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[RP] Maison close de la rose noire

Marcello.
[Chambre 5. Dans le cratére d'un volcan...]

Allongé sur le dos, Marcello était à la merci de la belle, et bien que plus habitué à dominer les femmes dont il partageait la couche, au demeurant la situation était loin de lui déplaire. D'un regard caressant, il parcourut le corps de Luce depuis ses yeux étincellants jusqu'à la courbe incendiaire de ses hanches, et posa des yeux amusés sur le coffret, dans lequel à présent Marigold glissait sa main, et la retirait presqu'aussitôt.
Vint ensuite un baiser langoureux, brûlant, auquel le soldat répondit avec une ardeur redoublée par les frissons déclenchés par la caresse du corps de la belle sur le sien.
Le contenu de la boite de Pandore ne peut être révélé par la vue , il doit se découvrir au toucher...La phrase avait été murmuré, et ce faisant Marigold avait sorti du coffret et ruban et un bandeau de satin noir qu'elle agitait nonchalamment au dessus de lui.
Puis-je Amore?
Les sourcils levés, Marcello laissa passer un nouvel éclat de rire, découvrant une dentition d'une blancheur irréprochable, et laissant apparaître les deux fossettes qui creusaient ses joues. Puis il planta un regard gourmand dans les émeraudes qui lui faisaient face, enroulant et déroulant lentement le ruban autour de son index.
Jouant le jeu, il se cala alors contre les oreillers, ferma les paupières, tendit les bras en avant prêt à la laisser les attacher, et d'un geste lui fit signe d'approcher et d'officier.
Le reste se déroula dans la noirceur la plus totale et la plus voluptueuse. Le contact soyeux du bandeau que Luce lui plaçait sur les yeux fut la première chose qu'il ressentit, vint ensuite celui de ses lèvres délicieuses sur les siennes. Le Sicilien tenta alors de prolonger le baiser et d'attirer Luce à lui, mais déjà elle se saisissait de ses mains, et les attachait entre elles sur l'oreiller, l'obligeant à relever les bras, et à étirer ces plaies encore fraîches, dont il avait pendant un instant oublié jusqu'à l'existence.
Un soubresaut qu'il ne put réprimer envahit alors le corps du soldat, alertant malgré lui l'attention de Luce, qui soudain se figea.
Ayez confiance, ce sera une punition des plus douces, n'ayez pas peur ...
L'innocente méprise eut pour effet de dessiner sur ses lèvres un demi sourire, et aprés une profonde inspiration afin de calmer ses chairs meurtries, Marcello caressant de son souffle le ventre de Marigold au dessus de lui.
-Sois tranquille, Luce, la seule chose que je ressente à cet instant est de l'impatience... murmura-t-il, alors que la belle explorait de ses lèvres son membre dans lequel il sentait bouillir ses veines, et qu'une déferlente de frissons le parcourut tout entier.
Le long de son dos, Marcello percevait des gouttelettes de sueur tracer des sillons brûlants, tandis que dans le noir total, sa respiration s'accélérait encore. L'obscurité aiguisait ses sens, et décuplait son désir. Autour de lui, il percevait l'effluve du parfum de Marigold qui flottait, alors qu'avec douceur elle nouait ses liens à ses poignets, et qu'au contact de ses mains sur son torse, tous ses muscles se contractèrent.
Amore mio, la boite va te révéler le premier de ses secrets à présent...Tu vas devoir souffrir pour en connaître la teneur.
Par le parfum qui se faisait plus fort, Marcello sentit qu'elle approchait son visage du sien, et en profita pour lui murmurer à l'oreille dans un demi sourire:
- J'espére au moins que tu sais à quoi tu t'exposes en me soumettant de la sorte, ma vengeance pourrait bien être terrible...
Le rire enfantin qui lui répondit acheva de lui donner l'envie de ce corps de déesse qui avait fait du sien un objet à sa merci. Et alors qu'à nouveau ils échangèrent un baiser passionné, comme de ceux que le soldat n'aurait jamais attendu d'une fille de joie, celui qui avait tant de fois connu la guerre et la tuerie, attendait, avec une impatience qu'il avait peine à contenir, de goûter aux souffrances que Luce voulait lui imposer.
_________________
--Lady.


