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[RP] Maison close de la rose noire

Lana_
[ Devant l'entrée. ]

Elle hésitait toujours à s'avancer vers le portier, ou du moins, celui qui se tenait devant la porte. Quelque chose la retenait encore, la raison sans doute. Entrer, c'était mettre une croix sur une vie banale mais paisible. Une vie avec peu de surprise. Une vie à aimer ses proches. Une belle arnaque. Entrer c'était briser ses derniers liens avec le couvent, pour toujours. C'était dire qu'elle ne voulait pas vivre dans la banalité.
Mais au fond, n'est ce pas banal d'être catin ? Et avait-elle réellement le choix ? Non elle ne l'avait pas. Elle devait faire un choix entre une vie sombre et la mort. Elle ne s'était même pas posé la question. Elle savait ce qu'elle voulait.

La tête haute, elle s'avança davantage. Sa robe salie maronnâtre la faisait frissonner de dégoût. Ce n'était pas la boue qui la gênait, mais l'horrible souvenir du couvent. Elle portait une robe du couvent qui ne laissait apparaître aucune chaire blanche à souhait. Quel gâchis ! Elle l'aurait bien déchirée, brûlée mais ce moment devrait encore attendre un peu.

Un gamin s'approcha du gardien de la porte.
* Quelques pas de plus poulette, tu y es. *
Ce qu'elle fit.


Bonsoir.
--Tibere.
[Chambre 3: lorsque le chat se fait panthère]

Décidément, l'élève apprend vite. Elle est douée, il ne peut dire le contraire et ce que ressent son corps le prouve, tendu comme un arc, il ne la quitte pas des yeux alors qu'elle le dénude. Il est nu devant elle, sans pudeur. Il aime sentir son regard sur lui. Elle le désire autant qu'il la désire, il le lit dans son regard, dans les yeux doux qui sont devenus fiévreux.

Mais voilà qu'elle s'éloigne... déjà? Il ne la dévore littéralement du regard. Elle s'allonge, lascive... Dieu qu'elle est belle! Un vrai péché mignon et chacun sait que Tibère aime le péché. Elle le nargue, provoquante, elle se sait belle et elle en joue. Est-elle consciente du pouvoir qu'elle a sur les hommes?

Il s'approche d'elle, caresse ses jambes, les yeux brillants de convoitise, passe sa langue sur ses dents, redevenant carnassier, un sourire au coin des lèvres.


L'élève apprend vite mais elle a encore à apprendre...

D'un mouvement rapide, il se penche vers elle, attrapant ses cheveux, libérant la longue chevelure blonde, il la regarde et l'attire vers lui, enserrant ferment la toison d'or. Il prend sa virilité dans sa main libre et l'approche de sa bouche, sans la quitter des yeux.

Goûte ma belle, et découvre comment rendre un homme fou. Joue avec ta langue, montre moi comme ta bouche peut-être gourmande. A cela, aucun homme ne peut résister, jamais...

Il s'enfonce lentement entre ses lèvres, dur et raide, maintenant sa tête pour lui donner l'impulsion nécessaire, à elle de faire le reste, soumise et le soumettant tout à la fois, un léger râle rauque lui faisant sentir son plaisir.

Baudouin
[A la porte: la fête des gueux]

La soldate se défait de ses armes mais il n'a pas encore le temps de la fouiller, encore du monde à la porte. Il ouvre l'huis et les regarde.

A croire que c'est la fête des gueux ce soir! Une petiote qui veut de venir catin et voilà ces deux là qui semblent faire partir de la cour des loqueteux! Il grogne, fronce les sourcils et les regarde.

Soupire. Il farfouille dans une poche et en sort un sou qu'il fait briller sur son pourpoint, puis le tend.


Tiens gamin et passe ta route, on aime pas les mendiants ici, ne reviens pas, je ne te donnerai plus rien. et la prochaine fois ce sera un coup de botte dans le derrière.

Il toise le gosse, le visage dur et la mine patibulaire. Puis son regard se porte sur... Une jeune fille en robe de bure... Froncement de sourcils, encore.

