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[RP] Maison close de la rose noire

--Maldetoi
Maldetoi attendait dans le noir de la porte lorsque celle ci s'ouvrit devant une créature immense à la mine patibulaire.

Citation:
Bonsoir à vous, puis-je vous être utile messire?


petit baffouillage, gros rougissement
heu c'est à dire que ....... un inconnu m'a recommandé votre établissement.

Il regarde par dessus son épaule, ou plutôt en dessous le videur fait bien 2 têtes de plus que lui et il aperçoit dans le fond une porte d'où s'échappe des cris et des rires

Il commence à lui raconter son histoire, celà lui fait du bien de se lâcher comme ça, d'évacuer cette incompréhension.


L'amour de ma vie m'a renvoyé pour un beau parleur, parce que sois disant je ne savais pas faire l'amour, et dans une taverne de la ville, aprés avoir raconté mon histoire un inconnu m'a donné votre adresse.

Mais si je dérange, je peux vous laisser Monsieur
Jeffeson
[Chambre de Desiree … ]


Nombreuses sont les personnes qui se sentent emprisonnées dans leur vie. Pas libres de faire ce qu'elles veulent, les contraintes les emprisonnent et obligent à bien des concessions. Les raisons de cette immobilité sont multiples : par simple manque de courage, par peur de devoir tout effacer pour recommencer à zéro, pour éviter de faire souffrir ceux que l'on aime. Finalement, elles choisissent de ne pas être véritablement elles-mêmes et de s'obstiner à jouer le rôle que la société leur demande de jouer. Leur choix s'apparente alors au choix de la souffrance et du mal-être …

Mais qu'avons-nous tous, pauvres humains, à vouloir nous serrer les uns contre les autres ? Le désir de tendresse, qui s'apparente parfois à un besoin, est profondément ancré dans le cœur de chacun. Pourtant, lui, n’aimait pas ce genre de contact. Il ne pouvait s’empêcher de la dévisager essayant de percer cette carapace apparente. Il prit appuis contre le mur, une main dans la poche.


Cela vous arrive d’être heureuse ? Non je veux dire qu’il est bien beau de paraître ainsi mais d’êstre ronger de l’intérieur.

Il décida de faire le premier pas et de s’avancer vers elle. Il resta posté devant elle en baissant le regard. Il prit même l’initiative de se mettre à genoux devant elle en gardant son regard dans le sien. Il sourit en coin, sa main venant effleurer délicatement la joue de Desiree.

Et si les rôles s’inversaient pour un soir, que diriez vous ? Il est parfois nécessaire d’inverser les rôles pour se rendre compte de ce que l’on perd véritablement. Enfin, je dis cela, je ne dis rien, à vous de juger si vous êstes apte à changer les règles du jeu.

Du bout des doigts, il laissa glisser sa main sur son épaule et lui sourit.

Car véritablement, c’est un jeu pour vous.
Marcello.
[Chambre 5: Les bienfaits de l'obscurité ]

J'espère que vous n'êtes pas douillet, vous pourriez ressentir une légère brûlure.
Aucun sourire ne transparaissait dans la voix de Luce, et alors qu'un sourire curieux se dessinait sur les lèvres de Marcello, sous le bandeau de satin ses sourcils se froncèrent imperceptiblement.
- Eh bien, j'ai ouvert la boîte il me semble, mon corps est à toi, fais-en ce qu'il te plaira.
Vint ensuite un court silence, durant lequel Marcello chercha sans succés à deviner ce que Marigold avait en tête. Il entendit un bruit sourd, léger, sans pour autant parvenir à identifier sa provenance. Gardant les quatre sens qui lui restaient aux aguets, le soldat avait en mémoire ce mot qu'avait prononé Luce: brûlure. Alors ce bruit, peut-être une bougie qu'on allume...mais alors, où était cette odeur significative de cire qui se consumme?
Coupant court à ses sulfureuses réfléxions, le contact onctueux d'une gouttelette tomba sur le torse du soldat, qui de surprise cambra le dos. Une odeure suave envahit alors la pièce, décuplant en lui ce brasier que Marigold attisait consciencieusement depuis leur arrivée dans la chambre. Lentement, langoureusement, elle déposa sur sa peau bouillonnante une matière huileuse et odorante, et sous le contact de ses mains expertes, Marcello se mordit les lèvres, en même temps que par réfléxe, il tenta une ou deux fois de tirer sur les liens qui retenaient ses poignets, afin de s'emparer du corps de Marigold et de la prendre toute entière.
Alors Amore que pensez-vous du premier trésor de Pandore? Votre nez sans nul doute aiguisé saurait-il retrouver les arômes qui vous enveloppent?
Résistant à l'envie de lui répondre que son nez n'était pas l'appendice le plus performant de son anatomie, le soldat répliqua dans un murmure
- Je pense que si Pandore avait effectivement des trésors à cacher, alors c'est toi qui aujourd'hui serait enfermée dans une de ces boîtes... Quant aux parfums...
Il s'interrompit un instant pour inspirer profondément, et ce faisant un large sourire étira ses lèvres.
-...Le miel, c'est du miel que tu étales sur moi, n'est-ce-pas?J'ose espérer que tu en as assez pour nous deux, dans ce cas...
_________________
Nicolas.df
[De la chambre huit au couloir]

