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[RP] Maison close de la rose noire

Jeffeson
Il resta dans ses pensées un long moment avant de se rendre compte qu’une charmante demoiselle lui parlait. Il reprit ses esprits assez rapidement devant la beauté de celle-ci. Elle sauta de son tabouret … il n’en manqua pas un morceau souriant en la voyant telle une enfant, le doigt dans la bouche. Aguicheuse petite … plaisant. Il lui sourit et repassa sa main dans ses cheveux pour enlever ses mèches de devant les yeux.

Il la salua d’une révérence de tête. La seule disponible, au moins, il n’aurait pas l’embarras du choix. Ma foi, cela semblait un bon partis. Il tourna la tête lorsqu’il entendit une bonne femme faire une réflexion, chose qu’il ne releva pas … il la gratifia d’un grand sourire dont il avait le secret.

Il prit la main de la demoiselle devant lui et lui déposa, en effleurant sa main de ses lèvres. Puis, il s’approcha et lui glissa quelques mots à l’oreille.


Je veux bien boire quelque chose en vostre compagnie … si nous montons directement. J’ai l’impression que groupie me lorgne d’un mauvais œil. Et je ne voudrais pas êstre désagréable dans l’établissement.

Qu’en pensez vous ma bel’ ?
--Mme_red



La lame quitte les doigts graciles pour trouver grâce dans la poigne de fer. Les yeux d’argent regardent l’arme disparaitre à contrecœur, mais rien ne vient perturber le sourire qui s’est fiché sur le visage angélique. La voilà enfin libéré de tout protocole. Ici il n’y a plus de devoir, seulement le droit au vice. Vice? En est-ce réellement? Si le Très-Haut n’avait pas souhaiter que l’être puisse ressentir pareil plaisir il ne l’aurait pas rendu si agréable. Le 7ème ciel n’ouvre ses portes qu’à ceux qui ose assumer leurs interdits. Ils y a ceux qui n’écoute que leur corps, et les autres qui se plie à leur esprit… certain savent allié les deux avec agilité. Ces êtres serait-il donc les plus entiers?

Des odeurs doucereuses lui chatouillent les narines qui se plaisent à s’en enivrer avec délectation. . La blonde embrasse une nouvelle fois le salon du regard, posant ses prunelles sur les personnes qui s’y trouve déjà. Une fille de plaisir s’échappe du comptoir pour rejoindre un homme qui semble bien empressé. L’arrogance et le toupet de la jeunesse. Ses paupières se plissent légèrement, voilà un domaine où elle Excel. L’attention de Mme Red se détache des deux êtres. La chaire féminine ne l’intéressait pas, pas plus que les ébats des autres.

Les main se joignent lentement, les doigts appuyés chacun contre leur opposés se meuvent discrètement pour venir effleurer la pulpe des autres. L’objet de ses convoitises sont les hommes que la Rose noire possède, d’après les rumeurs. La blonde espère que les chuchotements échangé entre de Dame de la Belle société ne seront pas pure fadaise.

Le bonsoir, ma dame... je suis Tadzio, un des rares pistils de la Rose.

Un timbre masculin s’insuffle agréablement à ses oreilles. Le visage se tourne et les perles grises s’échouent sur l’homme qui se trouve devant elle. Ses lèvre s’étirent de nouveau. Voilà donc l’un des hommes de chair du Lupanar.
Sa voix se fait avare et avant de laisser s’échapper quelque paroles elle observe rapidement le fameux… Tadzio. Un nom digne des consonance du sud, une peau légèrement cuivré, le jeune mâle est assurément agréable à regarder. Quoi de plus normal pour un être de luxure? La beauté du corps ne suffit pourtant pas pour satisfaire Mme Red, car des lignes désirables, il y en a aussi dans la noblesse.
Ce qu’elle recherche chez ces ’professionnels’ c’est le jeu que ne peuvent lui offrir les êtres de son rangs. Le dit Tadzio semble jeune, et bien qu’elle que sa propre jeunesse lui réservait encore de bien longue année, elle avait une légère tendance à apprécié les hommes d’âge mûr. Néanmoins, elle s’attend à tout.

Les lèves se délient alors, et la jeune femme fait vibrer sa voix aussi délicate qu’assurée.

