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[RP] Maison close de la rose noire

--Desiree


[Chambre de Désirée]

Seulement si tu en as envie.

Elle lui sourit. Elle avait deviné juste : il n’était pas là contraint et forcé, il était venu chercher le baiser, il se pressait contre elle. Elle sentait son désir.
Serrée contre lui, elle ne pouvait plus attendre sa bouche pour l’embrasser, aussi décida-t-elle de multiplier les baisers dans son cou. Ses mains se font de nouveau caresses, de sa nuque à ses reins, massant doucement à travers la chemise, apaisantes, jusqu’à se glisser dessous, retraçant le chemin en sens inverse, touchant directement la peau. Elles effleurent les reins, lentement, y traçant des arabesques, se glissent le long de la colonne, frôlent les épaules, découvrent lentement la peau adulescente, prenant mille précautions, faisant des tours et des détours.

Il lui fallait prendre son temps. Que pour lui, ce moment reste à jamais celui qui fera de lui un homme. Elle ne s’égare pas. Elle ne va pas plus loin que son dos tant qu’il n’esquisse pas un autre geste. Elle poursuivra ses caresses jusqu’à le sentir se détendre, après, après seulement, ses mains iront explorer une nouvelle portion de peau.

Mais pas maintenant.

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--Mme_red
[Chambre 1]

Le plaisir des mots et de l’esprit. Voilà ce que depuis le début, elle recherche avant de trouver, peu être la chaleur de la chair. Le plaisir de sonder au plus profond des âmes. Comprendre les esprits de fouiller, les décortiquer, résoudre ses casse-tête humain, est-ce une passion pour elle ou bien une obsession?
Aujourd’hui la Red se bute pourtant contre une falaise mais l’escalade n’en est que plus intéressante.
Le sourire ne se décroche pas de ses lèvres. Tadzio confirme ce qu’elle pensait, rien ne semble pouvoir l’atteindre, mais….

_ Celui qui se protège est celui qui craint d’être blessé… Celui qui n’a rien à protéger ne porte pas d’armure et les plus sensible, sont ceux qui ont la carapace la plus épaisse, quel qu’elle soit…


Les prunelles de la jeune femme brille d’un éclat nouveau. Sa tête se penche légèrement sur le côté tandis qu’elle garde toujours son regard planté dans le sien.

_ On ne peut vous atteindre, car votre armure est trop épaisse? Ou c’est que votre cœur qui est intouchable? Dans le deuxième cas vous mentez… Ah moins que votre carapace ne regorge effectivement que du vide.

Plaisir de la provocation? Pour une fois ce n’est pas gratuitement. La voix reste douce, la Red ne voudrait pas finir cette soirée bien mal en jouant trop fortement avec les nerfs du jeune homme. Non pas que cela l’empêchera de dormir, elle trouvait simplement dommage de loupé une soirée si bien commencer. Se rappelant de l’épisode du bar, l’angélique garde en mémoire que la bête peut perdre facilement patience si la situation lui échappe. L’homme ne semble pas apprécié l’incompréhension.

L’écuyer va-t-il défaire la première boucle?



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Nicolas.df
[La chambre 8, qui lui avait manquée]

Evidemment, elle était rancunière. En même temps, la phrase qu'elle avait laissée échapper suite à la petite altercation avec Elisabeth le laissait présager. Et puis, une Italienne pouvait-elle décemment pardonner facilement sans perdre son charme ? Assurément pas. Nicolas, bien que contraint, avait fait attendre une jolie femme, ce qui était tout à fait inexcusable. Il ne fut donc guère surpris lorsqu'elle entreprit, depuis le bar jusqu'à la chambre, de lui faire prendre pleinement conscience de tout ce à quoi il avait renoncé durant de trop longues minutes.

