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[RP] Maison close de la rose noire

Oscar_w.
[Au salon, à une table antichambre des plaisirs...]

Oscar avait le regard fixé sur la rousse qui l'avait choisi pour client.
Ses gestes étaient tendres et doux, son regard surtout le fascinait...tout comme elle l'était par le sien comme il en eu la conviction.
Son léger tremblement lorsqu'il effleura sa peau ne lui échappa point...

Elle jouait à merveille son rôle de catin, mais il y avait plus que cela.
Un trouble qu'elle ne devait qu'à lui, un émoi des sens non-professionnel.
Son sein palpitait sous son corsage, tel le sien.
Sa main se fit plus douce.... et coquine passant de sa joue à son cou puis à la naissance de sa poitrine.

Ce creux annonciateur de trésors qu"il regrettait parfois de ne point avoir... Parfois seulement.
Ou mêlés à sa virilité...
Oscar perçoit un coup d'oeil vers le brun, le regard un peu trop inquisiteur d'une catin, maintenant au bar, sans doute chargée de surveiller sa conduite icelieu.
Lui un gentleman !
Un trouble et sombre gentleman il est vrai...
Cette peur que l'on manifestait visiblement autour de lui excita son désir.

Il hésitait à se présenter au début.
Son identité pouvait être synonyme de sombre méfaits et s'il n'avait commis aucun crime à Paris, la Maréchaussée pouvait fort bien être prévenue de son existence.
Le sourire de la rousse, sa douceur, le désarma.
Il songea qu'il aurait sa place en quelque bordel... Se donner pour de l'or et joindre l'utile à l'agréable.

Oscar, Duc de Wellington belle et tendre damoiselle.
Hélas en exil pour quelques frasques que j'ai commises et qui n'ont point eu l'heur de plaire à notre fort pieux souverain.

Vous me demandez ce qui me plairait...
Je vous propose de commencer par un Sauternes, doux et sucré en bouche avant de continuer par un Bourgogne plus âpre.
Et enfin le comble du plaisir pourrait être gardé pour la fin.
Un alcool fort et violent, douloureux sur le coup et brûlant le palais mais laissant dans la bouche un gout si fruité qu'il en est fort bon, comme une eau-de-vie de poire me serait fort agréable...

Si vous pensez être à même de m'offrir tout cela, vous me comblerez... et j'espère vous combler tout également.
Mais il faut être deux pour... boire.

Son regard se fit plus intense, la douce lumière du péché s'y allumant.
Sa caresse se fit douce sur ses bras nus, son épaule désirable.

Cette jeune femme était certes une catin.
Par vocation et non par obligation, il en eu la certitude.
Comme lui qui aimait à prendre et se donner, mêler douceur et tendresse et souffrance si exquise.
Ils s'étaient fort bien compris.

lorsqu'elle héla la farouche tenancière, il lui murmura :

Commençons par le Sauternes voulez-vous ?
J'en boirait peu ici...sans doute plus dans votre alcôve.
Où nous goûterons fort à tous ces alcools, le voulez-vous ma douce et cruelle maîtresse ?
Mon ivresse sera vôtre...je l'espère.
Et d'une douce nature.


Ses yeux se tournèrent vers le bar.
_________________
--Alexandrie.


[Cuisines]

Alex regarda partout autour d'elle, mais son regard fut attirée plus par ce jeune garçon qui lui semblait timide ,elle lui fit son grand sourire a la proposition du lait chaud:

Ce serait avec un grand plaisir que j'accepterais de boire quelque chose de chaud , je vous en remercie .

Mais dite moi ...que faite vous en ce lieux?


Elle souffla sur le lait chaud , soutenant son regard .

Puis , naturellement , elle lui déposa un doux baiser sur la joue , comme Alex aimait le faire quand elle se sentait bien .


Dite moi aussi, vous pensez que je pourrais dormir ici cette nuit , la route de retour est fort longue , puis pas fort r'assurante .

Puis ....je pourrais vous tenir compagnie , je doute qu'il y ai peu de damoiselle de mon âge ici .


