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[RP] Maison close de la rose noire

--La_dame_rouge


[Bureau, rouge passion]

répertorier ses filles comme on marque du bétail? Le duc jouait sur une corde sensible . Les hautes sphères croulant sous des noms longs comme des chapelets de saucisses n'étaient pas plus propres que d'autres, les hommes restaient des hommes, avec leur faiblesses et leur vices. La rouge en avait vu d'autres, mais s'il souhaitait bomber le torse sous la croix de la droiture , soit.Elle étouffa son incrédulité. La corruption n'était pas un méfait, mais un moyen de faire tourner le petit nuage doré des hautes sphères dont son interlocuteur venait de tomber...

Puis depuis quand se préoccupait-on du sort des puterelles de ce coté-ci? Bien que les siennes servaient les caprices des plus influents leur faisant l'amour et la cour, la Rouge se refusait à croire qu'elles avaient un quelconque intérêt une fois leur besogne achevée... A leurs yeux du moins. Pas aux siens. Qu'un espèce de boucher les étripe ou les échaude, personne ne défendait la causes des travailleuses de l'ombre. Droit et pourfendeur des petites gens? Cet homme avait un quelque chose de dérangeant.

Affichant ouvertement son dédain face au marché escompté, la dame serra les dents. Une plume, de l'encre et un vélin, quelques mots couchés avec soin et elle lui tendit un parchemin en soupirant. Lorsque les mots deviennent inutiles, il faut bien se résigner.

La liste de ses filles avait été faite bon gré malgré, d'une main ferme. De tout façon, les filles n'avaient pas même un patronyme, cette liste n'était qu'un feu de paille. Elle ne signifiait rien ais s'il fallait courber l'échine pour en finir avec cette déplaisante entrevue, ainsi-soit-il. Une fois la porte refermée sur le duc, elle ne livrerait aucune information sur ses clients. Le tueur de catin pouvait bien aller voir ailleurs si elles y étaient. C'était tout à fait le genre de fait divers qui ne pouvait toucher son Lupanar...


Une signature et vous pourrez repartir assuré.


La Dame était peut-être trop confiante...


--Marigold.
[Chambre 5.Et si Pandore avait été la première des catins...]

- Ceci répond-il à ta question, Luce?...

De ses doigts habiles, Marcello avait fait sauter le verrou du coffret. La tête inclinée vers la boîte, Marie releva les yeux lui adressant un regard incendiaire qui aurait pu à lui seul enflammer la garrigue provençale en plein été. Sans baisser les prunelles, elle fit s'entrouvrir le couvercle et glissa sa main menue à l'intérieur. Elle voulait conserver le mystère jusqu'au bout. Alors elle s'interrompit. Délaissant un instant écrin et verge qu'elle tenait toujours en son pouvoir, la blondine s'installa à califourchon sur son bassin, se pencha sur lui jusqu'à ce que ses tétons effleurent la toison de son torse, et l'embrassa langoureusement. Une langue experte dardant entre ses dents à la recherche de la sienne. Puis elle sourit, et lui susurra, reprenant ses caresses, en glissant une menotte entre leur deux corps.

Le contenu de la boite de Pandore ne peut être révélé par la vue , il doit se découvrir au toucher..
.

Elle retourna alors au coffret toujours entrouvert et plongea ses doigts dedans. Marigold tâtonna quelques instant et en sortit un loup de satin qui avait la capacité d'occulter complètement la vision, ainsi qu'un ruban de satin noir qu'elle déposa sur le lit près du ventre ruisselant de son amant. Elle balança le masque soyeux devant les yeux de l'italien et proposa de le lui accrocher derrière la tête.

Puis-je Amore?


Sans attendre de réponse, elle déposa le morceau d'étoffe noire sur ses yeux et tout en reprenant un baiser encore plus doux que tantôt elle le noua sur ses cheveux de jais. Puis elle se saisit tour à tour de ses mains et les ramena sans forcer de part-et-d'autre de l'oreiller sur lequel il reposait. Se saisissant du ruban, elle le noua à l'un de ses poignets. En cet instant elle ressentit à nouveau une légère crispation, était-ce de la douleur , de la crainte...?

Ayez confiance, ce sera une punition des plus douces, n'ayez pas peur ...


