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[RP] Maison close de la rose noire

--Tibere.
[Chambre 3: 1459, année érotique...*]

Le serpent s'enroule autour du tronc, il la sent se coller contre lui, l'appeler, son déhanché, le mouvement de son bassin, Tibère ne s'y trompe point. Un sourire est lancé à son amante d'une nuit alors qu'elle le réclame. Langoureusement, savoureusement, il se laisse glisser entre ses cuisses, s’immisçant à la naissance de sa fleur. Il ne la quitte pas des yeux, guettant le moindre rictus, la moindre crispation sur son visage, ses mains posées sur ses hanches, un éclair au fond des yeux et d'un léger coup de rein la pénètre. Délicieux instant de la pénétration où chair contre chair leurs deux corps ne font plus qu'un.

Il commence un lent va et vient, se penchant un peu plus vers elle, ses seins chauds et tendus frottent contre son torse, il happe ses lèvres, les dévorant. La danse de leurs corps devient plus intense, il la lutine avec délice, savoureuse sensation d'être en elle, de la posséder, encore et encore, la passion l'embrase tout comme le feu qui vrille ses reins jusqu'au bout de sa virilité vibrante en elle. L'assaut devient plus fougueux, les coups de boutoirs plus profonds, il se redresse un peu pour la contempler, sublime, son corps se fait lave, moite de leur étreinte. Il se penche à son oreille et murmure, la voix rauque de désir:


Tu es faites pour faire l'amour, Elisabeth, ne l'oublie jamais... et j'adore te prendre...

Un sourire malicieux adressé à sa compagne d'un soir, il se redresse et relève ses jambes pour mieux la sentir, afin de venir buter au fond d'elle, il devient plus ardent, plus fougueux, amant passionné, besognant sa belle avidement. Elle est belle et en cet instant, elle est sienne.

*Et on continue... Serge!!!!!

--Julio_le_geux


[[devant l'entrée- sifflotant un air guai pour se donner du courage ]

14 ans. Depuis hier. Enfin! Depuis cet après-midi. Mais la nuit bien avancée lui fait penser qu'on est le lendemain déjà.
Il a14 ans, c'est un homme, un vrai, comme lui rabâche son père. Mais il ne supporte plus que Rack-la-terreur le traite de pucelle. Il a beau être son meilleur copain depuis qu'ils savent marcher, il n'en reste pas moins une teigne qui aime le rabaisser à chaque faiblesse. Bien-sûr, il est plus grand, plus fort, plus vieux que lui mais il a pas à le traiter de pucelle!
Alors pour ses 14 ans, il va se payer une nuit comme Rack aime à lui raconter. Lui aussi il pourra bientôt se venter de savoir comment rendre une donzelle soumise et fragile. Comment la faire crier toute la nuit, comment les faire tourner autour de lui toute la journée, comme son copain.
Oh, pour sûr, il en a imaginé des choses! Et avec ce qu'on lui a raconté, ce qu'il avait pu voir dans le trou de la serrure de ses parents quand ça mère hurle au supplice, et ce qu'a essayé de lui faire la p'tite Marie-la-teigne, il se doute bien que son anguille lui serait utile, qu'il faudrait plaquer fort la dame contre un mur ou un lit et que... Non, les mains, elles n'ont pas l'air très utiles pour faire sortir ce genre de cris.
Quand il avait vu Rack frapper une paysanne, une fois, elle avait crié et pleuré. Mais Rack était énervé de s'être fait mal en lui cognant un os. Alors que les matins où il revenait d'une nuit avec une conquête, il a un rictus conquérant, et les mains brillantes d'une drôle de façon... Sans la moindre trace de sang.

Ha pour ça, il est observateur le Jules! Mais il ne sait pas poser les bonnes questions. Il a trop peur qu'on se moque de lui. Il est trop mal à l'aise dans son grand corps pour se mettre dans des situations inconfortables. Après, il se tortille et rougit, et on le prend encore plus pour un gamin. ''Trop timide'', dit sa mère, ''trop mauviette'' dit son père.
Il n'y a que Marie pour l'aider. Ha ce qu'elle lui a fait! Ça l'a rendu dingue! Elle avait osé glisser sa main dans.... Non! Ne pas y penser! .... C'était trop bon... C'était trop fort! Ça avait le goût de l'interdit. Sinon elle ne se serait pas cachée dans la grange pour le faire. Et ses lèvres si rouges! Ses yeux si piquants! Sa peau si douce... Marie... Elle était aussi folle que belle. Et elle l'avait poussé à trouver des écus pour se rendre ici.

Alors il lui a obéi. Et quand la somme fut rassemblée, c'était déjà le jour de ses 14 ans. Il en avait parlé à marie qui lui avait confié un sac rempli de quelques bricoles. « Tiens! Donne ça à la dame qui s'occupera de toi, une fois que vous serez seuls. Elle saura comment l'utiliser! Attends la nuit pour t'y rendre. Et demain matin tu me raconteras tout! Promis? »

Et ce fut fait.

