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[RP] Maison close de la rose noire

Baile
['cor à l'entrée, avec le beau gosse, et puis sans lui, et de nouveau avec lui]


Je suis venue. Ce fut sa première pensée quand la porte s'ouvrit enfin et qu'elle put faire un pas en avant dans la si particulière maison. Ne lui restaient plus que les deux dernières étapes de l'aventure, voir et vaincre, et si la première nommée serait facile à réaliser, il fallait encore décider quelle forme prendrait la seconde. M'enfin elle n'en était pas encore là, la Baile. Pour le moment, elle se contentait de rendre son regard à l'imposant portier. Hors de question qu'il soit le seul à la reluquer pardi. Et quelque chose dans les yeux de l'homme capta immédiatement son attention. Toi et moi on se ressemble un peu, vieux... On garde tous deux des corps qui nous sont chers, et on est là pour rassurer... Elle le jaugea encore de longues secondes avant de soupirer discrètement, puis sortit braquemart et couillette de leur fourreau respectif, les tendant au cerbère.

Tenez, je vous confie ma virilité, j'espère bien que vous allez en prendre soin...

Puis elle se retourna, histoire de voir, maintenant. Instinctivement, ses yeux se portèrent du côté du bar, directement sur le couple de femmes qui semblaient discuter. Deux clientes? Deux amies? Deux "employées"? Une de chaque? Lorsqu'elle réalisa qu'elle était en train d'étudier rationnellement la question, et qu'aucun trouble familier ne venait perturber le bon dosage de ses hormones, elle grimaça. Où allait le monde si deux corps de femmes, même vêtues, ne l'excitaient pas plus que ça? Sa réputation de coucher avec tout ce qui bougeait et portait des seins, dixit les mauvaises langues, en prenait un sale coup. La réflexion était ironique, mais le constat déplaisant: elle ne savait plus pourquoi elle était venue, et son entreprise lui paraissait fade et dénuée de tout intérêt à présent, parce qu'elle avait tout ce qu'elle voulait en dehors.

Décollant amèrement ses noisettes perturbées des deux femmes, elle fit machinalement le tour de la salle, notant les autres présences au bar, et puis la poignée de main entre un homme d'un certain âge et un borgne un peu plus jeune. A leur expression satisfaite, on aurait dit deux hommes venant de conclure une affaire de la plus haute importance, ce qui éveilla la curiosité maladive de la jeune capitaine qu'elle était. T'ain elle était davantage excitée par un détail incongru que par toutes les paires de seins à sa disposition dans ce bordel! Il était vraiment temps qu'elle fasse demi-tour... Elle s'écarta juste un peu pour laisser passer l'un des deux hommes, et prit le même chemin qu'elle avait suivi quelques minutes auparavant, s'arrêtant à son tour, pour récupérer ses armes, devant un gardien des lieux en plein palabre avec une... nonne...

Levant des yeux interrogateurs vers la jeune femme, elle se mordit la lèvre pour ne pas réagir, préférant se tourner vers le portier qui lui rappelait étrangement un Chevalier licorneux avec qui elle avait combattu récemment: même visage buriné par la vie, même regard perçant et doux à la fois de celui à qui on ne la faisait plus. Elle ressentait une étrange sympathie envers ce représentant d'un sexe qu'elle ne côtoyait pas si souvent. Plissant subitement les yeux devant une idée totalement saugrenue, ou pas, qui venait de lui traverser l'esprit, elle posa une main sur l'épaule du gardien.

Dites, quand vous aurez deux minutes, ya deux trois questions dans ma tête dont vous aurez p't..peut-être les réponses..


Fallait trouver les deux premières maintenant...

_________________
--Tibere.
[Chambre 3: Les sucettes à l'anis d'Annie donnent à ses baisers un goût anisé...*]

Dieu est bon. Si si, je vous assure, il est bon! Tibère est un homme sans foi ni loi, assassin, voleur, violeur, pervers en tout genre, bref une raclure se cachant sous une belle figure, et pourtant... Dieu lui envoie... un ange! L'ange de la luxure! Asmodée serait fier de la jeune ouaille aristotélicienne!

