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[RP] Maison close de la rose noire

--Mayeul


[Du salon aux cuisines]

Geoffroi venait de s'intégrer à la scène qui se déroulait sous les yeux du garçon, au comptoir, mais ce dernier n'en connaitrait peut-être pas la conclusion, car La Rouge s'approchait. Prit en flagrant délit d'inactivité, Mayeul se leva prestement du fauteuil pour recevoir La Dame qui déjà lui confiait une mission d'importance au creux de l'oreille.

Je m'en occupe, Mère.

Regard entendu, ton solennel, la tâche offerte ne serait pas effectuée avec légèreté. Si grandir au couvent ne vous préparait pas à affronter les choses de la vie, cela conférait une certaine droiture et une promptitude à obéir à ses ainés.

Succédant à sa mère, le cerbère l'approcha ensuite afin de lui donner une autre mission tout aussi importante : surveiller Léah. Le garçon se contenta de hocher la tête avant de filer aux cuisines, prévoyant mentalement d'aller visiter la blessée une fois la transaction effectuée.

Quelques minutes plus tard, Mayeul se trouvait attablé devant un grand verre de lait chaud - son jeune client lui en avait inspiré l'envie -, azurs rivés sur la porte donnant vers l'extérieur.

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Oscar_w.
[au comptoir, puis à une petite table...]

Fort surpris par la réserve, le recul, l'effroi même que l'attitude de la tavernière semblait montrer -n'était on point dans un bordel... pas au couvent des oies blanche !- Oscar se retourna et observa autour de lui...

Un jeune homme regardait la donzelle, semblant veiller sur elle.
Il eu un sourire affecté qui se voulait rassurant, mais tout également explicite.
Ce jeune homme n'était point vilain garçon.

il regarda cependant avec insistance le couple formé par la femme rousse et l'homme qui semblait offrir ses charmes aux clients...
Et il n'en était pas démuni...
Cependant, pour l'instant oscar aurait volontiers eu une douce compagnie féminine.

Son verre à la main il traversa le salon et s'installa sur un fauteuil.
ses doigts longs et blancs qui tapotaient la table de ses ongles vernis de noir, laissait voir son impatience...
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--Anais.



Au salon...


Le sourire d'Anaïs revient aussi vite qu'il s'est effacé, au geste de la Rouge. La soirée peut commencer. Et elle semble s'annoncer sous de bonnes augures. La châtaigne ne manque pas le salut de Baudouin, auquel elle n'attend pas pour répondre. Elle ne le connait encore que peu, n'ayant eu l'occasion d'une rencontre digne de ce nom, mais elle a le temps. Elle n'est point pressée. Un coup d’œil aguicheur au borgne richement vêtu qui se tient à l'écart, mais la jeune femme préfère se diriger vers l'homme aux yeux charbonneux qui vient de délaisser Jade.

Hypocrite, la catin lance un sourire amical à cette dernière avant de se diriger vers la petite table maintenant occupée. Les clients étaient rares ce soir, et elle a besoin de grossir son petit pécule. Les hanches roulent doucement sous les jupes pendant qu'elle se compose une expression agréable, un sourire doux et un regard tendre. Les doigts fins de la demoiselle glissent innocemment sur le plateau de la table, l'allure est lente, et le regard ne quitte pas celui plus sombre de l'homme impatient.

Le sourire se fait taquin, et la caresse sur le bois cesse pour se poursuivre sur la main qui s'agite sur le meuble tandis que la châtaigne prend son temps pour passer dans le dos d'Oscar. Elle fait le tour du fauteuil, et se penche à son côté après en avoir fait le tour. Une interrogation est glissée à l'oreille de celui qui n'a pas semblé la voir lorsqu'elle est descendue de l'étage.


Messire, vous semblez contrarié. Dites moi ce qui pourrait améliorer votre humeur et je me ferai un plaisir d'exaucer vos souhaits.

Il est inconcevable, aux yeux d'Anaïs, qu'un client ne trouve pas son plaisir dans cet établissement. En l'approchant, elle n'a pas manqué le regard qu'il a tourné en direction d'Enzo. Mais a taquiné Jade. La brindille tente donc sa chance.

