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[RP] Maison close de la rose noire

Baudouin
[Du sas à la cuisine... pèlerinage.]

La nuit passait lentement. Les allées et venues à la porte semblaient s'être calmées. Le cerbère vérifia que l'huis était bien fermé. Il traversa lentement la salle principale. Chacun chuchotait ou parlait doucement dans son coin. Il aperçut Désirée qui conversait avec le gamin. Elle travaillait bien la petite, déjà le troisième, quel rendement! La Rouge serait contente.

Il s'approcha du comptoir, frôlant ses hanches et souffla discrètement dans son cou.


C'est bien, ma belle, tu travailles bien, la Rouge peut être fière de toi.

Sourire à l'appui, il inclina la tête en la regardant, la laissant à son client, jaugeant la salle de son regard. Tout allait bien. Il s'approcha de Lucrèce alanguie sur les coussins, lui donna une très légère tape sur les cuisses et ne put retenir un sourire, contrastant avec ce qu'il allait lui dire.

Allons, belle blonde, il n'est pas encore temps de s'assoupir!

Froncement de sourcils, il s'éloigne encore prenant la direction de la cuisine. Un pincement étrange au coeur. Pourquoi était-elle toujours là où il devait se trouver? Sa présence lui rappelait toujours ce passé trop récent, cette douleur trop vive. Il secoua tristement la tête, attrapant au passage du vin chaud épicé qui sortait de l'âtre. Il la connaissait. Si bien, trop bien.

Il s'engagea dans le couloir, ouvrit doucement la porte. Elle était là et semblait mourir de faim vu sa façon goulue de s’empiffrer de pain et de miel. Refermant la porte pour plus d'intimité, il sourit et s'assit à la table sans mot dire, lui servant un verre de vin chaud.


Tiens, petit chardon, pour étancher ta soif. Quelle étrange coïncidence t'a conduite sur mon lieu de travail, dis-moi?
--Julio_le_geux


[Devant une nymphe ... et un verre de vin! ]

Le verre tinte et le fait sortir de sa torpeur. Le garçon ouvre de grands yeux mi-étonnés mi-effrayés vers la demoiselle qui c'est approchée. Elle lui sourit, et cette beauté qui dessine son visage fait rougir encore plus le jeune Jules. Il n'en peut plus de chaleur. Il se sent presque mal. Presque!
Voilà que le garde s'approche! D'un rapide geste, la garçon rentre la tête dans les épaules et ferme fort les yeux, trop effrayé pour oser écouter. Un chuchotis puis l'orage passe.

Alors il ouvre un œil. Puis l'autre... Il sort doucement la tête et regarde en coin la jeune fille qui le fixe toujours. Il la trouve belle. Si belle. Il se permet de laisser ses yeux glisser lentement sur le corps de la demoiselle. Des courbes fines mais désirables, les volants et froufrous dansant autour d'elle comme pour saluer sa délicatesse. Sa poitrine se soulève lentement, au rythme de sa respiration. Il la regarde comme il a regardé la petite fleur blanche qui perçait la neige ce matin. Plein d'admiration pour ce tout petit être dans cet immense monde où l'on prône la force. Il a presque envie de la serrer dans ses bras.

Désirée.
Le ton sur lequel elle le prononce fait frémir le bout de ses oreilles. Oui, c'est ça qu'il ressent. Un désir. Une chaleur au fond de lui même. Une sensation tellement étrange.
Maintenant il voit ses lèvres claires et charnues. Elles lui donnent soif. Une soif particulière. Où plutôt une faim. Il a envie d'y goûter. Mais il n'ose bouger, sinon ses yeux qui continuent leur montée sur le corps gracieux.
Puis il croise son regard et sa gêne revient au galop.
Ses yeux roulent dans tout les sens puis se posent sur le verre qu'il prend en main pour le boire à toute vitesse, espérant chasser de son esprit les pensées qui le traversaient et rafraichir son visage brûlant.

Il ne réussit qu'à s'étouffer quand le liquide âpre se colle au fond de son palais. Il tousse et retousse.
La jeune fille lui tape le dos pour l'aider à se ressaisir et le garçon réussit à retrouver ses esprits.


