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[RP] Maison close de la rose noire

--Lucrece


[Grand Salon again!]

Baudoin qui lui claque le cuissot en suggérant de ne pas se laisser aller au sommeil lui arrache un sourire. Comment pourrait elle bien songer à fermer l'oeil alors qu'elle était en compagnie de quelqu'un qui souhaitait faire d'elle un passe temps agréable! Une femme en plus...Lucrèce appréciait de s'adonner à certaines de ses pratiques dûment punies car contre nature, comme lui avait appris un des curés qui avait essayé de lui racheter son âme en échange d'une nuit avec elle...Encore un qui voulait des faveurs sans payer! Pensez vous!
Retour à la délicieuse brune face à elle...Astéria...ça lui allait pas mal à la donzelle! Et ça glissait bien en bouche songea-t-elle avec une pointe de vice! Et voilà qu'elle lui demande son nom, la réponse ne traîne pas:


Et bien pour ma part je m' prénomme Lucrèce! Et je dois bien l'avouer, je ne suis pas spécialiste d' la douceur...Celà dit...j'apprends vite!

Léger sourire en coin, le sous entendu était clair, si la brune montait, la Borgia ferait tout son possible pour la contenter...Et même plus...Une cliente contente, est une cliente qui revient à ce qu'on dit! Et puis, l'empoisonneuse avait hâte de se mettre à l'ouvrage, c'est donc pour celà qu'elle proposa à Astéria de se retirer en privé.

Celà dit, mes bras ne s'ouvrent qu'en la chambre numéro 6 icelieu...vous plairait il, amuserait même devrais je dire, de la visiter?

Le regard se pare alors de coquinerie alors que le rose de la langue se passe sur la pulpe des lèvres entraînant à sa suite les quenottes qui elles viennent mordre cette dernière avec coquetterie. La blonde s'extirpe alors des coussins et se tournant face à la cliente, lui permettant d'apprécier la vesture légère et aguicheuse, elle lui tends la main, attendant qu'Astéria y pose la sienne pour la mener vers l'étage!

--Lady.


[De Thanatos à Aphrodite, de la mort à l'amour, le chemin le plus court ...]

Le souffle court, le mouvement de recul, de chute, heureusement sur le lit. La lame qui revient, se rapproche, luisante, avide de s'enfoncer dans la chair ! Pourtant ce sont d'autres chairs qui palpitent, ouvertes, offertes aux doigts qui investissent de leurs caresses l'antre moite, venant harceler le bouton qui se gonfle sous le désir.

Haaa .... Gémissement impudique, qui réclame sans cesse, qui incite à l'intrusion.

Soudain, son visage se rapproche de moi, j'ai l'impression de mieux discerner ses traits, illusion ? Son souffle chaud, ses lèvres charnues qui s'agitent et des mots dont seuls les derniers me ramenent un instant à la réalite
!

Je veux ton nom !

La peur m'étreint, un éclair de lucidité passe dans mon regard. La comtesse d'Argyll, épouse de Lord Colin Campbell, voila ce que j'étais ! Mais si quelqu'un découvrait cela, adieu vie de richesse et d'oisivete ! Mon mari s'offrait des petites garces femmes de chambre ! Moi .....moi je m'offrais aux hommes, je bradais mon corps si bien entretenu a des mains qui n'en prenaient aucun soin, je frolais la mort en cherchant des plaisirs impies !

Je ....je m'appelle Lady ...

Allait il se contenter de se sobriquet que je m'etais moi meme attribue ? Et lui comment s'appelait il ? Allait il encore me dire qu'il etait Satan en personne ? Je savais encore reconnaitre les chairs et sentir battre le sang dans les veines, cet homme etait chaud et ennivrant, et certainement bien humain.

Il se retrouva au dessus de moi, me dominant de toute sa taille, ses mains agiles continuant leur ouvrage, celle me donnant du plaisir me faisant oublier celle qui me menacait
.

Et toi, mon Prince, quel est ton nom ?

Hardiesse quand tu nous tiens ! J'osais, encore et toujours, j'osais surement plus qu'il ne me l'autorisait, mais je n'osais quand meme pas aventurer de nouveau mes mains. J'attendais un signe de lui, apres tout il venait de prendre possession de ma vie, mon corps suivrait d'ici peu et quand a mon ame ........
--Tibere.
[Chambre 3: Une histoire sensuelle et sans suite, ça fait crac ça fait pschtt, crac je prends la fille et puis pschtt, j'prends la fuite.*]

Elle le perdra... Il aime le vice et avec elle, il ose imaginer que tout est possible, le fait même qu'une femme comme elle, lui paie des ponts d'or juste pour avoir son exclusivité. Son ego était terriblement flatté, mais il était aussi terriblement excité. La dépendance... quelle drogue, il savait pertinemment être dépendant de la concupiscence, mais voir cette jeune femme le devenir et, pire devenir dépendante de lui, le rendait fou, de cette folie qui vous plonge dans une béate torpeur ou vice et délice ne font plus qu'un.