Lorsqu'ils passèrent la porte, il était fort logiquement dans un état d’ébullition prononcée. Qu'il devenait faible, lorsqu'il était excité... cela l'effrayait lui-même, sans toutefois qu'il n'y puisse grand-chose. Et puisqu'il était là pour ça, après tout ! Il la rejoignit sur le lit et l'allongea sur le dos d'une poussée aux épaules, avant de la chevaucher comme elle l'avait fait plus tôt. Son poids plus important était encore sa meilleure garantie de contrôle. S'efforçant de prendre un ton détaché, mais ne parvenant pas à retenir un sourire calculateur, il demanda :


Que vais-je bien pouvoir faire de toi, bella mia ?

Il avait sa petite idée, bien sûr, et probablement elle aussi. Mais de même qu'elle n'aurait pas fait honneur à son sang en lui cédant tout de suite, il ne comptait pas déshonorer le sien en ne feignant pas au moins l'indifférence quelques minutes.
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--Tadzio
[Chambre 1]

Allons bon, voilà qu'on dérivait lentement mais sûrement vers la psychologie de comptoir. Du moins c'est la remarque qu'il se fit d'abord. Car au fond, ce qu'elle disait n'était pas stupide : pourquoi une armure, si elle ne protégeait rien ? Tadzio ne se serait pas engagé dans une telle entreprise si, au fond, il n'avait pas désiré sauvegarder quelque chose. Seulement jusque là, il ne s'en était jamais fait la réflexion. Que diable avait-il pu trouver assez intéressant au début pour justifier cela ? Voilà que cela l'intriguait lui-même. Beau joueur, il concéda donc du bout des lèvres :

Certes. Je n'avais pas envisagé les choses sous cet angle, mais vous avez probablement raison...

Ses yeux étaient toujours fixés dans les envoûtantes prunelles métalliques. Il s'en détourna, plus étonné pour l'heure que réellement troublé. Que cherchait-elle à faire ? La nuit prenait un tour tout à fait inhabituel, et pour la première fois, il se dit qu'elle était peut-être sincère lorsqu'elle avait affirmé qu'elle ne payait pas pour les plaisirs de la chair. Ce qui ne fit que renforcer sa perplexité, un pli venant barrer son front parfaitement lisse.
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Mme_red
[ Chambre 1. Ca chauffe… les méninges ]

Une boucle lâche, les autres se resserrent néanmoins plus fortement. Un aveu pincé suivit de son regard qui se détourne. Une première depuis le début de la soirée. Ébranlé le Tadzio? Surement, à moins qu’il cache magnifiquement bien son jeu, chose que la Red ne croit qu’à moitié.

Lentement elle se redresse et vient plaquer son dos contre le fauteuil. D’une main appuyée sur l’accoudoir, elle entreprend une fois de plus à entortiller une boucle autour de son doigt. Le silence s’installe puis un murmure s’échappe des lèvres de la jeune femme.

_ Il n’y a pas de mal à craindre la douleur, c’est parfaitement humain…

Dans la bouche de l’angélique, cette phrase prend un sens ben plus subtile. Sens qui ne peut être compris que d’elle-même et de peu d’autre. Le Très Haut a décidé de l’affabuler de certaine tare qui sont la cause de son caractère qui peut paraitre bien dérangé pour certain. Un grain pour la Red? Certainement.

Son attention se reporte sur Tadzio. Son corps est bien plaisant à regarder, elle ne le nie pas, la nature n’a pas été radine avec cet homme. Pourtant, ce qui attire d’avantage la Red c’est sa personnalité. Bien que ses mots ont pu être comme tout courtisant, sans aucune profondeur, destiné à attirer la femme dans sa couche, son attitude à lui ne ment pas. Il émane de lui, un franchise qu’elle n’aurait pas cru celle des hommes de chair.

Le front de l’homme est plissé, semblant soucieux.

_ Vous aurais-je troublé?



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--Lucrece


[Chambre 6, enfin seules!!!]

