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[RP] Maison close de la rose noire

--Isabeault
(Dans la chambre............ Oui, encore !)



" - Tu m’as ma petite catin… Ne me sens-tu donc pas ? "

Elle devrait s’offusquer, elle n’en n’a plus la force,ni l’envie. Au contraire, ses mots l’excitent encore plus, elle n’est plus qu’une femme avide de plaisir. Qu’il lui parle encore, que sa voix la caresse aussi , tant pis s’il la traite de catin ou de reine, elle est femme avant tout, avide de jouissance. Peu importe , tant qu’il continue à aller et venir en elle.

- Humm !! Si ! Oooh ...........Si !

Il alterne caresses et morsures alors que ses ongles à elle s’enfoncent dans sa nuque, griffent sa peau. Animale, elle se tord entre ses bras, tente de lui échapper pour mieux se cambrer et le sentir plus fort, plus loin.

Amant attentif, il guette son plaisir, le devance, le provoque. Il l’empale sans ménagement, la faisant hurler à chaque mouvement qu’il lui impose. Et l’instant d’après, il ralentit et se fait tendre et caressant. Elle se perd dans ce tumulte de sensations, ne le quitte plus des yeux, promène ses mains sur lui, le touche et glisse sur sa peau sombre, où luit la sueur .


"- Tu me l’avais dit pourtant que tu me ferais entrevoir des paradis insoupçonnés…"

Le paradis, l’enfer, elle s’en fout. Comme elle se fiche de ce parchemin, de sa mission. De tout. De tout ce qui n’est pas lui et ce plaisir qu’il lui procure. Encore, elle le veut encore et encore et encore….

Il l’entoure de ses bras, et sourire triomphant aux lèvres, la dépose sur la couche. Dans ces yeux , elle peut lire la même folie qui l’habite. Lui aussi, la veut. Lui aussi goûte à l’instant. Elle imagine des palais d’Orient, des parfums d’ailleurs, des peaux brulées par le soleil, des marbres et des fontaines . Elle aime ce contraste qu’ils offrent , sa peau claire et fragile à elle, et ces yeux noirs qui la sondent et la prennent , qui réclament son âme. Ses yeux clairs assombris de plaisir, caressent du regard, les joues sombres, les épaules et le torse de son amant de passage.
Humm !!!!!!!!! Cet homme est dangereux, trop beau, trop mâle. Trop sur de lui. Mais , que c’est bon de s’abandonner à lui, de devenir rivière , torrent entre ses mains.
Femme, elle est femme comme jamais.


Il gémit lui aussi, grogne pour exprimer son plaisir alors qu’il la besogne sans faiblir, la quittant juste pour revenir la prendre là, où elle est douce et chaude, humide. Infatigable, il prend son temps, fait durer , la fait attendre et la reprend , alors qu’elle s’ouvre . Il la rend folle. Mais chose étrange, qui la bouleverse, il ne prend pas son plaisir égoistement. Il la cherche, l’attend, la mène à ses limites .
Il veut qu’elle jouisse……………de lui………….avec lui.


Lorsqu’il se penche sur sa poitrine, lui mordillant les seins, elle ne peut s’empêcher de glisser sa main dans la chevelure sombre, de s’y attarder dans un geste tendre, pour revenir à la nuque et le garder contre elle. Elle respire sa peau, écoute son souffle court, cherche elle aussi à reprendre sa respiration, puis se perd à nouveau dans un cri venu du plus profond d’elle quand son membre cogne en elle. Cabrée à sa rencontre, elle resserre ses muscles intimes autour de lui, pour le prendre à son tour, le capturer , le garder .
Le plaisir est si fort qu’il en devient souffrance.
Elle n’en peut plus, elle espère juste que lui aussi est fou. Qu’il n’oubliera jamais cet instant. Elle le regarde, admire la bouche entrouverte sur ses râles et implore :

- Pitié !
Viens ………..Viens !


--Asteria


[Quelques part dans Paris]

Astéria de passage à Paris décida d'aller se promener......Un de ses passe-temps préféré était de parcourir les rues l'oeil grand ouvert et de regarder les toilettes des dames et des messires. Elle aimait la mode et grâce à ses nombreux amants, elle avait tellement de toilettes qu'elle aurait fait pâlir d'envie la Reyne elle-même. Elle était une des courtisanes les plus en vue et malgré le peu d'année......elle n'avait pas encore vingt ans, elle ne manquait de rien; des dessous affriolants, des belles robes, des coiffes, des huiles pour le corps et nombre de parfums, rien ne lui manquait......mais depuis quelques temps, elle s'ennuyait.