_ L’on ma dit grand bien des fleurs de la Rose Noire et j’espère avoir le loisir de tâter de ses épines.

Double-sens facile, mais le doute quand à la finalité de cette visite plane sur ces paroles. Un simple regard ne garantis pas le corps offert, et plus qu’un simple délice charnelle, la blonde désire le jeux des mots, celui qui attisera peu être son intérêt. Elle paye pour le jeu, pas uniquement pour la monte.

Sa main vient alors se poser sur sa poitrine, signe de de présentation.

_ On me surnomme Mme Red….

Les perles se plonge dans le regard qui l’observe. A défaut d’être le seul, cet homme de la Rose Noir semble n’en être pas moins charmant.


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Nicolas.df
[Chambre f-huit]

La question lui arracha un petit rire. N'appartenait-il pas plutôt à l'homme de s'enquérir du bien être de sa partenaire après l'amour ? Pour sa part, il s'en abstenait systématiquement, et n'était jamais tombé sur une femme qui le faisait. Son sourire était plus amusé que moqueur lorsqu'il répondit.

Satisfait, après une seule fois ? Tu n'es pas Italienne pour rien, dis-moi...

Sa réponse était le reflet autant d'une certaine vérité que de son envie perpétuelle de taquiner les femmes, et en particulier celles dont il était proche, même pour une seule nuit. Il n'avait toutefois pas oublié l'étrange réaction de Rosa plus tôt dans la soirée, et ne souhaitait pas en déclencher une nouvelle, aussi rajouta-t-il, dans un souci de conciliation autant que d'honnêteté :

Mais c'était excellent pour un début. Que dirais-tu de descendre boire quelque chose, et de remonter ensuite pour les choses sérieuses ?

La question était de pure forme, car le borgne avait besoin de se dégourdir les jambes. Il n'était pas particulièrement fatigué, car il avait l'habitude de retenir ses partenaires au lit ou ailleurs un certain temps... mais aussi bête que cela puisse paraître, c'était la première fois qu'il payait pour une femme, et il avait besoin de s'aérer un peu. Il la serra contre lui et la gratifia d'un baiser sur le front, profitant quelques instant de sa chaleur, puis se leva pour se rhabiller sommairement.
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--Tibere.
[Au comptoir: Il se pourrait que... et pourquoi pas?]

Il plongea son regard dans les yeux de la belle, s'y noyant presque. De la framboise?... bon choix, il attrapa la bouteille et lui en servit un verre qu'il lui tendit, un sourire sur les lèvres. Il en profita pour la détailler. Visage de nacre, lèvres purpurines, traits fins, jolies boucles blondes. Tibère aimait les femmes, toutes les femmes, mais il les goûtait de façons différentes.

Il y avait les femmes de basses conditions, qu'il prenait avec ou sans leur consentement et qu'il pouvait étrangler dans une ruelle sans que personne ne s'en soucie. Triste condition humaine.

Il y avait les femmes de la haute, bourgeoises ou nobles, qu'il prenait plaisir à séduire pour les abandonner honteusement, une fois son forfait accompli, ou pas...

Et puis... il y avait celle qu'il aimait. La seule, l'unique qu'il avouait avoir aimer: sa mère. Elle était morte depuis plusieurs années maintenant, mais son souvenir était vivace en lui. La première à lui avoir fait découvrir la séduction, la volupté et la luxure. Elle avait distillé en lui la perversion. Elle était LA femme par excellence. Il se gardait bien de s'avouer qu'il avait pu tomber amoureux d'une petite tavernière de province dont il avait volé le pucelage sans état d'âme. Étrangeté des sentiments.

Au moins, ici, il pourrait s'adonner à l'un de ses vices favoris et se noyer dans la luxure en évitant d'étrangler les clientes comme il l'avait promis.

Elle posa son bras sur le sien et il posa sa main sur la sienne.


Heureux de pouvoir vous servir ma Dame. Voulez-vous que nous causions tranquillement, installés à ce comptoir en buvant un peu de cette liqueur ou préférez-vous... que nous montions sans autre intermède?