Le manque de confiance était probablement le fléau majeur de cette triste époque. Non pas que ce soit particulièrement étrange dans l'univers de la prostitution, mais Nicolas était un idéaliste... qui aurait aimé pouvoir payer à la sortie. Oui, l'idéalisme tenait à peu de choses en 1459. Enfin, comme il ne se sentait pas d'humeur à souligner les tristes dispositions d'esprit de sa ravissante contemporaine, il vida à peu près un tiers de la bourse sur la petite table. Cela semblait représenter un bon début, et elle ne manquerait pas de réclamer le supplément si suite il y avait, il n'en doutait pas.

Ce problème bassement pécuniaire évacué, il offrit son bras au démon (peu) vêtu de rouge, et ils quittèrent momentanément l'arène pour la zone neutre que constituait le couloir. Ou du moins, qu'il était censé constituer, l'Italienne incendiaire considérant de toute évidence qu'il ne s'agissait guère que de l'antichambre du plaisir. Pour un peu, il en aurait oublié sa soif ou plutôt serait retournée l'étancher dans la chambre avant d'infliger une riposte méritée à l'arrogante poitrine qui le narguait une fois de plus. Mais c'était sans compter sur un incident de parcours.

L'incident en question était petit, blond, et vindicatif. Par chance pour elle, le bras droit du borgne entourait sa compagne de la nuit, ce qui l'empêcha de contrer la gifle. Comme cet assaut ne comblait pas sa soif de revanche, elle débita un discours enflammé qui fut la cerise sur le gâteau. Elle avait le chic pour mettre le froid Italien hors de lui. Il répondit entre ses dents, la foudroyant de son oeil unique :


Si vous salissez à nouveau la mémoire de ma femme, ou si vous portez une fois de plus la main sur moi, je crains que l'épais vernis de mon éducation ne s'écaille et qu'il vous soit donné d'admirer ma colère, jeune femme ou pas. Vous avez dépassé les bornes de ma patience à plusieurs reprises, Elisabeth... un jour ou l'autre, il vous en coûtera.

Il ne fit pas de remarque sur le gigolo avec lequel elle était apparu, et qui considérait à présent la scène d'un regard amusé. La raison en était simple, il se moquait comme d'une guigne de l'endroit où le Dragon trouvait le plaisir que le lit conjugal lui refusait, son origine florentine le prémunissant efficacement contre les excès de pudibonderie. Sans un mot de plus, il entraîna Rosa dans l'escalier qui descendait au salon. Maintenant, il avait vraiment besoin d'une coupe de boisson fraîche.

Navré ma chère. Si j'avais su que je la croiserais ici...
_________________
--Tadzio
[Bar]

Le mouvement de son bras dévia légèrement pour indiquer à la cliente le bar qui occupait tout un côté du salon, et Tadzio lui offrit sa main pour l'aider à se relever et à s'y diriger. Il demanda pour elle de l'hypocras à la rose... il y en avait, évidemment. La Rouge était une matrone avisée, et elle n'ignorait pas que la diversité des alcools à disposition comptait autant que celle de ses pensionnaires, car il était rare que ceux et celles qui viennent ici n'aient qu'un seul vice. Et qui disait plusieurs vices, disait plusieurs sources de bénéfices, qu'il convenait d'exploiter avec autant d'attention.

L'intrigante blonde assise et servie, le courtisan prit place à son tour, et l'observa attentivement. Elle n'était pas comme les autres, ce qui n'était pas un constat négligeable lorsqu'il venait d'un esprit aussi blasé. Restait à comprendre ce qui au juste la différenciait. En premier lieu, elle ne conditionnait pas le paiement à la satisfaction physique. Pour dire à un homme de plaisirs qu'il toucherait ses gages sans étreinte, il fallait avoir une confiance démesurée en son propre attrait, ou alors attacher moins d'importance aux jeux de la chair qu'à ceux de l'esprit. De quel bord la Raide était-elle ?