Elle avait lui semblait-elle fait le tour de l'homme et ses moyens lui permettaient de prendre un peu de temps pour elle-même. Or voici quelques jours, lors d'une soirée, elle avait au passage attrapé quelques mots ou il était question d'une nouvelle maison ouverte depuis peu à Paris. Elle avait laissé traîner son oreille......Une maison tenue par "la Rouge" et pas n'importe qu'elle maison......une maison ou tous les plaisirs étaient permis et surtout satisfait et ou la confidentialité était de mise. Ne disait-on pas que la bourgeoisie si retrouvait pour s'encanailler!


[Arrivée dans les ruelles près de la maison close]


C'était décidé, ses pas allaient l'amener vers La Maison Close de la Rose Noire. Elle savait que c'était dans un quartier retiré aux abords du fleuve avec une grosse porte ou un homme montait la garde......il ne devait pas y en avoir trop.

Plus elle arrivait vers les quais, plus le quartier n'avait pas l'air très bien fréquenté, des ivrognes qui tenaient à peine sur leurs jambes et crachaient à tout va, des filles de petites vertus et ces gamins.....sûrement des voleurs. Elle vérifia si ses couteaux étaient bien en place ainsi que sa javeline dans le dos. C'est pas qu'elle soit peureuse au contraire, elle n'était pas la dernière pour participer à une bagarre. Elle arrangea ses cheveux, vérifia que ses vêtements......disons très aérés étaient bien cachés sous son grand mantel à capuche.

Elle arriva enfin devant une grande porte, pas d'enseigne, pas de grosses lumières, rien n'indiquait que c'était bien là......mais un homme attendait devant et une femme de classe venait de frapper. Elle décida de s'approcher un sourire aux lèvres:

Bonjour Dame, bonjour Messire, pourrais-je entrer en ce lieu?

Elle le regardait de ses grands yeux bleus marine.....Il était pas mal le gardien mais la laisserait-il entrer ou fallait-il un laissez-passer....
--Mme_red


[ Entre la porte et le salon ]

La réponse fut si rapide qu’elle en devint surprenante. Le juda claque à l’ouverture faisant légèrement sursauter la femme dont l’attention s’était une fois de plus perdue dans ses pensées. Le porte s’ouvre, dévoilant au regard métallique un homme de haute stature et d‘âge mûr. Les yeux glisse sur l’homme, se posant sur son visage, et le menton se redresse légèrement, comme pour égalé sa hauteur.

Les paroles du portier se suivent d’un sourire amicale qui étire les lèvres féminines. Au lieu d’attendre inutilement la prochaine fois, elle frappera bien plus tôt. Ses pas s’engagent alors sans attendre dans le passage qui lui est laissé. La porte se referme derrière elle…

Le salon de la Rose Noir lui se révèle enfin et son regard se plonge avec avidité dans la pièce qui s’offre à elle. Les tapisseries, les divans, la décoration et l’atmosphère doucereuse qui plane autour d’eux, tout semble n’être que promesse de plaisir et de satisfaction. Tout en admirant cet environnement voluptueux, Mme Red délace la cape qui lui couvre les épaules. L’étoffe s’affale sur son bras, dévoilant sa robe bordeaux… Oui, Mme Red avait délaissé le rouge qu’elle chérissait tant -et qui étant en parti la cause de son appellation- comme pour éviter de faire ombrage à la Dame propriétaire de ce bel établissement. Marque d’attention qui passera inaperçue, mais qui importait à la Noble Dame.

Lentement elle se retourner vers le Portier. Déposer toutes les armes, même les plus petites? Le regard de la femme se fait amusé. Voilà un homme qui connait bien les femmes. Ses prunelles restent un instant rivé dans les siennes, sans qu’un mot ne soit prononcés…

...

Ce soir, Mme Red fera bonne figure. Une nouvelle fois, un sourire nait sur son visage. Lentement elle plonge une main dans son décollé. Elle en ressort avec précaution un stylet fin comme une aiguille, à la lame claire et éclatante. L’arme délicatement pincé entre ses doigts, elle la tend au gardien de la Rose.

_ Je vous prierais d'en prendre soin…


_____________________
Elisabeth_stilton
[Accoudé au comptoir, à broyer son désespoir ... ah ba non faut pas pousser ... à attendre le Cerbère plutôt]

Du cherry serait parfait ... à défaut de la framboise. Ça sera parfait.


La confidence continua, pourquoi lui parlait elle de son couple. Ba au point où elle en était.

Vous savez j'aime mon mari, et il m'aime ... mais au lit ... non je ne peux pas le supporter. Il m'a touché pour notre nuit de noce il y a deux mois et demi et depuis non ... je ne le veux pas.


