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[RP] Maison close de la rose noire

--Achim_al_quasim


[Dans la chambre.. pour un moment encore.]

Ses mains le touchent, le cherchent et le regard dans le miroir est brillant… Il sourit de plaisir. Elle a enfin rompu les chaines de la morale pour se livrer à celles, bien plus intéressantes, de l’amour physique. Peu à peu, ses gémissements changent, de doucement plaintifs ils se font demandeurs, sans un mot, au début.

Mains toujours fermes sur les splendides blancheurs, il conserve la maitrise alors qu’elle se cambre de plus belle, que son corps réclame. Jusqu’à ce que de plaisir elle ne commence à crier, sans retenue, livrée à ses sensations inédites.
L’idée de l’avoir convertie à ce plaisir si particulier, de la voir ainsi, ses cris qui résonnent dans la chambre, tout cela éveille en lui un instinct quasi animal. Trop longtemps qu’il n’a tenu de femme dans ses bras. Un regard à la scène et il cède, se laissant prendre à un rythme frénétique, à la frontière d’une violence bestiale.

Elle est belle et elle est à lui à cet instant. Soumise à sa volupté. Et lorsque sa voix se fait entendre, alors il ne résiste plus, laissant la chaleur qui irradie ses reins envahir son ventre et exploser en elle en un puissant coup de reins, la rejoignant dans un râle sonore.
Fin du premier acte.

Ses mains crispées sur les hanches il la maintient, conserve la pose au plus profond d’elle, plaqué contre son dos, le souffle saccadé alors qu’il lui mord la nuque pour marquer l’intensité de son plaisir. Il ne l’a pas lâchée des yeux, mais le miroir est incertain. A peine a-t-il repris son souffle qu’il reprend, sur une cadence mesurée, lui soufflant à l’oreille :


Je n’en ai pas fini avec toi ma douce Nina…

Lentement il se retire, et la retourne, renversant l’alanguie sur le lit, ne lui laissant aucun répit. Un genou posé à côté d’elle, fier comme Artaban, le mât dressé et luisant de leurs sucs mélangés, il la contemple. Sa poitrine dont le lait est parsemé de traces de ses mains avides qui se soulève en saccade, son petit ventre perlé de sueur.. il laisse ses doigts courir de la gorge au nombril. Avant de se pencher sur elle, prenant tout juste sa main pour se glisser dedans, qu’elle constate qu’il n’a que son désir n’a que peu faibli. Il accepte un instant qu’elle joue… alors qu’il prend appui d’une main sur le lit, l’autre délaisse les gouttelettes de sueur pour aller en quête d’autres perles.

Et maintenant… vais-je réclamer ta bouche ?susurre-t-il à l’oreille de la blonde, sa voix lourde de désir. Il se redresse, plante ses yeux dans l’azur, sourit, laisse courir un souffle chaud dans le cou le la fille frémissante, alors que ses doigts s’infiltrent dans le coquillage humide, fouillent et s’agitent et que du pouce il en agace le bouton. Ou bien vais-je revenir à ton petit con si accueillant ? Il emploie délibérément des termes crus, l’excitation qu’ils ressentent le permet. Dans sa main est-ce lui qui ondule ou bien elle qui exalte son ardeur et l’accroit de plus belle. Tu sens dans quel état tu me mets… Dominateur par nature, il sait qu’il lui impose sa volonté, ses choix, et n’en ressent que plus d’envie de continuer. Elle ondule, il soupire, ils sont sous le joug de la même emprise luxurieuse.

Il se redresse lentement, la main qui était posée sur le lit se glisse sous la taille de la blonde, son regard se pose sur la toison blonde agitée par les remous de ses doigts. Il lâche un nouveau grognement et un spasme léger le saisit aux tripes, virilité qui tressaute prête à l’assaut. Il abandonne coquillage et bouton, leur offrant une pause, la regarde encore, visage essoufflé et cheveux collés au front, il suçote le nectar sur le bout de ses doigts avant d’accompagner, contre toute attente, le rubicond roide vers le passage étroit qu’il a déjà si bien servi.

