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[RP] Maison close de la rose noire

--Mayeul


[Salon]

Mayeul en était encore à rougir à l'idée que l'orientale se dénude pour le jeune client lorsqu'une main familière vint se plonger dans sa chevelure. La Rouge avait parlé, il était temps pour le gamin de partir, et le garçon ne savait pas s'il était soulagé ou déçu de cet état de fait. Un peu des deux, sans doute.
La main maternelle quitta ses cheveux, et un froissement de jupons annonça que La Dame en avait fini avec eux et qu'elle retournait se percher sur son tabouret, tour de guet du salon.

A peine eut-il le temps d'ouvrir la bouche pour tenter de s'excuser auprès du jeune messire, que le bras protecteur de Balgis vint l'entourer, lui bloquant les mots dans la gorge. Les lèvres étirées en un sourire gêné, il se contenta de hocher la tête en réponse à ce qu'elle disait : une collation, la cuisine, s'il le désire toujours, oui, bien sûr... Il n'écoutait pas vraiment, il faut dire, tout préoccupé qu'il était par le contact de l'orientale aux senteurs enivrantes.
Etait-ce un sein, qu'il sentait presser contre son bras ? Le coeur battant à tout rompre, il sentit un tressaillement familier, dans ses braies, et en rougit de plus belle. S'écartant discrètement de Balgis, Mayeul reprit juste assez ses esprits pour partager sa déception avec celle de son jeune client.


Désolé messire, il semble qu'aujourd'hui ne sera pas le jour où vous verrez dame Balgis se dénuder.

Et désolé, il l'était vraiment. Lui aussi, aurait aimé voir le spectacle.
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Lothar.von.frayner
[Salon]

Ô désilusion, ô décéption, la reyne mère de la soirée parlait, et tous s’exécutaient , même le gamin, qui avait sentie en la Rouge, cette pointe maternelle, implacable, qui lui faisait courber l’échine. Une mère parlait, et les bambins se taisaient.

Dés lors, ce n’est que quand elle fut à bonne distance qu’il s’autorisa un soupire de déception…

« Fiantrecul…J’aurai du m’en douter, chui trop jeune… »

Ses fesses avaient déjà quittées le siège, et le garnement se tenait debout, fier, moue boudeuse en guise de portrait. Il ne souillerait pas en cette soirée son innocence par quelques regards lubriques, et devrait bientôt rentrer rejoindre ses pénates.

« Chui navré, Balgis, mais j’serai pas votre premier client… »

Il se mordait la langue pour ne pas pleurer face à tant d’injustice, et toisait toujours l’androgyne, ayant bien compris aux divers regards qu’il était la cause de ses tracas.

« Toi si j’te croise dans la rue, j’te ferai manger ton maquillage de pintade !!! Chochotte !!! »

Ou l’art d’avoir les yeux plus gros que le ventre. Sourire pour Mayeul à qui il confie :

« Si t’veux voir une femme toute nue, j’loge à l’auberge au coin de la rue, pis des fois, Grivoise, c’est ma nourrice, elle prend des bains. Donc t’hésite pas à venir, hein ? »

C’était entendu, il voulait se faire des amis, lui qui se sentait seul, et tant pis s’ils avaient certainement mieux à faire, le double de son âge, et qu’il n’accepterait sans doute pas.

Il lève la tête avec dignité, et prend le chemin de la porte, où le Cerbère a ses armes.
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--Enzo


[ Salon, au comptoir: la ronde des choix...]


Cela va. Cela vient. Cela a envie de telle chose. Puis d'une autre. Puis non, ceci conviendrait mieux. Donc ainsi que la clientéle de la Rose, du moins, la nouvelle en l'occurence se laissait vite déborder par toutes les propositions alléchantes qui se présentaient à elle. Par expérience, prendre ce qui vient ou bien courrir aprés tout, laisse peu de chance que ce refus de choix porte une excitation aussi puissante que celle de désirer à tout prix ce que l'on ne peut avoir ou que sous certaines conditions.

En un coup d'oeil, il situe tout le monde à une place précise, avec une intention particuliére. Voit évoluer les situations, les jeux de regards, les invitations présumées, les ententes déjà arrangées à l'amiable. Sourire à peine percepible sur ses lévres. Quelques doigts qui tapotent sur sa joue pour le faire revenir à la réalité au lieu de filer dans ses pensées. La voilà...

Le jeune homme porte son attention sur la jeune femme rousse, à l'accent et le vestimentaire hispanique. Son nom ne fait que renforcer sa conviction sur ses origines. Il l'avait vu entrer au salon. Il aurait été difficile de ne pas remarquer sa chevelure flamboyante. Malgré lui, il se surprit à repenser à sa premiére nuit d'essai pour être embauché. La Rouquine. Il tenta de rien montrer de sa soudaine nostalgie qu'il dissimule à la perfection pendant que Alejandra semble jauger le choix sur lequel elle a fait son choix. Il sent qu'il lui plait, certains détails, expressions et gestes ne sont pas trompeurs, surtout ce mouvement de replacer quelques méches de cheveux derriére son oreille. Dans ses yeux, une lueur s'allume, la contemple sous ses traits sans un mot.