[Toujours dans la chambre ....]

Il est grand temps de passer à des choses plus sérieuses et les mains attachées vous ne pourrez me montrer vos talents...

Il retira les liens de mes poignets puis il embrassa, lècha mon corps, depuis ma poitrine jusqu'à l'antre obscur de mon désir. Sa langue s'immisca doucement d'abord, puis il entrouvrit la grotte de ses doigts pour se délecter de sa source. Sa caresse se fit plus insistante, plus profonde et je poussais des soupirs gémissants, je voulais plus, encore plus, toujours plus !

Mes mains enfin libres se jetèrent toutes griffes dehors sur ses épaules, entrant dans sa peau, mon bassin se cabrant sous ses coups de langue, mes cuisses s'ouvrant pour lui offrir tout ce qu'il souhaitait.

Puis il s'arreta et revint vers moi, je tremblais sous l'interruption des sensations et je profitais qu'il soit au dessus de moi pour laisser glisser mes mains sur ses fesses et les malaxer, depuis toujours je faisais une fixation sur cette partie anatomique masculine. Je les aimais fermes et rondes, musclées et tendues, juste à la taille de mes mains.

Je tendis ma gorge pour le sentir encore me caresser, m'embrasser. Je me collais contre lui et lorsque je l'entendis murmurer, je souris. Comment traiter un homme comme lui ? Fier et sur de lui, qui pensait toujours garder l'avantage meme en faisant l'amour ? Il allait voir ....

Je le repoussais soudainement, sur le coté, pour qu'il se retrouve lui allongé et je posais mes mains sur son torse
.

Tu vas voir .... susurrais-je

En appui sur la main gauche, je me redressais légèrement. Je laissais ma longue chevelure blonde le caresser alors que j'embrassais sa poitrine, puis son ventre. Ma main droite descendit jusqu'à son sexe et l'emprisonna fermement, puis je le relachais, le caressais, descendais le long de ses bourses, les pétrissais doucement et revenais plus haut pour une longue caresse de va et vient. Je le sentais tressaillir sous mes pressions et ma bouche vint rejoindre ma main, donnant des coups de langue sur le bout en effervescence.

Je relevais la tete pour l'observer, il avait le visage crispé sous l'effet du désir, les yeux fermés, il savourait chacune des caresses que je lui donnais.
--Achim_al_quasim



[Chambre.. encore.. encore.. toujours.]


Si le feu brûle dans ses yeux, il n’en est pas moins amusé. Elle veut le chevaucher, prendre la place du dominant. Il concède, ses doigts délivrant à regret les sources de gémissements de Nina. Sourire en coin aux lèvres, il se laisse glisser sur le dos, entrainant d’une main ferme à sa taille. La laissant se placer au dessus de lui. Va-t-il devenir passif pour autant, soumis à ses caresses, à ses envies ?

Déjà il se saisit d’un sein voluptueux, redresse sa tête pour en mordre la pointe, le pétrissant sans relâche alors que son autre main s’empare d’une fesse, va effleurer d'un bout de doigt encore mouillé l'antre si décrié, la devinant. Il ne la guidera pas. La laissera jouer. Quant à exulter de concert…Il sourit, téton durci entre ses dents.



Je ne suis pas une monture facile Nina… L’étalon cabre et rue…


Il réprime ses envies, de lui saisir la chevelure pour la renverser, et l’empaler sans ménagement. Tant d’envies et si peu de temps.

Elle a cédé elle aussi, acceptant un rôle de catin, il pourrait la contraindre, s’emparer de sa bouche pour s’y laisser couler, la retourner ensuite pour la clouer au lit dans une chevauchée finale plus sauvage encore que ce que les précédentes.. Il pourrait. Mais s’abstient. Pour l’instant il la laisse jouer, ne faisant que promener ses mains sur elle, mordant plus fort l’aréole dans sa bouche avant de se laisser retomber, curieux de voir ce qu’elle allait faire.