Pour le rassurer encore, elle dessina un chemin de ses lèvres depuis sa bouche jusqu'à son membre qu'elle prit en bouche quelques secondes avant de remonter lui mordiller le cou. Puis, alors que docile , il avait abandonné ses bras au-dessus de sa tête, elle relia les poignets l'un à l'autre sans les serrer afin de ne pas appliquer de tensions incommodantes sur ses épaules.


Je sais que j'ai parlé de toucher... mais les mains étaient interdites.


Elle éclata d'un rire mutin et cristallin, presque enfantin, si éloigné du registre pervers dans lequel on aurait pu croire qu'ils allaient s'installer. Rien en elle ne touchait au vice, tout n'était que plaisir et volupté dans le respect de ce que l'autre acceptait. Oui décidément , elle n'était pas une catin comme les autres et le titre de "dame de compagnie" qu'elle s'était elle-même choisi lui allait plutôt bien. Elle le regarda nu, offert à ses moindres caprices. Il était si beau , si sculptural, si musculeux. Sa vigueur n'était pas feinte, Marcello était un véritable athlète, et leurs ébats qui ne venait que de commencer promettaient d'être particulièrement fougueux. Mais avant la fougue, il allait payer la morsure, de l'une des plus délicieuses des façons. Elle posa la main sur son torse et lui murmura à nouveau.


Amore mio, la boite va te révéler le premier de ses secrets à présent...Tu vas devoir souffrir pour en connaître la teneur

Elle étouffa un petit rire à nouveau et l'embrassa avec passion . L'écrin grand ouvert à présent, laissait entrevoir: une rose fraiche épines comprises, déposée là en début de soirée, une plume d'oie sauvage duveteuse et délicatement ciselée, une brosse à cheveux en crins, et un flacon d'huiles essentielles au parfum épicé et enivrant. Sans rien lui dire de ce qu'elle s'apprêtait à saisir, elle prit l'un des objets entre ses doigts graciles afin d'en faire le meilleur des usages.

___________________
Baudouin
[A la porte, retour à la case départ mais sans toucher 20000 écus...]

Il y avait foule, et le gardien n'imaginait pas jusqu'à quel point! Laissant la Dame Red faire ses premiers pas à la Rose, il ouvrit à nouveau l'huis pour se retrouver devant une charmante créature. Diantre, l'Olympe au complet s'était donné rendez-vous icelieu? Une nymphe se trouvait devant lui et il se frotta un peu les yeux pour ne pas se perdre dans son décolleté et faire bonne figure. Il s'inclina élégament, tout en prenant compte, revenu de son émoi, que deux jeunes hommes fringants se trouvait près de la belle sylphide.

Bonsoir Damoiselle, Bonsoir messires, entrez donc à la Rose Noire.

Il prit les armes tendues par le blond arrogant et s'inclina après l'avoir détaillé de près. Il le fouilla rapidement et lui indiqua le sas et la salle qui se trouvait derrière.

Vous pouvez entrez messire, la Rose Noire est à vous, prenez-y plaisir et délestez-y vos bourses.

Il se tourna ensuite vers la belle.

Remettez-moi vos armes, je vous prie et laissez-moi vous fouiller quelque peu pour la sécurité de notre maisonnée et la vôtre.

Aguichante, elle l'était, les mains du gardien s'égarèrent sur les hanches de la brune voluptueuse. S'égarèrent... un peu trop, il frôla sa croupe, son ventre mais se retient de monter plus haut, palpant rapidement ses cuisses et le reste de ses jambes.

Faire vite avant que la maison ne prenne feu. La fouille accomplie, il se recula pour la laisser passer et se concentra sur les dernier individu, le faisant entrer dans le sas pour pouvoir fermer la porte derrière lui.


Messire, laissez-moi vos armes et vous pourrez pénétrer dans la demeure.

Il était dit que la pause serait de courte durée et qu'il ne pourrait jouir plus longtemps de la douce compagnie de la blonde Elisabeth.
Amory
[le bureau de la Rouge... rouge colère]

Elle avait préparé bon grès mal grès la liste mais à quel prix. Elle le prenait vraiment pour un idiot. Elle pensait qu'elle se débarasserait de lui comme ça avec pour tout et pour tout une vulgaire liste. Il sourit, continuant à la vixer. Elle avait l'air d'attendre qu'il se lève et sorte du Lupanar. Il n'en fit rien.