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Alejandra
[Comptoir : "Elle va m’ruiner…"]

Le plaisir a-t-il un prix ? Assurément au vu de la bouteille que sort la belle brune. Elle l’avait pourtant aidée non ? Et voilà donc comment elle la remerciait, en la prenant pour une noble, elle simple brigande élevée par une catin et qui avait en plus son frère à nourrir…Liquide précieux qui glisse dans les verres et Alejandra lutte corps et âme pour ne pas laisser transparaître son désarroi le plus total. Elle qui avait en plus un brun à payer à la fin de la soirée…Passons, elle brigandera deux fois plus demain pour assumer ses responsabilités et…son penchant certain pour les bruns.

La rousse observe d’ailleurs de ses iris sombres, ce courtisan. Verre en main, elle ne prend même pas la peine de trinquer et laisse déjà le liquide glisser entre ses lèvres. Il devait coûter son pesant d’écus ce vin car il est relativement fin à son goût et fruité à n’en pas douter. Enfin, pour le moment le vin elle s’en moque, une fois qu’il a dépassé ses papilles, il n’est plus et ne restera que l’ivresse.

Lui, il l’intrigue à n’en pas douter et son goût risque peut-être de la marquer. Elle le sait courtisan, habitué à l’art de la séduction, de ces jeux de regard, de gestes…habitué à alimenter le désir et l’envie, à jouer de tous ces stratagèmes avec aisance pour arriver à ses fins et à ce que le client soit satisfait de sa prestation. Ils sont loin ses amants d’un soir, habitués à rien sinon à la franchise et l’action, loin de tout raffinement, loin de tout jeu de désir...Mais d’un côté avec eux, la prise était assurée presque rassurante alors que là…c’est elle qui devait passer pour une véritable nigaude.
A cette pensée, elle s’offre une autre gorgée pour noyer son esprit. Elle l’observe sans dire un mot, appréciant sa capacité à lui montrer son intérêt tout en s’occupant de l’androgyne. Un courtisan qui aime donc à assurer plusieurs prises en même temps ? Sourire moqueur en coin qui se dessine doucement sur son visage et la voilà donc qui détourne le visage pour suivre ce même androgyne alors qu’il s’installe à l’écart. Il montre ouvertement son impatience mais heureusement pour lui, elle sera de courte durée, une femme vient à lui, grand bien lui fasse.

Doucement, elle lui tend son verre et cela sans relâcher ce regard qu’elle lui porte. C’est à la fois déroutant pour elle de le savoir courtisan comme cela pouvait l’indifférer. Elle en a cure car elle a dû également devenir putain pour sa mère et apprendre à séduire pour gagner plus, sur sa réserve car cet homme-là était sans conteste de par son expérience un maître dans la séduction, en somme…Le genre d’homme que l’on peut avoir facilement tout en sachant que l’on a rien de lui…Dur à croire et pourtant si vrai.
Et malheureusement pour la rouquine, les cours de séduction imposés par sa mère se résumaient à de la vulgarité et à de l’aguichage pur et simple, rien qui pourrait lui permettre d’alimenter sérieusement la conversation…alors, autant jouer cartes sur table.

Son visage s’approche de celui d’Enzo, sa main se glisse dans sa chevelure pour lui laisser l’accès à son oreille dans laquelle quelques mots viennent doucement couler.

Cela vous surprendrait-il si je venais à vous avouer que j’étais prête à payer et venir ici lieu, uniquement pour le plaisir de vous voir de plus près et de pouvoir effleurer ne serait-ce que votre peau…Je n’ignore pas tout du travail de courtisan pour l’avoir été et je sais que vous pourrez offrir à n’importe quelle femme ce qu’elle désire de vous. Pour ma part je n’attends rien et n’exige rien... Alors voyez en moi, plus une connaissance qu’une cliente…

Tout était dit et c’était mieux ainsi. Ce qu’elle désirait était autre, une chose qui si elle était avouée, lui serait apportée sur un plateau d’argent, offert trop aisément. Si elle trouvait dans la facilité de quoi rassurer son égo et le flatter, la difficulté quant à elle lui apporterait bien plus. Ce qu’elle veut, la rousse l’aura et elle prendra le temps…
La véritable séduction est un jeu de longue haleine…

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--Geoffroi



[Au comptoir. Baudouin, ne me fais pas de l'ombre, purée!]


