice avant de courir à toute jambe. Le retour de la gazelle
Les brigands étaient parfois trop fiers pour admettre la fuite, bien que la lâcheté soit une tare quon leur colle souvent à la peau. Alejandra navait aucune honte à prendre la fuite, à courir jusquà ce que son corps manque de souffle et de force.
La survie navait pas de prix.
Arrivée enfin dans la demeure de sa mère, elle remarque encore son absence. Tant mieux, elle navait pas envie de la voir alors quelle allait se faire féminine. Elle se prépare un bain, récure la saleté, ravive la pureté de sa peau et le feu de sa chevelure. Un moment de bien être certes mais quelle ne veut pas prolonger de trop pour éviter que sa peau se flétrisse.
Propre, elle sempare dun petit flacon dessence de fleur dont sa mère a coutume dutiliser. Une odeur de rose, douce et délicate qui lapaise. Elle en pose quelques gouttes dans le creux de son cou, lespace entre ses monts, à lintérieur de ses poignets. Lhispanique se fait femme et rien que ça, ça valait son pesant décus.
Quelle tenue prendre désormais alors que parmi toute cette collection, rares sont celles qui ne sont pas provocantes. Larmoire dune putain, reste ce quelle est. Son dévolu se porte sur une robe pourpre assez proche du corps certes mais relativement longue. Elle sempare ensuite dun corset noir et serre sa taille.
Quant à sa chevelure, lhispanique allait devoir la coiffer La brosse alors arrange sa tignasse pour quelle devienne relativement lisse et fluide sous les doigts.
Le temps avait passé et elle était enfin prête. Pas une seule fois, elle avait pensé à ce quelle allait lui dire, ou faire une fois en sa présence, ni même à lexplication quelle pourrait donner pour justifier de lintérêt quelle lui porte.
Limprovisation nest pourtant pas son fort, elle risquait lhumiliation.
Alors prenant sur elle, la rousse sassoit et tente de préparer quelques phrases. Mais voilà que la gêne lenvahit et elle se décourage. Pour dautres situations, elle était capable de sen sortir seule mais pour ce qui était de la séduction, cétait une autre paire de manche. Elle était relativement rouillée Une semaine quelle navait pas vu dhomme, cest dire. Oui, parait-il que les hispaniques tout comme les italiens, sont des courreurs au sang chaud...Simple rumeur.
La nuit est alors présente et les portes devaient donc être ouvertes. Elle ferme la porte, glisse la clef dans sa poche et sa chevelure libre, elle savance jusquaux portes de la Rose Noire.
[Devant les portes de la Rose Noire, un "couple" attend aussi.]
Une seule chose, elle espérait ne pas attirer lattention sur elle et les moqueries des putains qui la connaissait petite. Ces vieilles morues pourraient penser à une possible reconversion de la brigande.
Devant elle, un couple attend. Une brune relativement charmante et un Bah tiens justement, cest quoi...un homme, une femme ? Son visage rend difficile cette distinction mais heureusement des signes ne trompent pas, pomme dAden et le renflement sous les braies. Apparemment cétait un homme.
Alejandra patiente alors, tournant ses pouces pour calmer cette inquiétude et ce stress. Elle nétait jamais rentrée là-dedans mais les putains nen disaient que du bien, de même que les clients, alors à son tour de voir par elle-même
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Il a une belle gueule certes mais il nest pas très causant. Peut-être quil ne voulait pas à son tour se ridiculiser en parlant ainsi. Mais voilà quil lui demande dattendre et elle hausse un sourcil.
Une légère attente se fait sentir où elle se demande ce quil fait Puis voilà un parchemin volant qui plane dans les airs. Ses iris sombres fixent lobjet et attend quil descend en douceur, priant pour que le vent ne conduise pas ce parchemin à lautre bout de la ruelle.
