Marcello.
[Chambre 5. Dans le cratére d'un volcan...]
Allongé sur le dos, Marcello était à la merci de la belle, et bien que plus habitué à dominer les femmes dont il partageait la couche, au demeurant la situation était loin de lui déplaire. D'un regard caressant, il parcourut le corps de Luce depuis ses yeux étincellants jusqu'à la courbe incendiaire de ses hanches, et posa des yeux amusés sur le coffret, dans lequel à présent Marigold glissait sa main, et la retirait presqu'aussitôt.
Vint ensuite un baiser langoureux, brûlant, auquel le soldat répondit avec une ardeur redoublée par les frissons déclenchés par la caresse du corps de la belle sur le sien.
Le contenu de la boite de Pandore ne peut être révélé par la vue , il doit se découvrir au toucher...La phrase avait été murmuré, et ce faisant Marigold avait sorti du coffret et ruban et un bandeau de satin noir qu'elle agitait nonchalamment au dessus de lui.
Puis-je Amore?
Les sourcils levés, Marcello laissa passer un nouvel éclat de rire, découvrant une dentition d'une blancheur irréprochable, et laissant apparaître les deux fossettes qui creusaient ses joues. Puis il planta un regard gourmand dans les émeraudes qui lui faisaient face, enroulant et déroulant lentement le ruban autour de son index.
Jouant le jeu, il se cala alors contre les oreillers, ferma les paupières, tendit les bras en avant prêt à la laisser les attacher, et d'un geste lui fit signe d'approcher et d'officier.
Le reste se déroula dans la noirceur la plus totale et la plus voluptueuse. Le contact soyeux du bandeau que Luce lui plaçait sur les yeux fut la première chose qu'il ressentit, vint ensuite celui de ses lèvres délicieuses sur les siennes. Le Sicilien tenta alors de prolonger le baiser et d'attirer Luce à lui, mais déjà elle se saisissait de ses mains, et les attachait entre elles sur l'oreiller, l'obligeant à relever les bras, et à étirer ces plaies encore fraîches, dont il avait pendant un instant oublié jusqu'à l'existence.
Un soubresaut qu'il ne put réprimer envahit alors le corps du soldat, alertant malgré lui l'attention de Luce, qui soudain se figea.
Ayez confiance, ce sera une punition des plus douces, n'ayez pas peur ...
L'innocente méprise eut pour effet de dessiner sur ses lèvres un demi sourire, et aprés une profonde inspiration afin de calmer ses chairs meurtries, Marcello caressant de son souffle le ventre de Marigold au dessus de lui.
-Sois tranquille, Luce, la seule chose que je ressente à cet instant est de l'impatience... murmura-t-il, alors que la belle explorait de ses lèvres son membre dans lequel il sentait bouillir ses veines, et qu'une déferlente de frissons le parcourut tout entier.
Le long de son dos, Marcello percevait des gouttelettes de sueur tracer des sillons brûlants, tandis que dans le noir total, sa respiration s'accélérait encore. L'obscurité aiguisait ses sens, et décuplait son désir. Autour de lui, il percevait l'effluve du parfum de Marigold qui flottait, alors qu'avec douceur elle nouait ses liens à ses poignets, et qu'au contact de ses mains sur son torse, tous ses muscles se contractèrent.
Amore mio, la boite va te révéler le premier de ses secrets à présent...Tu vas devoir souffrir pour en connaître la teneur.
Par le parfum qui se faisait plus fort, Marcello sentit qu'elle approchait son visage du sien, et en profita pour lui murmurer à l'oreille dans un demi sourire:
- J'espére au moins que tu sais à quoi tu t'exposes en me soumettant de la sorte, ma vengeance pourrait bien être terrible...
Le rire enfantin qui lui répondit acheva de lui donner l'envie de ce corps de déesse qui avait fait du sien un objet à sa merci. Et alors qu'à nouveau ils échangèrent un baiser passionné, comme de ceux que le soldat n'aurait jamais attendu d'une fille de joie, celui qui avait tant de fois connu la guerre et la tuerie, attendait, avec une impatience qu'il avait peine à contenir, de goûter aux souffrances que Luce voulait lui imposer.
