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[RP] Maison close de la rose noire

--Isabeault


Elle regarde cette main aux doigts puissants mais fins, verser l’eau dans la bassine. Elle le voit s’emparer du carré de linge, le savonner. Alanguie, épuisée, elle le regarde passer le tissu sur sa peau. Ses yeux suivent les gestes de son amant d’un jour, détaillent chaque trait de son visage , chaque muscle, chaque courbe.
Ne pas l’oublier. Se souvenir de tout.

Il se rhabille.

Elle voudrait lui dire non, pas encore, laisse moi jouir de ton corps encore, laisse moi te regarder. Il sourit comme sourit l’homme lorsqu’il a pris son plaisir.

Plaisir il a pris, mais plaisir il a donné. Isabeault , le sent encore au fond d’elle, tant l’étreinte a été torride. Elle a demandé, prié, il l’a exaucée. La besognant, l’envahissant de toute sa force d’homme.

Elle a gémi, et crié, supplié qu’il la prenne encore et puis enfin qu’il la calme, qu’il l’apaise.

Envolées les barrières de la bienséance. Elle n’était plus qu’une femelle en attente du mâle. Oublié le parchemin, le comte, et sa mission. Elle n’était que femme avide de jouir encore et encore. Animale, déchainée, elle s’est donnée, l’écoutant haleter, épiant sur son visage à lui, les traces de son plaisir.

Elle s’est coulée en lui, l’ a retenu, emprisonné dans ses chairs humides et brulantes s'est faite douce et caline, féline et tendre. Il l’a prise à sa façon, selon son désir comme une catin, comme une maitresse, comme une femme.

A peine a-t-elle eu peur, juste un court instant, lorsqu’il a serré son cou. Mais dans ses yeux sombres, elle n’a lu aucune trace de haine, seul un désir brut et violent. Alors elle s’est abandonnée, ondulant sous lui, bouche ouverte sur ses cris alors que les mouvements de sa tête sur l’oreiller disaient non mais qu’elle hurlait oui .

Le Maure l’a fait attendre ,il a joué, mené la danse, imposé sa loi,son rythme, jusqu’à ce qu’enfin, en grognant, lui aussi se rende et l’inonde. Elle a laissé sur les épaules sombres l’empreinte de ses ongles et de ses dents. Le plaisir les a submergés, comme une lame de fond, mêlant leur souffles et leurs cris. Elle en a perdu le souffle.

Il se rhabille. C’est fini.

Il revient à elle, caresse sa cheville alors qu’il fixe d’une main sure, la fine chaine. Elle sourit. Enchainée , peu importe. Elle a eu l’ivresse, elle se sent vivante comme jamais.


"- Je m’appelle Achim al Quasim… et je veux te revoir, douce Nina. Aux mêmes conditions…

Je vais payer la chambre pour la nuit, tu peux rester ici si tu le veux… Je descends me désaltérer avant de partir."


Elle se lève d’un bond.

- Attends, je descend avec toi !

Sa main à son tour, passe le linge sur son corps meurtri par trop de caresses.
Elle prend son temps, goutant son regard sur elle. Elle se sait belle. Elle en profite. Le retenir encore, un peu.
Main qui glisse sur ses seins, s’attarde sur ses cuisses, son intimité. Elle s’essuie, laisse ses cheveux pendre dans son dos, croise dans le miroir, l'image d'une femme sensuelle, aux yeux brillants, aux lèvres gonflées. Son regard accroche celui du bel étranger. Prolonger le jeu ? Ici ? Pourquoi pas ? L'attendre ici dans cette pièce quand il lui en prendra l'envie . L'idée la révolte et la séduit à la fois.

Elle lui sourit :


- Je ne m’appelle pas Nina , Achim al Quasim !

Son rire résonne clair et joyeux. Le rire d’une femme comblée :

- Et je ne suis pas une catin, ne t'en déplaise beau chevalier ! !


