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[RP] Maison close de la rose noire

Marcello.
D'un mouvement furtif autant que d'une souplesse extraordinaire, Marigold avait signifié au soldat que c'était à son tour à présent de dominer la situation.
Adossé contre la tête du lit, les mains courant avidement le long du dos de Luce, Marcello la laissa faire un instant, en posant sur elle un regard incendiaire, couplé d'un sourire qui répondait à celui que la belle arborait sur les lèvres.
D'une main, Luce plaqua le visage su soldat contre sa poitrine, dans laquelle il mordit doucement, comme dans des fruits tout juste mûrs et gorgés de soleil.
S'ensuivit un instant de plaisir brûlant, accordé et aussitôt retiré, un insoutenable manége d'avancées prometteuses, et de reculs languissants, que Marigold enchaînait avec un savoir-faire évident, alors que d'un mouvement des hanches, elle le faisait entrer, puis sortir d'elle.
La cire bouillante d'une chandelle coulant sur sa peau n'aurait pas provoqué en lui une chaleur aussi intense que celle qu'il ressentait à cet instant. Un soupir rauque s'échappa de ses lèvres, et alors que Luce vrillait dans le sien un regard étincellant une fois de plus leurs deux corps ruisselants s'unissaient.
-Mi farai impazzire di sfidare me cosi*murmura le soldat, alors que saisissant Luce par la taille, il la rapprochait brusquement de lui, accélérant le rythme et intensifiant les mouvements du bassin. A chaque va-et-vient, son désir grandissait, et ses gestes perdaient en douceur ce qu'il gagnaient en impatience. Une déferlente de frissons courait sur sa peau luisante. D'une main, il saisit la nuque de Marigold, Marcello approcha son visage du sien, appliqua une légére morsure dans la lèvre inférieur de la belle, et enchaîna par un baiser ardent, exigeant, avançant et reculant le bassin au rythme effréné des battements de son coeur.

* Tu me rendras fou à me défier ainsi.
_________________
Baudouin
[Entre le bureau rouge et la salle principale]

Il s'inclina face à la Rouge, frôlant légèrement son bras et lui lançant un regard malicieux. Sa main quitta la nuque de la gamine et il se dirigea vers Lucrèce, laissant son bras s'égarer sur sa taille, plantant ses prunelles dans celles de la jeune femme, lui sussurant à l'oreille.

Prends bien soin d'elle, ma belle Lucrèce, elle nous sera précieuse.

Lui adressant un sourire tendre, il quitta le bureau se dirigeant vers la salle et le pauvre Duc qui semblait se morfondre au comptoir.

Votre Grâce, la Dame Rouge vous attend, pardonnez cette attente. Veuillez me suivre, je vous prie.

Il devança le Duc, le conduisant au bureau de la Rouge. Ouvrit la porte et s'effaça devant sa grâce.

Il avait fait son devoir. En bon gardien, il retourna dans le sas d'entrée. Le marin semblait y méditer. Un léger sourire étira les lèvres du vieux barbon qu'il était. Cerdanne avait décidément de drôles de goûts. Elle avait changé aussi... Il se demandait ce qu'elle pouvait bien faire là-haut. Il fronça légèrement les sourcils et poursuivit sa garde. Dans la salle, une conciliabule féminin avait lieu, il s'en approcha, et s'accouda au comptoir faisant mine de les ignorer mais l'oreille attentive à leurs dires. Il lança un regard en coin à Blondie l'angloise. Elle semblait désabusée ce qui amusait le cerbère au plus haut point.
--Lady.


[Premiere chambre a gauche]

Ses caresses, ses mordillements, tout me faisait frémir et frissonner de désir. Je fus un instant décue que le blond ne se joigne pas à nous. J'aurais aimé qu'ils se disputent mon corps, qu'ils le dévorent chacun à leur tour. Je m'imaginais écartelée entre eux deux et un soupir s'échappa de ma bouche.

Kufo s'installa dans un fauteuil et je souris à l'idée de le voir nous regarder nous embrasser, nous entendre gémir, cela le ferait peut-etre se décider à participer aux ébats.

Mon Sucre, dont le sang devait caraméliser tant il s'échauffait, avait fait glisser la dentelle le long de mon corps et me dévoilais nue à leurs regards. D'un geste mesuré, il m'allongea sur le lit et je me frottais contre lui, excitante et excitée par ses gestes et ses mots.