Nulle autre réponse qu'un haussement d'épaules qui malgré tout fait redescendre aussi vite la colère qu'elle est montée! De toute façon, elle n'en voulait pas vraiment à Tadzio, elle savait le jeune homme peu enclin à faire attention à ce genre de "détails". La catin se décale donc pour laisser passer le couple qui rejoint la chambre 1 si on en croit la trajectoire qu'ils empruntent et que Lucèce suit des yeux. Enfin allez savoir ce qu'elle suit réellement des yeux à ce moment là!

Le regard se reporte alors sur Astéria et de nouveau un sourire réapparaît sur les lèvres pulpeuses de la blonde. Le bras s'ouvre pour désigner le lieu qui accueillera ce soir leur échange et la voix posée s'élève une fois encore:


Bienv'nue en mes murs, je vous en prie! Nous serons plus tranquilles maintenant!

Nulle besoin de s'occuper de la bougie, puisqu'elle vient de noter que les précédents visiteurs des lieux ont pris soin de la chose. Astéria une fois entrée, Lucrèce referme donc avec douceur la porte boisée sur elles et vient y coller son dos, ainsi que la semelle de son soulier. Ici, tout commence!La porte close, plus d'yeux, ni d'oreilles, on peut tout, même l'inimaginable...enfin presque!

Voulez vous étancher encore votre soif en buvant quelque chose ou les nourritures terrestres vous ont elles assez lassées qu' vous en souhaitiez de plus...oniriques!

Lucrèce quant à elle hésitaitsur un autre point...utiliserait elle ses secrets pour faire planer la cliente ou la laisserait elle ainsi? Les deux options avaient leurs attraits! L'une développait les perceptions sensoriels, multipliant le plaisir et l'autre...laissait la lucidité de la découverte faire naître ce dernier! Si c'était une première peut être fallait il mieux, commencer doucement...

Toujours adossée à la porte, la soie gantant ses mollets découverts, ajustés à la mi cuisse par une jarretière ornée d'un ruban, la blonde observe alors la brune prendre "possession" de la chambrée. La cliente était reine! La nuit serait saphique...


Baudouin
[La cuisine: Oui... non... oui... non...]

Pourquoi savent-ils si bien se faire du mal? Pourquoi ne s'écoutent-ils pas? ne se comprennent-ils pas? Tant de questions sans réponse qui les ont déjà conduits au point de non retour.

Il la regarde, sans comprendre. Non, ils ne doivent pas. Il ne la quitte pas des yeux, entre deux rives, entre rage et incompréhension. Il grogne encore, avec fureur, resserre son étreinte. Les mauvais démons se réveillent. Rage, rancœurs, douleur, il laisse la passion l'envahir et l'embrasse à nouveau, la serrant plus fort contre lui. Plus rien ne l'arrêtera, plus rien, même pas elle.

Il glisse ses mains sur sa peau, possédant ses monts dressés, caresses sulfureuses, possessives. La rage monte en même temps que la passion et ce désir qui lui vrille le corps. Il la hait, il l'aime, il ne sait plus, il lui en veut... si fort... tout ce bonheur parti en fumée et pour qui? pour quoi?

Rageusement, il mord ses lèvres, se calant contre elle, pas d'apaisement, pas de trêve, juste un adieu, à leur image... Il la regarde, les yeux injectés de sang tant il enrage, il se fout de tout, les conséquences, la douleur, peu importe. Il défait ses braies et se penche sur elle, se glissant à nouveau entre ses cuisses, sa main se pose sur la nuque de la jeune femme pour l'embrasser encore et encore. Qu'elle se taise. Ne plus l'entendre, elle veut où elle ne veut pas? Ils sont ainsi, ils ont toujours été ainsi. A se chercher, à se trouver, à se perdre, à se faire du mal, mais... jusqu'où?

--Marigold.
[Chambre 5 : Alice , Alice, réveille-toi !!]

