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[RP] Maison close de la rose noire

Cerdanne
[ La cuisine..Fin, fin ,fin...]

Elle n’a qu’une envie là...c’est fuir…fuir loin, loin de lui, loin de Paris...
Retrouver le roulis de la mer...
Les doigts nerveux renouent d’un geste sec les liens de ses braies, de sa chemise.
Elle s’enferme, dedans, dehors.
Le regard haineux, elle l’entend hurler, le voit reculer et ricane…. Contourner la table raser le bois et sortir du cauchemar…
Vite !

Sortir du cauchemar… Elle voulait sortir du cauchemar….
La main, cette main qui la connait par cœur, cette main d’homme qui la caressait autrefois, l’aimait et qu’elle aimait… et qui serre, qui serre son cou...
Le cauchemar, le cauchemar …il s’éloigne.
Elle manque d’air mais elle est bien…elle est bien, enfin.

La brune n’a même pas la volonté de se débattre, plus rien à faire, plus envie. …
Les mots qu’il prononce et qui dansent autour d’elle tandis qu’il la relâche.
La brulure de l’air qui à nouveau trouve le chemin vers elle, la plie et la tend et la plie…
Elle réalise à peine, titubant sur ses jambes...
La terre a du s’arrêter de tourner…C’est ce qu’elle voudrait croire.
La main de l’ours se tend vers elle et elle le regarde faire comme détachée de son propre corps.
Dans le silence de cette fin de nuit, juste leur respiration et leur détresse… Regard hagard, fixé sur la tempe sanglante, elle sent monter en elle le chagrin, leur chagrin…
Leur blessure à jamais ouverte entre eux…

La douleur sourde revient lancinante et Cerdanne laisse échapper un profond soupir.
Entasser encore pour quelques instants le chagrin qui les libèrerait tous les deux. Il fallait en finir, une bonne fois pour toute…

Alors, comme une funambule, elle s’approche, l’entraine avec elle près du point d’eau. Le regard est vide d’expression tout affairée à chercher de quoi éponger et en finir avec ce sang qui coule.
D’un geste calme et précis, elle nettoie et comprime la plaie.


Ne dis rien, s’il te plait...Pas encore. Tais-toi et laisse toi soigner…
La rose va pas tarder à fermer…Peut –être même c’est déjà fait. ..


La voix sourde murmure contre lui, étonnement calme.
Les mots pesés, précis.
Comme une mère voulant rassurer son enfant affolé…
L’image la traverse et Cerdanne laisse échapper un soupir douloureux.
La douleur cogne à la porte et la brune sait…Bientôt, elle fera enfin son deuil…


Voilà...C’est mieux…
Je t’ai pas loupé, vieil ours…


Le regard redevient vivant et se pose paisible sur le sien.

Sortons veux-tu…
Marcher nous fera du bien…
Ensuite, ensuite…
Nous trouverons bien une ruelle plus sombre, un refuge à notre chagrin…


La main se tend, amicale vers la sienne…

Allons Cerbère…Ce petit matin est à nous…
--.julien.


Ah bah zut, j'arrivais et on fermait, était-il déjà si tôt ? Ou si tard, c'est selon. J'avais dû hésiter longtemps avant d'entrer, toute la nuit ? Possible.
Peut-être le Très Haut ne voulait-il pas me voir entrer en ces lieux et me pervertir l'âme. Sûrement même.
C'était donc un signe ? Une façon de m'empêcher de commettre l'irréparable, le péché de chair.
Soit, j'obéis donc à ses souhaits et à ceux de la probable maquerelle qui avait décidé de fermer l'établissement au matin.
Tournant les talons, je sortis par là où j'étais entré, dans l'indifférence totale. Ni vu ni connu, l'on n'avait même pas vu la porte s'ouvrir à deux reprises.
Le jour, j'irai vaquer à mes occupations habituelles, mais la nuit, gageons que je reviendrai, parce que le Très Haut, ne dit-on pas qu'il a instauré le libre arbitre ?
Et ses signes, je peux me refuser à les interpréter, et à les suivre. Et puis d'abord, je veux savoir, je dois savoir, et pour savoir, il faut que je revienne.

