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[RP] Maison close de la rose noire

Cerdanne
[La cuisine...au bord du précipice.]

Leurs visages tout à coup sont si près qu’elle le respire, le retrouve, le redécouvre.
L’éclat des yeux est aussi maitrisé que le sien mais la flamme danse dangereusement.

Les fragrances se mêlent.
L’opium par bouffée vicieuse élargit sa vision, la rend invincible.
Le vin, doux nectar épicé s’est déjà lové au creux de son ventre et son regard oscille entre envie et folie.
Peur mêlée aussi.
Elle connait bien ce regard qui la dévore et déjà, déjà lui vrille les reins.

Une fraction de seconde, le temps de se gorger de ce vin tiédi, de moins en moins amer, de plus en plus velouté, elle remonte le temps.
Ses ébènes la transpercent et la lucidité s’invite.
Ralentit Cerdanne, ralentit !

Cette brune est loin, ensevelie dans le fracas d’un naufrage et elle n’existe plus !
Elle n’existe plus….

Mais lui…
Lui et son regard de mâle sur elle.
Le même. Et le sien semblable au fond.
Comme une lancinante boucle qui les attache et les relie.

Alors la brune secoue sa chevelure.
Besoin impérieux du frisson de sa crinière sur elle.
Dernier appel muet à la caresse d’une main masculine et tendre.

Le souffle chaud l’enveloppe et distille sa haine.
La naufragée refait surface et son regard se durcit.
Bleu, métallique, calculateur.
Savourer son envie et mesurer la marge qui les sépare encore.

Il insiste. Il propose.
Un homme, une femme. Un coin de table…
Alors la silhouette se penche plus, le visage se rapproche encore jusqu'à mélanger leur souffle.


Je te laisse être mon guide.
Choisit pour moi.
Ne me déçois pas, Gardien de la Rose.
Baudouin
[La cuisine: Descente aux enfers... ou pas]

Tentatrice... Le temps s'est suspendu. L'ours grogne, doucement, il souffle dans le cou de la brune, il la sent. Dangereuse... tellement dangereuse mais tellement... elle. Il ferme les yeux, serre les dents, la respirant toujours, son nez frôle la joue pâle, délice qui se distille dans ses veines, comme le vin chaud et épicé. Chaude et épicée, c'est toujours ce qu'il ressentait, avant...

Il frémit. Serre un peu plus les dents. La toucher, juste une caresse, rapide, furtive... ça ne coûte rien, et puis, personne ne saurait... personne... Une pensée. Amy. Non, il ne peut pas, il ne doit pas. Il lui a juré de lui être fidèle, c'était la condition pour accepter ce travail à la Rose. Mais la tentation est là, si grande, si puissante, elle danse dans les yeux azurs. Les yeux de la mer.

Les yeux fermés, il frôle ses lèvres et frissonne. Il sait très bien ce qu'il a envie de choisir pour elle. Trop tentant. Trop déroutant. Elle est encore inscrite dans sa chair et il se maudit. Elle y est inscrite avec les délices qu'ils ont partagés, les peines, les joies et... la mort.

Son coeur se serre, sentiments fous... céder, refuser, rester droit où sombrer. La chaleur contre ses lèvres, le goût qui déjà l'enivre. Il glisse sa main derrière la nuque de la brune et l'attire contre son visage. Un baiser... un seul... juste une fois. Il n'y tient plus. Sa langue cherche la bouche, la goûte, la palpe, s'immisce entre les lèvres. Baiser... langoureux, délicieux, le goût du passé, devenu interdit. Oui? Non? Doit-il? Ne doit-il pas? Le bien? Le mal... Tout s'embrouille, il n'y a plus que ce désir monstrueux qui lui vrille le ventre et le fait vibrer. Plus de mots, plus de cris, juste elle.
Cerdanne
[La cuisine… Bûcher en place…]

Il hésite…
La folie s’invite à leur table et Cerdanne meurt d’envie de danser. Terriblement envie.
Les barrières tombent.


Blinggg gg….Blanggggg gggg….
Elle écarte les monstres qui la bercent chaque nuit, chaque nuit…
Au diable le monde qui tourne seul autour d’eux.
Le vin lui tourne la tête.
A moins que ce ne soit le souffle chaud de ses lèvres contre les siennes. L’espace est à eux et le désir prend le pas sur la haine.