Il ne la quitte plus des yeux, impossible qu’elle ignore où son désir le mène à nouveau. Il veut lire sur son visage l’envie, la voir rougir d’aimer ça et de le réclamer, voir la langue passer sur ses lèvres…le miroir ne suffit plus. Debout au bord du lit, il soulève ses fesses pour mieux accompagner le coup de reins qui reprend possession d’elle, dans un grognement satisfait. Nouvelle danse, elle est écartelée sous ses yeux et il aime la vue. Toison brillante, seins qui se soulèvent à chaque coup de reins, le plaisir fait femme…


Tu es belle…

Il ne peut s’empêcher de lui dire, ni de faire rouler le bouton à nouveau entre ses doigts. Il veut qu’elle lui crie encore son plaisir… Il poursuit un moment, se délectant chaque seconde un peu plus, avant de lui saisir un bras pour la soulever complètement entre ses bras, la calant ensuite contre le montant vacillant du baldaquin. Il coulisse en elle comme jamais, mains la soutenant sous les fesses, il grogne encore à son oreille, lui mordille entre deux souffles, il la possède encore et encore… Lui glissant à l’oreille qu’elle serait une reine dans son pays, que les hommes se damneraient pour elle, pour ça, pour le plaisir qu’elle offre…
--Desiree


Elle est frustrée la blonde, et elle s’ennuie. Plus un client pour entrer, et l’étranger a disparu avec la blonde qui n’est pas du coin. C’est l’autre qui souffre et gémit sous les coups, surement, pendant qu’elle expédiait un client à qui il en fallait peu. L’homme qui vient de sortir est rapidement catalogué dans la catégorie des pères de familles s’ennuyant avec bobonne, et la blondasse se relève avec une moue boudeuse au visage. Le chaton est fourré dans sa poche sans ménagement, et elle s’en va vers le bar.

A la brune qui redescend des escaliers et prend la même direction qu’elle, elle demande :


Puis-je vous servir quelque chose ?

Elle ne sourit pas, pas vraiment, elle ne sait sourire qu’aux hommes dont elle veut l’argent, elle ne connait pas la sincérité. Elle se sert elle-même, un alcool fort qu’elle vide d’un trait, pour se redonner du rouge aux joues. Allez savoir ça attirera peut être plus le client. Parce qu’il faut bien admettre, pour l’instant, la faune du bordel est surtout féminine. Même Taizio a disparu, alors qu’elle elle est déjà de retour, à faire la potiche. Si elle ne trouve pas au moins un deuxième client pour la soirée, elle aura travaillé presque pour rien. Quand elle aura mangé et bu, sa solde de la nuit aura disparu, alors qu’avec un deuxième client…

Si seulement le brun, l’étranger, était arrivé avant le premier client… c’est elle qui l’aurait eu ! Il avait l’air beaucoup plus riche, et avait cette folie dans les yeux qui lui disait que peut être… peut être lui aurait pu lui faire ressentir cette douleur chaude au creux des reins.
Trop tard, peu importait maintenant. C’était la règle à la rose, elle l’avait bien compris à la remarque de la Dame. Refuser un client ne se fait pas, elle avait déjà refusé de partager sa couche avec l’italien et Rosa, elle ne pouvait se refuser au passif. Une autre fois, elle aurait peut être la chance de trouver un client de ce type là. Peut être.

Son regard quitta un instant la brune pour se poser sur la porte, des fois qu’un autre client entre, puis se reposa sur elle, attendant de savoir ce qu’elle désirait boire.

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Cymoril
Comme il lui avait semblé long le trajet entre la chambre et le salon. Il lui avait fallu se tenir à la rampe dans l'escalier pour tenir droite. Elle sursaute légèrement quand la blonde lui parle.
Zut.. c'est celle qu'elle avait... Gênée, elle bafouille, le regard fuyant.