--La_dame_rouge


[Bureau]


La Dame sortit de ses pensées à la venue des deux terribles. Lucrèce et la petiote. Se redressant sur son siège pour mieux voir la petite fille, elle esquissa un sourire qui s'évanouit quelque peu lorsque ses jupons servirent de mouchoir. Quelle comédie, quoi qu'attendrissante.

Elle les avait entendues à une lieu à la ronde et repoussant doucement la gamine à petite distance d'elle pour mieux lui parler, elle lui murmura à l'oreille.

Mon enfant, ici et désormais tu devras vouvoyer les adultes.... Même Lucrèce.

Elle insista un peu sur la dernière recommandation avant de se redresser en rajustant les pans de ses jupes vermeilles.

A Lucrèce, elle fit un vague sourire, bien vite revenu. Il était certain que sa blonde catin n'avait pu que menacer, mais chien qui aboie ne mordant pas, la gosse aurait son écuelle.


Je te laisse vaquer, je m'en occupes. Merci Lucrèce.

Tendant la main à l'enfant, la Rouge se leva de toute sa hauteur. Lucrèce allait être lésée à force de jouer les jeunes mères, et la Dame restait compréhensive. Bien que sa grande patience ne lui ferait pas aller contre ses directives, il n'était pas bon d'abuser de ses filles...

Viens.

Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : De nouveau dans la peau du chat ... ronron docile ou feulement dangereux ? ]

Une tension naît entre eux ... pas une tension désagréable au contraire, l'air est électrisé par le désir qui montait en chacun d'eux. Son amant ne reste pas insensible à ses caresses, bien au contraire il réponds, il cherche son corps et elle découvre le sien, notamment une partie qu'elle meure d'envie de voir mais elle attends pour le faire, elle veut qu'il la supplie de s'occuper de lui, elle veut le rendre fou.

La blonde sait ce qu'elle veut, elle sait ce qu'elle désire, mais va t-elle se laisser aller ? Va t-elle se désinhiber pour s'adonner au plaisir de la luxure ? Elisabeth n'est pas femme à faire les choses à moitié, elle n'est pas femme à bâcler. Quand elle plaide c'est pour faire acquitter son client quitte à écraser la personne en face. Quand elle dresse un cheval c'est pour avoir une monture fiable. Non Elisabeth n'a jamais fait dans la demi mesure ...


Ma petite souris, je vais jouer avec toi jusqu'à te faire supplier. Je te veux docile et à ma merci ...

Après lui avoir susurré ces douces paroles, elle le laisse la caresser le temps quelle mette son plan en marche. Elle calcule toujours tout mais elle sait qu'avec les hommes les calculs ne servent à rien. Aussi là, elle se laisse guider par son instinct. Doucement elle le repousse, elle le garde à distance grâce à son bras tendu. Sourire diabolique et coquin laissant présager des miles plaisirs, regard brillant, saphirs devenant bleu profond, si profond qu'on peut s'y perdre dedans. La blonde ne lâche pas son blond, elle se passe sa langue sur ses lèvres avant de les prendre entre ses dents. Dans un murmure elle l'intime de ne pas bouger.

La jeune femme relâche la pression que sa main exerçait sur le torse chaud, elle fait le tour de son amant et se place contre son dos. Elle souffle sur la nuque du blond tandis que ses mains se posent sur les épaules musclés, aventureuses celles ci descendent dans son dos, détaillant du doigts les différents muscles. Une fois le dos apprivoisé, elle s'approche et y colle sa poitrine, sa bouche dépose de doux baisers tandis qu'elle glisse ses mains sur son torse. Sa bouche se fait toujours mutine dans le dos pendant que les mains de la jeune femme descendent dangereusement vers l'antre interdit ...

