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[RP] Maison close de la rose noire

--Enzo.


[ Comptoir : L’Homme…Mets-toi à nu pour voir où nous en sommes…]

La teneur de cette rencontre vient de découvrir son visage. Il sait. Le pourquoi de cette rencontre, à cette seconde, en ce lieu. Sait aussi que ce n’est pas la premiére fois que cette aventure se présente à lui. L’avait-il refusé, ignoré auparavant ? Il se raccroche sans cesse à ses murs qui le protége de la vie extérieure. Toujours besoin d’une bulle qui protége, le délivre de tant de maux de la réalité. Même si l’aventure semble belle, folle à lier, attise la passion la plus idéalisée qui puisse imaginer, cette fois-ci encore, s’en échappera-t-il ?

Qui est-il ? Comment parler de lui, de ce qu’il est ? Il n’en a pas la moindre idée. Il a toujours si peu exprimé son ressenti ou montrer sa personnalité qu’à si peu de personne. Le reste n’est que regard, gestes, les seules choses qui vraiment le caractérise. Se serait-il perdu dans les abysses des plaisirs , de la luxure au point d’en avoir oublier ce qu’il est dans son cœur, son sang, ses racines ? Curieuse mémoire qui d’un coup s’embrouille, lui fait défaut. Comme une main qui balaie tout sur son passage d’un revers. Non, c’est vrai, Enzo n’a pas grand-chose à raconter de lui, ni partager de lui en tant qu’homme. Il a tendance à fuir, se sauver dés qu’on l’approche de trop prés ? A analyser, écouter, observer ce qui l’entoure. Il lit, s’instruit, ne se laisse aucun répit sans qu’il n’apprenne une chose nouvelle par jour. Et ce qu’il parvient à retenir, lui sert avec subtilité à argumenter, développer ses arguments dans une conversation. Sur cela, il en connaît un rayon sur tous les domaines. Mais le jeune courtisan doit bien reconnaître que son attention se porte depuis toujours sur les plaisirs de la chair. Il aime. Il nie pas. Il fait avec sans s’en cacher mais une êvidence le caractérise en temps qu’Homme, simple Homme de tous les jours, il reprend vite les réactions et émotions humaines auxquelles chacun et chacune sommes confrontées. Peut-être est-ce cela qui lui fait peur. Etre comme tout un chacun. Pour qui se prend-il pour se croire autre, différent, et daigner accepter de vivre l’essentiel ou ce qui se vit en toute simplicité ? Se compare-t-il a un Roi, un Duc ou bien à une Divinité supérieure qui contrôle tout de lui, des autres ? Il en est capable, en a la capacité. N’en abuse pas. L’utilise comme une arme de séduction parfaitement maitrisée.Enzo ne va pas à autrui, c’est autrui qui va à lui. Fier ? Arrogant ? De lignée ou classe sociale élevée ? Posséde-t-il la gloire, la puissance, le pouvoir absolu, la fortune ? Il le croit mais pas comme on l’entend. A sa façon. A sa maniére instaure une partie de dominance sans rien n’en laisser paraître. Juste une façon de dire qu’il existe, ne se laissera pas faire ni controler et vivra la vie qu’il souhaite. Ce qui le sauve de ne jamais aller trop loin, c’est sa nature profonde. Sa douceur prime sur la force. La force prime sur la douceur. Un juste équilibre sans aucun excés...Pourtant avec ses grands airs, son côté ténébreux et mystérieux, il n'est rien, n'a rien. Ne posséde rien. Il a juste son corps, son âme et son coeur, c'est tout. Et il ne faut pas croire que le Diable les lui a accaparé par un pacte avec l'Enfer. Même le Diable risque de se voir flouer en ses propres entrailles, certitudes par Enzo.

Pour cette minute, le courtisan ne se sent pas encore en danger. La main féminine au creux de sa nuque a tendance à le rassurer, le mettre en confiance. Leurs souffles mélés au creux de leurs oreilles attisent comme un début de désir, omniprésent, cette fois. Il boit une gorgée supplémentaire, la derniére car ne s’en autorise que trois avant de poser le verre sur le comptoir, prés de lui. Avec attention, il la scrute de ses iris noires. Alejandra est une femme magnifique. Belle. Touchante de sincérité. Se livre sans modestie et sans pudeur. Une femme tout simplement. Il penche sa tête un peu sur le côté, garde un œil sur le salon. Ils sont tous les deux à priori, bien partis pour se faire des confidences d’homme à femme et de femme à homme.

Revient sur la jeune femme hispanique, lui sourit avec douceur, d’un doigt vient balayer une méche de cheveux qui recouvre une de ses épaules , puis proche d’elle, si proche que ses lévres effleurent son lobe :


Beaucoup ont essayé, tenté en vain de me choisir comme Homme, de vouloir me faire quitter les murs de cette antre de plaisirs. A ce jour, je suis toujours ici…Cela me plait, oui, je ne vais pas mentir. Au-delà, de la sécurité de l’endroit, de ma paie et d’être nourrit. Ce n’est pas ma priorité. Je suis ici, et en temps qu’Homme, j’aime ce qui est relatif aux plaisirs, à l’amour, à la folie surement, du moins un grain. Je dirai simplement qu’en tant qu’Homme, je suis exclusif à un point extrême que vous ne pouvez imaginer. Sans doute, ce qui m’a poussé à ne plus vouloir vivre d’histoires, de relations en tant qu’Homme…Vous êtes bien placée pour savoir ce que la passion peut engendrer comme conséquences et déchainée comme folie.