Bandoulière à l'épaule, le sac tintinnabulant des petits cadeaux de Marie, Il arrive devant la bâtisse que son amie lui a indiqué. La peur lui tordant les boyaux, se posant la question fatidique: ''Mais que peut-il y avoir derrière cette porte?...''


[Modo Ald'
Retrait de l'image car hors normes, merci de relire les Règles d'Or.
Bon jeu.]


Edit: image modifiée - mille pardons
Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : Je me donne à qui me plait *]

Elle ne lâche pas les cheveux de son amant, gardant une tension sur sa tête tandis qu'il la regarde. Il s'arrête un instant, à deux doigts de son intimité, la regarde, elle n'a qu'une envie c'est qu'il satisfasse cette sensation de vide en elle. Le fourmillement qu'elle ressentait auparavant devenait de plus en plus important, elle avait envie qu'il la comble, envie de sentir sa virilité dans ses entrailles. Quand enfin il la prend, elle gémit de plaisir et relâche son emprise sur la chevelure.

Ses lèvres viennent chercher les siennes, son bassin se lie au sien, elle ne desserre pas ses jambes, savourant le doux vas et viens rendu possible par l'excitation précédente et par des corps plus que complice pour ce genre d'activité. Même si elle le voulait, la blonde ne pourrait résister à l'attraction du blond étalon qui était sur elle. Quand il augmente la cadence, son plaisir s'accentue tout comme son désir pour lui. Elle a décidé ... enfin ça fait longtemps qu'elle a mis aux oubliettes ses principes moraux sur l'amour, pour un prof de l'inquisition c'est un comble. Doucement son corps ne réponds plus de rien et essaye de suivre celui de son amant. Ses mots susurrés à son oreille ont un effet excitant sur elle, oui oui c'est encore possible, aussi dans un souffle elle lui donne toute les raisons de continuer ce magnifique ballet.


Alors prends moi ! Encore et encore ... je te veux toute la nuit.


Et plus si affinité ? Pas de doute la dessus il y aura d'autres rounds pour d'autres soirées. Elle sera sienne autant de fois qu'il le désirera, mais elle fera en sorte que se soit lui qui vienne la voir. Pour le moment, elle a chaud. Chaleur issu de leur étreinte mais aussi des sensations nouvelles dues à la nouvelle position qu'il emploi, elle a vraiment beaucoup à apprendre la blonde et elle s'abandonne à sa leçon avec une attention particulière à savourer chaque moment. La "violence" avec laquelle il entre en elle est loin d'être désagréable, bien au contraire, elle en veut plus et encore. Des gémissements accompagnent ses mains crispées sur les draps, c'est les yeux fermés qu'elle se perd dans les limbes de la luxure.

Encore ...


* Serge et Brigitte ... Mythique !!!
Marcello.
[Chambre 5 , lorsque la chasseresse devient la proie]

Lentement, presque méthodiquement, Luce effleurait chaque parcelle de sa peau avec cette rose qui tantôt caressait, et tantôt éraflait, arrachant à Marcello un gémissement furtif.
Il connaissait ce que pouvait être la douleur, la vraie, de celle qui avait laissé sur son corps bien plus de traces qu'il pouvait en compter. Alors, les griffures bénignes que Marigold imprimait sur sa peau, étaient pour lui synonymes de carresses légéres et provoquantes, qui avait pour effet d'échauffer ses sens un peu plus à chaque passage.
Un rapide coup de rein, et il sentit que Luce le faisait entrer en elle. Son coeur accelérait ses battements, son sang affluait dans ses veines, sa respiration se faisait saccadée. Son désir soudain impérieux le fit tirer de toutes ses forces sur les liens qui entravaient ses poignets. La tête de lit vibra sous les assauts. En vain. Le soldat était au supplice. Mais un supplice qu'il adorait ressentir.
Penchée sur lui, Marigold employait tous les moyens en sa possession pour faire céder en lui les barrières du désir. Le parfum de la rose se mélait au sien, à celui de l'onguent qui enveloppait le corps sculpté du soldat, à l'odeur ensorcelante de la cire des bougies qui se consumaient autour d'eux.
Amené progressivement jusqu'au bout de ses propres limites, Marcello sentait son esprit comme enrobé de coton. Incapable de penser, sa peau frémissante se faisait plus réceptive, et il sentit la main experte de Luce s'emparer de son membre bouillonnant avec gourmandise.
D'instinct, il cambra le dos, se mordit la lèvre, et serra les poings, et alors que Marigold vint se plaquer contre lui, Marcello en profita pour souffler doucement sur son corps, avant d'emprisonner avidement entre ses lèvres et l'une aprés l'autre de la pointe durcie de ses seins.
Dans un sourire, il se délecta des caresses que faisait sur la sienne la peau de Luce, et lorsqu'elle fut à sa portée, s'empara violemment de sa bouche au couleur de fruit mûr. A nouveau, il entra en elle, avant de sentir qu'une fois de plus elle lui échappait. Un soupir rocailleux s'échappa de ses lèvres, alors que son coeur accélérait encore le rythme au son des gémissements langoureux de sa tortionnaire.
Amore mio, la boîte de Pandore contient encore un objet, mais pour en user tu vas avoir besoin de tes yeux et de tes mains...Sache que rares sont ceux qui ont le droit de le découvrir et de s'en servir, c'est un privilège que je te fais...
Bouillonnant de désir, le soldat entendit à peine ce que lui sussurait la voix vibrante de Luce. Tentant de dominer le rythme irrégulier de son souffle, d'un violent coup de rein il pénétra le corpd cambré de sa geôlière, et lui répondit d'une voix à peine audible.
- Tu as gagné Luce, fais de moi ce que tu veux, mais par pitié ne me fais point languir plus longtemps...