Blinng gggg…Blannnnnnnngggg gggg…


Choisit veil ours….Choisit….
Les cheveux balayés et la main chaude qui l’enveloppe...
Choisit vieil ours, choisit...

La langue qui s’invite et qui la goute et cet éclair fulgurant qui la laisse immobile, docile.
Sa bouche qui s’ouvre et qui avide s’accroche et en redemande.
Encore….encore.

Se perdre dans le gouffre.
Tomber et vouloir tomber encore.

Repousser, fouetter et faire reculer la petite voix, ce « présent » qui l’agace jusqu'à tenter, dans un mouvement de rage, de faire reculer l’ours dans sa tanière.
Et la brune le regarde ce passé qui est en train de la noyer.
Grogne et lève sur lui un regard accusateur et douloureux.
Le gouter encore une fois…le mordre et l’emporter dans le noir de sa mémoire.
Baiser amer et violent tandis qu’elle le frôle de ses doigts…


Mauvais choix Gardien….

Elle ne doit pas et puis elle n’en a plus …pas envie.
Là ! Voilà…c’est passé…Pas envie..
Juste le regard qui reste flou et fou...
Pas envie j’ai dit !!

Les poings se serrent mais les lèvres s’entrouvrent...
Boire, sceller ses lèvres dans le vin et les faire taire.
Baudouin
[La cuisine: Début de la fin...]

Brumes... délices... il fond... il n'y a plus ni morale, ni passé, ni présent, ni futur. Juste l'envie d'elle, se souvenir, la goûter encore. Encore... encore... La savourer, se perdre, tout oublier: leur séparation, la mort de leur enfant, leurs erreurs, Amy qui compte pourtant tellement, la Rose, les obligations, la porte, les gens là... derrière la porte.

Choisir... il avait choisit. Grognement alors qu'elle le repousse. Il la regarde, froidement. Colère. Rage au coeur. La coupe est pleine, s'en est trop. Alors qu'elle boit, il siffle son verre et l'envoie balader. Le verre se brise.

Il se lève et la regarde de toute sa stature.


Non, Cerdanne. Il n'y a pas de mauvais choix. Et en plus, tu mens.

La main passe dans les cheveux de la brune, glisse sur sa gorge, caresse le décolleté. Pas de mauvais choix. A nouveau, il se penche, mord les lèvres carmines, les dévore.

Il ne fallait pas me laisser le choix petit chardon. Penses-tu que je te laisserais sciemment être croquée par un autre ou même une autre?

Jouer avec le feu... Entre rage et passion et... conscience, avec l'envie de tout envoyer balader, comme le verre brisé. Il la tourne sur sa chaise pour la regarder en face, la forçant à se lever et à se caler contre la table. Ébène contre azur. Il se plaque contre elle, rageur, et murmure.

Ose me dire que tu n'en as pas envie.
--Julio_le_geux


[Sur le lit de Désirée]

Le jeune garçon a posé son verre sur un rebord de la cheminée et l'a suivie, comme captivée par le moindre de ses mouvements. Elle ne s'est pas moquée de lui. Elle a même dit merci. Bizarrement, son cœur oscille entre le sentiment de malaise et celui de bien-être, occasionnés tout deux par tant de nouveauté qu'il ne partage qu'avec cette jeune personne.

'' On m'appelle Julio. Mais mon nom est simplement Jules.''

Maintenant assis en face d'elle, il la contemple discrètement. Puis ses yeux s'élargissent de stupeur à sa question. Des femmes nues, oui, bien sûr! Il était gueux, timide, on le prenait pour un niais mais il était loin d'être stupide, et sa nature somme toute curieuse l'avait maintes fois poussé à franchir cette limite de l'interdit. Même si ses yeux étaient incapables de rester plus de quelques secondes sur un corps de femme nue, sa conscience de bon croyant refaisant vite surface, il en avait déjà vu... A la rivière, en se cachant derrière les roseaux, dans le trou de la serrure de la chambre de ses parents. Parfois aussi quand il trouvait Rack en train de s'amuser dans le foin de la grange...
Mais une femme nue, devant lui,pour lui.... Non.... Évidemment!