Euh... Quelque chose de fort... s'il vous plait !

Peut-être que l'alcool arriverait à lui faire retrouver son souffle et empêcher une nouvelle quinte de survenir.
De toute façon, elle n'était pas en état de repartir dans l'immédiat, alors pourquoi pas. Tant que personne ne l'envisageait ça pourrait aller.

Une tentative de sourire de son côté aussi. Mais elle ne peut pas lutter contre cette répugnance viscérale qu'elle nourrissait à l'égard des catins. Un peu comme si une maquerelle avait un jour eu la mauvaise idée de vouloir la faire travailler de force dans son établissement... un peu comme si une maquerelle avait essayé de la tuer.

Et surtout, que dire ? Parler de la pluie et du beau temps ? Du cours du maïs ou de la difficulté d'écouler des produits de luxe ?

La Fourmi serre les dents lorsque la toux survient. Elle manque d'air, mais tient bon, les mains serrées sur le tissu de ses braies.
Le visage pâle, enfin encore plus pâle qu'à l'accoutumée, elle se veut rassurante :


Ce n'est rien... la saison...

En même temps, elle se doute bien que la blonde s'en contrefiche royalement. C'était juste pour ne pas éveiller de peur infondée.
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--Isabeault
(Dans la chambre.....Encore ? )



Le plaisir les emporte, ensemble, laissant la chambre se remplir de leurs râles de plaisir. Les dents de l’homme imprègnent leur marque dans la nuque d’Isabeault, qui, épuisée, tituberait si elle n’était pas clouée par cette chair en elle et ses mains sur ses fesses qui la retiennent.
Il la libère enfin, pour mieux la faire se retourner et la couche sur le lit. Elle sent sous son dos la fermeté de la couche. Assurément, elle n’est pas ici dans le premier bouge venu. La Dame a su allier confort et raffinement. Une fraiche odeur de lavande réjouit ses narines, alors que sa tête repose sur l’oreiller de plumes. Mêlée au parfum de l’amour et de leur sueur. Elle se laisse aller à une douce torpeur, celle qui suit l’amour, lasse, attentive aux sensations que lui procure son corps malmené et honoré à la fois. Elle aimerait dormir , se reposer, confiante. Mais il lui faut reprendre ses esprits, le quitter , lui échapper et continuer sa quête.


"- Je n’en ai pas fini avec toi ma douce Nina…"

A genoux, penché sur elle, il la contemple. Elle sent son regard sur elle , détourne le sien, alors qu’il guide fermement sa main sur son membre qui déjà reprend vigueur. Lentement, presque machinalement, elle fait glisser ses doigts sur lui, le découvre avec sa main, effleure le gland sensible. En douceur, elle le caline, lui rend hommage, le réveille tout à fait. Le prend.

"- Et maintenant… vais-je réclamer ta bouche ? Ou bien vais-je revenir à ton petit con si accueillant ?"

Elle le devine à nouveau excité , alors qu’il s'amuse des mots qu'il lui lance pour la provoquer. Il est le client, elle est la catin. Il en joue , en redemande, en profite à son aise.
Elle aimerait refuser , se dégager , mais ses mains qui déjà la reprennent, la forcent à s’ouvrir, à se cabrer et s'offrir en gémissant à nouveau.


"- Tu sens dans quel état tu me mets…"

Oh oui, elle le sent. A nouveau prêt, arrogant , dressé dans sa main. Elle accentue sa caresse, le serre plus fort. Elle croise un instant son regard, y lit la même folie, la même envie. Le plaisir….Jouir encore l’un de l’autre. Et puis se quitter, s’oublier …..