Pas de prise en main brusque, les jeunes poulains se rebellent quand on est brusque les hommes doivent être pareil. Doucement elle frôle, la protubérance qui ne demande qu'à jaillir de son carcan. La blonde essaye de garder le contrôle seulement le désir monte en elle alors qu'elle prodigue les caresses sur le corps tant désiré. Elle a chaud, particulièrement au niveau des reins, un doux fourmillement inconnu naît lentement en elle, prémices du plaisir sans aucun doute et lui ?
Lana_
[ Hors de la Rose, pour le moment. ]

Enfuie du couvent, loin des nonnes et des coups de bâtons, en fuite pour toujours. Une belle occasion à saisir, la liberté au bout de la clé, ou plus précisément, de la sortie. Une grille entrouverte, une pensionnaire de moins. Il fallait savoir prendre des décisions rapidement, et efficacement. Les vieilles peaux de bique devaient la chercher partout, dans les moindre rues sombres. Faut pas rêver non plus. Elles étaient enfin débarrassées de la peste du couvent. La seule capable de faire scandale en pleine messe, pour une malheureuse robe. Et en parlant de robe. Elle le portait toujours ce vieux tissu marronâtre. Hideux. Et elle ne passait pas inaperçu avec. Forcément, une robe de couvent, salie par la boue..

La peste soupira. Elle ne devait pas rester là, on la ramènerait dans le couvent, et s'en serait fini d'elle. Condamnée à prendre le voile. Plutôt crever. Elle ne possédait rien, ne connaissait personne. Peut être qu'une âme charitable lui donnerait un morceau de pain. Mais les âmes charitables n'existent pas. C'est beau de rêver.
Elle devait mendier. C'était en quelque sorte le début de la fin. Un cruel dilemme entre le voile et la mendicité. Autant sauter dans la mer, et encore, fallait-il être au bord de la mer.

Le gargouillement majestueux du ventre retentit. C'était l'heure des ripailles. Triste, lorsque l'on n'a rien à manger. Elle tenterait bien une auberge. Vous connaissez le principe ? Vous entrez, vous mangez, et vous repartez, en courant, sans payer. Toujours très risqué, mais c'est toujours mieux que de crever de faim..



[ Dans une petite Auberge ]

Du pain, tavernier. Une bonne grosse tourte..

Honnête ? Si peu. Elle s'installa rapidement à une table, s'étira les jambes et attendit. Un sourire mesquin s'afficha sur ses lèvres carmines.
Le tavernier approchait déjà, d'un air renfrogné. Soucis en vu.


T'as d'quoi payer la gueuse ?

Double merde.

Non.

Déjà elle se relevait, elle n'avait plus rien à faire là. Autant éviter les questions. C'est toujours mieux. Et que lui répondrait-elle ? Qu'elle sortait d'un couvent gardé par des vieux pruneaux, que les tourtes y étaient infectes, et que les piafs gazouillaient dans les champs ?

T'es mal barrée gamine. Mais j'ai p'tètre un truc. T'en fais c'que tu veux.

Sourcils arqué, elle l'écouta, le vieux bossu. Après tout, elle n'avait absolument rien à perdre. Rien, que dalle.

Vas à la Rose Noire. Ton corps te sauveras. P'tètre..


[ Devant les portes de la Rose Noire. ]

Bonne ou mauvaise idée ? Son choix était fait, elle ne pouvait plus reculer..
--Desiree


[Chambre de Désirée]

Ce que je veux… hum…

Elle ponctua sa phrase d’un gémissement appuyé, et sourit au blond, plongeant les mains dans ses cheveux.

C’est que… Hum…Elle sourit, amusée, attendrie. C’est qu’il me plait d’être utilisée par mon doux seigneur comme bon lui semble…

Elle se cambrait contre le mur, venant à sa rencontre à chacun de ses mouvements, soupirante et gémissante. Oui décidément, il est agréable ce client, pas vilain, pas sale, pas méchant. Elle lui sourit donc, attendant qu’il décide que faire d’elle.
Parce qu’en plus, elle n’a pas menti. Ce qui lui plait le plus, c’est que l’homme fasse ce qu’il veut, sans trop la fatiguer. Elle se laisse faire, elle sourit, elle gémit, et le client, lui, il a exactement ce qu’il veut, et il est content. Et quand le client est content, Désirée est contente.