Elle bu a petite gorgée le lait chaud offert si gentillement , même si malgrée son âge la plus part du temps elle avait eu droit a plus fort , mais elle aimait assez partager cette boisson avec le jeune Mayeul qui ne la laissait pas indifférente.
--Sevastian_sidorov
[La porte d'entrée , puis le salon]

La porte s’ouvre enfin , un garçonnet en sort … drôle de divertissements mais les lieux ne sont-ils pas autant cocasses ? le jeune homme n’est point choqué par la sortie de cet enfant , la seule réaction peignant son faciès étant un sourire amusé .Enfin le Cerbère de ces lieux lui adresse la parole tout en s’inclinant brièvement.

« Le bonsoir et la bienvenue. Entre vite, la maison est déjà ouverte et... si la Rouge te garde ici, n'oublie pas de t'installer dans une chambre libre. »

Le moscovite remercia l’homme et le suivit étant toute ouïe dévolue aux informations léguées amicalement .Une main ayant connu déjà les outrages du temps tant redouté par la gente galante lui indiqua une créature à la beauté indéniable , don du ciel en dehors de ces lieux , ici banalisée et monnayée.


« La jeune fille au comptoir, c'est Jade, si tu as besoin, elle peut te guider dans la maison et sinon... »


Fait étrange la jeune demoiselle semblait d’une timidité maladive , chose cocasse dans ces enfers ci , ne serai-t-elle que disposée à servir des consommations? Néanmoins la douceur émanant de cette fleur aux apparentes chastes pétales attirait la sympathie à sa simple vue . La porte des lieux se referma derrières les deux compères et l’homme conduisit le blond au salon d’une attitude que l’on pourrait qualifier de paternel , bientôt ce jeune homme n’étant encore qu’un inconnu deviendrait peut être l’un des enfants à garder jalousement en ces lieux . C’est alors qu’une belle Orientale rencontrée plutôt apparu dans le champ de vision de Sevastian .


« Cette belle brune là, c'est Balgis, la seconde de la Rouge, tu peux aussi lui demander si tu as des questions. »

Enfin la fleur exotique avait un nom , un sourire satisfait orna alors furtivement les fines lèvres. La main du gardien se pose sur l’épaule de son vis-à-vis et lègue dans un sourire ces dernières paroles.

« Pour les autres, tu feras connaissance par toi-même. Je suis Baudouin, cerbère du lieu. »

IL se retira alors et parti vaquer à ses occupations , le jeune homme suivit un instant du regard le dit Baudouin . L’attitude envers les occupants des lieux ne relevait pas de la simple protection intéressée et mécanique on pouvait y déceler une certaine forme de tendresse dévouée malgré les airs bourru de l’homme. Sevastian sortit alors de ses pensées , l’inertie est mauvaise , le temps court trop pour permettre de se perdre trop de temps dans les limbes des pensées , du moins lorsqu’il y avait à faire. Le regard scruta à nouveau les lieux et s’anima lorsqu’il trouva ce qu’il convoitait .Le blond s’avança alors auprès de la créature brune , d’humeur taquine il saisi la main de la belle et la baisa tel un gentilhomme de haut rang.

« Bonsoir dame Balgis , quel plaisir de vous revoir …Pardonnez moi mon intrusion auprès de vous mais j’ai ouïe dire que vous pourriez me guider en cet établissement, accepteriez vous d’éclaircir les quelques obscurités taraudant mon esprit ? »


Image d'origine :Feimo©, graphisme :Anaon©
--_balgis


[ Au Salon ]

Le temps peu à peu retrouvait un rythme qui lui allait bien.
Le jeune bambin de lui-même reprit le chemin vers sa nourrice et l’orientale suivit du regard le jeune Mayeul qui sagement filait à la cuisine.
Un dernier coup d’œil, un sourire satisfait et l’orientale pensait déjà à rejoindre ses bains.

Un froncement de sourcil toutefois à l’encontre de Geoffroi qui prenait ses aises et dont le regard concupiscent se mariait mal avec la fonction de Gardien.
La petite Jade paraissait bien mal à l’aise sous les regards de tous ces males.
Il lui faudrait en toucher deux mots à la Rouge.
Sa virginité pourrait être l’objet d’une vente et pourrait rapporter un beau pactole..

