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[RP] Maison close de la rose noire

--Mayeul


[Entrée, nourrice en devenir]

Mayeul ouvrit la bouche pour protester, puis la referma. Son sort venait d'être décidé, à quoi bon protester ? Deviendrait-il la nourrice attitrée du bordel ? Etait-ce là sa place ? Il aurait bientôt quatorze ans pourtant, il serait un homme. Un jeune homme, certes, mais un homme, tout de même.
Un soupir sur les lèvres, il regarda tour à tour ceux qui lui faisaient face, le jeune et le vieux.


Oui... Tout a fait.

Sa bouche disait oui, son corps criait non. Il se tenait droit, d'un coup, rigide. Au couvent, déjà, le garçon était plus à l'aise avec les livres qu'avec les autres enfants. Qui eut cru que, de nuit, dans un bordel, ses livres viendraient à lui manquer si cruellement ? Car oui, ils lui manquaient horriblement, soudain.

Pas de bêtise, pas d'esclandre... Très bien.

Réponse murmurée au gardien d'un air faussement assuré, Mayeul posa ses azurs sur le gamin, feignant un contrôle de la situation qu'il était pourtant loin d'avoir.

Bonsoir, messire. Le gamin restait un client, après tout, courtoisie était donc de mise. Comme l'a dit notre gardien, je suis Mayeul, pour vous servir.
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Lothar.von.frayner
[Sas d’entrée]

C’était plus que parfait.
Voila qu’à six ans, l’inébranlable –ou presque- Lothar Von Frayner, faisait sa première incursion dans les décombres du vice. Ainsi donc, il entrait au bordel, ainsi donc, il était traité comme un client qui se respectait.
Sourire tout en quenottes manquantes pour le gardien, c’est de bonne grâce qu’il lui confie épée de bois et lance pierre, fabrication artisanale s’il vous plait.

« Par contre, prenez en soin, chui rien sans mes armes…Pis si on vous enquiquine à la porte, hésitez pas à vous en servir, un bon coup dans les robignolles, et c’est réglé. »

Satisfait ? Mieux encore, il était au paradis sur terre dés à présent. De plonger l’ébène de ses prunelles dans celle de celui qui veillerait à son bien être.

« Ravi Mayeul, chui Lothar, Von Frayner, mais tu peux m’appeler Lothar, et chui content que tu me serves. »

Il ne faisait pas grand cas du fait que le garçon avait le double de son age. Non point, le Mayeul restait aussi âgé que Lorenz, l’ainé de la fratrie, et de par ce fait, n’était pas considéré comme un adulte.

« Ca a l’air pas mal ici, d’jà il est sympa le gardien, maintenant, j’veux que tu me conduises là où vont les clients, c’est ce que chui, après tout. »

Allez Mayeul, et après, on ira consommer les putains ensemble, comme des grands. Oui, Lothar Von Frayner avait beaucoup d’espoir, et n’avait qu’une très vague idée que du comment se passait la consommation de la dite catin, ainsi donc, pour lui, il était tout à fait normal qu’il pense avoir le potentiel quant à faire comme tout client Lambda.
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--Mayeul


[Entrée puis salon, jeune innocence]

A la présentation du gamin, Mayeul inclina légèrement la tête. Il était bien jeune pour vouloir entrer dans un bordel, mais ce n'était pourtant pas ce qui choquait le plus le garçon. Ce qui le choquait le plus, c'était qu'un enfant de moitié son âge puisse être davantage à l'aise dans un lupanar qu'il ne l'était lui-même, pourtant enfant de maquerelle. Il se demanda, pour la première fois, si grandir au couvent n'avait pas été un handicap certain. Difficile, en effet, de se préparer à affronter les choses de la vie sans jamais y être confronté.

Gratifiant le très jeune client de son plus joli sourire, Mayeul l'invita à le suivre, d'un geste de la main. S'avançant d'abord vers le comptoir, une comparaison rapide entre la taille du meuble et la taille de son client fit changer de direction au garçon. Un fauteuil, au milieu du salon, serait sans doute plus adapté aux petites jambes du jeune Lothar.


Vous voici au coeur de la Rose, messire Lothar. Mettez-vous à votre aise.

Souriant toujours, le garçon désigna le siège devant lui avant de parcourir le salon des yeux à la recherche d'une aide miraculeuse. Une fois le client installé, qu'allait-il faire ? Peut-être qu'une des filles viendrait voir ce bien jeune client ? Mais en attendant ? Nouveau coup d'oeil en direction du comptoir...