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--Tadzio
[Bar]

Incompréhensible, elle est complètement incompréhensible. Et pourtant, Tadzio en avait vu défiler des clients, hommes et femmes... la plupart s'étaient jetés sur lui sans beaucoup de préliminaires. Quelques uns avaient exigé de n'être que les objets de son plaisir... comme s'ils s'en préoccupaient et ne cherchaient pas avant tout le leur. Enfin, depuis le temps qu'il la subissait, il ne s'offusquait guère de l'hypocrisie humaine. Cela n'avait aucun intérêt. Et au fond, à quoi bon fouiller ? Il savait qu'il tomberait invariablement sur les mêmes amas de motivations sordides.

Et pourtant, celle-ci, elle ne rentrait dans aucune case. Payer aussi cher pour quelques paroles creuses ? Cela n'avait aucun sens. Si encore elle s'était laissée séduire, cela aurait pu passer pour un des innombrables petits jeux auxquels les clients croyaient bon de se livrer avant les choses sérieuses. Mais là... non, il séchait. Puisqu'elle voulait jouer au chat et à la souris, et puisqu'elle paierait de toute façon, autant tirer les choses au clair sans se soucier de tact.


Je sais mordre et caresser, mais je ne me soucie pas d'honneur. Un bordel n'est pas le meilleur endroit pour cela, vous en conviendrez. Pas plus que pour discuter, d'ailleurs... alors si vous me disiez où vous voulez en venir ? Vous tâchez de sauvegarder les apparences ? Vous voulez vous convaincre que vous n'êtes pas là pour mon corps... vous espérez que je vais vous séduire, et vous fournir ainsi un alibi moral pour céder à l'appel de la chair ? Ne croyez-vous pas que ce serait un peu facile, dame Raide ?

Il sourit, car au fur et à mesure qu'il parlait, il en était venu à se convaincre de la justesse de ses propos. Il était soulagé de constater que les motivations de la jeune femme n'étaient pas si imperméables que ça...

Non, si vous me voulez, assumez-le. Et prenez-moi. Après tout, vous payez pour ça...

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Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--Mme_red
[Bar]

Agacé? Impatient? La Red ne sait pas trop. Son visage amusé cache sans trahir une certaine déstabilisation. L’homme tantôt mielleux se fait brutal presque froid et la blonde ne sait pas si elle doit s’amuser à le titiller encore ou abandonner celui qui ne rentre pas dans son jeu. Les lèvres s’entrouvrent pour parler, quand soudain…

Une enfant traverse la salle, attirant irrémédiablement le regard de la femme. Le temps se suspend quelque seconde. Le cœur saute un battement, son oxygène se coupe. Les yeux métalliques caressent le visage de la fillette qui grimpe sur les genoux du portier. L’espace d’un instant, la Red n’a d’yeux que pour elle, son attitude perdant toute assurance, l’armure se craquelle tel un miroir que l’on brise.
L’enfant se dérobe à sa vue.

Silence.
Le regard de la blonde se pose de nouveau sur Tadzio. Que disait-il? Sa main gauche se crispe sur sa robe. Les paupières se ferment un instant puis d’un geste elle engloutit le reste de son verre.

_ Si je tenais à garder mon image intact, je ne m’amuserais pas à courir les bordels Tadzio, et je l’assumerais encore moins. La moral je la garde pour le devoir, je n‘ai pas besoin d‘alibi pour reconnaitre mes vices. J’aurais simplement souhaiter payer pour me sentir femme, plutôt que simple vache à lait. J’aurais crus les hommes de la Rose plus acharné dans leur comédie.


Le ton est sec. La Red toise d’un regard troublé l’homme qui lui fait face. Elle avait observé le salon, et il lui avait parut ne voir qu’un seul homme de plaisir à La Rose Noire, du moins, le seul libre. Une occasion à prendre où à laisser, d’autant plus que la femme n’a plus guère le cœur à jouer.
L’angélique se lève alors et elle se surprend à chercher du regard la fillette aperçue plus tôt. Seules des adultes remplissent son champ de vision. La Red fut épouse, elle n’est désormais que femme… "rien d’autre qu’une femme."