*Je ferai mieux de partir...* que ces mots anodins pouvaient parfois avoir le goût du poison, et quel poison? Celui de la réalité.
Marie en un instant toucha terre à nouveau. Pourtant, il n'avait rien promis, rien laissé sous-entendre, elle - même n'y aurait pas cru de toute manière. Allez baste, la nuit a été belle, douce et fructueuse que demander de plus!!

Elle le regarda se rhabiller en souriant, mais elle n'arborait plus le sourire doucereux qu'elle lui offrait depuis quelques heures. C'était à présent le sourire franc d'une femme comblée qui aurait bien eu le goût de recommencer , qui sait ... un jour peut-être. Elle reprit donc un ton enjoué, presque coquin et lui répondit :


Tu fais bien Amore, le jour sera bientôt là ! Je ne voudrais pas que le voile de la nuit te trahisse et qu'on puisse te reprocher ton séjour auprès de moi.
Mais sache que ta Cara Luce sera toujours là pour te consoler et te faire oublier tes soucis lorsque l'envie de repasser à la Rose te reprendra.


Elle se leva prestement et vint coller son corps velouté contre le sien une dernière fois. Elle l'embrassa avec fougue et partit d'un grand éclat de rire alors qu'elle termina par une légère morsure sur sa lèvre inférieure. Il était encore imprégné de son parfum et de l'odeur si caractéristique de l'amour, elle le goûta donc avec délice.

C'est pour que tu ne m'oublies pas jamais, et que surtout si tu reviennes tu aies envie de te venger en me faisant subir le même sort. Car si j'ai su bien te tenir compagnie j'espère que tu ne me feras pas l'affront d'en choisir une autre que moi...

Elle le défia un instant du regard de ses yeux redevenus rieurs, espérant peut-être qu'il accède un jour à sa requête, car si comme toute femme Marie pouvait faire preuve de jalousie, et que pour elle Marcello était sien en ce lieu, elle aimait surtout qu'on lui revienne lorsque la nuit avait été vouée au plaisir, ce qui n'était pas le fait de n'importe quel amant, loin s'en faut.


Amore Mio sache que tu as toute latitude de boire un verre en bas avant de partir, c'est tout à fait permis, et tu peux aussi glisser au cerbèr... euh à Baudoin que j'ai bien fait mon travail si celui-ci te le demande. TU lui diras hein.

Elle déposa un ultime baiser sur ses lèvres et lui sourit en le regardant s'éloigner, des hommes comme Marcello c'était toutes les nuits qu'elle espérait en croiser, de quoi serait faite la prochaine, nul ne le savait, mais pour l'heure, l'aube était proche , alors elle décida d'aller faire un brin de toilette dans la salle d'eau qui n'avait jamais si bien porté son nom vu l'inondation qui semblait y avoir eu lieu, puis une bonne dizaine de minutes plus tard elle descendit à la cuisine espérant y trouver de quoi caler son estomac avant d'aller se coucher. Marigold estimait avoir largement contribué aux finances de la Rose pour l'heure et son corps était trop marqué de ses ébats avec Amore pour qu'elle puisse se couler dans les bras d'un autre homme. Ce serait donc Morphée et nul autre qui en profiterait pour le restant de la nuit.

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--Tadzio
[Chambre 1]

Pas de mal à craindre la douleur ? Tadzio connaissait quelqu'un qui soutenait le contraire. Son premier protecteur, le curé du village où il avait échoué après sa fugue... pendant plus d'un an, l'homme lui avait fourni le gîte et le couvert, et inculqué des rudiments de théologie et de rhétorique. Pas gratuitement, évidemment, mais les premières fois exceptées, le prix avait semblé bien modeste. Jusqu'à ce qu'un beau jour il décide de mettre les voiles pour finalement échouer à la Rose Noire, où la Rouge avait su apprécier à sa juste valeur son parcours original.