Hum, et toi là, que veux-tu? Tu es drôlement vêtue pour venir en ce lieu! Sais-tu bien où tu te trouves, petite?

Pas vilaine, elle semble bien formée, même si sa robe cache ses formes. Une mendiante? En robe de nonne... difficile à croire. Une nonne qui vient prendre du plaisir? Rare... mais pourquoi pas? Où alors... Il la regarde à nouveau. Elle est bien jeune et Baudouin croit lire un soupçon de peur ou au moins d'appréhension au fond de son regard. Peut-être est-ce une pucelle qui veut devenir catin... après le couvent me direz-vous quoi de plus logique! La luxure détend les moeurs et Dieu sait que ceux du couvent sont parfois bien rigides!
Jeffeson
Il s’appliquait à donner quelques petits mouvements vers le haut, l’accompagnant parfaitement sa partition.
Il reposa ses mains sur ses hanches, sentant la peau claquée devant une vision plus qu’agréable d’une poitrine dansante. Il posa ses deux mains sur ces deux seins et les caressa tendrement avant de venir y glisser ses lèvres une dernière fois.

Donnant plus de force, il sentait sa respiration se bloquer ce qui lui provoquer de gémir de plaisir. Le lit tremblait sur leur frivolité … Contenant son plaisir encore, il tenta de donner des coups de reins "meurtriers" avant de ralentir légèrement la cadence … Le jeune blond se mit sur les coudes quelques instant puis finit par s’allonger entièrement, continuant ses petits va et vient.

Il ferma les yeux en laissant échapper quelques gémissements de plaisir en ralentissant nettement et posant une main sur son bas ventre … avant qu’il ne se laisse aller à une jouissance plaisante. Suivit d'un soupire et de gémissement de soulagement mais surtout de satisfaction de la soirée.

Il se redressa en lui volant un léger baiser avant de lui annoncer très fièrement :


Je crois que je vais devenir habitué de cet établissement … et plus précisément, un de vos habitués. Enfin si j’ai vostre accord *petit sourire*. Vous este si belle, si sensible que j’en ai le cœur meurtris que cela soit déjà terminé.

Il lui déposa une bise en coin de lèvre et commença à se retirer en la regard, les yeux ébahis. Il en profita pour reboutonner rapidement quelques boutons de sa chemise avant qu’elle ne perçoive quoi que se soit. Il lui montra sa bourse posée sur la table d’un signe de tête.

Vous l’avez bien mérité … et comme chaque travail mérite salaire …
--Garcon_errant
[Toujours devant l'entrée !]




Le gamin n'avait pas encore eu de réponse mais il entendit des pas venant dans sa direction. Il se retourna et pu détailler une donzelle avec une allure étrange... Pourquoi pas essayer avec elle ? On dit que les dames sont plus sensibles que les messires.

Merci M'sieur, z'êtes très gentil. Mais pour plus qu'sois mandiant faudrait que j'travaille et personne veut d'un gamin donc le choix est vite fait !

Le garçonet pris volontier la petite pièce et se dépêcha de la mettre dans sa poche. Mais encore une fois, le mioche refit son numéro pour la Dame cette fois ci...

Dame s'vous plait... Fait froid ici, c'pas un endroit pour les gamins comme moi. V'pouriez p'tre m'aider en me faisant don de quelque deniers ou un tout petit morceau de pain...

Le garçon errant faisait souvent son pauvre malheureux avec son faux oeil infirme et sa fausse jambe boiteuse. Il aimait bien trainer dans les rues, vagabonder et de temps en temps, si cela dépendait de sa survie, voler.
Il regarda donc à présent la dame, se demandant si elle allait se décider ou bien l'ignorer, comme bien souvent, le faisaient les passants.


édit pour le sens du post
Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : Annie aime les sucettes, les sucettes à l'anis ... *]

La blonde est satisfaite en le voyant venir à elle. Elle a réussit à le captiver, à l'apprivoiser, elle le tiens. Elle ne pensait pas que ce serait aussi troublant, que ce serait aussi enivrant que de jouer avec un homme comme cela. En tout cas il y en a un qui devra patienter avant de pouvoir la toucher à nouveau. Oui son mari devra prouver qu'il est capable de lui donner du plaisir avant de repasser entre ses cuisses. Elle pensait justement à ce que Tibère ferait entre les fameuses cuisses quand elle sentit sa tête partir en arrière.