Une signature et il pourrait partir assuré. Mais assuré de quoi? Qu'elle se foutait de lui? Ca il en était sur.



"Dame je suis étonné que vous ne vous souciez pas plus du sort de vos filles. Après tout c'est aussi votre fond de commerce. Vous ne comprenez pas le danger qu'elles encourent. Vous devez vous demander pourquoi le guet s'intéresse à des ribaudes? C'est simple le sort de ces femmes qui souvent non pas d'autre choix que de faire cela pour survivre m'importe. Toutes personnes à droit à la justice. Ces femmes retrouvées ont tellement été mutilées que je me fais un devoir de vouloir mettre sous les verous ce monstre qui a commis ces actes. Sans compter que maintenant il s'en prend à la haute. Je voudrais donc pouvoir parler avec quelques unes de vos filles sans avoir à les convoquer au chatelet. Elles perdront moins de temps à le faire sur leur lieu de travail, dans votre bureau et sous votre surveillance. Vous y perdrez moins d'écus que si je les convoquent dans mon bureau à moi. Quand pouvons nous prévoir cela?"


Et toc, elle voulait se débarasser de lui telle une mouche qu'on chasse de la main, mais il était de la race des morpions et dans un bordel c'était à la mode. Elle devrait faire un effort supplémentaire que cette simple petite liste qu'elle lui avait remise a regret.
_________________
--Lucrece


[Il pleut il mouille...quoi on est pas dehors? Ah oui... salle d'eau! HEINNNNNNNNNNN!]

Elle laisse une mioche qui se frotte tranquillement dans un baquet et elle retrouve un monstre qui éclabousse toute la pièce! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Sauve qui peut! Mais non, les jambes veulent pas partir, sûrement parce qu'on lui a confié la mission de s'occuper de cette mioche et bien par dessus le marché! Scotchée sur le seuil la catin en reste sans voix un moment, et la pièce qui se remplit d'éclaboussures...Bon stop! La voix de la blondine s'élève avec fermeté:

Aaah Non! Veux tu cesser de suite je te prie! Va falloir qu'on éponge tout ça maintenant... Et on dit ça mouSSe!

Soupire désabusé, elle qui trouvait qu'elle s'en sortait pas si mal...Ben non, l'inondation prouvait bien le contraire..enfin cela dit la petiote avait sûrement pris goût au bain, c'était pas si mal! Elle se rapprocha de l'enfant, posa la chainse sur le montant de la chaise la plus proche, conservant le flacon qu'elle avait dans l'autre main et qui contenait du jus de bette, fort prisé pour le lavage des cheveux!

Passe pour cette fois mais ne recommences pas, tu te ferais gronder... Allez fais voir ta tête! Comment dois je t'appeler au fait?

Ce faisant, la nounou de service s'était attelée à verser le liquide sur la tête de la môme, qu'elle malaxait maintenant en une sorte de massage mais qui visait surtout à en faire partir la crasse! Après avoir bien fait mousser le tout, elle se saisit d'une des cruches qui restaient en permanence sur la tablette non loin, la remplie avec l'eau du baquet et versa le tout sur la chevelure enfantine!

Fermes les yeux, et souffles par le nez, c'est désagrable sinon! Allez terminé, sors de là, on va sècher tout ça! Et demain! Rebelote!

Grand sourire quand dans le linge de maison que la Rouge laisse largement à disposition, elle vient caler le petit corps! Frictions vigoureuses sur l'épiderme et la tignasse, pour faire partir les dernières gouttes! Et hop, la petite est proprette! Lucrèce se félicite de lui avoir prêté une brosse...nul doute que sans ça, elle serait encore noire!
La blonde fait un tour d'inspection rapide, tout semble net! Bien!


Bon comme t'as été assez sage, on va te mettre une vieille robe à moi...et demain, je verrais avec Marie pour qu'elle te tricote un truc...c'est son rayon à elle! Ou au pire on raccourcira un jupon!

Elle tends la chainse, bien évidemment trop longue à la gamine pour qu'elle l'enfile...Allez courage Lucrèce, après faut juste nourrir et coucher...Mouarf!