Rassurée par les murmures, elle s’apprêtait enfin à regagner son antre quand elle le vit s’approcher.
L’orientale ferma doucement les yeux le temps de laisser les fragrances ambrées l’envahir.
Une main avait déjà saisi la sienne et la chaleur d’un souffle l’effleurait.
Le regard malicieux démentait les propos…


Guider, éclairer…

Ses doigts retiennent les doigts et le regard gris se fixe sur les prunelles si bleues de l’audacieux.

Ne vous excusez jamais…Je pourrais en abuser…
Avant d’envisager de vous faire visiter la maison, je suggère que vous m’indiquiez déjà votre nom.
Ensuite, ensuite…


Les doigts retenaient toujours la main et sourire aux lèvres, elle l'entraina vers un des soffas douillets du salon.
Abrités dans les coussins confortables de l'alcove, elle le regarda amusée.


Inquiet ??...
Il vous faudrait prendre un bain chaud.
Vous détendre…
Cette première soirée ici décidera de votre avenir à la Rose…
Tachez de satisfaire clients et Maquerelle.
La vie ici peut-être douce si l’on s’y prend bien…

Buvez donc quelque chose…Offert en signe de bienvenue…
Je vous indiquerais la chambre ou travailler ensuite…


Cerdanne
[Ruelle à l’arrière de la Rose ... Cuisines de la Rose…]

Elle avait pris le temps de rôder autour du bordel.
De jour, bien évidemment et avait suivi d’un œil amusé les quelques allées venues.
Si elle avait osé, elle aurait bien pointé son minois ce matin.
Mais voilà.
La porte ne s’était ouverte que sur des visages inconnus ou trop connus.

Elle connaissait le chemin…
Mais ça faisait un sacré bout de temps qu’elle n’avait pas laissé trainer ses bottes dans le quartier.
Le temps des travaux.
Le temps d’un renouveau. Le mot valait son pesant d’or.
Renouveau pour la Rose. Réussit celui là…

Ce soir, elle venait pourvu.
Rien à voir avec ses visites précédentes et cette fois ci La rouge n’y trouverait rien à redire.
Son renouveau à elle ne l’avait pas parée d’or et d’argent mais le poids de
sa besace lui permettrait assurément de changer très vite ces vieilles bottes usées et de peut-être, peut-être, envisager de se fringuer de soie et de dentelles.
On peut toujours rêver de changer vraiment ….

La ruelle qui donnait sur l’arrière cour était toujours aussi sombre et Cerdanne, recroquevillée sous un porche, guettait….

Elle laissa passer une gamine qui rentra sans problème dans la maison.
La provençale grommela entre ses lèvres.
Un feu n’avait pas suffit. La rouge était toujours aussi imprudente.
Mais que faisait donc une môme au bordel.

L’éclairage était suffisant, la nuit assez noire et la brune suivit les silhouettes des deux gamins. Faits et gestes.
Quand elle les sentit assez hypnotisés l’un par l’autre, à se regarder comme deux grands benêts qu’ils semblaient être, elle ouvrit la porte d’un geste sec.


‘Soir les mômes…

En deux enjambées, elle avait rejoint la table et jeta un air dédaigneux sur les verres de lait.

Y a pas de vin chaud ??
_________________
Baudouin.
[Comptoir puis porte, la danse continue]

Il fit un sourire paternel à la jeune Jade. Cette petite aurait pu être sa fille et il était fière de toutes ces filles de la Noire.

Non merci Jade, continue ton travail et ne t'inquiète pas.

Droit et redressé, le port altier, il regardait ce petit monde qui s'agitait autour du comptoir. Lucrèce était venu les rejoindre et nonchalamment, il caressait son épaule. Il l'aimait bien la blonde. Une femme de caractère, discrète et efficace. Il hocha la tête à la réponse qu'elle fit à Geoffroi. Le "vieil homme" le fit grincer des dents. Décidément, le jeune gardien avait pris beaucoup trop d'assurance pendant son absence et ça ne lui réussissait pas.
Il le regarda froidement.