Elle finit par faire quelques pas et se pencher pour lattraper. La rouquine découvre lécriture du brun, de même que sa plume qui savère être piquante. De quel stratagème parlait-il ? Etait-ce donc si rare quune femme désire uniquement parler à un homme qui apparemment lui plait ? La séduction est jeu qui commence souvent en douceur
Alors soit, elle reviendra quand la nuit tombera. Elle hoche de la tête et se dirige vers le bout de la ruelle, filant aussi loin que possible du pigeon. Dailleurs ce dernier nest pas mort et il sempresse de signaler sa présence et son mécontentement. Séduire ou senrichir, il fallait choisir.
Hey toi !!...Rends-moi mon argent, putain !
Elle sourit en coin et se contente de lui offrir une révérence provocatrice avant de courir à toute jambe. Le retour de la gazelle
Les brigands étaient parfois trop fiers pour admettre la fuite, bien que la lâcheté soit une tare quon leur colle souvent à la peau. Alejandra navait aucune honte à prendre la fuite, à courir jusquà ce que son corps manque de souffle et de force.
La survie navait pas de prix.
Arrivée enfin dans la demeure de sa mère, elle remarque encore son absence. Tant mieux, elle navait pas envie de la voir alors quelle allait se faire féminine. Elle se prépare un bain, récure la saleté, ravive la pureté de sa peau et le feu de sa chevelure. Un moment de bien être certes mais quelle ne veut pas prolonger de trop pour éviter que sa peau se flétrisse.
Propre, elle sempare dun petit flacon dessence de fleur dont sa mère a coutume dutiliser. Une odeur de rose, douce et délicate qui lapaise. Elle en pose quelques gouttes dans le creux de son cou, lespace entre ses monts, à lintérieur de ses poignets. Lhispanique se fait femme et rien que ça, ça valait son pesant décus.
Quelle tenue prendre désormais alors que parmi toute cette collection, rares sont celles qui ne sont pas provocantes. Larmoire dune putain, reste ce quelle est. Son dévolu se porte sur une robe pourpre assez proche du corps certes mais relativement longue. Elle sempare ensuite dun corset noir et serre sa taille.
Quant à sa chevelure, lhispanique allait devoir la coiffer La brosse alors arrange sa tignasse pour quelle devienne relativement lisse et fluide sous les doigts.
Le temps avait passé et elle était enfin prête. Pas une seule fois, elle avait pensé à ce quelle allait lui dire, ou faire une fois en sa présence, ni même à lexplication quelle pourrait donner pour justifier de lintérêt quelle lui porte.
Limprovisation nest pourtant pas son fort, elle risquait lhumiliation.
Alors prenant sur elle, la rousse sassoit et tente de préparer quelques phrases. Mais voilà que la gêne lenvahit et elle se décourage. Pour dautres situations, elle était capable de sen sortir seule mais pour ce qui était de la séduction, cétait une autre paire de manche. Elle était relativement rouillée Une semaine quelle navait pas vu dhomme, cest dire. Oui, parait-il que les hispaniques tout comme les italiens, sont des courreurs au sang chaud...Simple rumeur.
La nuit est alors présente et les portes devaient donc être ouvertes. Elle ferme la porte, glisse la clef dans sa poche et sa chevelure libre, elle savance jusquaux portes de la Rose Noire.
[Devant les portes de la Rose Noire, un "couple" attend aussi.]
Une seule chose, elle espérait ne pas attirer lattention sur elle et les moqueries des putains qui la connaissait petite. Ces vieilles morues pourraient penser à une possible reconversion de la brigande.
Devant elle, un couple attend. Une brune relativement charmante et un Bah tiens justement, cest quoi...un homme, une femme ? Son visage rend difficile cette distinction mais heureusement des signes ne trompent pas, pomme dAden et le renflement sous les braies. Apparemment cétait un homme.
Alejandra patiente alors, tournant ses pouces pour calmer cette inquiétude et ce stress. Elle nétait jamais rentrée là-dedans mais les putains nen disaient que du bien, de même que les clients, alors à son tour de voir par elle-même
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