Il la caresse du regard, s’attardant à loisir sur sa féminité , que ses cuisses qu'elle ouvre, lui offrent. Ses yeux reviennent à son visage, à sa bouche, à ses yeux. Exigeants, ordonnant. De ses doigts qu’il s’amuse à lècher, sensuel et gourmand, il la fouille à nouveau au plus étroit. Oh, non, pas encore !
Elle lit dans ses yeux. Il la veut encore, comme ça . Offerte, abandonnée. Assouvie.Son cœur s’affole mais pas le temps de protester qu’il est déjà en elle. Assouplie par le précédent assaut, elle le reçoit facilement cette fois. Debout au bord du lit, il lui impose à nouveau sa force, la soulevant pour mieux la prendre.


- "Tu es belle !"

Sans la quitter du regard, il la besogne à nouveau . Il est magnifique, dans son rôle de mâle conquérant et fou. Beau.... Si beau. Elle s’agrippe aux draps , mord ses lèvres , ferme les yeux pour ne plus subir ce regard sombre . Sa tête s’agite au rythme des cris qu’elle pousse à chaque assaut. Doucement les mains de la blonde, remontent sur lui, glissent sous la chemise, cherchent sa peau, ses muscles tendus, s’accrochent à ses épaules, l’attirent à elle.
Il dispose d’elle comme il l’entend, la collant au montant du lit. Le bois dur blesse sa peau fine . Elle halète et supplie à chaque va et vient.


- Non !

Elle dit non, comme on dit oui, d’un ton plaintif et suppliant. Tout son corps la trahit, ses seins douloureux de désir, son ventre humide, la sueur qui perle de son front, tout respire l’envie qu’elle a de lui. Supplice ou plaisir. Elle ne sait plus.
Il la malmène à présent et se déchaine en elle, animal sauvage et fou. Fauve en action. Alors encore une fois, elle se rend, épuisée, asservie, se noie dans son regard, lui offre son envie de lui.
Féline, elle se coule en lui, l’épouse et le prend , va au devant de lui, participe à la danse qui les unit . Ses mots la brulent, la rendent folle, quand il lui parle de plaisir et de damnation, qu'il la traite de reine.
Elle noue ses doigts à sa nuque, l’attire encore et de sa bouche, en quelques mots, avoue et puis se rend :


- Encore ! Viens ! Je te veux !

Nicolas.df
[Chambre ouiiii-te ?]

Cette main derrière sa nuque... la belle se rendait-elle compte qu'elle plantait fermement ses ongles dans sa peau ? Cela le fit sourire, car il semblait bien qu'il n'était pas le seul à perdre le contrôle de lui-même. Les jeux, les défis et les provocations calculées avaient cédé la place à un échange sincère, brut. Le côté sincère, à cet instant précis, il s'en moquait comme de sa première chemise, car ses atermoiements psychologiques étaient balayés à chaque nouvelle onde de chaleur. En revanche le côté brut, lui était intéressant !

Tenant toujours fermement une hanche de l'Italienne, plus désormais pour s'accrocher à quelque chose que pour imposer un quelconque rythme car leurs corps avaient pris l'initiative, il envoya son autre main sur sa poitrine. Rosa était cambrée, offrant ses seins à son regard, et leur rendre un hommage mérité semblait la moindre des choses. Leur douceur et la fermeté de leurs mamelons occupa ses doigts joueurs, et les gémissements reçus en retour témoignaient de leur efficacité.

Naturellement, leurs saccades communes accélérèrent au fur et à mesure que le plaisir s'imposait à eux. Alors vint le moment. Pendant une seconde, ils furent au bord de la falaise, contemplant le vide à leurs pieds... ils basculèrent... puis ce fut la chute libre.

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--Desiree


La saison, oui, bien sur.

La blonde attrape la bouteille qu’elle venait de reposer, emplit un nouveau petit verre et le tend à la brune.