Vas-y… Qu’attends tu ?


Il la provoque, encore. Que de chatte elle se fasse chienne, et laisse exprimer ses envies les plus luxurieuses, inavouées.
--Laptiote


[...C'est la fête à la grenouille!!! Haaaan!]

Ouille, voilà Lucrèce qui revient et qui prend les choses en main. Elle veut pas se faire gronder Lap'tiote! Pas déjà! Pourtant, elle aurait bien envie d'éclabousser Lucrèce et de la tremper des pieds à la tête! Oui mais bon... si c'est pour se faire gronder, voire virer!

Lap'tiote fait bonne figure, elle se laisse frotter mais elle n'aime pas ça du tout! Elle fait des grimaces alors que Lucrèce s'acharne sur sa tignasse. Toute cette belle crasse qui disparaît... quelle tristesse! Elle murmure tout bas, s'appliquant à bien le prononcer.


ça mouSSe, ça mouSSe, ça mouSSe.

Et elle continue de plus belle.

Moi? Zé pô d'nom, alors on m'appelle Lap'tiote! Pas d'nom, pas d'papa, pas d'maman! Et maintenant ché toi mô môman? T'vas t'occuper d'moi? Z'pourrions t'faire des câlins, dis? Hein? T'veux bien?

Elle souffle par le nez, se débarrassant des bulles qui volent et éclate de rire tandis que Lucrèce la rince à grande eau. Hop, hors du baquet, et sa nouvelle maman qui la frictionne et qui la frotte. Elle a jamais pris de bain comme ça, l'est gentille la Lucrèce! La gosse la regarde avec des étoiles dans les yeux et prend un air fier pendant l'inspection. Mais oui! Elle est propre comme un sou neuf et même qu'elle sent bon!

Elle sourit et regarde la robe tendue. Un sourire illuminant son visage.


Ooooh! la belle robe! Ché à toi! OOOOOoooh comme t'es zentille! 'ci Crèce!

Et une fois vêtue de lui sauter au cou et de lui faire une grosse bise qui claque sur sa joue. Sûre qu'elle va être heureuse dans cette maison!
--Desiree


[Pas encore en haut, mais en route]

Mais montons, mon seigneur, montons. Il y a du vin dans la chambre.

Du bout des doigts, elle calme le chaton qui s’éveille dans la poche de son jupon, puis vient saisir ceux de son client. Le deuxième du soir. Finalement, la nuit ne sera peut être pas si mauvaise. On peut ne pas aimer son métier, et se dévouer sans concessions à celle qui vous a sortie du caniveau, n’est-ce pas ? La blonde existe encore par l’unique volonté de la Rouge. Aussi met-elle toute son âme – damnée, elle le sait, mais qu’importe à présent ? – à rapporter de l’argent à la Rouge.
Elle simule, elle enlace, elle embrasse, elle travaille dur. La petite lippe boudeuse finit toujours par attirer les hommes à elle. L’esprit chevaleresque de ces messieurs se réveillent quand ils pensent, du bout du vît, apporter jouissance et sourire à la petite renfrognée.

Ses doigts s’enroulent donc finement à ceux du client, et elle l’entraine vers l’étage. Une volée de marche, d’un pas juste assez empressé pour laisser entendre au client qu’elle désirait se retrouver seule avec lui, quelques pas sur le palier, la porte est franchie et refermée.
Durant sa courte absence, la vaisselle sale a été ôtée, la pièce rangée, le lit, refait.

Elle s’arrête, lâche la main de l’homme, et sourit, le regardant.


Bienvenue ! Installez vous où vous le désirez.

Elle se dirigea vers le guéridon, emplit deux verres d’un vin à la robe pourpre, et en tendit un à son client.
_____________
Amory
[bureau de la rouge...de colère]

Elle l'avait planté la. Et oui elle l'avait bien planté la. Il avait pu quand même avoir l'autorisation de questioner les filles de joie qui travaillaient la.