" Par..Pardon... Je... je suis maladroit. Ça va mieux maintenant. Je suis Jules. Je.. je.... viens acheter vos.... services? "

Il hésite sur le dernier mot, ne sachant pas si c'est le plus approprié, mais croit ce souvenir que Marie-la-peste lui avait parlé de ça. Il a peur. Peu encore de passer pour un nigaud, une fillette. Mais il est trop tard pour reculer, et la jeune fille en face de lui le captive. Ses grands yeux plantés dans les siens ne peuvent plus en décoller.
--Rafail
[Dans une chambre où l'on rejoue l'Apocalypse.]

Dieu. Satan. Deux entités qui se confondent. Ce n'est pas chrétien ? Bien sûr que si. Le Très-Haut est tout, dit-on souvent, pourquoi ne serait-il pas aussi le Diable ? Nous ne sommes après tout que des émanations du souffle de la Déité Unique, et l'ange que fut le déchu Lucifer en est une aussi. Alors savoir si l'Assassin est l'un, ou l'autre ? Les deux. Il est un fervent religieux, comme beaucoup. Il va à la messe, et prie parfois Dieu de l'abreuver - goutte par goutte - de ses bienfaits. Pour autant qu'il sache, il est tout de même un exécuteur froid, et cela est un péché selon l'Eglise. Mais qui pourra lui reprocher de gagner sa vie ? Avec un peu plus de largeur que beaucoup, certes.

Le Dieu punit. Le Diable récompense. Que veux-tu que je sois ?

Un pas vers elle. Le contact est fait. Sa main droite, gantée mais libre de toute arme, se lève à hauteur de son visage, et dans un crissement de tissu léger, il plie ses doigts pour en passer le revers sur la joue de la belle.

Me préfère-tu en berger, doux et paternel avec sa brebis ? Ou en serpent, mordant et incisif ? Dieu, ou Satan ?

La question n'aura plus d'écho. Il ne se répètera pas. La main descend pour parcourir son bras, puis sa hanche, terminant sa course sur une fesse à laquelle qu'il caresse. C'est au tour de l'autre bras de se lever. Celui qui a une arme à disposition. Celle-ci n'est encore qu'à moitié sortie, mais il compte l'utiliser sous peu. Il passe la manche autour de la nuque de la belle intriguante, pour, prétexte habile, rapprocher la paire d'yeux avide de luxure de la sienne, et s'apprêter à lui mettre le couteau sous la gorge, le plus sommairement du monde. Je dis s'apprêter.. Car de cette action, le sombre n'en est pas encore bien sûr.

Quant à sa beauté.. Il a un charme certain, c'est sûr. Le jeu d'ombre qui s'opère dans ce lieu devenu mystérieux a quelque chose d'ennivrant. Il amoindrit les défauts, et installe un voile de pureté ténébreuse sur leux physionomies, comme deux magnifiques masques offerts par un quelconque esprit de la nuit.
--Rosadeiventi


[Solitude - le grand salon]

La Rosa affiche une grimace lorsque la belle brune à ses côtés lui afflige un vent magistral. Un petit ricanement acide alors que les noisettes suivent la scène entre Lucrèce et son interlocutrice perdue. Il faut croire que la pulpeuse préfère les beautés froides... De toute manière la Bella a déjà son amant pour la nuit. Enfin si du moins il se décide à revenir. Entre deux gorgées, à moitié alanguie sur le comptoir elle le cherche du regard. Il n'a pas bougé de place et semble en grande discussion avec cet inconnu capuchonné. Une poignée de mains qui ressemble étrangement à un pacte scellé et la Bella hausse un sourcil en totale incompréhension. Le temps s'égraine alors qu'elle fatigue, se lasse. Des allées et venues sans grande importance pour la catin qui ne peut chasser plusieurs proies. Même la petite Désirée semble s'amuser... Un soupir s'échappe de sa bouche pulpeuse pendant qu'un doigt glisse autour du verre à moitié entamé. Elle décide alors de ne pas gâcher le reste de sa soirée. Malgré la somme qui l'attend sagement sur la table basse de la chambre huit, cela n'est pas suffisant pour cette nuit : Soit son bel Italien revient sous peu, soit elle s'attaque à un autre gibier et ciao Le Firenze...