'' Nue? Nue comme... vous voulez dire.. heu... sans habits? ''


Il est maladroit dans ses propos et se sent à nouveau ridicule. Ses mains commencent à tordre et retordre la bandoulière de son sac. Tout ce que lui a dit et donné Marie lui revient en tête. Il commence à comprendre.
Il saisit enfin l'idée du métier que fait cette dame, et ce qu'elle compte faire avec lui. Il hésite à se prendre au jeu. Il se sent tellement mal à l'aise d'un coup. Il a encore envie de fuir, de redevenir le petit garçon qui se cachait dans le gros jupon de sa maman. Puis il se souvient qu'il doit devenir un homme! Sacré nom d'un... Un peu de courage que Diable!! Il n'y a qu'elle ici. Et le petit chat.
Personne pour savoir ce qu'il fait. Sinon Marie qui doit être fière de lui! Et demain il sera lui aussi fier de ce qu'il a fait! Alors il est décidé à se jeter à l'eau! Maintenant! Il ne reculera plus!!
Enfin... Il va quand même y aller progressivement hein.... Déjà, arrêter de tripoter se sac et le poser à coté du lit.

Le gamin retire la bandoulière de son cou, dans un calme qu'il veut serin, attend que les objets hétéroclites cessent de tinter à l'intérieur, puis pose une question délicate à la demoiselle qui attend patiemment:


'' Vous feriez ça pour moi?... Vous... Vous mettre nue? ''


Les yeux pleins d'espoir, il la regarde en se disant qu'elle ne pourra pas refuser, elle a l'air si gentille... Si compréhensive avec lui! Comme si au fond, elle le connaissait déjà. Comme si elle savait parfaitement qui il était, et comment le rendre heureux, tout simplement.
--Asteria


[Dans le salon.......quel calme avant la tempête]


Lorsqu'elle c'était levée comme tous les matins seule dans son lit Astéria s'était dit qu'elle en avait assez des hommes et de leur égoïsme.
Seule dans la vie......elle sortait d'une période difficile et n'était plus convaincue que les hommes étaient fait pour elle, mais n'avait jamais tenté l'expérience avec une femme chose qu'elle ne savait pas encore : aujourd'hui une chose insensée allait arriver.

Ses pas l'avaient porté vers la Rose Noire et après avoir montré patte blanche à Baudouin, elle était là assise dans ce canapé près de....Lucrèce puis tel était son prénom. Elle la regardait, elle était magnifique.......que faisait-elle là.....ça ne la regardait pas.....peut-être était-ce tout simplement pas goût du vice.

Dès qu'elle l'avait aperçu, elle avait su que c'était avec elle et nulle autre qu'elle voulait apprendre.


Et je dois bien l'avouer, je ne suis pas spécialiste d' la douceur...Celà dit...j'apprends vite!

Pas spécialiste de la douceur, pas grave, Astéria voulait de l'amour, tendresse ou pas tendresse, elle s'adapterait. Plus elle la regardait plus elle avait envie de caresser ce corps, de mettre ses doigts dans sa chevelure.......

Lucrèce se lève....... quelle allure sensuelle. Elle tend la main qu'Astéria attrape....les yeux dans ses prunelle. Elle voudrait si perdre.

Une main si douce, si légère.....


Je veux bien....... visiter votre chambre, le numéro 6?
Marcello.
[Chambre 5 - Acte 3, suite et...fin? ]

Tenant fermement serré la taille de Luce, Marcello montait et descendait le bassin au rythme fou de son souffle saccadé. Assise sur lui, la déesse blonde se cabrait, ondulait et frémissait langoureusement, répondant à chacun de ses assauts par des soupirs de plaisir qui amplifiait encore un peu plus son désir de la posséder toute entière.
Les sens en ébullition, il sentait sur la sienne la peau brûlante de ses cuisses, les poignards caressants de ses ongles sur son torse, et son souffle chaud le frôler depuis le thorax jusqu'au cou.
Prenant appui sur une main, le soldat se redressa légérement, et ses lèvres se mirent à explorer par de furtifs baisers la peau luisante de son ventre, avant qu'il ne se laisse retomber sur le matelas et ne reprenne un va-et-vient profond et intermittent.