Foin de digression, le curé en question aurait certainement contredit la Raide. La douleur était une épreuve envoyée par le Très-Haut, affirmait-il, et à ce titre elle devait être vue comme une occasion de prouver sa piété. Homme de peu de foi, donc, que celui qui l'aurait crainte. Et justement, le courtisan n'était pas particulièrement croyant ! Lorsque sa cliente reprit la parole, il se rendit compte qu'il était demeuré longtemps silencieux. Un petit rire lui échappa, et il lâcha tout simplement :


Oui. Je n'ai pas l'habitude !
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
Elisabeth_stilton
[Chambre 3 et couloir : À te voir marcher en cadence, On dirait un serpent qui danse, Au bout d'un bâton*]

Oh pourtant j'aurais cru ... mais c'est vrai, je ne veux pas partager cette vision avec d'autres ... tu es à moi ...


Elle sourit taquine. Pour elle le temps de se rhabiller est un peu plus long, c'est que les jupons, les bas non pas de bas, elle les ranges dans une des poches cachées sous son jupon. Une fois prête elle se laisse entrainer dans le couloir, ne se préoccupant de personne. En un rien de temps l'intensité lumineuse descend et elle se retrouve plaqué contre le mur son blond lui montrant qu'il a encore des ressources. Les multiples caresses et baisers qu'il lui prodigue sont autant d'appel à la luxure auquel elle réponds. Alors qu'elle est prisonnière de ses bras elle l'enlace et dévore ses lèvres dans un baiser fougueux. Doucement elle lui murmure.

On serait seul, je te demanderais de me faire l'amour ici contre ce mur.
Quand à ne pas rompre ta promesse, serait capable de satisfaire mon appétit ? Serait tu capable de me donner du plaisir quasiment toutes les nuits ? Quand je dis quasiment c'est parce que je suis à Paris et en Normandie.


*SG
--Tibere.
[La descente au garde-manger: J'ai peur, j'ai peur du grand méchant vous. Ah ! la vilaine bête que ce vous ! Mais je ne sais comment j'arriverai à chasser pour toujours ce grand méchant vous de mes pensées.*]

Diantre, quelle possessive... Sans doute la pire qu'il ait jamais connu. Et ça lui flanquerait presque la frousse! C'est que les prédatrices, il a toujours fait en sorte de les garder loin de sa route. Mais celle-ci... Et pourtant, elle attise son envie, son désir de la revoir, de la posséder encore et lorsqu'elle lui murmure à l'oreille, il frissonne. Cette femme est définitivement terrible et il doit impérativement s'en méfier.

Toutes les nuits... lui faire l'amour toutes les nuits, l'entendre gémir toutes les nuits... Oui, mais non! Non, ça ne va pas du tout! Lui, l'homme de toutes les femmes, qui se donne et se donne encore, passer TOUTES ces nuits avec une seule femme! ça ne va pas du tout! Même Swan qu'il a pourtant choisi, qu'il a décidé sciemment de ne pas éliminer, il fait tout pour ne pas être avec elle TOUTES les nuits! La preuve, il est là! La belle Elisabeth tenterait-elle de lui mettre encore une autre laisse? Grâce au Sans Nom et à Asmodée réunis, elle a tout de même dit... "quasiment"!

Il la regarde en l'enlaçant, la tenant fermement par la taille et lui susurre langoureusement à l'oreille:


Hmm... Mais c'est justement parce qu'il y a du monde que ce serait divin de te prendre ici-même!

Il l'entraîne plus avant, la dévorant des yeux avec malice, continuant ses murmures:

Te donner du plaisir quasiment toutes les nuits... mais Cherry, votre époux va se languir de vous? et qui plus est, vos nuits vont vous coûter une fortune! Cela dit pourquoi pas... tu sais que c'est un plaisir pour moi d'être ton serviteur, mais aussi de te posséder... je ne rechignerai pas à la tâche, sois en certaine, ma chère!