Enfin, Marcello sentit que Luce dénouait ses liens, et alors qu'avec application elle défaisait les noeux qui l'entravaient, pareil à un fauve à qui l'on va ouvrir la porte de sa cage, le soldat sentit que tous ses sens s'aiguisaient.
Le noeud se défit. Le bandeau glissa de ses yeux, et à cet instant la patience du soldat vola en éclat. Libre d'agir enfin, il se plaqua contre Marigold, l'emprisonna de son corps puissant, les deux mains posées des deux côtés du sien sur les draps de satin.
Avec une gourmandise trop longtemps contenue, il se mit à arpenter les courbes incendiaires de son dos de baisers tout aussi brûlants, goûtant avidement de sa langue la saveur sucrée de sa peau, mordillant fièvreusement les recoins satinés de son cou, et frôlant de son bas ventre les reliefs voluptueux de son fessier.
Ce fut l'instant que choisit la belle pour lui exposer l'ultime épreuve de son jeu de patience.
-Voici le dernier trésor de Pandore. Ton plus cher rêve était de m'avoir à ta merci pour te venger de mes tortures, Cette brosse à cheveux, peut avoir de multiples usages... à toi de faire preuve d'imagination...
Coupé dans son élan, Marcello leva un sourcil. L'espace de quelques secondes, un rien déconcerté, les yeux sombres du soldat glissérent tour à tour sur la brosse à cheveux et sur Luce, puis sur Luce et sur la brosse à cheveux. Penché au dessus d'elle, il se saisit de ce nouvel accessoire, l'observa un moment, et finalement secoua la tête et le jeta sur le sol.
Puis il s'approcha d'elle avec la lenteur d'un félin, taquina de sa langue le lobe de son oreille, et lui murmura alors qu'il s'emparait des liens de satin:
- Ton tour est passé cara Luce, à présent c'est à moi de jouer avec toi...
_________________
Cerdanne
[ Accrochée au bar, mais plus pour longtemps..]


Cerdanne à force de temps finit par détacher d’elle les dernières volutes qui la maintenait en l’air ou en enfer au choix …
L’un comme l’autre inhibant les angoisses existentielles d’une petite vie.

Un verre posé devant elle, encore un miracle de La Rose Noire çà.
Elle le vida d’un trait et la Provençale fouettée par l’alcool au gout étrangement amer, recolla à la réalité.

Disparue la souffreteuse cramponnée à son gobelet.
Lui avait semblé aussi entrevoir une môme…

La brune marmonna entre ses dents et secoua sa chevelure, frottant son visage comme pour chasser les derniers cauchemars et se pencha sans manière pour zieuter derrière le comptoir.

Faim !
Elle avait faim !
Terriblement faim.
La main s’allongea et du bout des doigts, corps en balance sur le haut comptoir de bois, elle finit par se saisir d’une pomme qui traine là.
L’envie terrible lui arracha un grognement et elle ramena à sa bouche le fruit qu’elle croqua avec violence.

La tête peu à peu retrouvait le chemin de l’âme.
A moins que ce ne soit le contraire.
Marcher, elle devait marcher et recoller les morceaux.
Pomme aux lèvres, elle se détourna du bar et s’avança dans le salon…

Trop de coussins.
Tout à coup, elle a plus du tout envie de moelleux.
Juste manger.
La dernière fois, c’était quand ? Une éternité.
La pièce tout à coup tourne un peu.
L’escalier lui donne envie mais elle renonçe.
Trop haut et puis dans son souvenir, elle en avait finit avec l’étage.
Une hésitation tout de même devant la rampe majestueuse et la brune se tourne vers le sas de l’entrée.

Trognon de pomme entre deux doigts, elle traine encore un peu les pieds jusqu’au repère du Cerbère…
Passe la tête entre les lourdes tentures.
Doigts accusateurs maintenant fermement le cadavre du fruit, elle salue brune, môme, murs, etc., etc. et regarde d’un œil clair le gardien de ses Dames.


Holà!...Je cherche la jumelle de feu madame pomme…
Le chemin de la cuisine donc.
J’ai une faim de loup...