Autour d'eux, le manége qui se déroule dans le salon est tout autant intriguant. Le comptoir attire un client. D'un coup d'oeil furtif, Enzo pose une minute son attention sur lui. Le jeune homme lui plait, il en a conscience. Il le sent. Un mouchoir laissait tomber par terre avec négligence qu'il aurait dû ramasser mais:


J’espère que mon intervention ne vous a pas rebuté…Je n’ai pas pour habitude d’attirer l’attention de courtisan quand ils sont à la fenêtre…Mais vous, en l’occurrence, vous valiez la peine et l’humiliation que ce comportement peut engendrer.

Jusqu'à présent, Enzo reste lointain, évasif, à l'écoute. Seul son visage avenant d'un sourire, son regard porté sur elle avec attention marquent de l'intérêt. Alejandra...Juste d'avoir entendu ce nom, si rarissime, et sa voix au timbre espagnol, si envoûtant dans cette forme de rouler les r. Le jeune homme est conquit, du moins, premier contact parfait:

Alejandra...Soyez la bienvenue à la Rose Noire. Votre accent me rapelle en souvenir, une citation d'un auteur espagnol, dont le nom me fait défaut qui est la suivante: ce sont les fous qui ont inventés l'Amour.

Longue observation de la jeune femme vis à vis de sa citation. Comment va-t-elle réagir ? Il aime bien lancer à brule-pourpoint une citation, un proverbe pour désorienter, perturber. Répartie ou pas. Tac au tac ? Adore cela...Serait-ce le cas...Que pense-t-elle vraiment des fous et de l'Amour ?

D'un simple regard de ses iris noires vives, il accroche celui de Xjade. Persiste bien pour attirer son attention, lui signifier une commande en vue, qu'elle se prépare:


Rebutez. Non point. Intrigué. Peut-être un courtisan est-il plus accessible par une fenêtre, et vous désiriez en faire l'expérience.

Sourit à l'attention d'Alejandra. Son pied sur le rebord se place dans une autre position pour être tourné entiérement vers le comptoir, tourne sa tête vers la jeune femme hispanique, poursuit:

Permettez-moi de vous proposer qu'on prenne un verre pour oublier cette sensation d'humiliation qui, je vous assure, ne devrait pas être. J'ai trouvé cela plutôt osé, pertinent. Piqué à vif ma curiosité.

Enzo ne quitte pas son regard. Contemple chaque trait de son visage. Pour y lire une réponse à toutes ses questions qu'il garde bien pour lui, car il n'en oublie pas pour autant, la venue exacte de la jeune femme rousse. Dans son regard, ses paroles, Enzo est à son goût.Il ne se formalise pas sur le compliment, le prend, l'accepte en toute simplcité sans en rajouer une couche. Lui sourit pour la remercier de cet aveu:

Que souhaitez-vous prendre ?

Pour l'instant, juste question de discuter au comptoir, pour savoir où il met les pieds.

Oscar_w.
Une femme d'une beauté simple mais non point banale qui s'installe à côté de lui.
Des doigts fins et délicats.
Comme les siens, prometteurs de douces caresses...
L'air si triste, traquée, soumise à la maîtresse des lieux à qui elle tend un verre de liqueur.
Elle lui plait, instantanément.
Comme une sucrerie, une douceur plairait à un enfant...

Oscar saisit à son tour la carafe, deux verres, effleure son bras jusques à sa main en servant les deux verres.
Doucement, du bout des doigts.
Comme pour lui signifier le moment de douceur qu'il attends d'elle.
Comme la liqueur qu'il porte délicatement à ses lèvres après avoir trinqué en souriant, battant de ses longs cils, les doigts délicatement posés sur le verre.

Un sourire un peu méprisant au jeune impudent au verbe trop haut, à l'assurance trop grande.
L'idée vite abandonnée de lui voler sa bourse au sortir du bordel : il n'est point de petits profits.
Ce coup là serait trop facile, indigne de lui.
Et ce jeune maraud probablement rentré dans les jupons de sa mère ce qui vaut mieux pour lui.
Il ne sera point marqué de la signature qu'il réserve à ses victimes.
A cette pensée, son sourire ce fait prédateur... toujours ces deux faces en lui.

L'apparition de l'homme le subjugue.
La réciprocité du désir traverse la pièce.
Il lui plait, il le sent.
Pour l'instant il semble vouloir s'occuper de la jeune femme rousse.
Un sourire pour lui exprimer son désir, accroître le sien...l e faire tomber dans ses rets.

Après un instant de douceur avec la brune, sa violence supposé sera un grand délice... Après.
Une caresse sur la joue de la jeune femme, un tendre baiser sur son front.
Une envie de douceur et de délicatesse pour un instant oublier le chemin sanglant parcouru depuis son arrivée en France.