--Jacquou


[Dans le moelleux des coussins, Grand Salon]

A l'invite de la belle blonde, Asteria s'avança vers le canapé non sans avoir admiré les longues jambes musclées. Ce n'est quand même pas au lit qu'elle se muscle ainsi pensa Astéria ou alors dès demain, j'entre chez la Rouge pour travailler. Même si son corps à elle n'avait rien à lui envier mais c'était au prix d'un grand entraînement. Elle attrapa le verre et le porta lentement à ses lèvres tout en fixant les yeux de la belle. Elle aimerait se perdre dans l'immensité de ses yeux.
Citation:

Bonsoir Dame! Un verre! Si cela vous fait plaisir, j'aurais également un immense plaisir à le boire avec vous!


Elle avait dit ça avec langueur.....Astéria se sentait soudain comme sur un nuage. Etait-ce l'alcool.....mais elle n'avait bu qu'une gorgée du bout des lèvres.....ou le regard de la belle à côté d'elle. Elle était troublée par ce corps, mais pas assez pour ne pas continuer son dessein qui avait débuté dans le bar au moment ou son regard avait croisé le sien.

Alors dites moi belle dame, que venez vous cherchez à la Rose Noire?

Le salon continuait à se remplir et Astéria sortit de son rêve:

Puis-je savoir votre nom moi c'est Astéria et à la Rose Noire, je cherche.....je ne sais pas trop. J'ai fait le tour des hommes et pour le moment, ils ne m'intéressent plus aussi je suis venue ici pour essayer de trouver de la douceur dans les bras d'une femme.

Elle avait envie de caresser ce corps, de laisser ses lèvres courir partout, de sentir la finesse de sa peau. Elle avait tout simplement envie de faire l'amour avec une femme, à cette femme.
--Lady.

[L'Antichambre des Enfers]

Sa main recouverte d'un gant reche se frotta contre ma joue, mon corps nu effleura le sien encore vetu, contact rude et froid, me donnant des frissons. Plus près de moi, je plongeais mes pupilles azurs dans son regard sombre.

Oui ! J'avais peché et le Diable était venu punir la misérable que j'étais. J'avais voulu me faire passer pour une catin, pour profiter d'un plaisir interdit, pour plonger dans la luxure en dehors de mon mariage. Le frisson se transforma en tremblement, le Diable devant moi avait un objet dans l'autre main, un objet froid que je ne pouvais voir, mes yeux hypnotisés pas le regard noir brulant, l'esprit anesthésié par la voix rauque qui répétait le mot Satan.

Lui dire la vérité ?Lui dire que je suis comtesse ? Lui dire que je suis riche ? Ce serait mettre ma vie en danger certain ! Je sourit, tremblant à la fois sous les caresses et sous la peur de ce qu'il tient en main
.

Soit mon maitre .... chatie moi et récompense moi ...... amène moi au ciel pour me redescendre en enfer ensuite .....

Je passe ma langue sur mes lèvres, fixant sa bouche, me perdant dans mes promesses et mes calculs. Plus rien n'existe, peut-etre ne verrais-je pas le jour se lever mais je veux connaitre le plaisir suppreme dans les bras du Diable.
Nicolas.df
[Voilà qui est fait - retour à la chambre huit]

Pour une surprise, c'était une surprise. Dieu semblait dans ses bons moments aussi facétieux que le borgne... s'il lui permettait de mettre la main sur sa tortionnaire, il aurait assurément droit à un regain de dévotion durant quelques temps. Quelle soirée ce serait ! Luxure et vengeance, un cocktail explosif qui sentait ses jeunes années, la cour florentine, l'ombre des tentures des palazzi.... et si la deuxième partie allait requérir de la chance et de l'audace, la première était à portée de main. Nicolas s'approcha par derrière de la Rosa qui se fanait à vue d'oeil, et la prit doucement par le bras.

Je te remercie de ta patience... cette affaire en souffrance ne pouvait attendre. Je te promets toutefois que je trouverai le moyen de me faire pardonner là-haut...