Elle n’est pas dupe. Elle sait que l’homme ne la désirera pas, elle, il se contentera d’assouvir son plaisir. Elle aurait simplement souhaiter pousser ce faux jeu de séduction plus loin.

_ Puisque je ne saurais me satisfaire du jeu de votre esprit essayer donc de m’amuser du plaisir de la chair… Vous semblez bien plus enclin à choisir ce chemin-là.


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Jeffeson
S’arrêter maintenant ? Diable non. Il prenait malin plaisir à la rendre hors d’elle, la laissant gagner en excitation. Il ne s’arrêtait plus … Continuant de s’immiscer avec vigueur, ses lèvres vont se loger sur celle de sa Blonde. Les yeux fermés, il lui prit la lèvre inférieure puis commença à laisser libre court à sa langue qui s’emballe pour un baiser langoureux et passionné. Tout en continuant ses mouvements de bassin il réfléchit … « pourquoi être utilisée ? » Il se ressentait pas la chose comme cela mais apparemment elle oui, cela le vexa mais il ne dit mot, comme d’habitude. Il se retira lentement, la prit par les hanches, la regarda longuement … et la retourna.

Il rapprocha son bassin de son fessier en faisant quelques mouvements, montrant déjà que son envie était parfaitement visible. Il garda une main sur son attribut quelques instant, hésitant encore mais l’envie était telle qu’il se laissa aller à cette expérience … que peut être elle n’apprécierait pas.

Ses lèvres quittent enfin celle de sa blonde et se glisse dans son cou … y déposant plusieurs petits bisous coupé par un soufflement de plaisir et commence lentement ses va et vient puis commence à prendre une cadence beaucoup plus rapide. Le blond posa finalement ses mains sur les hanches de la bel ayant ainsi meilleure prise pour forcer d’avantage.


Oh … je crois que ..

Dans ces moments, vaut mieux se taire, les mots se suffisant pas du tout à décrire ce qu’il ressentait, il resta véritablement empalé en elle. Il se retira, son membre véritablement prêt à exploser et regarda la scène, un peu perdu. Il lui prit la main tendrement et l’amena vers lui, reculant afin de prendre position assise sur le rebord du lit, toujours la main dans la main, il s’assit et l’installa sur lui, la laisser prendre le contrôle avant l’acte final.
Nicolas.df
[Au salon]

Alors qu'il frémissait encore de colère contenue, la belle réussit à désamorcer la situation d'une simple remarque. Il ne fallait probablement pas y voir quoi que ce soit d'autre que de la franchise, car il ne faisait nul doute que l'Italienne pensait réellement ce qu'elle disait, mais cela arracha tout de même un rire au borgne. Les femmes de son pays lui manquaient plus qu'il ne l'avait d'abord pensé... et puisqu'il était hors de question qu'il rentre, il allait prendre un soin tout particulier de sa compatriote.

Sa fureur dissipée, il se laissa guider jusqu'au comptoir. Rosa ne semblait plus aussi réticente que lorsqu'il avait parlé de momentanément quitter la chambre. Sa démarche, son maintien, indiquaient une satisfaction qu'il avait déjà observée chez les chasseurs fiers de leur prise. Cela ne fit que renforcer son envie de boire en vitesse et de remonter s'occuper de la suite, car force était d'admettre qu'en l'état actuel des choses, elle avait de quoi pérorer. Elle se faisait payer pour débourrer un étalon... eh bien pour qu'elle mérite son salaire, il allait lui montrer son côté rétif.

Cette résolution prise, il commanda deux verres de chianti et s'assit près d'elle, un petit sourire en coin flottant sur les lèvres à l'idée de la revanche qu'il allait prendre. N'y tenant plus, il faillit la taquiner à ce sujet, mais un raclement de gorge assez peu discret attira son attention sur... diantre ! Umbre était à quelques pas et le regardait avec insistance. Le borgne se pencha sur son audacieuse cavalière :


Bella, je te demande une petite minute de patience... bois ce qui te fait plaisir, je ne serai pas long.