Il la regarde. La vue de sa bouche sur son membre, de ses lèvres qui le prennent en bouche, de ses mains qui s'agitent et ses seins qui se soulèvent à chaque fois qu'elle respire. Elle le regarde et elle l'excite. Il aurait cru qu'elle serait choquée, offusquée, qu'elle le repousserait en l'insultant, blessée dans son orgueil vu sa posture soumise. Mais au lieu de ça, elle s'abandonne, elle le dévore et il adore... Il se doute qu'après une seule nuit râtée avec son époux, elle n'a sans doute jamais testée ce genre de chose, ce qui fait monter encore plus son plaisir, lui arrachant un gémissement rauque.

Il se mord les lèvres, le visage crispé par le plaisir, retenant sa jouissance, il est encore trop tôt, beaucoup trop tôt. Sauf qu'à trop bien sucer... Annie n'aura plus de sucette! Alors qu'il enfle encore dans sa bouche, il tire un peu plus fort sur la crinière dorée, l'obligeant à s'allonger. Lestement, il se couche sur elle, se glissant entre ses cuisses chaudes qu'il ouvre peu à peu, sous son poids. Il l'embrasse à pleine bouche, savourant ses lèvres délicieuses qui quelques secondes auparavant étaient sur le point de le faire jouir. Il la dévore s'abandonnant à un plaisir qui n'est plus aucunement retenu. Le goût d'anis sur ses lèvres... Son corps épouse celui de la belle, il sent son membre frotter entre ses cuisses, si près... si près de la fleur interdite et pourtant, si loin... Il fait durer, encore... lâchant des soupirs de plaisirs et de désirs.

Sa bouche la cherche, avidement, ses lèvres se posent sur son cou, remontent lentement, happe son oreille et susurent:


L'élève finira par surpasser le maître... Pussycat... ton corps est fait pour le plaisir...

* Que ferions nous sans toi, Serge!

--Lucrece


[Au revoir Nounou! Bonjour Luxure! Grand Salon. ]

La Rouge reprenait La Petiote en main, Lucrèce esquissa une petite révérence et s'éloigna en direction du Salon d'un pas chaloupé! Elle se dirigea aussitôt en direction du bar, toutes ces émotions, lui avait donné soif! Enfin, elle allait pouvoir gagner sa pitence, aussi maigre soit elle pour la soirée!

Rosa était déjà descendue avec son italien, lui en grande conversation avec un autre sire qui bientôt lui aussi regagna le sas et elle avec une brune pulpeuse. La dame était elle une cliente? Haussement d'épaules et de sourcils...La Rose Noire vivait devant ses yeux! Et contre toute attente, elle commanda un doigt de liqueur de framboise. Qui pouvait bien être en manque de chair icelieu? Pas Tadzio qui minaudait auprès d'une noble blonde, un sourire ourla les pulpes carminées cela semblait s'animer...il parviendrait bien à la faire monter!

La blonde accompagnée du maure reparu également, mais ce dernier ne s'éternisa pas, sortant en compagnie d'un spadassin à l'étrange allure. Les opales se font curieuses, mais se détournent bien vite en direction de Désirée qui lance un bonjour à la volée...Elle en était à son deuxième client de la soirée...un record d'efficacité celle là!

Bruissement de rideaux dans l'entrée, le visage blondin se tourne vers l'entrée où une belle brune fais son apparition...enfin le demi tour est aussi rapide que l'appréhension des lieux...Fichtre quel dommage! Petit morsure au creux de sa lèvre inférieure et elle avale d'un trait la liqueur de framboise! Autant prendre l'opportunité là où elle se trouvait...Lucrèce se dirigea donc vers l'antre du gardien de sa démarche aguicheuse, et entrouvrant le rideau, elle laissa passer sa tête charmeuse arrivant pile au moment du questionnement.


Peut être Baudoin est il assez occupé très chère...je puis peut être vous renseigner...

Les dés étaient jetés...advienne que pourra!

Baudouin
[A la porte, les poches pleines...]

La soirée fait recette et la Rose avec. Les affaires marchent bien. Comme souvent le gardien ne l'est pas que des fleurs qui habitent la demeure, il récupère ainsi la bourse pleine que lui confie Désirée. Il sourit à ce qu'elle lui souffle à l'oreille. Elle est fière la petite et efficace, il la regarde et hoche la tête en signe d'acquiescement.