C'est alors que dans un sourire félin, il lia mes poignets au montant du lit. Un instant, mon souffle s'arreta. Et si il était un de ces sadiques qui tuaient les prostituées après avoir pris leur plaisir ? Le blond étant présent, il interviendrait surement, j'espérais ......

Lorsque ses mains emprisonnèrent mes seins et torturèrent leurs pointes érigées, mes halètements reprirent de plus belle, je me contorsionnais, emprisonais sa cuisse entre les miennes pour qu'il se presse encore plus fort contre mon sexe. Puis sa bouche partit à l'assaut de chaque centimetre de ma peau, je me crispais sous mon impossilité d'utiliser mes mains et remuais comme une damnée
.

Haaa .... libère moi .... laisse moi te toucher ....

Je geignais sous la douce torture, d'etre prisonnière me mettait au supplice et j'étais loin d'imaginer rester passive bien longtemps
Elisabeth_stilton
[Au comptoir ... mais que va t-il se passer ? ]

Désirée ... ma foi votre nom va parfaitement avec votre travail. Quand à m'être utile c'est bon vous avez amené une bouteille. Quitte à être seule ce soir autant avoir de l'alcool. C'est pas ce que j'aime mais ça, je l'aurais plus tard quand je reviendrais.

Ah si Eli savait que la blonde désirée avait eu son mari entre ces mains en d'autres temps et d'autres lieux. Ba elle saurait même pas quoi dire ... Pendant que la blonde déprimait dans son verre, le cerbère arriva près le groupe de femme. Elle capta son regard, elle avait l'habitude de regarder les gens la blonde, c'était important pour son métier de savoir si un client mentait ou pas. Donc elle remarqua bien le manège de l'homme. Que faire ? Elle avait envie de jouer, envie de s'amuser à défaut de ... Son regard se fit mutin, les saphirs croisèrent ceux de l'homme.

Pardonnez moi mesdames ... je reviens ...

Doucement elle approcha du gardien des lieux. Ses yeux riaient, elle avait trouver sa proie du soir. Du moins pour ce qui est de jouer.


Voyons il ne faut pas rester dans votre coin, et si on buvait ensemble ? Surtout que nous risquons de nous voir souvent.
Baudouin
[Accoudé au comptoir, en mode pause, si l'on veut...]

Le gardien se pencha vers l'homme qui quittait les lieux. Il avait fait vite, il lui murmura le prix à l'oreille et empocha la somme qui finirait dans le couloir de la patronne. Ouvrant l'huis, il laissa l'individu s'engouffrer dans la nuit noire.

Un peu de répit. C'était fort rare pour le cerbère et lorsqu'il en avait, il le savourait, sa main droite usée mais puissante, portait à ses lèvres le godet empli d'alcool qu'il venait de se servir. Il buvait peu lorsqu'il travaillait, par souci de sérieux et il s'abstenait totalement de fumer, il savait les effets que la drogue avait sur lui, et il en était friand, trop friand. La tentation était proche, il savait aussi ce qui avait cours dans ce lieu, il se doutait de ce qui se tramait à l'étage. Son addiction et sa curiosité étaient piquées au vif. Il espérait, une fois son service terminé, pouvoir se perdre dans les plaisirs des opiacées.

Tout à ses pensées, il sentit Blondie s'approcher de lui, il lui fit un sourire de circonstance, il n'était pas du genre très sociable et les sourires qu'il adressait étaient soit par cynisme, soit par attention à quelqu'un de la maisonnée. Il toisa donc la blonde et prenant une bouteille s'apprêtait à lui servir un verre.


Je n'aurais pas voulu vous déranger, gente dame, les femmes lorsqu'elles conversent aiment leur tranquillité, si je ne m'abuse. Pour ce qui est de boire ensemble...

Il poussa un nouveau godet plein devant la jeune femme.

Trinquons dame, à votre santé et à votre venue icelieu. Ainsi vous dites que nous allons nous revoir souvent? Ce serait un plaisir!

Un sourire cynique éclaira son visage bourru et fit briller ses prunelles sombres. Il ne savait si cette femme l'attirait ou le repoussait. Certes, elle était belle et avenante et son attitude froide et juvénile, un peu pédante, l'amusait beaucoup. Pour jouer au chat et à la souris, elle devait se révéler très divertissante! Mais Baudouin n'était ni souris, ni chat, plutôt à mi-chemin entre l'ours et le loup... Quant à savoir si la belle aimait les crocs acérés...