Et il se releva prestement avant de rejoindre son informateur qui l'avait précédé dans un coin un peu à l'écart des autres personnes présentes dans la pièce.

Eh bien, que faites-vous ici ? Des résultats ?
_________________
--Desiree


[Chambre de Désirée]

Elle sourit à l’homme, qui gagne en vigueur dans son ventre, labourant savamment. Une jambe passée autour de sa taille, elle le laisse mener la danse, faire d’elle ce qu’il veut, tout ce qu’il veut, elle maintient sa stabilité en passant ses bras autour de son cou, en profitant pour suçoter langoureusement le lobe de son oreille.

Elle le regarde intensément lorsqu’il cesse, et la dévisage. Il semble songeur, hésitant, ou peut être seulement déçu par sa prestation. Elle essaye de le percer à jour, mais voila qu’il la retourne, la prenant au mot, pour user d’elle. Elle sourit de toutes ses dents, plaquée au mur frais, érigeant ses petits seins, alors qu’il semble hésitant, à nouveau. Rassurante, elle se tend vers lui, elle est rompue également à ce genre d’usage. C’est certes plus rare, mais non moins agréable. Elle accompagne ses mouvements, les deux mains appuyées sur le mur pour résister aux coups de boutoir. Elle soupire et geins, savourant la caresse, ce n’est pas désagréable, non, ça ne l’est pas du tout. Elle suit, de la croupe, les gestes de son client, venant à sa rencontre, plus détendue qu’elle ne l’était avant. Jusqu’à ce qu’il ne s’arrête, murmurant dans son dos.

Elle se laisse guider vers le lit, souriant lorsque son regard glisse sur la virilité tendue fièrement. Non, son client ne semble pas désappointé par sa prestation finalement. Elle le regarde s’assoir, et se glisse sur la hampe brandie alors qu’il l’attire sur ses genoux, remuant légèrement les hanches. Elle passe ses bras à son cou, dos arqué, cambré, brandissant sa petite poitrine face à lui alors que ses mouvements gagnent en amplitude. Celui là, elle veut le sentir vibrer et râler, et geindre de plaisir contre elle, elle ne veut pas qu’il reparte déçu. Elle veut qu’il en ait pour son argent. Qu’il n’oublie pas que c’est elle, et pas une autre des radasses de l’établissement, pas l’italienne, pas les autres blondasses. Mais Elle. Qu’il revienne la voir, peut être, ou en tous cas que sa satisfaction se voie quand il sortira. Que al Dame sache qu’elle travaille bien, et qu’elle peut être fière d’elle.
Savamment, les hanches jouent leur partition, inlassablement, elle ne s’arrêtera que lorsqu’elle sentira son homme détendu, et rassasié.


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Marcello.
[Chambre 5...soudain le parfum d'une rose envahit la pièce..]

Je suis désolée je n'ai pas pu m'en empêcher...

La plume, puisque c'était bien de cela qu'il s'agissait, continuait d'arpenter langoureusement le corps luisant du soldat. Jouant subitement avec la pointe de son instrument de torture, Luce se mit à tracer au travers de son torse quelques mots d'italien qu'il sourit en croyant reconnaître: Amore mio.
Dans l'obscurité totale causée par le bandeau de satin, Marcello sentait que Marigold s'échappait, puis revenait, et le parfum qu'elle dégageait à chaque mouvement rendait son corps tout entier impatient de pouvoir enfin se saisir d'elle.
Lorsqu'il la sentait proche, il en profitait pour déposer un baiser sur sa peau, taquiner du bout de se langue la pointe dressée d'un téton, ou frôler de son souffle le corps dénudée qui l'avait réduit en exclavage, soumis comme jamais aucune armée n'y était parvenue.