Oscar de Wellington, milady, pour vous servir
Un nouveau sourire, tendre et charmeur cette fois.
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Xjade
[De caresses en murmures possédés....JAMAIS]

Et la belle de fixer la Rouge qui prend son verre avec cette même prestance continuelle, puis se diriger vers son fils...Jade gardera son regard rivé sur eux un instant, geste maternel et tendre qu'elle eu tant aimé connaitre. Mais comme le dit une certaine phrass "on ne choisie pas sa famille, on ne choisie pas ses parents" c' est ainsi...

Un homme s'approche du comptoir en compagnie d'une creature du sans nom...chevelure aussi flamboyante que le feu. La brune fremis de peur n'osant dire un mot...le regard du courtisan est des plus explicite...elle sevtient prete a servir quand...

Leger couinement appeuré qui viendra s'echapper des levres au demeurant closes...le contact brulant d'un main masculine posé sur le nacre de sa peau suffira a effrayer la Jade...regard contrit lancer a l'homme qui maintenant
nt sert a sa place en utilisant les bouteilles de sa Maitresse...

Prunelles emeraudes qui detaillent le dandi...interrogztion qu'elle lui enverra dans un regard presque fuyant...elle ne comprend pas...doucement elle repoussera le verre lui offrant un timide sourire...vierge, belle et farouche, que demander de
plus?

Le visage masculin qui s'approche dangereusement, elle le trouve beau certes oui...mais le contact d' un corps suffit a lui seul a la mettre en panique...il finira par poser ses levres vriles et douce sur le front de la belle...nouveau couinement
faisant son entree alors qu'elle se reculera d'un bond vers l'arriere...poing serrés et corps en panique...la voix se ferra douce, leger tremolo de crainte perceptible a cet
instant...

-Bonsoir...je me nomme Jade et c'est moi qui sert monsieur pas vous...
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--Anais.


Dans la chambre. En retard.

Certes, elle est en retard. Peut-être est-elle en train de rater un beau client. Peut-être aussi y en aura-t-il d'autre. Elle s'en moque. Devant son psyché, en fine chemise, elle s'admire. Mains aux hanches, elle tourne sur elle même, cherche quelle pose pourrait le plus aguicher ces sieurs. Catin de métier, elle aime cela. Certaines le font par obligation, elle, ce n'est que parce qu'elle aime l'argent facilement gagné. Vénale, elle est prête à tout. Si en plus il s'agit de se faire plaisir... C'est le métier tout désigné. Quand en prime un travail est trouvé dans un établissement de choix, et qu'elle n'a à débourser que peu... La châtaigne a ainsi trouvé son Paradis.

Ah miroir, miroir... Je m'aime... Seul défaut qu'elle se trouve malgré cela, est bien sa taille trop haute, et sa silhouette bien trop fine. Une brindille. Sans pour autant n'être qu'une de ces planches à pain qui déambulent dans les venelles à la recherche du premier pouilleux venu. Satisfaite du reflet troublé que lui renvoie le psyché, Anaïs tend une main fine, aux ongles entretenus avec grand soin, afin de se saisir du maquillage qui allait encore l'embellir. Une peau diaphane, une peau de rousse malgré qu'elle n'en soit pas une, réhaussée par un peu, juste un peu de poudre. Jamais elle n'en abusera, n'aimant pas cela, mais il faut toutefois dissimuler les quelques tâches de rousseur qui la parsèment. Les lèvres fardées, le trop plein estompé suffisamment pour ne faire que roser la bouche invitante aux baisers. Les yeux d'une couleur étrange, mélange de noisette et de miel, furent légèrement charbonnés, plus de profondeur sans pour autant ressembler à ces gens grimés pour du théâtre.

Les cheveux châtains sont relevés en un chignon haut duquel s'échappent quelques mèches venant souligner son cou gracieux. Déos qu'elle s'aime, qu'elle aime se voir ainsi. Les œillades envoyées au miroir ne peuvent que le confirmer. Les gestes sont volontairement lents. Elle est précieuse. Manipulatrice, elle a réussi à gravir les échelons rapidement, prenant goût à ce qui était un luxe quand on est issu du ruisseau et que l'on n'a pratiquement rien. Le Très Haut avait ainsi fait erreur sur sa condition. Elle aurait dû naître dans les Hautes sphères de la noblesse. A défaut, elle était leur maîtresse. Compromis des meilleurs : les avantages sans les inconvénients. Avec tendresse, elle se coule dans le bustier dont elle serre les lacets au maximum. La poitrine se fait pigeonnante sous le décolleté important de la chaisne portée, la taille plus fine et les hanches plus larges. Les clients ne sont pas crédules, ils savent....



Parce qu'il faut quand même pointer son nez : au salon.