Peu lui importait la réponse, il était en charmante compagnie et où qu'il soit il en profiterait de quelque manière que ce soit. La Rouge ne lui tiendrait pas rigueur de ne pas aller la voir aussi rapidement que prévu et de s'atteler déjà à la tâche, délicieuse tâche.

--La_dame_rouge


[Traversée du salon puis étage.]

La Rouge couve la grande pièce du regard tout en passant, fluide courant d'air qui serpente, effleurant les personnes qui sont sur sa route et cheminant sans s'attarder. De nouveaux clients, Hommes et femmes, d'autres qui patientent aux portes du vice, sous l'oeil inquisiteur du délicieux cerbère... Tibère est là. Elle le détaille avec autant de plaisir qu'à leur dernière entrevue, et tait un rire lorsqu'elle comprend qu'il s'est déjà mit au travail. Soit, de toute façon elle lui avait "innocemment" souvenez-vous, conté les règles de vie du Lupanar... Bien qu'elle ne serait pas contre voir ce petit séant ferme être marqué de la Rose.... L'envie de rire revint, mais elle la ravala. Tadzio avait vraiment du soucis à se faire.

C'est que les plaisir chers et les caprices des sens ne connaissaient pas la crise... Elle se rassure de voir tout le monde oeuvrer pour la renommée des lieux, la séduction dans un écrin de velours.

La Dame monte les marches vers l'étage où les soupirs se mêlent aux râles, ajoutant à l'ambiance tamisée que donnent les bougies des chambres une intensité feutrée.

Les couples se font et se défont depuis longtemps à la Rose, parfois ils se mêlent et se rassemblent, ou s'attardent plus dans le grand couloir que dans leurs alcoves privées. La dame reste insensible aux allées et venues de ces couples dénudés qui parfois vont et viennent d'une chambre à l'autre, qui s'échangent et qui s'enfièvrent publiquement. Sa demeure n'était-elle pas faite pour ça...?

La mansarde approche, et de la porte entrebaillée l'odeur du désir est plus forte que celle des opiacées. La dame dépose la bague juste sur la trajectoire de la porte, décidant de ne pas déranger la Corleone qu'elle croit encore avec Cerdanne, cette dernière n'ayant pas été aperçue lors de son passage au rez de chaussé. Alors comme ça la Corleone aimait les fleurs... Et voilà comment naissaient les fausses idées.

Tournant les talons sans attendre, elle se faufila jusqu'à l'unique salle d'eau, réservée au personnel. Petite inspection ... Lucrèce semblait gérer la chose. La petite serait dès le lendemain aux cuisines pour aider, pas question de la laisser circuler dans le grand salon. L'enfant devrait vaquer le jour, et dormir la nuit. Veiller avec les filles n'était même pas négociable...



--Tadzio
[Au salon]

Tadzio avait de l'esprit, du moins se plaisait-il à le croire, mais il n'avait pas fait ses classes et ne connaissait pas le patois barbare parlé dans la perfide Albion. Le nom de la cliente sonna donc à ses oreilles comme "madame Raide". Et un tel patronyme ouvrait une foule de possibilité dans lequel un sens de l'humour douteux pouvait s'engouffrer... il convenait toutefois de trouver la bonne, car la quantité ne compensait pas la qualité. D'autant que la belle semblait réservée, comme si elle l'évaluait... ce n'était pas la première à se persuader qu'il lui fallait plus qu'un amant talentueux pour être comblée. De telles femmes le distrayaient plus que les autres, ou en tout cas l'ennuyaient moins, car il avait moins d'occasions d'utiliser sa tête que son membre, et la diversité retardait la lassitude. Un peu.

Enchanté, madame Raide... je suppose que ce sobriquet vient de l'état dans lequel vous préférez les hommes ?

A la voir, on se doutait qu'elle n'avait pas besoin de les forcer beaucoup. Qu'est-ce qui amenait une femme aussi séduisante dans un bordel ? La lassitude... celle qu'éprouvait Tadzio. Lorsque les choses étaient trop faciles, elles devenaient usantes, et on y perdait goût. La belle blonde venait apparemment d'un milieu aisé, elle était peut-être riche ou noble, mais elle avait probablement une foule de soupirants tous plus enamourés ou feignant de l'être les uns que les autres, et elle avait envie d'autre chose. D'un homme qui lui résisterait un peu car il ne voyait pas plus loin que la nuit, par exemple. Il pouvait être cet homme.