Elle pose sa main sur celle de l'homme.


Merci en tout cas.


Il du repartir travailler, après tout il devait bien assurer sa charge.

Oui je vous attendrais.


Et elle, ba elle continue à boire son verre. Au moins elle pouvait discuter à défaut d'autre chose.

Edit : balises
--Tibere.



[Aux abords de la Rose, dans le noir]

Il faisait nuit noire et le jeune homme s'amusait à regarder les allées et venues des uns et des autres. Le lieu était charmant, discret, bien situé, il donnait envie de satisfaire sa curiosité: aller observer ce qui se passe derrière cette lourde porte, à défaut de jouir de ses plaisirs.

Tibère était un familier de Paris, sa mère lui avait enseigné que c'était le coeur du Royaume et qu'il y trouverait toujours refuge même s'il devait se méfier de ses rencontres. Il aimait donc cette cité aux mille visages.

D'un bon pas il se dirigea vers la porte constatant qu'une très belle femme aux formes plus que désirables s'y trouve déjà. Ses cheveux blonds tirés en arrière, vêtu d'une redingote de soie précieuse vert foncée, il s'était couvert d'une grande cape sombre pour se cacher du monde. Ainsi, il pouvait observer autrui tout à loisir.

Sans un mot, il incline son buste pour la saluer. Frappant à l'huis pour qu'à nouveau le portier fasse son office.


Marcello.
[Chambre 5.Deux corps dénudés: plus aucun mystère.C'est alors qu'arrive...une boîte!]

Citation:
Vous ne deviez me faire aucun mal... pour la peine...je vais être obligée de vous punir.

Un léger éclat de rire répondit à cette phrase. Le punir? L'idée en elle-même pouvait avoir un côté agréable, si l'on prenait le temps d'y réfléchir. D'ailleurs, même sans y penser, la perspective d'explorer un peu plus les tréfonds de l'imagination d'une si jolie fille était finalement assez attrayante, et sans quitter des yeux la divine créature un rien sadique, qui venait une fois de plus de se libérer de lui, Marcello passa doucement le bout de la langue sur ses lèvres, et le souffle court, se redressa à la force des abdominaux pour goûter à nouveau à la saveur sucrée de sa poitrine offerte.
Ce fut l'instant que choisit Marigold pour planter ses ongles dans la peau de son torse, et d'y apposer ses félines empreintes, provoquant instinctivement au soldat un mouvement de recul, en même temps que naissait en lui une vague de chaleur indescriptible. Puis, Luce s'écarta brusquement, et un éclair de vive déception traversa le regard de Marcello.
- Où t'envoles-tu déjà, insaisissable sauterelle?lui lança le soldat, qui avait roulé sur le côté et suivait de prés ses mouvements, en marquant les traits de son visage d'une feinte mais inconsolable tristesse, La minute suivante, la belle le rejoignait avec entre les mains un petit coffret de bois noir, et lui murmurait d'une voix savamment mystérieuse:
Citation:
Ca te dirait Amore d'ouvrir la boîte de Pandore...?

Un sourcil levé, le soldat posa tour à tour les yeux sur la beauté sculpturale et totalement nue penchée sur lui, et sur cette boîte énigmatique qu'elle lui présentait. Les sens enflammés par les mouvements d'une divine irrégularité de la main de Luce sur son membre attentif, Marcello reçut comme un délice supplémentaire, le fait de pimenter quelque peu des ébats qui, s'il l'avait pû, n'auraient jamais eu de fin.
Citation:
Alors vous avez le courage de l'ouvrir ? ou pas....?

Sûre d'elle et de son effet sans l'ombre d'un doute, Marigold défiait effrontément le soldat de son beau regard à la fois prometteur et intriguant. Les yeux vrillés dans les siens, caressant d'une main sa cuisse écartée, Marcello laissa la tentation dessiner un demi sourire sur ses lèvres, alors que sans hésitation, il fit céder le loquet du coffret entre son pouce et son index.
- Ceci répond-il à ta question, Luce?...murmura-t-il, avant de prendre sa main dans la sienne, et sans la quitter du regard, d'embrasser un à un chacun de ses doigts...
_________________
--Achim_al_quasim



[Chambre toujours sans numéro attribué, mais qu'on sait occupée rien qu'aux cris qui s'en échappent...]