To be continued...
Baudouin
[La cuisine: The end]

Il est là, devant elle, honteux, malheureux. Honteux de ce qu'il lui a fait subir, honteux d'avoir voulu la prendre, avec ou sans son consentement, honteux d'avoir voulu la tuer. Malheureux, d'un malheur commun, leur détresse, leur souffrance, leur vie, leur amour brisé, leur enfant mort. Il la regarde, vide.

Il voudrait la prendre dans ses bras, lui dire que rien n'est perdu, qu'ils n'ont pas tout gâché, que rien n'est arrivé, que tout va bien. Mais, non, ce serait faux et puis, c'est du passé. Un passé amer, un passé révolu mais qui les ronge, qui les détruit, comme ils se détruisent mutuellement.

Il la laisse l'entraîner, aussi funambule qu'elle. Il la laisse le soigner, si douce, quand elle veut... Il ferme les yeux alors qu'elle éponge le sang et nettoie sa plaie. Il ne dit plus rien. Plus l'envie, plus la force. Juste elle et lui, une dernière fois.

Il regarde la main tendue, hochant la tête, acquiesçant à ses dires. Il prend cette main, qu'il connait si bien, qu'il a embrassé tant de fois, qui a parcouru son corps si souvent. Soupire au bord des lèvres.


Je te suis, petit chardon...

L'aube leur appartient. Il ne sent même pas la fatigue de la nuit. Il sait que la Rouge a pris soin de fermer la porte, sortir, quitter l'endroit. Il reviendra, plus tard.
--Julio_le_geux


[Sous les caresses de Désirée]

Après l'avoir dévêtu, elle l'assoit sur le lit. N'ayant pas d'autre choix que de se laisser faire, et bien moins encore l'envie de s'en aller, le jeune puceau docilement se laisse caresser.
Il croise le regard de Désirée et se sent rassuré. Il sait qu'il peut lui faire confiance. De toute la soirée, elle ne l'a pas rabaissé, elle ne s'est pas moquée. Il se dit même qu'elle doit le comprendre du fait d'être si maladroit.
Alors il n'a plus peur et se laisse guider sur les sentiers du plaisir par l'experte.

Les doigts de la jeune fille, étrangement, font réagir son corps comme il n'en a pas l'habitude. Son bassin cherche à se sentir près d'elle. Son membre ne cesse de le tirailler pour avancer vers ses lèvres qui le narguent de délicats baisers.
Il devient fou le garçon. Fou d'une étrange façon.

La bouche délicate qui le frôle lui procure une sorte de brûlure dont il apprécie l'effet. Tout son bas ventre tiraille, et il a envie de plus. Les lèvres fraiches, comme des piqûres d'abeille le font frémir au plus profond de lui. Il ne peut retenir un gémissement quand sa bouche prend possession de sa verge tendue. Un gémissement jeune avec toujours cette petite pointe de gêne due à sa sempiternelle timidité.
Il se rappelle que Marie l'avait fait aussi. Elle avait fouillé dans ses braies en cherchant à le rendre fou. Mais avec sa main froide et salle de boue, elle n'avait réussi qu'à le frustrer d'avantage.
Ici il est bien. Sa douce partenaire prend soin de lui avec précaution, avec égards. Et elle s'y prend très bien. La tête du jeune homme se penche en arrière, dans un geste de plaisir et ses yeux rencontre le ciel sombre. Les étoiles commencent à disparaître et un coq chante au loin.

Mais rien n'a d'importance. Que le moment présent, la chambre et Désirée. Tout ce qu'elle lui fait découvrir et dont il sent en lui l'envie croître de minutes en minutes.
Alors c'était ça devenir un homme? Ressentir le plaisir au plus profond de ses entrailles?
--Tibere.
[Au comptoir: alcool et désir... Oh Eli, oh mon Eli, si tu bronches je te tords le cou! Tu as mon âme monogame et ma sève...*]

Eli... petite Eli... tu joues avec le loup... Elle le cherche, elle se joue de lui... mais ne sait-elle pas qu'il est un prédateur? Il la regarde, l'oeil brillant. Ainsi, il y en a d'autres... elle le suppose, elle attise sa convoitise... et ça marche! Elle aiguise ses sens, elle sait se faire désirer et il la veut, plus encore. Se damner pour elle... elle, qui semble si inaccessible, elle, qui sait être de feu lorsqu'il la tient dans ses bras. Il aime posséder, il aime le pouvoir qu'il a sur les femmes et oui, il est jaloux, pas par amour, non, par possession. L'imaginer prendre du plaisir avec un autre lui faire sortir ses crocs.