Léah reprendra son poste quand elle sera rétablie, d'ici là, nous nous partagerons les gardes, tant de la porte que du reste de la maisonnée.

Contrarié, le cerbère inclina légèrement la tête et prit congé, il était temps pour lui de retourner faire son office à la porte.
Il ouvrit l'huis et se retrouva nez à nez avec une petite blondinette frigorifiée. Il se recula pour qu'elle puisse entrer. Il l'avait déjà vue cette jeune fille... Il réfléchit un instant et se souvint qu'elle était là un peu plus tôt.


Bienvenue à la Rose Noire, damoiselle. Vous avez donc décidé de revenir? Il fait plus chaud à l'intérieur.

Il s'inclina pour la saluer et lui fit un sourire amical.
--Mayeul


[Cuisines...ou moulin ?]

Ce qu'il faisait ici ? Il y avait la version longue - longue pour un garçon peu habitué aux longues tirades, en tous les cas - : sa mère était la célèbre Dame Rouge, tenancière du bordel de la Rose Noire, il était donc naturellement venu y vivre à sa sortie du couvent. Et puis, beaucoup plus simplement, il y avait la version dont Mayeul usait et abusait : il vivait ici. Ceux qui avaient besoin d'en savoir plus étaient déjà au courant, alors pourquoi tergiverser ?
Prise d'élan, inspiration... Le baiser de la jeune marchande vint troubler la simplicité de la réponse, et le garçon en perdit l'assurance de son timbre qui se brisa pendant que le rouge lui revenait aux joues après les avoir à peine quittées.


Je vis ici.

Surpris de cette démonstration affective, Mayeul frôla du bout des doigts la peau où venait de se poser la bouche de la jeune fille et resta un temps interdit à la regarder, tâchant d'assimiler ce qu'elle lui racontait.

Dormir ici ? La maisonnée n'est pas une aub...

L'ouverture soudaine de la porte extérieure lui tira un léger sursaut et le coupa au milieu de sa phrase. La maisonnée n'est pas une auberge, voulait-il dire, mais cela pouvait attendre. Une femme venait d'entrer et les saluait familièrement, un peu trop au goût du garçon. On ne l'avait pas élevé de cette façon, lui.

Dame, cette partie de l'établissement est fermée au public.

Le pourpre de ses joues envolé - rien de tel qu'une petite frayeur pour soigner ces rougeurs -, le garçon détailla la nouvelle venue de haut en bas. Sans doute savait-elle déjà où elle se trouvait, vu l'assurance dont elle faisait preuve. Sa mère l'avait prévenu qu'une jeune marchande devait venir, mais elle n'avait pas parlé d'une autre femme.

Que voulez-vous ?

Du vin chaud, déjà, se répondit Mayeul à lui-même, réalisant qu'il venait de tendre un bâton pour se faire railler. Cachant un soupir, il pensa brièvement à son livre, sur l'étagère, là-haut, à l'autre bout de la maison... Autant dire l'autre bout du monde.
La vie était plus simple, au couvent.

_________________
Oscar_w.
[Dans le salon, en douce compagnie]

Caressant toujours la rousse à la peau si douce, si tentante, appel à lui seul aux plaisirs que seule une femme peut procurer à un homme, Oscar eu soudain l'attention attirée par un nouvel entrant.

Un jeune éphèbe, fort à son goût, d'une blondeur ravissante, l'air innocent et l'âme sans doute emplie de péchés fort luxurieux...
Un ange abritant un démon en son sein.
Exactement ce qui lui plaisait...
Il l'observa avec plus d'acuité, tendant l'oreille afin de saisir son nom...

Il vit celui-ci discuter aimablement avec le gardien des lieux, puis se diriger droit vers une belle catin aux traits orientaux.
Il ne ressemblait pourtant point à un client et rien dans leurs gestes ne pouvait le laisser penser.
La conversation se fit plus audible...

Il vous faudrait prendre un bain chaud.
Vous détendre…
Cette première soirée ici décidera de votre avenir à la Rose…
Tachez de satisfaire clients et Maquerelle.
La vie ici peut-être douce si l’on s’y prend bien…


Voilà fort bon conseil jeune homme.
Et un débutant...
Oscar, ne perdant pas l'éphèbe des yeux, et lui souriant chuchota à la rousse dont il partagerais la couche cette nuit :
Ma tendre dame, que diriez-vous d'inviter ce jeune homme à se joindre à nos ébats ?
Cela serait fort à mon goût, et peut-être au vôtre tout également...