Accoudé au comptoir, prés de son verre de vin rouge, le coude placé juste à côté. Enzo hausse un sourcil quand un bruit de frou frou se fait entendre parmi tous les autres. Ses iris noires accrochées à celle de son interlocutrice, proches l’un de l’autre de part leurs murmures au creux de l’oreille, il ne se formalise pas de ce bruit, ni de savoir d’où il provient. Sauf…Une voix bien connue retentit au comptoir, et la commande ne pu que le faire trésaillir, quand ses iris noires se portent sur le visage de la jeune femme qui décide de prendre un verre de vin rouge. Il ne sait combien à durer cet instant de la dévisager comme un fantôme de retour. Face à lui, là. Il fronce les sourcils. Ne l’a donc pas reconnu plus tôt quand elle était là avec l’autre client dans la journée ? Mais là, soudain, le doute n’a plus sa place. Par bonheur, il ne tient pas son verre de vin entre ses doigts. Celui-ci se serait brisé malgré lui de ressentir en lui tel un soudain désir venu de nulle part lui enserrer le ventre. Les minutes défilent trop lentes pour lui, c’est long, parait une éternité. Pousse doucement son verre de vin un peu plus vers le comptoir, ne pas le renverser si jamais il perd le contrôle. Si Alejandra veut des informations sur lui en tant qu’Homme, il lui suffirait de discuter avec la jeune blonde au comptoir. Il ne décroche pas ses yeux soudain animés d’une lueur fauve malgré lui d’Irisdessa. C’est bien elle. Son cœur s’emballe. Il ne peut rien y faire. L’alchimie entre eux reléve de l’innomable. Des images lui reviennent à l’esprit, veut les chasser. Pas l’endroit. Pas le moment non plus. Pourtant ne pourra pas l’ignorer. Ses doigts se portent sur le pied de son verre, le fait tourner sur lui-même, tandis qu’il tente de reprendre ses esprits, regard en direction de la jeune femme rousse, Enzo se donne contenance, se dresse droit, le visage impassible pour ne pas se laisser prendre à cette attirance animale qui lui ferait la rejoindre de suite. Pourtant…Il a encore ses souvenirs bien ancrés…Aimerait fermer les yeux , se réveiller que demain. Ne peut les fermer, se perdrait dans leurs nuits charnelles, passionnelles. Marqué à vie, et à vif surtout comme un écorché qui a su partager sa soif des plaisirs, de la chaire, du corps. Il n'y avait pas eu de limite.

Baudouin.
[De la porte aux cuisines]

Le cerbère était resté à la porte après la dernière entrée. Du sas, il pouvait surveiller tout ce qui se passait dans le salon. Il suivit des yeux le jeune Mayeul qui s'avançait vers lui. Il se pencha vers le gamin pour mieux entendre ce qu'il semblait vouloir lui dire.

Une femme qui le demandait et qui semblait connaître les lieux... Tout d'abord, il crut que ce pouvait être Amy, venue le chercher et faire un esclandre, mais il était peu probable qu'elle fasse à la Rose comme chez elle, donc...

Son coeur se mit à palpiter et il lui fallut réunir toute sa concentration et sa volonté pour retenir ce tambour qui semblait vouloir sortir de sa poitrine. Il regarda Mayeul, dubitatif.


Elle ne t'a pas dit son nom... évidemment.

Fronçant les sourcils, il entraîna le gamin à sa suite, se dirigeant vers les cuisines. Il héla Geoffroi au passage.

Hé là Geoffroi, à toi la porte le temps que je m'occupe de ce qui se passe en cuisine.

Regard entendu avec son co-équipier, il se faufila jusqu'aux cuisines, Mayeul à sa suite. Il poussa la porte et se figea, pâle comme un linge.

Cerd....

Sa voix mourut en même temps que son regard croisait celui de la jeune femme. Tellement longtemps qu'il ne l'avait plus vu, qu'il ne croyait même pas qu'elle reviendrait. Un pincement au coeur l'obligea à s'appuyer sur le montant de la porte pour reprendre son souffle, elle n'était pas là pour lui... évidemment.

--Geoffroi



[Au comptoir: J'y suis, j'y reste. Ou pas...]


Les questions qu'il a posées à Baudouin peuvent paraître anodines, mais les réponses apportées contrarient Geoffroi qui se voyait déjà le maître intérieur du bordel, veillant sur "ses" catins, tissant sa toile autour de celles qu'il aura choisies, se constituant en toute impunité un vivier inépuisable…

Mais le retour de Leah aux affaires contrecarre évidemment ses projets de domination tranquille. Il va devoir faire attention, maintenant que ses ambitions sont devenues démesurées… Il hoche la tête aux paroles du vieux gardien, se gardant de toute réflexion quant au regard inamical du cerbère, puis le regarde s'éloigner. De lui aussi il devra se méfier… Ahh la vie de psychopathe n'était pas de tout repos!