Un peu surpris, il remarque l'Ombre qui souhaite repartir. Consciencieusement, il va chercher ses armes qu'il lui tend en s'inclinant, lui ouvrant l'huis. Certes, elle est belle la Rosa, tout comme la totalité des filles ici, elles ont toutes leur charme et sont toutes différentes. Ainsi, tout le monde y trouve son compte.

Le maure quitte aussi la salle, suivant de près l'Ombre, il soutient la petite jeune femme frêle qui toussotait. En voilà deux qui vont continuer à s'amuser ailleurs... à moins que... Il récupère la bourse et acquiesce aux dires de l'homme. La blonde aurait la chambre et la Rouge, l'argent.

Et la nonnette de s'exprimer une fois que tout ce petit monde s'en est allé. Déjà, elle sait où elle est, c'est une bonne chose. Le cerbère la toise de bas en haut. Drôle de fille.


Entrez donc damoiselle, et dites moi donc ce qu'une fille comme vous vient faire dans un tel endroit?

Mais la soldate revient déjà vers lui, le cerbère ne peut qu'esquisser un sourire. Il la détaille de plus près. Une gamine encore, pour le vieil homme qu'il est, pourtant elle est marquée par quelque chose qu'il connaît. Drôle comme parfois sans se connaître, on se re-connaît.

Il se penche vers la brune, humant la fragrance qui émane d'elle.


Mais, je vous en prie ma chère, demandez et vous recevrez, qui plus est je ne fais pas que garder le lieu, je suis aussi là pour veiller au bien être de chacun et chacune!

Lucrèce la belle s'avance vers la porte, froncement de sourcils du portier.

File donc te trouver un client toi, il est temps de travailler un peu, ne crois-tu pas? Si la dame a besoin de toi, elle viendra te trouver. Ta place n'est pas dans le sas, tu le sais.

Il était dur, il le savait. Avec toutes les filles. Il fallait que la maison tourne et le concerto à quatre mains qu'il jouait avec la Rouge se devait d'être cohérent. Il se devait d'être dur, même s'il savait que parfois pour "ses" filles, la besogne n'était pas aisée.
Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : Tu vas et tu viens ... Entre mes reins ... Et je ... Te re-joins* ... bientôt]

Docilement elle se laisse entrainer par la poigne de son amant, qu'il la croit docile, petite souris est trop confiante. Peut être se rebellera t-elle dans la soirée ... ou pas. Peut être qu'elle sera dominante lors d'une autre soirée comme celle ci ou pas ... Pour le moment elle lui sourit alors qu'il l'allonge. Elle ne doute plus qu'elle est désirable pour un homme, elle n'en a jamais douté, son mari aussi la désirait, mais là il y avait une chose de plus ... un échange entre eux ... une symbiose.

Il est couché sur elle, ses lèvres la dévore, son bassin épouse le sien. Le corps d'Eli réponds, elle se cambre, épousant à son tour son corps. Ses bras l'enlacent, elle réponds à son baiser, savourant son parfum, se donnant sans concession. Elle caresse son dos, l'attire à elle, elle veut profiter de son contact contre elle, notamment la virilité de cet homme. Pour être sur qu'il ne se lève pas ses jambes viennent l'emprisonner en enlaçant ses hanches. Les mains caresses son corps, elle veut connaitre toutes les parties de son corps, la blonde passe les mains dans la blonde chevelure de son amant et la tire en arrière, un sourire aux lèvres.


Si mon corps est fait pour le plaisir ... honore le ! J'attends !

*Serge forever
--Lucrece


[A corps perduuuuuuuu...Un bout dans le salon, la tête dans le sas]

Ben, justement, elle venait se trouver du client, vu que la guerrière était rentrée puis repartie aussi sec, il manquait pas d'air le gardien! Soupire agacé de la blonde qui lui souffle avec sa délicatesse habituelle, non pour le vexer mais pour juste lui signifier qu'il est loin de lui faire peur vu que les hommes de poigne c'est son rayon... Un petit revers de main serait le bienvenue, ça ne faisait que trop longtemps qu'elle n'y avait pas goûté avec délice...Papa! Enfin c'est pas son père qui se trouve là mais le protecteur de la Rose et le murmure qu'elle lui adresse aussi discrètement que possible:

Un certain gardien m'aurait pas refilé une mioche dont on m'a ordonné de m'occuper, j'en aurais déjà du client! Et pas qu'un!Et je ne suis pas dans le sas, il n'y a que ma tête d'abord! Na!