Mais dites moi, que vient faire une si belle dame de la Haute société, bardée de titres et de diplômes, dans un tel lieu de plaisirs. Votre vie manquerait-elle de saveur? Elisabeth?

Il avait prononcé son nom très bas, le susurrant à son oreille, lui rappelant qu'il n'avait rien oublié de leurs premiers échanges et de la charmante colère qui avait délicieusement rougie les joues pâles de la jeune femme.
--Rosadeiventi


[Chambre de l'extase la numéro 8]

Elle se moule tout contre lui, sauvage et sensuelle la Rosa en perd le sens des réalités. Les mains de son amant agrippent avec passion ses monts rosés qui ne la laissent pas indifférente. Elle gémit, une main se perdant dans sa chevelure ébène. Au paroxysme du plaisir et de l'excitation son bel amant se perd alors en elle dans un concert de jouissances partagé. Les cuisses moites et brûlantes, le cœur haletant la catin en sueur se laisse retomber sur le torse secoué de spasmes du bellâtre. Le silence règne alors que cette chambre venait d'être le témoin d'une lutte passionnelle. Perdus dans leur extase et à bout de forces les deux amants respirent d'une même cadence. La Rosa relève son visage et observe un sourire aux lèvres son bel Italien. Un doigt caresse la joue avec tendresse et elle dépose un baiser sur son torse nu.

"Satisfait mon bel Italien?"

Elle l'est assurément et dans un soupir elle se love contre lui humant l'odeur d'après l'amour, si particulière, si enivrante.


Elisabeth_stilton
[Accoudé au comptoir, en mode pause, si l'on veut ... C'est pas pour maintenant les 35 heures ... ]

En parlant d'étage faudra pas oublier d'aérer, la blonde voudra en endroit propre de toute substance illicite ... comment ça c'est pas illicite ? Mais si mais si ! Comment ça non ... Ah oui je me trompe de siècle. Donc la blonde pensait à sa mansarde qui serait bientôt le lieu de ses aventures secrètes, bon faut dire qu'elle y mettait le prix aussi. Elle était empressée de tout apprendre et de tout connaître, pourtant un amour la précipitation n'est pas la bonne chose. Dans tout cela un verre se posa près d'elle.


Vous n'auriez pas quelque chose de plus ... fin ou plus de chez moi ?
Laissez, je ferrais avec, la patronne s'occupera de mes désirs demain, pour une fois ça ne va pas me tuer.


Elle avait envie de sourire, seul son éducation la retenait. "Sourire c'est montrer ses sentiments Pussy", lui répétait son père, "et on ne doit jamais connaître tes sentiments, c'est une faiblesse". Elle avait été préparé à être dur avec les autres autant qu'il l'était avec elle. Être bâtarde n'aidait pas à se faire respecter et pourtant elle y arrivait. Elle buvait son verre tranquillement écoutant le cerbère quand il susurra à son oreille. Ah voilà le sourire faillit revenir ... au lieu de cela c'est ses yeux qui la trahirent comme toujours pour ceux qui arrivaient à les déchiffrer.
La blonde se rapprocha de l'homme pour lui répondre sur le ton de la confidence.


Mon mari est un très très mauvais amant ... je sais qu'une femme peut avoir du plaisir, un ... hum ... collègue me l'a montré ... aussi si je veux le meilleur autant demander à des professionnels.
Cerdanne
[Mansarde...Escalier... Salon..Coussins..]

_ Je vais rester là, si elle se réveillait.

Elle hoche juste la tête la brunette,
-d’accord.
Déjà, elle se dirige vers la porte ;
Mais dans le même temps le regard de l’araignée qu’elle emporte ressemble étrangement à ce même regard qu’elle avait déjà surpris chez lui..
Autres lieux, autre temps.
En plein marché, en pleine bagarre générale, elle l’avait vu , cet œil noir se poser sur Sad.
Vite remisé dans un coin de sa mémoire, les temps exigeaient toute son attention ailleurs et ce n’était pas ses affaires.
Mais là, était-ce l’acuité que donne l’opium, elle ressentait comme un malaise.


-Je repasserais plus tard.
Lorsqu’elle aura redescendue les marches de son paradis.


Dernier coup d’œil sur la Corléone qui oscille doucement et la porte se referme sur eux.
Cerdanne prend une profonde respiration et s’avance sur le palier.
La mansarde était située à à l’écart des chambres et lors de son arrivée, elle n’avait même pas levé le nez sur le long couloir.
Les portes aux nombreuses veilleuses éteintes attestaient de la bonne marche de la Rose.