C'est donc Lucrèce qui lui apporte la réponse concernant Mari. Hochant la tête, il se promet d'aller tâter à nouveau le terrain auprès de celle qui avait eu un faible pour lui, il y a un an. Il sourit à la blonde, ça ne mange pas de pain et ça peut même rapporter gros. Lucrèce, une affaire lucrative. Joli titre dans son journal de bord… Mais pour l'instant, les affaires courantes ayant été réglées, il se retourne de nouveau vers Jade et lui adresse la parole pour la première fois.


Bonjour, belle enfant -
Ouh ce que ça fait grand méchant loup… - Je suis Geoffroi, et je travaille ici.

Ça, c'est fait. Travailler à quoi, les précisions viendront certainement plus tard. L'étape d'après requérant un peu plus de subtilité, le jeune homme plonge une nouvelle fois ses yeux dans ceux de Jade. On ne change pas une tactique qui gagne.

Dis-moi, as-tu des pauses pendant ton service?…

On avait dit subtilité, mais Geoff a encore pas mal de choses à apprendre. Il attend la réponse, toujours serein, les bras tendus et les mains à plat sur le comptoir, dévorant la jeune fille du regard. La voix impérieuse de Baudouin le fait grimacer. Enfoiré, tu ne vois pas que je "travaille" déjà, là? Contre mauvaise fortune, et à défaut de bon coeur, il fait bonne figure. Ses lèvres retiennent le grognement qui s'échappait, il lance un "J'y vais!" puis il retrouve son sourire, mi-séducteur mi-carnassier, et totalement conquérant.

Je reviendrai. Pour toi.

Et il s'en va prendre la porte, l'esprit en ébullition et sa légendaire érection en marche.




--Sevastian_sidorov
[Au salon , puis confortablement installé sur un sofas moelleux]

« Guider, éclairer… »

Voici les mots qui accompagnaient l’affermissement de la prise sur la main du jeune blond , à présent des prunelles aciers le scrutait en cherchant à accrocher son regard …



« Ne vous excusez jamais…Je pourrais en abuser…
Avant d’envisager de vous faire visiter la maison, je suggère que vous m’indiquiez déjà votre nom.
Ensuite, ensuite… »


La belle orientale ne laissa point le temps à son jeune vis-à-vis de répondre quoique ce soit et c’est le sourire accroché aux lèvres qu’elle le conduisit jusqu’aux alcôves feutrées du salon. Une fois confortablement installés elle reprit . Sevastian l’écoutait bien évidement avec intérêt mais le mouvement d’une mèche rebelle attirait l’intention du blond qui se retint , pour une fois , de remettre à sa place cette échappée jais .

« Inquiet ??...
Il vous faudrait prendre un bain chaud.
Vous détendre…
Cette première soirée ici décidera de votre avenir à la Rose…
Tachez de satisfaire clients et Maquerelle.
La vie ici peut-être douce si l’on s’y prend bien…

Buvez donc quelque chose…Offert en signe de bienvenue…
Je vous indiquerais la chambre ou travailler ensuite… »


Après avoir docilement prêté oreille attentive à la belle orientale le blond répondit le sourire aux lèvres…

« Jamais m’excuser à une dame ? Quel effort pour moi une main se pose sur la cascade brune convoitée et la retourne entre de longs doigts joueurs … Et pardonnez… un sourire traversa les fines lèvres .. moi ma dame j’ai omis de me présenter , le jeune homme salua brièvement , Sevastian pour vous servir … »

A quoi bon découvrir un nom qui ne serait plus utilisé…

«  Je n’ai que peu soif , peut être bien qu’une once de trac me trouble … ou non le comportement assuré du jeune homme faisant douter de ses paroles , donc votre seul bienvenue me suffira amplement …serait-il possible que vous me désignez dès à présent une chambre ? »

Un frisson parcouru l’épiderme du blond , anticipation de la nuit enivrée à venir ou réel trac ?…



Image d'origine :Feimo©, graphisme :Anaon©
Xjade
[Quand la toile se tisse, l'araignée n'est jamais loin...]

La belle ne parvenait pas à dévier ses prunelles opalines du visage carré qui lui fait face, il pourrait passer pour bourru au premier regard mais elle, elle n'en pensait pas un mot...elle le trouvait doux, beau , presque attirant, et ce genre de pensées venant d'une femme aussi pure que l'eau c’était une aubaine...

Les commandes sont passées, servies rapidement, toutes, consciencieusement, puis elle reviens prendre place derrière son comptoir fétiche...sa senestre glissant à nouveau sur le bois tendre pour finalement venir caresser du bout des doigts la main amie...elle ne sait même pas son nom mais il l'attire c'est ainsi...comme une biche attirée par son chasseur...

Elle lancera un regard presque tendre à l'ours qui retourne vers la porte, celui la qu'elle portera toujours en son cœur, le considérant comme un paternel protecteur, son infinie tendresse ira à tout jamais vers cet homme...