D'habitude, ceux qui viennent ici recherchent plutôt des pétales, car les épines piquent, ma dame... même quand on y fait attention.

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Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
Elisabeth_stilton
[Au comptoir, on avance ...]

Choix cornélien, ce qu'elle avait tant attendu arriva, mais sa conscience commençait à la titiller. Non tu ne devrais pas le faire, lui disait elle. Oula l'alcool avait un mauvais effet sur elle, il diminuait sa volonté. Elle sentait la main du blond sur la sienne, elle avait envie mais elle avait peur. L'arrogante doyenne - pas dans le sens vieille rhhooo - n'en menait pas large. Ca fanfaronne ça fanfaronne et ça angoisse quand un homme plus âgé s'intéresse à elle. Doucement elle boit la liqueur ...

Ma foi je pense avoir assez bu pour la soirée ... Quand à parler nous pouvons aussi le faire en haut.
Quel est votre nom ?


Qu'allait il se passer, c'est une question que se posait la blonde, qu'allait il lui faire ? Comment devrait elle se comporter ? Tant de question et si peu de réponses. Tant de désirs et si peu de savoir. Tant de volonté à vouloir connaitre le plaisir et tant de peur. Elle souffla intérieurement, l'homme devait avoir l'habitude des jeunes filles, elle devait lui faire confiance. Avait elle un autre choix ...
--Rosadeiventi


[Chambre "huit" clos]

Mais c'était excellent pour un début. Que dirais-tu de descendre boire quelque chose, et de remonter ensuite pour les choses sérieuses ?

Collée telle une sangsue à son bellâtre qu'elle apprécie bien plus qu'un simple client, la Rosa est déçue par la demande. C'est qu'elle serait bien restée ici dans cette chambre, seule avec lui pour discuter et recommencer encore jusqu'à épuisement leurs ébats passionnés. Mais elle n'est ici que pour répondre à ses exigences sans avoir à donner les siennes ni à émettre son avis. Cependant elle ne perd pas le nord la Bella et préfère la jouer prudente. Elle se relève alors que l'Italien se rhabille et lui montre la table de chevet.

"Bien sûr mon Bel Italien mais avant tout il faut régler ta dette. Non point que je n'ai pas confiance mais à chaque ébat son salaire. Tu n'as qu'à le poser là. Puis dès que nous recommencerons tu feras de même."


Elle lui lance un petit sourire, attrape son menton et dépose un baiser sur ses lèvres.
A son tour elle passe son linge rouge fin et transparent qui ne recouvre que l'essentiel, lisse sa chevelure emmêlée et se poste à ses côtés pour descendre au grand salon.


[Dans le couloir des plaisirs cachés]


Dans le couloir la Rosa se sent d'humeur taquine et ne cesse de lancer des œillades langoureuses à son bellâtre. Les gémissements qui s'échappent des chambres voisines titillent encore ses sens, elle se mord la lèvre inférieure en tendant l'oreille.

"Entends-tu? Je me sens toute chose."

Lui lance-t-elle en s'étant rapprochée de son oreille. Elle se colle contre son bras en laissant ses seins à moitié découverts l'effleurer. Puis se retire un brin de malice dans le regard sombre.

"Il fait soif! Ne tardons pas!"

--Tibere.
[Du comptoir à...]

Il lui sourit, elle semblait tendue, elle était jeune, belle et semblait intelligente, elle n'avait que quelques années de moins que lui mais une certaine candeur émanait d'elle. Et il aimait ça. Il était là pour son plaisir, juste son plaisir à elle, même s'il savait fort bien qu'il y trouverait son comptant. Doucement, il frôla sa joue du bout de ses doigts fins.

Je me nomme Tibère et vous ma belle Dame, comment dois-je vous nommer?

Alliant le geste à la parole, il se leva et frôla sa hanche puis lui tendit son bras.

Venez ma douce amie, allons prendre nos aises dans un endroit plus... intime. Vos désirs seront des ordres.