Il se moque pas mal de ce qu'elle lui demande, si elle voulait la lune, il lui promettrait. Il n'est pas l'homme d'une femme et il sait que dès qu'elle aura le dos tourné, il ira se perdre entre les cuisses d'une autre. Mais, il aime qu'elle lui demande et il adore le lui faire croire. Illusion de pouvoir, de possession.

Il s'enfonce entre ses cuisses, sa lame habitant totalement le fourreau qu'elle lui offre. Il la besogne rageusement, un sourire machiavélique sur les lèvres. Ses mains parcourent les hanches de la belle, s'agrippent à son fessier pour mieux la pourfendre. Il râle, elle se rebiffe, il se fait plus insistant encore, l'union de leurs corps se fait lutte, il la sent aussi vive que fougueuse, elle en veut, encore et encore. Leurs lèvres se mélangent, leur goût s'imprègne l'un sur l'autre, l'un dans l'autre. Leur étreinte devient bestiale, la passion les enivre, les emporte. Il ne tient plus... soupirant, murmurant:


Perds toi ma belle... la luxure est divine... je t'appartiens...

Vérité ou mensonge... il n'y en a plus à ce moment, juste un plaisir violent, intense, dévastateur. Il l'agrippe de plus belle, ses coups de boutoirs devenus profonds, il la regarde intensément et lâche un râle de jouissance. Son membre vibre, le feu qui l'habite déferle tout comme la sueur qui recouvre son corps, mêlée à l'eau d'un bain souillé par leurs ébats. Son visage se crispe alors qu'il libère sa semence en elle, dans un tourbillon de plaisir. Il ne la quitte pas des yeux, cependant, continuant ses coups de rein, continuant de se perdre en elle... Délicieuse femme consumée par le désir, assoiffée de plaisir.

Les coups de rein se font lancinants, langoureux, il veut l'envahir jusqu'à la dernière goutte, et l'assaillir jusqu'au dernier soubresaut de la belle, si belle... Un sourire se dessine sur ses lèvres. Tout ne fait que commencer, elle a réveillé une bête bien plus vile encore. Lui qui se lasse si vite des femmes, là, il sent que la lassitude ne pointera pas son nez de si tôt. Même si elle ne revenait pas, même si elle ne le voulait pas, il la poursuivrait, il la persécuterait pour qu'elle le désire encore et qu'elle soit contrainte d'assouvir ce désir. Il la prendrait encore et encore jusqu'à ce qu'il en soit lassé, où jusqu'à ce qu'elle rende l'âme.


*S.G.

Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : Avec lui tout serait possible. Ce serait sûrement pas mal, et puis de mieux en mieux. Après quoi ça irait de plus en plus mal.* ou pas]

Prendre la blonde pour une idiote serait un tord - Et on le sait le tord tue ... - elle sait pertinemment qu'il n'est à lui qu'à la Rose mais une femme a des ressources insoupçonnées. Méfie-toi des puissances, Des vierges sans défense, Leurs forces sont subtiles, La force est féminine ** Qui a dit qu'elle n'avait pas déjà pensé à une solution ? Pas la plus jolie qu'il soit la solution, bien au contraire. La blonde pouvait être cruelle parfois. Oui elle avait un plan en plusieurs acte pour garder son jouet, il sera à elle, peut être ps ce soir ... mais elle s'en fait la promesse ... il sera à elle.

La réponse a ses "caresses" se fait sentir presque aussitôt, leur union n'a rien de tendre et sensuel, c'est animal, bestial, intense. La blonde ne le lâche pas accueillant ses assauts avec des gémissements. Le baquet se vide de plus en plus du fait des mouvements de leur corps en fusion. Il lui parle, elle sourit, le croit elle ? Sur le moment oui elle en a envie, elle en a besoin. Elle ne veut qu'une chose, ressentir la douce et parfois douloureuse chaleur qui l'envahirait avant de la laisser tremblante dans ses bras. Son démon la possède, il l'aliène à ce corps qu'elle ne lâche plus qu'elle dévore. Laissant la trace de ses dents, laissant sa marque, comme si elle voulait lui mettre une laisse, comme pour dire à une autre qu'elle était passée avant elle, qu'elle n'était qu'un second choix. Alors oui elle le marque ...

Elle le sent jouir en elle, c'est un moment particulier pour un homme, un moment où plus rien n'existe suppose la blonde, du moins si c'est comme ce qu'elle ressent au moment présent. A savoir, un feu intérieur qui la dévore alors qu'il continue de la posséder, alors qu'il la garde comme pour lui montrer ce qu'il peut lui faire. Comme si elle ne le savait pas. Comme si elle n'en était pas consciente. Et elle se perd dans l'antre du désir qu'il lui procure. A bout de souffle, épuisée par leur ébats successifs, elle reste haletante contre lui. Elle rit doucement.