Jeffeson
[Dans le salon]

Il avait regardait le garde de haut et s’était simplement retenu car il tenait à pouvoir entrer dans le salon sans encombre. Le but n’était pas de se faire remarquer mais de simplement prendre du plaisir. Il laissa donc son arme ainsi que son arrogance. Il traversa le corridor et arriva dans le salon où plusieurs femmes et hommes de joie se tenaient. Il les dévisagea de son regard bleu azur puis il détourna ses yeux sur les tapisseries et bibelots qui ornaient le salon.

La seule chose qui passa à son esprit était l’évaluation de toutes ces merveilleuses - en écus. Oh oui, tout ceci était bien beau, bien brillant, bien cher. Son œil d’expert ne se trompait que rarement … il tripota sa bourse pleine inconsciemment ? Et finit par reposer son regard sur les demoiselles en questions.

Choisir ? Le choix était bien trop compliqué, puis, il n’avait pas le temps ni l’envie d’en sélectionner qu’une seule. Il s’avança donc au milieu de la pièce, remettant ses cheveux en place et parcourra des yeux les femmes de la Maison.


Mes dames, j’ai en ma possession une bourse pleine d’écus pour celle qui arrivera à me faire prendre mon pied. Il en va de soi que celle qui y parviendra, recevra l’intégralité de ma bourse …

Je n’ai point la journée pour ce petit plaisir … Si personne n’est intéressé, je puis aller ailleurs …
--Maldetoi
Maldetoi se promenait dans les ruelles sombres de la ville, encore groggy par la nouvelle, terrible nouvelle, sa chère et tendre amie, son amour venait de le quitter pour un vulgaire manant qui avait su conquérir son corps et ses charmes avec de belles paroles.
Il n'avait jamais été fort ni doué pour parler amour ni d'ailleurs un expert avouons le. Ne lui avait'elle pas dit en le quittant

Va apprendre le sexe! tu es un bon à rien.

Il en avait pleuré bien sur, pas du fait de sa réflexion mais parce qu'elle le quittait pour un problème de lit, en quoi l'amour est-il si important dans une relation, en quoi savoir "baiser" comme elle dit est essentiel
Il avait éclusé toutes les tavernes de la ville et au sortir de l'une d'entre elle un badaud l'accosta et lui dit;

Allez à la rose noire allez voir vous allez comprendre, mais prenez des écus elles ne sont pas pour rien; voilà l'adresse


La rose noire, comprendre, écus, elles

tout ses mots qui ne voulaient rien dire mais qui l'intriguaient quand même.

Il se dirigea vers une grande maison avec de nombreuses fenêtres toutes tapissées par d'épais rideaux. La porte était petite et de couleur sombre d'un pas sur mais qui le devenait de moins en moins au fur et à mesure qu'il s'en approchait Maldetoi s'approchait de l'entrée.

Aprés quelque instant d'hésitation il toqua à la porte et attendit


TOC TOC TOC
Elisabeth_stilton
[Au salon ... quand Baudoin se fait désirer comme un roi et parce que l'espoir de s'amuser n'est plus là]

Il en mettait du temps son interlocuteur pour revenir. Non seulement elle n'avait pas le cherry promis, elle n'avait pas de volupté comme les autres montés dans les chambres et voilà qu'on lui enlevait le seul avec qui elle avait envie de discuter. Non vraiment mauvaise soirée. Elle se demandait si elle n'allait pas repartir quand un homme entra dans le salon, vu le temps que le Cerbère mettait il devait y en avoir du monde à l'entrée. Elle finit cul sec son verre et se tourna vers l'homme, le dévisagea et le regarda hautaine.

La journée, elles auraient du mal vu l'heure.

Puis un ton plus bas.

A se demander quelles sont les bourses qu'il doit vider celui là.
--Tadzio
[Au bureau, puis au salon, il faudrait savoir]

Viens avec moi, non en fait retournes-y... ça ne ressemblait pas à la Rouge d'être incohérente. Sans doute les passages inhabituellement fréquents dans son bureau ce soir la rendaient-ils un peu nerveuse. Peu de choses touchaient Tadzio, mais voir cette femme d'ordinaire si calme dans un état de fébrilité anormale le troublait ! Evidemment, il n'imagina même pas que l'erreur puisse venir de lui. On ne se refaisait pas.