Lentement, il la conduisit au bas des escaliers, la faisant passer devant comme il se devait pour monter à l'étage. Arrivé en haut, il plongea son regard dans ses yeux, un éclair traversant ses pupilles. Elle était belle, la pénombre la rendait envoûtante et mystérieuse ce qui lui conférait un peu plus de charme encore, il l'enlaça doucement, frôlant une boucle blonde, son souffle chaud glissant jusqu'à sa nuque. Elle avait un parfum aussi enivrant qu'elle. Il lui murmura doucement à l'oreille.

N'ayez pas peur, tout ira bien...

--Mme_red


[ Salon ]

La réplique de l’homme suit rapidement, figeant quelque seconde la femme dans sa surprise avant que son rire ne se fasse entendre. Mme Red, c’était une appellation qui la suivait depuis un bal, où un Anglois avait posé un nom sur son addiction au rouge. Depuis, le monde se plait à l’appeler ainsi, semblant oublié parfois sa véritable identité quand il n’en est pas totalement ignorant. D’ici bas, elle n’est pas connue, ni de nom ni de réputation. Le regard amusé, elle passe outre les explications laissant l’imagination de l’homme brodé se qui lui sied.

La blonde a toujours trouvé les homme de plaisir intéressants. Tout comme les courtisans d’une cour, leur jeux de séduction ne sont que pure comédie aux discours tissés avec autant d’habilité qu’une toile d’araignée. Tandis que l’un cherchera à s’octroyer terres et titres, l’autre ne cherchera qu’à accomplir le travail roturier . Mais la finalité reste la même: vider ses bourses pour en remplir une autre.
Si ces hommes si différents offrent le même plaisir intéressé, pourquoi donc payer la luxure qu’on pourrait obtenir gratuitement? Simple flatterie féminine, vous répondra-t-elle. Tandis que les courtisans ne seront pas difficile à satisfaire, offrir la volupté à celui qui s’en lasse serai un petit instant de gloire…et pas seulement. Un homme de chair qui s’ennuie sait offrir la jouissance financé, imaginez donc quels délices peut partagé un tel être qui s’abandonne lui-même.

Le regard de la blonde avisent les coussins libres dont le confort qu’ils supposent semblent invité à la détente. Tout en écoutant les paroles de Tadzio d’une oreille attentive, elle s’en approche pour s’y asseoir dans une position droite, réservée même qui semble trancher avec la douce nonchalance dans laquelle baigne la pièce. Il serait bien effronté de croire la dame "coincé", elle qui fait simplement honneur à son éducation… Mais dieu sait qu’elle se délasse bien vite de l’étiquette, quand l’aisance se fait sentir, sans pour autant lui faire perdre toute convenance… nous sommes en public tout de même.

_ Il faut croire que je préfère le carmin d’une blessure langoureuse plutôt que le rouge des pétales que trop de monde se plaisent à flétrir.


Les iris métalliques glissent un instant sur le comptoir qui lui fait fasse, observant futilement les silhouettes qui y sont accouder avant de venir de nouveau se poser sur Tadzio.

_ L’avantage des épines, c’est qu’elle subsistent, acérée et dangereuse, même quand les pétales se fanent.

L’amour s'abîme, les sentiments, la tendresse, mais l’interdit reste toujours scellé, douloureux et si enviable. Malgré les conséquences, il est s’y tentant d’aller s’y blesser.


_____________________
Baudouin
[La porte, encore la porte...]

A nouveau, on frappe, pas la temps d'aller retrouver la blonde angloise qui d'ailleurs semble être en bonne compagnie. Encore une fois, il ouvre l'huis pour se trouver face à... hum... ce n'était pas un noble et l'individu qui le suivait avait sombre allure.

Il fit entrer le premier et le toisa de haut en bas.


Bonsoir à vous, puis-je vous être utile messire?

Il regarda d'un oeil sceptique le sombre et le fit entrer sur le pas de porte.

Et vous, veuillez me confier vos armes si vous voulez entrer.

S'adressant à eux deux, il les jaugeait de haut en bas, dubitatif.

Vous êtes attendus? Recommandés?