Désirez-vous que je passe commande d'un breuvage, messire ? Préféreriez-vous quelques friandises ? Les deux, peut-être ?

Il n'avait pas tant parlé depuis...longtemps. Etait-ce cela, le métier de courtisan ? Il n'était pas très à l'aise, mais avec un peu de travail, peut-être pourrait-il faire cela tous les soirs, finalement, ce n'était pas très compliqué.
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Lothar.von.frayner
[Salon]

Le monde du Bordel. C’était donc cela. Quelques courtisanes en tenue légère se pavanant comme des oies dans une basse cour, le tout encadrées de quelques coqs à la crête en l’entre-jambe qui eux jouaient des plumes pour dégotter celle qui pondrait les œufs d’or.

C’était décevant, excitant en même temps.

Ainsi donc, voila les femmes qui faisaient saliver plus que de raison le pauvre quidam en mal d’amour. Certes, elles étaient jolies, pour la plupart, mais loin de posséder le charme naturelle de celle qui était sa mère –et à postériori, la plus belle femme du monde-.

Lothar n’en perdait pas une miette, et prit place là où son hôte de la soirée le lui demandait. C’est une fois confortablement installé qu’il daigna répondre à Mayeul.

« Les deux…Pour le Breuvage un verre de…lait chaud… Et quelques friandises de miel, si t’as… Ce serait parfait… »

Et d’ajouter sur le ton de la confidence…

« Pis…J’veux voir une catin toute nue…Même qu’il parait qu’c’est pour ca qu’on vient ici…Hein que c’est vrai ? »

Et a qui était le minois qui prenait une forte teinte pivoine, à qui était ce sourire contrit mais en tout point charmant ? Lothar Von Frayner, évidemment.
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--_balgis



[Le Salon…]

L’orientale se doutait bien que les choses ne se passent jamais comme on le voudrait.
Mais depuis le matin, la maisonnée allait d’imprévu en imprévu.
Alors qu’elle avait soigneusement mis les écus du rapace à l’abri, elle ne pensait plus qu’à une chose…
Rejoindre son domaine.
Les bains étaient maintenus à la bonne température, certes, mais elle tenait à tout vérifier une dernière fois…

Peine perdue ; La rouge avait ouvert les portes et depuis le couloir, elle les entendait déjà…
Les bains attendraient…

Contrariée elle l’était, mais c’est le visage parfaitement lisse qu’elle franchit les derniers mètres qui la séparait du salon..
Le regard métallique parcouru la salle lentement.
Balgis, un vague sourire aux lèvres , saluait discrètement les nouveaux venus et son sourire s’estompa devant le tableau qu’elle avait sous les yeux..

Mayeul…et un petit bout d’homme haut comme trois pommes trônaient en plein milieu du salon…
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle se penchait sur le petit invité avec un sourire charmeur, que démentaient ses yeux gris fixés sur la frimousse du bambin…


Tout va comme vous voulez, Jeune Homme….

Mayeul…
Le regard gris se posa sur le fils de la maison et se durcit un peu plus…
Tu me présentes ton ami…. ?

--Mayeul


[Salon...dans la cours des grands]

Hmmm oui. Toussotement. Il parait oui. Murmura-t-il en réponse, le rouge lui montant aux joues.

Venir au bordel pour voir les catins toutes nues, oui, en effet. Après, apparemment, il se passait quelque choque qui faisait hurler hommes et femmes de plaisir, et ça par contre ce n'était pas encore bien défini dans la tête de Mayeul. Heureusement pour lui, ça n'avait pas l'air mieux défini dans la tête du jeune client.


La rougeur du garçon s'accentua encore, quand la belle orientale vint les rejoindre, et il dut faire un effort pour ne pas rester bouche bée, lorsqu'elle l'appela par son nom.

Dame Balgis, je vous présente messire Lothar Von Frayner.

Il soutint le regard métallique un temps, mais finit par baisser les yeux, trop intimidé. Les iris de l'orientale n'avaient pas l'air d'avoir envie de plaisanter... Peut-être qu'en lui expliquant que le jeune messire était là pour consommer..?

Messire Lothar désire quelques friandises au miel, un peu de lait chaud, et... Et... Il déglutit péniblement. Et voir une catin toute nue...

De toutes les femmes de la maison qui auraient pu venir l'interpeller, il avait fallu que ce soit l'orientale ? Celle qui lui faisait monter le rouge aux joues d'une simple oeillade ? Il eut une pensée fugace pour ce livre qu'il avait abandonné sur l'étagère de sa chambre... Il ne lui avait jamais tant manqué.
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--_balgis

[Au salon...]