Il va falloir changer l'eau du bain ... en plus je commence à avoir froid.
Puis voir pour grignoter un truc aussi.


Elle lui caresse doucement le dos passant sur les marques qu'elle lui a faite.

Si tu veux tu pourras t'installer dans la mansarde, la Rouge doit la préparer pour moi.

Serait ce la première laisse ?

*Serge
**Mylène
--Desiree


[Somewhere… in between]

Venez, alors, je vous montre le chemin!

Elle se demande si elle doit le toucher, prendre sa main. C’est si délicat avec ces grands timides que sont les puceaux. Et puis elle décide que oui. Glissant ses doigts sur les siens, elle les entrelace et l’attire vers les marches de l’escalier.
Elle monte lentement, le précédant. Elle précède toujours ses clients, la montée des marches a toujours ce quelque chose qui fait grandir le désir des hommes. Peut être est-ce le léger balancier qui agite la croupe de ces dames à chaque pas, ou peut être est-ce le jupon qui s’enroule impudiquement autour des chevilles, dévoilées parfois, cachées l’instant d’après. Elle ne sait pas. Elle s’en moque. Elle n’a pas de temps à perdre à chercher des pourquoi. Elle a une vie trop remplie. Elle a beau ne pas aimer son métier, elle met tout son cœur à l’ouvrage, toujours, et à chaque fois, son client repart ravi. Elle aime autant ça, histoire de fidéliser le bonhomme. Surtout quand il est gentil.

Elle entraine donc le garçon à sa suite, vers sa chambre. En passant, elle rallume une nouvelle bougie à la flammèche de la précédente. Elle ne signale jamais qu’elle abandonne les lieux. Sa chambre, elle est à elle. Elle se moque que ce soit la chambre avec vue, elle le sait. Ce qu’elle ne veut pas, c’est que quelqu’un d’autre qu’elle n’entre ici pour faire ce qu’elle y fait. C’est chez elle. Elle a redécoré comme elle aimait, elle a avec elle le panier de ses chats, elle y est tranquille. Les petites servantes savent quand venir pour refaire la chambre sans qu’elle n’ait besoin de se fatiguer à éteindre la bougie. Peut être utilisent-elles l’espace entre les cloisons, elle ne le sait. Elle s’en moque.
Toujours est il que lorsqu’elle pousse la porte de la chambre, cette dernière est reluisante de propreté. Le lit est refait, le feu de l’âtre ronflant, le chaton toujours endormi dans sa panière. Sur la table luit une chose qui ne lui appartient pas. Elle s’en empare, regardant la chevalière avec discrétion, et l’enfile à son doigt comme si elle était sienne. Son dernier client reviendrait, elle le savait, maintenant.

Souriante, elle se tourna vers le jeune homme.


Mettez vous à l’aise, mon doux sire. Que puis-je faire pour vous servir ?

Elle lui sourit, et se dirigea vers la table ronde près du feu, celle là même où luisait la chevalière quelques instants plus tôt. Elle versa dans deux verres un vin léger, sucré et doux au palais, l’estimant être la boisson la plus à même de détendre son client, et lui en apporta un. Le liquide était plus clair que celui servi au bar, moins fort et moins chargés en âpres tanins surtout.

Elle retourna vers lui et lui glissa un verre dans la main avant d’y faire tinter le sien.


A votre santé jeune sire. Que la nuit vous apporte tout ce que vous désirez.
__________
--Mme_red
[ Chambre 6]

Les rayons blafards de la lune s’infiltrent par la fenêtre, déversant dans la pièce une pâle lueur venant côtoyer la chaleur d’une chandelle qui expire ses derniers souffles. Les ombres dansent sur le visage de l’homme que la Red se plait à détailler. Tadzio est séduisant, on ne peut le nier. A cet instant même, l’or et l’argent qui se marient sur ses traits l’auréolent d’un agréable mystère, semblant souligner une double nature. L’esprit avisé et le corps attrayant, il lui aurait été certainement aisé de trouver épouse.

Lentement, la main de la femme repose la rose à sa place.

_ Il est simplement plus rare de rencontrer des hommes de chair… clientèle moins nombreuse peut être? L’humanité semble plus propice à pardonner les déboires d’un mari infidèle que d’une épouse libertine. Un homme qui s’acoquine dans un bordel est chose courante, on le blâme pas… l’inverse par contre..

La phrase reste en suspens. Qu’est-ce qui dérange le plus les mœurs? L’homme qui vend son corps où la femme qui l’achète? Les deux font certainement grincer des dents, mais pas assez fortement pour que la jeune femme en soit affectée. D’un frottement de doigts, la femme écrase entre son pouce et son index la larme écarlate qui s’épanche de la petite écorchure.