Il joue avec le vouvoiement, le tutoiement... nuance subtile en fonction de ce qu'il a à lui dire. Il glisse sa langue dans son cou et descend les escaliers, la précédant, comme il se doit, lui tendant sa main en bas des escaliers et l'entraînant vers le comptoir.

Allons bon, rassasions-nous ma Cherry, et buvons! A la santé de Pussycat! Qu'elle revienne souvent dans cet antre de la luxure où je l'attendrai avec langueur!

Il la regarde, les yeux brillants, lui servant un verre de cherry.

*Gainsb'

--Mme_red
[ Chambre 1]

Il avoue être troublé? Voilà de quoi flatter quelque peu l’égo déjà bien gonflé de la jeune femme. Il est certainement à cours d’idée pour répondre aussi simplement, à moins que l’angélique ne l’ai vraiment prise de cours.

_ Pardonnez-moi si je cherche à vous sonder, plus qu’à vous connaitre, mais j’ai toujours aimé les échanges oraux. Comme je vous l’ai dis, vous serez payer pareillement si nous ne faisons que converser… du moins, tout dépend aussi de l’intérêt de la conversation.

.. Et dieu sait qu’il est grand. Elle qui avait craint, en début de soirée, de tomber sur un homme qui aurait chercher un moyen rapide de lui passer sur le corps pour obtenir son salaire, elle s’en voit maintenant rassurer. Cette nuit n’aura pas été si superficielle que cela.

_ Je sais que vous devez penser que ce n’est pas le but d’un bordel d’être le salon de commérage…

Instant de silence. On entendrait presque les gémissements étouffés des voisins de chambrée.

_ Les bals et les réceptions sont si lassantes, et les tavernes sont infestés d’ivrogne! J’ai pensé qu’un bordel de bonne renommé serait un intermédiaire. Des gents du bas peuple dotés d’une certaine éducation, mais aux mœurs volages. Je voulais quelque chose de nouveau… Il semblerait que je ne me sois pas tant trompée.

Elle lui offre un sourire. Puis elle écarte légèrement les mains, paumes vers le ciel, accompagné d’un haussement subtile des épaules.

_ Après…Si vous êtes perturbé pas cette conversation, et bien faite comme d’habitude. Je n’y vois pas d’inconvénient, mais je vous préviens, il faudra vous faire très convainquant car je dois vous avouez que je ne suis pas encore en condition…

L’amusement étire ses lèvres d’avantage. Elle lui laisse le choix quand à la tournure de la soirée. Qu’il choisisse l’une ou l’autre alternative, la Red sera satisfaite car pour être la soirée aura été bonne dans tous les cas. Seule faute impardonnable pourrait changer de manière radical son avis positif. Et pour le coups, la Red ne voit pas laquelle. Une nouvelle intrusion peut être?

La blonde attend patiemment, afin de savoir qu’elle armure elle devra chercher à ôter maintenant.


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--Tadzio
[Chambre 1]

La pardonner ? Voilà une requête déjà moins inhabituelle. Celle-ci, il l'avait déjà entendue dans la bouche de sodomites lâches, qui ne pouvaient s'empêcher de bafouiller des excuses en le besognant, comme s'ils n'assumaient par leurs penchants. Tous n'étaient pas comme ça, fort heureusement. Et s'il ne leur avait jamais accordé ce qu'ils recherchaient, se contentant de garder le silence et de les laisser seuls avec leurs démons, ce serait différent cette fois. Après tout la conversation était loin d'être pénible.

Vous êtes toute excusée. Quant au but de ce bordel... la Rouge nous recrute précisément parce que nous sommes capables d'être plus que des... sacs de viande, si je puis dire. Certains clients s'en moquent et ne viennent ici que parce qu'il y a moins de vermine qu'ailleurs. D'autres, comme vous, en profitent, même s'ils sont plus rares.

Ce qui répondait à sa dernière ouverture. Tadzio n'était pas particulièrement désireux de passer à autre chose, cela viendrait en temps voulu. Ainsi, puisqu'on lui laissait le choix, il s'allongea afin de pouvoir poursuivre la discussion plus confortablement.

