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[RP] Maison close de la rose noire

Cerdanne
[La cuisine …La Belle Faim…Fin...

Comment avait-elle pu imaginer un seul instant maitriser leur confrontation.
Comme si rien n’avait jamais traversé et déchiré leur vie. Retrouver les parfums enivrants de leurs jeux amoureux.
Se moquer d’eux-mêmes, se provoquer avant de s’aimer…

Boire encore…Obliger le passé à retourner d’où il vient.
Il va…il va, comme elle, réaliser qu’il est trop tard. Que chaque rencontre les entraine un peu plus vers la fin.

Le vin, le fourbe, le traitre, exacerbe son désir et l’ombre de l’ours pèse sur elle.
Le fracas qu’accompagne sa colère la recroqueville et ses doigts se serrent sur son verre.
Perdue, elle est perdue devant la silhouette qui la domine. Souvenir d’une nuit de cauchemar…


Et en plus, tu mens…

Nooonn…Non…
C’est ce qu’elle voudrait lui dire, tandis qu’il revient la tenter, l’entrainant vers le gouffre.
La relevant, la forçant à reprendre le combat, pour mieux la soumettre. Le regard noir la transperce, le corps s’appuie, lourd de désir...
Déjà ses mains retrouvent le chemin de sa peau, et d’un geste brusque se plaque contre elle.


Ose me dire que tu n'en as pas envie.

Pupilles dilatées, désir à fleur de peau, elle ne dit rien.
Se cambre un peu plus contre lui, le défiant d’oser avouer le sien.
L’envie de frôler son cou, de mordre la peau tendre, de s’abandonner une dernière fois et laisser sa bouche parler pour elle.
Se surprendre à le faire, et réaliser qu’elle dit oui quand elle voudrait dire non….


N’y pense même pas vieil ours…

Dernier sursaut d’une Brune hargneuse.
Mains crispées sur ses épaules, elle le défie encore un peu…si peu… Ondulant contre lui, elle sourit déjà.
--Desiree


[Chambre de Désirée]

Elle lui sourit à nouveau alors que du bout des doigts il tente de la découvrir, remontant lentement le long de son ventre, jusqu’à sa poitrine dont les cimes s’érigent sous l’effet du froid et de la caresse, puis se perdent sur son cou. Il est debout, bien plus grand qu’elle. Elle doit lever le visage pour le regarder.

Elle le laisse prendre son temps, elle ne presse rien, attendant qu’il poursuive ses explorations ou s’arrête, pour agir à son tour. Elle rougirait presque, lorsqu’il récite un petit poème. Elle n’a pas réellement l’habitude qu’on la courtise, la catin. Pas aussi innocemment en tous cas.

Elle glisse alors sa main dans les cheveux de son client, les caresse un instant, bientôt rejointe par la seconde, et les doigts de se nouer derrière la nuque, elle se hisse pour que leurs visages soient à niveau. Et du bout des lèvres, elle effleure les siennes, doucement. Assez pour que leurs souffles s’entremêlent, trop peu pour qu’il ne puisse se défiler, si l’envie lui en prenait.
Elle sent qu’il n’en aura pas envie, mais elle préfère tout de même lui laisser l’initiative. Doucement, elle joue avec son col, en défaisant les attaches pour laisser apparaitre un peu plus de peau, qu’elle caresse du pouce, doigts à nouveau joints derrière la nuque brune.

___________
Baudouin
[La cuisine: Des envies d'encore]

Penser... non il ne pensait pas. S'il avait pensé, c'est à Amy qu'il penserait. Il aurait collé une volée à Cerdanne et l'aurait traînée jusqu'à la mansarde pour qu'elle s'embrume un peu plus l'esprit dans les vapeurs d'opiacée.

Oui, mais il ne pensait pas. Parce que penser rimait aussi avec passé et rappellerait à sa mémoire comme ils savent bien se déchirer, comme ils savent bien se faire du mal.