Une fois de plus la blonde plonge ses yeux métallique dans le regard de Tadzio. Le silence s’impose de nouveau dans la chambre tandis que la Red analyse, chercher, fouille dans ce regard la trace d’un regret passé. La phrase fut soufflé comme un aveu. Empreinte de mélancolie? Elle ne peut le confirmé. Cependant l’angélique demeure perplexe… indécis face à son propre état d’esprit. Elle est venu dans l’idée de se faire séduire, profitant de la passion mensongère d’un homme qui n’aurait fait que son travail, et à l’inverse elle se retrouve avec un homme dont l’attitude trahit la lassitude dont il semble être victime. L’inverse total du comédien passionné… Contre toute attente, cela lui plait. La Red sait elle au moins ce qu’elle veut ce soir?

_ Sans passion il n’y a pas de plaisir et la vie de ne devrait être pavée que de délice.

Est-ce une erreur qui a fourché sans langue? Ou trouve il que le fait de ne plus rien ressentir soit réellement un bien. La Red doit l’avouer: elle a du mal à le cerner.

_ Le devoir est une obligation… La votre sert mon plaisir. Il est bien dommage que vous ne jouissiez pas sous la contrainte… et je ne vous garantis faire parti de celle qui sauront vous rendre cette passion perdue...

Baisse d’arrogance de la part de la Red? Non, simple preuve d’une sainte horreur de l’échec.. Ainsi, il vaut mieux ne pas étaler des promesses qu’on ne pourra peut être pas tenir. Elle espère tout au moins assuré un plaisir partagé, pour sa propre jouissance.

Les corrompus payent la lassitude des uns pour leur propre égoïsme… mais ainsi va le monde.

_____________________
--Marigold.
[Chambre 5 - Fin de l'acte 3 ? ]

Cela faisait un bon moment déjà que Marigold avait emmené Marcello au pays des merveilles, un lieu où tout n'était que désir, douceur et volupté. Elle avait été audacieuse, il avait été tendre. Elle avait ordonné, il avait obéit. Elle avait torturé, il avait supplié. Elle avait donné, il avait tout gardé.
Cela faisait donc un bon moment déjà que la blondine divertissait le soldat de la plus joyeuse et la plus passionnée des manières. Il l'avait dénudée, elle s'était laissée faite câline. Il l'avait assaillie, elle s'était faite torride. Il l'avait asservie, elle s'était faite docile.

Leur corps se faisaient et se défaisaient au rythme fou de leurs cœurs emballés. Pandore était désormais oubliée, Diane avait rangé ses flèches, il ne demeurait plus dans la chambre au lit planté en plein cœur que deux amants libres de leurs mouvements et avides de s'aimer. Ses ailes déployées, la douce Luce s'affairait à califourchon, sur l'étalon fougueux lacérant au hasard des secousses son torse du bout des ongles. Elle gémissait, geignait et souffrait même de plaisir. Ce plaisir qui envahit , échauffe, sans parvenir à être tout à fait atteint. La jeune femme resserra ses cuisses et glissa sas pieds sous le fessier de l'italien pour modifier l'angle et profiter au mieux des va-et-vient profonds et parfois brutaux.
Elle le voulait encore et encore, accélérant , ralentissant, variant du mieux qu'elle pouvait les mouvements de bassin qu'elle effectuait. Un instant elle s'allongeait sur lui appuyant ses seins blancs sur ses pectoraux en sueur, le moment d'après elle se cambrait tant que son corps ressemblait à un arc en ciel, sa longue chevelure blonde tombant en cascade sur les jambes de son amant.MArigold sentait qu'elle était proche de l'implosion, et elle ne doutait pas qu'il en était de même pour son Amore. Elle glissa alors ses mains derrière sa nuque lui souffla en un murmure qu'elle désirait qu'il se relève quelque peu. Elle dénoua alors ses jambes démontrant une nouvelle fois l'incroyable élasticité de son corps et ceintura sa taille.
Elle était désormais assise sur lui , empalée au plus profond de ses entrailles, jouissant à chaque seconde de son union charnelle avec Marcello, qui était un amant particulièrement généreux. Chose assez rare pour être signalée, car dans la chambre de Marigold , elle était rarement celle qui pouvait se targuer d'avoir pris son pied et ce malgré la souplesse époustouflante dont elle était capable....
Elle ressentait une brûlure annonciatrice de la délivrance , du plaisir absolu. La lave en fusion contenue en son sein, allait tout dévaster sur son passage et faire hurler Marie. Plus rien n'allait pouvoir arrêter cette rivière de feu, elle haletait, essayait d'étouffer ses cris de plus en plus aigus et de plus en plus fréquents. A chaque inspiration un frisson la parcourait , elle essayait de résistait, ne voulant pas être emportée sans l'attendre, mais l'avancée de la lave était inexorable et bientôt :


AAHHAAAAAAAAAAAHAAAAAAAAAAA !!!!!