Une à une, en gestes savamment dosés, les marches sont descendues. Le balancement de ses hanches reste naturel bien qu'un peu exagéré sciemment. D'une main, Anaïs tient ses jupes, dévoilant par là même, une cheville fine et délicate, et plus encore pour celui qui observe bien. S'il y a bien une chose qu'elle aime, c'est la finesse. Et elle le montre bien. Le regard miel est porté dans la pièce tandis qu'un sourire nait au coin de ses lèvres. Faire comme si de rien n'était. Voilà ce qu'est son plan. Non, elle n'est pas en retard, elle se fait désirer. La maquerelle avait eu la grande bonté de l'accepter dans sa demeure et Anaïs jouait avec le feu à tarder ainsi. Elle s'approche, à pas lents, allure habituelle, mais s'attend bien à être réprimandée. Peu importe, elle se rattraperait. Elle fera tout pour en tous les cas. En premier lieu passer un peu de pommade afin de ne pas être trop abîmée. Sûre d'elle, la châtaigne sait toutefois respecter la hiérarchie où qu'elle se trouve, aussi salue-t-elle humblement la Rouge lorsqu'elle arrive à sa hauteur, avant de saluer quiconque, même si elle a vu Lucrèce à l'écart.

Le bonsoir Ma Dame. Pardonnez mon retard, j'ai eu le plus grand mal à retrouver mes jupons. J'ai pensé qu'accueillir les clients en chemise et les jambes nues, ne serait pas des mieux vu...

M'en voulez vous? La jeune femme lui lança un regard contrit, sincère... Ou non... Avant de lancer un coup d’œil en direction d'Enzo, puis un autre en direction d'un homme qu'elle n'avait encore jamais croisé icelieu... Et la demoiselle se permet de faire un sourire chaleureux et plein de promesses à cet homme ennuyant la jeune Jade, préposée au comptoir... Avant de revenir à la Rouge à qui elle faisait face, sourire envolé. Plus qu'à attendre l'aval pour démarrer la soirée.


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Oscar_w.
[Salon, le comptoir]

Oscar lui sourit, usant de tout son charme androgyne, les gestes doux comme ceux d'une femme, la voix un peu grave cependant...

Pardonnez mon audace belle Dame.
Votre charme a agit sur moi, réveillant les plus tendres de mes sens, doux telle cette liqueur...
Mais buvez donc avec moi, je vous en prie.

Et peut-être pourrez vous me guider...
Je recherche d'abord tendres caresses telle cette boisson au fond de ma gorge...
Puis ensuite quelque chose de plus fort, de plus violent...

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Xjade
[La peur est-elle le pêché originel?]

Toujours au comptoir


Elle eu beau se reculer apparemment rien n'y faisait, il semblait drôlement épris cet homme, les joues de la belles se teindrons alors légèrement de ce rouge pourpre qui lui vas si bien, manifestant par la même occasion, la gène qui dévore son être...

Les mots, sont bien pires que des gestes pour elle, il veux boire, puis il parle caresses, de plaisirs, de murmures, de violence...nouveau petit cris qui s’échappera des lèvres charnues alors qu'elle effectuera un pas en arrière, se collant au mur rassurant...cherchant le garde des yeux, Baudoin semble occupé, et Geoffroy...ou est-il?

Les petits poings féminins se serrent, la main fermée viens rejoindre une cuisse voilée par le tissus nacré, cherchant à contenir sa crainte au plus profond d'elle même, les mots ne sortent pas, sous peu elle vas hurler...

Corps qui tremble, regard fuyant au possible, prunelles émeraudes cherchant un quelconque soutient, n'importe qui fera l'affaire, seulement il n'y a personne pour l'instant...elle finit par prendre sur elle et laisser sa voix claire et douce au possible se faire entendre :

-Je ne suis que serveuse de boisson...je fait rien d'autre ...pardon...
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--Mayeul


[Salon...en observateur]

Voir une femme toute nue ? L'auberge au coin de la rue ? Mayeul hocha la tête en écoutant l'invitation du jeune client. Peut-être n'irait-il jamais, mais après tout, pourquoi pas ? S'il était bien entouré, à la Rose, chouchouté par tous ses pensionnaires, il n'avait pas vraiment d'ami, et les jeux de la maison n'étaient pas ceux de l'enfance...

J'en prends note, messire Lothar.

Il s'inclina respectueusement, comme il aurait pu le faire face à n'importe quel autre client, et laissa le jeune messire s'en retourner fièrement vers le cerbère, posant ses azurs sur l'androgyne qui avait tout déclenché, puis sur Balgis, la questionnant du regard.
Le client aux yeux charbonneux semblait maintenant avoir jeté son dévolu sur la douce Jade, pourtant intouchable. Anais, qui venait de faire son entrée, allait-elle réussir à s'accaparer l'attention de cette créature étrange ?
Sourcils froncés, Mayeul se laissa choir dans le fauteuil fraichement abandonné par son jeune client, ne quittant pas des yeux le comptoirs, curieux de voir comment les choses allaient évoluer.

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Alejandra
[Au comptoir]

A sa grande surprise le malaise semble doucement se dissiper, peut-être car il prenait plaisir à discuter et qui plus est, à philosopher. Une première entrée en matière qui suscite son respect.