Il sourit et avant qu'elle ne franchisse la porte il lui cria:


"La Rouge, nous nous reverons très bientot. Quand à vos filles je penses que d'ici la fin de la semaine elles seront passées à la question. La bonne soirée à vous. Ce fut un plaisir."

[salon et porte de sortie]

Il se leva et s'appuya sur sa canne. Il traversa le salon fit un signe de tête aux personnes présentes puis retrouva le cerbère à la porte d'entrée.

"Merci pour l'acceuil ce fut un plaisir. Je dois repasser dans la semaine avec une collègue pour parler aux filles. La Rouge est au courrant. Soyez vigilent, on a un tueur particulier qui s'en prend aux câtins."

Petit signe de tête et il rejoint ses arrières dans la ruelle bien heureux d'en avoir finit de cette soirée.
_________________
--Mme_red


[Salon]


Le dos se recule est vient trouver son appui, tandis que le coude se pose sur le coussins. La tête se niche confortablement entre le pouce et l’index, alors que les perles grises restent ancrées sur le visage de l’homme. Ainsi il prétend pouvoir la faner? Un sourcil frémit, se redressant légèrement témoignant que la phrase a fait mouche. Le sourie s’étire, espiègle.

_ Proposition ou provocation?

La question n’attend pas réellement de réponse car il ne s’agit très surement ni de l’un ni de l’autre, seulement de l’appât du gain. D’ailleurs… Sur le visage de l’angélique l’intérêt côtoie la déception, légère certes mais bien présente. Elle ne veut pas qu’un simple rapport physique, de l’homme empressé qui n’aspire qu’a entamer sa besogne au plus vite pour mieux la terminer. Mme Red à la prétention de vouloir laisser un souvenir à ses rencontres, qu’il soit doux ou amère et pour ses amants, son empreinte sera aimante… ou cuisante.

L’arrogante rivent ses prunelles dans celle de Tadzio.

_ Votre gain sera le même que vous me touchiez ou non.

Le ton est donné, le temps ne presse pas. Est il bon comédien? Celui qui serait capable de lui faire croire que son corps l’intéresse plus que la bourse attaché contre sa cuisse? Ou se contentera-t-il de lui répéter des mots doux si routinier qu’ils s’en abîmeront dans sa bouche… Elle aimerait du naturel bien qu’elle n’aura qu’illusion, mais si celle-ci parait réel alors elle sera prête à vider sa bourse jusqu’au dernier écus. Puisqu’elle aura un beau parleur, elle le veut rusé, perspicace et fin provocateur… Innovant. Tadzio sait manier le verbe à n‘en point douter, mais est il près à vouloir jouer avec celle que l’on qualifie si souvent de manipulatrice? Plus que les reins, il lui faudra certainement les nerfs solides.

_ Je serais d’avis de prendre un verre… Ce lupanar aurait-il de l’Hypocras à la rose?

Simple plaisir de contredire l’homme et d’affirmer subtilement son caractère parfois impérieux. Tadzio a sut, néanmoins, éveillé sa curiosité. Mme Red désire simplement attendre pour mieux l’évalué. Il se prétend dangereux, l’angélique cherchera à le savoir jusqu’à en laisser sa peau de nacre, le plaisir malsain, gravé dans sa chair. Qu’il se montre artificieux, elle ne veut pas qu’un homme de corps, elle veut que le rusé cherche à la manier, même si l’appât n’est que l’argent. Plus que le de chat et la souris, elle désir le pantin et le marionnettiste.

Le caractère de l’homme est il aussi intéressant que le corps qu’il met en vente?

_____________________
--Asteria


[A l'entrée]

l'huis s'était ouvert et l'homme aperçu un peu plus tôt était de retour. Asteria n'avait pas les yeux à la poche et les laissa se promener sur le visage de l'homme. On ne pouvait pas dire au premier abord qu'il était avenant mais quelque chose dans ses yeux plaisait la jeune fille. La barbe lui donnait un air baroudeur qu'elle aimait énormément.
Citation:

Remettez-moi vos armes, je vous prie et laissez-moi vous fouiller quelque peu pour la sécurité de notre maisonnée et la vôtre.