Il se penche, il se perd, il oublie. L'opium... elle sent l'opium et il s'enivre un peu plus le vieux soldat. Il s'enfonce un peu plus dans l'abîme du non retour. Sa main glisse sur le corsage, le délaçant, enserrant un sein libéré, le caressant.

La porte... il devrait y aller... Amy... il ne devrait pas... Ne pas penser... Oublier. Corps à corps, il cherche ses lèvres, les happe, les dévore, sa langue redécouvre encore ce goût d'avant. Sa main redécouvre le grain de la peau déjà si souvent parcourue, si souvent désirée, aimée, haïe...

Comme à chaque fois qu'il a envie d'elle, c'est la fureur qui prime. Amy lui a appris la douceur. Avant, il ne savait pas. Il ne connaissait pas. Il ne savourait que la passion dévastatrice et là... tentatrice, il la retrouvait, sa drogue.

Ses mains cherchent, palpent, fouillent, avides. Elles libèrent les tissus réticents, caressent la peau chaude et puis s'arrêtent. Le souffle court, collé à elle, il la regarde. Un instant. Se calmer. Éteindre le feu qui l'embrase et qui lui crie de la posséder, encore... Les ébènes se perdent dans les azurs de la brune.
Cerdanne
[La cuisine : Encore des envies d’encore


Elle cède ; elle cède peu à peu et il le sait …
Il s’engouffre dans cette vieille brèche d’amour inachevé qui n’appartient qu’à eux. Les gestes retrouvés, les odeurs presque oubliés.
Et leurs baisers, brulants et violents.
Violents et enivrants.

Ses mains, déjà sont sur elle et la déshabille avec impatience.
Et elle s’accroche à ses lèvres, l’enlaçant enfin, ses doigts noués dans sa chevelure, avant de s’immiscer sous sa chemise.
D’apaiser cette faim qui la submerge.

Emporté dans leur passion, juste leurs souffles mêlés et leurs corps qui se reconnaissent.
Cambrée contre lui, parcourut de frissons, elle se tend, se détend avant de revenir ne faire qu’un, souffle court et lèvres gonflées par les baisers.

La brune croise le regard noir et l’espace se fige.
Elle se noie dans lui, immobile et haletante.
Toute leur vie dans leur échange muet, et la fin qui se profile.
Les yeux toujours plongés dans les siens, elle laisse les battements de son cœur s’apaiser et détaille lentement son visage.
Méticuleuse mémoire qui l’enfouit au fond d’elle, découvrir le sillon d’une ride qu’elle ne connaissait pas, les doigts se font velours et en
redessine les contours, l’effleurer d’une langue timide, l’embrasser d’une bouche tendre…

Le feu se fait docile. Pupilles dilatées, étrangement claires et apaisées. Cerdanne regarde l’ours et esquisse un léger sourire…
Le choix t’appartient semble t-elle dire.
Le choix de la faim, le choix de la fin.
--Julio_le_geux



[Dans les bras de Désirée]

La fraicheur de ses lèvres autour de son souffle chaud fait frémir le garçon. Ses doigts frôlent toujours le corps nu qui se rapproche du sien. Il a envie de sentir sa chaleur contre lui. Alors il l'attire doucement et penchant son visage pour goûter à son baiser. Tout son être s'enflamme à ce contact et son bas ventre le démange soudain. Il a déjà ressenti ça une fois ou deux. Mais il pensait alors que c'était un péché de se laisser dominer par cette sensation. Cette sensation qui lui fait perdre la tête et contre laquelle il n'a pas envie de lutter cette nuit.

La caresse dans son cou déclenche un frisson dans toute sa colonne vertébrale. Tous les gestes se passent trop lentement pour qu'il en soit effrayé, trop vite pour qu'il ait le temps de changer d'avis. Sa morale reste de côté, il se laisse faire. Il veut qu'elle lui fasse découvrir la suite, qu'elle le mène au paradis. Car à ce moment précis, il a l'impression d'en prendre le chemin, dans ses bras. En douceur.