Le sourire est sincère tout comme la faim qui d’ici peu va la laisser tomber raide devant murs, môme, brune et gardien de la rose.
Baile
[Avec Baudouin, à la porte]


Que fait-on d'une tête d'homme qui se penche un peu de trop sur soi quand on n'est pas vraiment habituée à apprécier ce geste ni à lui sourire? Ben on lui sourit quand même, parce qu'on est dans un bordel et pas sur un champ de bataille, et que dans un bordel tout est permis, surtout d'aller contre sa propre nature. Alors elle lui offre son plus enjol(iv)eur sourire, la Baile, à ce Baudouin roi de ces filles de joie. De luxe, filles de joie de luxe…

Elle regarda la blonde quelques instants avant qu’elle ne s’éloigne, l’air de dire « Pardonnez-lui, c’est un homme », lâche un Merci quand même, ça s’ra pour la prochaine fois ! à son attention, puis s’approcha juste ce qu’il fallait du cerbère.

Hmmm, vous n’avez pas été très tendre avec elle, elle ne faisait que son boulot avec moi.. M’enfin j’suis pas là pour juger de votre travail hein ? Oubliez c’que je viens de sortir donc, et dites-moi s’il est possible de rencontrer la patronne de ce lieu..

Non mais en fait, la formulation implicite de la question c’était: Dis Baudouin, elle baise, la Rouge ? Mais la jeune femme s’était retenue à la dernière minute d’être aussi directe avec un homme qui venait de semer involontairement la graine du fantasme dans son esprit déçu de sa virée lesbienne à la Rose. Posant une main sur l’épaule du gardien, elle se pencha vers son oreille et murmura :

Dites, vous êtes tenu de garder tout l’temps la Rose de l’intérieur ? Ou la surveiller de l’extérieur fait aussi partie de vos prérogatives ?

Son projet fantasmagorique se développait au fur et à mesure qu’elle parlait. Elle ne l’avait laissé s’exprimer qu’une seule fois, sans qu’il soit jamais assouvi, avec un adorable vieux con, mort maintenant. Et là, d’un coup, il refaisait surface, sous les traits d’un homme dont elle ne se défiait pas spontanément, parce qu’elle ne voulait pas ressortir bredouille de ce bordel, et parce que c’était encore plus provocateur que de se payer une femme qu’elle pourrait avoir gratuitement.

Elle modela son visage pour qu’il donnât l’impression d’appartenir à une professionnelle de la séduction masculine. Elle n’avait pas de Brigitte Lahaye médiévale sous la main pour lui prodiguer conseils et encouragements, mais elle espérait que son sourire donnait assez le change comme cela.

A peine avait-elle fini sa question qu’une voix la fit se retourner. Les plus beaux yeux du monde les contemplaient, avec ce regard à moitié ailleurs qui donnait à tout le visage un éclat particulier. Chassez le naturel il revient au galop, ya pas de copyright sur cette phrase ! La Baile resta quelques secondes comme ensorcelée. Sa première pensée, « j’vous emmène au restau ? », n’étant pas très pratique pour des raisons évidentes, elle toussota pour tenter de recouvrer ses esprits, en pure perte, et lança d’une voix encore rauque.

Oh… Ca m’fait penser que j’ai faim aussi ! Peut-être qu’on peut manger ensemble ?

Et elle avança un pied vers la tenture. Si on savait écouter le silence et l’inconscient, on aurait pu entendre ce cri de tout un être : Baudouin, t’ain, fais quelque chose ! Ce n’est pas d’elle que j’suis censée tomber amoureuse ! Baudouin, casse le charme ! Prends-moi bordel !
Erf, ce n'était pas exactement le cri du coeur qu'aurait imaginé la Baile, même inconsciemment, mais on fait ce qu'on peut quand le destin nous attend ailleurs, et qu'on est juste un corps d'artichaut dès qu'il s'agit de belles femmes...

_________________
Baudouin
[Entre la porte et... la porte]

Lucrèce lui arrache un sourire malgré tout. Sacré fille, certes on lui a refilé la mioche et elle fait de l'humour la petite insolente. Il la toise, tendant de rester de marbre, même si l'envie de sourire se fait pressante. Elle retourne à son travail. C'est là l'essentiel. Il faut que la maison tourne!

Son regard profond retourne à la petite nonne devant lui. Il y a parfois d'étranges situations. Il la dévisage, il l'écoute. Elle a joli minois, et une fois vêtue comme il se doit, sûr qu'elle ferait l'affaire. Sans doute pucelle qui plus est, ce qui promet des subsides plus conséquentes pour la maison. Il prend son menton entre ses doigts, relevant son petit visage.


Hum... pourquoi pas... tu as l'air volontaire mais il te faudra être efficace ma jolie, si tu plais à la Rouge, et j'espère que tu n'as pas peur des mâles en rut!

Il relâche son menton et la regarde avec dédain.

Allez, donne-moi tes armes, dague ou autre, si tu en as, et file voir notre Rouge, en entrant à droite, tu trouveras son bureau.

Et une de moins, où une de plus! Allez savoir! ça va, ça vient. Il rouvre la porte pour laisser ceux qui partent passer l'huis et se retrouve devant un gosse... Encore!!!! Après la fête des gueux, c'est celle des gosses. Grognement de l'ours mal léché qu'il est. C'est pas une pouponnière ce bordel!