Un hurlement sur-aigu déchira la pénombre tel un éclair une nuit d'orage. Luce enfouit se tête contre l'épaule de Amore, sa poitrine secouait par de puissants soubresauts. La blondine plaquait son corps moite contre celui ruisselant de son amant, démontrant une tendresse et une douceur infinie, elle l'étreignait...

_____________
--Tadzio
[Chambre 6]

L'humanité... un bien grand mot. Il avait vu beaucoup de gens... des petits, des grands, des maigres, des gros, des beaux, des laids, des débiles, des rusés... mais l'homme, le prototype classique auquel on se référait parfois, il ne l'avait jamais aperçu. Aussi ignorait-il totalement ce que celui-ci pouvait penser des courtisans et des femmes qui les utilisaient. Oh, la mégère moyenne trouverait sûrement à y redire, de même que la bourgeoise coincée... mais il avait eu ces deux types de clientes, aussi était-il en droit d'émettre de sérieux doutes quant à leur sincérité.

Il les garda toutefois pour lui, car il n'avait pas l'habitude de faire part de ses réflexions à qui que ce soit. Ses rares tentatives en ce sens s'étaient soldées par des yeux écarquillés, des mâchoires pendantes, et des réponses incrédules. Même parmi ses congénères, il semblait faire partie des plus désabusés. Une seule autre pensionnaire égalait peut-être son degré de lassitude : une petite blonde, Désirée. Ni l'un ni l'autre n'était cependant du genre à s'épancher ,aussi était-il probable qu'il ne saurait jamais si son impression était fondée.

Retour à la Raide. Elle le fixait. Et... doutait, apparemment. Son hypothèse hasardée le confirma. Tadzio répondit, son sourire mélancolique toujours vissé aux lèvres.


La passion aide le plaisir, mais n'est pas un préalable indispensable. Quant aux délices de la vie... ma foi, celle que j'ai me convient. N'ai-je pas ce que des paysans triment jour et nuit pour obtenir sans jamais y arriver ?

Si, bien sûr que si. Ses parents n'avaient jamais atteint et n'atteindraient jamais le niveau de confort auquel il était parvenu, à cause de leur conception étriquée de l'honneur... quel honneur y avait-il à se traîner dans la boue ?

Mon devoir, je le connais et je l'ai accepté. Jouir sous la contrainte... vous devez être la première à me demander ça ! Habituellement les femmes me paient pour que je m'active, pas pour s'occuper de moi.

Un léger rire lui échappa. La cliente était reine, et l'inversion des rôles rompait la monotonie à défaut d'autre chose.

_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--Julio_le_geux


[Dans la chambre de Désirée]


Le décors tamisé apaise le jeune homme. Il aime la douce chaleur de la cheminée et s'en approche. Ses yeux parcourent la pièce pour en découvrir tout les trésors. Un petit animal ronronne dans sa panière et le garçon sourit à peine. Une âme vivante ici rend le lieu plus abordable, presque normal. Seulement, il n'y a qu'un lit, deux fauteuils, une table, une cheminée... Le genre de pièce qu'il à l'habitude de voir dans l'auberge qu'il est payé à nettoyer de temps à autres. Mais ici, quelque chose en plus. Il ne saurit dire quoi.

La jeune fille lui apporte un verre de vin qu'il n'ose refuser.
Le petit n'est pas le roi de la causette, surtout quand il ne connait pas la personne en face. Et il a plus souvent l'habitude de personnes qui braillent autour de lui que de demoiselles aguicheuses parlant doucement. Les poules et les cochons cachent souvent derrière de nombreux cris ce que lui-même aurait aimé dire.
Mais ici, aucune odeur de foin, pas la moindre trace de boue, pas même un paysan pour couvrir sa voix. Heureusement qu'il a pris un bain pour son quatorzième anniversaire! Il aurait eu l'impression de faire tâche dans ce joli décors.

Jules sourit à la jeune fille et trempe à peine ses lèvres dans le liquide de son verre. Le goût lui plaît plus que celui du bar. Il ose alors en boire une gorgée qui lui rafraichit la bouche... et l'esprit. Il sourit.
Sans doute attend-elle une réponse, où qu'il prononce un mot pour continuer; alors il cherche quelque chose à dire. Il a envie de parler d'elle, de savoir qui elle est derrière ce masque souriant et enjôleur qui à un je-ne-sais-quoi de préparé. A vrai dire, il cherche à prononcer ce qu'il aurait aimé qu'on lui dise dans un endroit si intime, si apaisant.


'' Désirée. Ton nom est aussi..... aussi beau que toi. ''

Son visage devient rouge à nouveau et rentre se cacher entre ses épaules. Il se sent vraiment ridicule d'avoir avoué une telle pensée. Le prendra-t-elle comme un compliment? Ou bien se moquera-t-elle de lui comme il s'y attend, comme il a l'habitude?