Les lèvres s'entrouvrent sur un sourire moqueur et illico presto la tête repart dans le salon dans un bruissement de rideaux prompts! Voilà! Sa frustration de n'avoir pas rapporté encore un écu pour la soirée venait d'être vidée en un instant! Lucrèce n'avait pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds...par qui que ce soit! Elle respectait, obéissait, appréciait ou non mais personne ne la faisait taire! D'une franchise désarmante, elle allait parfois à l'encontre de la règle sans jamais en franchir les limites en ces lieux...à l'extérieur..c'était autre chose! Peut lui importait les châtiments corporels et au contraire de la plupart de ses consoeurs, elle en avait fait son fond de commerce alors Baudouin pouvait bien débouler et lui filer une rouste, elle en jouirait sûrement plus que lui!

L'itinérante se retournant donc vers le centre du grand salon hâta ses pas vers les coussins où elle alla s'affaler, avec dignité, si tant est qu'une catin puisse en avoir encore un peu! Puisque c'était comme ça, elle attendrait qu'on vienne à elle...Mais, elle attendrait avec le sourire!


--Isabeault


Il l’attend, révèlant par ce geste , l’homme d’honneur qu’il doit être. Attentionné. Alors que d’autres à sa place auraient quitté les lieux, sitôt leur plaisir pris.

Elle lui tourne le dos, un instant, alors qu’elle récupère le précieux parchemin, le glisse dans une poche.

Le Maure la plaque encore une fois contre son corps, adossée à la porte. Alors que les mots qu’il prononce à son oreille, ne lui laissent aucun doute, elle comprend qu'il sait qu’elle n’est pas une fille de joie. Il a du savourer encore plus sa reddition.
Peu importe puisqu’ils y ont pris tous les deux plaisir
.

Il ouvre la porte. Elle jette un dernier regard au miroir, au lit, aux tentures.
Instant fugace volé à la vie. Elle revivra souvent cette étreinte en pensée, au cours de ses longues nuits de veille, sur les chemins, dans une auberge déserte.
Si Dieu lui prête vie.

Il lui prend la main comme le feraient deux amants après l'amour. Elle se laisse entrainer, légère, dans l’escalier. Elle sait que tous liront sur son visage, les traces de sa jouissance. Une femme qu’un homme a comblé rayonne et semble plus vivante, encore plus sensuelle.


Ils arrivent au salon et elle sent tout à coup la main de l'homme se crisper dans la sienne. Puis, il la lache soudainement . Une dernière fois, ses yeux sombres se noient dans ses prunelles à elle, claires et douces. Mais il ne la voit déjà plus. Il doit partir, le travail. Elle lui sourit simplement. La parenthèse était géniale, elle est finie, c'est tout.
Il ne la trahira pas , il y a trop de fierté, trop d’honneur en cet homme. Les femmes savent ça d’instinct quand un homme vaut la peine.

Elle le suit du regard , alors qu’il se dirige vers le comptoir, et qu’il aborde une autre femme. Elle ne comprend pas quand il prend celle-ci par le bras et sort avec elle, après avoir récupéré ses armes. Mais ça n'est déjà plus son affaire. Il lui faut poursuivre sa mission. Redevenir Isabeault.


Elle sourit au portier , récupère sa dague, qu’elle glisse à sa ceinture. La voici sur le pas de la porte. La nuit l’enveloppe, le froid la saisit.

Le couple s’éloigne dans la nuit. Elle part seule de l’autre côté, gardant l’image de deux prunelles couleur de jais, et d’une peau sombre aux parfums musqués.
Vivante, elle est vivante. Et libre. Et que c’est bon. Humm !!!! Que c’est bon.
Silhouette frêle, longue chevelure qui retombe en cascade jusqu’à ses reins. Elle marche d’un pas rapide faisant raisonner les pavés , alors qu’un sourire se dessine sur ses lèvres et qu’elle murmure pour elle seule, avec tendresse :


- Merci Achim !

--La_dame_rouge


[ Cuisines, passage en règle pour litanie à appliquer...]