Et leurs yeux se rencontrèrent.

Il viendra un jour, le grand Stendhal et sa dissection littéraire du coup de foudre amoureux… En attendant, vive Geoffroi, Diane chasseresse faite homme ! L'hameçon de ses yeux s'enfonce sans scrupules ni hésitations dans la douce chair du regard de Jade qui se pose enfin sur lui. Cette fois, tu es définitivement à moi, petite pierre, et je vais me faire orfèvre pour te graver à mon nom… Toi et ta jolie poitrine...

Il lui offre un sourire. Joconde avant l'heure. On peut y lire ce qu'on veut. Lui y met simplement son terrible désir d'elle. Il cherche ses mots, peaufine sa stratégie. Mais un ours s'immisce dans la partie, et rappelle à Geoffroi que la forêt de ses pulsions est remplie de bêtes sauvages qui ne le laisseront pas faire tranquillement. Il grogne, mentalement. Et réajuste son sourire à la présence de Baudouin.


Mais bien sûr que ça va comme elle veut, vieil homme ! Je suis là pour y veiller tu vois.

Et le sourire se fait amical et bienveillant. Regarde comme je suis un homme bien et de confiance, vieux Baud'! Mais si tu pouvais retourner à la porte, ça m'arrangerait… Il regarde ostensiblement autour de lui, puis se retourne vers le gardien.


Tu crois que Leah va revenir à son poste? Parce que sinon, ça me dirait bien de la remplacer, tu vois…

La main court dans ses cheveux, et il se redresse légèrement, toujours appuyé sur le comptoir. Dans le champ de vision de son oeil gauche, la peau délicate de Jade. Il cache son excitation en changeant de sujet.

Et Mari, elle est toujours là ou partie, comme Désirée?...





Oscar_w.
[Au salon, en douce compagnie... ]

Les catins sont comme toutes les femmes, prêtez leurs attention elle vous repousseront, ignorez les, elles viendront à vous...
Oscar eu cette pensée en voyant la belle rousse venir vers lui en ondulant des hanches, un charmant sourire de composition au visage.

Il ne lui en demandait pas plus, juste une douce compagnie pour débuter la soirée.
Peut-être ensuite se ferait-elle tigresse.. l'on verrait.
Sans qu'il eu besoin de le lui demander, elle prit place à côté de lui, commençant un sensuel manège.
Il jeta une dernière oeillade au brun, puis il sourit à la rousse en sentant sa main sur la sienne, puis caressante et douce, sur son dos.

Se joignant à ses caresses, ses mains entretenues avec grand soin se firent douces sur la peau de sa joue.

Vostre tendre présence suffit à mon plaisir chère enfant...
Que puis-je vous offrir à boire ?
une onctueuse liqueur douce au palais ou quelque chose de plus fort ?
Vostre plaisir sera mien...


il la fixa, les yeux dans les siens, battant des cils et le sourire entendu...
_________________
--Enzo.


[Comptoir: La chasse, pas son domaine. Plusieurs proies ou gibiers, encore moins... ]

Faut-il qu'un simple homme et courtisan de surcroit ne puisse donc ramasser un mouchoir, et le donner à son propriétaire sans laisser présager une invitation ? Une simple attention anodine ne peut donc pas exister au sein de cette maison close. Ou une simple envie de calmer les tensions. Ne pas vouloir que la situation dérape. Divertir pour mieux faire diversion. Qu'importe...A priori, la chasse est ouverte pour lui et ses collégues. Lui non. Pas un concours de rapidité, de mettre la main sur ce qui représente son gagne pain quotidien. Le simple fait d'être nourrit, logé et en sécurité entre ses murs lui suffisent amplement.Il fait juste ce qu’il faut sous les yeux de La Rouge présente pour donner le change, et faire croire qu’il est sur tous les fronts, actif, réactif. Jusqu’à aujourd’hui, elle ne lui avait jamais imposé une clientèle ni une situation particuliére à gérer. Parfait d’un côté, il a la paix, ne s’impose aucune condition, fait ses choix.D’un autre côté, pense-t-elle vraiment qu’il a sa place ici, qu’il est à la hauteur des espérances qu’elle se forge pour un avenir toujours plus glorieux pour cet établissement. N’en sait fichtrement rien, et faut avouer que l’histoire du vol ne l’incite pas à le savoir non plus. Bref…