_________________
--Alexandrie.


[ Cuisines]
Alex savourait plus au moins son lait chaud pas fort habituée a boire ce breuvage cela dit , elle l'écouta lui dire que ce n'était point une ......quand une personne fit son entrée .

Alex se tourna vers la dame qui était bien plus sur d'elle que l'était elle même , elle la regarda de haut en bas se demandant si elle était elle aussi marchande ou bien si elle travaillait en ces lieux .



Bonjour dame ...

Alex laissa le jeune homme lui parlez toute se demandant comment cela se fesait qu'il habitait ici , elle en profita pour scrutée la porte d'ou les voix venait , elle se mordit la lèvre de curiositée , elle voulait tant passer cette porte ..

Elle se tourna a la demande de la dame , du vin chaud , quel doux brevage quand il fait froid , elle en avait déjà bue ne se souvenant pas trop de ce qui c'était passez par la suite , mais avait aimée sentir sa tête tournée ...

Elle se cala dans un coin attendant , elle n'en démordrait pas , elle voulait passez la nuit ici et lui tenir compagnie.
--Anais.



A la table au salon, carte des vins, choix du menu... Aux plaisirs d'Oscar.

La châtaigne se laisse faire, se pliant de bonne grâce à la caresse que daigne lui offrir le Sieur qu'elle est venue trouver. Doux, il semble être, aussi compte-t-elle bien en profiter. Tandis qu'il caresse sa peau, sans doutes à la recherche de frissons la parcourant, Anaïs, elle, se permet de poser sa main fine sur la jambe de l'éphèbe, jouant du bout des doigts afin d'éveiller un peu plus son intérêt. Et tandis que la main délicate vient à se perdre sur les formes mise en valeur par le bustier serré qui l'enserre, voilà qu'il se présente. L’œil Miel brille d'un éclat nouveau. Duc. Un Duc. De ses début ici à maintenant, elle n'a pas eu la chance de satisfaire plus qu'un Comte, voilà qui change. Quant aux vins désirés, ils ne font qu'éveiller un peu plus son désir, la carte, en effet, semble des plus prometteuses. Et son sourire s'élargit doucement pendant qu'elle se rapproche un peu de lui, lascive, pour se présenter à son tour en messe basse.

Je me nomme Anaïs, mais je peux être qui bon vous semblera pour ce soir... Oscar.

Oh oui, elle se permet d'utiliser les prénoms de ses clients. Ne s'est-il pas présenter ainsi? Fi du rang. Ici chacun vient dans le même but et elle est là pour les aider à l'atteindre. Qu'ils aient côtoyé le Roy ou sa monture. La main se fait plus coquine, et remonte doucement, elle en vient aux vins.

La carte proposée me sied à merveille. Commencer par la fin aurait été des plus dommages et le palais n'aurait plus eut les sensations suffisantes pour déguster au mieux. Cela semblerait sans doutes des plus fades.

Oh, bonne comédienne, elle sait apprécier aussi les bonnes choses. Et le menu proposé lui paraît intéressant. Elle n'aura sans doutes pas à se forcer. Elle ne manque pas ce qui lui est glissé au creux de l'oreille, et la main portée à la cuisse de l'homme se resserre doucement. Le même ton est utilisé pour lui répondre, les lèvres de la jeune femme s'égarant l'espace d'un instant contre un coin de gorge, sous l'oreille.

Le vin sera plus agréable en bouche si les discussions des gens sont éteintes... Vous avez bon goût Messire Duc. Alcôve... Ou chambre si vous le désirez. Cela dépend de la façon dont vous voulez déguster.

Châtaigne ne manque pas l'arrivée du blond jeune homme. Les prunelles curieuses détaillent, et le sourire de la catin se fait coquin à la proposition de son sombre client. Rares sont les fois où on lui a proposé cela. Mais le client n'est-il pas roi? Une façon comme une autre de se rattraper pour son retard, auprès de la Rouge.