Il allait travailler à le découvrir. Pour une fois qu'on se sollicitait pas seulement son corps -d'Apollon, faut-il le préciser- il se sentait d'humeur enthousiaste. Enfin, relativement à son humeur habituelle. En termes humains normaux, c'était l'équivalent d'un léger intérêt manifesté par un sourire à peine perceptible.


Comme bon vous semblera. Après tout, ne dit-on pas que le client est roi ? Et a fortiori, que ce que femme veut, Dieu le veut... qu'est-ce qu'un simple mortel comme moi pourrait faire face aux volontés de la reine des déesses ?

Depuis combien de temps n'avait-il pas été aussi mielleux ? Il aurait été bien en peine de le dire. Seulement, il était sûr qu'elle mentait : oh, elle paierait même s'ils ne faisaient que parler, cela ne faisait aucun doute. Baudouin ne permettrait pas qu'il en soit autrement. En revanche, il était certain qu'elle serait encline à le rétribuer davantage s'il lui arrachait quelques cris d'extase... fort de cette conviction, Tadzio se mit à la tâche. Il rapprocha son siège du sien autant que possible, et glissa un genou entre les siens, pour effleurer l'intérieur d'une cuisse. A travers la robe bordeaux et les probables jupons, insister un peu serait sûrement nécessaire pour qu'elle sente quoi que ce soit, mais il convenait de commencer en douceur. Sa main, quant à elle, glissa contre le bras qui tenait la coupe, pour lui dérober et boire à son tour le fameux hypocras. Avec un art consommé, il laissa une goutte perler à la commissure de ses lèvres, et attendit plus que de raison avant de rattraper la fuyarde d'un petit coup de langue.

Il suintait la lascivité. Sur les clientes habituelles, ce genre d'attitude avait l'effet d'un parfum capiteux et aphrodisiaque... la partie s'annonçait toutefois plus compliquée avec celle-ci.


La Rouge m'a engagé parce que j'avais la langue agile... en vous contentant de converser, vous n'aurez d'aperçu que de la moitié de ses talents.

_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--Achim_al_quasim



Diantre que les femmes ont pour mauvaise habitude de parler au moment le plus inopportun ! Elle était pourtant en bonne voie la blonde, jouant d’un savoir faire inspiré, lui procurant un plaisir non dissimulé le temps pour lui de reprendre son souffle.

Lorsqu’elle jouait de sa langue habile, il serrait les dents, laissant échapper de sourds grognements, caressant la chevelure sans s’y plonger trop, quand ses doigts s’activaient et se resserraient autour de sa virilité brulante, il se laissait aller, imaginant la suite.

Mais il avait fallu qu’elle parle, questionne et provoque. Et déjà l’étalon dominant revenait au galop, prêt à punir la pouliche. Une tape sèche sur la croupe blanche, alors qu’il lui sourit, carnassier.

Sans lui répondre, il exerce une pression sur l’épaule de Nina et désigne d’un regard sa volonté qu’elle y retourne. Puis le Maure se redresse légèrement, prenant appui sur un coude sans la quitter des yeux. Et lorsque l’écarlate luisant arrive à portée, il s’invite entre ses lèvres chaudes, s’engouffre en lui saisissant une poignée d’épis blonds, la forçant si peu tout en l’obligeant à le regarder. Alors il lui répond :



J’aime… Et je paierai le temps qui me conviendra… Ne t’inquiète donc pas pour les honoraires.


S’appropriant sa bouche moqueuse en grognant, il aime cette sensation grisante de pouvoir la soumettre à son bon plaisir, allant et venant, tout en lui laissant le loisir de le butiner de plus belle alors qu’il retient son suc, le réservant à un autre pistil. Il se rallonge, donnant illusion qu’il cède un peu, alors que de son bras libre il va cueillir l’écharpe de soie abandonnée en bordure de lit. Il en est déjà au prochain round tout en savourant le présent, concentré sur sa vigueur.
Et quand il sent le désir de tout lâcher trop présent, la chaleur trop grande dans son ventre, alors il lui retire la tête, sans violence, arborant un sourire narquois tout en haletant pour restaurer un calme relatif.



Ta bouche… ta bouche est.. mmmhh… délicieuse !