Les yeux du jeune garçon roulent dans tout les sens sur le sol de la petite pièce et sa main commence à trembler, faisant miroiter le liquide rouge dans une drôle et délicate danse...
--Tibere.
[Chambre 3: Elles en pincent toutes pour ma pomme cuite, j'suis un crac, pour ces p'tites, crac les v'la sur l'dos et moi pschtt j'en profite*]

Ses yeux se posent sur elle. Dangereuse. Elle est de ce genre de femelles dont il faut toujours se méfier. Elle est de ces possessives, vampires assoiffés de sang qui, si elles ne vous mettent pas la corde au cou, font tout pour avoir du pouvoir sur vous. Et elle a du pouvoir sur lui, la jolie blonde. Elle a attisé sa soif de chair, sa dépravation; comme qui dirait, elle le tient par ce qu'il a dans le pantalon... Enfer et damnation! En croisant son regard, il comprend pourquoi il les tue si souvent, celles qu'il culbute dans un fossé ou sur un table de taverne, facile, ça dérange moins. Un cadavre ça ne procure plus rien une fois que c'est froid.

Mais elle... Elle a le diable au corps, le feu dans les yeux, les lèvres gourmandes et les seins gonflés par l'envie de luxure. Pire que l'Enfer et la Damnation mélangés! Et ça, ça le dérange le Tibère. Il est épris de sa liberté. Il se refuse à admettre qu'il aime la petite rousse qu'il a installé au manoir des Crocs, au sein du clan, non il ne doit pas l'aimer, ce serait s'emprisonner, elle n'est qu'un amusement, un joujou pour le distraire, quand il en a envie, et puis elle l'attendrit, encore une gosse, qu'il peut câliner ou violenter comment il le souhaite, quand il le souhaite.

Mais elle, cette Elisabeth, avec ses grands airs quand elle est devant du monde et sa lubricité fougueuse dans l'intimité, elle est terriblement dangereuse. Il ne l'aime pas c'est évident, pas de souci de ce côté là, mais... si elle ferre l'étalon par la perversité, par le stupre, il est perdu.

Se protéger à tout prix. Elle rit, charmante et radieuse, encore habitée par l'acte charnel, il lui répond par un sourire, tout en caressant ses boucles blondes. Ne pas montrer sa méfiance....


Hum, c'est vrai qu'il commence à faire froid, je vais attiser l'âtre et puis nous descendrons prendre une collation, à moins que tu préfères que nous la prenions ici, Cherry?

Il frissonne sous ses doigts. Elle l'a marqué, plus fort qu'aucune femme jusqu'à présent, même celles qui se sont rebellées, l'ont griffé où mordu alors qu'il les besognait de force. Non, elle a marqué ses chairs de façon plus intense. Il sait que Swan, quand il rentrera au manoir, lui fera la remarque ou lui fera payer, d'une façon ou d'une autre... amour, haine quand tu nous tiens!

Il détourne la tête alors qu'elle lui parle de la mansarde. Dilemne. S'il dit oui... il va devenir son esclave et pas seulement son jouet. Plus aucune liberté dans la maison, c'est certain, toujours l'angoisse qu'elle arrive et le découvre à fouiller entre les cuisses d'une autre. Diable, il n'était pas son mari, ni même réellement son amant au sens noble du terme! Il n'est qu'un homme de plaisir qu'elle paie pour qu'il lui fasse du bien. Fichtre, comment lui échapper sans la vexer... Pirouette... cacahuète...

Il se lève, trempé, dans un bruit d'eau qui coule, et lui tend la main tout en se penchant vers elle, pour la respirer encore et lui montrer qu'il n'a rien perdu de sa vigueur, genre "je fais diversion".


Hmm... dans un premier temps, je ne dis pas non... pouvoir dormir dans tes draps et savourer ton odeur... mais je me garde la possibilité de reprendre une chambre pour moi, plus tard, si le coeur m'en dit. J'aime aussi ma solitude et n'avoir de compte à rendre à personne.

Mi-figue, mi-raisin, on s'en tire comme on peut, mais au moins, il se garde une porte ouverte. Il attrape sa main tandis qu'elle se relève et l'attire contre lui, glissant un bras autour de sa taille, son torse se plaquant contre ses seins humides et fougueusement, cherche ses lèvres, le désir encore... embrasser cette jolie fraise purpurine tellement tentante, il l'entraîne dans un baiser fougueux, avant de quitter le bassin pour s'essuyer et se réchauffer près du feu.

*THE Serge

Cerdanne
[ La cuisine…]

Elle en était ou la Provençale….
Doigts collés consciencieusement léchouillés, la brune affamée laissait place à la brune assoiffée.
Le sourire aux lèvres, elle hésitait à quitter la douce chaleur de la cuisine. Elle regarda le cerbère entrer, sans bouger un seul trait de son visage…

Regard fixé sur le verre qu’il remplissait d’un nectar chaud et odorant.
Deux billes bleues brillantes se posèrent sur le gardien, tandis que d’un geste rapide, elle s’emparait déjà du gobelet.
Gourmande, elle prit le temps de laisser trainer le verre contre son nez, s’enivrant par avance des senteurs épicés qu’elle aimait tant.