Alors, les lèvres tentatrices de Marigold lui murmurérent à l'oreille de se relever légérement, et la seconde suivante, un bataillon de frissons proches de milliers de minuscules décharges l'envahir d'un bout à l'autre.
Le plaisir monté à son paroxysme, Marcello ferma les yeux et se mordit les lèvres, alors qu'il pénétrait en elle encore et encore, accompagnant ses mouvements de gémissements d'extase, annonciateurs de la fin prochaine de cette nuit d'exception.

Couvrant ses soupirs, les cris de Marigold se firent plus nombreux et plus intenses. Il l'a sentait vibrer sous les mouvements de ses reins, et lui frémissait sous le contact de leurs chairs.
Soudain, son corps tout entier s'engourdit, son coeur se mit à cogner dans sa poitrine à tel point qu'il crut l'entendre . Au cri que poussa Luce, une ultime vague de frissons le traversait d'un bout, et alors qu'un long gémissement s'échappa de ses lèvres et que son sang affluait dans ses veines à un rythme soutenu, il implosa finalement dans un dernier coup de rein.
Le souffle court, les yeux clos, il sentit alors le visage de Luce se poser prés du sien, et tout en caressant doucement le satin blond de ses cheveux, il déposa un baiser appuyé sur son front, incapable pour le moment de prononcer une seule parole...
_________________
--Marigold.
[Chambre 5 - Ou quand douceur et tiédeur font suite à vigueur et chaleur ]

Ils avaient exulté ensemble, ultime communion de leurs deux corps alanguis. Tandis qu'elle se blottissait, il caressait la jungle de ses cheveux, un visiteur aurait pu croire à une scène quotidienne d'une couple amoureux. Ils demeurèrent là un instant, une minute , une heure qu'importe. Ils étaient l'un contre l'autre jouissant d'un tendre moment de répit, celui où les corps s'apaisent enfin après avoir subi les foudres du plaisir.
Au bout d'un certain temps, Marie rompit enfin le silence, par nécessité plutôt que par envie, car elle sentait son corps s'engourdir, s'alourdir et ses paupières commencer à se clore inexorablement.


Amore... Amore mio, quel est ton souhait à présent? dis-moi as-tu faim ? soif? l'envie de recommencer ou de te reposer un moment au contraire? Souhaiterais-tu te rafraichir dans un baquet avec ou sans moi...
Je suis à tes ordres pour la nuit entière tu le sais, alors mon Roi à toi de voir...


Disant cela , elle avait plongé ses prunelles émeraudes caressant du regard le visage rougit de Marcello. Sa main dessinait doucement des arabesques sur son épaule, jouant avec les gouttelettes qui perlaient depuis sa nuque. En cet instant, elle l'aimait comme aime celui qui vous a tout donné. Elle refusait de voir la réalité, il allait partir et ne point l'emmener, pourtant elle donnerait encore plus pour revivre pareille extase dans ses bras. Rares étaient ceux qui avaient été aussi prévenants et aussi attentifs, rares étaient ceux qui avaient su lui faire autant oublier sa condition et la faire crier réellement, sans simulation, sans surjeu. Rares étaient ceux dans les bras desquels elle s'était autant abandonnée et perdue, pour se retrouver câline et oser gouter un moment d'intimité. Avant qu'il ne réponde, elle l'embrassa tendrement, avec ferveur.

________.
Elisabeth_stilton
[Chambre 3 : Promenons-nous dans le moi, Pendant qu'le vous n'y est pas, Car si le vous y était, Sûr'ment il nous mangerait*]

Combat de cœur ? Amour ? Envie de passer sa vie avec lui ? Rien de tout cela, non son cœur était pris par un seul homme et elle l'avait épousé. Oui elle aimait son mari plus que tout mais elle avait besoin ou envie selon les interprétation, de passion. Elle aimait la luxure, elle aimait ce sentiment d'évasion quand un homme et une femme faisait l'amour, cette symbiose des corps.

Alors pourquoi lui plus qu'un autre ? Pourquoi pas un simple amant ? Pourquoi payer ? Lui, elle l'avait décidé une fois qu'il lui avait fait découvrir le plaisir. Et puis elle le laisserait tranquille une fois qu'elle serait lassée. A lui de tout faire pour que se soit le plus tardivement possible. Lui en plus ne lui casserait pas les pieds s'il la voyait avec un autre homme, car après tout le seul qui pouvait dire quelque chose était son mari et vu ce qu'elle comptait faire, il ne pourrait rien dire non plus. Non vraiment payer un homme avait des avantages non négligeables qu'il ne fallait pas oublier.