Il le regarde froidement.


Bonsoir... messire. Que désirez-vous? Vous voici à la Rose Noire, maison des plaisirs.

Et v' là que c'est pas fini. Le môme n'a pas le temps de répondre que Cerdanne vient jouer au petite chaton. Il garde la porte entre-ouverte, malgré le froid et regarde la brune, se penche vers elle, profitant un instant de l'odeur de son parfum... Souvenirs, souvenirs... douloureux et tendres... Il lui caresse tendrement la joue, lui murmure à l'oreille:

La cuisine c'est au fond de la salle, dans le couloir, une porte sur ta droite, mais sois discrète et ne dis rien, ce n'est pas un lieu pour les clients. Je t'y rejoindrai après si tu veux.

Sourire malicieux au petit chardon. Il ne peut décidément rien lui refuser, quitte à se faire remonter les bretelles par la Rouge. Mais c'est sans compter sur Baile...

Ah les femmes... Il regarda Cerdanne, puis la soldatesque et soupira.


Dites donc, damoiselles, ce n'est pas une auberge ici! Si vous avez faim c'est dehors!

Il se retourne alors vers la Baile.

Et pour répondre à votre question, damoiselle. Il m'arrive de veiller sur la Rose de l'extérieur aussi, néanmoins je ne pense pas aller arpenter les rues pour me sustenter alors que les affaires battent leur plein. Je suis responsable de la sécurité de ce lieu. Si vous voulez souper, allez vous rassasier ailleurs.

Grognon l'ours, oui. Il peut faire une entorse au règlement pour celle qu'il a aimé il n'y a pas si longtemps, mais pas pour deux clientes. Il se demande un instant s'il n'a pas été discourtois et puis lève un sourcil et les regarde toutes deux.

Faites donc comme il vous plaira.
--Tibere.
[Chambre 3: Et pour s'consoler, alors on irait, on irait voir la femme des autres. Et quand elle écartait les bras, on s'dirait elle est comme la nôtre...*]

Danse... ivresse des corps, claquement des chairs qui se donnent qui s'appartiennent... Un instant, il n'y a plus ni prédateur, ni proie, ni chat, ni souris, juste deux amants qui se donnent du plaisir. Et plaisir il y a!

Assauts fougueux, passion dévorante, la belle devient luxure. Un éclair de concupiscence traverse le regard du blond. Aller plus loin, la pousser encore dans ses retranchements, la faire sombrer plus bas encore, dans le stupre. Elle est mûre, prête à faire le pas. Il l'assaille plus sauvagement encore, sa lame s'enfonçant dans le fourreau qu'elle lui offre. Divine brûlure que celle du désir. Il lui faut toute sa concentration pour ne pas se laisser aller au plaisir.

Langoureux, il se penche vers sa maîtresse, lui susurre à l'oreille:


Encore... tu vas en avoir encore, Cherry... Laisse-toi aller et fais-moi confiance...

Se retirant d'elle, il tire ses cheveux et la regarde, passant sa langue sur ses lèvres, l'obligeant à se retourner et à se mettre comme il se doit, sur le lit, il se penche contre elle, se collant contre son fessier, son membre luisant glisse très doucement le long de sa raie.

Quel plaisir de dépraver une oie blanche, même si l'oie se révèle bien plus garce qu'il n'y aurait paru au prime abord. Sourire au bord des lèvres, il la prépare, frottant contre l'orifice interdit.

Va-t-elle se rebeller? le repousser? Etre choquée de la route sur laquelle, il la conduit?

Il souffle dans son cou, caressant la cambrure de ses reins et lentement, sa virilité en main, il force un peu le passage du péché, se glissant très doucement, guettant ses réactions, attentif.


*On continue, encore, encore!

--Julio_le_geux


[Devant cerbère – à la porte du paradis]


Bonsoir... messire. Que désirez-vous? Vous voici à la Rose Noire, maison des plaisirs.


Maison des plaisirs? Alors c'était ça devenir un homme? Trop de questions se bousculent dans la tête de notre petit gueux. Mais il est allé trop loin maintenant. Il ne peut plus reculer et à trop envie d'avancer, malgré qu'il soit déjà un peu bousculé par toutes ses grandes dames à l'entrée.
Qu'elles sont belles ses femmes! Et puis il aperçoit dans l'entrebâillement de la porte l'intérieur de la maison, avec ses tentures luxueuses, la chaleur qui s'en dégage, les odeurs lui montent déjà à la tête... Il a envie d'aller voir.

Rougissant de la racine des cheveux à la pointe du nez, il ose s'adresser au monstre devant la porte.
Bégayant à n'en plus pouvoir, malgré tout le courage qu'il a rassemblé, il chuchote:

'' - On m'a dit qu.. qu.. qu'ici on pourrait s'oc.. c... ccuper de moi. J'ai de qu.. quoi payer. Bô... Bô... Beaucoup d'écus...''