Quand au client aux oeillades à son égard, il fait du salon, une chasse aux trésors. A la découverte de ce que cette maison peut recéler comme potentiel et possibilité. Si l'Art de se faire remarquer est son fort, celui des convenances l'est moins. Son mouchoir la prochaine fois laissera tous les pieds passaient dessus. De qualité ou pas. Il se promet bien qu'on ne l'y reprendrait plus. Même pour une bonne cause ou sauver la vie d'autrui. Des limites à être prit pour un imbécile. Autant laiser tout ce beau monde se débrouiller et se dépatouiller. Regard sur ka jeune femme à ses côtés et au diable ce qui se passe autour d'eux!

Retour sur Alejandra.Verres en main, elle ne perd pas de temps dans les futilités de trinquer, et s’abreuve de ce vin. A son goût semble-t-il. Le courtisan fait tourner le sien entre ses doigts pour en admirer la couleur de la robe, chatoyante, d’un rouge rubis éclatant à la douce lueur tamisée, lisse, fluide. La senteur entre boisée pour un peu de robustesse, fruitée pour la douceur. Une fragrance digne d’une grande marque, sans nul doute. Garde ses pupilles noires dans celles de la jeune femme hispanique tout le long de la dégustation. Le vin prend ses lévres dans une chaleur exquise, caresse sa langue, qui vient claquer contre son palais. Savoure, se délecte. Et enfin, long flot de ce nectar qui s’écoule en lui, son intérieur. Juste une gorgée. Le but n’est pas de ne plus avoir de tête, et de s’ennivrer. Lui, se doit de garder le contrôle, l’esprit clair et le corps à disposition.

Ne détache pas son regard du visage féminin. Il cherche en vain chez elle, ce qui peut la pousser à être là, avec lui, à ses côtés. Quel est son but réel ? On dirait d’Enzo, s’il a le malheur d’en référer à haute voix que vu l’endroit où il est, la question ne se pose même pas tellement que c’est flagrant. Doux rêveur, il se plaît encore à croire que son travail de courtisan ne suscite pas que le désir de connaître ses exploits en matiére de séduction et d’amour. Cela soit-il excitant, mystérieux que cela le laisse deviner. Ne sait pas pourquoi, le courtisan ne ressent aucune appréhension vie à vis d’elle comme s’il ne doute pas une seconde que sa présence ici n’est que pour demander assistance et non point se perdre dans le délice des draps :


Cela vous surprendrait-il si je venais à vous avouer que j’étais prête à payer et venir ici lieu, uniquement pour le plaisir de vous voir de plus près et de pouvoir effleurer ne serait-ce que votre peau…Je n’ignore pas tout du travail de courtisan pour l’avoir été et je sais que vous pourrez offrir à n’importe quelle femme ce qu’elle désire de vous. Pour ma part je n’attends rien et n’exige rien... Alors voyez en moi, plus une connaissance qu’une cliente…


Non seulement, il se perd quand elle dégage son oreille pour mieux venir lui parler au creux de l’oreille, mais en plus, les mots avoués avec spontanéité, le laisse soudain pantois. Ses yeux se lévent sur la jeune femme sans ne rien laisser paraître. Une parade. Il lui faut très vite une parade bon sang. Loin, très loin de ce qu’il a cru comprendre lors de son interpellation à la fenêtre même si elle n’avoue que désirer l’appocher pour sentir à peine sa peau sous ses doigts, Enzo reconnaît bien là, comme elle l’avoue, le rôle d’une courtisane. Une lueur traverse ses iris noires, tel un éclair soudain, et cela va vite dans sa tête.