Alors pourquoi vouloir mettre une laisse ? Pour le plaisir de la chasse, pour la domination, pour le pouvoir. La blonde est orgueilleuse et n'aime pas passer après les autres, et surtout elle aime la traque. Oui quel plus beau plaisir que celui de pousser l'autre à être dépendant de vous. Son ange démoniaque se trouvait toujours des portes de sorties, à elle de les refermées ou de lui en mettre d'autres à éviter. Oui ce jeu lui plaisait, elle en aurait d'autres à lui proposer ou lui imposer, et puis elle avait besoin de lui pour certaines choses. Eli avait retrouvé des "choses" chez sa mère, elle se doutait que c'était plus que osé quand on sait qui les lui avait offert. Tibère pourrait sans doute la renseigner et si ce qu'elle pensait était juste elle aurait à nouveau le pouvoir sur lui. De toute façon il n'y a que deux façon de tenir un homme : le ventre et le pantalon.


Descendons, j'ai envie de me dégourdir les jambes après m'être réchauffée.

Il en veut encore ? Cet homme était insatiable ... Elle répond au baiser avec plaisir et frissonne. Elle sort de l'eau, allant au broc pour faire un minimum de toilette. Elle peste contre le fait qu'elle n'est pas de brosse pour ses cheveux mouillés. C'est donc relativement présentable ... du moins pour lui qu'elle vint le rejoindre devant le feu. La blonde se colle à son blond non pas pour chercher de la tendresse, elle n'en a pas besoin, pas de lui du moins, non juste parce qu'elle a froid et recherche de la chaleur par contact avec son corps.

On y va ?


*Parce que quand il y en a plus il y en a encore SG
--Lucrece


[Allez là hauuuuuuut,allez là hauuuuuuuut...direction la chambre de Lucrèce!]

Astéria s'est saisie de la main offerte, voilà donc Lucrèce qui l'entraîne à sa suite en direction des escaliers. Les marches se montent sans précipitation mais avec hâte tout de même! La catin ouvrant la marche en profite pour mettre son arrière train ondulant sous le nez de sa cliente...toujours aussi aguicheuse! L'excitation de l'échange à venir commence à naître au creux de ses reins...beaucoup dirait que le meilleur moment de l'amour c'est celui là! Cette montée d'escalier somme toute banale mais qui ouvre le pays des délices, prélude délicat d'un concerto joué à quatre mains...

Le couloir se traverse sans encombre dans le feutré des lieux jusqu'à la chambre 6, d'où en s'approchant on entends s'échapper des bruits de voix, étouffés néanmoins par la porte boisée. Froncement de sourcils de la blondine. Qui a bien pu entrer dans ses quartiers? La main blanche lâche soudainement celle de la brune, qu'elle a caressé pendant la fin du trajet, pour se poser sur la poignée, et elle ouvre doucement la porte qui laisse apparaître Tadzio et sa cliente!Oh! Surprise! Mais mauvaise surprise. Léger regard d'excuses en biais adressé à Astéria, elle va règler ça! Le buste se retourne avec vivacité en direction des deux protagonistes, les bras se croisent, le front se plisse et la langue claque tel un fouet en direction de l'homme de chair:


Tu m'expliques? Je te rappelles que la 6 est MA chambrée! J'espère que tu n' comptes pas te vautrer dans mes draps Tadzio!

Le menton se relève, alors que la bouche gourmande, s'étire en une moue boudeuse.Décidément l'unique homme de plaisir ne respectait rien, ni horaires, ni territoire! Un soupire échappa à la putain. Il faut dire que Lucrèce n'aimait pas qu'on pénètre sa chambre! Elle y conservait ses herbes, quelques décoctions et ses poisons...Et quand on sait le prix qu'on pouvait en tirer et la dangerosité de chaque chose, on comprenais aisément que l'itinérante ait la moutarde qui lui monte au nez au bord de son sanctuaire que le brun venait de violer! Les clients passe encore puisqu'ils montent avec sa permission, et avec elle! Mais que Tadzio ait osé y entrer et avec lui la noblionne qui la toise avec dédain visiblement ça lui reste en travers de la gorge!
Pourtant, leurs relations sont tout ce qu'il y a de plus saines pas comme avec certaines filles! Ils ne se détestent pas, loin de là, elle l'aime bien même, mais il vient de la contrarier!