Achim se redresse, la contourne alors qu’elle est posée sur le lit, lui saisit doucement les mains une à une, et lace le foulard autour dans son dos, en lui soufflant de ne s’inquiéter, qu’il ne lui ferait rien qu’il n’ait déjà fait…

...Ou pas.

Il laisse planer le doute. Soumise et attachée, qu’une douce inquiétude vienne réveiller quelques picotements supplémentaires dans son bas ventre. Il la positionne à son gré, à plat sur le lit, une tape vient troubler la surface lisse d’un derrière rebondi, avant de s’allonger sur elle, appuyé de ses bras autour d’elle. Prisonnière elle l’est. Il grogne à son oreille, alors qu’il ne lui a encore rien fait, laissant sa virilité posée contre elle, vibrante de ce contact, grisé de la sentir frémir de peur et d’envie, il se coule lentement dans le coquillage, roide comme à la première minute de leur joute, et la prend en douceur, la musique est réglée, la symphonie commence.
--Rosadeiventi


[Couloir - non plus des plaisirs cachés mais des règlements de comptes et des claques perdues]

La Rosa titille avec plaisir son bel Italien qui ne semble pas indifférent à ses courbes insolentes qui le provoquent.
Elle n'attend qu'une chose : qu'il laisse de côté ses principes et qu'il lui montre qu'un peu d'audace peut donner du piment à l'acte dans un endroit public. Mais son espoir s'envole vite tout autant que le feu qui commence à prendre forme au creux de son ventre. Une blondinette sortie de nulle part s'approche de son client et lui assigne une gifle ancestrale. La Rosa stupéfaite relâche un instant le bras qu'elle gardait prisonnier en laissant échapper un "oh" de surprise et d'indignation. La jeune fille commence alors à déblatérer des injures, des choses intimes que la Bella essaye de comprendre en fronçant les sourcils. Apparemment la blondinette semble piquée au vif et ne déverse qu'une jalousie mal passée.
Elle esquisse un sourire en pensant qu'elle n'a pas eu besoin de beaucoup d'artifices pour charmer son bellâtre. Cependant Nicolas garde son calme malgré la lueur qui danse au fond de sa prunelle bleue. Un seul discours prononcé sur un ton glacial et sans équivoque donne des frissons à sa compagne d'une nuit. Elle le guette en revoyant alors son étalon fougueux dans leurs jeux passionnés, il lui plait.
Elle se laisse emmener sans dire un mot en toisant du regard l'homme qui accompagne la furie et se raccroche à son bras en descendant les escaliers.


"Tu n'as pas à être navré mon bel Italien, c'est elle qui devrait avoir honte. Une vraie femme ne fait pas des scènes si puériles mais au contraire sait se venger dans l'ombre."


Elle lui adresse un sourire en coin en caressant son dos d'une main baladeuse.

[Le grand salon]

Ils arrivent dans le grand salon qui semble animé. La lumière vive fait cligner des yeux l'Italienne qui marche victorieuse de sa belle prise.

"Allons viens boire quelque chose, cela te fera du bien."


--Desiree


[Chambre de Désirée]


Un sauveur de l’humanité, cette fois. Elle avait une tendresse particulière pour ce genre de client tout gentil, qui fait semblant de s’intéresser à elle et qui a presque besoin de voir son plaisir à elle pour pouvoir jouir. Ils sont doux, ils sont gentils, ils n’ont pas une once de méchanceté en eux… et on se demande toujours ce qu’ils ont à la maison pour devoir venir au bordel.

Inverser les rôles ? Changer les règles du jeu ? Mais quel intérêt, quand le corps ne ressent pas de plaisir ? Ne vaut-il mieux pas que ce soit lui qui en prenne, à ce compte là ?
Il lui caresse la joue, elle lui sourit. Il est mignon celui là, avec ses nobles idées.


Ce n’est pas un jeu, mon doux sire, c’est mon travail. Il faut admettre qu’il est plutôt plaisant. Et je suis heureuse ici.

Elle ne ment même pas : le bonheur n’est-il pas l’absence de malheur ? Et elle n’est pas malheureuse. Elle mange à sa faim, elle vit dans des locaux luxueux et porte des étoffes chatoyantes qu’elle n’aurait jamais imaginé ne serait-ce qu’avoir le droit de regarder, un an plus tôt.
A son tour, elle lève une main aux ongles impeccables et caresse la joue de l’homme, effleurant ses lèvres du bout du pouce. Sa peau est douce. L’avoir contre la sienne ne sera pas désagréable, sans doute.
Elle sourit à nouveau, intriguée malgré tout par le sens qu’il cache dans sa proposition. Inverser les rôles ? Changer les règles du jeu ? Simplement tenter de la séduire dans un simulacre de rencontre ?