Il ne se laisserait pas prendre comme lui-même l’a si bien fait la premiére nuit d’embauche, faire son choix sans le vouloir sur une courtisane au lieu d’une cliente, c'est-à-dire, faire ses preuves avec une de ses futures collégues de travail. Déjà vécu. Et de surcroît rousse à l’image d’Alejandra. Aurait-il des prédispositions plus affirmées pour ces femmes-là ? Il en reste figé d’un seul coup d’une telle constation, n’en montre rien, son verre qui tourne entre ses doigts, ses yeux dans ceux de l’Hispanique, répond d’un ton calme, posé, soufflé au creux de l’oreille dégagée :


Notre point commun risque de nous jouer des tours, ne pensez-vous pas ? Qui des deux saura résister, céder à la tentation ? Charmer, envoûter, captiver ? Qui prendra l’initiative, ou bien, se laissera guider ? J’avoue que rien ne peut le laisser deviner à l’avance. Une connaissance…Cela sous-entend que je devrai vous dévoiler une part de moi, en tant que simple homme, et oublier ce que représente cet endroit, et ce qui s’y déroule sous nos yeux.


Il ne dit rien. S’il accepte ou pas. L’instant de poser cette question:


J’aimerai savoir, en Amour, qu’avez-vous déjà vécu comme folie, ou bien qu’elle folie seriez-vous prête à faire pour le vivre ?

Sent le regard du client tumultueux de cette nuit en sa direction, celui-ci en compagnie d'Anaïs, une collégue. Pourtant si son regard se porte sur eux deux, ce n'est point pour lui mais elle. C'est vrai que les rousses prennent une place dans sa vie. Il chasse de suite ces coincidences de son esprit, pour prendre une gorgée de vin, son attention portée sur Alejandra.

--Alexandrie.


[Arrivée de la jeune marchande.]


Alexandrie plus souvent appellez Alex par tous arriva enfin a la maison close , après une longue route , on lui avait bien dit de passer par derrière , elle se trouva dans une cour lugubre , elle regarda la porte , l'excitation de rentrez enfin dans cette maison et la peur se mélangeait en elle .

Elle n'avait que 13 ans , mais c'était une marchande qui était prête a tout pour gagnée sa vie , elle tenait a vendre ses liqueurs et autres , elle avait reçu une commande et se devait de la livrée quelque sois le lieu.

Elle poussa donc la porte d'une main quelque peu tremblante , elle arriva dans la cuisine , Elle tenait son panier d'une main , son regard fut attirée par le bruit de trouvant derrière une autre porte , des voix d'homme et de femme confondus , devait 'elle attendre sans bouger ou faire du bruit pour prévenir de sa présence .

Elle bougea sa capuche laissant apparaitre un fin visage encerclée de belle boucle rousse.

Elle se permis de toussée un peu pour se faire entendre en ces lieux .
Alejandra
[Comptoir : Les dés sont jetés]

Il y a des gestes qui paraissent si anodins que l’on oublie parfois l’impact réel de ces derniers. Une chevelure dégagée pour y souffler des mots, des murmures qui ne veulent être qu’à eux, une bouche si près de son être qu’elle serait capable d’en frissonner. Son souffle se perd dans le creux de son oreille et elle scelle son sort et le sien dans cette franchise et sa stratégie qui est sienne. Ce qu’elle voulait réellement le courtisan ne pouvait lui offrir en tant que tel…Elle ne désirait ni son corps, ni ces murmures, ces caresses offertes à toutes pour des écus, ce qu’elle veut est autre, porteur de plus d’essence, de substance. La rousse le veut lui, en tant qu’homme…

Son regard ne quitte pas le sien, iris noirs qui se jaugent et se découvrent. Elle l’avait troublé, elle n’en doutait pas mais elle ignorait toutefois la raison de ce trouble. Etait-il déçu de ne pas pouvoir voir en elle qu’une simple cliente ou était-ce le fait qu’elle fut courtisane qui le plongeait dans l’incertitude qui est sienne. Il se reprend aisément et c’est sa voix qui se perd désormais dans son oreille. Doucement sa fine main se pose dans le creux de sa nuque pour savourer sa présence, ce contact, ce simple souffle. Le retenir ? Nullement.