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Allongé sur le dos, Marcello était à la merci de la belle, et bien que plus habitué à dominer les femmes dont il partageait la couche, au demeurant la situation était loin de lui déplaire. D'un regard caressant, il parcourut le corps de Luce depuis ses yeux étincellants jusqu'à la courbe incendiaire de ses hanches, et posa des yeux amusés sur le coffret, dans lequel à présent Marigold glissait sa main, et la retirait presqu'aussitôt.
Vint ensuite un baiser langoureux, brûlant, auquel le soldat répondit avec une ardeur redoublée par les frissons déclenchés par la caresse du corps de la belle sur le sien.
Le contenu de la boite de Pandore ne peut être révélé par la vue , il doit se découvrir au toucher...La phrase avait été murmuré, et ce faisant Marigold avait sorti du coffret et ruban et un bandeau de satin noir qu'elle agitait nonchalamment au dessus de lui.
Puis-je Amore?
Les sourcils levés, Marcello laissa passer un nouvel éclat de rire, découvrant une dentition d'une blancheur irréprochable, et laissant apparaître les deux fossettes qui creusaient ses joues. Puis il planta un regard gourmand dans les émeraudes qui lui faisaient face, enroulant et déroulant lentement le ruban autour de son index.
Jouant le jeu, il se cala alors contre les oreillers, ferma les paupières, tendit les bras en avant prêt à la laisser les attacher, et d'un geste lui fit signe d'approcher et d'officier.
Le reste se déroula dans la noirceur la plus totale et la plus voluptueuse. Le contact soyeux du bandeau que Luce lui plaçait sur les yeux fut la première chose qu'il ressentit, vint ensuite celui de ses lèvres délicieuses sur les siennes. Le Sicilien tenta alors de prolonger le baiser et d'attirer Luce à lui, mais déjà elle se saisissait de ses mains, et les attachait entre elles sur l'oreiller, l'obligeant à relever les bras, et à étirer ces plaies encore fraîches, dont il avait pendant un instant oublié jusqu'à l'existence.
Un soubresaut qu'il ne put réprimer envahit alors le corps du soldat, alertant malgré lui l'attention de Luce, qui soudain se figea.
Ayez confiance, ce sera une punition des plus douces, n'ayez pas peur ...
L'innocente méprise eut pour effet de dessiner sur ses lèvres un demi sourire, et aprés une profonde inspiration afin de calmer ses chairs meurtries, Marcello caressant de son souffle le ventre de Marigold au dessus de lui.
-Sois tranquille, Luce, la seule chose que je ressente à cet instant est de l'impatience... murmura-t-il, alors que la belle explorait de ses lèvres son membre dans lequel il sentait bouillir ses veines, et qu'une déferlente de frissons le parcourut tout entier.
Le long de son dos, Marcello percevait des gouttelettes de sueur tracer des sillons brûlants, tandis que dans le noir total, sa respiration s'accélérait encore. L'obscurité aiguisait ses sens, et décuplait son désir. Autour de lui, il percevait l'effluve du parfum de Marigold qui flottait, alors qu'avec douceur elle nouait ses liens à ses poignets, et qu'au contact de ses mains sur son torse, tous ses muscles se contractèrent.
Amore mio, la boite va te révéler le premier de ses secrets à présent...Tu vas devoir souffrir pour en connaître la teneur.
Par le parfum qui se faisait plus fort, Marcello sentit qu'elle approchait son visage du sien, et en profita pour lui murmurer à l'oreille dans un demi sourire:
- J'espére au moins que tu sais à quoi tu t'exposes en me soumettant de la sorte, ma vengeance pourrait bien être terrible...
Le rire enfantin qui lui répondit acheva de lui donner l'envie de ce corps de déesse qui avait fait du sien un objet à sa merci. Et alors qu'à nouveau ils échangèrent un baiser passionné, comme de ceux que le soldat n'aurait jamais attendu d'une fille de joie, celui qui avait tant de fois connu la guerre et la tuerie, attendait, avec une impatience qu'il avait peine à contenir, de goûter aux souffrances que Luce voulait lui imposer.
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