Les règles du jeu seront celles que vous souhaitez, mon seigneur. Dans le sens que vous le voulez.

Elle lui offre encore un sourire, chaleureux. Quoi qu’il demande, elle s’exécutera, de toutes façons. Et si elle doit jouer à la cliente pour le voir jouer à être un gigolo, elle le fera avec autant de crédibilité qu’elle joue son rôle quotidien de catin.
Oui, cela doit être distrayant de jouer à ce petit jeu. Ce n’est pas la première fois qu’elle y jouerait, mais avec un client si joli garçon, surement que oui. Elle se penche légèrement, lui offrant une vu plongeante sur son décolleté. Du pur artifice que ce décolleté, un bustier à baleines remontant et gonflant le tout, découvrant lorsqu’on l’ôtait une poitrine petite, blanche, ne remplissant même pas le creux d’une main masculine.
Du pur artifice que Désirée.

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Elisabeth_stilton
[A l'étage où l'amitié est perdue ... à jamais ?]

De toute façon elle n'écoutait pas la blonde, piqué au vif était le terme juste. Il lui avait préférée une catin ! Pas une autre femme, pas une autre maitresse, mais une catin. Tout ce qu'il disait sur sa femme morte la gifle et compagnie passa sur elle comme une brise de printemps, elle ne s'en souvenait pas, elle s'en moquait. Elle était blessée. Elle n'avait même pas l'envie de se battre ou de se venger quelque chose s'était cassé entre eux.

Le couple passa devant devant elle, elle s'en moquait à présent, ce qu'il faisait de sa vie ne la regardait plus. Ce jour là était brisé la dernière chance de les voir se réconcilier pour le moment. Reprenant constance, elle se retourna vers sa distraction de la soirée. Elle revint vers lui oubliant tout de ce qui venait de ce passer, voulant profiter au maximum de la nuit.


Voilà une bonne chose de faite. Si nous passions à quelque chose de plus intéressant ?

Son regard en disait long sur ce qu'elle avait en tête ... enfin globalement parce que concrètement Eli, elle n'avait connu que son mari et qu'une seule fois.
Jeffeson
[Chambre de Désirée]


Il tiqua brusquement lorsqu’il ouïe qu’elle venait de l’appeler mon Seigneur. Pourquoi disait elle cela, était elle au courant ? Impossible qu’une simple catin est découvert ses anciens titres de noblesse sauf si elle l’avait déjà croisé en lieu plus descend. A faire un travail peu reconnu par le Très-Haut était bien entendu source de débat de mot et d’interprétation.

Il y pensa quelques instants puis finit par se rassurer en se disant qu’elle devait appeler tous les hommes ainsi. Son esprit fut repris lorsqu’il sentir à nouveau sa peau contre la sienne … plus précisément contre sa bouche. Il lui déposa un simple baiser sur le bout de son pouce. Puis son regard se déposa discrètement dans le décoté de la demoiselle qui mettait tout en œuvre pour attirer l’attention. Un simple sourire vint se dessiner sur ses lèvres, c’est alors qu’il lui prit la main et y déposa un baiser.

Ses mains se posèrent sur les cuisses de Desiree en y prenant appuie, il se redressa légèrement et l’embrassa tendrement sur le coin de ces lèvres. Elle semblait si fragile -si amèrement triste- et incapable de le reconnaitre qu’il en venait à culpabiliser d’être dans la même pièce qu’elle. Il n’était pas le bon samaritain , loin de la, il avait lui aussi son sac remplis à porter.


Vous m’estes sympathique demoiselle Desiree. Je ne vous veux point de mal … j’aimerais vous faire découvrir que les hommes ne sont pas tous ce que vous côtoyez. *il lui déposa un autre baiser de l’autre côté des lèvres*

Affamé ou autre rustre … en même temps je me trouve également entre vos mains, vous ne devez pas me mettre plus haut qu’un autre, client parmi tant d’autre. *il laissa glisser ses lèvres dans son cou, laissant glisser ses lèvres sur cette peau en s’attardant dans le creux*.