La pièce à l'ambiance tamisée lui fait oublier tout l'univers extérieur. La chaleur de l'âtre n'est rien comparé à la sensation de douce brûlure que son petit corps de femme lui fait ressentir, ainsi serré contre lui. Il n'y a plus que lui... Dans ses bras à elle.

Son col détaché lui laisse imaginer qu'il peut lui aussi se retrouvé nu contre elle. Et apparemment, l'idée lui plait encore plus. Pouvoir l'étreindre et sentir son cœur palpiter contre son torse. Rien que d'imaginer, il sent les yeux le piquer et ses joues rougir à nouveau. Mais comment faire? Doit-il se déshabiller ou doit-il la laisser faire?
Il s'immobilise et lui chuchote timidement:


'' Voulez-vous que... que je me... déshabille aussi? ''
Baudouin
[La cuisine: quand l'appétit vient en mangeant]

Il la regarde, le souffle court. Si facile de cueillir le fruit à porté de main. Il sait qu'elle se laissera faire. Alors... alors... pourquoi pas, pourquoi ne pas se laisser tenter... une dernière fois, l'ultime. L'aimer juste une dernière fois, cette dernière fois qu'il n'a pas eu, cet adieu qu'ils n'ont pas eu le temps de vivre.

Il la sert plus fort, s'appuyant tout contre elle, leurs coeurs battant comme autrefois, au même rythme. Ses mains la parcourent encore, il a soif de la redécouvrir, de la posséder. Et le reste? oublié...

Il ouvre un peu plus le corsage découvrant les deux seins offerts et s'y abandonne, y égarant ses lèvres, sa bouche, gourmande. Se noyer, se perdre... oublier... elle a le goût de l'oubli la jolie brune dont il parcoure le corps. Il la soulève pour l'asseoir sur le bord de la table et continue son chemin.

Choisir, ou pas... juste se laisser aller. Il ferme les yeux et s'abandonne. Les seins, chauds et doux, le ventre... ce ventre qu'il a tant chéri et qui a porté son enfant. Les baisers se font langoureux, savoureux. L'ours grogne. Encore une fois, la passion aura raison de lui, il le sait alors qu'il ouvre les braies de son ancienne amante et qu'il les fait glisser au sol, caressant ses cuisses. Il savoure cette odeur qu'il connaît si bien, délice suprême de retrouver cette passion oubliée. Il se glisse entre ses cuisses, continuant ses caresses avides, et happe à nouveau ses lèvres, baisers fougueux et passionnés, une vague déferle en lui. Plus rien ne l'arrêtera... plus rien.
--Mme_red
[ Chambre 6]

Est-ce un rire moqueur qui’ s’échappe dans la pièce? Ou est il des plus sincère? Qu’importe, un léger sourire étire les lèvres de la jeune femme. Une pensée fugace accentue l’amusement lisible sur sa bouche. Ils semblent encore bien partit pour parler plutôt qu’agir.

Un bras sa plaque sous sa poitrine et le coude de l’autre se calle sur le poignet tandis qu’elle triture doucement une des ses boucles blonde, presque blanche. La Red se déride. Oubliant l’attitude austère qui est celle des nobles, elle se détend peu à peu. Quand elle est Mme Red bien que gardant son arrogance, elle se délie de tout devoir.

Tadzio est franc, et malgré le froid jeté plus tôt, ainsi que la lassitude qu’il laisse paraître, la Red le trouverait presque sympathique… Ses lèvres s’entrouvre prête à parler quand la porte en face d’elle s’ouvre soudainement.