Il grogne longuement lorsqu’il sent l’étau de ses chairs qu’elle resserre autour de lui. Le regard d’ébène la fixe encore plus fou. Il maîtrise cette envie de laisser la bête se déchaîner et ne bouge pas plus, la laissant faire. Elle se rend folle encore plus que lui ce faisant, et il le sait. Lentement ses yeux coulent du visage de Nina jusqu’à sa poitrine que ses mains rejoignent, saisissant chaque mont, chaque sommet, pétrissant et pinçant, lui arrachant quelques gémissements exquis alors qu’elle ondule doucement, cherchant à le provoquer.

Pitié ? Il ne saurait en être question…

Le Maure sourit et retourne la toison, lâchant à regret un sein blanc strié de marques roses pour retrouver le bouton délicat. Arrogant petit joyau gonflé de désir…qui le nargue au milieu de l’or… Il joue avec, s’amuse de la voir soumise ainsi à si délicieuse torture, elle remue et s’en retrouve d’autant plus prise. Au piège… Comme elle a supplié. Il se mord la lèvre en contemplant la scène…


Quel dommage qu’il n’y ait de miroir au plafond de cette chambre… Si tu voyais…


Aurait-elle jeté à bas son éducation, ses principes religieux à ce point ?
L’idée relance son excitation, qu’il avait réussi à calmer un peu. Il lâche le bouton, va effleurer la bouche tendre de ses doigts mouillés tandis que son autre main se pose sur une fesse offerte, la malmène un peu des ongles et qu’il reprend lentement son va et vient en elle. Chaque mouvement dans cette pose est un supplice pour elle, il le sait et s’en délecte. Lorsque les yeux de Nina lui crient qu’elle n’en peut plus, que ses reins n’ont de cesse de donner des à-coups pour venir s’empaler plus encore, il lui accorde ce qu’elle a demandé.
Ou pas.
Accélérant le rythme à lui faire perdre pied, la voir chercher son souffle entre cris et plaisir décuplé, la besognant longuement en grognant lui aussi, s’interrompant, reprenant de plus belle, mâchoires serrées pour se contenir, encore. La faire crier encore, d’une nuit sans commune mesure…

Et au premier signe il cesse, se retire en douceur, dégage les jambes de Nina pour la soulager un peu, venant poser en douceur sa virilité brulante sur la toison dorée, allant et venant contre elle, rencontre du serpent et du bouton en caresse lente et délicate et non moins plaisante. Il la sent vibrer comme il tressaute imperceptiblement, la voit frémir et se tortiller, ce corps blanc, trempé de sueur et épuisé, croise un regard.. Sans cesser sa caresse, il se penche à nouveau sur elle :


Il y a encore tant de choses que je pourrais te faire…

Tant de cris, de sensations… Sa voix est chargée de désir, comme une promesse, un danger.
Il se laisse glisser à moitié sur le lit, appuyé sur un coude, ébènes courant sur ce corps dont il ne cesse de se repaitre. Sa part belle posée ferme sur la hanche de la blonde, il sourit et de sa main libre il rejoint les centres de leur plaisir… s’y invitant, fouillant, alors que ses yeux sont revenus regarder ce visage, les rictus de plaisir, la bouche qui se plie, s’ouvre en laissant échapper de longues plaintes, il sonde longuement chaque antre, les deux étant devenus terrain de jeu, chauds et lisses, glissant de l’un à l’autre, la regardant gémir lorsqu’il ose investir les deux simultanément, allant et venant, il relève la tête un instant, curieux il ne peut s’empêcher de regarder, et sa virilité de tressauter sur le hanche, revenant aux yeux bleus de Nina, allant mordre un sein blanc, ses doigts toujours plus incisifs et travailleurs.



Je veux que tu me dises ce que tu veux… ou que tu le fasses toi-même…


Il veut l’entendre dire plus, ou se positionner, il la veut qui réclame et invite, crue. Il n’y a que lui pour entendre ou voir. L’Arabe la fixe, alors qu’elle se trémousse sous ses caresses. Osera-t-elle ? Et ses doigts habiles fouillent encore, perfides, toujours dans les antres brulants.
--Sucre
[Dans la chambre...]

Elle le suppliait de la libérer, il sourit en la regardant se mouvoir afin de l'attirer. Il décida de la libérer caressant son visage au passage. Il en avait presque oublié le blond avec son sourire narquois.

-Il est grand temps de passer à des choses plus sérieuses et les mains attachés vous ne pourrez me montrer vos talents...