Elle n'avait pas prévu ce genre de réaction, elle se retrouva vite avec son membre en bouche. Mais c'était possible ça ? Elle le regarda surprise et affolée, ne sachant pas trop quoi faire. N'était ce pas amorale ? En même temps prendre du plaisir avec un inconnu que l'on paye ... elle n'était plus à ça près. Le tout était de savoir si elle lui faisait confiance, après tout elle avait demandé à savoir ce qu'un homme aimait et il lui montrait. Allait elle répondre à ses désidératas ou le repousser ? La blonde ferma ses yeux quelques secondes le temps de réfléchir, ça se trouve elle pourrait même aimer ça, mais il n'y a qu'une seule façon de savoir.

Sereine, sa main prend en charge sa virilité, sa langue se mets à le caresser dans sa bouche. Elle est prisonnière de lui physiquement, il la maintient, tenant sa chevelure, forçant sa nuque. Bizarrement cette situation plutôt que de lui faire peur l'excite mais elle a comme l'intuition que si elle se débrouille bien l'avantage reviendrait pour elle. Qu'avait il dit déjà ? Que ces caresses pouvait rendre fou un homme ? Sourire malicieux voir cruel se glisse sur ses lèvres, elle veut le rendre fou.

N'ayant jamais eu de sexe en main elle découvre l'attribut masculin. Hum ça glisse quand on le monte et le descend, du liquide en sort tandis qu'on l'actionne. Sa bouche avait il dit, alors sa bouche le goute comme un fruit défendu, une fois on lui avait montrer une sucette au calva, elle décida de faire de la même façon, lécher sa sucette blondesque du bout de la langue comme pour savourer cette douceur. De temps en temps mue par une gourmandise accrue, elle ose sucer cette sucette pleinement. Sa main ne la lâche pas, on pourrait perdre le bâton de plaisir au mauvais moment ce qui serait fort dommage. Non au lieu de cela, elle fait un lent vas et viens, ôtant l'emballage de sa sucrerie, permettant à la langue mutine de venir caresser le bout du sucre d'orge juste avant qu'une bouche avide ne vienne se servir avec douceur. Les deux saphirs ne quittèrent pas le visage de l'homme durant cette nouveauté pour elle. Nouveauté loin d'être déplaisante, elle avait l'impression qu'elle était le dominatrice malgré tout, qu'elle menait le jeu et qu'il serait dans tous ses états grâce à ses soins. Sa main libre profita de sa liberté pour caresser le corps de l'homme montrant ainsi que le plaisir était partagé.


*Merci serge
--Desiree


[Chambre de Désirée… décidément bien nommée…]

Elle sourit doucement, toute à son travail, exultant de fierté parce qu’elle l’a fait plier. La Dame serait fière d’elle oui, fière et contente, et elle aurait surement le droit de s’acheter une nouvelle robe avec ses gages. Et elle allait le fidéliser ce client là, ça se voyait sur son visage alors qu’il se rallongeait après avoir joué une dernière fois avec ses seins, il reviendrait la voir et se perdre en elle, et il paierait surement toujours autant.

Son sourire s’élargit lorsqu’elle vit la jouissance arriver dans les yeux de l’homme, et qu’elle sentit tous ses muscles se détendre sous elle. Oui, il lui reviendrait. Car elle l’avait assouvi. Elle se laissa retomber sur lui, caressant son visage du bout des doigts, avec une tendresse presque sincère, jusqu’à ce qu’il remue et se redresse, quittant la chaleur de son ventre.


C’est avec plaisir que je vous recevrais à nouveau, mon doux seigneur.