La saison, ou la mort, qu’importe, de toutes façons…

Qu’importe oui, si la mort vient se poser sur le bordel de la Rose Noire, qu’importe, ça ne fera que quelques âmes impures en moins sur terre. Elle se moque pas mal de la mort, la blonde, elle l’appelle même, plus ou moins. Elle ne commettra pas le crime elle-même, pour une raison simple : c’est interdit par le Très Haut. Et le Très Haut, malgré sa vie de pécheresse, elle a quatre ou cinq mots à lui dire le jour où elle fera le grand saut, aussi préfèrerait-elle ne pas être envoyée directement sur la Lune pour cause de suicide.

Elle se ressert un verre à elle aussi, le lève légèrement en direction de la femme, et le boit cul sec. L’alcool ne provoque plus grand-chose en elle, tout juste une légère chaleur au creux de son ventre, de celles que les catins qui aiment leur métier disent ressentir quand elles sont avec un homme.

Elle regarde à nouveau la femme. Doit-elle poursuivre la conversation ? La femme est-elle une cliente ? Froncement de nez et nouvelle moue boudeuse, elle calme d’une caresse le chaton qui s’agite dans sa poche.


Puis-je vous être utile ?
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Elisabeth_stilton
[Salon encore et toujours ... ennuie quand tu nous tiens ...]

Raz la casquette la blonde. Pas un homme ... rien ... elle allait finir par s'amuser avec le cerbère ... bof non elle en avait pas l'envie pour le moment. Faut dire que le blondinet lui avait réchauffé les sens et là il la laissait en plan. Alors oui vengeance il y aurait mais non c'était pas pour ce soir.
Elle regarda le manège de la blonde et la brune. Doucement elle l'approcha des deux femmes.


Je sais pas si à elle vous serez utile mais à moi si.

Elle prend la bouteille et se sert un verre qu'elle boit cul sec.

C'est pas ce que je préfère mais là j'en ai bien besoin.
C'est quoi votre nom à vous ?
Amory
[toujours le prose sur son fauteuil à attendre]

Il était toujours assis sirotant son verre par petites gorgées pour le faire durer. Il attendait patiement, mais la patience n'était pas son fort. A croire qu'on se foutait de lui. Il soupira, à ce train la tout le guet allait débarquer de ne pas le voir ressortir.

Il posa son verre vide, sur la petite table devant lui et reprit sa canne entre ses mains pour jouer avec. Trois femmes étaient maintenant au bar et il les regardait mine de rien. Il avait l'ouie développée et il entendait quelques bribes de leur conversations. Il espérait apprendre des choses de ce trio étéroclite.

La Rouge quand a elle se faisait désirer. Avait elle été ribaude dans sa jeunesse, il l'apprendrait si elle voulait bien le recevoir.

Le temps s'écoulait, sans que rien ne bouge. Au point qu'il finit par se lever pour s'étirer discrètement. Puis il fit le tour tranquillement du salon tout en regardant les décorations qui se présentaient à lui.

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--Kufo
[Dans la chambre]

Ils étaient arrivés, enfin certains diront, le problème pour le blond, c'était que l'autre avait suivit. Il n'arriverait donc pas à s'en dépêtrer ? Triste destin, il avait repéré sa proie s'était jeté dessus mais un autre félin l'avait défié. Le lieu n'étant pas propice au duel il avait passé là-dessus...
Dans la chambre donc le brigand fut submergé par une pensée et se fit prendre de vitesse par l'autre zouzou. Pourquoi donc s'acharner alors que la place est prise ? On dit que la patience récompense les hommes, il attendrait donc, que l'autre arrête de chevaucher sa jument pour voler sa place si confortable.

Le blond se recula donc, s'assit dans le fauteuil et regarda la scène, avec un petit sourire moqueur apparut quand il vit comment l'autre s'y prenait... Amateur il l'aurait jugé....
--L_araignee.


[Dans la mansarde, si tu r'gardes, j'te marave !]

Je te survivrai..

C'est ce qu'il aurait pu répondre à la Corleone, tant cette rage de vivre qui l'habite lui est familière.
Le verre à la liqueur ambrée est levé à hauteur d'une chandelle pour ce miroitement délicieux qu'offre certains alcools forts, et finalement, sans prévenir, il est porté aux lèvres sèches, la tête se renverse en arrière avant de se redresser. Un nouveau vice que la voix de Cerdanne vient effacer.