Quelle étrange coïncidence t'a conduite sur mon lieu de travail, dis-moi?

D’abord…boire.
Sentir le breuvage brulant tracer son chemin dans ses entrailles et laisser la chaleur lui revenir…


Hmmm…C’est bon…

Son regard adoucit, amical, se posa sur lui et elle lui sourit, spontanément.
Message de trêve provisoire entre les deux ex- amants.
Face à face avec l’ours et pas encore de champ de bataille…
La rose faisait des miracles.
A moins que ce ne soit l’opium de Sad qui la rendait dolente.
« Paix à vous mes frères de par le monde…bla bla bla».
Cerdanne prit le temps de vider son verre et le tendit aussi sec devant le cruchon de vin.
Quémandant d’un rire malicieux.


Le premier pour la soif…Maintenant pour le plaisir…

Affalée, détendue face à lui, elle joua un moment avec ses cheveux avant de lui donner un semblant de réponse...

Et toi, vieil ours, que fais tu là, au beau milieu de mes… rendez vous…

Petit coup de stylet acéré sur la trêve qui tentait de s’installer.
Pas question de perdre les bonnes habitudes.
Baudouin
[Dans la cuisine: volutes épicées et fragrances oubliées]

Elle était là. Petit animal affamé et assoiffé, à croire qu'elle ne s'était pas nourrie depuis des semaines. Le vieux soldat qu'il était ne put s'empêcher de sourire en la voyant faire, goulue et gourmande. Elle lui rappelait celle qu'il avait rencontrée, celle qu'il avait aimée, comme un fou... Souvenirs... encore et toujours. Elle lui rappelait le petit chardon dont il était tombé éperdument amoureux alors qu'il traînait sa couane sur les routes de Guyenne, aux prises avec la solitude, le désœuvrement. Elle l'avait réveillé de sa torpeur, boule de feu qui l'avait embrasé avant de sombrer dans un océan de larmes et de douleurs.

Il ne la quittait pas des yeux et lorsqu'après avoir sifflé son premier verre, elle le lui tendit pour qu'il le remplisse à nouveau, les ébènes se plongèrent dans les azurs provençaux. Elle semblait apaisée, du moins plus apaisée que lors de leurs dernières confrontations. Il se prit à oublier toutes ces querelles, toutes ces batailles incessantes entre eux et à ne se raccrocher qu'à la douce époque des rêves et des illusions.

Mal lui en prit! Il remplit un second verre, pour le plaisir... et lentement porta le sien à ses lèvres, silencieux et attentif.

La féline se réveillait... elle n'était jamais très loin. Ses "rendez-vous"... pffff.... elle pensait quoi en disant ça? L'agacer? Le rendre jaloux? Le faire sortir de ses gonds? Les trois peut-être? Il se contenta d'hausser nonchalamment les épaules, un petit rictus au coin des lèvres.


Hé bien, au milieu de tes "rendez-vous", ma chère, je travaille et je garde la Rose Noire, joyau de mon coeur.

Il se retint de sourire plus. Si elle voulait le moucher, elle n'y était pas encore. A la Rose, il pouvait se targuer de faire la pluie et le beau temps, symphonie à quatre mains qu'il jouait avec délice avec la Rouge, il ne comptait pas que Cerdanne se mette sur sa route. Était-il écrit que jamais ils n'arriveraient plus à trouver un terrain dépassionné entre eux?

Il prit du pain et du miel et lui lança un regard brillant.


Tu as de drôles d'endroits pour des "rendez-vous"? Si tu as besoin de conseils sur la maison, n'hésite pas à me demander, je me ferai un plaisir de te venir en aide, très cher petit chardon!

Il sourit et mordit à pleine dent dans le morceau attrayant, se gargarisant de la douceur du miel, aux vertus... apaisantes?
--Desiree


[Chambre de Désirée]

Merci. Et toi, comment tu t’appelles ?

Elle s’est dit que peut être, le tutoiement le mettrait plus à l’aise. Elle lui sourit à nouveau, l’observant à la dérobée, par-dessus le rebord de son verre, où elle but une gorgée le temps de le laisser reprendre une contenance. Le pauvre garçon tremblait comme une feuille, c’en était touchant. Elle ne savait plus si elle devait le toucher ou pas, elle hésitait. Avait-il été envoyé ici contraint et forcé par un père ou un frère lassé de le voir puceau, ou bien était-il venu de son propre chef, pour découvrir le coté féminin du monde ?