Son doigt se fige dans sa boucle, tandis que son regard métallique se rive sur l’intruse. A peine la catin blonde arrivé dans la chambre que sa voix courroucé s’élève, revendiquant la chambre qu’elle prêtent être sienne. L’angélique, interdite, reste sans voix avant de toiser la femme d’un regard qui en dit long. Voilà une chose qu’elle n’aurait pas imaginer en venant ici, se pendre un sermon par une catin! Bien qu’elle ne soit pas particulièrement visé, la blond ne s’en sent pas moins concerné.

Avant que la Red n’y amène son grain de sel Tadzio se lève lui offrant son bras. Elle s’en saisit et se laisse guider. L’homme sort avec une nonchalance déconcertante ne semblant pas plus touché par cette intrusion. Fait il preuve d’un sacré bon sang-froid ou est-il seulement un désabusé de la vie, las de tout? La Red n’en s’est rien. Elle qui laissait si souvent son monde pantois par son caractère tantôt acerbe tantôt désinvolte, se trouvait aujourd’hui la plus stupéfaite de toute. Aujourd’hui elle est tombé sur un être plus médusant qu’elle-même.

Elle tende d’adoucir le soupire contrarié qui s’échappe d’entre ses dents. Sa prise se resserre légèrement sur la bras de l’homme. Ce petite interlude a eu tôt fait de refroidir la jeune femme qui commençait à peine à se détendre.

Elle eu un sourire navré au coins des lèvres.

    _ Je suis navré, cette soirée doit vous sembler bien longue...


Elle se surprend par ses propres paroles. Tenir compte de l’état des autres n’est pas dans ses habitudes. L’arrogante n’est pas du genre à se préoccuper d’autrui. Néanmoins se soir elle ne veut pas être la seule à s’amuser.

Cherchant une nouvelle chambre, c’est avec une certaine impatience, qu’elle attend de voir comment Tadzio va rattrapé ce petit… dérapage passé.

_____________________
--Tadzio
[Chambre 1, maintenant j'y suis et j'y reste]

La blonde platine s'agrippait à son bras comme un naufragé à sa bouée... à cause de l'énervement, probablement. Il comprenait aisément que la situation ait pu lui sembler quelque peu anormale. Il se dirigea donc rapidement vers la première chambre, prit soin cette fois d'allumer la chandelle, et l'y entraîna à sa suite. C'était pour ainsi dire la copie conforme de la première.

Longue ? Allons, dame, elle ne fait que commencer. Permettez...

Il prit un des deux fauteuils et l'amena jusqu'à la porte pour la bloquer. Pas question d'imposer à sa cliente un deuxième changement de chambre ! A sa connaissance, aucune collègue ne se sentait de prédilection particulière pour celle-ci, mais deux précautions valaient mieux qu'une.

Voilà... nous devrions être tranquilles, à présent.

Comme il ne restait plus qu'un siège, il le lui désigna et s'assit sur le bord du lit, jambes croisées. Le silence revint alors qu'ils s'observaient, cherchant à retrouver dans leurs regards ce qu'ils y avaient vus avant cette regrettable interruption. Et bien vite, la lueur étrange revint danser dans les prunelles métalliques de la Raide. Tadzio n'avait jamais vu semblable lueur. Habituellement lorsqu'il regardait ses clients dans les yeux, ceux-ci les détournaient : c'était comme une petite victoire qu'il remportait à chaque fois, avant d'assouvir leurs désirs. Pas cette fois, cependant. Non seulement elle lui rendait son regard, mais il avait l'impression qu'elle tentait de le percer à jour. Il n'était pas courant que l'on s'intéresse à sa carapace... encore moins qu'on essaye de la traverser.

Étirant à nouveau les lèvres sur un sourire énigmatique, il la questionna.


Que cherchez-vous, dame ?

Quelle expression avait-elle utilisée ? Jouir sous contrainte... il allait devoir découvrir ce que cela cachait, car on ne lui avait jamais fait cette demande auparavant.

_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire
Cerdanne
[La cuisine : Réminiscences de la douleur…La fin.]