A ces mots, elle comprend donc d’où vient ce trouble. Il semblait réticent à l’idée de se livrer en tant qu’homme, que cela ne tienne, elle se fera délicate et vile stratège. Après tout, elle sait que ce qu’elle désire n’est pas aisé à obtenir car cela implique que ce dernier laisse tomber ses masques…Un risque…Une audace dont les conséquences sont incertaines…Et voilà qu’une question tombe, lui arrachant un sourire en coin. Ils en revenaient donc à la folie de l’Amour…

Il la force à se souvenir de son passé, de sa jeunesse pas si lointaine, de ce que n’importe qui pourrait qualifier d’erreur et qu’elle avait vécu comme l’ivresse même de l’Amour. Une folie redoutée par toutes les courtisanes, une folie qui conduit à la perte de cette dernière... s’enticher d’un client, lui offrir plus que ce qu’une putain devrait céder, s’abandonner sans limite pour le plaisir d’un moment à ses côtés, devenir une femme et non plus l’objet de désir. Une expérience qui même si elle laisse des traces restera gravé dans sa mémoire comme une folie et non une erreur fatale.

Elle l’observe s’offrir une autre gorgée et elle en fait de même, savourant ce goût qui se glisse en elle.

Par Amour, j’ai dépassé mon rôle de courtisane en offrant à un client plus qu’il ne pouvait espérer. Et cette folie malgré son prix, je pourrai le revivre sans hésiter. Por un pacer..mil dolores…*
Toutefois, je ne suis plus courtisane, ma vie a choisi un chemin autre. Alors, si je vous invite à voir en moi le portrait d’une connaissance, plus que celui d’une courtisane c’est justement pour vous rassurer sur ce point qu’est la séduction…Je ne jouerai pas de mon expérience avec vous
.


Aucun intérêt à le considérer comme s’il était client, aucun intérêt à confronter deux arts qui ne sont le résultat que d’un entrainement et d’une motivation certaine pour les écus. Aucun intérêt pour elle de laisser parler ses réflexes qui fausseraient toute approche, tout plaisir véritable. Elle sait qu’il n’est pas ici par hasard, être courtisan à la Rose Noire, posséder une place à l’abri de la précarité des ruelles se mérite, elle risquerait de se perdre dans son expérience.
L'hispanique voulait que chaque geste à son égard porte cette saveur unique que l’on porte à un être que l’on veut réellement séduire, pour le simple plaisir d’un regard, d’un geste de sa part, loin de tout calcul, de tout plan établi, de l’assurance même de l’avoir dans sa couche, et voilà que son dévolu s’était jeté sur un courtisan…


*pour un p laisir, mille douleurs.
_________________
--Mayeul


[Cuisines...pris la main dans le garde-manger]

La tête dans le garde-manger, Mayeul n'entendit pas la porte extérieure de la cuisine s'ouvrir, pas plus qu'il ne vit entrer la jeune marchande. Le lait chaud lui avait ouvert l'appétit, et il s'était dit qu'après tout, tant qu'il restait dans la cuisine prêt à recevoir les marchandises, il pouvait bien se mettre quelque chose sous la dent, surtout que la Rose possédait un stock impressionnant de confiseries qu'il n'avait pas eu le loisir de connaitre au couvent.
C'est donc un garçon tout occupé à dévorer dragées, pâtes de fruits et autres douceurs, qui se trouva surpris d'entendre tousser non loin. Les portes du garde-manger furent refermées et la dernière bouchée avalée, à la hâte. Non pas que vider le garde-manger lui était interdit, à la Rose, mais des années au couvent, où la gourmandise était un péché réprimandé, vous laissait quelques automatismes.
Lissant ses braies pour reprendre une contenance, Mayeul sourit à la jeune fille qui venait d'entrer aux cuisines et avança d'un pas dans sa direction.


Le bon soir, ma dame. Je me nomme Mayeul. Mè... Il se reprit juste à temps. La Dame Rouge m'a informé de votre venue. Avez-vous les marchandises ?

Le regard clair du garçon se posa un instant sur le panier de la demoiselle avant de revenir soutenir son regard. Sa mission était de recevoir les marchandises, payer la demoiselle. Recevoir les marchandises, payer la demoiselle... Elle était agréable à l'oeil, la jeune marchande. Recevoir les marchandises, payer la demoiselle... Peut-être que se répéter les étapes de la mission qui lui avait été confiée lui éviterait de rougir devant la jeune fille ? Recevoir les marchandises, payer la demoiselle... Il en croisait parfois, dans la rue, mais jamais il n'avait encore parlé à une jeune fille de son âge, jolie de surcroit ! Recevoir les marchandises, payer la demoiselle... Le rouge commençait à lui monter aux joues malgré lui lorsqu'enfin, il eut la seule pensée capable de lui remettre les idées en place : Léah !
_________________
--Anais.