Elle se pencha vers lui pour glisser un index sur sa joue, ses lèvres, avant de l’embrasser. Elle ne chercha pas à voir ce qu’il désirait cacher sous sa chemise, sachant que si elle voulait conserver son client, il valait mieux qu’elle en sache le moins possible sur lui.
Elle se leva lorsqu’il désigna la bourse sur la table, la saisit, et ramassa son bustier et son jupon au sol. De sa main libre, elle effleura les cuisses et la virilité relâchée de son client, murmurant à son oreille :


J’aurais plaisir à saluer mon doux sire une dernière fois en bas, si jamais il le souhaitait, quand je redescendrais après m’être rafraîchie.

Elle lui sourit une dernière fois, et sortit de sa chambre, nue comme un ver, ses vêtements à la main. Les hanches savamment balancées, dansant presque sur la pointe de ses pieds. Afin d’être certaine de fidéliser son client.
Dans le couloir, elle se dirigea de nouveau vers la petite salle chauffée où de l’eau était en permanence sur le feu, afin de se laver. Debout dans un baquet, elle se savonna rapidement, avant de se rincer à l’aide du broc prévu à cet effet. Il convenait de chasser d’elle toute odeur de sexe et d’homme, si elle voulait trouver à nouveau un client pour finir la soirée en beauté.
Rhabillée, reparfumée, recoiffée, elle descendit à nouveau dans la salle, cherchant du regard si son homme y était toujours, ou bien s’il serait parti.
Elle se glissa furtivement jusqu’à la porte, glissa dans la main de Baudouin la bourse pleine, murmurant :
Deux hommes déjà ce soir. Dis le à la Dame. L’argent, elle ne le laissait jamais trainer dans sa chambre. N’importe quelle fille pourrait entrer s’y servir. Son argent dormait elle ne savait où, là où la Dame le désirait. SI elle en avait besoin, elle le lui demanderait. Et si elle travaillait encore cette nuit là, elle pourrait enfin s’offrir cette jolie robe qu’elle avait repérée au marché.

Un sourire au portier, et elle se glissa à nouveau dans la salle. Peut être son client viendrait-il la saluer. Peut être une autre personne désirerait-elle se l’accaparer. La jolie robe et le deuxième client si gentil avaient remotivé Désirée à travailler.

____________
--Umbre


Un peu, qu'il avait des résultats. Dès que son employeur l'eut rejoint un peu à l'écart, Umbre se pencha vers lui pour chuchoter à son oreille :

J'ai continué à la suivre, bien sûr... jusqu'ici.

D'abord, il ne sembla pas comprendre. Puis son seul oeil s'écarquilla assez pour deux, et il resta coi quelques secondes. Guère plus, car très vite, son visage retrouva l'expression froidement haineuse qu'il avait à chaque fois qu'il était question de son ancienne ravisseuse. Dans ces moments-là, il effrayait même son espion, qui pourtant en avait vu d'autres... mais il était impossible de s'habituer à un changement aussi rapide de la part de quelqu'un qui cultivait habituellement l'impassibilité au rang d'art. Finalement, l'Italien reprit calmement la parole.

Bien. C'est une sorte de refuge, ou elle ne fait que passer ?

L'autre signifia son incertitude d'un haussement d'épaule et expliqua brièvement :

Je l'ignore, elle n'est arrivée qu'hier.

Sacrée coïncidence... écoute, il est peu probable qu'elle mette le nez hors de sa cachette tant que le calme ne sera pas revenu dans l'établissement... elle sait sûrement que quelqu'un la suit et ne voudra pas lui faciliter la tâche en étant aperçue par n'importe qui. Nous avons donc quelques heures.

Umbre était arrivé à une conclusion semblable, et hocha simplement la tête pour marquer son accord. Amusant de voir comme le jeune bourgeois devenait expert en activités peu recommandables, dès lors que son but était suffisamment important pour mobiliser toutes sa volonté !

Je vais remonter avec Rosa. Il n'y a pas de raison que je renonce à une soirée agréable tant que notre amie Corleone ne sortira pas le bout de son nez. Je tâcherai de m'esquiver avant la plupart des clients, de sorte que nous puissions nous mettre en planque à proximité... trouve l'endroit adéquat et fais-moi signe discrètement quand je quitterai le bâtiment, entendu ?