Dépasser les discours anodins, pompeux pour aller vers des discussions plus réfléchies, un plaisir qu’elle ne s’octroie que rarement. Et pour cause, les Hommes sont en général méfiants quand une rouquine, fille du Démon, vient à ouvrir la bouche pour élever un quelconque esprit ou simplement débattre. Les préjugés ont la vie dure et dans leurs cœurs, le Malin est le plus à même à corrompre les âmes, par sa maîtrise parfaite des mots, des tentations…Enfin qu’importe, apparemment, le brun ne semblait pas effrayé.

Dans mon pays natal, il existe également un..proverbe…guerra, caza, y amores, por un placer, mil dolores…ce qui veut dire qu’en guerre, en chasse et en amour…pour un plaisir, mille douleurs…Peut-être est-ce pour cela qu’il faut être fou pour Aimer…Et pourtant, je ne peux qu’admirer ces inconscients qui ont selon moi, bien du courage et de la volonté. Ils savourent réellement la vie et savent le prix de cette dernière.

Effectivement, seul un inconscient pourrait être prêt à endurer tant de souffrance pour si peu de plaisir. Cette citation avait su bercer son enfance. Mais au-delà de cette dimension qui pourrait en décourager plus d’un, c’était surtout un moyen convainquant pour inviter les Hommes à ouvrir les yeux sur ce qu’est la vie. Dure, cruelle, injuste, mais qu’importe, il y a des plaisirs qui méritent bien ces souffrances…Et parfois même le plus simple et anodins des moments…

Doucement son regard se détourne du courtisan pour se poser sur ces deux enfants. Elle restait surprise de le voir au sein de la Rose, ce sale mioche…Son sourire s’étire, il avait eu de la ressource apparemment pour entrer, un sacré malin à n’en pas douter.

L’homme la ramène à la raison, lui proposant alors un verre pour soulager sa peine. Un geste qu’elle ne peut refuser. En général, elle s’offrait du vin de sa région, de la Tierra de León..Mais, il était évident qu’ils n’auraient pas cela dans leur stock.

Una copa de vino, por favor*Les habitudes reviennent, nostalgique, Alejandra en oublie le François.

Pardonnez-moi…Un verre de vin, s’il vous plait.

La rousse se tourne alors vers le comptoir, observant celle qui le tient. Cette dernière semble par ailleurs légèrement en détresse. Impassible, l’hispanique se concentre sur la scène. Non pas qu’elle soit du genre à être altruiste, bien au contraire, mais le sort des catins savaient la préoccuper, pour n'avoir justement connu que cela dans son enfance.

Ses iris sombres se posent sur l’androgyne, celui-là même qui semble être la cause de ses maux.
Sa voix doucement s’élève en direction de la serveuse, un moyen comme un autre de la sortir de son désarroi et l’éloigner un court instant du brun.

Señora**….Nous désirons commander…S’il vous plait
Dans ses mots, aucune agressivité sinon une pointe de compassion. Elle ne voulait l’aider autrement que par cette invitation à les rejoindre et ne pouvait certainement pas se permettre, une intervention plus directe. Faire preuve de discrétion, voilà bien un effort qui mérite d’être noté et gravé sur la pierre…


*Un verre de vin, s'il vous plait.
**Demoiselle

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--Geoffroi



[A la porte, avec un temps de retard, une pierre précieuse et une autre de sang]


Ce fut comme une apparition...

Cette phrase, traditionnellement annonciatrice d'un coup de foudre dans tout roman romanesque qui se respecte, enfin dans quelques siècles d'ici, fait le vide dans l'esprit malade de Geoffroi, et rapidement, il ne voit plus que Jade, et n'entend plus que sa petite voix.

Il ne s'agit point là d'un coup de foudre amoureux, trois fois hélas pour la jeune femme. Mais bien de celui, fatal, du chasseur pour sa nouvelle proie. Oubliée, Désirée au corps si appétissant. Occultée, la Rouge patronne - du moins pour quelques minutes. Effacé, le vieux militaire bourru. Ne reste plus que la petite pierre précieuse, déjà couvée avidement par le regard dépuceleur de Geoffroi.

Jade, petite Jade. Comme je vais prendre soin de ce trésor que tu viens de m'offrir à l'insu de ton plein gré... Prends patience ma belle. Le temps que j'étende mes tentacules et que je t'enferme à tout jamais dans le coffre-fort de mes désirs et de mes pulsions... Tu n'es pas encore catin? Qu'à cela ne tienne. Tu le seras bientôt pour moi, et tu contribueras, à ton corps défendant, à ma gloire future...

Il ne répond pas à la présentation et incline très légèrement le buste, harpon lancé pour ce qui l'excite le plus, la pêche aux mou... aux petites catins. Puis il se tourne vers la Rouge et lâche un "Bien ma Dame", aussi mielleux que d'habitude, avant que de se diriger vers sa chambre, en attendant l'ouverture du Bordel.



[Première nuit, retour aux affaires, et ça commence par le comptoir.]