A la table au salon, chasse ouverte...


Le sourire qu'elle arbore se fait plus large quand elle sent la caresse légère sur sa peau. Cet homme a un charme étrange que la châtaigne a rarement l'occasion de croiser, aussi compte-t-elle bien en profiter. Le regard dans le sien, elle n'en rate rien, et saisit tout à fait le sous entendu, appuyé par la façon dont il la fixe. Elle prend son temps, tire un des fauteuils du bout des doigts avant de lisser ses jupons et de s'y installer. Oh elle ne reste nullement éloignée, ou très peu de temps. Un coup de hanche délicat la fait rapprocher le siège de celui de son potentiel client et la main fine vient se perdre en caresse sur son bras, l'air de rien.


Ma seule présence? Oh Messire, vous me flattez.

Elle est aussi étonnée de la proposition. N'est-elle pas celle qui se doit de la faire? Toutefois, elle n'en montre rien et l'air se fait curieux, tandis qu'elle prend son temps pour l'étudier, pour l'observer et le détailler, un sourire en coin accrochée à ses lèvres rosées par le maquillage léger. Un bras se tend en direction du comptoir, avant que la tête châtain ne suive.

Jade, s'il te plait!

Oui, c'est la boisson qui viendra à eux, et non eux qui iront à la boisson. Elle est ainsi. Anaïs veut revenir à Oscar, dont elle ne sait toujours pas le nom, chose qui ne la gène pas outre mesure, mais elle croise le regard sombre d'Enzo, et s'arrête juste l'espace d'un instant pour lui sourire. Un sourire furtif, lourd de sous entendus, même si elle ne s'attend pas forcément à grands choses, avant de revenir à l'homme qu'elle accompagnait. La châtaigne se penche vers lui, pour lui souffler une réponse au creux de l'oreille, un souffle doux et chaud, son regard se perd aussi discrètement en direction du brun et de la rousse, mais...

Choisissez donc pour moi si le cœur vous en dit. Si mon plaisir est votre, le votre est mien, doux ou non.

Le double sens tout à fait volontaire est laissé là, en suspens pendant qu'elle se recule doucement. La jeune femme aime à observer les réactions, les attitudes. Elle ne se prive donc pas pour chercher à découvrir ceux de l'homme qu'elle a à ses côtés. De toutes façons, peu lui importe la boisson sachant qu'elle n'en prendra peut-être qu'une fine gorgée afin de pouvoir tenir la nuit. Mais s'il a comprit le double sens, cela lui permettra ainsi de savoir ce à quoi elle doit s'attendre. Doux ou fougueux, doux ou âpre. Le sourire s'élargit.


_________________
--Alexandrie.


Alex vit le jeune garçon face a elle , il devait surement avoir son âge , elle lui fit son jolie sourire de marchande , plongea son regard dans le sien :

Bonsoir , je me nomme Alex , j'ai reçu une commande et je viens donc vous la livrée.

Alex regarda gourmande en direction du verre de lait , tut en lui tendant son panier , son regard a nouveau posée dans le sien , elle le vit légèrement rougir.

Pourrais je abusez de votre gentillesse et vous demandez quelque chose a boire , j'en profiterais ainsi pour me réchauffé si vous le voulez bien.

Alex avait pas envie de reparti de suite , elle le trouva touchant en voyant ses joues rougie de la sorte , ses traits fin , son regard posé sur elle , elle enleva sa cape tout en le suppliant du regard de pas la mettre dehors de suite.
--Mayeul


[Cuisines]

Mayeul se saisit du panier tendu et inspecta rapidement ce qu'il contenait, hochant la tête afin d'indiquer que les marchandises convenaient. Il n'était pas expert, mais il avait vu comment sa mère traitait ce genre d'affaires et s'appliquait à l'imiter au mieux.