Secouant sa bourse pleine d'or en parlant et priant pour que celle-ci parle à sa place, il montre aussi qu'il ne possède aucune arme avec lui. Trop jeune et trop maladroit pour savoir s'en servir.
Il ose à peine regarder le soldat qui le sonde devant la porte. Il a trop peur. Il ne passera jamais. Peut-être qu'on ne peut entrer que si on est très très grand, comme cet homme. Ou bien seulement si on est une fille....

Mais Marie n'avait pas pu lui mentir! Il passera! Il est déterminé à découvrir ce qu'il se passe derrière cette porte et un peu plus loin! C'est un homme maintenant! ... Enfin presque...
Il ne peut pas reculer sous peine d'être encore la risée de son copain. Et s'il ne passe pas, il ira loin, très loin... Très très loin et plus jamais il ne rentrera chez lui!

Son visage le brûle. Il sait qu'il est encore rouge de gêne... Et rouge de colère maintenant. Vite. Il faut qu'il entre avant de sentir ses larmes s'extérioriser devant tout le monde....
Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : Dans cette vallée de larmes qu'est la vie, Viens avec moi par les sentiers interdit, A ceux-là qui nous appellent à tort ou a raison, Vilaines filles, mauvais garçons.*]

Lui faire confiance ? Ne le fait elle pas depuis qu'elle a accepté de le suivre dans cette chambre. Ne se laisse t-elle pas aller au plaisir, ne l'écoute t-elle pas ?

Sans s'en rendre compte elle se retrouve sur le ventre. Deux réactions se disputent en elle, la première comment ose t-il lui enlever ce plaisir et la seconde mais que fait il ? Elle était prête à râler quand il commence à glisser son membre entre ses fesses. La blonde est surprise, ce genre de choses ne faisait vraiment pas partie de son éducation, enfin si on pouvait dire qu'elle avait eu une éducation dans ce domaine. Seulement le blond lui avait dit de lui faire confiance, si la Rouge l'avait engagé c'est qu'il connaissait son affaire. La jeune femme se détendit donc et profita de la caresse, si exotique soit elle. Ses lents mouvements sont des plus agréables, étonnant mais agréable. Quand il taquine son derrière de son membre, elle frissonne, comment pouvait elle ressentir quelque chose comme ça et surtout grâce à de telles caresses. Et son fessier qui en redemande en se levant doucement vers l'objet source de son plaisir.

Son corps est tendu quand il souffle dans son cou, qu'il la caresse. Elle le sent venir, il entre en elle avec une douceur insoupçonnée. Lui l'amant fougueux devient doux. La sensation est bizarre, la blonde ne comprend pas ce qu'elle ressent, un mélange d'excitation et de légère douleur. Douleur qui lui plait, douleur qui l'excite, douleur douce et insidieuse. Des gémissements s'échappent au fur et à mesure qu'il la comble. Elle se sent bien la blonde, elle apprécie les caresses et douceurs que son amant lui prodigue, elle aime qu'il se fasse doux autant qu'il soit fougueux. Elle aime qu'il lui fasse découvrir des sensations nouvelles, qu'il lui apprenne le plaisir et le désir. Oui elle lui fait confiance et le lui prouve en cambrant légèrement les reins pour accentuer sa pénétration. Entre deux gémissements, elle lui avoue ses "sentiments".


J'aime ce que tu me fais ... j'aime te sentir en moi ... J'aime tes intentions ... J'aime la luxure ...

*Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Hein Serge
--Tibere.
[Chambre 3: Il n'est pas âme qui vive qui me plaise autant que toi; si tu étais plus naïve, je t'apprendrais tout ce que tu sais déjà...*]

Il râle alors qu'elle s'ouvre et lentement sa virilité vibre en elle, la possédant en de coups de reins précis, puissants, profonds. Elle se laisse aller et il savoure ce délice des délices. L'assaut devient bestial, son souffle plus fort dans le cou de la belle, les boucles blondes se perdant entre creux de ses reins et ses seins qui se soulèvent à chaque à coup.

Sa langue se faufile, partout... son oreille, son cou, sa nuque... Une main attrape un sein blanc, le malaxant savamment, le sentant se dresser toujours plus sous ses doigts, l'autre glisse sur sa gorge, ses seins, son ventre, caresse la toison de la belle, tendrement, doucement alors que la bête se réveille, la verge en feu, lui faisant sentir le désir qu'elle a fait naître en lui.

Sa main devient plus aventurière. Il s'immisce en elle, ses doigts fins jouant contre le bouton de chair plus gonflé que jamais, écartant les lèvres trempées de plaisir. La posséder encore et toujours, plus fort, plus intense. Aux mots qu'elle lui susurre, il frémit. Sa peau se hérissant, son corps se tendant. Il ralentit l'espace d'un instant, pour ne pas déjà s'abandonner en elle. Faire durer... encore... encore... A nouveau, il redevient puissant, violent, ne retenant plus l'animalité qui est en lui.