Je ne suis pas plus pressé que vous. Quand vous serez prête et si vous le désirez, il suffira de le dire...

Mais pour le moment, il avait hâte de voir où tout cela allait mener.
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
Cerdanne
[La cuisine...Tout est dit…ou presque]

Pourquoi a t- elle cru un instant qu’il comprendrait…
Qu’a cet instant précis, tout ce qu’elle souhaitait se nommait tendresse et consolation.
Se rejoindre sur la note du mot fin avec douceur.
Panser leurs plaies et enfin, enfin faire le deuil de leur enfant.

Mais non. La fracture était trop profonde, trop récente peut-être..
Il insistait, n’écoutant pas ses murmures.
Et le regard qu’elle pose sur lui, elle l’a déjà croisé…
C’est comme un souffle glacé qui la transperce et les lèvres, les mains brutales sur elle sonnent la fin.


Non !!!
J’ai dit Non !


Pas cette fois…il ne la possèdera pas contre son gré, il ne gagnera pas de toute sa hauteur de mâle arrogant et exigeant.
Il est fort et sa rage est immense...
Elle le connait…Oh oui ! Elle le connait…
Le regard qu’elle lui adresse sera le dernier...
Ses mains sur elle tandis qu’il se penche sur elle lui arrachent un dernier cri…


Non !

Déjà elle cherche le moyen de se soustraire à son étreinte.
L’ours, perdu dans sa rage ne se méfie même pas… la main nerveuse enserre le verre qui traine non loin…
Aucune hésitation dans son geste...
Le choc...Frontal cueille le gardien alors qu’il cherche ses lèvres…
Sourd et sanglant...
D’un mouvement nerveux elle le repousse déjà, remontant ses braies.
La main ensanglantée et douloureuse tant elle a frappé fort.


J’ai dit non ! Tu entends ?
NON !!
C’’est fini...mort...Enterré avec l’enfant…
MORT ! MORT ! MORT !
Baudouin
[La cuisine: la fin d'un rêve... ou d'un cauchemar]

Le coup l'a déséquilibré, il se recule, mais ce n'est pas cette douleur qui le fait le plus souffrir, ni le sang qui s'écoule dans ses yeux. Les mots. Non! Ne plus les entendre. Il met ses mains sur ses oreilles et se recule encore. La mort, encore et toujours, pourquoi ne comprend-elle pas! pourquoi ne se tait-elle pas!

Il se recule jusqu'au mur et la regarde, horrifié.


Non! NON! Je ne veux pas! Nooooon! Ferme là!

Il la regarde avec rage, il n'arrive pas à être faible devant elle, il s'y refuse. Avant qu'elle n'ait eu le temps de se sauver, il se jette sur elle et l'enserre à la gorge, les yeux brouillés, entre larmes et sang.

Pourquoi, pourquoi Cerdanne? Je t'ai aimé pourtant! Mais toi? Toi? m'as-tu seulement aimé!

Sa main se resserre sur sa gorge, violemment, elle pâlit puis rougit, son souffle se fait plus saccadé, elle a du mal à respirer. La mort encore... Il revoit leurs premiers instants, leur bonheur, cette vie qui n'est plus. Rageusement, il la lâche et se retourne. Lui montrant son dos, courbé, fourbu, vieilli, il grogne, douloureusement.

Pourquoi je n'arrive pas à te haïr... Je voudrais juste... qu'on se libère de tout ça... Retrouver ma vie, ma femme, puisque toi, tu n'as pas voulu en faire partie.

Il se retourne et la regarde, tend sa main et frôle à peine sa joue. Il saigne car il ne voit plus que d'un oeil. Ses yeux sont embués par les larmes.

Amertume, désillusion, il n'y a plus rien, rien que lui et elle, dans cette pièce, et cette sensation de vide. Plus de colère, ni de rage, le néant.
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