Mon goût semble se plaire à suivre le votre de près. Voulez vous que j'aille le trouver afin de le lui proposer? Ou préférez vous que je m'occupe du vin auparavant?


_________________
Cerdanne
[Cuisines]

A vivre loin de tout, et surtout surtout loin, très loin du genre humain, elle en a oublié les us et coutumes et les bonnes manières.
Un vague sursaut, une réminiscence d’un temps plus heureux, d’un temps où il faisait bon vivre…

La voix du garçon surement…
Ce regard qui mélange frayeur et malaise.
Cette rougeur sur les joues et ce front si blond.
Un relent d’enfance qui lui vrille le cœur…
La gamine, elle, semble bien plus à l’aise.
Absolument pas concernée par son intrusion dans la cuisine…

La Provençale hésite encore un peu et hausse les épaules pour seule réponse. C’est encore ce qu’elle sait faire le mieux.
Se réfugier derrière un agacement de bornée stupide.

Cela ne l’empêche pas de faire le tour de la cuisine.
D’ouvrir armoires, de fureter dans les coins et recoins…
Machinalement remettre une buche pour attiser un feu mourant.
Regard fixé sur les flammes qui grimpent sur le bois bien sec, elle laisse échapper d’une voix rauque, atone…


Baudouin est là ??...
Qu’il m’annonce à la Rouge.
J’ai à faire avec elle…

_________________
--Mayeul


[Cuisines... Salon... Entrée...]

Pas de réponse à sa question, finalement, l'intruse se contenta d'un haussement d'épaules avant d'investir un peu plus les lieux, et le garçon se renfrogna, perdu dans un monde qu'il ne connait pas encore.
Devait-il lui-même aller chercher la Rouge ? Devait-il appeler Baudouin ? Devait-il faire remarquer à l'incongrue qu'elle serait tombée directement sur le cerbère, justement, si elle avait usé de l'entrée officielle du bordel, plutôt que de passer par les cuisines ? Et ce livre, abandonné sur une étagère de sa chambre, comme il lui manquait, ce livre...

Réalisant qu'il avait gardé la bouche ouverte un temps certain, il la referma, déglutit, et bredouilla quelques excuses...


Je... Je reviens.

...avant de s’échapper vers le salon, un soupir au bord des lèvres.
Il n'allait certainement pas courir se réfugier dans les jupons de sa mère comme un enfançon apeuré, il n'avait pas été élevé de cette façon ! L'idée d'aller se réfugier entre les murs familiers de sa chambre, par contre, lui traversa l'esprit à plusieurs reprises, et il dû se faire violence pour se glisser au travers du salon et retrouver Baudouin dans l'entrée.
Posant une main sur le bras du cerbère, comme il avait souvent vu faire sa mère, il attendit que celui-ci se tourne vers lui, disponible, pour lui murmurer la raison de sa venue, ne réalisant qu'à cet instant précis qu'il n'avait pas demandé son nom à l'intruse.


Une femme se trouve aux cuisines, elle a demandé si vous étiez là, et a dit avoir à faire avec Mère. Il hésita un instant, se frottant la nuque d'une main maladroite. Elle agit comme si elle était chez elle.
_________________
--Leah


[Une chambre, à l'étage]

D'abord, ce fut un vague fourmillement dans sa main inerte. L'impression qu'une aiguille s'attaquait sournoisement à sa peau, la meutrissant de blessures invisibles. Puis le fourmillement s'intensifia, tandis que le voile des ténèbres s'éloignait, glissant devant ses paupières, échappant à son emprise. Un éclair de douleur, enfin, acheva de la réveiller. Le voile se déchira. Ses yeux noirs s'ouvrirent.

Elle étant vivante.

Un gémissement rauque, seul, s'échappa de sa bouche. Son instinct de Louve lui hurlait de ne pas crier. Ses mains s'aggripèrent au montant de la couche tandis que, lentement, sa vision s'éclaircissait. Elle avait chaud, mais d'indicibles frissons parcouraient son corps. Elle avait mal, mais elle ne sentait rien d'autre qu'un vide immense. Elle était un paradoxe à elle seule, et chaque seconde de vie supplémentaire lui confirmait qu'il en serait toujours ainsi.