Avec tout ça, il n'avait pas bu, mais peu importait. Il se contenterait de la bouteille de vin laissée dans la chambre. Pour l'instant, il avait de la passion à extérioriser, et leur étreinte passée ferait pâle figure face à celle qu'il prévoyait maintenant. Pourvu que sa belle compatriote ne reprenne pas la mouche pour rien... en pensant cela, il se fit la réflexion qu'il l'entraînait peut-être un peu rapidement vers l'escalier. A le voir, un observateur aurait pu penser qu'il n'avait pas connu de femme depuis des semaines, et assurément pas qu'il venait de descendre ! Il s'efforça donc de ralentir le pas pour monter les marches, caressant lentement le bras de l'Italienne, et lui glissant de temps à autres un regard lourd de sens accompagné de son petit sourire.
_________________
--Rafail
[Je suis l'Alpha et l'Oméga. Le Commencement et la Fin. [...] ]

Désormais, elle le sent clairement. Une lame, tranchante, aiguisée. Pas de doute. L'antipode d'un enfant de choeur vient de braquer un objet de mort sous la gorge de la belle. Il n'a qu'un geste à faire pour lui ôter la vie. Geste dont il est expert, qu'il saura effectuer tout en sachant se préserver de la moindre éclaboussure. Elle n'aura pas le temps de hurler : Ses cordes vocales seraient sur-le-champ sectionnées, en même temps que la carotyde, ce qui occasionnerait une mort quasi-instantanée, dans le parfait silence. L'impuissance. Quelques secondes seulement où ses forces la quitteraient, où elle s'écroulerait au sol, où elle le regarderait, indifférent, en train de la contempler dans ses derniers instants. Voilà tout ce qu'il lui offrirait après l'avoir tué : Son attention pour accompagner son ultime moment. Une attention froide, celle de Thanatos venu pour cueillir son âme au bout de sa faux comme un amoureux retirerait de la terre une délicate fleur éclosant tout juste, aux couleurs châtoyantes, assez pour avoir retenu son attention, assez pour vouloir l'offrir, assez pour qu'il ait envie de l'arracher à sa mère nourricière.
Donc, le bras autour de sa nuque braque le couteau sous sa gorge.

Il ne lui en voudrait pas si la Belle devait paniquer. Aussi, pour la rassurer, il lui offrira un doux baiser, plein d'un romantisme délicat, trempé dans le plus pur des désirs, enrobé d'un peu d'amour. Plusieurs secondes : il faudra plusieurs secondes à Dieu, dans sa grande et généreuse bonté, pour insuffler à Eve nue le souffle de vie.


Confesse-toi. Et après avoir vécu les souffrances de Lucifer, tu te verras offrir une place aux côtés des Anges. Avoue-moi tes péchés.. Dis-moi tout ce qui mérites d'être puni pour que je puisse t'absoudre.

Sa mâchoire était dévolue à l'ôtage de ses gants, dont la pointe était enfermée entre ses dents, il tirait lentement sur chaque doigt pour le faire glisser de quelques millimètres puis le retira complètement en tirant un peu sauvagement dessus. L'objet tombait alors à terre, et pour la première fois, elle sentira le contact de sa main sur elle, de sa peau brûlante comme le purgatoire qui vient se refermer sur l'un de ses seins, passant le plus innocemment du monde sur son sommet.


Sois loquace. C'est le Seigneur en personne qui t'écoute...

Sa voix est infiniment impérieuse, noyée sous une irrésistible tyrannie qui semble très naturelle chez lui. La parole du Très-Haut, sans nul doute.
--Tadzio
[Chambre 6]

La belle se conduit en terrain conquis, ce qui n'étonna qu'à moitié Tadzio. Elle ne faisait pas grand mystère de son arrogance, ou alors ignorait comment la dissimuler... et c'était relativement excitant pour le courtisan que d'avoir une cliente sûre d'elle ou, du moins, voulant bien le faire croire. Les étreintes avec ce genre de partenaires tournaient rarement à l'ennui : parfois, elles étaient sulfureuses, combats acharnés pour la domination ; d'autres fois, amusantes, lorsque les présomptueux se dégonflaient comme des soufflés et se laissaient emporter par son professionnalisme.

L'heure suivante dirait de quelle catégorie la dame Raide faisait partie. Mais à présent qu'ils avaient quitté le salon et qu'ils étaient au calme, rien ne pressait. Tadzio observa son petit manège avec la fleur... un goût pour le sang ? Une simple perversion parmi tant d'autres. Il n'avait jamais eu à satisfaire ce genre de désir, mais d'autres pensionnaires n'avaient pas eu sa chance. Peut-être que cela changerait ce soir... et peut-être pas. Au fond, qu'importait ? Puis vint la question. Amusé, il n'y répondit sûrement pas de la façon qu'elle attendait.