La voix du brun la ramène à lui, elle revient vriller ses émeraudes sur lui, le fixant avec cette pointe de curiosité dans le regard...elle le détaille calmement..il lui parle enfin..Geoffroi et il travaille ici...ces simples mots arracherons un sourire presque avenant à la jolie brune...

Elle continuera de le fixer, son regard glissant des prunelles avide, sur ce nez fin, puis ses lèvres, charnues, véritable appel aux baisers...les joues de la Jade se tinterons alors d'une jolie couleur rosée à l’évocation de cette simple pensée...serais-ce ça le désir? Elle rougira de plus belle quand à la demande et lui répondra sur un ton doux, voix claire et caressante...

- Oh oui...bientôt, quand tout le monde sera monté, je devrait nettoyer et j’aurai droit un peu de temps à moi vu que je ne sert pas...la haut...

Elle fixera alors la blonde à qui il adressera un sourire, regard sombre, mauvais, une manière de fixer les gens qui ne lui ressemble pas du tout, est ce que ce serait ça la jalousie? Elle ne sait pas , étrangère à tout ces sentiments , elle ressent voila tout...

Il s'en vas, garder la porte, ainsi i lest gardien comme l'ours...elle lui sourira lorsqu'il annoncera revenir pour elle...rougissante elle se servira un verre d'eau qu'elle boira doucement, cherchant à retrouver sa contenance...c'est indéniable il la trouble...
_________________
--Alissandre


[Devant la porte, l'ennui en bandoulière]

La jeune femme, poussée par l'ennui et la contrariété, avait laissé ses pieds la guider sans plus réfléchir. Le nez en l'air, l'esprit absorbé par la cause de sa fébrilité et de sa contrariété, elle ne comptait que sur son instinct et ses sens pour l'alerter, trainant ses soupires blasés dans le soir.

Ses rêveries finirent par la mener à une conclusion si logique qu'elle se demandait pourquoi elle n'y avait pas songé plus tôt. La Rousse, une rien-du-tout vêtue de hardes masculines mal ajustées à ses formes fluides, était plus riche aujourd'hui qu'elle ne l'avait jamais été. Riche et boudeuse. Ceci méritait très certainement qu'elle s'allège pour la bonne cause !
Un sourire amusé étira ses lèvres, tandis que ses yeux noisette se mirent à pétiller.

C'était décidé : elle irait frapper à la porte de la Rose Noire.
Quel accueil réserverait-on à une pauvresse comme elle ? Elle était certaine de posséder assez de richesse pour s'amuser un bon moment dans ce luxueux bâtiment, et l'idée de pouvoir y entrer comme cliente la faisait frissonner d'anticipation. Il n'était même pas dit qu'on l'aurait prise comme employée si elle avait tenté son coup.

La Rousse était plutôt petite, taillée pour la course, élancée sans être maigre. Elle donnait l'impression d'être toujours prête à bondir, Féline et Chasseresse. Libre sur ses épaules, sa crinière flamboyante servait d'écrin à un visage délicat dans lequel trônaient deux yeux noisette brillants de malice surmontant une bouche aux lèvres généreusement charnues et expressives. Elle serait surement d'une beauté lumineuse si elle s'en était souciée. Au lieu de quoi, elle ressemblait plutôt à un animal sauvage, un prédateur, une griffe sans le gant de velours. Sa seule coquetterie était sa chevelure, qu'elle entretenait avec une véritable passion. Pour vêtements, elle portait une chemise d'homme maintenue par une corde à sa taille, trop large pour son buste mais idéale pour y dissimuler tout un tas de choses, des braies élimées un peu courtes qui lui galbaient les jambes et lui rendaient la course facile, et une paire de bottes solides et crottées.

Elle étouffa un éclat de rire, tandis qu'elle approchait de l'impressionnante porte gardée.
Cerdanne
[ Cuisines]

La gamine ne moufte pas et c’est tant mieux…
Elle ne se retourne même pas lorsque le blondinet bredouille entre ses lèvres. Elle penche un peu plus la tête vers les flammes tandis qu’elle entend ses pas s’éloigner…
Le feu…La Rose avait eu sa part, et la plus belle…

La cuisine, elle n’avait pas changée vraiment.
Cette pièce, intimité du bordel lui plaisait.
Rien à voir bien sur avec le confort du salon, mais ici elle se sentait chez elle.

Collée au plus près de l’âtre, elle se réchauffe, elle a chaud même.
Regard toujours fixé sur les flammes, elle pose précautionneusement sa besace à ses pieds et se met à l’aise…jusqu'à se retrouver bras nus.
La faim la tenaille et le pot de miel récupéré dans un placard, bien trop tentant.
Un inconnu rentrerait, qu’il la prendrait pour la cuisinière en pleine préparation culinaire…Le temps de la voir plonger avec délice un doigt gourmand dans le miel…

Y avait qu’un ours pour la prendre en flagrant délit..
Le sourire est brillant de sucre et la voix assourdie du Gardien ne l’inquiète pas plus que ça.