Laissez vous faire pour une fois, il arrive que certain jour de travail se montre plutôt plaisant. *Il laissa sa tête nichée dans son cou et commença à faire glisser une bretelle sur son épaule, commençant à laisser percevoir quelques formes. Son autre main vain lui soulever les dessous et la laisser glisser à l’intérieur de l’entre jambe de Desiree*
--Desiree


[Chambre de Désirée]

Décidément un gentil, celui là. La catin lui sourit quand il l’embrassa. Un qui pensait lui faire découvrir le plaisir, eh bien, grand bien lui fasse. Il arriverait peut être au moins à lui apporter un peu de détente et de bien être, contrairement à l’expéditif qu’elle avait eu à peine quelques minutes plus tôt. S’il prenait son temps, elle aurait du répit pour le reste de la nuit, avec un peu de chance.

Elle arqua joliment le cou quand il y nicha ses lèvres, libérant sa peau de la masse croulante de ses mèches blondes. Un gentil oui. Qu’il ne se presse pas, surtout.
Enfin s’il espérait faire passer son bustier par-dessus sa tête il n’était pas arrivé, le garçon ! La rigidité de l’objet en faisait un vêtement relativement simple – d’un point de vue féminin bien entendu. Les vêtements des catins ne sont jamais bien compliqués à ôter, sinon ils deviendraient vite un manque à gagner. Elle guida la main de l’homme vers son dos, passant le bout de ses doigts sur les quelques agrafes qui maintenaient le tout collé à sa peau. En espérant qu’il comprenne le message.

Malgré elle, elle sentit ses muscles tressaillir lorsque sa main s’engouffra sous ses jupons. De désir ? Que non point. D’inquiétude. Il n’y a rien qu’elle ne craignait plus que la douleur, cette si délicieuse douleur qui lui avait fait perdre la tête une fois, alors que son client la fouaillait comme un homme, cette douleur qui lui avait donné chaud au ventre comme ses collègues savaient ressentir si souvent entre les bras d’un homme.
Elle la craignait la douleur, parce qu’elle savait que jamais la combinaison des gestes qui lui avaient provoqué ce plaisir si fulgurant ne serait retrouvée, et qu’il ne lui resterait que… la douleur.

Faire jouir un homme, elle savait le faire, et bien. Simuler sa propre jouissance aussi. Mais rester de marbre lorsqu’un client faisait un geste un peu trop vif vers ses cuisses, non.
Elle espérait juste qu’il ne s’en rende pas compte. En général, ils ne s’en rendaient pas compte, empressés qu’ils étaient de toucher cet endroit ou leur orgueil était si bien protégé.

Elle sourit à nouveau, détendant par la seule volonté les muscles durs de ses cuisses, acceptant la caresse pour ce qu’elle semblait être : un geste tendre.
Elle releva le visage de l’homme, l’embrassant au coin des lèvres avant de susurrer à son oreille, d’une voix savamment rendue rauque de désir :
Faites de moi ce que vous voulez, mon seigneur…
____________
--Tibere.
[Entre couloir et chambre, lorsque le désir renaît]

Il avait assisté à la scène, admirant la fureur qui se dégageait de la petite bonne femme. Il avait plus ou moins écouté, et plus ou moins compris ce qui se passait. L'essentiel étant que la belle Elisabeth était blessée dans son amour propre et cela il le ressentait fortement. Il allait falloir prendre doublement soin d'elle. Sa première cliente ne serait donc pas la moindre!

Le couple passa près de lui et il les toisa admirablement, contemplant la belle revenir vers lui. A la colère succédait la tristesse qu'elle cachait fort bien. Il lui sourit en l'entendant et l'attira contre lui, l'étreignant fermement pour lui faire sentir qu'il était là, et qu'elle passerait un bon moment, quel qu'eut été cet intermède.


Tout ce que vous voudrez, ma chère! Allons donc étancher notre soif en toute intimité ma douce amie.

Il l'entraîna vers une porte, l'ouvrit et la laissa entrer à l'intérieur et découvrir le lieu qu'il ne connaissait pas lui même. Il espérait que le hasard ferait bien les choses et que cette chambre leur plairait à tout deux.
Une douce pénombre les enveloppait, couleurs chatoyantes et bienheureuse chaleur. La lueur des chandelles dansait sur les murs. Des tentures rendaient le lieu plus feutré, deux fauteuils confortables, un guéridon où se trouvait de quoi s'abreuver et un grand lit témoin sans doute de nombreux ébats passés et... futurs.

Après avoir silencieusement fermé la porte derrière eux, il se rendit vers le guéridon pour les servir, laissant à la jeune femme le libre choix de son installation. Il ôta lentement sa redingote pour être plus à l'aise qu'il laissa négligemment sur le dossier d'un fauteuil, révélant le tissu soyeux de sa chemise. Il continua à converser tout en les servant.