Cerdanne était d’humeur bien plus joyeuse qu’à son arrivée et elle se dirigea vers l’escalier en chantonnant doucement.
Quelques murmures ici, et là des cris.
La Provençale stoppa sa marche, surprise et esquissa un sourire.
La plaisir est quelquefois douloureux jusque dans ses expressions. Faut croire que dans cette chambre là, il était terrible.

La rampe…

Va savoir pourquoi, la brune, vapeurs d’opium et de wiskey plein la tête, entrepris de descendre l’escalier par le plus court chemin.
La rampe fut dévalée par une gamine rigolarde en équilibre incertain sur son fessier.
Aterrissage parfait dans le salon.
Le regard plus brillant que jamais, elle s’affala sur la soie moelleuse des coussins, non loin du comptoir.
Posant ses yeux sur les quelques personnes présentes, aux minois bien tristes, elle leur sourit avant refermer ses mirettes dans un soupir de bien être.

Peut-être que le fin du fin serait un bon massage…..
Baudouin
[Accoudé au comptoir, c'est pas les 35 heures, c'est la pause clope!]

Il savoure. L'alcool réchauffe lentement son corps, il savoure et il écoute la belle. Un alcool plus... raffiné?

Hum si vous voulez, nous avons du cognac ou un petit alcool de framboise dont les dames sont très friandes. Cela dit, en cherchant bien peut-être pourrais-je trouver du cherry, si le coeur vous en dit.

Se penchant vers elle pour mieux l'entendre. Il hocha la tête à l'aveu qu'elle lui faisait. Triste constatation. Il la regarda dans les yeux, un soupçon de tristesse au fond de l'âme. Ce qu'elle vivait était le lot de nombreuses femmes, surtout des femmes de la bourgeoisie ou de la noblesse. Il avait eu la chance d'être marié à vingt cinq ans à une jeune fille de dix ans de moins de lui qu'il ne connaissait pas mais dont il était tombé amoureux, follement amoureux, avant qu'elle ne trépasse sous le joug de la peste. Elle était blonde cette douce épouse qu'il n'avait pas assez longtemps connue et en matière de relations charnelles, même si elle était prisonnière des contraintes de la morale imposées par l'Eglise, il lui était arrivé de se complaire à satisfaire, bon gré mal gré, certains désirs de son époux. Son regard noir s'égara sur le visage de la jeune femme, les joues pâle, le front altier, et cette bouche vermeille qui ne demandait qu'à gémir de plaisir.

Il lâcha un triste soupir, ce n'était pas de la pitié qu'il éprouvait pour elle, non, juste de la compassion. Une femme épanouie en amour pouvait devenir une fleur merveilleuse, dévoilant parfois des qualités exceptionnelles et un enthousiasme savoureux. En contre partie, avec un mauvais amant, elle pouvait devenir aigrie et se faner tristement... Baudouin détestait le gâchis, plus que tout.

Il posa doucement sa main sur son bras, un peu paternaliste et tout en hochant la tête, lui répondit en murmurant:


Je suis navré que votre époux ne vous comble pas, et j'espère de tout coeur qu'ici vous trouverez de quoi vous satisfaire. Je vous souhaite aussi, un jour peut-être d'aimée et de partager cet amour de façon charnelle en y trouvant votre plaisir. L'amour possède bien des facettes... mais un plaisir charnel sans amour ne sera jamais aussi puissant et intense que le mélange de l'amour et du plaisir.

Le vieux soldat partageait là ce qu'il ressentait au fond de son coeur. Les années passant, après avoir côtoyé la guerre, la mort, l'amour et le sexe brut, il savait qu'elles étaient les conséquences et les cadeaux que pouvait offrir les aléas de la vie. Il laissa son bras posé sur le bras de la jeune fille, sans cesser de la regarder.
--La_dame_rouge


[Bureau]

Tout en attendant le mysterieux duc annoncé, elle continua ses lectures.



Ma Dame,

Suite à notre entrevue et étant donné que votre renommée ainsi que celle de vostre établissement ne font que croître. J'ai fin pris ma décision, d'autant plus qu'il paraîtrait que vous manquiez d'hommes bien bâtis et désireux de faire un peu plus encore briller le blason de la Rose Noire.

J'aime la luxure et la volupté, je ne vous le cacherai pas et j'ai besoin d'argent pour subvenir à mon train de vie dispendieux.
Pourquoi ne pas allier plaisir et travail, d'autant plus que je pense pouvoir être celui qu'il vous faut, correspondant aux critères d'éducation et d'élégance de vostre établissement.