J'ai mis du lait à chauffer, en voulez-vous ?

Une jeune fille qui désirait à boire, un temps glacial, quoi de plus naturel que proposer du lait chaud ? Un homme aurait sans doute proposé une liqueur, mais le garçon n'avait pas vraiment de goût pour les alcools et leur préférait encore des boissons plus innocentes.
Sans attendre de réponse, il posa le panier au sol et, se saisissant d'un pot suspendu à la crémaillère, emplit un deuxième verre de lait qu'il tendit ensuite à la jeune marchande.


Cela vous réchauffera, à n'en point douter.

Sourire gêné. Si le garçon tentait d'imiter La Dame de la Rose dans son rapport aux autres, il était encore loin de l'égaler et venait, en deux phrases, de faire le tour de la conversation.
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--Lucrece


[Salon]

Lucrèce en était au pansement mental des blessures de Léah quand la voix de La Rouge la sortit de sa torpeur...Un regard vers sa maîtresse, un autre vers le comptoir. Et un battement de cils plus loin, voilà la blonde empoisonneuse qui, féline, s'extirpe telle une chatte des coussins où elle trônait.Baudoin qui passait à l'instant n'a que l'occasion de lui frôler la taille d'un air rassurant, un léger sourire s'attarde alors sur les pulpes carminées... Le regard bleuté se dirige à son tour comme le gardien vers le comptoir pour repérer celui que la maquerelle lui a désigné.Androgyne, aux yeux charbonnés, trop entreprenant...Le voilà!

Elle ne va pas assez vite cependant, la proie qu'on lui a conseillé d'engourdir vient de se faire happer par une de ses consoeurs, châtaigne bien faite...méfie toi de ne pas te piquer aux exquise épines d'un homme visiblement avide de plaisir belle enfant. L'on se flétrit trop vite, ou l'on se lasse, soupir déçu de n'avoir plus rien à faire ou quelqu'un à satisfaire.

Mais, maintenant debout, Lucrèce n'avait plus qu'à se diriger vers le comptoir. Le pas chaloupé en prends donc la direction, jusqu'à retrouver près du bar l'endroit favori de la courtisane,là d'où elle scrute continuellement les vas et viens du salon, des escaliers... face à Baudoin pour l'heure actuelle, et à côté duquel trône, parade, elle ne saurait dire encore: un jeune homme...visiblement très sûr de lui et qui couve la nouvelle maîtresse des boissons d'un air malsain. Et l'oreille de la blonde se tends sur les interrogations du ténébreux...coupant net l'herbe sous le pied de Baudoin assez soucieux de prime abord.


Oui, Marie est encore ici...Surprenant qu'elle n' soit pas descendue, choquée des évènements du jour peut être?

Lucrèce laisse l'interrogation en suspens, point sûre de son fait, il est vrai que Marie n'est pas au mieux de sa forme depuis quelques temps... Un soupire vient mourir sur les lèvres de la catin...Et plus doucement, vers le vieux gardien, elle souffle:

As tu envoyé quelqu'un voir Leah? Je ne suis guère tranquille...

La boule qui lui enserrait la gorge à l'instant n'allait certes pas l'empêcher de travailler mais...son esprit ne cessait de s'agiter en retournant toujours vers la chambre où la piercée résidait...Elle avait dit qu'il faudrait la nuit pour être fixée...il allait falloir encore quelques heures, de longues et interminables heures pour être fixés...en attendant...la putain devrait trouver quelques clients...

--Irisdessa


{Devant la porte}

La blondinette partie faire un tour dehors, peut-être la peur de découvrir cet endroit, qui sait ?... non.... elle fit demi-tour pour se retrouver à nouveau devant les portes massive de l'antre du désir et plaisir charnel. Elle les fixa avec attention, hésitante puis se lança à frapper à la porte, sourdement tout d'abord puis avec plus d’instance, non parce qu'elle s'impatienter mais plutôt car le froid de la nuit la glaçait jusqu'au sang.

Attendant une réponse du gardien, releva son col d’hermine, frissonnant dans l'alcôve extérieure, sa robe de soie bleu bougeant au gré des brises glaciale de la nuit, Iris attendit patiemment....
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