Pourquoi ne pas le pratiquer ? Je suis bien nourri, confortablement logé, et je n'ai plus eu de terre sur les mains ou les pieds depuis l'âge de treize ans. Au début, ce n'était pas évident... mais le temps a arrangé les choses en éteignant la passion en moi. Il est de plus en plus rare que quelqu'un la rallume...

Qu'est-ce qui perçait au juste dans le ton de sa voix ? Satisfaction ? Regret ? Même lui n'aurait su le dire. Le feu chauffait, brûlait même. Lorsqu'il traversait la carapace patiemment assemblée.

_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--Lady.


[Pour que n’arrive jamais la fin, faisons durer le commencement]

Je devinais soudain ce qu’il glissait sous ma gorge : une lame ! Une lame d’acier, lisse et froide comme son visage. Ce démon ne ressentait-il donc aucun sentiment ? Il fallait que je m’emploie à le faire changer. Mes yeux s’étaient agrandis sous l’effet de la peur et mon coeur battait un rythme endiablé, je savais au fond de moi que ce n’était qu’un sale voleur, que tout cela n’était qu’un jeu, mais dont l’issue pouvait s’avérer fatale pour moi. Il effleura ma bouche, me laissant avide d’en gouter plus.

Je ..je ne suis pas celle que vous croyez ...

Sa main, à présent découverte, vint glisser sur ma poitrine et me tira un gémissement. Je n’étais plus maitresse de la situation, je n’étais plus celle qui donnait des ordres pour combler ses désirs. J’étais sous l’emprise d’un homme, et quel homme ! Un démon !

Je me hasardais à déplacer une de mes mains et vint la plaquer à un endroit très précis de son anatomie. Je pus vérifier qu’il n’était pas insensible à la présence de ma nudité, je m’enhardis à essayer de défaire le vetement ! Tant qu’à mourir, que je meurs de la facon que je voulais
!

J’avoue que je vous veux, j’avoue que je ne veux rien d’autre que vous .....

J’aggripais alors sa main et la descendais au niveau du triangle des perditions, le fixant dans les yeux en souriant.

Voyez comme je demande pardon....j’appuyais un peu plus fort sur sa main ....sentez les larmes du repentir s’écouler de mon corps ....

Ma bouche, trop attirée par la sienne, vint se coller à lui, l’embrassant délicatement, le dégustant du bout des lèvres, pointant ma langue pour le titiller.
--Tibere.
[Chambre 3: Que j'aime voir chère indolente, de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante, miroiter la peau!*]

Il sourit en l'entendant, excité. Il semblait que leurs ébats seraient des plus intéressants au présent et à l'avenir, car il comptait bien remettre le couvert. Il frémit lorsqu'elle parle d'aimer ça... quoi de plus attirant qu'une femme gourmande, une femme qui se donne et qui n'en a pas honte. Une femme qui ose se perdre dans la luxure même si elle se damne. Et il aime la damnation...

Il lui lance un regard fougueux, devenant plus puissant dans ses coups de boutoirs, relevant ses cuisses posant ses jambes sur ses épaules, la lutinant toujours plus loin, encore plus fort, chaque assaut lui arrachant un râle. Il la regarde et passe sa langue sur ses dents, carnassier, puis sur ses lèvres, le feu est là, il les embrase. L'eau du bain pourrait bouillonner tant leurs corps sont devenus lave?

Passion interdite, il s'y adonne avec frénésie. Ainsi, elle n'est pas fatiguée? Elle va donc le sentir, il veut marquer chaque parcelle de son corps, la faire crier de plaisir. Il attrape ses deux seins dans ses mains et les malaxe avec fougue, la peau se tendant sous ses doigts, caressée par le liquide chaud, le clapotis de l'eau pourrait les bercer mais les assauts sont trop violents. Leurs reins s'unissent dans un claquement de chair, bestial.


Hmm... Cherry, tu es pire qu'une catin... tu as la luxure dans le sang, dans la peau... et tu viens la chercher dans le pire lieu de dépravation.

Il sourit, machiavélique, continuant le va et vient, sa hampe de chair coulissant en elle. Il se penche à son oreille pour continuer de lui susurrer des mots qui ne se répètent pas, des mots que peut-être, elle n'a jamais entendu, il veut la voir rougir, gémir, et sentir son excitation plus forte encore. Il ne s'arrêtera que lorsqu'elle aura rendu l'âme de plaisir et qu'il se sera abandonné au creux de sa féminité, perfection absolue.