Lothar…En voilà un joli nom, jeune homme.
C’est toi qui l’a invité ici, Mayeul ?
A prendre une collation à La Rose ??
Et Baudouin, bien sur, a cautionné…


Les explications avec le gardien aurait lieu tôt ou tard.
Pour l’instant, sa préocupation était de s’assurer que personne n’allait entrer dans le bordel en criant au vol d’enfant..
En d’autres temps, elle aurait trouvé moyen de faire disparaitre vite fait bien fait le gamin.
Elle en aurait surement tiré un bon prix...
La chose était toujours possible, si elle se posait en gardienne bienveillante, jusqu'à l’arrivée d’un quelconque parent.


Un peu de lait…des friandises…

L’air toujours aussi impassible, elle effleura d’un doigt léger les joues rebondies du gamin.

Va pour la collation….
Pour la suite de vos exigences, nous verrons.
Avez vous de quoi payez au moins Jeune Seigneur, ou bien votre ami Mayeul c’est également engagé à régler vos dépenses…


Prunelles grises impassible , elle fixait amusée le jeune fils de La Rouge.

Une idée, Mayeul de la jeune personne que vous souhaitez lui présenter ?

--Mayeul


[Salon]

Euh... Non... Je n'ai pas... Non...

Regard baissé sur ses poulaines, joues en feu, c'est à peine si le pauvre Mayeul n'avala pas sa langue, tant elle semblait faire des noeuds au lieu de le laisser s'exprimer. Allons, reprend toi garçon, tu es le fils de La Rouge, tout de même ! Il se redressa, à cette pensée, et releva ses azurs pour les plonger dans le métal des yeux de l'orientale.

Messire Lothar est un client, dame Balgis.

En dehors du trémolo de sa voix en fin de phrase, il aurait presque pu donner le change et paraitre à l'aise.

Quant à savoir quelle pensionnaire pourra le mieux satisfaire le messire, j'avoue ne pas avoir arrêté de choix. Peut-être messire Lothar a-t-il une préférence ?

De nouveau, ce trémolo trahissant son malaise... Mayeul détacha son regard de celui de l'orientale, et le pointa sur le jeune client, attendant que celui-ci leur fasse part de son opinion.
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--Sevastian_sidorov
[Les alcôves , puis de nouveau devant la porte d’entré]
La Rouge sembla apprécier l’intervention du jeune homme et y répondit favorablement .

"Mafoy, tu montreras tes talents ce soir alors... Ce sera ton soir d'essai. Reviens aux complies."

La femme opina avec un air entendu peint sur son visage sans âge ,puis elle prit congé aussi rapidement qu’elle n’était arrivée , les affaires n’attendaient pas , elles…. Le jeune homme ne tenta point de retenir la maquerelle fort occupée et se retira des lieux furtivement lui aussi . Il aurait aimé recroiser l’Orientale croisé plus tôt , son regard aux orbes métalliques avait intrigué Sevastian ,mais il la recroiserait bien et aurait tout son temps pour faire plus amples connaissances avec la belle , du moins si cet essai prochain est une réussite…

Le soir … alors que de fervents frères venaient à peine de réciter la dernière prière du soir ,une fine silhouette fendit l’air d’un pas leste et assuré. Retour à la case départ devant les portes closes , il fallait attendre que le Cerbère de cet antre où l’on s’enferrent avec délice veuille bien ouvrir au jeune homme qui attendit patiemment que l’on le sollicite . Il y avait monde … les badauds , les habitués , les curieux , les plaisantins , une chose est sûre peu de bonne gens venaient ici par hasard …

Pendant cette attente le moscovite laissa son imagination vagabonder … où donc allait-il pouvoir s’échouer ? Dans la couche d’une importante personne ? Homme? Femme? Jeunesse fringante ou sagesse expérimentée ? Rien de tout cela peut être même. Le froid était encore plus présent qu’en fin d’après midi , les mains du blond se resserrèrent machinalement sur son manteau sombre , vaine tentative afin de plus se couvrir . Mais quand ce gardien allait-il lui prêter attention ? Il serait fort dommage de rater cet essai sous prétexte de coup de froid…. L’astre lunaire scintillait également d’une lueur polaire , l’hiver était bien présente et la pâleur du paysage conféré par les discrets rayons donnait à la ruelle un enchantement irréel. La Rose ne vendait t-elle pas un peu de rêves chimériques elle aussi …?