Il l'embrassa tendrement puis lécha le corps chaud de la Lady des monts aux pointes dressées passant par son nombril et bien entendu s'arrêtant au mont de Vénus. Il s'y appliquait avec délectation. Elle l'avait émoustillé et il se contenait de peu de lui faire l'amour sauvagement pourtant ses yeux le trahissaient et tout son corps était prêt pour le grand saut. Traversant les fines parois d'un doigt curieux et avide. Il utilisa ce doigt pour réhausser les lèvres béantes du gouffre des plaisirs et donna de petits coups de langue humide sur ses lèvres béantes. Son corps ne voulait qu'une seule chose... qu'elle jouïsse de son corps aussi bien qu'il jouïrait du sien. Il avait fait abstraction de tous les bruits des chambres alentours et de la présence du blond. Plus rien ne comptait à part la Lady, il abaissa son visage et d'une langue fouineuse entreprit de parcourir les parois et il continuait et continuait écartant les lèvres béantes du gouffre qui ondulait doucement sous sa langue. Le temps s'était comme arrêté jusqu'au moment où il fut bloqué dans un col plus étroit. Il se retira donc et embrassa sensuellement la gouffre qui allait en voir de toutes les sortes dans pas longtemps... Parcourant son corps et ses monts fiérement dressés d'une main féline, il la passa dans la chevelure de la Lady aux yeux azurés. Il se rapprocha de son oreille son souffle s'étant accéléré et sa voix devenant plus suave et plus chaude.

-Montrez moi donc comment vous traitez un homme tel que moi, lui susurra-t-il.

Il la fixait de ses yeux d'un noir comme la nuit. Que ne donnerait-il pas de l'avoir pour plusieurs nuits tout seul...
Amory
[Bureau de la rouge]

Il avait pris place sur la chaise en face d‘elle. Il avait posé sa canne sur ses genoux. Il était très calme et sourit même quand il vit le plis se dessiner sur son front à l’annonce de ses paroles. Il faillit éclater de rire quand il entendit qu’elle avait l’accord de la ville pour faire vivre son lupanar. Elle tentait le bluff il le savait mais elle avait bien compris qu’elle avait intérêt à collaborer. Même si elle restait courtoise il avait perçu une pointe de colère dans ses réponses.

"Un accord,oui un accord du genre, protection. Vous n’êtes pas sans savoir que d’ici peu vu la réussite de votre établissement, la concurrence va avoir la dent dure et les affaires vont se compliquer pour votre lupanar de luxe. Quand à avoir l’aval de la ville, j’en doute fortement parce que pour ce genre de chose, nous sommes maitre de décider de ceux qui ferme ou de qui reste ouvert."

Il marqua une pause, puis repris d’un ton sérieux:

"Je vous propose une simple chose. Vous me donnez des renseignements sur ce que vos filles peuvent entendre. Je sais que les hommes sont bien trop bavards sur l’oreiller. En échange je deviens votre protecteur. Je protège votre établissement contre les attaques. Parce il ne faut pas vous voiler la face. Vous savez aussi bien que moi que femme jalouse est la pire ennemis. Des femmes jalouses et bavouées voir vexées dans leur amour propre, vous devez en avoir vu le nombre impressionnant de Nobles mariés que vous comptez comme clients."

Nouveau sourire, raclement de gorge avant d’annoncer la suite.

"Je peux tout aussi bien, faire en sorte que la concurrence ait des ennuies. Je m’en explique, descentes d’agents du guet, contrôles et fermetures de l’établissement pour des quinzaines. Soucis d’hygiène, épidémie. On voit ce que l’on veux voir quand on est au guet et nos décisions sont fermes et sans appel."


Nouvelle pose puis reprenant plus bas:

"Si ma proposition ne vous convient pas vous connaitrez tout cela. Je suis clément et vous mette sympathique je ne pourrais vous expliquer le pourquoi. Sans compter que je pense sincèrement que vous tenez de main de maitre cet établissement et qu’il peu apporter beaucoup. La prostitution contrôlée est une bonne chose. Ca m’évitera bien des plaintes, de nobles femmes ou de clients mécontents, à traiter.
Maintenant à vous de voir. Je me pose en « ami » pas en adversaire qui veut vous faire ,plier par un chantage malhonnête. Mais mon accord me parait acceptable et je n’abuse en rien de mes pouvoirs. Il va s’en dire aussi que je ne compterais pas parmi vos clients, je suis marié et comblé. Voila Madame ce que je peux vous proposer. J’attend impatiemment votre point de vue sur ce éventuel accord."


Il avait exposé au moins les grandes lignes le plus directement qu’il le pouvait. Il n’était pas homme de mots mais homme d’action et d‘honneur. Mais elle ne le connaissait pas elle pourrait prendre sa démarche pour une sorte de volonté de montrer son pouvoir, ou alors le prendre pour un de ces infirmes qui ont besoin d’écraser les autres pour se sentir entier. Ce n’était pas son cas il n’était la que pour le bien de la ville et pour faire son travail sans pour autant pourrir ceux et celle qui tentaient de faire le leur, même si c’était dans un lupanar de luxe. Il fallait de tout pour faire un monde et il n’était pas dieu pour juger.
_________________
--Laptiote


[Prête à se faire frotter, nooon pitié pas ça!]