Car il a décidé de compter, Geoffroi. Les corps qu'il va afficher à son tableau de chasse. Un deuxième ce soir, au moins. Il le faut, il a faim.Il aurait pu être à la porte. Mais Baudouin y sévit parfaitement bien. Alors il s'est dit qu'il pourrait offrir ses services à l'intérieur, à l'instar de ce que faisait Leah. Ce qui lui ouvrirait de multiples portes... Mais en attendant de se voir officiellement autoriser cette nouvelle tâche par la Rouge, il se glisse insidieusement vers le comptoir où Jade brille de toute son innocente splendeur.

Il ignore les clients présents, sauf celui qui semble avoir des vues sur SON trésor. Il saura gérer la situation si les choses se corsent. En attendant, il ne dit mot. Il se contente de fixer Jade, pesamment, les coudes posés sur le bois et les mains jointes, le sourire aux lèvres de celui qui ne doute de rien.


--Enzo.


[ Comptoir: Entrons donc dans la danse...]


Les dés sont jetés. Le salon s'éveille d'un seul coup comme par enchantement avec les arrivées de certains de ses collégues. Léger mouvement de tête sans trop s'attarder. Ses iris noires restent captivées par Alejandra ne s'en détache sans pour autant en oublier ce qui existe autour d'eux. Et c'est peu dire, que les événements prennent trés vite une tournure trés...différente. Et ce, grâce à ce client qui en a perdu son mouchoir au sol. Regard du mouchoir à celui-ci. Et de celui-ci au mouchoir pour lui faire comprendre qu'il a bien vu son geste. Etincelle réciproque. Attirance. Certainement. Leur point commun, la différence. Etre choyé par la nature, porter en soi la dualité de l'homme et de la femme en ses traits. Premiére marque, signe distinctif. Enzo a toujours suscité cet effet par ses cheveux mi-longs, ses traits fins, et surtout une pointe de raffinement. Cela ne peut que les attirer.Il le lâche de son regard à peine que quelques minutes pour se concentrer sur les paroles de la jeune femme rousse:


Dans mon pays natal, il existe également un..proverbe…guerra, caza, y amores, por un placer, mil dolores…ce qui veut dire qu’en guerre, en chasse et en amour…pour un plaisir, mille douleurs…Peut-être est-ce pour cela qu’il faut être fou pour Aimer…Et pourtant, je ne peux qu’admirer ces inconscients qui ont selon moi, bien du courage et de la volonté. Ils savourent réellement la vie et savent le prix de cette dernière.

Proverbe inconnu, citation étrangére à ses oreilles.Le sujet se lance et sa langue se délie, pour approfondir cette question des fous et de l'Amour. Celle qui doit venir par logique et la suite, lui brûle les lévres. Peut-il la poser, ne serait-elle point trop personnelle à ce comptoir. L'audace...Il en a. De l'intelligence aussi. De la culture et de la connaissance, à revendre. Aurait-il la subtilité de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de lancer " et vous en Amour, par Amour, quelle folie avez-vous vécue ou bien prêtre à vivre ?". Profite d'un instant d'observation sur le salon de Alejandra pour bien choisir ses mots. Une phrase en espagnol s'échappe des lévres de la jeune femme. Enzo se laisse porter par sa voix, son accent hispanique. Il le comprend, le traduit pour lui. Du vin. Il entrevoit déjà ce filet de vin rouge, à la couleur rubis, sang, saisir ses lévres, faire claquer sa langue rien que pour lui, et le sentir se diffuser dans son corps par une chaleur omnipérente, et ce, pour mieux embrumer à peine son esprit. Le courtisan était passé du vert de l'absinthe au rouge du vin.

Pardonnez-moi…Un verre de vin, s’il vous plait.

Mais sa commande au comptoir soudaine à l'intention de Jade n'est pas innocente. Et on reconnait bien là la solidarité féminine. Le jeune homme n'est pas dupe de ce qui se déroule sous ses yeux. Il voit. Assimile. Sauf que ce n'est point son rôle d'intervenir pour recadrer au sein de la maison close. Et si Alejandra n'avait pas passé commande pour faire divertion, histoire d'éloigner la responsable du comptoir du client, il en aurait agit de même.

Señora**….Nous désirons commander…S’il vous plait…

Un sourire se dessine sur les lévres d'Enzo quand il l'entend persister.Et pour se rallier à son superfuge, il se permet de poser ses iris noires soudaines vives comme un feu follet, détermination dans son regard en direction de Jade. Hoche de la tête vers elle pour l'inciter à faire son travail comme il se doit sans se formaliser sur ce qui peut l'en empêcher. Et à cette minute, peut-être serait-il bon de ramasser ce fameux mouchoir. Se penche vers Alejandra, lui chuchote au creux de l'oreille:

Un verre de vin rouge pour moi, merci...Une seconde, je reviens et je suis à vous.