Trêve doucement accordée.
Trêve souhaitée, obtenue.
Déposer les armes et laisser les souvenirs et l’opium adoucir encore la Provençale.

Lentement mais surement, elle glisse dans le cocon brulant du désir. Les mains s’enhardissent et les caresses se font pressantes.
Son regard cherche le sien encore et encore.
Se rassurer, chercher l’accord, le signe d’une entente.
Oublier les étreintes impatientes et dévastatrices et se quitter sereinement.

Elle le veut tendre, elle veut juste qu’ils fassent la paix.
Avant l’adieu. Le vrai.
La fougueuse, la passionnée s’exaspère de ses caresses.
Trop vite, trop fort.
Là voila sur la table et dénudée. Le froid de la table achève le réveil.
Elle se tortille, cherchant à éviter les mains audacieuses. Murmure doucement...


Non...Baudouin...Non. Nous ne devons pas…

Mains qui tentent de l’apaiser.

Je ne voulais pas ça. Pas comme ça…
L’opium, le vin…la Rose. Nos vies sont ailleurs.
Ce n’est pas ca que je veux.

Non ! Regarde moi vieil ours !
Je ne veux pas ! Je vais disparaitre…d’accord ?


La peur sous jacente l’envahit et elle regarde obstinément le mur qui lui fait face.
Tentant d’échapper à son emprise, elle esquisse un sourire léger neutre.


Laisse-moi partir mon ours…laisse moi tranquille…
--Mme_red
[ Chambre 1, on n’bouge plus]

Une nouvelle porte, une chambre pareille. Chandelle allumée avec soin, fauteuil bloqué contre la porte. Rire discret de la femme qui envahit la pièce.

_ J’espère qu’il n’y aura personne d’assez enflammé pour essayer de défoncé cette porte.


Et le silence retombe, chacun prenant sa place. Les regards se croisent, s’accrochent et dans une joute silencieuse chacun essaie de percer l’autre. Aucun ne cille et le sourire de l’homme précédent ses paroles suspend un instant leur expertise commune.

La Red croise les jambes à son tour, son coude s’appuie sur son genoux et son menton se love dans sa paume.

_ Et vous, qu’attendez-vous?


Nouveau silence. L’argent de ses iris caresse ce sourire, cherchant à le comprendre lui qui se fait mystérieux. Avant qu’une quelconque réponse ne vienne, elle s’exprime de nouveau répondant alors sa précédente question.

_ J’aime percer les carapaces. Savoir à qui donc j’ai à faire. Oter l’armure d’un soldat c’est bien simple… La votre semble particulièrement tenace.

Elle si souvent manipulatrice se plaisait à démantelé la carapace d’orgueil dans laquelle s’enfermait beaucoup d’homme et de femme. Simplement pour le plaisir de les voir sans voix, impuissant, vulnérable à une réplique plus cinglante qu’une. Cependant, cette fois-ci, elle désire seulement comprendre, sans désire belliqueux, l’homme qui était censé la faire gémir.

A elle d’afficher un sourire. Au final, elle n’a pas fait un mauvais choix en venant ici.

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--Tibere.
[Chambre 3, puis couloir: Je suis venu pour te voler cent millions de baisers, en petites brûlures, en petites morsures, en petites coupures...*]

Lentement il s'essuie, à la lueur et la chaleur du feu, il est encore nu lorsqu'elle se colle contre lui. Il l'enlace, la frictionne un peu et lui sourit.

Laisse moi me vêtir un peu et nous allons descendre. J'aime être nu mais de là à me retrouver dans le grand salon ainsi!!

En riant, il se dégage de son étreinte et enfile ses braies de velours et sa chemise en soie qu'il lisse consciencieusement. Il attache ses cheveux blonds, très tirés, très serrés, comme à son habitude. Il déteste être négligé.