La nuit avançait, et plus l'heure était tardive, plus le gardien se faisait vigilant, on ne sait jamais qui rôde et les consignes de la Rouge étaient claires.
--Umbre


[Idem]

C'est que le cerbère mordrait presque... Umbre avait eu l'occasion de fréquenter des bordels plus souvent qu'il ne l'admettait volontiers, mais rarement portier s'était montré aussi peu accueillant à la vue de clients potentiels. Le standing affiché de la maison de passes rendait probablement nécessaire ce genre de précautions. Le vieil homme avait pu observer quelques entrées, et le rituel des armes lui était connu, mais l'air plus ou moins hostile du gardien semblait relativement nouveau. Peut-être que cela n'était pas étranger à la soirée qui avançait...

Mais bien sûr... les voilà. Je ne suis pas particulièrement attendu, mais un ami m'a parlé de cet établissement et m'a informé de sa volonté de le découvrir ce soir... Nicolas de Firenze, un borgne, l'air... assez peu chaleureux, dirons nous. Il faut le connaître pour l'apprécier.

Tout en livrant cette description relativement honnête de son employeur, l'espion sortait des dagues de sa ceinture, de ses bottes et de ses manches. Quatre, au total, car il décida d'en garder une en sus de son garrot. Ses armes étaient toutes soigneusement entretenues, et il se pencha sur le côté pour essayer de voir elles seraient rangées.

Vous avez des râteliers, ou quelque chose d'approchant ? J'aimerais que le fil des lames soit à l'abri...
--Tadzio
[Au salon]

Une blessure langoureuse, rien que ça. S'agissait-il seulement d'une métaphore ? Il avait déjà eu à satisfaire des goûts étranges, évidemment, et toujours pour son plus grand plaisir. Qu'il était réjouissant de sortir de la routine monotone si souvent imposée, en vue de s'aventurer sur des sentiers encore inexplorés ! Cela n'arrivait que trop rarement à Tadzio. Si seulement la Rouge était aussi sélective pour ses clients que pour ses pensionnaires... hélas, là où on demandait aux seconds de savoir faire à peu près n'importe quoi, et de le faire bien, la seule exigence concernant les premiers était financière. Pourquoi diable certains payaient-ils une fortune des hommes et des femmes destinés à des plaisirs inédits, et ne leur demandaient ensuite que des choses d'une banalité confondante ?

Enfin, cela ressemblait dangereusement à d'inutiles réflexions profondes, et maintenant qu'une occupation divertissante semblait s'offrir au courtisan pour la nuit, il ne comptait pas la laisser filer en se perdant dans les méandres de son esprit malade.


Acéré, je le suis en permanence... dangereux, je peux l'être à votre convenance. Prenez toutefois garde, car à ce jeu, vous risquez fort de faner la première...si vous désirez tout de même tenter votre chance, puis-je vous inviter à monter, plutôt qu'à rester sur ces coussins bien moins confortables qu'une vraie couche ?

Evidemment, qu'elle voulait courir le risque, sinon elle ne serait pas là. L'incertitude pesait plutôt sur l'identité de la personne avec qui elle souhaitait se mettre à l'épreuve, mais Tadzio avait bon espoir. Il s'inclina à moitié devant elle en désignant l'escalier du bras.

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Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
Elisabeth_stilton
[A l'étage en passant non pas par la Lorraine mais par l'escalier ... Surprise !?]

Elle suivit le blond, lui prenant le bras, elle manquait de confiance et pour cause deux moi et demi en avant, c'était une sacrée claque qu'elle avait prit la blonde. Elle s'était brouillé avec un ami et pas des moindre et dans des circonstances ... La blonde essaya d'oublier ce moment, après tout elle était là pour avoir ce que Nicolas lui refusait. Ne voulant pas que son nom se ballade partout, elle murmura à l'oreille du blond d'une voix douce.


Elisabeth ... mais si vous le dites à quelqu'un vous êtes un homme mort ... et je ne parle pas à la légère.


Ses désirs, des ordres ? Heu ouais sauf que son seul désir était de prendre du plaisir. Elle en demandait pas beaucoup. Il était charmant, elle monta les escaliers qui la menait au paradis ... escalier déjà emprunté avec un autre blond ... au moins celui là était plus mûr ... elle devait y gagner au change. Un frisson parcourut son échine de désir ou du colère ? Oui elle vient d'apercevoir Nicolas en train de flirter avec une catin. Doucement elle se dégage de son compagnon.