Quelques pas à contourner la jeune femme rousse pour se retrouver à son autre côté, lui sourire pour la rassurer, lui faire comprendre qu'il ne part pas. Et le voilà qu'il fait mine de nettoyer le bout de ses bottes avec discrétion. D'un mouvement de main, de poignet vif, le mouchoir est capturé au creux de la paume de sa main. Ses doigts se replient autour de lui pour le cacher entiérement. Reste aux côtés de l'hispanique rousse, un pied sur le rebord du comptoir, sa main au mouchoir contre sa joue. Et à sa grande surprise, l'arrivée d'une tête connue de la Rose Noire lui fait échapper un soupir de soulagement. Geoffroy...A son attitude, son expression sur le visage, il semble aller plutôt bien, et...Cela ne trompe pas non. La situation est donc prise en main.

Sans mot dire, ses yeux posés vers Alejandra, Enzo tend le bras, en direction opposée de son regard,vers le client, responsable de tout ce soudain intéret vers le comptoir, dénoue ses doigts, dépose le mouchoir prés de celui-ci sans qu'il n'en remarque rien tellement captivé par Jade. Il se permet cependant:

Veuillez m'excuser, vous semblez avoir fait tomber par inadvertance ce mouchoir...

[i]Sourire léger, regard qui en dit long entre eux, Enzo revient prendre sa place initiale prés de la jeune femme rousse.

Et avec toute cette soudaine supercherie, il aura eu la chance de ne poser cette question qui lui brûlait les lévres et de songer à la garder pour un instant plus approprié.


La_dame_rouge
[Salon, Anaïs , Flex, Mayeul, Lucrèce]

La Rouge buvait paisiblement sa boisson, satisfaite de voir la jeune Jade assidue à la tâche. Elle posa sa coupe, se tournant vers la retardataire. Anaïs et ses cheveux châtains, Anaïs et ses airs si sûrs. Rouge appréciait ce trait de caractère, une gagneuse qui en voulait. Elle hocha la tête sans mot dire, bien que prochain retard serait châtié. Petit signe de la main pour lui signifier de ne pas trainer, le client est pour l'heure rare mais pourtant client il y a.

Et en parlant de client... La maquerelle s'anime pour honorer la demande faite plus tôt par le Mirandole, affalé dans ses recoins tranquilles de la Noire. Dans le petit bureau elle retrouve le fameux coffre aux drogues dont elle garde la clef au cou. Son contenu est cependant bien menu... Il lui faudra sérieusement songer à trouver une nouvelle fournisseuse, sans quoi filles et clients n'auraient bientôt plus rien à se mettre dans les brumes... Le coffre se referme, la rouge tient entre deux doigts bagués une petite boite brune. Retour au salon.


Mon seigneur sera bien peiné de savoir que je ne pourrai pas lui fournir plus grande quantité...


La Dame tend à Flex la seule chose qu'il sait venir chercher en sa demeure. Quand certains aiment s'envoyer en l'air, lui préfère s'envoyer dans les vapes. Elle le salue en une courbette toute féminine et rejoint son fils pour lui murmurer à l'oreille:


J'ai une jeune marchande qui doit passer par la porte des cuisines ce soir, je compte sur toi pour l'accueillir et la payer.


Mayeul savait où trouver l'argent de la Noire, dans le bureau, ce même bureau où elle avait accusé l'Enzo d'avoir eu la main malheureuse. A tort. Regard entendu au chérubin, voilà qu'elle lui trouvait quelque chose à faire de ses mains qu'elle n'aimait pas voir dans ses poches.

Petit détour vers Lucrèce qui se tenait vers la porte, l'air un peu absent.


Et si tu faisais gouter à l'androgyne qui agace ma reyne du comptoir tes distillations soporifiques...? ça calmerait certainement ses ardeurs...


Car la Borgia a de la ressource de ce coté là...
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Un rôle à la Rose Noire?
Baudouin.
[Sixième sens? Encore à la porte mais plus pour longtemps]

La Rouge. Un hochement de tête et il a compris. Il aime cette entente qui règne entre eux, pas un mot, pas un son, juste un regard et à peine quelques gestes furtifs. Le cerbère ouvre la porte au gamin et lui sourit lui tendant ses armes de bois.

Tenez, messire, revenez dans quelques années, il me semble que vous aurez plus de succès dans votre entreprise.

Son regard se fige sur le jeune homme qui se trouve là, raide, il s'incline, nouveau pensionnaire de la Rose. Un pétale de plus à la fleur.

Le bonsoir et la bienvenue. Entre vite, la maison est déjà ouverte et... si la Rouge te garde ici, n'oublie pas de t'installer dans une chambre libre.

Amical, le vieux soldat lui indique Jade du bout du doigt.

La jeune fille au comptoir, c'est Jade, si tu as besoin, elle peut te guider dans la maison et sinon...

La porte est refermée derrière eux tandis qu'il l'entraîne vers le salon, paternel.

Cette belle brune là, c'est Balgis, la seconde de la Rouge, tu peux aussi lui demander si tu as des questions.

La main se pose sur l'épaule du jeune homme.

Pour les autres, tu feras connaissance par toi-même. Je suis Baudouin, cerbère du lieu.