B’soir Vieil ours…Tu arrives à point nommé pour nous faire un bon vin chaud bien épicé…

Le doigt, minutieusement nettoyé, elle s’avance vers lui, se penche et laisse échapper un petit rire.

Tu as ramené le petit homme ?? Ne me dis pas que la Rouge… la suite reste en suspens et le regard marine se pose sur le cerbère... Tu as l’air fatigué toi…
Un simple mouvement et ses lèvres effleurent rapidement les lèvres de Baudouin.

J’ai à faire avec La Rouge…ça devrait pas être long…
Mais si tu veux …ensuite on peut, on pourra se voir plus longuement…enfin comme tu veux…
De toute façon, je ne repartirais qu’au petit jour.
Les rues sont peu sures, n’est ce pas.


D’une main, elle frôle son jupon et l’éloigne après une caresse fugace à la lame qui dort contre sa hanche…
Le quartier ne s’est pas amélioré avec le temps…
Et puis je veux voir la Rose nouvelle…Elle est belle, dis ??

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Baudouin.
[Cuisines, au chaud près de SON Chardon ardent]

Il resta figé un instant sur le pas de la porte. Etait-ce une apparition? Elle était... comme il l'avait toujours aimée, comme il la rêvait souvent. Elle était la Cerdanne du bonheur, de la douceur, de la passion, de l'amour.

Son goût sur ses lèvres... Comme dans un rêve, il posa deux doigts sur ses lèvres, comme pour retenir le baiser qu'elle venait de lui accorder. Son coeur se serra. C'était si rare qu'elle soit ainsi, tendre et aimante.

Il ravala l'amertume qui lui envahissait l'âme et lui sourit, le plus tendrement qu'il pouvait. Elle était prolixe son petit Chardon, ce soir, et si le Très-Haut le permettait, il profiterait qu'elle soit bien lunée, juste être avec elle, c'était son seul désir. Il en oubliait la présence de la jeune fille et du gamin sur ses talons, tout occupé par sa belle brune.


Je vais aller te chercher La Rouge, et ensuite je te conduirai dans une chambre.

Dans sa chambre tant qu'à faire... Hum...

La Rose nouvelle ne peut que te plaire, petit Chardon, elle est plus belle que jamais... comme toi.

Les ébènes se plongèrent dans les yeux clairs de la jeune femme, il l'aurait dévoré s'il avait pu. Tout en lui parlant, il avait tiré une bouteille de vin rouge d'un placard et sortit quelques épices, s'asseyant près du feu, il commença à préparer le vin chaud. Cannelle et gingembre ne remplaceraient pas un peu d'opium mais le liquide, un fois à ébullition ferait du bien à son vieux corps fatigué. L'air de rien, il dosait savamment les épices, comme s'il l'avait toujours fait.

Les instants de grâce sont rares dans une vie. Celui-ci en était un.
--Mayeul


[Cuisines, plus pour longtemps]

Mayeul se sentait de trop. Un comble, quand même, puisqu'il était ici chez lui, après tout.
Il était revenu aux cuisines sur les talons du cerbère mais était resté près de la porte à peine franchie.
"Cerd", avait marmonné le vieux gardien en prenant l'incongrue la main dans le pot de miel. Ca devait donc être elle, la fameuse Cerdanne. S'il n'était pas particulièrement familier avec la femme, il avait déjà entendu le nom à de multiples reprises dans les couloirs de la maison. La tension entre la jeune femme et le vieux cerbère était en tout cas bien palpable. Un peu plus, et Mayeul aurait pu se croire dans le salon de la rose à observer client et courtisane.

Repoussant l'image de son livre, omniprésente et tentatrice, le garçon s'avança vers la jeune marchande que l'incongrue l'avait forcé à délaisser.


Ma dame, si vous voulez bien me suivre... J'ai à vous remettre une bourse pour vos marchandises.

Il indiqua d'une main la porte du salon, se frottant la nuque de l'autre. Devait-il également lui fournir une chambre pour la nuit ? La rose avait plusieurs chambres inoccupées, ce n'était donc pas un problème en soit, si ce n'est que le bordel n'était pas un hôtel. Sa mère avait déjà loué des chambres, mais il s'était s'agit d'exceptions plus qu'autre chose.
D'un autre côté, refuser une chambre à la jeune fille risquait de le mettre dans une situation embarrassante. Elle pourrait le supplier, ou pire, se mettre à pleurer. Les jeunes filles étaient comme ça, ses compagnons au couvent lui avaient assez souvent répété.


Et puis j'ai à vous montrer votre chambre.

Au matin, Mayeul laisserait le soin à sa mère de voir avec la jeune marchande le tarif de sa nuit.
Ainsi, pas de jérémiades, pas de pleurs, Mayeul allait montrer sa chambre à dame Alex, passer s'assurer que dame Leah ne manquait de rien, et pourrait enfin, ENFIN, retrouver son livre, entre les quatre murs de son antre.
Optimiste, le garçon...