A son oreille, il murmure des mots... secrets, excitants, impudiques, pervers... Il veut la sentir fondre entre ses bras, lui donner le plaisir qu'elle n'a pu encore avoir.

Leurs peaux claquent l'une contre l'autre, luisantes, ses bourses fouettant contre le fessier de sa belle amante. Son dard s'enfonce encore, il griffe très légèrement le sein sous sa main, l'autre possédant son intimité de tous ses doigts. Retenir son plaisir encore pour qu'elle profite, toujours plus...


*Serge the winner!

Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : C'est sûrement un rêve érotique, Que je me fais les yeux ouverts, Et pourtant si c'était réel ?*]

Elle a chaud, elle est en sueur et elle sait qu'il n'en a pas finis avec elle. Cela la dérangerait elle ? Pas le moins du monde. Son Asmode, à ne pas confondre avec celui de sa cousine blondinette© n°1, non parce qu'il faudrait pas croire que le blond présent dans cette pièce est celui de sa cousine ça ferait mauvais genre après. Bref, ...

Donc son ange de la luxure à elle, l'emmène en des lieux où tout n'est que délice et volupté, lieux en lesquels elle s'abandonne totalement au plaisir qu'il lui procure et vice et versa. Elle lui murmure des encore quand il la caresse, quand elle frissonne à son contact sur son sein, petit plaisir qui accentue le désir principal. Mais alors quand il la fouille de sa main, elle n'en peut plus, le mélange des caresses, le mélange des sensations, ce cocktail est explosif, elle étouffe un cri dans les draps, la chaleur de ses reins augmente dangereusement, elle ressent des choses qu'elle n'a jamais connu, sensation sourde au départ, elle se dévoile au fur et à mesure qu'il la besogne de toutes parts. Elle grogne quand il ralentit, signe de son mécontentement. Grognements vite arrêté, les mots qu'il lui susurrent ont l'effet escompté ... Elle ferme les yeux, essaye, mais ne peut s'empêcher de gémir à chaque coup, à chaque caresse sur sa fleur, à chaque pénétration quelle qu'elle soit. Ses mains son crispées sur les draps, cherchant en ceux-ci un exutoire au trop grand flot de sensation qu'elle a d'un coup. La chaleur se fait insidieuse entre ses reins, son antre bouillonne, il est moite de ses fluides et des siens, elle est comme dévoré par un feu intérieur. Plus rien ne compte que l'explosion finale ...


*Sacré Serge
--Tadzio
Eh bien voilà, enfin elle sortait de ses gonds et de sa réserve feinte. Ce n'était pas trop tôt ! Il sourit et endura sans mot dire son petit laïus. Au moins apprit-il une chose : le monopole de la bêtise n'était pas masculin. Il avait vu défiler maints timides à la recherche de leur virilité dans les bras d'une catin, pensant trouver là une façon de devenir hommes... et il découvrait à présent une femme pourtant apparemment sûre d'elle, mais ayant désespérément besoin que quelqu'un la rassure sur sa féminité. Croyait-il que le jeu de séduction factice d'un courtisan suffirait à panser ses blessures intérieures ? Oh, cela aurait peut-être suffi quelques temps, mais elle serait vite revenue. Et elle aurait fini par considérer Tadzio comme la vache à lait qu'elle se défendait de vouloir être avec les hommes...

Cette conclusion le réconforta dans son cynisme coutumier. Il l'avait crue différente, à tort. Elle rentrait bien dans une case du grand damier des paumés de l'humanité. Et Dieu savait, s'il existait, que le gigolo désabusé se sentait mieux lorsque ses clients rentraient dans les cases ! L'énigme de sa mentalité résolue, il s'intéressa un peu plus à son physique. Sa première impression ne l'avait pas trompé, le corps était agréable... et la nuit le serait probablement. Et peut-être même amusante, si la cliente était vexée et cherchait à se venger !


Je ferai au mieux selon mes humbles compétences, ma dame... vous serez satisfaite ou remboursée. Quant au... chemin que je choisirai, je vous laisse décider, j'emprunte toujours celui qu'on m'indique.

Un client qui avait voyagé vers le Soleil Levant lui avait rapporté un proverbe, là-dessus... il faudrait qu'il tâche de s'en souvenir. Qu'elle soit vexée ou non, elle ne l'empêcherait pas d'hasarder quelques plaisanteries, fussent-elles mauvaises. Il s'occupait l'esprit comme il pouvait. Comme elle avait fini son verre, il se leva et lui proposa son bras pour la guider dans l'escalier.

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Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--Marigold.
[Chambre 5, Marigold, Pandore, Diane et à présent Biche aux abois mais elles sont combien dans cette piaule...]