Il esquisse un léger sourire et le laisse prendre part à la danse de la soirée. Lentement, fait le tour du salon. Petit salut de la tête à Anaïs, il fait de même avec Enzo, avant de frôler très légèrement la taille de Lucrèce. Le vieux gardien aimait prendre soin de chacun et chacune des pensionnaires, signifiant ainsi, je suis là pour vous, je vous protégerai, même au péril de ma vie.

Il s'approche de Mayeul et le regarde, sourcil froncé, lui murmurant à l'oreille.


Quand tu n'auras plus rien à faire, va, de temps en temps, jeter un oeil sur Léah et t'assurer qu'elle va bien. Et tiens moi au courant.

Un regard entendu est lancé au jeune gamin. Il aurait à faire ce soir. Déjà le cerbère continue son tour et s'approche du comptoir, s'y posant, près de Jade, lui souriant.

Tout va comme tu veux, ma mignonne?

La jeune pucelle lui rappelait irrémédiablement Emilla, ses fragilités, son regard apeuré. Il veillait tout particulièrement sur elle, la sentant particulièrement sensible. Sans se douter le moins du monde que Geoffroi avait déjà jeté son dévolu sur elle. Baudouin était devenu ce genre d'homme qui, à la faveur du destin, malmené par la guerre, par sa propre sensibilité parfois un peu trop vive qu'il cachait sous ses dehors d'ours, pouvait prendre quelqu'un en affection et devenir comme une louve.
L'ours qui devient louve... Or, avec Jade, cette fibre là vibrait chez lui.
Xjade
[Toujours au comptoir: Protecteur ou vil menteur?]

La belle tentait de prendre sur elle, perle d'innocence, prunelles de Jade qui fixe l'androgyne, il lui parait si étrange, si inconvenant, presque trop avenant Seulement pour la belle, tout le monde semble trop avenant, chaque action, chaque parole, ou regard, tout pour elle n'est qu'agression, comment pourrait-il en être autrement, trompée toute sa vie...allant de désillusions en déceptions...les coups bats s'enchainant, elle avait tout simplement perdu la foie en l'être vivant , quel qu'il soit...

Sa voix s’étrangle à nouveau, il reste la à la fixer, regard qui la déshabille surement, les joues pales se teintes alors d'une couleur rosâtre, la commande est passé, échappatoire que lui offre la superbe créature du sans nom...mains qui s'active, sourire qui reviens, elle reprend pied doucement, son comptoir, sa vie, elle n'est bien qu'ici...elle choisis les meilleures bouteilles ayant bien compris que la rouquine à bien entendu les moyens de payer...les verres sont remplis avec lenteur , alors que la Jade parvient enfin à oublier les avances de l'androgyne...la brune reviens...

Au moment ou elle s'apprêtait à nettoyer ses verres, elle aperçoit l'ancien garde s'approcher, si elle se souvient bien il se nomme Geoffroi, celui la même qui lui à tapé dans l’œil au premier regard échangé sur le perron de la porte d'entrée. Il est beau ça on ne pourra pas le lui retirer, mais ce qui attire la belle c'est que dans ce regard vif , elle à crut percevoir une once de douceur...intriguée, elle s'approchera timidement, se penchant légèrement, action qui viens à dévoiler très légèrement le haut d'une poitrine ferme et avenante , voilée sous un amas de tissus pale...un léger sourire viens à percer sur son visage alors qu'elle l'observe sans dire un mot...elle n'est pas de celles à sauter sur les hommes, elle ne sera jamais femme à ouvrir la bouche en premier...elle est timide, presque introvertie, ici elle apprend à vivre...observant les agissements des uns et des autres comme une scène de théâtre dont elle s'inspirerait pour agir...

Les prunelles émeraudes reviennent fixer celles du brun, fouillant en lui, cherchant à le sonder, toujours lèvres closes, elle fouille, observe, analyse, imprime...chaque lueur qu'elle percevra dans ses iris ambiguës...gravant en elle les lueurs presque douces qu'elle pourra y voir...puis tout à coup quelque chose passe, furtivement dans ce regard masculin, comme une once de rage, de la colère? Peu être...elle ne saurait le dire mais il semblerait que quelque chose contrarie le beau brun...si seulement elle savait que c'est parce qu'elle n'est pas encore à lui...elle hurlerait surement, mais la...non elle se laisse envouter tout simplement, petite biche fragile que le chasseur s'apprête déjà à posséder...

Le regard déviera du chasseur pour venir fixer l'ours, ours bienveillant qui s 'approche de la brune, seul être dont elle n'a pas peur, celui la même qu'elle aimerait à considérer comme de sa famille, seule personne dans sa vie de débauche à lui avoir un jour tendue la main. Lui qui lui à offert cette place divine, dans ce lieux propice à la douceur, enfin c’est ce que crois naïvement la Jade...au moment ou il lui parlera, toujours aussi protecteur, le regard de la belle s'illuminera, sourire radieux qu'elle lui offrira avant de répondre d'une voix, douce, claire, presque cristalline...

- Bonsoir Monsieur Baudoin, oui tout vas bien...vous voulez boire quelque chose?
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