Il décida donc de ne pas relever et d'obéir sans un mot. Non pas que ça ne changeait beaucoup de ses habitudes, certes. Il prit soin de fermer la porte en sortant du bureau, et chercha du regard la dame dont elle lui avait demandé de s'occuper. C'est qu'à part les catins, une nouvelle avachie au bar et la gamine que Baudouin avait fait entrer, il n'en avait pas vu beaucoup, de dames ! Une voix indubitablement féminine s'éleva pourtant dans son dos. Une blonde d'un âge incertain confiait son stylet au vigilant vigile. Ce devait être pour lui.

Le beau Tadzio s'avança vers elle, un sourire aux lèvres. Il ne souriait pas pour faire semblant d'être heureux, comme beaucoup de ses congénères... non, il souriait parce que malgré la lassitude, malgré l'éternelle impression de déjà-vu, contempler de si près les vices et les passions humaines l'amusait toujours, au fond.


Le bonsoir, ma dame... je suis Tadzio, un des rares pistils de la Rose.

Quand on passait ses journées à se prélasser en attente de la nuit, on avait le temps de trouver des traits d'esprit.

_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--La_dame_rouge


[Bureau]

Son regard se durcit à son tour. Sans lever le ton elle lâcha en soupirant:

Vous vouliez une liste, vous l'avez. Maintenant vous mandez plus, n'êtes vous pas ce genre d'homme à qui l'on donne un doigt et qui préfèrent un bras? Faites ce que bon vous plaira, convoquez mes filles, ne vous gênez pas. De toute façon elles n'auront rien à vous conter vous le verrez bien vite, elles sont elles aussi tenues au secret. Pour l'heure, elles sont occupées.

Tous les mêmes, il leur faudrait le service et le petit extra au nom de.. De quoi d'abord? De la grande patience de la Maison? La patience était un bien précieux dont il ne fallait abuser, mais tout le monde n'avait pas assimilé la chose. Se levant en rassemblant les papiers qui ne devaient pas être lus par autre qu'elle et les portant sous son bras fit un sourire de convenance à son hôte.


Pour ma part j'ai à faire, si vous me permettez. La bonne soirée chez nous votre grâce, désaltérez-vous à souhait aux frais de la maison.


Elle fit une petite révérence et sortit de la pièce, revenant vers le salon. Rester agréable en toute circonstance n'était pas mince affaire. Passer pour une sans coeur était bien moins malaisé. Un brin tourmentée, elle avisa la fréquentation du salon tout en passant.


--Umbre


[Dans la rue]

Une situation aussi rocambolesque* appelait une réaction audacieuse. Le vieil espion avait réfléchi quelques instants avant de prendre la décision de rentrer à son camp de base pour s'équiper. Il ne s'agissait pas de laisser la cible filer entre temps, aussi fit-il l'aller-retour à petites foulées. Par chance, il ne goûtait que fort peu les quartiers pauvres, et Nicolas le payait assez pour qu'il s'établisse dans des auberges décentes. Celle qu'il avait choisie à Paris n'était pas très loin du bordel.

En entrant dans sa chambre, il songea un instant à prendre son arbalète. Il adorait son arbalète. Mais puisque le portier fouillait à l'entrée... de petites armes blanches seraient plus utiles. Il ne prit pas moins de cinq dagues, dissimulées en divers endroits de sa personne : il pourrait ainsi en laisser trois ou quatre au portier sans être tout à fait nu. A la réflexion, il glissa aussi dans une poche de sa manche un petit garrot plombé. Umbre détestait tuer, cependant il n'hésitait pas lorsque les circonstances l'y obligeaient, et il valait mieux être équipé convenablement pour ce faire. lui faisait courir peu de risques de ce genre. Quand bien même la mission de ce soir Et pour finir, une bourse bien remplie fut accrochée à sa ceinture, car il n'y avait pas de meilleur garantie d'entrée dans une maison de passes.

C'était donc un homme d'âge mur, relativement bien mis de sa personne et à peine essoufflé, qui toqua à l'huis de la Rose Noire comme un client ordinaire. D'ailleurs, qui sait s'il ne le deviendrait pas quand il aurait délivré son message ?