A nouveau, les caresses de la plume reprirent, frôlant cette fois son visage, glissant sur sa bouche, où le frisson qu'elle provoqua le fit passer la langue. puis redescendit une fois encore jusqu'à atteindre l'extrêmité raidie et bouillonnante de son être. La plume s'écarta, et la langue de Luce la remplaça, provoquant au soldat qui se mordit les lèvres une autre déferlente de frémissements.
- Cara luce, murmura Marcello, le souffle court, gare à toi lorsque tu me libéreras de ses liens...
Suivant la ligne de son torse, sa tortionnaire lui prit les lèvres avec gourmandise, et le Sicilien lui répondit par un baiser plus exigeant encore que les précédents.
Mon cher Amore, cette pratique-ci vous a-t-elle plus emporté loin de vos soucis et toujours plus prêt du paradis?
Du bout de la langue, le soldat parcourut les lèvres offertes de Luce, avant de lui répondre dans un demi sourire:
- Des soucis? Qu'est-ce dont que cela ma douce?
Comme un guerrier qui déposerait les armes aprés la victoire, Marigold avait semble-t-il, enfin abandonné cette plume qui avait tant éprouvé la patience du soldat, et plaquait son corps brûlant contre le sien.
Je suis sûre que vous aurez reconnu le premier trésor de la boîte... voici à présent le suivant...
Dans un bref éclat de rire, une fois de plus Marcello laissa la belle lui glisser entre les mains telle une anguille, et entendit le bruit à présent familier de ce coffret à trésors qu'elle entrouvrait. La minute suivante, le parfum envoûtant et sans pareil d'une rose venait lui effleurer les narines, et un nouveau sourire étirait ses lèvres. Pendant que le douceur de ses pétales dessinaient des arabesques odorantes sur son thorax, le soldat se demanda avec déléctation, et tout de même une bonne dose de fébrilité, ce que pouvait bien encore contenir cette boîte, et sentait que d'ici peu, les limites de sa résistance voleraient en éclat sous les mains expertes de sa geôlière.
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--Tibere.
[Chambre Trois... p'tits chats, trois p'tits chats... non là il n'y en a qu'un! mais pas des moindres...]

Elle se fait féline, prenant les choses en main, il la sent contre lui, il pourrait presque sentir le feu qui bouillonne en elle. Il la regarde encore, bien que terriblement différents de par leur vie, de par leurs choix, ils sont pourtant si similaires et pas seulement physiquement. Il sent en elle cette dualité, le feu et la glace...

Un sourire retenu affine ses lèvres en l'entendant l'appeler "sa petite souris"... Bien la première fois qu'on le nomme ainsi. Pussycat se réveille donc? Sauf qu'il est tout sauf une souris! Quoique... jouer à un nouveau jeu pourrait-être amusant. Il ne s'est jamais mis dans la peau d'une souris! Il est là pour elle, pour son plaisir, alors pourquoi ne pas jouer avec ses règles. Il la laisse faire, tournant autour de lui comme autour de sa proie. Elle devient prédatrice ce qui fait encore monter le désir du blond.

Il ne bouge pas, obéissant, soumis à sa belle. Son corps frissonne lorsqu'elle se serre contre son dos. Ses seins sont chauds, de même que son ventre et ses mains... ses mains l'envoûtent prenant possession de son torse, il tressaille lorsqu'elle les pose sur ses braies tendues. Il vibre, son sang bouillonne dans ses tempes jusqu'au bout de sa virilité. Si elle n'était pas sa cliente, oui, il serait déjà en elle, qu'elle le veuille ou non, mais là, il ne bouge toujours pas, ou si peu, un léger mouvement du bassin contre son ventre, il pose sa main sur celle de son amante et lâche un gémissement rauque de désir, de l'autre main qu'il passe derrière lui, il l'enlace très légèrement pour mieux sentir tout son corps contre lui, ses seins qui se soulèvent à chaque respiration, il caresse son fessier, cherchant le lien qui la libérerait du tissu qui les sépare encore. Elle l'a soumis, qu'elle le prenne au piège, l'étalon est devenu obéissant comme un agneau, serait-il prêt à être ferré?

Qu'elle mène encore la danse, qu'elle s'illusionne, il n'est pas encore temps pour le loup qu'il est de se réveiller.



Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : Va t-elle voir le loup ? ]

Tsssss ... on ne touche pas encore ...

La blonde enlève la main inquisitrice, elle ne veut pas brusquer les choses. Elle le sait, le temps est instigateur de plaisir plus important, elle le voit bien le ressent surtout. Au lieu de se laisser déshabiller, elle se place devant lui, de manière à pouvoir le regarder à nouveau. Cette fois au lieu de frôler son membre elle le caresse, la chaleur monte dans la pièce, plus elle le caresse et le dévore de ses mains et plus son entrejambe devient humide, surement du à la chaleur ambiante. Il est temps d'avancer un peu, aussi ses mains s'attaquent aux braies.

Je pense que ma souris a besoin de liberté.


La blonde laisse le tissus glisser au sol tandis qu'elle recule d'un pas. Son regard se pose sur l'objet de désir, objet qui répond à son invitation et dévoile toute sa splendeur dès lors qu'il est libéré. Il est nu devant elle, elle l'admire le regard, il pourrait presque être anglais, un nasty boy comme on dit chez elle. Ses doigts frôlent sa peau, elle se demande ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Du désir ... ça ... elle le voit bien, elle sait aussi qu'un homme peut désirer rapidement mais sans forcément avoir envie de plus que de se soulager. Mais le reste ? Comment savoir si ça lui plait ?

Elle s'assied sur le lit et doucement s'allonge sur ses coude. Son regard ne quitte pas l'acier, sa poitrine le nargue dressée vers lui, ses tétons sont durs et n'attendent que sa bouche. Elle se lèche les lèvres, laissant sa bouche entre ouverte. Elle ne peux pas s'empêcher de revenir poser ses saphirs sur son membre, sans bouger sa tête elle relève ses yeux vers lui. Provocante elle lui souffle.


Alors monsieur le professeur, comment trouvez vous votre élève ?
--Garcon_errant
[Devant le batiment]



Le garçonet errait sans vraiment de but, il voulait juste être au chaud...

Fouttu sal temps, j'en ai marre d'être dehors... Fait froid et j'la dalle... Une petite pièce M'sire s'vous plait, une tite pièce pour un gamin comme moi ça mange pas de pain !

Quelqu'un venait encore de l'ignorer, le garçon se mit à jurer mais cela n'y changeat rien. Il décida donc de s'installer devant la maison close parcequ'il avait entendu dire que beaucoup de gens entraient et sortaient de ce bordel.

On pouvait voir un homme qui gardait l'entrée, le garçonet se demanda s'il devait tenter sa chance et mandier un peu cet homme... Afin de dramatiser un peu la situation, le petit messire fit mine de ne pas marcher correctement.

Hé M'sire, s'vous plait j'ai nul part où aller et j'ai plus rien à manger... Si v'pouviez juste m'aider un peu j'vous serai vraiment reconnaissant...

Il espérait que l'homme de l'entrée aurait juste un peu pitié et lui donnerait quelques deniers ou une miche de pain.
--Rosadeiventi


[Dans le grand salon - Au bar]


La Rosa déchante vite lorsque son bellâtre la laisse seule au bar. Elle tourne ses noisettes sombres et le guette. Il semble être en grande discussion avec un homme au faciès tout aussi unique que le sien. Comment se fait-il que son client connaisse ainsi tant de monde? Dans un soupir elle replace une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille. Elle boit son verre tranquillement en attendant... Mais la Bella n'aime pas attendre! Elle se languis de le retrouver, elle veut continuer leurs ébats et surtout empocher son salaire...
Une silhouette pulpeuse attire alors son attention. Une jolie brune peu vêtue boit elle aussi dans l'attente d'une nuit agitée.
La Rosa affiche un sourire en bombant sa poitrine, chose bien inutile puisque son emploi du temps de la soirée est chargé, mais elle est ainsi. Un besoin de se faire remarquer, un besoin de se faire admirer.


"Bonsoir belle dame
Vous me semblez bien seule"


Puisqu'elle n'a pas le choix et doit attendre son bel étalon autant le faire en s'occupant.


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