J'espère que vous serez toujours d'accord pour m'engager à votre service et pour ce faire, je viendrai ce soir afin que jugiez vous-même de mes capacités.

Dans l'attente impatiente de vous revoir à nouveau, je vous envoie toute ma sympathie.

Bien à vous.

Tibère de Lioncourt


La lettre fut relue pour la énième fois par la Dame qui l'avait trouvée au matin sur son bureau. Tibère... Il avait l'étoffe de la tâche, il était fait pour .. être à elle. Lorsqu'elle l'avait rencontré il y avait de cela quelques jours, le jeune homme avait attiré son regard par sa douce exubérance et ses manières indéniablement travaillées. Ho bien sûr elle n'avait pas proposé à l'Adonis d'entrer dans la maison en tant que courtisan... Mais elle avait su lui vanter les mérites de son chez elle, laissant miroiter l'écu et le plaisir... Précisant presque innocemment qu'un homme était depuis un moment prince de ses clientes, et qu'un second coq serait d'ailleurs un atout au pays de la chair...

A bon entendeur salué, elle l'avait laissé à son imagination de jeune premier en mal de sensations, se retirant en lui soufflant l'adresse des lieux. A la lecture de la missive, elle se congratula d'avoir su ferrer le poulain, restait à voir s'il ne changerait pas d'avis. Tadzio se trainait ces derniers temps, et l'indolence ne lui seyait guerre. La venue de la concurrence éveillerait peut-être son esprit au besoin de reprendre du poil de la bête.


Amory
[dans le salon toujours en extase devant les tentures murales]

Enfin il vit le gardien des lieux revenir vers lui. La gosse elle avait disparu. Il n'allait pas commencé à se poser des questions sur son sort. Après tout il était la en mission non pour faire oeuvre de charité.

[le bureau de la rouge.... sang?]

Il suivit l'homme qui avait eu la bienséance de s'excuser de l'attente. Il s'appuya sur sa canne puis se retrouva au bout d'un couloir devant une porte discrète que le cerbère ouvrit. Il le salua et la regarda s'eclipser. Il rentra dans ce qui semblait être un bureau. La luminosité dispensée par la bougie étant très faible. Il distingua enfin la fameuse Rouge.

Il sourit, puis se dirigea vers le bureau. Il se présenta alors.


"Bonjour Dame, je me présente Amory de Lucas, je suis le chevalier en chef du guet royal. Je suis aussi Duc de Jouarre, Baron de Coulommiers et Seigneur de Brainville. Je vous informe de suite que je ne viens pas en éventuel client, mais pour exercer ma besogne d'officier Royal. J'aurais aimé discuter avec vous de la légalité de votre établissement. Mais surtout de la possibilité d'une entente possible entre deux personnes respectables qui pourraient trouver un accord arrengeant les deux parties. Puis je m'assoir? Une ancienne blessure qui me titille ces derniers jours en m'handicape légèrement."

Il essayait de la distinguer maintenant qu'il était plus prêt d'elle. Elle n'était plus toute jeune mais avait gardé un certain charme.
_________________
--La_dame_rouge


[Bureau]

Lorsqu'il entra, elle remit la missive sous une pile d'autres. La Rouge le détailla furtivement, et stoppa quelques seconde son regard sur la canne. Lui désignant un siège , elle le salua en verbe et en attitude.


Bonsoir vôtre grâce.

Un pli se dessina sur son front lorsqu'à ses oreilles parvinrent " Guet Royal" et "légalité"... Deux mots qu'il ne faisait pas bon trop rapprocher. Sourire mesuré avant de murmurer.

Vous pensez bien que la "personne respectable" que je suis possède l'aval de la ville pour y faire vivre mon Lupanar... Je rend un service public en servant la noblesse et la haute noblesse des alentours, n'est-ce pas dejà là un point de légitimité?

L'aval de la ville oui, mais l'aval des institutions royales... Elle ne pensait pas qu'elles s'occupaient de ce genre de chose... Faire surveiller les lupanar de la haute par la haute, l'idée était amusante mais aussi obscure. Raclement de gorge avant de demander l'air de rien..

Un accord arrangeant pour quoi? Et si j'ose, sinon quoi...

Petit sourire malicieux cachant un réel agacement. Un type qui se dit être du guet royal pouvait en un claquement de doigt faire fermer la Rose, autant rester courtoise et "arrangeante"...