Nouveau hochement de tête. Prendre du bon temps à l'approche d'une potentielle mort, qu'il s'agisse de la sienne ou de celle de quelqu'un d'autre, était une technique prisée par tous les jeunes hommes vigoureux, et l'espion dans la force de l'âge regrettait l'époque où le stress ne l'aurait pas empêché de faire de même. Car en vieillissant, on devenait circonspect... et lui l'avait de toute façon toujours été, sans quoi il n'aurait pas vécu très longtemps en exerçant son activité.

Ils se serrèrent donc la main, comme deux soldats avant la bataille, et se séparèrent. Le portier sembla surpris de le revoir si vite, et ne parvint pas à le cacher tout à fait avant qu'il ne lui demande :


Pourrais-je récupérer mes dagues ? Vous aviez raison, je n'ai pas eu à attendre longtemps avant de le croiser. Beau brin de fille... Rosa, m'a-t-il dit.

Discuter des femmes avenantes entre mâles d'un certain âge, il n'y avait que ça de vrai.
--Laptiote


[Du bureau de la Rouge à... deux petits petons s'en allant gaiement]


Vouvoyer les adultes... mince c'est qu'elle avait vu QUE des adultes depuis qu'elle était là et en plus vouvoyer, elle savait pas trop faire mais bon, elle essaierait, rien que pour se rendre agréable à la Dame Rouge. D'ailleurs, elle lorgnait sur sa jupe et ses jupons. C'était rudement beau le rouge! ça rendait vivant, ça donnait presque envie de croquer dedans!

M'enfin, elle était rudement gentille la Rouge. Lap'tiote regarda Lucrèce qui s'éloignait, elle aurait eu envie d'aller se jeter dans ses pattes pour lui faire un gros câlin et lui dire que c'était une maman trop gentille, mais Crèce avait déjà dit qu'elle n'était qu'une "amie" et puis, peut-être que la Rouge n'aimerait pas ce genre d'effusions.

La menotte petite et potelée se glissa dans la grande main fine de la Dame, elle la serra fort comme pour lui dire: "merci, maintenant je dépends de toi! je ferai ce que tu veux!" Elle releva sa p'tite bouille toute propre et lui fit un grand sourire.


Ze VOUS suis M'a!
--Achim_al_quasim



Le regard d’ébène s’est fait plus doux sur le corps de la blonde. Il la regarde se précipiter pour se refaire une beauté avec un certain amusement. Il attend néanmoins, prêt de la porte, balayant la chambre d’un dernier regard. Jusqu’à ce qu’enfin elle soit prête et à ses côtés pour sortir. Dernier petit plaisir pour la route, il l’empoigne et la soulève, la plaquant contre la porte, plongeant le nez dans son cou en soufflant en réponse dans un petit grognement :

Tu serais bien moins intéressante sinon…

Il ne demande pas son nom, elle restera Nina pour lui. Il joue un instant, frottant son bassin contre celui de la blonde, souriant d’y voir à nouveau le désir, avant de la reposer en douceur et d’ouvrir la porte, l’entrainant à sa suite. Escaliers atteints et à mesure qu’ils descendent le salon s’ouvre sous leurs yeux. Et c’est alors qu’il la voit.

Cette brune à l’allure sévère qui s’imbibe dans son coin, cachée sous des vêtements… Le regard se fixe sur un détail… Elle l’a encore fait, malgré ses mises en garde. Lui qui connait chaque courbe gracieuse ou généreuse de ce corps qu’elle s’emploie à contraindre. La main de Nina est lâchée, une excuse murmurée à la va-vite, d’un travail à faire, et le visage se ferme jusqu’au bar où il s’adresse alors celle dont le visage est plus blême encore que de coutume, un pli inquiet sur le front, alors qu’il porte un doigt à ses lèvres.. cyanosées.



Idiote… Le regard est sévère, et d’autorité il lui prend le bras pour la soutenir. Nous partons Fourmi… à moins que vous ne préfériez finir de vous étouffer ici.