Asteria se pencha laissant apercevoir une poitrine généreuse pour attraper ses couteaux dans ses bottes puis sa dague et elle se tordit ouvrant plus grand sa cape pour attraper l'arme caché dans son dos laissant le temps à l'homme d'admirer son corps.

La fouiller.....elle sourit. Les mains du portier se déplaçaient sur ses hanches, son ventre, puis glissèrent le long de ses jambes, Astéria était électrisée et des sensations cristaient son bas ventre...... Elle n'en avait pas encore fini avec les hommes apparemment mais elle n'était pas là pour ça.

[Au salon]

Elle remercia l'homme et pénétra dans la demeure ou plusieurs personnes étaient dans le salon. Une belle dame un verre à la main semblait s'ennuyer, une blonde avait l'air d'attendre le moment ou elle pourrait montrer ses talents, Asteria s'assit dans un fauteuil et laissa son regard se promener sur le salon. On y voyait du raffinement et on ne l'avait pas trompé la maison respirait "la bienséance". La Rouge savait tenir sa maison......
Jeffeson
[Dans la Chambre - avec Desiree]


Il la suivit … admirant au passage les vestiges de la pièces. Il en était éblouie. Ses doigts s’entre lassèrent dans ceux de le jeune femme mais ne dis mot sur le fait qu’il n’était pas très tactile. Elle ne comprendrait surement pas sa venue dans une Maison Close si ce n’était pour avoir un contact. Il se laissa guider - ses yeux se perdirent lentement sur les formes de sa compagne d’une nuit ? -

Une fois dans la chambre, il en décortiqua les moindres recoins … de vieux reflexes surement. Petit … confortable … d’apparence propre. Il ne cherchera point à savoir les détails surement croustillants des folles nuits d’ébats sur le pauvre lit. Il mit les mains dans les poches et fit quelques pas sans grande conviction puis reporta son attention sur la demoiselle.

Il s’empara du breuvage, le sentit et y déposa ses lèvres pour quelques gorgée avant de déposer son verre. Il posa son regard dans le sien et prit un air assez froid. Elle ne semblait pas très enthousiaste … son regard la trahissait mais il ne releva pas - pas pour le moment.


Merci ma chère. Vostre breuvage est délicieux et je suis certain qu’il n’y a pas que cela qui est délectable. Je préfère rester debout, la vue est d’autant plus intéressante de plus haut.

Dites moi, je suis certain que le Très Haut vous à généreusement donné un nom - surnom ? Pour ma part, appelez moi simplement Jeff.

Il lui sourit en coin et se rapprocha légèrement d’elle, sans pour autant s’attarder sur elle. Il enleva sa bourse qu’il jeta sur la table en souriant.

Puis finit par se tourner face à elle, s’approcha assez pour lui murmurer à l’oreille :
et maintenant, vous este à ma disposition … est-ce cela ?

Il se recula en souriant ne fit qu’effleurer sa joue avant de la soutenir du regard de nouveau.
Baudouin
[A la... porte!]

Et hop que ça saute. Contrarié le cerbère l'était. L'un était un gueux et l'autre... indéfinissable... Il regarda donc le premier avec suspicion et lui indiqua la porte qu'il venait d'ouvrir.

Je me dois messire de vous indiquer la sortie, comprenez que notre sélection en matière de clientèle soit assez... exigeante.

Il se tourna alors vers le marin qui devait faire un pied de grue narcoleptique depuis plus d'une heure.

Quant à vous l'ami, je vous demanderai d'en faire autant, si vous désirez voir Cerdanne, vous... attendrez dehors!

Inutile de faire preuve de violence, ces deux messires avaient des jambes et ils pouvaient s'en servir.

La Bonne nuitée à vous.

Il referma l'huis et regarda l'ombre inquiétante qui demeurait dans le sas.