Ainsi, vous connaissez plus de monde en cette maison que moi très chère! Mais dites moi, que voulez-vous donc boire? Cherry, vous m'aviez dis au comptoir? Cela vous va si bien Cherry...

Un sourire malicieux au coin des lèvres, son regard d'acier posé sur elle, il s'avance et lui tend son verre, se penchant plus que de rigueur et frôlant ses boucles blondes de ses lèvres vermeil, jusqu'à effleurer son front, sa joue, puis ses lèvres... avant de se relever lentement, savourant le goût qu'il a légèrement recueilli d'un coup de langue avide.

Jeffeson
[Toujours dans la Chambre avec Desiree]


La soirée commençait bien, le manque d’observation de jeune homme et voila que la Desiree lui montrait le chemin d’un corset accroché dans le dos. Il n’en tena pas rigueur, loin de là, il laissa échapper un petit rire de gène surement. Cela prouva peut être qu’il n’était pas si habitué à fréquenter ces lieux et encore moins des filles de joies. Il retiendrait la leçon pour la prochaine fois - si prochaine fois il y avait -. A croire qu’il ne faisait que des gestes mal placés. Il sentit une légère contraction au niveau des cuisses ce qui eu pour conséquence le dénichement de sa main à cet endroit.

Après quelques recherches organisées, tatement en tout genre, il réussit à lui défaire ce fameux corset. Mais il ne le laissa pas descendre entièrement, se laissant ce plaisir pour plus tard. Le blondinet décida de partir à l’assaut de ce petit corps qui lui était offert. Un petit susurre suivit d’un effleurement de lèvre et il avait déjà oublié ces impairs précédents. Ses lèvres commencèrent alors un petit jeu de piste avant pour point de départ ce cou avec une pointe sucré. Pendant que ses lèvres se perdaient d’un coté puis de l’autre de son cou, sa main retenait le corset. Il remonta ainsi ses lèvres vers les alentours de sa bouche sans pour autant l’embrasser à proprement
.

Vous estes très belle et fort sensuelle … vous devez faire beaucoup de jalouse.

Il releva la tête et poussa Desiree sur le lit afin qu’elle se retrouve couchée et lui, entre ses jambes. Il laissa une main glisser sur son bras, commençant à faire glisser son corset. celui-ci descendu, il fit descendre ses baisers entre ceux-ci, ne les touchant point puis descendit lentement pour atteindre son ventre et son bas ventre. Les mains du jeune commencèrent à se réchauffer au toucher de sa peau, profitant de sa position pour les laisser glisser le long de ses hanches et retenta une nouvelle fois de les faire passer sous ses jupons, les laissant immobile sans forcer. Il releva le nez cherchant son regard, attendant peut être l’autorisation d’aller plus loin ou un geste réprimandant toute tentative d’aller plus bas.
Ses mains se retirèrent de nouveau de la chaleur corporel et glissa ses doigts dans ce de sa belle.
--Isabeault
(Dans la chambre, eh oui............Toujours )




Attachée…………………Il a osé.
Comme un animal au dressage, une captive qu’on veut punir.
Elle n’a pas vu venir son geste, tout occupée qu’elle était à honorer sa virilité . L’espionne qu’elle est, sait qu’il ne faut jamais baisser sa garde pourtant. Elle s’est laissée entrainer par ses sens, par ce désir, cette envie de lui.

Quelle idiote ! Elle ne dit mot, refusant de lui montrer sa frayeur, tandis qu’il noue le foulard en douceur et la dispose suivant son goût, comme une poupée docile . Déjà, il s’allonge sur elle. Puissant, brulant, impatient de revenir en elle, de retrouver sa douceur.

Elle a peur. Impuissante. Elle se sent à sa merci. Une sueur froide la traverse toute.
Et s’il savait ? Si depuis le début, il s’était joué d’elle, profitant, jouissant de son corps avant de la détruire. Cet homme ne devrait pas être ici. Il est trop beau, trop sur de lui. Nul besoin de pièces d’or pour attirer une femme dans sa couche. Elles doivent toutes minauder devant lui, se coucher sur un mot de lui. C’est un bon amant. Son corps en sait quelque chose. Même ainsi, réduite à sa merci, en grand danger peut-être, elle n’est que désir de volupté. Peu importe s’il est dangereux, une seule chose compte à l’instant présent : qu’il la fasse jouir encore.