Comme si lui avoir sauvé la vie trois mois plus tôt n’avait servi à rien. Quant à savoir ce qu’elle fout là, il a une petite idée à force de la suivre.
La sortie est gagnée, les armes récupérées et la bourse généreusement glissée dans la main du portier. Pas le temps de traîner, il a une demoiselle à soigner.



Merci. Et je voudrais que la blonde puisse conserver la chambre pour la nuit… si elle le veut…


Derniers mots lâchés avant de disparaitre dans la nuit. Une piécette envoyée au gamin qui mendie devant la porte tinte sur le pavé, alors qu’ils s’en vont.
Lana_
[ Toujours devant l'entrée. ]

Elle dévisagea le gamin un instant, avant d'hausser une épaule. Chacun sa merde, comme on dit. Un coeur de pierre, c'est ce qu'elle était devenue, grâce à son "éducation". Vive le couvent et les coups de bâtons ! Viendez les gens, vous y serez près de Dieu, à pouvoir prier quand bon vous chante. Après tout, il y en avaient bien qui s'y plaisaient, non ?
Pour en revenir au gamin :


Pas de pain, pas de deniers. Je n'ai rien.

Faut pas pousser mémé dans les orties non plus. Serait-elle devant cette porte si elle possédait le moindre petit denier ? la réponse est non. Evidemment.

Elle se retourna vers le portier, un fin sourire sur les lèvres, sarcastique.


La Rose Noire ? Je sais où je me trouve oui. Je ne viendrai pas sinon.

Elle surprit le regard interrogateur du portier sur sa robe. Forcément, dans un lieu comme cela, ça choque.

Et si vous me laissiez entrer.. Je pourrai vous raconter l'histoire de cette robe que vous semblez peu apprécier.
Jeffeson
[Dans la Chambre de Desiree]


Et la voila qui repart. Il acquiesça au dire de la demoiselle et irait surement boire un dernier verre en bas. Le temps semblait être passé à toute allure et sans ménagement. Il la regarda quitter la chambre puis, se rhabilla en prenant le temps de parfaire son apparence. C’est toujours très important … l’apparence. Il se passa la main dans les cheveux afin de les remettre en place, serra sa ceinture de nouveau en place et d’avança vers la porte. Il regarda de nouveau la pièce, sourit et s’avança vers une petite commode où il y déposa un objet.

Surement, se donna-t-il un prétexte de revenir ici mesme. Espérant que les chambres était à titre nominatif sinon sa chevalière serait à tout jamais perdue, surement revendue et refondue. C'est qu'elle en valait des écus ... amoirie de la famille sur or, suplombée d'une tête de mort. Elle en ferrait ce qu'elle voudrait. Il la retira du doigt et la posa ici lieu puis quitta la chambre.

[De retour dans la salle - Comptoir]


Les escaliers descendu, il jeta un œil dans la salle à la recherche de celle qui lui avait tant de plaisir afin de la saluer, ne l’apercevant point encore, il s’assit au comptoir, mandant une chope en échange de quoi, il donna quelques écus.

Petit tour de salle, sourire, la revoilà. Surement à la recherche d’un nouveau client … s’était son travail après tout. Il termina sa chope cul sec, la salua d’un signe de tête et d’un regard en coin puis se dirigea vers la sortie. Il la frôla en passant à côté d’elle :


Vous en ferrez ce que vous voudrez ma douce ...

Elle devait se demande de quoi il parlait, mais elle le saurait bien tôt. Puis continua son chemin, la laissant à ses occupations. Il reviendrait … déjà pour récupérer son du ensuite pour … la revoir.
--Garcon_errant
[Dehors, devant la porte]



Le morveux, estimant sa journée pas trop décevante comparé à certains jours, décida qu'il était temps de laisser les filles de joies faire leur sal boulot. Un peu surpris par le ton sec de la demoiselle au visage pourtant angélique, il répliqua, non sans un petit sourire en coin enfantin :

Bon courage et j'vous souhaite d'trouver le bonheur dans ce bordel ! Remarquez, ça permet d'manger et d'être au chaud toute l'année... Quand j'serai grand qui sait, p'tre je m'y mettrai ! Qu'le Très Haut soit clément avec vous...