A vous maintenant. Vous pouvez mettre vos armes sur le ratelier là, derrière le rideau, le coffre étant plein. Mais... laissez-y toutes vos armes... J'ai aperçu votre borgne en effet, allez donc au comptoir, il redescendra bien à un moment où un autre!

Il s'inclina et esquissa un léger sourire. Pas de vague cette nuit, c'était hors de questions.
--Isabeault
(La même chambre.........toujours.....encore )




"- Vas-y… Qu’attends tu ?"

Un sourire , il accède à sa demande, et s’offre sans pudeur , tel un matou affamé de caresses. Il la regarde se pencher sur lui. Ses mains ne la quittent pas , ses yeux la défient , en attente de voir ce dont elle est capable. Elle le sait impatient de la voir à l’ouvrage. Elle veut le séduire, lui faire à son tour rendre grâce. Mais lorsque sa main se pose sur la peau sombre et brulante, le désir la foudroie et l’enflamme.

D’une main elle fait glisser la chemise des épaules, la lui retire. Elle le caresse des pointes de ses cheveux qui chatouillent et agacent la poitrine de son amant . Cette peau sombre au parfum musqué l’attire comme jamais.

Sa langue vient dessiner des arabesques sur le torse de son compagnon, tandis que ses mains glissent à son bas ventre. Elle s’attarde sur les cuisses fermes, caresse le ventre plat, effleure son membre sans le prendre vraiment. Ses dents agacent les tètons durcis, mordillent son oreille . Elle caresse du bout de sa langue les lèvres chaudes, le provoque et puis le quitte.

Volupté de son corps qui se coule et se frotte à lui. Depuis les pointes de ses seins d’albâtre dressées qui agacent la poitrine du Maure à ses ongles qui griffent doucement l’intérieur de ses cuisses. Féline, et tendre, provocante et garce, elle guette le moindre soupir, le plus petit frémissement . Il n’y a plus que lui qui compte, son plaisir, sa peau. Curieuse, elle se relève un peu, détaille le beau visage tendu par le désir. Elle sourit, fière et comblée.
L’étranger semble aimer.


Sa bouche chaude se pose sur la veine qui bat à son cou, descend lentement, explore et caresse chaque parcelle de peau qu’elle rencontre. Ses lèvres glissent jusqu’au ventre, descendent encore plus bas , le cherchent. Sa bouche humide s’ouvre pour le prendre encore, et recommence son va et vient. Gourmande, elle se régale de lui, de son odeur, de sa fragilité sous cette force vive qu'elle enserre de ses lèvres.
Elle s'empare de lui, et puis soudain le délaisse, remonte jusqu'à sa bouche et murmure moqueuse :

- Alors,mon beau chevalier sombre, tu aimes ?
Mais dis-moi, m'as tu payée pour la nuit ou pour une heure ?

Et le rire d'Isabeault résonne dans la pièce aux lourdes tentures alors que lascive et provocante, elle se frotte contre le corps de celui que la vie lui a prêté pour un soir....
Rire qui meurt sur ses lèvres , prunelles qui se voilent .
Dieu, qu'elle a envie de lui !

--Tibere.
[Dans le couloir à l'étage, dans l'attente d'une belle blonde]

Il esquissa un sourire en entendant sa menace. Il ne comptait pas répéter son nom, juste le susurrer en des gémissements languissant lors de leurs ébats. Il ne releva donc pas la pique mais lui fit un sourire malicieux, l'oeil brillant. Cependant, à peine avait-il pu goûter à son parfum et à l'odeur enivrante de sa peau que déjà elle s'éloignait. Mais la cliente est reyne... Le blond Tibère s'inclina donc, de bonne grâce, se reculant pour la laisser à son occupation, sans savoir ce qui se préparait.

Je vous en prie, ma douce Dame, je ne bouge point et vous attends.