_________________
--Lucrece


[Comptoir entre quatre yeux]

Baudoin lui malaxant l'épaule, elle continue de scruter le jeune blanc bec très sûr de lui qui lui réponds par un large sourire, visiblement, il n'est pas satisfait de la reprise des activités de Léah. Geoffroi, le nom vient entrechoquer les neurones de la Borgia...On l'a évoqué mais elle ne l'avait pas ou peu croisé, la mémoire refait surface, comme une bulle éclatant au dessus d'une casserole de soupe. Le voilà donc le beau gosse, nouveau gardien dont lui avait parlé Rouquine, il a un côté très imbu de lui même qui fait apparaître une légère pointe d'agacement à la blonde.

A coup sûr la donzelle du comptoir est sa prochaine victime amoureuse, il lui tourne autour tel un vautour attendant de dévorer un animal mis à mort...Elle ne l'est pas encore mais la blonde a la sensation qu'il va s'y atteler...et vu le regard mauvais que Jade lui lance à l'instant même on peut penser qu'elle est déjà accrochée au brun...
Baudoin s'est éloigné, elle n'a rien à faire, elle tends donc l'oreille, entends la demande déguisée de rendez vous. Plisse les yeux et se jure de toucher mot à l'autre gardien, par précaution, les amourettes de bordel ne sont jamais les bienvenues. Et en plus de ça, le brun ne lui inspire pas vraiment confiance et la Borgia qu'on dit un peu sorcière se fit toujours à ses intuitions...La main vient machinalement caresser la petite bourse de préparations...Il s'éloigne, elle happe donc l'occasion...


Puis je avoir un doigt de liqueur je te prie?

Et en attendant que la reyne des boissons la serve beaucoup plus doucement, elle souffle:

Méfies toi! Il peut te donner le rose aux joues mais on dit aussi que les passions dans des lieux de vices rougissent les yeux...

Pas plus, juste une mise en garde sans en être une, l'empoisonneuse ne veut pas se fâcher ou nuire, pas ce soir...Elle voudrait juste s'abandonner à l'ivresse ou au plaisir...oublier que pour elle l'amour n'existe pas et qu'il n'est qu'une marchandise comme ses poisons...



[Edit: Modifications à la demande du LJD Geoffroi pour ne pas dévoiler le côté psychotique de son perso]
--Geoffroi



[Derrière la porte, le désir en bandoulière]



Mais non, il n'est pas obsédé, Geoffroi. Il faut juste se remettre dans le contexte: il vient de laisser au comptoir sa promise. Enfin, sa future promise… Mais le jeune gardien ne s'arrête pas à ses considérations temporelles. Il se sent pousser des ailes depuis l'épisode Désirée et puis sa retraite prolongée. Pire. Il se sent investi d'une mission: convertir le plus grand nombre de catins à sa cause personnelle…

L'énorme contraste entre ses projets et sa réalité professionnelle lui saute aux yeux lorsqu'il atteint la porte où Baudouin l'a envoyé le remplacer. Tout cela changera un jour, foi de Geoff. Il faut simplement rester patient… Et s'occuper des clients ou des futures locataires de son harem.
La porte de la Rose s'ouvre alors sur un incendie. Enfin une Rousse. Avec un grand R malgré sa petite taille. Geoffroi recule instinctivement, avant de refaire un pas en avant, l'éblouissement maintenant sous contrôle.

C'est qui, cette sirène dans des habits indignes de sa beauté?… Il prend le temps de la détailler, de la jauger, de l'imaginer nue, de s'imaginer jouant avec elle, et il bave. Mentalement mais il bave, il s'excite, il sent son corps réagir, et il se force pour se dominer. Courage petit Geoff, si c'est une catin, elle sera à toi. Sinon, tu n'as qu'à élargir le champ de tes actions hein?…

Finalement, il met ses pensées expansionnistes de côté et s'intéresse enfin à la femme qui se tient devant lui, lui offrant un visage impénétrable et un sourire de façade.


Bonjour, vous désirez?






--Alissandre


[Devant la porte - Il fait froid dehors...]

Les coups frappés contre la grande porte résonnèrent un instant, puis les deux grands pans s'ouvrirent pour laisser passer... un jeune homme. Elle haussa un sourcil, surprise, son sourire joueur toujours accroché aux lèvres. Dans le contre-jour de la douce lumière qui semblait baigner l'intérieur, elle ne parvint pas à voir clairement ses traits. Il parut faire un pas en arrière avant d'avancer à nouveau et cette fois, la Rousse ne put retenir le petit éclat de rire spontané qui lui chatouilla la gorge, un rire rauque et profond, comme l'était sa voix. Elle s'avança encore un peu, frustrée de ce que l'obscurité et le rai de lumière jouaient avec elle et l'empêchaient de jauger les réactions de son vis-à-vis, contrairement à son habitude.

"Bonjour, vous désirez?"

Nouveau petit rire. Oh, ça oui ! Elle désirait ! N'était-ce pas pour cela qu'on venait à la Rose ?

"Oc ben*, j'désire."

Voix rauque, qui semblait éraillée par l'alcool alors que n'émanait aucune odeur d'ivresse de sa propriétaire; accent chantant et profond du pays d'Oc, inratable, mêlé à une diction très clairement décontractée : on était très loin de la belle Dame de Paris !