Image d'origine :Feimo©, graphisme :Anaon©
Oscar_w.
[Au salon ]

Oscar regardait le manège des deux enfants, un sourire amusé aux lèvres...
Il n'était point d'âge pour apprendre la luxure.
Et le petit entrant semblait bien parti...

Son regard se fixa ensuite sur la jeune catin qui discutait avec le gamin...
Brune, bien faite, peut-être répondrait-elle à ses attentes...ou saurait vers qui le, la, diriger pour les plaisirs qu'ils souhaitait prendre ce soir.
Il songea brièvement que les prostituées, masculines ou féminines, était finalement les seuls être respectables sur cette terre... d'ailleurs ne l'était-il point aussi, d'une autre manière plus raffinée, refusant espèces sonnantes et trébuchantes mais acceptant moult cadeaux de valeur de ses amantes et amants ?


Quand à ce gamin...
Autant que son coup d'essai soit un coup de maître...
Un éclair de perversité flamba dans son regard.
Oui...il paierait largement pour que son initiation aux plaisirs de la chair soit la plus complète possible.
De quoi le dépraver...fort jeune.

Il se racla la gorge pour attirer l'attention de la brune...

Lothar.von.frayner
[Salon]

Le petit Lothar fixait d’un œil suspicieux la scène qui se jouait devant lui. Son hôte ne semblait hélas, guère être un homme que l’on qualifierait de courageux. Outre les rougeurs qui semblaient aussi naturelles chez lui que chez le Von-Frayner, il se laissait emporter par une femme, brune –comme sa mère- qui avait à cœur de les enquiquiner. Ainsi donc, l’audace pointant de nouveau dans son petit être, il s’exclama.

« Oui, j’ai de quoi payer. »

Et de montrer la bourse qui ceignait sa hanche, volée à celle qui avait la charge de veiller sur lui. Certes cet or était censé de prime abord servir aux dépenses qui incombaient pour la survie d’un jeune noble, mais dans sa caboche enfantine, il ne pensait guère au lendemain.
Nouveau sourire qui se veut encourageant pour l’orientale qui venait de caresser sa joue, légère envie de vomir face à l’excitation de la situation.

« Une préférence….Oui, vous m’dame, enfin si vous êtes une catin ? Vous en êtes une ? Hein ? Alors je veux bien vous voir toute nue…Mais pas devant tout le monde… »

Nouvelle rougeur, raclement de gorge gêné tandis qu'il détaille l’individu mi-homme mi-femme qui s’approchait d’eux, regard un peu trop évocateur au gout de l’infant.

« Mais je ne veux pas que ce soit l’autre chochotte avec son maquillage, chui pas grec. »

C’était entendu, il verrait la brune étrangère toute nue.

« Je décide, comme…Comme le dit Mayeul, chui un client, un vrai. »
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La_dame_rouge
[Salon]

Rouge observait, là haut sur son trépied. Les yeux de la maitresse des lieux passaient au crible les clients déjà entrés, comme une seconde gardienne, plus discrète et moins imposante que le Cerbère. Elle suivit du regard son fils, le chérubin des catins. Naïf comme un lapereau, sa candeur restait attendrissante au milieu de ce monde brutal et terre à terre. La Rouge l'observa encore, rejoindre un enfant qu'elle ne connaissait pas. L'idée de voir un enfant au bordel ne l'interpellait pas, son engeance courant les couloirs de la Noire... Mais l'idée qu'il soit pris à parti par un client, elle, lui déplaisait. Pulsion de Meyre, elle descendit de son piédestal et rejoint Balgis, passant une main caressante dans les cheveux clairs de Mayeul.

Qui est cet enfant? J'entrevois déjà quelques yeux qui vont être crevés.


Elle parla assez fort pour que le brun étrange aux yeux charbonneux comme celui de ses filles se sente - du moins il valait mieux pour ses mirettes - interpelé.


Il est noble ce gosse, et vu son nom c'est encore un coup à s'attirer des ennuis, il n'a rien à faire ici. Balgis s'il te plait, raccompagne le...


Sortir l'enfant ou le client, le choix était vite vu. C'est qu'entre rendre aveugle un homme à la bourse pleine et éviter les problèmes en sortant l'objet délictuel, Rouge préférait éviter les esclandres. Plus de quartiers pour la maquerelle qui inflexible fait un geste au Cerbère en désignant Lothar. Quand il fallait faire de l'argent, il fallait revoir ses priorités. Froissement de Jupons, la Rouge se détourna du trio et prit la direction du comptoir.