Alors Tadzio! Je t'écoutes!

Lucrèce déplore surtout la chose pour les deux clientes...Le standing de la Rose Noire allait en prendre un léger coup et il faudrait rattraper le tout avec la chair par la suite... Foutre dieu! Quelle tuile!
Enfin, si celà enflamme les sens...peut être est ce tant mieux!


--Tadzio
[Chambre 6... mais quelle importance ?]

Allons bon... mais que devenait le monde si on ne pouvait plus travailler tranquille ? Il avait pourtant bien pensé à allumer la chandelle. Du moins, il en était quasiment certain. Et même si tel n'avait pas été le cas, Lucrèce aurait dû sortir discrètement en constatant que la chambre était occupée, qu'elle la considère comme sienne ou non. Telles étaient les règles de la maison. Certaines filles les auraient probablement rappelées à la fière blonde sur un ton pincé, avant d'aller tout rapporter à la Rouge... mais Tadzio, non. Il l'aimait bien.

Aussi se leva-t-il du fauteuil où il avait pris place, et commença par offrir son bras à la dame Raide pour l'escorter vers une autre chambre.


Toutes mes excuses, dame. Voulez-vous bien me suivre ? Il semblerait que j'empiète sur le territoire personnel d'une collègue...

Petit sourire désolé à la cliente... il ne tenait pas à ce que son professionnalisme soit trop pris en défaut, aussi s'arrangerait-il pour se faire pardonner. Il ajouta un petit haussement d'épaules en guise d'excuses à Lucrèce : il ne tenait pas à faire trop long, car elle était accompagnée. Et comme elle le connaissait, elle saurait que de sa part, c'était déjà significatif.
_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire
Marcello.
[Chambre 5: Quand rester ferait plus de mal que de bien...]

Pas plus que Luce sans doute, Marcello ne savait combien de temps ils restèrent ainsi, inertes l'un contre l'autre, à écouter s'apaiser le rythme de leur souffle. Allongé auprés de Marigold, laissant ses doigts courir dans ses cheveux en un geste machinal, le soldat avait les yeux ouverts et fixait un point imaginaire droit devant lui.
Cette nuit là comme à chaque fois, qu'il ait dans ses bras une catin ou une fille de son rang, Marcello aimait à rester ainsi, à écouter s'apaiser lentement le rythme de son souffle, et à sentir glisser en lui chacune de ses secondes si spéciales qui séparent l'intensité de l'acte du ralentissement de son coeur. Ce fut lorsqu'il sentit que contre lui Marigold se faisait plus pesante, comme endormie d'un sommeil profond, qu'il releva la tête et se tourna vers elle, juste au moment ou celle-ci plantait ses yeux dans les siens et murmurait:
Citation:
Amore... Amore mio, quel est ton souhait à présent? dis-moi as-tu faim ? soif? l'envie de recommencer ou de te reposer un moment au contraire? Souhaiterais-tu te rafraichir dans un baquet avec ou sans moi...
Je suis à tes ordres pour la nuit entière tu le sais, alors mon Roi à toi de voir...

Un imperceptible froncement de sourcils répondit tout d'abord à sa demande. De tous les instants qu'il passait dans la chambre d'une maison close, c'était celui-ci qu'il redoutait le plus. A chaque qu'il s'arrêtait dans ce genre d'endroits, il craignait qu'un jour viendrait où l'une d'elle serait sinon plus rêveuse, du moins plus sensible que les autres, et qu'il lui faille défaire ses liens qu'elle croyait avoir noué de la plus cruelle des façons. Alors il lui faudrait couper court à ses illusions. Et c'était une chose qu'il détestait avoir à faire.
- Cara Luce... souffla-t-il à voix basse.
Un long baiser appuyé auquel il aurait dû ne pas répondre l'interrompit alors. Puis, à son tour, il planta son regard dans le sien, et avec un demi sourire caressa la joue rosissante de sa deesse blonde. Il l'avait remarqué dès qu'elle avait ouvert la bouche: Marigold était de celles qui s'attachaient rapidement aux hommes qu'elle rencontrait, et qui croyait sans doute en ce prince charmant qui un jour frapperait à sa porte et l'enléverait loin de ce sinistre endroit. Et le soldat avait bien trop de respect pour elle, pour éviter de lui faire par pur égoïsme qu'il était ce prince de ses rêves.
Avec douceur, il défit son étreinte et avec une point de regret, s'assit au bord du lit et se saisit de sa chemise.
- Mieux vaut que je parte à présent, murmura-t-il simplement, du bout des lèvres, alors que debout prés du lit, il enfila sa chemise et son fuseau de cuir noir.
_________________
--Desiree