Elle avait regardé de ses grands yeux la Rouge. Qu'est-ce qu'elle était belle! Tant que la main de Baudouin restait posée sur sa nuque elle se sentait en sécurité comme jamais. Presque un peu fière, à pavaner, genre: moi z'ai un garde du corps NA! Mais bientôt la main protectrice s'en va avec son propriétaire, il lui fait un sourire puis se penche sur sa nouvelle maman. Chouette! Elle qui n'en avait jamais eu, ça lui fait deux mamans et un papa en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Elle s'approche donc de la belle blonde, sacrément belle, elle aussi et la gamine, tend sa petite main sale pour toucher le tissu de la robe de Lucrèce.

Moue boudeuse, erf, vrai que sa main est bien sale... elle s'abstient donc et sans piper mot elle emboîte le pas à sa nouvelle maman. Quand elle sera propre, elle pourra même aller lui faire un calin pour la remercier. Haaaan! un calin! comme une petite fille normale!

Sourire aux lèvres, les yeux brillants, elle furette partout, observant les gens dans le salon, admirant les belles femmes, enviant leurs toilettes jetant des coups d'oeil intimidés aux hommes.

Elle galope derrière Lucrèce et pénètre après elle dans une pièce. Exprès pour se laver! La classe! Sont riches ici pour avoir une pièce juste pour se laver! Sauf que... se laver... beeerk elle n'aimait pas ça Lap'tiote! Mais alors pas du tout. Elle regarde Lucrèce en faisant une petite moue boudeuse, puis contemple les deux bacs avec un regard de dégoût.


Dis? Faut vraiment z'y pacher, euhh PAS-SER?

Petit soupire contrit, elle fait des yeux de chaton malheureux à la sublime blonde. Peut-être qu'elle aura pitié? peut-être qu'elle lui donnera un p'tit bout à manger! même tout petit!

Et d'abord, ze me chui zamais lavée dans un truc pareil! Faut qu'ze fache quoi? euh FAAAASSSSSEEEE quoi?

Baudouin lui avait bien dit de soigner son langage et de faire bonne figure, elle fait ce qu'elle peut. Pas facile de bien parler tout de même, ça demande sacrément d'attention! Elle plante ses mirettes translucides dans les yeux de la belle et lui fait un petit sourire.
Jeffeson
[Devant La Rose - A l'entrée]

Moult fois, il était passé devant sans avoir prit le temps de s’arrêter. Présentement, son esprit lui dicta une toute autre attitude à avoir. Il était resté tapi dans l’ombre d’un recoin, observant les Messires du royaume se bousculer pour entrer et, à sa grande surprise, des Donzelles y pénétraient sans gène. Les mœurs avaient elle tant changer en quelques années ? Habitué des Maisons Close, Jeff, n’y avait jamais, oh grand jamais croisé une dame venait chercher plaisir - les seules femmes présentes étaient bel et bien des catins.

Il remonta son mantel et s’approcha de l’entrée. Ici lieu, un garde au gabarit imposant faisant la loi de qui entre … et surtout la réquisition des armes. Il regarda autour de lui, admirant déjà les belles femmes qui y faisait des allers et retour. Sans attendre les ordres de poser ses armes, le Blond lui tendit sa dague. Son air arrogant qu’il donnait était bel et bien sa nature profonde - il ne put s’empêcher de lâcher un sarcasme.


Prenez en soin, celle-ci vaut plus cher que vous.

Il sourit en coin, puis dégrafa légèrement son mantel pour laisser paraître une bourse bien remplie, à disposition et prête à être vider.

Mon brave, puis-je entrer prendre plaisir avec les donzelles dont ce joyau regorge ?
--Lucrece


[A l'étage, "salle d'eau" au fond du couloir]

La main de Baudoin, s'imprime doucement sur sa taille alors qu'il lui susurre de prendre soin de la môme! Léger haussement d'épaules, elle allait pas l'abîmer son petit bijou hein, juste la laver! Enfin, elle acquiesse dans un sourire grâcieux à son encontre, elle l'aime bien le gardien au fond. Retour du regard à la petiote, allez en route mauvaise troupe!

La main crasseuse qui s'est posée sur le fin tissu de sa robe, au demeurant fort aguicheuse, dans le bureau de la Rouge a décidé la belle blonde à mener avec encore plus d'empressement l'enfant aux baquets! Mon dieu, toute cette saleté! La petite n'avait elle jamais entendu parler d'eau?