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Un rôle à la Rose Noire?
--Lucrece


[Bas de l'escalier...puis salon]

La blonde une fois arrivée au bas des escaliers eut la surprise de découvrir que déjà les portes étaient ouvertes. Restant dans l'ombre du mur, elle scruta la grande salle comme à son habitude. Il se pressait là un homme..ou était ce une femme? Haussement d'épaules indifférent, pas plus intéressée que ça. Bref, un androgyne, un gamin,Mayeul, l'orientale...Un gamin?Là par contre, elle fut interloquée.

Le regard bleu se posa sur le marmot qu'accompagnait le chérubin des lieux, quel âge pouvait il bien avoir? 6 ans, 7ans? Allez 8 tout au plus...et Baudoin avait laissé passer...Froncement de sourcils, mais déjà Balgis intervenait...Décidement, cette nuit promettait d'être surprenante vu comme elle commençait.

Sortant de l'ombre, l'empoisonneuse, se dirigea vers les coussins. Ce soir, elle ne s'accouderait pas au comptoir comme d'ordinaire, elle ne boirait pas...ou un doigt de boisson licorée mais plus tard, lorsque l'on toucherait à la fermeture. Car ce soir, n'était pas tout les soirs, cette sensation d'avoir frôlée la mort dans son entourage changeait tout, comme les fois précédente.

S'installant bien en évidence non loin de la porte, La Borgia s'étira comme une chatte, la journée avait été longue et particulièrement agitée...Ses pensées dérivèrent alors sur Léah qui là haut n'était veillée que par les discrets domestiques de la Noire.
Et c'est ainsi qu'on la trouverait en entrant ou en la regardant, les yeux dans le vague avec cette impression qu'elle n'avait pas tout ses esprits....Une illusion!


--_balgis


[Au salon...]


Impassible, elle s’inquiéta à peine du raclement de gorge qui tentait de les interpeler.
Elle laissa simplement son regard gris trainer sur la silhouette androgyne qui se tenait non loin d’eux, avant de s’en détourner avec dédain.
Les enfants, monnaie d’échange, certes mais pas dans ce registre là…

Le salon, se remplissait doucement et Balgis nota avec satisfaction l’arrivée de Lucrèce.
Si elle était là, alors on pouvait penser que Léah était hors de danger.

L’orientale continuait à hocher doucement la tête, acquiesçant en silence aux paroles de Mayeul et Lothar.
La dernière réflexion du gamin lui arracha un sourire. Elle n’eut pas le loisir de lui répondre.
Déjà La Rouge les avait rejoint et avait en quelques mots fixa les règles.

Elle se rapprocha de Mayeul et d’un geste protecteur, l’enveloppa de son
bras.


J’ai bien peur qu’il faille remettre à plus tard certains des désirs de ton ami, Mayeul.
Mais s’il le désire toujours, nous pouvons toujours lui servir une collation…
A la cuisine…
Cela va s’en dire…
Votre sortie n’en serait que plus discrète, Jeune Seigneur…


Xjade
[Si la vie était un long fleuve tranquille, elle serait faites de mon sang...]

La belle brune de se diriger vers le comptoir, endroit rassurant, elle y passe toutes ses nuits, à l’abri des uns et des autres, intrusions impossible, elle est blanche, vierge et l'affiche sans honte...seulement la menace plane toujours au dessus de sa tête, elle le sait...bientôt elle sera le dessert...

Les doigts courts, caresse fébrile sur ce comptoir tant aimé, protecteur et rassurant, elle en à fait son ami, son amant, douceur des mouvements comme si c 'était un homme qu'elle touchait ainsi, douce, tendre, presque même attentionnée...

Les prunelles de jade parcourt la salle, s'arrêtant parfois avec plus de précisions sur certaines scène, l'arrivée d'un enfant, d'un brun aux allures sulfureuses, l'orientale qui réprimande le petit blond, remue ménage à la rose ce soir....

Mains délicates qui viennent saisir les bouteilles, une en particulier celle demandée par la maitresse, récipient posé sur le comptoir alors que le verre est soigneusement nettoyé, posé à son tour...doucement la belle verse le nectar pourpre et enivrant dans le calice, le tendant presque cérémonieusement à la rouge, voix claire et douce qu'elle fera à peine entendre ...

- Voila ma Maitresse
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