"J'désire tout c'que vous pourrez m'offrir pour ça"
, ajouta-t-elle en glissant une main dans le col de sa chemise d'homme trop grande, lentement, délicatement, pour en ressortir une belle bourse rebondie au tintement évocateur. Elle la fit sauter dans sa paume, basculant la tête légèrement sur le côté, faisant glisser une cascade de mèches flamboyantes sur son épaule, imitant la posture d'un chat attentif. Et de fait, la Féline guettait de toute l'attention de ses yeux noisettes, tentait de lire dans l'attitude - à défaut des traits - du portier pour déterminer qui il était, et surtout, quelle serait sa réaction devant une cliente si peu commune.

"La nuèch es frega**. Laisse-moi entrer, meu polit***..."
Le ton caressant et apaisant était renforcé par la rugosité particulière de sa voix; dans ses inflexions, il était aisé de reconnaître le talent d'une femme habituée à convaincre et à séduire.

*Tout à fait
**La nuit est froide
***mon beau
--Irisdessa


{Au comptoir}

La voilà servie , un verre de bon vin rouge , un sourire du gardien suivie d'un regard haineux presque de la serveuse , haussement d'épaule , la blondinette n'est pas venue pour cela.

Alors qu'elle sirotte son verre tranquillement , un frisson la parcoure a nouveau, elle jetta un coup d'oeil au beau brun, regards croisés, sourire en coin , l'as-t-il reconnu cette fois? Elle pivote sur elle même , accoudée au comptoir , son verre a la main , Iris le fixe avec une envie folle , cette même envie qui les avait liés tout les deux des nuits durant... un charme , un trouble , un délice , une folie que leurs corps n'avaient pût retenir à exprimer l'un envers l'autre.

Elle se tiens face a lui , scrutant le salon de temps en temps ,elle sourit en le voyant essayer de reprendre contenance devant la rouquine. Il n'as pas changé , si sûr de lui mais si touchant , ses yeux , ses gestes, elle se rappelle de la chaleur , de l'odeur de sa peau , un parfum inoubliable. Le goût de l'impossible , du plaisir charnel sans limite !

Elle penche la tete sur le coté, fermant les yeux un instant, toute ces nuits et ces jours ,à se parler, s'écouter et se confier . Tout ces instants où leurs corps n'étaient plus qu'un dans une meme danse de bonheur ,voilà à quoi pense la blondinette les yeux mi-clos avec ce sourire aux lèvres qui en dit long.
--Enzo.



[ Comptoir : L’indifférence exalte encore plus…]


Il le pourrait oui. Faire comme si de rien n’était. C’est ce qu’il devrait en temps que Courtisan et professionnel. Déroger à la régle ultime de ne point faire passer ses prérogatives après les affaires privées. Comment l’a-t-elle retrouvé ? Comment a-t-elle su pour ici ? Posté à proximité de la jeune femme rousse Hispanique, la main féminine sur sa nuque, il tente de garder la convenance qu’il faut pour ne pas outrager aucune des deux femmes. Coup d’œil vers Iris. Son attitude, son regard à son encontre, sa façon de ne voir que lui laisse présager qu’elle est bien là pour lui uniquement.

Cette exaltation soudaine, adrénaline montée d’un coup en lui comme une poussée de sang qui vous fait perdre tout contrôle. Est-ce de la colère soudain en lui de la revoir sans s’y attendre ? Ou bien de ne pouvoir être à ses côtés, se retrouver comme au temps de leur passion insatiable ? Le jeune homme est en proie à ce creux en son ventre, cette respiration sourde, alternée entre les battements de son cœur à la chamade et ce liquide rouge dans ses veines qui circule comme un flot puissant. Retour vers sa silencieuse interlocutrice. Un silence peut-être encore plus expressif qu’il ne pense le croire. Il pourrait reprendre son verre de vin rouge en main. Le lever vers Iris comme pour la saluer. Il ne le fera pas. Ce n’est de cela qu’il a envie. Les minutes s’écoulent, lentes, au ralenti. Les bruits autour de lui ne sont que des balbutiements à peine perceptibles. Il ne cerne même plus le décor. Ni ce qui peut s’y passer. Cette bulle est de retour. Et c’est malgré lui comme un automate qu’il va, se pencher vers son interlocutrice, et lui chuchoter :


Veuillez me pardonner, une urgence.

Doucement, un sourire tendre sur les lèvres, un regard avenant sur la jeune femme rousse, Enzo se détache du geste qu’il aime tant sur sa nuque en un pas léger en arrière, baiser chaleureux au creux de la paume. Se tourne vers le comptoir. Pose son regard d’un noir intense à l’encontre de Jade. Il pourrait l’appeler, lui faire un signe. Vraiment pas son fort. Préfère la suivre de ses iris, ne pas la lâcher jusqu’à ce qu’elle le voit ou bien se sente observer. Ce qu’il fait. D’une voix monocorde, rauque, à peine audible:

Les consommations de ces deux jeunes femmes sont pour moi. Merci.