Il la regarda et fit prendre son envol à la brosse qui s'échoua sur la descente de lit. Surprise la blondine éclata de rire, Marcello se coucha alors sur elle et lui murmura que son jeu s'arrêtait là et qu'il allait désormais prendre les choses en mains. Elle frissonna de désir lorsque sa voix suave et chaude fondit sur son oreille comme la caresse du soleil sur la peau en été. Un bruissement lui indiqua qu'il se saisissait du lien de satin. Elle n'aurait jamais accepté de si bonne grâce ce qu'il s'apprêtait à faire si ce n'était pas lui. Il avait promis, il avait juré ses grands dieux , et il lui avait prouvé qu'il ne lui ferait rien de mal. Elle aimait le contact de sa peau , l'union de leur chair lui avait déjà arraché de nombreux soupirs de satisfaction , des râles même, il n'était là que pour le plaisir pur , elle le savait et n'attendait que cela aussi.
Sentant sa virilité tressaillir contre ses pèches rebondies, elle les frotta délicatement se cambrant toujours plus .

Je suis à vous Amore mio ...
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Judas
[Rue, proximité de la Rose]

Un bref vertige la prit lorsqu'elle se releva face à la rue sombre. Ses doigts se portèrent au charnu de ses lèvres, le gout de lui était encore là presque tenace. Dans son cou son odeur, sur sa peau sa sueur, mélange entêtant qui la ramenait quelques minutes auparavant. Le moment valait bien toutes les opiacées de la terre, même si son fugace exutoire avait prit la tangeante. L'anneau brilla au reflet de l'astre, vestige d'un clan hétéroclite qui avait su prendre le plaisir où il se trouvait... Araignée du soir espoir, elle se fit la remarque pertinente qu'il avait certainement un nom sous son sobriquet d'impitoyable, mais qu'elle ne l'avait soit pas connu soit pas gardé en mémoire. Point besoin de détails superflus pour savourer l'abandon décadent d'un instant dans un lupanar.

Elle aurait aimé repasser devant le portier. Il avait la gueule burinée de ceux qui en ont vu d'autres, un air faussement posé qui avait le don de plaire... Malgré lui. Son nom était dans toutes les messes basses de la Rose et sa carrure dans tous les yeux brillants de ces dames. Oui elle aurait aimé s'accorder un échange fallacieux de vaines palabres à la porte, quelques remarques désuètes et sans saveur sur l'affluence du soir à la rose ou sur le temps glacial du moment... Un échange superficiel pour ne pas révéler l'autre, plus précis et moins contenu de deux corps qui se dévorent...

Mais sa vie voulait qu'elle ne soit pas du monde de ceux qui, poudrés et fardés, arpentaient les lourds tapis et épaisses tentures pourpres de la Maison Close, à la recherche de plaisirs inavouables. Non clairement, sa place était celle de ceux à qui profitaient le commerce, l'argent sale de toute cette communauté. D'ailleurs, à qui plairait sa vie sinon à elle? Pour seules attaches ses entrées dans tous les clans brigands du coin et seul étendard la liberté du corps et de l'esprit.

Sa carcasse s'étira jusqu'à reprendre d'un pas sage le chemin d'où elle était arrivé la veille... Elle ne remarqua pas que la dague, abandonnée par les liens approximatifs de ses braies malmenées venait de tomber d'un bruit métallique sur le pavé.

Le visage du De Firenze se redessina dans le reflet d'une flaque sale, comme pour appuyer le fait que oui, il était temps de partir sans plus trainer...

flasback.

Un corps désarticulé est jeté dans une rigole comme un pantin au feu. L'ombre macabre d'une corneille veille au coin d'un rocher ensanglanté sur l'infortuné, une silhouette fine s'éloigne dans un bruissement de cape. sur le gris de la tombée de la nuit qui s'avance gît le rouge du massacre , abreuvant la sècheresse du sol froid.
Nicolas n'a pas été battu pour rien. Il fut châtié pour sa fuite, sa lâcheté, et pour une belle somme. Fuir n'est pas la solution, belle ironie quand on connait l'histoire de Sadnezz Corleone que de la savoir punir un fuyard. Ses poulaines filent en un ballet silencieux, un pas en entraine un autre, vite, vite, retourner vers sa monture, vers la dernière bourse, vers la Bourgogne puis vers l'oubli. Car elle oubliera le jeune et ce qu'elle lui a fait quelques temps, jusqu'à ce que les jours ou la confesse lui ramène son corps déchiré par l'onde agité de sa conscience, remontant à la surface le presque cadavre balloté dans les remous de quelques vieux cauchemars...
Bientôt résonne le galop de sa monture, l'éloignant de ses exactions, la ramenant aux convoitises classiques d'une brigande... Le gain. Une auberge la verra échanger une petite boite contre une aumonière remplie, la dernière d'une série qui l'a maintenue en haleine, qui lui a donné la force d'exécuter son contrat. En serrant le métal frappé de sa récompense dans la paume de sa main, la Corleone repense à sa nuit... Il s'en fallut de peu pour que l'irréparable soit commis, dans le feu de l'action, peu pour ôter plus que le contenu de la petite boite au Machiavelli... Il fallait bien une preuve de son travail à ses clients.

Se payer ses services coutait les yeux de la tête...

Retour à sa réalité.


Il fallait croire que les vieux cauchemars pouvaient s'éveiller là où on ne les attendait pas.

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