La main serrée sur sa petite jumelle, la Dame entraina l'enfant vers les cuisines du Lupanar. Les cuisines étaient libre d'accès, d'une porte sur le salon et d'une autre dérobée donnant sur l'arrière cour de la maison. Des marmitons et chaudrons, une grande et majestueuse cheminée à l'âtre dans lequel un homme entier pouvait entrer... Une grande tablée où se rassemblait rarement la famille que formait la Rose, chacun ayant un rythme de vie différent des autres, un garde manger qui recevait régulièrement les assauts des estomacs creux. Un fois la semaine, la Dame s'occupait de le faire remplir soigneusement... Les réservent faiblissaient vite lorsque Tadzio rôdait dans les cuisines. Elles étaient lieu de pause bien méritée, lieu de discussion entre les membres de la maison, lieu de fuite vers la rue tout près... En somme, un lieu plus vivant qu'on y croirait.

Les gants rouges posèrent la fillette sur le lourd banc, force était de constater que son nez atteignait juste le plateau de la table. A l'avenir, un coussin ne serait pas du luxe pour remonter un peu l'assise de la petite, elle en prit bonne note. La Rouge fouilla le garde manger, déposa de quoi apaiser l'estomac de la poupée à sa portée.


Sers-toi mon enfant. Pendant que tu manges je vais t'expliquer les règles de ma maison.

Oui, les règles, les enfants en avaient horreur. Puis ce n'est pas en lui parlant à l'heure de manger que le tout entrerait dans sa caboche, vu l'air affamé. Mais faisant fi de tout raisonnement superflu, elle continua en prenant place en face de sa petite hôte.


Chaque fille dispose de sa chambre. Lucrèce comme les autres. Au lever du jour, elles vont prendre repos jusqu'au soir après un passage à la salle d'eau. pendant la journée donc, il ne faut pas les déranger. Lorsque la lune parait, les filles se préparent puis se rejoignent dans le grand salon pour accueillir les clients. Parfois elles méritent un jour de repos, elles sortent de la maison.


Regard à l'enfant pour s'assurer qu'elle suivait.

Dans notre maison, les clients sont rois. Ils payent pour qu'on s'occupe d'eux... Il faut se tenir droite devant eux, sourire et être discrète.

Discrète, pas un mot que tu dois saisir ma fille, mais qui ne tente rien...


Je t'interdis d'entrer dans les chambres, de jour comme de nuit.


Regard sévère, chassé d'un sourire.

Par contre, j'ai du travail pour toi. Lorsque les bougies sont toutes coulées devant les portes, il faut les changer. La réserve est là.


Placard fermé désigné du doigt, à la hauteur de l'enfant.

Il faut aussi apporter à boire aux clients qui le désirent, et aux filles. Il fait chaud dans la maison, ça donne soif. Baudouin qui garde la porte appréciera aussi. Bref, tout travail méritant salaire, tu auras avant de te coucher ton dû. Interdiction d'errer dans le salon pour quoi que ce soit d'autre que le travail mon enfant. Et comme toute faute mérite châtiment, tu seras l'égale des autres. On parle bien, on se tient bien, comme les dames. On ne dérange pas les filles lorsqu'elles sont avec un client, ou une cliente.

Pour la leçon du soir, la Dame estima avoir souligné l'essentiel. Elle faucha un bout de pain blanc sur la table et le porta à ses lèvres.

--Laptiote


[Dans la cuisine: manger et intégrer, faites tourner les méninges!]

Des étoiles dans les yeux, sourire aux lèvres, la gosse s'agrippe à la main de la Rouge comme à une bouée de sauvetage. La voilà assise à la table de la cuisine, l'eau à la bouche, elle salive et regarde, vorace, la nourriture sortie par la Rouge. Elle se retient un peu et puis, se jette dessus dévorant, mâchouillant. Ah mais c'est qu'il faut écouter aussi!

A chaque phrase de la Rouge, Lap'tiote acquiesce. Pas qu'elle comprend tout ce qu'on lui dit loin de là, mais elle a saisi qu'il fallait être sage sinon elle serait puni; ça au moins c'est clair!

Pas déranger les filles, travailler, changer les bougies, blabla, apporter à boire, sourire, blablabla... Se rappeler de tout ça, oh là là... dur dur!

Tout en tentant de tout intégrer, elle dévore à pleines dents, les joues rouges de plaisir.