_ Je vais rester là, si elle se réveillait.

Une idée germe alors même que les mots sont prononcés, et quand la porte se referme sur la faucharde, le verre est posé sur une table et il se lève pour s'asseoir aux côtés de l'italienne. Les doigts couturés viennent jouer dans les mèches brunes.

_ As-tu déjà aimé et souffert Belladone ? As-tu déjà aimé la jouissance à en hurler de douleur ?

La main court sur le corps de l'italienne pour rejoindre la main où se tient comme une promesse l'héritage, la lame qui change de propriétaire et les lèvres qui se collent à l'oreille alors que la lame, lentement, vient déchirer le corsage.

_ A moins que ça ne soit l'inverse, j'hésite encore entre te faire jouir ou souffrir, tu es si femme..

Les derniers mots sont éructés comme si le fait même d'évoquer la chose le répugnait.

_ Choisis Bella ou je choisis pour toi.

Et quel choix ! Au moment où il se voit passer le lacet autour de sa gorge, à ce moment où il s'imagine entrain de la prendre, de la posséder, elle, la seule femme à avoir réveillé le désir physique, alors dans les braies de laine grossière, il se sent à l'étroit.

_ Vite.
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Judas
[Mansarde]

C'est la bébette qui monte, qui monte, qui monte... Des fourmillements semblables à des caresses gênante vinrent la tirer de sa somnolence, comme l'insecte qui s'invite dans sa couche réveille l'endormi. La douce chaleur alcoolisée lui amène par vagues lentes les paroles floues de ... Certainement du seul homme auprès de qui elle peut s'endormir tranquille. Ou pas.

Sous les paupières les prunelles s'agitent, les faisant tressaillir un peu. C'est le froid métallique qui sort la Corleone de sa langueur, serpentant dans le creux de sa poitrine comme un collier peau à peau, doux et froid à la fois.

D'une main la réponse, d'un souffle l'aveu, et le corps appelle son autre dans une légère contorsion ascendante. Caressant l'éveil d'un désir latent depuis cette fois où ils s'étaient vus dans la foule, elle semble dire oui avec la chair. Les prédateurs ne fondent pas toujours sur leur plus belles proies, laissant l'admiration prendre le pas sur l'action. Aussi d'un adieu est fait un au revoir, pour qu'à la prochaine rencontre le temps ai sublimé l'intensité d'une attirance, la faim attisée un besoin charnel.

Les jumelles viennent à la rencontre de cette peau, de caresses en caresses elles viennent prendre dans le dos délicieusement dessiné. Cerdanne est peut-être encore là, Sad ne saurait déterminer quoi que ce soit dans le mélange des sens. La présence éventuelle de témoins ne fait plus parti de ses préoccupations, d'ailleurs la porte semble être entrebaillée, mais déjà oubliée, envolée.

Offrande lascive à son appel masculin, l'effleurement du bout des doigts devient griffure cinglante, l'esprit seul est le Dieu des hommes... La chair seule, c'est la brute. La chair et l'esprit réunis sont l'homme, un dieu qui a des instincts de brute.

Pas de mots futiles pour l'ardent, pas de maux nubiles face au temps.

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--Achim_al_quasim


[Dans la chambre encore et encore... et encore !]


Comment fait-elle pour que chaque fois qu’elle prononce une parole il en ressente une excitation plus grande que l’instant précédent ?

Ses mots résonnent en lui, grondant comme le tonnerre, parcourant son ventre, ses reins, jusqu’à se sentir plus ferme et renflé. Le sent-elle aussi ou est-ce le fruit de son imagination, alors qu’il sent sa virilité prête à exploser à chaque seconde sous l’afflux ?



Tu m’as ma petite catin… Ne me sens-tu donc pas ?


