Marcello.
[A quelques pas de La Rose Noire]
Une nuit noire sous un ciel sans étoiles recouvrait les lieux lorsque Marcello sortit de l'auberge où il séjournait en attendant de pouvoir quitter la ville. Dissimulées sous sa chemise de soie noire et sous un long manteau de cuir fourré d'hermine, les profondes blessures tout juste refermées du dernier combat qu'il avait livré aux frontières de la Tourraine.
Sans but précis, le regard triste et lointain, le vicomte de Florence arpentait les rues désertes, laissant le vent et la pluie glacials le transpercer sans même y prendre garde. Dans ses pensées, un prénom résonnait: Laura. Et alors que le bruit des talons de ses bottes claquaient sur les pavés humides et luisants, le soldat Florentin revoyait ce jour où elle était morte dans ses bras, et où il avait quitté son pays pour celui-ci qu'il découvrait à peine.
Soudain, au détour d'un chemin, des éclats de voix que malgré l'heure tardive on ne cherchait pas à étouffer, la lueurs dansantes de bougies allumées par dizaine, attira son attention. Un seul endroit pouvait ressembler à cela.
De là où il venait, de tels lieux étaient monnaie courante, et dans un demi sourire Marcello se souvint que c'est dans l'un d'eux qu'à ses quinze ans, son pére l'avait emmené pour, selon ses propres termes, lui donner les moyens de quitter l'enfance à jamais. Presque malgré lui, il prit le parti de s'y arrêter pour quelques heures.
Devant la porte, un homme sans âge précis, qui hocha la tête en le voyant approcher. Aprés l'avoir imité, Marcello prit la parole:
- Le bon soir à vous messire, je me nomme Andrea di Barbieri, est-il possible de pénétrer en ces lieux, où faut-il pour cela quelque laisser passé spécifique?
Debout devant l'entrée, celui qui venait à l'instant même de se renommer Andrea attendit patiemment la réponse du portier.
Une nuit noire sous un ciel sans étoiles recouvrait les lieux lorsque Marcello sortit de l'auberge où il séjournait en attendant de pouvoir quitter la ville. Dissimulées sous sa chemise de soie noire et sous un long manteau de cuir fourré d'hermine, les profondes blessures tout juste refermées du dernier combat qu'il avait livré aux frontières de la Tourraine.
Sans but précis, le regard triste et lointain, le vicomte de Florence arpentait les rues désertes, laissant le vent et la pluie glacials le transpercer sans même y prendre garde. Dans ses pensées, un prénom résonnait: Laura. Et alors que le bruit des talons de ses bottes claquaient sur les pavés humides et luisants, le soldat Florentin revoyait ce jour où elle était morte dans ses bras, et où il avait quitté son pays pour celui-ci qu'il découvrait à peine.
Soudain, au détour d'un chemin, des éclats de voix que malgré l'heure tardive on ne cherchait pas à étouffer, la lueurs dansantes de bougies allumées par dizaine, attira son attention. Un seul endroit pouvait ressembler à cela.
De là où il venait, de tels lieux étaient monnaie courante, et dans un demi sourire Marcello se souvint que c'est dans l'un d'eux qu'à ses quinze ans, son pére l'avait emmené pour, selon ses propres termes, lui donner les moyens de quitter l'enfance à jamais. Presque malgré lui, il prit le parti de s'y arrêter pour quelques heures.
Devant la porte, un homme sans âge précis, qui hocha la tête en le voyant approcher. Aprés l'avoir imité, Marcello prit la parole:
- Le bon soir à vous messire, je me nomme Andrea di Barbieri, est-il possible de pénétrer en ces lieux, où faut-il pour cela quelque laisser passé spécifique?
Debout devant l'entrée, celui qui venait à l'instant même de se renommer Andrea attendit patiemment la réponse du portier.