Moui M'a, ze serai saze, ze VOUS promets! Et souriante! et serviable!

Elle s'est empiffré comme elle ne l'avait jamais et d'un coup, elle baille. Digestion quand tu nous tiens. Espérons qu'elle se rappelle de tout demain! Elle pose sa tête sur ses bras sur la table, après s'être sommairement essuyé sa bouche au revers de sa robe. Elle se frotte les yeux, tentant de les garder ouverts. Vrai qu'elle a de la chance. Maintenant, elle a une maison, une belle roble, plein de mamans et elle va même se faire des sous! Elle pouvait pas rêver mieux.
--Asteria


[Toujours dans le salon.........en attente de caresses]

Toujours alanguie dans son fauteuil Asteria regardait ......le soldat qui était entrée. Elle l'avait reconnu mais ne dis rien. Après tout le temps était passé et la rencontre risquait d'être orageuse. Elle s'aperçut que malgré les apparences, le naturel revenait vite au galop. Elle était bien à sa place ici.....mais pourquoi partait-elle si vite. Surement pas un remord d'être entré dans un bordel.......

Son regard la quitta et vînt se poser sur une blonde qui était de retour dans le salon. Elle avait une bouche gourmande qui appelait les baisers, des yeux qui lui mangeait le visage et une chevelure blonde. Asteria décida de s'approcher, cette fille respirait........ la douceur mais avec un je ne sais quoi qu'Asteria connaissait bien. Elle était comme elle, douce mais sûre d'elle et c'était ce qu'elle cherchait. Elle avait marre de tous ces hommes virils ou qui croyaient l'être, de ses brutes sans une once de tendresse.....

De la tendresse c'était ce que la belle brune recherchait. Elle sortit sa bourse bien remplie et s'approcha de la blonde. Son regard insistant sur sa poitrine généreuse, sa peau blanche et douce. Asteria ressentait l'envie de ce corps dans son bas-ventre.


Bonjour Dame, voulez-vous boire un verre avec moi.......pour commencer pensait la brune[/i]
--La_dame_rouge


[Cuisine, bureau]

La dame se fait tendre m'a, prenant la fillette dans ses bras en jeune mariée. Déjà ses yeux se ferment, il est tard, ou tôt pour une si petite créature... Abandonnant la cuisines et ses délices, elle rejoint l'étage, passant rapidement au salon. Le grand escalier est remonté, une petite chambre de bonne est toute offerte à l'enfant, qui s'en contentera très bien.

La couche est défaite à la hâte et le frêle corps y est déposé. La Dame ne peut s'empêcher une réflexion simple. Seuls les enfants savent dormir du sommeil du juste. Profitant de ce moment à l'abri des regards, elle remonte ses bas aux noeuds vermeils avec soin et remet sa poitrine bien en place dans le rigide corset.

Les rideaux de la fenêtres sont tirés pour que la fillette ne soit réveillée trop tôt, rayons matinaux oblige. Elle redescendit après avoir déposé un baiser fugace sur le front chaud de l'endormie et retrouva les cuisines. Avant de quitter les lieux, elle accrocha un vélin sur la porte du garde manger, ainsi personne ne pourrait prétendre l'avoir raté.





La maison compte de nouvelles âmes pensionnaires, merci d'accueillir comme il se doit Tibère, Elisabeth (chambre louée) , Lady (chambre louée) et la petiote. Merci également de ne pas oublier d'éteindre vos bougies lorsque vous quittez vos chambres et de les rallumer lorsque vous les investissez de nouveau.

Ps: Tadzio, je te serais gré de débarrasser après ton passage aux cuisines.

Rouge.


De grand enfants... Dans une grande école de la vie.

Retour à son bureau, où chacun saurait la trouver en cas de besoin...


--Marigold.
[Chambre 5 , Aïe ça pique...oups... Alors fessée ?]