*Blop!

--Desiree


[Au bar]

Elle se tient coite alors qu’il tousse et s’étrangle. S’il n’a pas l’habitude du vin, elle ne soulignera pas son inexpérience, par quelque geste que ce soit. Tout juste glisse-t-elle sa main sur l’épaule, puis le dos, du jeune homme. Pas vraiment touché, plutôt frôlé, un souffle. Histoire de voir. Si elle se fait repousser, ou pas. S’il ira au bout de l’idée qu’il a eu en poussant la porte du bordel, ou pas. Si elle aura sa jolie robe neuve, ou pas.
Elle le trouve amusant, celui là. Pas de ceux dont on se gausse non. De ceux que l’inexpérience rend adorables. Presque encore des bébés, et pourtant, bientôt, il sera fier entre ses bras, fier et assouvi.
Elle baisse le regard lorsqu’enfin il ose parler. Elle évite de croiser les yeux innocents. Pour le mettre à l’aise, du mois le croit-elle. Et elle lui sourit, relevant le museau :


Avec grand plaisir, jeune sire !

C’est lui qui cherche son regard, maintenant, et lui dont les yeux s’ancrent dans les lacs clairs de la blondinette. Blondie dont le sourire s’élargit. Elle glisse une main sur la joue du jeune client, s’enhardit à frôler la peau de son cou du bout des doigts tandis que le pouce s’égare sur ses lèvres, dans un geste maintes fois répété.
Finalement sa nuit aura été plutôt calme. Un expéditif, un gentil, et un puceau. Calme et rentable, ça la changeait des mauvais payeurs. La jolie robe mauve, celle du marché, elle l’imagine déjà étalée sur son lit, comme une offrande qu’elle ferait à son corps, certains soirs.

Sourire se transformant en une moue aguicheuse, elle se pencha vers son client, susurrant à son oreille :


Souhaitez vous que nous restions un moment à bavarder, doux sire, ou bien plutôt nous retirer dans un endroit plus isolé ?

Elle savait calculer son coup la finaude, doser ce qu’il fallait de raucité dans la voix, de chaleur dans le souffle, et de trouble dans le regard. Normalement, cela marchait à tous les coups. Mais là ?
___________
--Rafail
[Entrant dans une ronde. Ni début, ni fin.]

Fut-elle naïve. Voleur ? Non. Au fond, tout au fond, il était bien plus proche de son rôle qu'elle ne pouvait s'imaginer. Le Diable, oui. L'ange du Mal qui murmure aux hommes des pensées qui les font tressaillir et les entraîne dans tout ce que l'humanité a de plus bas, en échange de leur essence vitale. Non, il n'a jamais volé. Jamais. Il est resté honnête en tout point, si ce n'est qu'il accepte de l'argent pour faire une sale besogne, que lui estime propre. Mais ce n'est pas le propos.

Lui qui avait peur d'être trop vif. Apparemment, c'était tout le contraire : Il se comportait comme un véritable escargot. Voulait-elle donc qu'il verse dans l'extrème de sa personnalité ? Fougueux, annihilateur, consumateur ? Le fait qu'elle commence à prendre les devants devenait cruellement rabaissant pour lui. Personne ne commande à Dieu. Elle osait même libérer sa foudre de son emprise de tissu !

Courageuse..

La main calée contre elle, bien assurée, la pousse fortement en arrière. Elle est obligée de reculer, et ses pieds n'auront finalement plus d'issue, bloqués par le lit qu'elle vient de quitter. Eve n'aura d'autre solution que de se laisser choir sur les draps, sur le dos. Pendant l'opération, le Sombre avait bien entendu retiré son arme - il ne souhaitait pas lui entamer la gorge par un mouvement malencontreux, même si il se savait parfaitement maître de ses gestes - mais lui collait de nouveau, tranchant en avant, et cette fois-ci de face. Lui était agenouillé au-dessus d'elle, la dominant clairement, de par son attitude et son outil. Quant à son autre main ? Elle est restée là où elle était. Pire : Elle s'agite maintenant, ses doigts comme quatre aventureux reptiles s'insinuant dans l'abîme transpirant d'un plaisir anticipé, chacun y allant de son souple faufilement pour cajoler les chairs fragiles, s'attaquant parfois avec hardiesse à la perle assise sur le trône au sommet du palais d'Aphrodite.