Elle jura - en anglais, évidemment -, puis se mit en tête de tester ses membres. Ses jambes répondaient, bien que douloureusement. Elle pouvait plier les bras. Elle pouvait serrer le poing. Et même si chaque mouvement lui décochait une flèche de douleur en plein coeur, elle était toujours elle-même.

Entière, à peu de choses près.

Elle aurait voulu se lever, mais l'image de son corps en chute libre dans les escaliers stoppa toute réflexion. Tremblante sur ses coudes, elle se redressa, effleura son oreille du bout des doigts. Le lobe avait été arraché, et il ne restait plus grand chose des piercings qu'elle arborait fièrement.

Mais Léah était vivante.


Oscar_w.
[Au salon, dans l'antichambre de tendres plaisirs]

Anaïs...
Un doux et tendre prénom...
Oscar l'eu sans doute appelée ainsi ou quelque chose d'approchant si elle n'en avait point eu.
Et il ne se formalisa point qu'elle le nomme Oscar...
Un nom que nombre de femmes et d'hommes avait sussurés à son oreille.
Sussuré ou hurlé de plaisir...
La proposition d'Anais prêtait à réflexion...
Chambre ou alcôve ?
Oscar y réfléchit quelque temps...

Une chambre peut -être serait-elle plus confortable...et discrète pour nous adonner aux différents alcools que nous allons goûter ce soir ensemble.
Ne pourriez vous point faire signe à ce jeune homme de venir partager notre plaisir gustatif...?


Oscar eu un sourire tandis qu'il sentait sa main se serrer contre sa cuisse en guise d'assentiment...
nous pourrions le charger de nous amener une bouteille qu'il boirait avec nous...
nous ferions ainsi plus ample connaissance douce Anais.


Sa bouche se fit gourmande et coquine, allant goûter à ses lèvres...
_________________
--Irisdessa


{Entré….}

Sourire aux lèvres, joues rosit par le froid la blondinette fait un pas de plus dans l'entrée en regardant le gardien
" Oui ... je n'arrive... enfin... il fait froid dehors n'est ce pas?" Elle le regarde gênée déposant sa dague près de lui " Toujours avec moi celle-là, on ne sait jamais..». La jeune blondinette se secoua quelque peu des derniers flocons qui perlaient dans le ciel nocturne de la nuit.

{Salon puis comptoir}


La belle arriva dans le salon en silence, ambiance chaleureuse, délice de tous les goûts , elle observe les gens présent , un homme sombre avec une jeune et belle rousse, un blondinet assez jeune et surement intimidé, plein de monde se pressent et vont à leurs occupations.
Prêt des fauteuils elle s'activa ,ne pas perdre son but de vue, manteau défait sur le bras, robe cheveux remis en place d’un mouvement gracile, jupons bleu en soie lissé du bout des doigts, elle quitte le salon et se rapproche du comptoir.

Elle détaille chaque moments, chaque personnes quand enfin sa vision lui reviens, le beau courtisan brun se tiens près du comptoir, vision de délice ce beau brun n’a pas changé, son allure, son charme, son regard, un simple passage près de lui et son odeur vous reste ancré dans la chair, dans la mémoire... fruit défendu, homme intouchable mais envieux comme le diable, tentant et tenté, un démon a l'allure d'ange, plaisir redoutable d'un moment de péché, il semble absorbé par une rousse, encore …décidément…

Ne le perdant pas du regard, elle gagne le comptoir sans le moindre bruit, seul le frou-frou de sa robe accompagne ses mouvements gracieux, se laisser tenter oui… mais ne voulant point le déranger dans sa discussion Iris se tourna vers la serveuse
« Un verre de vin rouge je vous prie » sa demande s’accompagnant un sourire tendre pour la serveuse.
Patientant, elle jete un coup d’œil discret au courtisan, il lui fait face, la vision du jardin des délices, ses yeux d’ébène l’observe discrètement, le détaille , un frisson parcourant son échine, le sourire au coin de ses lèvres…
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