Marigold prenait son temps, elle caressait du bouton, et parfois griffait de la tige , laissant l'empreinte des épines se dessiner sur la peau bronzée de Marcello. Il était son jouet, sa poupée. Il frémissait lorsque ses lèvres se faisaient gourmandes, quand elle investissait son corps après l'avoir abandonné quelques instants pour revenir toujours plus vorace.
Il se mourait d'impatience tentant parfois vainement de délier ses mains. Son corps puissant répondait à chaque assaut de la blondine, car oui, parfois, elle le chevauchait. Oh pas bien longtemps un aller -retour ou deux, juste ce qu'il fallait pour poursuivre son asservissement et le mettre à l'agonie.
Sa langue agaçait le lobe de ses oreilles, ses dents mordaient une lèvre, et ses mains virevoltaient, dansant ,caracolant sur ce corps brûlant de désir. Le parfum de la rose embaumait l'air, les enveloppait comme une étoffe soyeuse. Elle en usait parfois avec douceur, parfois avec vigueur, sans jamais le blesser, ne cherchant pas à lui faire le moindre mal seulement à aviver son désir et le mener jusqu'à son paroxysme.

Tout se passait bien jusqu'à ce qu'elle glisse la rose dans sa main rugueuse au dessus de sa tête tout en prenant soin de sa virilité au supplice de ses doigts experts. La vague de plaisir qui submergea alors Amore , lui fit contracter ses mains et il se piqua et se blessa l'index sur l'une des épines de la rose. Des gouttelettes de sang perlèrent instantanément. Marie désemparée se confondit en excuse , se saisissant aussitôt du doigt meurtri qu'elle se mit à suçoter avec douceur, se délectant du liquide rubicond. Voyant que son amant ne lui en voulait guère et semblait même appréciait ce que sa bouche faisait elle poursuivit. Afin d'être plus à l'aise elle s'installa , les genoux de part et d'autre de ses flancs , ses fesses rebondies posées délicatement sur son ventre chaud. Son corps penché en avant offrait par intermittence, ses tétons durcis aux lèvres de Marcello.

Lorsqu'au bout de quelques minutes le saignement cessa, Marigold étêta la fleur, ne conservant que ses pétales qu'elle répandit sur le corps de l'italien en une pluie odorante. Déposant un baiser sur chacun des impacts. Le bouton fut égrainé ainsi jusqu'aux mollets. Elle remonta alors vers son amant en parcourant sa peau du bout de la langue. S'installant à nouveau à califourchon sur lui, elle s'empala encore sur son membre dressé qu'elle se plut à faire gonfler encore, ne s'interrompant que pour l'empêcher de venir et prolonger encore le jeu. Elle ne pouvait retenir des plaintes, et de petits cris de bien être. Elle haletait donnant comme cadence le rythme de leurs coeurs affolés. LA voix tremblante elle annonça :

Amore mio, la boîte de Pandore contient encore un objet, mais pour en user tu vas avoir besoin de tes yeux et de tes mains...Sache que rares sont ceux qui ont le droit de le découvrir et de s'en servir, c'est un privilège que je te fais...

LA blondine se retira encore en un dernier gémissement. Collant son corps en sueur contre celui de Marcello pour lui oter le plus délicatement possible ses liens et le bandeau qui l'aveuglait. Elle roula à ses côtés, et s'allongea sur le ventre près de lui, dévoilant une chute de rein à faire pâlir les vallées alpines de jalousie. Elle tenait à la main sur une large brosse d'argent, et la faisait tournoyer entre ses doigts.

Voici le dernier trésor de Pandore. Ton plus cher rêve était de m'avoir à ta merci pour te venger de mes tortures, Cette brosse à cheveux, peut avoir de multiples usages... à toi de faire preuve d'imagination...

Marie lui sourit alors, elle lui faisait confiance autant que lui s'en était remis à elle. La jeune femme savait qu'elle ne craignait rien entre ses mains et qu'il ne ferait rien d'autre que prendre un plaisir commun. Elle le dévisageait alors qu'il prenait perplexe la brosse en main.

_______________
--L_araignee.


[La mansarde, en voici, en voilà ! ]

« La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc.. *»

Achève moi.. Il voudrait les crier ces mots qui lui viennent alors qu'il se perd dans sa chair. Et pourtant, il la contemple un instant, les poignets sont attrapés et de nouveau, il est sur elle, puis se retire brusquement avant de se rhabiller.

Pas un mot quand il gagne la fenêtre et redescend par le mur. Pas un mot quand il atterrit dans la ruelle et que le poing s'abat sur un tonneau. Putain de bonnes femmes.. Il y a cru, l'histoire de quelques instants, il s'est imaginé aux côtés de Sadnezz, allongés, dormant, rassurés à l'idée qu'à eux deux, ils sauraient se défendre et que nul n'oserait jamais les déranger.