Il tend son bras à la blonde, sourire en coin, et l'entraîne dans le couloir.
Un souffle sur la bougie, la pénombre les entoure et il la regarde, les yeux brillants. Il l'enlace, l'embrasse, resserre son étreinte sur la belle... il aime la savourer, il y prend plaisir. Il la plaque contre un mur, avant de descendre l'escalier. Des gémissements et des voix couvertes s'échappent des chambres alentours, rendant l'instant plus excitant encore. Il laisse ses mains vagabonder sur elle et lui sourit.


Hmm... je passerais mon temps à te dévorer... Il te faudra revenir souvent que je ne trompe pas mon ennui avec d'autres clientes et que je ne manque pas à ma promesse!

Il la regarde en coin, guettant sa réaction. Elle pensait le ferrer, mais pourquoi ne pas la ferrer, elle...

*...


--Tadzio
[Chambre 1, n'insistez pas, c'est complet]

Qu'attendait-il ? Intéressant double sens. Lui demandait-elle pourquoi il ne passait pas tout de suite à l'action, pour se faire pardonner l'incident ? Non, probablement pas... après tout elle disait vouloir parler. Ce qui signifiait qu'elle lui demandait ce qu'il attendait de la soirée. Et cela le prit au dépourvu. On ne lui posait jamais cette question, car il était un instrument. Il n'en concevait aucun ressentiment, c'était la vie qu'il avait choisie en toute connaissance de cause, et il ne le regrettait pas.

Heureusement, elle reprit la parole, lui épargnant la difficulté d'avoir à formuler une réponse. Sur le terrain qu'elle abordait maintenant, il était plus à l'aise.


Mon armure est plus tenace que celle d'un soldat, parce qu'elle doit me protéger de choses bien pires que des coups d'épée. Demandez à n'importe quel homme s'il craint d'avantage un estoc à la poitrine qu'entre les fesses...

S'il pouvait en parler avec un tel détachement, c'était justement parce que l'armure et le temps lui avaient permis de relativiser. L'ôter lui ferait courir un gros risque, même pour cette étrange cliente. Et pourtant...

_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Mme_red
[ Chambre 1 ]

Le double sens voulut a fait mouche et le trouble perçut l’espace d’un instant s’efface pour laisser place à un regain de confiance. Son regard se perd dans le vague quelques secondes quand les paroles se taisent, perdu dans une certaine réflexion. Un tel discours, on ne se surprendrait à pas à l’entendre sortir de la bouche du vieux soldats, usé par le travail, lui qui aurait tant d’expérience de la vie, ayant côtoyer délice et injustice. Tadzio, lui, bien jeune, lui qui semble enchainer à une vie bien monotone, lui, semble avoir vécus bien plus de chose qu’on ne pourrait le croire.

On a tous, un jour , subit notre existence, et même perché dans sa tour d’ivoire la Red en avait souffert. Certain s’en morfonde, d’autre s’enferme dans un cocon , chrysalide de fer que seul les mots pourrait ébréché, encore fusse t-il trouver les bons…

Tadzio et la Red, ne sont peut être pas très différent l’un de l’autre. Tandis que l’un semble vire la vie comme elle vient, avec un certain détachement ponctué, peut être, de quelque trace de mélancolie, l’autre cherche à la manipuler, à contrôler ce qui ne peut l’être.

Une fois de plus, ils se jaugent. Quelques pâles rayons traversent la pièce, entre les rideaux qui ne sont pas entièrement fermé. Aux lueur des chandelles se mélangent celle du clair de lune. Elle aime ses ambiances mystérieux, celle ou la lumière côtoie les ombres. On ne se cache pas, mais on ne s’avoue pas pour autant.