--Mme_red


[ Toujours devant la porte ]

Le temps s’écoule lentement… bien trop lentement pour Mme Red. Elle demeure droite face à cette porte que ne s’ouvre plus. S’est t’elle fourvoyée? Celui qu’elle avait pris pour le portier ne le serait pas? Un sourcil se redresse, tandis qu’elle fixe, indécise, la porte de bois. Elle aurait crut le voir ressortir, mais non. Haussement d’épaule.

Une chose de sûr, elle n’allait pas passer sa soirée planté devant la bâtisse. Un fois de plus son regard d’argent se promène autour d’elle et finit sa course, rivé dans les prunelles d’une femme qui l’observe. Qui l’observe? Un sourire narquois étire les lèvres de la provocatrice… non, ce regard la détaille. La raison? Elle la connait pertinemment et ses regards autant surpris que réprobateurs, elle s’en couvre chaque jour avec autant de facilité qu’un manteau qu’on enfile.

Un doigts gracile vient replacer une boucle claire à sa place et son regard se repose sur la porte. Elle avait connue des maison close où les portiers se tenait devant la porte, tel des gardes, le regard sévère prêt à écarter le premier malotrue qui tenterait de s’infiltrer. Mme Red sourit. Ces hommes la sont souvent très intéressant.

Elle se décide enfin à entré… les coups sont frappés.



_____________________
--Marigold.
[Vous connaissez le Pays des Merveilles ? Ben voilà c'est là que vous êtes ]

Marigold avait pris les choses en main, enfin pas au sens littéral du terme car en fait jusque là , elle l'avait à peine effleuré du bout des doigts. En revanche elle ondulait au grès de ses fantasmes, le prennant et le repoussant tour à tour. Marcello était au supplice il gémissait, grognait presque. Puis il lui murmura quelques mots en italien, qu'elle ne comprit pas bien entendu mais qu'elle interpréta comme un encore ...

Il devenait de plus en plus puissant , violent presque, ruisselant de sueur. Sur son front perlaient quelques goutelettes que la blondine recueillit en un baiser. Il l'attira ensuite à elle, et lui mordilla la lèvre. Elle plongea à nouveau ses yeux dans les siens le transperçant du regard
.

Vous ne deviez me faire aucun mal... pour la peine...je vais être obligée de vous punir.


Elle ne finit pas sa phrase et se dégagea en douceur, découvrant le mât humide dressé. Puis avant qu'il ne réagisse elle lui griffa le torse tout en l'obligeant à s'allonger sur le dos,la tête reposant sur le gros oreiller de plume. Puis elle disparut en instant glissant une main sous le lit . Elle revint à lui à l'instant d'après, souriant en lui présentant une petite boite de bois marquetée.

Ca te dirait Amore d'ouvrir la boîte de Pandore...?


Marie caressait de son index droit le bois noir du coffret, et de l'autre main prenait soin de la virilité de son amant qui ne devait en aucun cas faiblir. Encore une fois, elle le prenait et le relâchait, laissait glisser sa main tour à tour vivement ou lentement, le serrait ou l'étreignait délicatement, sans le quitter des yeux un instant.


Alors vous avez le courage de l'ouvrir ? ou pas....?

___________
Baudouin
[Mode pause... et non, retour à la porte]

Quelques coups à l'huis et le gardien se lève lentement, profitant de son mouvement pour se pencher à nouveau à l'oreille de la belle blonde.

Attendez-moi si vous le désirez, nous continuerons à converser, le devoir m'appelle mais je reviens vite.

Il s'inclina devant elle, puis se dirigea vers la porte, SA porte. Il ouvrit le judas, scrutant l'individu qui se trouvait à la porte. Face à son allure, il tira le verrou et entrouvrit la porte.

Le spectacle qui se trouvait devant lui était charmant et envoûtant. Une belle blonde, plus que blonde, à l'allure noble. Décidément la maison attirait le femme en manque de sensation! Il s'inclina et la salua.


Bien le bonsoir, Dame, et bienvenue à la Rose Noire, entrez donc pour savourer les plaisirs qui vous sont offerts. Permettez-moi néanmoins de récupérer vos armes si vous en possédez, même les plus petites, et ce pour la sécurité de la maison.Vous le comprendrez j'en suis sûr.

Il recula un peu pour la laisser passer et referma la porte derrière elle, prenant soin de vérifier que rien de suspect ne se trouvait dans la rue.
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