En chantonnant et sautillant gaiement avec l'écus qu'il avait réussi à rassembler en deux-trois jours, le garçonet se remit en route d'un nouvel endroit à pourrir de ses sarcasmes.

Hmm j'devrai p'tre essayer l'église maintenant... Ou l'orphelinat ? Le couvent ? Les tavernes ? Nan la Dame en vient et elle était dans un état...
--Desiree


[Salon]

Elle ne comprend strictement rien à la phrase de son client, mais elle apprécie qu’il la salue avant de s’en aller. Elle lui sourit, caressant une dernière fois sa nuque alors qu’il se penche vers elle, puis l’abandonne alors qu’il sort déjà.
Elle scrute la salle, se demandant qui a besoin d’elle, ou pas, qui est occupé, ou pas. Elle constate que l’italienne en a finalement fini avec son client trop gourmand, et qu’elle est esseulée, au point d’en parler à une autre femme. Du regard, elle cherche le client, histoire de savoir s’il est sorti, si la brune attend depuis longtemps – visiblement, non, l’homme est toujours là.
Il y a beaucoup de femmes dans la salon, la blonde ne sait pas si elles sont simplement de passage, en voie d’être recrutées, ou en quête d’un gigolo ou d’une catin pour leur plaisir.

Elle se laissa donc le temps de souffler un peu, s’installant dans un fauteuil, continuant d’observer la salle. En quête de son client suivant.
Elle aurait du reprendre son chaton, dans sa chambre. La petite chose dormait sans doute paisiblement dans son panier au coin du feu. La blondinette aurait quant à elle préféré l’avoir sur ses genoux. Au moins, ça l’aurait occupée.

Blasée, elle se releva, et s’en alla s’accouder au comptoir, attrapant un verre de vin dans lequel elle trempa ses lèvres pâles.


Bonsoir… fut lancé à tous les présents.
Du regard, elle détailla l’italienne, cherchant sur son corps des traces de ses activités. Puis les yeux clairs errèrent sur les autres occupants du bar, se demandant à qui parler en premier, ou s’il n’était pas préférable d’attendre que l’on s’adresse à elle.

_____________
Cymoril
Hein ? Quoi ? Mais euh…

Vrai qu’elle n’en mène pas large la Fourmi.
Elle s’était perdue en pensées, entre ses verres et l’observation des pulpeuses au comptoir. C’est qu’il y a du déballage, du monde au balcon… Une grimace de dégoût fait son apparition sur le minois blême. Vraiment une idée à la con qu’elle avait eu de venir là. Elle qui supporte pas les catins. Le manège l’ennuie à présent.
Jusqu’à l’arrivée de son chirurgien. Du coin de l’œil elle l’avait vu descendre au bras d’une blonde. C’était donc bien lui qu’elle avait cru apercevoir à son arrivée.

Une seconde elle s’empourpre à l’idée qu’on aurait pu lui filer ses ébats à lui à regarder. Diantre, jamais elle n’avait envisagé qu’il put avoir ce genre d’appétits.
Retour à son verre, qu’elle étudie avec minutie, concentrée. Ou pas. Achim a laché la blonde et s’approche, fait son grand numéro de médecin inquiet et directif. Naméo !!!

Une botte écrase le pied du maure, alors qu’elle lui adresse un sourire narquois. Avant de se mettre à tousser.



Et merde…


Résignée, et surtout pas suffisamment en forme pour se lancer dans une dispute, elle suit. Récupère son épée et paye à son tour pour le service. Pas vraiment mécontente de partir. Peu encline par contre à subir le caractère du maure.


Et je fais ce que je veux… d’abord !


Quel sens de la répartie, n’est-il pas ? Elle fait ce qu’elle veut, mais en l’occurrence c’est lui qui mène la barque. Pour une fois que c’est pas elle qui le traine, pis autant qu’il serve aussi, le médicastre. Au lieu de fricoter…
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