Pas le temps de chercher une parade, qu’il est déjà à nouveau en elle, l’investissant en douceur. Rassurant, il lui murmure qu’il ne lui fera pas de mal. Déjà, elle recommence à gémir, son corps se cabre , en redemande. A nouveau sa force, à nouveau son odeur, ses grognements .

Elle tremble sous lui. De peur, de désir ? Les deux. Impuissante, soumise, elle ressent encore plus intensément la force du mâle. Il est le maître pour l’instant, il dirige. Il impose. Mais ses gestes restent tendres à part cette claque tout à l’heure sur sa croupe lorsqu’elle l’a défié.

C’est fou cette envie de le provoquer, d’aller chercher la faille chez cet inconnu. Ce désir de le découvrir, de le mettre à nu. Elle donnerait cher à cet instant pour connaitre le fond de sa pensée.

Excité, ça c’est sur, si elle en juge, le membre qui la remplit. Mais troublé ou indifférent ? Tous ces gestes, démontrent l’amant accompli, l’homme qui aime les femmes , qui les connait . Il doit se gausser d’elle, s’il a l’habitude de fréquenter les catins. Elle n’est pas si experte, ne connait pas de jeux sulfureux. Pourtant il lui a dit, il aime sa bouche.Il aime la prendre, sinon, il aurait déjà conclu.


- Hummmmmm !!! Oooooh !

Le cri lui échappe , sort de sa gorge , alors qu’il la prend plus fort. Elle se cabre à nouveau sous ses liens . Combien de temps sont-ils ici, ensemble dans cette chambre ? Tout son corps est meurtri de caresses.

Elle est épuisée, en sueur, assouvie et pourtant en attente encore. Plus de sensations, plus de volupté. Elle en veut encore. Qu’il lui apprenne, qu’il lui fasse découvrir encore. Elle aimerait lui crier tout ça, qu’elle se meurt de désir, de plaisir entre ses mains. Elle aimerait mendier encore……….
Mais ainsi attachée, comme une proie offerte, elle se sent humiliée . Humiliée, asservie et pourtant excitée. Lui appartenir, toute entière. S’offrir à cet homme qu’elle ne reverra plus. Totalement, comme une femme peut s’offrir à un homme. Une fois, et puis………………….Adieu !


--Desiree

[Chambre de Désirée]

Elle se laissa embrasser, passive entre ses mains, alors qu’il maintenait son corset défait contre elle, comme s’il craignait de le lui ôter.
Elle se laissa doucement aller sur le lit, restant un instant relevée sur ses coudes afin d’observe ce qu’il avait en tête.


De jalouses ? Oui, surement. Peut être.

Après tout, malgré la cicatrice barrant son ventre en diagonale, de la taille à la cuisse, d’une mince ligne blanche, elle n’est pas vilaine. Et l’homme n’a semble-t-il pas encore remarqué la trace de dents sur son avant bras, dont les marques n’ont pas encore blanchi.
Elle se laisse aller complètement, d’apparence confiante, appréciant les caresses presque malhabiles du jeune homme. Peut être était-elle sa première femme ? Peut être était-ce pour ça qu’il hésitait à toucher à sa poitrine, ou à glisser sa main entre ses cuisses ?

Encore mieux qu’un sauveur de l’humanité, un puceau. Elle aimait bien ces jeunes là, à peine plus jeunes qu’elle, qui ne connaissaient rien ou presque du corps des femmes, qui jouissaient si vite, et qui la regardaient après avec tant de gratitude. Etait-il de ceux là ?
Peut être pas tout à fait, à vrai dire.

Elle sourit lorsqu’il entrelace ses doigts au siens, l’autre main en suspens. Comme s’il n’osait pas, ou demandait son assentiment. Ne savait-il pas cet homme là que les catins étaient là pour son plaisir à lui et non l’inverse ?
De son bras libre, elle défait le bouton qui retient ses jupons à ses hanches, elle le laisse tomber au sol, et le bustier choit non loin lorsqu’elle s’en détache.
Elle s’offre à sa vue, entièrement nue. Les pieds frôlant le sol, elle remue à peine, genoux légèrement écartés dévoilant la chair carmine dissimulée au creux du fin duvet blond ; son ventre plat frémissant sous l’effet du froid, la poitrine, dont les pointes s’érigent en perdant la tiédeur du vêtement, se soulevant au rythme de sa respiration.

Lentement, elle lève vers sa bouche les doigts joints, et embrasse un à un ceux du jeune homme, pointant parfois sa langue, avant de murmurer :


Il ne faut point avoir peur de moi mon doux sire.
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