Pendant quelques instants, il a cru au bonheur, et puis, la réalité est revenue. Et la fuite.. Foutues bonnes femmes..


* Les métamorphoses du vampire - Charles Baudelaire

___________________
Lana_
[ A la porte. ]

Un dernier regard méprisant sur le gamin avant de rentrer, la tête haute. Autant rassembler le peu de dignité qui lui restait. Elle dépassa la porte et se retrouva face au portier. Elle regarda autour d'elle, retenant tout ce qui pourrait lui être utile, plus tard.. On ne sait jamais.
Elle se retourna vers l'homme, prête à lui raconter son histoire. Mais par où commencer ? .. Elle devait être directe, après tout, elle n'avait rien à perdre..


Je me suis enfuie d'un couvent, d'ailleurs cette robe le prouve, non ?

Saleté de robe. Traîtresse, et de surcroît, hideuse.

J'ai horreur de la moralité, ce genre de choses, voyez vous..
Ma présence ici le prouve non ?


Elle prit une grande inspiration. Elle ne pensait pas que ces quelques mots pouvaient être difficiles à dire. Tout paraissait pourtant si simple..

Je voudrais travailler ici.
Judas
[Mansarde, puis rue derrière la maison close]

la victoire par forfait, l'abandon. La fuite de son terrible amant lui laisse un gout d'inachevé, un gout d'encore. S'il est dans ses habitudes de jouer à ce petit jeu avec ses coucheries d'une nuit, il n'était pas coutume qu'on lui rende la pareille. Un long et étrange éclat de rire vient ébranler sa poitrine esnuée, et la Corleone se contorsionne dans les draperies comme un chat qui s'étire. Il est parti. Il lui a fait du bien, du mal, les deux à la fois puis il est parti.

Son rire nerveux traduit la prise de conscience de cette soirée étrange, le doute quant aux excuses vaines qu'il doit être entrain de s'inventer. Un amant aussi fugace, c'est le plaisir qui se dérobe, c'est la promesse de le désirer plus encore. Peut-être ne le reverra-t-elle jamais plus, mais qu'importe. Elle l'a voulu, elle l'a eu. Possédé par la dévorante envie, il a été pris quelques instants dans ses filets blessants.

Sa langue vient glisser sur une lèvre encore tuméfiée, ses doigts caresser le zeste d'échymose. Il est parti. Ivre et encore couverte de leur étreinte, la brune ramène ses cheveux en chignon brouillon, serré d'une de ses propre mèche corbeau. Il est temps de partir.

Elle réajuste, rafistole, tente de se couvrir. La cape est là pour faire cache misère, mais ses yeux trahissent l'instant du pur exaltation qui les a traversé. La dague d'Aleanore est rangée dans le repli de ses braies, le contact froid lui volant un frisson.

Un baiser à Cerdanne avant de partir, elle n'est plus là. Elle est en bas, ou pas. Sad sort de la mansarde, les précieuses herbes sont soigneusement repliées dans un fourreau de cuir lorsque sous ses pieds l'ultime leg se manifeste. Elle l'observe avec curiosité puis se baisse pour le saisir. Les prunelles sombres s'égarent sur l'image Faucharde, un sourire vient naitre sur ses lèvres au gout cuivré.

L'anneau ceindra son index gauche, comme une promesse qu'elle lui fait. Dans le couloir, les murmures et les échanges bourdonnent à son oreille, la maison vivait, les corps aussi. En descendant le grand escalier la Belladone se fige puis rebrousse chemin, rétive. Presque surprise.

Il est là. Un de ses plus couteux contrat. Il est là, celui qu'elle avait fait cyclope. S'il la voit... Elle refait le chemin inverse, soudain pressée. Il ne faut pas qu'il la sache ici, il est trop tôt pour mourir. La fenêtre , seule issue pour se dérober à au Machiavelli , au De Firenze à qui elle à volé plus qu'une nuit.

Cerdanne... Son coeur se serre lorsqu'elle s'échappe en voleuse, mais elle la retrouvera, quelque part, ailleurs, comme toujours. Elle lui pardonnera. Le pavé froid accueille la Corleone, et le coup de fouet climatique est immédiat.

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