Pardonnez moi un instant Tibère un compte à régler et je suis à vous, toute à vous.


Elle s'approche du couple et balance une gifle magistrale à Nicolas. Elle feule, tel un chat prêt à se battre, le poil hérissé.


Alors on veut pas tromper sa femme hein.
Je ne devais pas être assez bien pour monsieur si j'avais su que je te retrouverais ici.

Rappelons que le tutoiement intervient chez la blonde dans trois cas. Famille très proche, Plaisir, ou colère intense. Elle détaille son ancien ami de haut en bas.

Tu sais c'est pas le fait que tu aille voir une catin qui me dégoute le plus. C'est que j'ai désiré un homme comme toi, menteur et manipulateur. Comme j'ai pu être stupide ... croire que c'était pour ta femme que tu te refusais à moi en luttant contre le désir que tu avais pour moi.


Les larmes étaient retenues, il lui avait plus mal en étant là à ce moment là que deux mois auparavant en la renvoyant comme une malpropre.
--Isabeault


(Chambre……Occupée, ne pas déranger ! )


"- Pitié ? Il ne saurait en être question… "

Les mains de l’amant pétrissent ses seins, alors qu’il la soumet du regard, orgueilleux, impérieux. Mais elle lit, dans ce noir qui la sonde, ce même désir, ce même plaisir et ça lui fait perdre l’esprit .
La lave entre ses reins se fait rivière. Ses yeux se font doux et tendres alors que les mains de l’homme ne quittent pas sa peau. Ses paupières se ferment tandis que sa bouche s’ouvre, cherche l’air, que de sa gorge, s’échappent des feulements de chatte en chaleur.



"- Quel dommage qu’il n’y ait de miroir au plafond de cette chambre… Si tu voyais… "


Elle sent le rouge lui monter aux joues. Elle sait quelle image, elle donne. Femme qui s’offre , femme en sueur, aux cheveux emmêlés, au regard fiévreux et hanté. Animale et sauvage.
Mais lui, est ce qu’il se rend compte du spectacle qu’il lui offre ? Affamé d’elle, espérant ses cris, ne pouvant résister à l’envie de la toucher , de la gouter, de se fondre en elle.
Qui prend vraiment l’autre à cet instant ? Qui est vainqueur et qui se rend dans ce combat au corps à corps ?
Quelle image renvoie le miroir ? Celle que chacun veut bien y voir.
Un client qui prend son plaisir dans les bras d’une catin……….
Un amant attentif à faire mourir de jouissance sa maitresse……………
Un homme qui se perd dans la chaleur et la moiteur, la douceur d’une femme qui elle, s’ouvre pour mieux le prendre.


Qu’elle soit damnée s’il le faut , soit, mais elle le veut encore, et encore. Après, il partira, croyant avoir fait jouir une fille de joie. Assouvi, calmé , rassuré. Il partira et il l’oubliera. Et elle………elle rêvera parfois , gémissante sur sa couche, revivant ses caresses, ses gestes.

Pure sensualité que ces doigts humides d’elle, qui dessinent la courbe de sa bouche. Elle se retient d’ouvrir les lèvres, de caresser de sa langue ses doigts.

Il est toujours en elle, infatigable, insatiable. Il la prend et la reprend, un instant violent , lui arrachant des cris , et puis se calmant, se faisant presque doux, la laissant reprendre son souffle, tel un chat jouant avec une souris. Il s’amuse de ce pouvoir qu’il a sur elle, pauvre fou qui oublie que lui aussi est pris au même piège. Et qu’à la fin, c’est ensemble qu’ils capituleront.
Les prunelles claires glissent de la bouche à la veine qui palpite à son cou, captent les gouttes de sueur qui perlent au front du Maure…..


"- Je veux que tu me dises ce que tu veux… ou que tu le fasses toi-même… "


Jouer, il veut jouer. Elle sourit, affronte les yeux d’onyx. Prenant le visage du bel étranger d’un soir entre ses mains fines et douces, elle lui effleure les lèvres de son pouce, tandis qu’elle murmure d’une voix caressante et envoutante :

- Couche toi !........................................Sur le dos……………beau chevalier !!!!!

Tu es beau, tu me plais !
Donne toi ! ………………..A ta petite catin d’un soir !



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