Il s'appuya contre le mur et la regarda se précipiter vivement vers le couple qui se trouvait un peu plus loin. Quelle ne fut pas sa surprise de la voir gifler ainsi l'homme avec maestria. Elle semblait froide et prude mais c'était le feu sous la glace et un frisson de désir lui parcourut l'échine. Diable! Elle lui plaisait encore plus! Il n'en perdit pas une miette tentant de déchiffrer la conversation et prêt à intervenir, tant pour cesser le brouhaha que pour éviter à la belle d'essuyer les conséquences de son geste. Mais si l'homme en question était un gentilhomme, il ne lèverait sans doute pas le bras sur elle.

Spectateur attentif, il se délecta de l'intermède comme ça lui arrivait bien souvent.


--Lucrece


[A ce qu'on est bien quand on est dans la salle de bains...]

Et voilà les angoisses de la catin qui se réveillent...Même pas le temps de remarquer le passage de la Rouge qui vérifie que tout se déroule bien...
Maman! Ah non! Non, non, non, NON! La petiote lui en demandait trop là! Puis des calins, elle ne savait faire ça qu'aux hommes pas aux marmots!Et croyez moi, même si la ressemblance peut paraître parfois frappante par moment, là, dans ce cas précis, on est presque aux antipodes!
Alors sans prendre un ton trop brusque parce qu'elle le sait, elle a vécu ça dans des temps pas si reculés que ça, elle réponds gentiment, sans agressivité mais avec ce qu'elle estime juste!


Je peux pas être ta maman! Par contre, je veux bien être ton "amie", si tu veux...ta confidente, ou toute sorte de choses de ce genre là hein! Pis, pour les calins...on verra!

La blonde regarde alors l'enfant enfiler la robe trois fois trop grande pour elle mais avec un air émerveillé! Faut dire que c'est amusant, elle qui n'a jamais eu de poupée, elle en récupererait presque une vivante à ce moment là... Le prêt du dit vêtement lui vaut, elle ne sait pas trop comment, un baiser sonore sur chaque joues...quel vigueur cette gamine! Mouah! Sourire, presque rougissant de la part de l'itinérante, elle a plus l'habitude qu'on l'aime bien comme ça...elle sait y faire avec les sires qui la transforment en marchandise mais là...elle se retrouve désarmée...presque attendrie!

Lucrèce, ne réveilles pas ce qu'il y a d'enfoui au si profond de toi, ça ne t'attireras que des ennuis tu le sais bien...Penses à la grosse Berta qui avait enfanté...on lui a pris son marmot et elle est devenue folle...folle!
Reste détachée, reste lucide!Secouage de tête pour chasser tout ce remue ménage à l'intérieur, et la putain transformée en gouvernante s'active à retrousser les manches de la chainse afin de les raccourcir au dessus des mains de la fillette!Faut quand même qu'elle puisse bouger!

Une fois cela fait, elle détache un des rubans qui lui sert à relever son jupon, pour le nouer autour de la taille de la petite et ainsi éviter qu'elle ne marche sur le tissu!Le tout terminé, elle recule d'un pas pour admirer son ouvrage, c'est pas encore le grand luxe mais la petite ne traversera pas le couloir dans son plus simple appareil!


Va pour Crèce alors! Voilà jeune fille, vous êtes parée pour le coucher...et demain...nous arrangerons ça pour le travail!

Le tissu qui a servi à sècher l'enfant, rejoins le sol, pour éponger un peu les éclaboussures avec rapidité et est vite rejeté, sur le côté, là où s'amoncellera le futur tas de linge à laver! L'empoisonneuse, tends alors sa main à la fillette et s'apprête à l'emmener vers la sortie...
Le grognement qui s'échappe du ventre de la mioche, la rappelle à l'ordre, elle va devoir lui trouver de quoi se sustenter si elle veut la mettre au lit! D'ailleurs, dans quelle chambre va-t-elle la border?

Le bruit qui vient du couloir, la ramène à la réalité du bouge, bagarre de filles? Client mécontent...et dire qu'elle n'a pas encore ouvert les cuisses de la soirée...C'est pas ce soir qu'elle fera fortune qu'on se le dise!