(* : CF [RP] Dent pour dent, et tout un tas de choses pour oeil...)
--Desiree


Elle se tourne vers la porte, qui claque à nouveau. Elle sourit, un sourire boudeur, un sourire amusé. Le blond ressemble à cet homme qu’elle avait vu une fois, en Bourgogne. La même arrogance, le même sourire suffisant, le même étalage de richesse.
Elle se tourne vers lui, suçotant un index d’un air dubitatif, le toisant de haut en bas, comme pesant le pour et le contre.


C’est que, mon joli sire, nous sommes toutes expertes en vidage de bourses… cependant je crois bien être la seule à être disponible.

En tous cas, elle se garda bien de parler de ses comparses. Elle sauta légèrement de son tabouret et s’approcha de l’homme, balançant très légèrement ses hanches, afin que son jupon s’enroule autour de ses chevilles.

Vous désirez boire quelque chose ?
____________
--Tibere.
[Du sas au salon]

Il pénétra donc dans la bâtisse, ôtant, armes, cape et gants, dévoilant ses fines mains à la peau pâle. Il tendit le tout au gardien et le salua d'une inclinaison du buste.

Veuillez m'annoncer à la Rouge, elle m'attend. Je suis Tibère.

Un fin sourire étira ses lèvres rosées. Il s'avança dans la salle, attendant que le gardien face son office et l'annonce à la Dame. Silencieusement, il se glissa au comptoir, prenant place près d'une jeune femme qui semblait désabusée. Court moment de liberté, bientôt, il lui faudrait travailler. Il jaugea sa voisine, sûr que ce n'était pas une fille de joie vu sa mise et son air, une cliente? Allons bon, si les clientes étaient toutes comme celle-ci, il allait travailler d'arrache pied! Elle avait l'air d'une pucelle ronchon et adorable qui plus est!

Certes, il filerait sous peu dans le bureau de la Dame pour s'y représenter mais quitte à travailler dans ce lieu de plaisir autant qu'il commence tout de suite.

Bonsoir belle Dame, puis-je vous offrir à boire avant de prendre mon service?

Cymoril
Elle sirotait son verre, respiration qui faisait de son mieux pour ne pas succomber à une nouvelle quinte de toux inopportune, observant d'un oeil amusé le manège de la blonde et du portier.
Elle se demandait comment une femme pouvait en être réduite à venir quémander pour...ça.
Décidément, la soirée était instructive finalement. Même si cela concernait des terrains qu'elle n'avait pas choisi d'étudier.
Et en plus, elle avait de l'esprit la blonde, devant le client empressé...


La journée, elles auraient du mal vu l'heure.


Elle laisse échapper un petit rire. Parfois les expressions sont si inadéquates aux situations. Et puis il l'avait un peu cherché à trépigner de la sorte.

A se demander quelles sont les bourses qu'il doit vider celui là.

Un léger éclat passe dans le regard las de la Fourmi. Elle répond sur le même ton :

S'il veut je peux le soulager d'une... mais pour les autres il se débrouille. Vu son empressement... ce sera de l'argent rapidement gagné pour la fille en tout cas.

Un sourire franc se dessine sur son visage. La faune locale était... curieuse. Et le pire, c'est qu'avec ses conneries elle en faisait partie.
_________________
Elisabeth_stilton
[Comptoir, il se pourrait que ... ]

La brune silencieuse se met à rire à la suite de sa réplique. Ah le morale remonte, au moins elle fait encore rire les gens. En s'occupant du groupe blond, blonde, brune dont elle fait partie, elle ne voit pas l'homme s'approcher d'elle. Sursaut de mise quand il lui parle. Ses saphirs se posent sur lui. Encore un client la prenant pour une catin ? Cela ne serait pas la première fois ce soir, encore un blond se dit elle, décidément c'était une épidémie. Il lui proposa un verre ... allons y ... après tout rien ne pouvait être pire.

De la Framboise me ferait plaisir.


Elle tiqua ... prendre son service ... C'en était un ... Elle détailla l'homme, il avait la peau aussi pâle que la sienne, les cheveux encore plus clair que les siens. Ses yeux commencèrent à briller d'excitation ... enfin ... peut être que ... Oserait elle ? Oui elle ose ... elle pose sa main sur celle de l'homme.

Ravie d'apprendre que vous êtes de la maison.
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