Elles traversent donc toutes deux, l'une dans le pas de l'autre le Grand Salon pour grimper à l'étage et en traverser le couloir, Lucrèce pousse alors la porte pour découvrir la fameuse salle de lavage!
Un sourire s'étire alors sur les lèvres réhaussées de rouge quand en jettant un oeil à la mioche, elle se rends compte du dégoût que celà lui provoque! La grimace boudeuse est bien là! Léger rire avant de répondre:


Et oui ma belle! Si tu veux travailler ici, tu va devoir apprendre la propreté! C'est une règle essentielle surtout dans un bordel! Et qui plus est...ce n'est pas n'importe quel bordel!

Les yeux se font larmoyant d'attendrissement à son encontre! Ce qui a pour effet d'élargir encore plus le sourire de l'itinérante! Elle pousse d'une main dans le dos la gamine vers le baquet.

Retires moi déjà c'te horreur qui t'habilles! Et grimpes dans ce baquet! L'eau n'en sera peut être pas des plus chaudes mais c'est t'jours mieux que rien!

L'accent traînant qui réapparaît lorsqu'elle parle avec empressement est bien là...la gêne sans doute!Qu'on en finisse vraiment, Lucrèce n'avait pas vocation à être nourrice! Elle s'en sortait bien avec les plantes, les poisons, les clients, parfois ses consoeurs, mais avec les enfants... Pfiou!

Le haillon récupéré, elle se demanda ce qu'elle pourrait bien mettre sur le dos de cette gamine pour l'habiller? On n'avait pas vraiment de quoi vêtir une mignonne de cet âge là...Une vieille chainse peut être? Elle devait bien avoir ça de son passage dans un castel campagnard, un de ces hivers où la chance vous sourit! Oui...elle irait fouiller ses coffres quand la petite serait dans l'eau, et tant qu'à faire, elle lui ramènerais une ou deux gouttes de ses huiles pour l'odeur, ce serait un luxe!


Tiens! Frottes toi avec ça et n'oublie pas l' dos! Je reviens pour tes cheveux... et tes vêt'ments!

Disant celà, elle lui avait tendu savon et brosse promptement. Une fois qu'elle eut vérifié du pas de la porte que la marmaille exécutait sa demande...elle fila direction sa chambre voisine, la numéro 6 volontairement choisie de sa part et après avoir farfouillé dans ses affaires trouva une chainse qui ferait l'affaire d'un soir! Retour illico presto à la salle d'eau, où elle s'arrête sur le seuil....

--La_dame_rouge


[ Bureau, ça négocie sec..]

C'est donc ça... Fermant les yeux une seconde elle fit un geste agacé de la main en interrompant le duc.


Des renseignements de mes filles... Impossible.

Revenant à lui la Rouge continua.

Et ma crédibilité lorsque je garantis que mes murs sont fermés à toutes oreilles, je m' assieds dessus? Sans oublier que si par malheur et par une terrible méprise quelques informations et autres comérages douteux sortaient d'ici et arrivait en ville, croyez que ce serait les sbires de certains de mes client au carnet d'adresse bien rempli qui feraient mettre le feu à la Rose Noire! Et ce n'est pas la protection de quelques gardes royaux qui empêcherait le courroux des bafoués.

Et ça, la Dame en savait quelque chose, ayant déjà été de leur coté par le passé. La rancoeur triomphe toujours. Ainsi le "marché" n'était qu'un simple chantage déguisé, et laissait la Dame devant un choix difficile. Manquer à son devoir de silence, ou fermer ses portes. Elle ne se leurrait pas sur l'identité réelle de l'homme, mais nota qu'une petite contre-enquête serait menée , pour être certaine de l'enjeu.

La menace tombait comme un couperet, ce qui fit se crisper les mains de la Rouge sur ses genoux. Donner des noms, de informations ... Non, il y avait toujours moyen d'arrondir les angles... Et personne n'est tout blanc ou tout noir. On appelait pas les Maisons closes ainsi pour le style. Aussi, reprenant l'assurance qui la caractérisait, elle répondit:

Allons votre grâce, je suis certaine que vous comprendrez que je ne peux vous donner de nom, mais nous pouvons nous entendre. Je peux... "Dédommager" votre déception...


Oui, elle était bien entrain d'acheter un représentant de l'autorité du royaume, et sans scrupules . La survie de son établissement en découlait


La protection est une proposition qui ne saurait s'accompagner d'une compensation disons... Mensuelle... et conséquente. Tres conséquente. Un pourcentage sur les bénéfices dégagés par exemple..