La menace de l'arme toujours présente, il se penche sur elle, plus intimidant encore.

Moi aussi.. J'ai tellement envie de t'absoudre, tu sais.. Mais d'abord.. Je veux ton nom.

Il exige une appellation, pas forcément son vrai patronyme, au moins un mot qui la désignerait, avec laquelle il pourrait l'appeler, pourquoi pas la retrouver dans un futur proche.
N'attendant même pas sa réponse, il bondit, enjambant le bassin de la demoiselle, sans que l'une ou l'autre de ses mains n'arrêtent leurs besognes.
Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : Quand dans le feu de la passion, Tu grimperas, tu grimperas, Après qu'est-ce que t'auras ?*]

Cette relation va la perdre, elle venait découvrir le sexe et elle découvre la luxure. Tibère va la dépravée ... et le soucis c'est qu'elle aime ça. Elle le regarde alors qu'il se jette sur elle, qu'il la prend, qu'il la besogne, qu'il la fait sienne, car elle accro, elle est dépendante de ce qu'il lui donne. Maintenant, elle fera tout pour qu'il soit à elle, non pas par jalousie mais parce qu'elle ne veut pas prêter son ange du plaisir, comme une drogue qu'on ne veut pas partager. Au fur et à mesure de ses assauts, elle sombre de plus en plus ...

Les saphirs ne le quitte pas des yeux car elle veut voir ce démon qui la ronge, qui l'aspire, qui lui ronge l'âme. Oui son âme est perdu car elle se donne sans concession à lui. Elle si respectueuse du dogme et du DC se laisse aller à suivre le côté le plus sombre de son être. Loin d'être passive, son corps s'unit au sien, accueillant les mouvements, les accompagnant pour augmenter les sensations ressenties.


Ce n'est pas le lieu le pire ... c'est la personne ... tu es la luxure pure ... tu es ma perdition ... Tu es à moi ... et moi à toi ...

Il passe trop près de sa bouche, elle lui mort l'épaule, elle lui griffe le dos, elle se débat, prends un air choqué aux mots qu'il lui susurre, prend note de les lui ressortir un jour. Elle s'accroche à lui, essaye de lui rendre ce qu'il lui donne. Si elle se perd, il devrait le faire avec elle. Ses entrailles la déchire, la brule, les assauts répétés lui dévorent les reins, mais elle en veut encore, elle lui en demande encore, elle le cherche et le trouve. Ses lèvres cherchent les siennes pour le faire sien par tous les moyens, elle agrippe sa bouche, ne la lâche pas. Ses bras l'emprisonne, l'accrochant tel des serres, elle sait ce qui arrive pour l'avoir connu peu de temps auparavant, elle sait qu'il va encore la faire monter au septième ciel, et sous peu ...

*Toujours
--Julio_le_geux


[Bar: suite et fin]

Se retirer! Ah ça oui! Il a envie de se retirer de cet endroit où l'ambiance devient pesante et moite.
Elle le frôle, le touche, le bout de ses doigts frais sur un visage et des lèvres brûlants qui n'osent trop bouger. Elle se rapproche de lui et il peut sentir son parfum enivrant. Il a l'impression d'être au paradis à côté d'elle. Il ne sais pas pourquoi cette fille le captive autant, mais dans sa tête, il n'arrive plus à rien contrôler. Il se sent... un autre... heureux...
Il réussit quand même à reprendre la parole, ses mains crispées sur ses genoux.


'' Je préfère heu.... bavarder... dans un endroit isolé... s'il vous plaît. ''

Le garçon se lève. Il se demande quel genre de conversation on peut bien avoir avec ce genre de demoiselles. Sans doute ne parleraient-ils pas. Et c'est d'ailleurs là qu'intervient tout son savoir à propos de ce qu'on appelle « devenir un homme ». C'est sans doute là qu'il pourra la tenir serré contre lui, qu'il l'entendra gémir doucement puis hurler de bonheur... Qu'il.... Il verra bien après tout!
Il se sent si près de son but.

Mais il ne veut plus rougir, il ne veut plus se sentir gêné au milieu de toutes ses personnes autour d'eux. Le garçon a envie d'être seul avec la jolie Désirée pour qu'elle seule sache ce qui l'amène ici. Et qu'elle seule lui montre le chemin pour devenir un homme.


'' Je vous suis...''
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