Il badine, la provoque encore, parce qu’elle s’est abandonnée complètement. Puisqu’elle a confirmé de sa main, de ses mots.
Dents plantées dans son cou, il la soulève plus haut, la maintient alors que ne subsiste en elle qu’une infime partie de lui, temporise avant de relâcher. La morsure se fait plus profonde tant le plaisir est intense. Les ongles de Nina se plantent dans sa nuque, alors qu’il amorce déjà le même mouvement. Il serait capable de lui déchirer la gorge s’il ne se retenait lorsqu’à nouveau il la laisse glisser sur le pal bouillonnant. De longues minutes, de longs assauts identiques.



Tu me l’avais dit pourtant que tu me ferais entrevoir des paradis insoupçonnés…


Maître mais taquin alors qu’il revient à un rythme plus normal. Il ne sait plus qui des deux a crié le plus tant il a exulté… Les échos de leurs plaisirs resteront longtemps dans ses oreilles, rejoints par les suivants, et ceux encore d’après… Inlassable, elle le rend fou, il voudrait rester là toute la nuit… Ses mains pleines n’en finissent de pétrir et griffer ces délicates chairs, alors qu’il maintient des assauts moins saccadés dans ce paradis qu’elle lui offre. Ses prunelles brillent tant il aime ces cris qu’elle accorde à leur plaisir.

Il la délivre du montant de bois, la prenant en charge complètement, ancré en elle. Sourire aux lèvres, il la regarde, l’invitant à donner le rythme elle-même, la voir faire, ses yeux bleus briller lorsqu’elle se laissera aller encore au plaisir, alors que sa toison frotte contre son ventre, que se mêlent toujours plus leurs sueurs, comme des perles de bonheur qui s’écoulent au fil de leur plaisir. Il a perdu son propre compte tant il en a pris déjà depuis leur entrée en scène. Il passe sa langue sur ses lèvres sèches récupérant un peu de son suc, et à nouveau il ressent une puissante vague de désir. Lorsqu’un regard, ou peut-être était-ce un cri ,lui confirme qu’il peut, il la penche, la dépose sur le lit sans la lâcher, remontant les jambes de la blonde jusqu’à ce qu’elle se retrouve genoux pliés de part et d’autre de son visage.

Il lui accorde un regard carnassier, toujours en elle. La pose est sans pareille. La vue… rendrait vigoureux n’importe quel eunuque. Il la devine source d’un plaisir encore plus intense et violent.. Et pourtant il renonce, lui fait grâce pour ce soir, va mordre un sein blanc avant de se retirer en douceur, pour mieux plonger dans la fournaise du coquillage ruisselant. La chaleur lui arrache un gémissement sourd de plaisir, de surprise, il se met à pilonner sans vergogne, grognant, râlant dans cet antre, se perdant un peu dans l’azur qui supplie, gémit avec elle, crie avec elle durant de longues minutes. Ils ne sont plus que deux corps parfaitement accordés, peaux et sueurs mélangés, cheveux noirs sur cheveux blonds. Puis il s’arrête, préférant se maitriser encore, ne bouge plus, caressant de son souffle chaud ces monts magnifiques qui ruissellent de suée. Il y a laissé l’empreinte de ses dents, voudrait le faire encore. La marquer. Qu’elle se souvienne de cette nuit.
--Marigold.
[Le retour de la chambre 5 ]

Marigold et Marcello s'affrontaient à présent dans un combat charnel des plus sensuel. Leurs corps se faisaient et se défaisaient au rythme de plus en plus saccadé de leur respiration. Il se faisait doux , ou plus sauvage, il la prenait ou la relâchait.
Le corps de Marigold ruisselait de sueur, elle s'accrochait tant qu'elle pouvait à lui le dévorant de baisers chaque fois qu'il se penchait sur elle, répondant aux assauts de la langue agile de l'italien.