Charmer, elle connaissait, surtout pour se sortir de mauvais pas... Payer, elle le pouvait.

--Laptiote


[Mimi Cracra, l'eau moi j'aime ça! tu parles...]

Haaaa mais ché froid!!!!

Un petit bout d'orteil dans l'eau et brrr, un frisson lui parcoure le corps. Elle est nue mais elle s'en fiche pas mal. Elle a juste... froid et... sacrément faim! Tant et si bien qu'elle finit par se dire que si elle veut manger, il faut qu'elle se lave et si elle veut que ça se passe bien autant se dépêcher, genre vite fait, bien fait.

Pfff en plus c'est de l'eau propre... ça craint! même pas de boue pour se rouler dedans ou une flaque d'eau croupie pour sauter dedans et éclabousser partout. Elle regarde la brosse et le bout de savon que Lucrèce à déposé dans sa main, sceptique la gosse. Petite moue boudeuse et elle commence par se frotter. Autant obéir et puis c'est vrai qu'elle s'est pas lavée depuis... depuis... le début de l'été dernier si elle se souvient bien. Alors voilà qu'elle frotte dur dur. Pas facile d'accéder à son dos, mais ce qui est bien c'est que l'eau, ça saute! Alors dans un éclat de rire enfantin, elle se met à sauter dans le baquet et v'là de l'eau à droite, v'là de l'eau à gauche et vas-y que la gosse rigole et qu'elle en fiche partout, continuant à frotter avec son savon, les bras, les mains, la trogne, les jambes, le petit bedou, et ça mousse! Oh joie!


Youpiiii! cha mouuuuche!!! cha mouuuuche!!!!

Jeu de gamine et conclusion: finalement, le bain, c'est bien! Surtout qu'elle n'a pas vu Lucrèce revenir et la regarder, bouche-bée sur le pas de la porte!
Amory
[bureau de la Rouge....noir de cœur]

Il avait plongé son regard bleu acier dans le sien. Il l'écouta sans un froncement de sourcil. Il se doutait bien qu'elle tenterait de l'acheter. Mais elle ne savait pas qu'il elle avait en face de lui. Il avait bien des défauts, bien des faiblesses. Mais il était droit. Il avait passé et passait encore de très longues périodes dans l'enceinte de la Garde Episcopale et avait appris le respect et la droiture la bas.

Il fit tourner sa canne entre ses doigts et son regard s'assombris. Elle avait réussit à le blesser profondément en pensant l'acheter. Il devrait lui parler de l’enquête en cours et ça ne le réjouissais pas plus que ça. Il aurait voulu le garder encore un peu pour lui.*

"Vous faite erreurs sur ma personnes. J'ai horreur de la corruption. Je ne suis pas la pour être acheté. J'ai des moyens bien haut dessus des vôtres et même si je ne les avaient pas je n'accepterais pas d'argent. Je suis ce genre d'homme que la droiture mène."

Il reprit son souffle il commençait à faire chaud dans le bureau ou alors c'était la colère qui montait en lui.

" Je combat ce genre de méfaits qu'est la corruption. Je voulais simplement négocier avec vous et je comprend que vous soyez mains liées dans cette affaire. Je veux bien des compromis, déjà en premier lieux la liste de vos filles afin que je puisse les répertoriées. Je vous donne ma parole de gentil homme qu'elle restera en mon seul pouvoir. Sinon je me doute bien que toutes informations ne peux sortir de vos murs mais voyez bien que je peux moi aussi vous renseigner sur votre clientèle afin de vous éviter des ennuies. C'est un échange de bons procédés. J'ai actuellement une affaire sur les bras. Un homme surement vu la force tue allègrement des filles. Ribaudes ou catins de luxes. Il les dépèces et jette les restant, c'est à dire peu, de leur corps dans la Seine. Je veux savoir si une de vos filles disparait, si un de leur client est louche. Vous pouvez comprendre que je dois arrêter cette boucherie. J'ai encore dix filles de disparues et dont on a pas retrouvé le corps. Vous voyez en moi un adversaire alors une vous pourriez avoir un allié."

Il n'avait pas baissé une seule fois les yeux et la colère s'était apaisée. Il espérait lui avoir fait comprendre le danger que pouvait courir ses filles et la nécessité d'une collaboration.

"Des informations je vous laisserais juge de me donner ce que bon vous semble. Pour l'affaire du boucher, c'est comme ça que je le surnomme je veux de la clarté. Vous pensez que l'on peu tomber d'accord?"

*rp à la cour des miracles: tripailles à gogos.
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