[Chambre de Désirée]

Elle lui sourit doucement alors qu’il semble s’interroger. Ses yeux s’agrandissent, comme d’effroi. Elle sait, elle, que la première fois ça peut faire peur. Elle sait ce que ça fait de se retrouver contrainte et forcée face à un bourgeois gras, nu, et surtout riche. Des hommes nus depuis celui là, elle en a vu des centaines, des milliers même, si elle savait seulement compter jusque à mille elle le saurait. Et celui là, elle ne l’avait jamais oublié.
On se souvient toujours de sa première fois.


'' Nue? Nue comme... vous voulez dire.. heu... sans habits? ''

Elle sourit simplement, et hoche la tête. Oui, comme sans habits, jeune puceau. Il n’a pas l’air de savoir trop ce qui l’attend, il tripote son sac, qui tinte curieusement – aurait-il l’intention de la payer avec des babioles ? – finit par le poser, et elle, elle lui sourit toujours.

'' Vous feriez ça pour moi?... Vous... Vous mettre nue? ''

Eh bien, oui. C’est mon travail, tu sais…

A nouveau son visage s’éclaire d’un sourire et, joignant le geste à la parole, elle glisse un main dans son dos, se relevant. Debout, face à lui, elle défait les quelques agrafes qui retiennent son bustier et écrasent ses seins pour les faire paraitre plus volumineux. Le carcan de baleines et de soie tombe au sol avec un bruit mat. Elle guette les réactions sur son visage. Que pense-t-il ? Souhaite-t-il qu’elle continue, craint-il de la voir ôter son jupon ?
Estimant que non, elle glisse sa main jusqu’à la ceinture de la jupe, tire sur le lacet à sa hanche, et laisse son dernier vêtement choir au sol dans un murmure de froufrous.

Elle se tient debout, elle ne bouge pas, elle ne dit rien. Elle lui laisse le temps d’assimiler, de regarder. Elle sait que son corps n’est pas parfait, pas assez rond pour les canons de l’époque, son ventre est trop plat, marqué d’une fine ligne blanche, sur laquelle, curieusement, on l’interroge plus souvent que sur la marque de dents de son avant bras. Peut être parce que cette seconde marque dévoile son histoire sans besoin de mots.

Elle se tait, elle se tient coite. Elle attend que ce soit lui qui parle. Si le silence dure trop, il sera toujours temps pour elle de le rombre.

_____________
--Julio_le_geux


[sur le lit de Désirée]


Elle se déshabille! Devant lui! En le regardant!! Arg!! La sortie?! La porte? La fenêtre?! Non... Il est seul avec elle, et c'est son métier. Il est donc là pour ça! Pour voir ça.
Malgré tout, ses yeux ne peuvent s'empêcher de s'agiter dans tout les sens, comme quand une mouche cherche à se poser sur le bout de son nez.
Il pose une demi-seconde le regard sur elle puis fuis cette vision de rêve aussi vite!
Mais sans arrêt il y revient.
Un bruit sec au sol le paralyse dans le moindre de ses mouvements. Comme un coup de semonce, le bustier tombe et le garçon ne bronche plus. Les yeux rivés sur elle.

Elle est si belle. Elle a l'air si frêle sous sa peau diaphane. Le jeune garçon n'a jamais rien vu d'aussi fragile. Derrière un visage sûr de lui, un regard doux comme de la soie et une voix enjôleuse, il voit maintenant un corps gracile et délicatement minuscule. Lui le grand garçonnet toujours timide et maladroit avec les adultes, il se sent ici comme quand il est dans son champs à regarder les coccinelles lui grimper sur les doigts. Quand de sa voix la plus douce il leur chuchote des mots gentils et plein d'empathie quand à leur couleurs vives tachées par ses gros points noirs.