Avec discrétion montre la jeune Hispanique et Iris. Sans lui laisser l’occasion de lui confirmer que oui ou non, le Courtisan s’avance d’un pas assuré vers Iris. Incline de la tête avec soudain un sourire qu’il ne peut maîtriser. Un sourire chaleureux de bienvenue. La contemple longuement. Quel plaisir de la revoir. Défile devant ses yeux des scènes si précises d’eux. Sa mémoire. Trois semaines minimum. A vivre comme des reclus du monde dans une simple chambre ou bien le peu d’ils sortaient, était pour s’aimer n’importe où, n’importe quand. A ne plus voir les heures défilées. A confondre et ne plus avoir la notion du jour ou de la nuit. A se nourrir à peine. Il aimerait lui dire tellement de choses à cette seconde précise.

C’est ce qu’il ne fera pas. Avec une certaine détermination, glisse sa main sur son coude, la regarde avec une tendresse infinie. Puis entame quelques pas avec elle, à ses côtés, pour l’amener vers la cuisine. A l’affût d’un endroit tranquille pour discuter, loin des oreilles curieuses.


[ Cuisine : demi-tour, et vite ! ]

L’entrée en cuisine le laisse perplexe. Ne s’imagine pas du tout y trouver du monde. Regard vif comme un éclair pour jauger la situation. On pourrait bien se questionner sur sa présence avec une présumée cliente en ce lieu. Rester calme, de marbre. Ne rien laisser paraître du fait que cela puisse le contrarier au plus haut point. Traverser la pièce, les emmener dans la cour intérieure. Pas très confortable par ce froid glacial, n’a rien à y faire au passage. Le Cerbère est présent. Baudouin a le flair. Impossible de lui faire à l’envers. Enzo ne compte pas non plus. Son regard d’une froideur glaciale balaie chaque présent en toute quiétude, d’une voix posée, déterminée :

Nous vous laissons, veuillez nous pardonner pour cette intrusion intempestive.

[ Passage furtif au Salon, direction la chambre d’Enzo : Jouer jusqu’au bout, prendre le risque ]

Détaché, d’un pas tout à fait nonchalant, toujours sa main fermée sur le coude d’Iris, il guide. Demi-tour. Passage sans un coup d’œil sur ce qui se déroule au Salon. Objectif premier l’escalier. Se penche au creux son oreille pour lui souffler :

Fais comme si on se préparait à monter à l’étage pour passer un moment intime ensemble…

Lui sourit. Un clin d’œil. Une expression amusée sur son visage. Comme cela est si rare de le voir ainsi surtout en ce lieu. Il retrouve cette complicité soudaine. Cela fait du bien. Les escaliers se dessinent devant eux. Un bras autour de sa taille avec douceur, sa main a disparu de son coude pour venir se poser au creux de sa taille à l’allure d’un couple. Incroyable que cela lui revienne avec autant de naturel. Se permet de lui glisser au creux de son oreille :

Cela me fait plaisir de te revoir...

[ Chambre d’Enzo : Confinés dans leur bulle ]

Geste professionnel d’allumer la bougie à la porte de sa chambre. Ne pas les déranger. Surtout pas. Il ouvre la porte, mouvement de la main pour l’inciter à entrer dans son antre. Ne peut laisser son regard froid découvrir les courbes de ce corps qu’il a tant choyé. Perte de la réalité quelques minutes pour entrevoir leurs corps enlacés dans un magma endiablé de plaisir, de passion. De souffles plaintifs si intenses qu’il les a encore en sa mémoire. C’est lorsqu’elle se retourne face à lui, qu’Enzo revient à la réalité. Il referme la porte sur eux deux, clé dans la serrure. Ferme. Ferme pas. Ne ferme pas au premier abord. Puis ferme. Non il ne veut vraiment pas qu’on vienne gâcher ses retrouvailles.

Xjade
[Quand le doute s’immisce, l'innocente fuit...]

Au comptoir:

Et la belle d'observer le gardien fuir, car pour elle ça s'apparente à de la fuite, elle n'est pas de celles qui irons lui courir après, lui demander de venir la voir, réclamer son attention, non...elle, la douce elle se contente d'attendre tout simplement...il sera bien assez tôt pour lui, si il le désire encore, de venir converser...

Une blonde sublime s'approche alors du comptoir, la belle l'a déjà aperçue ici, un regard envoutant, une voix envoutante, seulement les paroles de l'enchanteresse viendrons arracher une grimace à la petite Jade, son regard se faisant perdu, presque paniquée en entendant la mise en garde...prunelles opalines qui fixeront l'entrée alors qu'elle remarquera une rouquine, puis elle reviendra sur la jolie blonde...voix tremblante, perdue...douteuse...

- Tu...tu es sure? Il n'a pas l'air méchant...

Elle viendra ensuite servir un verre de vin rouge à la cliente qui viens de s'installer au comptoir, et reportera ses prunelles claires vers la blonde, cherchant à en savoir plus, alors que le nacre de ses dents viendra agacer ses lèvres sybilines...inquiète pour sur...

- Pourquoi tu dit ça? Il à fait quelque chose?
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