Il l'empoigna un instant et d'un coup de rein habile lui permit un instant de dominer la situation. Les seins de Luce libres de tout mouvement en furent privés bien vite par les mains rugueuses du soldats qui vinrent les pétrirent , les dévorant des yeux avec avidité. La blondine eut à peine le temps d'effectuer quelques mouvements de bassin que Marcello la fit basculer à nouveau pour la prendre plus fort encore.

Elle le regarda en souriant, ses cheveux s'étalaient tels un champ de blé sur les draps rouges , sa poitrine se soulevait et s'abaissait au rythme plus ou moins effréné de son Amore . Un moment elle demeura comme inerte alanguie afin de reprendre son souffle et de maîtriser le plaisir qui commençait à l'inonder. Non ce n'était pas le moment, elle voulait pouvoir l'entraîner loin plus loin encore. Alors elle le repoussa du bout des doigts le ramenant vers le côté du lit le plus proche tout en demeurant unie à lui. Faisant cela elle se releva dévoilant encore l'élasticité naturelle de son corps. Elle fit alors glisser ses jambes puis les replia pour pouvoir prendre appui sur ses genoux se retrouva assise bien arrimée sur son étalon qui continuait de la marteler les jambes désormais dans le vide.
Elle sourit se disant que maintenant il devait comprendre à quoi servait d'avoir un lit sans mur attenant, cela permettait toute sorte d'extravagances qu'une cloison interdirait. Elle le dominait désormais , enfouissant la tête de son amant entre ses seins blancs dressés. Elle commença alors sa torture favorite. Elle alterna profond et puissant va-et-vient, avec des interruptions soudaines, plaquant alors son ventre chaud contre le membre ruisselant de Marcello, percevant le sang qui bouillonnait à l'intérieur. Son amant devait être au supplice à chaque fois qu'elle le reprenait en elle espérait-elle à l'entendre gronder de plaisir. Elle commençait à sentir qu'un courant indéfinissable la parcourait tel une cascade de feu qui remonterait le cours de son échine. Elle plongeait ses émeraudes dans son onyx attendant une réaction...

____________
--Desiree


La blonde se tourne vers l’intruse. L’autre blonde. Une cliente ? Surement.
Elle la détaille de haut en bas, estimant sa fortune. A quoi peut donc elle lui être utile ? La dame aime-t-elle les femmes ? Veut-elle la voir séduire son époux pour tester sa fidélité, ou se régaler du spectacle pour combler sa frigidité ?


Bonsoir, ma dame. Je me nomme Désirée, et je suis toute à vous si d’aventure madame n’avait plus besoin de moi.

Ne pas oublier la préséance. Première arrivée, première servie. Et si la blonde n’avait rien contre les clientes féminines – qui ne lui donnaient pas plus de plaisir que les hommes, mais avaient l’avantage de ne pas lui laisser une brioche au four – elle n’avait rien non plus contre le fait d’avoir deux clients en même temps, elle gagnait double en ce cas, ou presque, contrairement aux fois où le client voulait deux catins pour lui seul.

Elle détaille à nouveau la blonde.


En quoi puis-je donc vous servir, dame ?
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Cymoril
Concentrée sur un souffle qu'elle voudrait récupérer et sur un verre qu'elle fait rouler entre ses doigts, elle accorde peu d'attention à la discussion. Se mettant d'office en retrait lorsqu'une cliente s'installe au comptoir et entreprend la travailleuse.

J'ai.. tout ce dont j'ai besoin... merci..

Juste une respiration sifflante et saccadée.
Elle sirote doucement une gorgée, laissant l'alcool brûler sa gorge irritée par les quintes de toux, le regard trainant sur la pièce. Elle retient la question qui la taraude depuis son arrivée, depuis qu'elle a cru reconnaitre un morceau de tissu disparu dans l'escalier.


Je vais juste rester là.. un peu.

Poignée de pièces d'or lâchées sur le comptoir résonne en effectuant une danse miroitante, avant de retourner au silence.

Un autre verre s'il vous plait...
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