Ici, la couleur de l'enfante n'est pas vive, et sa tache n'est autre qu'un trait blanc en travers de son corps. La jupe tombe et ressemble aux ailles brillantes qui se rétractent sous la carapace du petit insecte.
Jules à envie de la toucher, comme il a envie de caresser les petites gambadeuses sur ses mains. Il n'y arrive jamais, bien sûr. Elles bougent trop. Et ses doigts ne cessent de trembler dans ses moments là. Souvent il a peur de les écraser, alors il ne fait que chuchoter en essayant vainement de les taquiner du bout des ongles. Puis elles s'envolent.

Ici, dans cette pièce, pas question qu'elle ne parte. Elle ne bouge même pas. Son corps aurait même tendance à se pencher très faiblement vers lui.
Alors son esprit bouillonnant s'arrête pour ne lui ordonner qu'une chose: La toucher.

Sa main se lève, tremblante comme elle ne l'a jamais été, si lentement qu'il se demande presque s'il la touchera un jour.... Puis le bout de ses doigts frôlent le ventre de la jeune fille, et, sans n'exercer aucune pression contre sa peau, pour que son geste ne reste qu'une caresse, sa main remonte sur le corps frais.
Son élan faiblit un peu quand les doigts frôlent la poitrine, gêné par tant d'audace, mais il continue... Sa main montre, lentement, délicatement. Il se lève du lit pour pouvoir continuer son geste jusqu'au cou de Désirée. Il est plus grand qu'elle. Maintenant que son corps ne se trouve qu'à quelques centimètres du sien, il prend conscience qu'il fait au moins une tête de plus qu'elle.

Il sourit timidement. Un sourire courageux quand il se rend compte de son audace. Mais cette simple caresse lui fait ressentir des émotions au plus profond de lui qu'il ne connaissait pas du tout. Il se sent bien. Il a envie de lui chuchoter quelque chose mais sa propre respiration l'empêche de réfléchir.
Son autre main s'approche du visage de Désirée pour lui enlever une mèche de cheveux barrant son front. Ses pupilles se posent sur ses lèvres que sa main caressante vient frôler.

Enfin, il trouve quelque chose à lui chuchoter. Dans un souffle, il récite un petit poème qu'il s'était inventé pour ses copines a point:


''Charmante... Charmante petite
Qu'as-tu de moins que la rose?
Elle les épines, toi les points,
Qu'as tu de plus que la rose?
Elle les pétales toi les ailes

Tu n'as rien à envier
A ce qu'on offre à nos dames
Car de toutes, tu es la plus jolie
Créature que le ciel ait porté''
--Emilla_kair_d_ancle
[Entrée : Aux portes de l'Enfer ... de la Rose Noire]




Porte qui s'entrebâillait et petits coups portés au chambranle. Le sas de la Rose Noire s'ouvrit en toute discrétion sur une petite demoiselle aux bras chargés. Une longue chevelure ébène tenant plus de l'épouvantail que de la demoiselle cachée sous une casquette, des yeux bleus dévorant un visage fin plus crasseux qu'autre chose, une sauvageonne méfiante fit son entrée dans les lieux.

Pas de portier... Ca ne va pas du tout! Les consignes étaient d'entrer et de remettre le colis au portier. La petite souris chafouine et craintive ne savait trop quoi faire pour le coup et resta là un moment, oscillant d'un pied sur l'autre avec son encombrant colis dans les mains. Le monsieur avait été catégorique : porter le paquet volumineux à la Rose Noire et il lui donnerait le petit sac de deniers pour la course.

Deux jours sans manger, une telle aubaine, ça ne se refusait pas! Alors elle s'était décidée à pousser la porte des perditions. On racontait dans la Cour des Miracles que les filles qui rentraient ici perdaient leur âme. Il avait fallu qu'elle perde plusieurs fois connaissance de faim, pour en arriver à oser la pousser cette porte maudite. Alors, vaille que vaille cachée sous ses braies de garçon, dissimulant comme elle pouvait ses atours sous un bandage serré, elle avait pris ce risque, ses cheveux planqués comme elle pouvait. Si elle faisait vite et parlait peu, elle avait une chance de s'en sortir et de manger ce soir. Mais personne, désespérément personne. Devait elle aller plus loin?
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