_ Il est étrange que quelque chose puisse encore atteindre, un cœur qui semble autant désabusé que le votre…

Pas l’ombre d’une critique dans cette phrase qui n’a pourtant rien d’innocent. L’intérêt de la Red croît à chaque parole et le jeune homme se voit déjà garantis d’une bonne partie de sa bourse. Jusqu’ou arrivera-t-elle à plonger en lui?
Avec la même patience que l’écuyer qui s’occupe de son chevalier, elle ôtera une à une les boucles qui retienne son armure. Parviendra-t-elle à mettre à nu le séduisant Tadzio?


_____________________
--Tadzio
[Chambre 1]

Atteindre son coeur ? Qu'est-ce qui lui faisait croire au juste qu'on pouvait atteindre son coeur... car elle avait raison sur au moins un point, il était désabusé. Plus qu'il n'aurait dû l'être. Que n'importe qui n'aurait dû l'être, d'ailleurs, à son âge ou même plus vieux. Mais était-ce vraiment un mal ? Il ne le pensait pas. Comme il l'avait expliqué à la Raide, cela offrait un confort de vie enviable en échange de quelques sacrifices qui, avec le temps, devenaient négligeables. Chassant ces réflexions d'un haussement d'épaules, il répondit laconiquement :

Et qui vous dit que c'est effectivement possible ?

Elle allait essayer, c'était évident. Et contrairement à ce qu'il aurait pensé, cette perspective ne l'agaçait pas. Au pire, ce ne serait que la énième facétie d'une cliente. Au mieux... eh bien il ne le savait pas. Ou plus. Cela faisait trop longtemps. Depuis qu'il avait quitté la maison familiale, en fait. On aurait pu croire que cela n'avait démarré que plus tard, lors des premiers attouchements rémunérés, des premiers pervers, mais non. A cette époque là, la carapace était déjà, sinon achevée, en tout cas solide.

Et voilà qu'une femme fatale en perdition, obligée de venir chercher dans les bras d'un homme de plaisirs ce qu'elle ne semblait pas pouvoir trouver ailleurs, se proposait de la démanteler. Pourquoi ne pas lui laisser sa chance, une seule nuit ?


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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Rosadeiventi


[Derniers instants au grand salon avant le prochain round]

La Rosa sent une pression sur son bras nu alors qu'elle savoure une dernière gorgée. Les noisettes rencontrent le saphir de son bel Italien.

Je te remercie de ta patience... cette affaire en souffrance ne pouvait attendre. Je te promets toutefois que je trouverai le moyen de me faire pardonner là-haut...

Un instant elle arbore sa moue boudeuse en pinçant sa bouche pulpeuse pour lui montrer néanmoins que l'attente était difficile. Mais elle se ravise bien vite tant la suite du programme semble prometteuse.
Elle se lève d'un coup de rein, un demi-sourire aux lèvres et lui chuchote au creux de l'oreille tout en glissant un doigt sur son bras:


"Creuse toi la cervelle mon bel Italien tu as beaucoup à te faire pardonner et je suis de mauvaise humeur. J'ai comme une envie de me défouler."


Elle plante son regard sombre piqué de malice dans le sien et se mordille la lèvre en étouffant un rire.
D'un geste sensuel elle passe une main dans sa chevelure et d'une démarche chaloupée le suit sans résistance. Il a l'air pressé et cela l'amuse de le voir ainsi se précipiter. Il est déjà en manque d'elle, elle se gonfle d'orgueil. Elle le précède en montant les marches alors qu'il ralentit l'allure lui offrant une vue appétissante sur ses courbes rebondies.
D'un déhanchement maîtrisé elle use de ses atouts pour le mettre en émoi en lui jetant de brefs coups d'œil prometteurs.
Le hall est passé sans s'y attarder, la chambre huit attend avec impatience leur retour.

[la chambre 8 enfin retrouvée]

La Bella ouvre la porte et entre la première. Sans attendre elle se glisse sur les draps défaits qui portent encore leurs odeurs.
Elle sourit à son client qui entre à son tour en la scrutant avec envie. Puis d'une voix sensuelle et coquine


"Que de temps perdu... Il faut y remédier non?"

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