Elle recula de quelques pas, son verre à la main, l’invitant à la suivre, et s’assit sur le lit. Parce qu’il était plus facile de s’éloigner comme de se rejoindre sur la vaste étendue moelleuse qu’engoncé dans un fauteuil. Elle replia un pied sous sa cuisse, les orteils de l’autre pied frôlant le tapis.
Elle lui sourit, rassurante, voulant qu’il la trouve désirable et qu’il comprenne le désir ressenti.


Tu as déjà vu une femme nue ?

Après tout, peut être pas. C’était si difficile à savoir, avec les jeunes hommes timides.
___________
Cerdanne
[La cuisine...Chantier en devenir...]


« Ma chère ?? … Très cher …»

Les mots de trop...
Ceux qui systématiquement la caressaient dans le mauvais sens du...poil.
Et il en usait et abusait dès lors qu’il souhaitait la rendre furibarde. Il était champion là-dessus.

Elle serra un peu plus fort les lèvres et avala le venin qui envahissait sa bouche. La brune avait appris la patience.
Ou un ersatz. Mais ca fonctionnait.
Pas longtemps, mais au moins elle maitrisait un peu mieux les mouvements d’humeur.
Et presque sans efforts apparents.
Pour un peu elle se serait congratulée.

Mais bon.. Rien à faire…
Il faudrait un jour qu’elle loue les services d’un maître du temps. Qu’elle se procure une bonne clepsydre.
Pour vérifier la durée d’une trêve entre eux.
Allez à tout casser, ça ne devait pas dépasser les cinq minutes.

Exception faite du premier mois qui avait suivi leur rencontre.
Chacun restant sur la défensive entre la brume que dégage les premiers pas à deux et l’aveuglement du aux cœurs qui éclatent.
Heureuse époque ou le temps justement n’a pas de prise.

Le verre « pour le plaisir » avait un gout légèrement amer et elle le vida d’un trait.
Ne comptant que sur elle sur ce coup là, elle se resservit d’autorité un troisième verre.
Regard qui vire au marine tandis qu’elle le lève en guise de salut.

Elle le laissa se poisser les doigts et attendit poliment qu’il en finisse avec le pain qu’il dévorait comme on le ferait avec son pire ennemi.
Mauvais mais furieux. Bien….Bien.
Elle souriait…
Rien ne lui plaisait plus que de le mettre en rogne.


Monsieur travaille…

Le rire éclate clair et ironique, et la brune de poser ses coudes bien à plat sur la table, visage tendu vers lui pour une ultime confidence…

Ben moi je m’amuse…Et humm, Pour ce qui est de l’aide. Pourquoi pas. Tu connais mes gouts…ça m’évitera d’être déçue…
Baudouin
[La cuisine: ... où champ de bataille...]

Pourquoi? pourquoi c'était toujours la même chose! Pourquoi il y avait une sorte de seuil que l'un ou l'autre dépassait toujours et qui faisait exploser la marmite. Il la désirait, il la détestait... Et puis il la détestait, plus il la désirait et plus il la désirait, plus ça prenait des proportions apocalyptiques. Et il n'y avait rien à faire, ils en prenaient systématiquement le chemin.

Là déjà, l'envie le taraudait et il se retenait difficilement. Une main sous la gorge de la brune, il s'imaginait déjà la faire taire. Serrer, voir la colère mêlée de peur dans ses yeux, la savoir à sa merci. L'obliger à plier et à rabattre son caquet. Horrible souvenir qui remonte à la surface. Une fois déjà il avait abusé de sa position de mâle. Trop facile d'être le plus fort, trop facile de contraindre, brimer, d'écraser. Une fois déjà, la rage et la colère qu'elle avait fait naître n'avaient plus été canalisables et il était devenu... incontrôlable. A croire qu'elle aimait ça, qu'elle y prenait plaisir. Le faire sortir de ses gonds... Elle savait faire, mieux que personne, c'était son art à elle, sa particularité.

Il ne fallait pas, il ne devait pas... il pouvait perdre son boulot à jouer ainsi. Il ferma un instant les yeux et respira un grand coup. Plus faim. Plus soif. Cerdanne avait la fâcheuse habitude de lui couper l'appétit et la soif et d'exciter tout ce qu'il y avait de mauvais en lui. Amertume d'une histoire inachevée, ou... achevée de travers.

Calme... d’apparence tout du moins. Il rouvre les yeux et se penche vers elle, près, tout près... Il la respire, laisse la fragrance du souvenir l’enivrer un peu, lui rappeler les courbes aimées, les caresses oubliées, la violence des étreintes. Il déglutit et affiche un beau sourire de façade, comme il ne sait pas faire.


Eh bien ma belle... nous avons une femme et un homme qui pourraient te plaire à mon avis... A moins que tu ne préfères te faire culbuter sur un bout de table de cuisine... je sais que tu en es friande.

Provocation? Volonté de faire mal, de faire réagir. Les ébènes ne la lâchent plus et son souffle effleure le cou de la brune. Il serre les poings. Si près... si près...
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