--Marigold.
[Chambre 5 ou quand la boîte aux délices s'ouvre enfin]

J'espère au moins que tu sais à quoi tu t'exposes en me soumettant de la sorte, ma vengeance pourrait bien être terrible...

Marie les yeux rieurs, ne pouvait s'empêcher de détailler ce corps superbe à la merci de chacun de ses désirs. Elle décida de commencer par détendre le corps de Marcello avec l'onguent du flacon, joueuse elle lui annonça :

J'espère que vous n'êtes pas douillet, vous pourriez ressentir une légère brûlure.

Elle avait dit cela le plus sérieusement du monde espérant qu'il s'attende à certains plaisirs sadiques que parfois ses clients lui réclamaient et auxquels elle accédait avec une pointe de dégout. Elle détestait souffrir si ce n'est de jouissance et ne comprenait pas comment on pouvait éprouver du bien-être à avoir mal. C'était au-dessus de ses capacités de compréhension, on l'avait faite souffrir vraiment à l'occasion et il n'en était ressortit que cris et larmes, rien qui ne pouvaient ressembler à un bon souvenir.
Elle saisit donc le flacon et gouttes à gouttes fit suinter l'onguent qui perla sur la peau frissonnante du soldat. Il sursauta à la première, elle en sourit puis fut bien plus détendu lors des éclaboussures qui suivirent. Il s'agissait d'huiles essentielles de fleur de citronnier mélées à la verveine et au miel. Elle commença alors le massage, un massage sensuel et tonique à la fois, préparation nécessaire à l'éveil de tout le corps pour les petits jeux délicieux qu'elle envisageait s'il lui permettait de poursuivre son exploration. Elle n'oubliat aucun muscle aucun carré de peau , laissant glisser ses mains et s'agiter ses doigts du torse aux orteils qu'elle malaxa longuement de même que la plante des pieds détentrices des points de vie sans oublier, de langoureuses caresses sur son membre quelque peu assagi qui reprit aussitôt tout sa vigueur


Alors Amore que pensez-vous du premier trésor de Pandore? Votre nez sans nul doute aiguisé saurait-il retrouver les arômes qui vous enveloppent?
--Desiree



[Dans la chambre de Désirée.]

Après qu’il eut pris son verre, elle s’installa au pied du lit à baldaquin. Comme le reste de la chambre, comme le reste du bordel, tout ici était luxe et volupté. Les tentures du lit étaient de damas pourpre, et le matelas et les coussins du plus fin duvet d’oie.
Elle sourit à l’homme, levant vers lui un regard malicieux alors qu’il lui demande son nom.


On me nomme Désirée, mon doux sire.

Elle sourit à nouveau, elle sait paraitre naturelle, elle le fait bien, jamais personne ne l’a percée à nu, jamais personne n’a su qu’elle ne prenait aucun plaisir à son travail. Sauf peut être le gras bourgeois qui avait acheté sa virginité à prix d’or et l’avait besognée sans répit toute une nuit, malgré le sang entre ses cuisses, ses cris et ses larmes. Ainsi que les quelques clients qui avaient suivi jusqu’à ce que le tenancier des bains la fasse battre. On est impressionnable à douze ans.

Elle n’était pas malheureuse ici. Elle travaillait parce qu’il fallait bien rapporter de l’argent si elle voulait y rester. Comme n’importe quelle personne se rendant au bureau le matin, Désirée se rendait au salon le soir. Trainant les pieds mais sachant que sa vie avait été pire, pourrait le redevenir, et finalement pas mécontente de son sort actuel.

L’homme se penche sur elle, murmure, et de nouveau, son regard à elle se fait rieur, joueur, presque enfantin lorsqu’elle rétorque :


A votre entière disposition, mon doux sire. Que puis-je faire pour vous… servir ?

Servir, asservir, utiliser… Elle joue volontairement sur les mots, sous entendant les multiples sens du mot. Domestique, objet… il n’y a qu’un pas à franchir. Tout est dans le sens que l’on donne au mot.
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