Il la regarde trinquer, les yeux dans les yeux, il devient carnassier. Quelques gorgées et encore, il l'attire contre lui. La toucher, encore... ses mains s'égarent sur le fessier de la blonde, il l'enlace et vient happer la bouche gourmande, mêlant l'alcool, leur langue, leur désir... savourer... Il la relâche un peu et la regarde, un léger sourire sur les lèvres, passant sa langue sur ses dents.


Humm... je vais nous faire monter de quoi nous sustenter à l'étage et... peut-être pourrais-tu me faire visiter ta mansarde? A moins que...

La main sur le fessier s'égare entre les cuisses, cherche, s'aventure, découvre encore, se moquant de ceux qui pourraient surprendre ces gestes sulfureux, gestes de luxure. Le tissu est fin et il sent qu'elle se contracte alors qu'il la caresse. Il pourrait la prendre là, à l'instant sur le comptoir, faisant fi de toute convenance, ne sont-ils pas dans un lupanar que diable! Il susurre à son oreille:

... A moins que je ne te prenne là... sur le comptoir, comme une fille de taverne...

Son regard se fait provocateur, malicieux, sa langue caresse ses lèvres, il la veut. Encore. A elle de décider où et comment.

* Serge Gainsbourg. A oui? vous saviez??? Revu et corrigé par... moi!

--Desiree


[Chambre de Désirée]

Elle savoure, la blondinette. Non pas spécifiquement le geste qu’elle accompli. Mais le rendu, l’effet qu’elle produit sur son jeune client. Ca, elle le savoure de toute son âme. Elle sait que celui-ci lui sera reconnaissant, elle sait qu’il se souviendra d’elle toute sa vie. Elle prend du plaisir à le sentir grandir dans sa bouche. Elle n’aime pas son travail mais elle aime le travail bien fait. Et d’ailleurs, ce soir, elle l’aimerait presque, son travail. Trois clients, et tant de facilité. Et le dernier est si délicieusement puceau que oui, elle pourrait y trouver un certain plaisir.

Sa main libre va caresser le ventre doux, du bout des doigts, du bout des ongles. Délicatement. Ne pas laisser de trace, mais provoquer des frissons. Elle s’applique encore, à faire vivre ce membre, sous sa langue, sous ses baisers, baissant d’intensité. Elle finit par se redresser, sans lâcher l’objet de ses attentions, et se glisse sur sa jambe, assise, les genoux entre ceux du jeune homme, laissant reposer sur sa cuisse, recouvert d’une main caressante, la virilité dressée.

Elle le regarde, elle guette sur son visage les réactions. Puis un sourire, un murmure :


Tu peux me toucher, si tu veux. Où tu veux. Sinon, je continue.

Du regard, du sourire, elle indique ce que recèle sa main gauche, tout contre sa cuisse.
__________
--Marigold.
[Dans l'escalier dérobé à la porte de la cuisine]

Cela faisait quelques minutes que Marie attendait derrière la porte des escaliers secondaires, ceux que les femmes de chambres empruntaient pour descendre à la cuisine sans passer par le salon. Nulle autre qu'elle serait sûrement entrée, mais pas la blondine. Elle avait entendu des cris, des grognements puis des mots perçants comme des poignards...
Baudoin et une femme étaient là à quelques mètres à se disputer et plus si affinité à entendre certains sons échappés de la cloison de bois. Ce n'était pas une voix familière, la femme n'était pas une des filles de la Rose, ni la Dame, non plus d'ailleurs...Puis un fracas de verre, un cri et plus rien... plus rien que des voix feutrées. Au moins, il ne l'a pas tuée pensa-t-elle, en retenant son souffle. Elle attendit encore quelques minutes jusqu'à ce qu'un claquement familier, lui permette de pousser l'huis.
Elle pénétra alors dans la cuisine , où les marques de l'altercation étaient encore visible. Elle n'en fit pas cas, et alla se servir dans le panier de pommes qui avaient été épargné.
Puis elle remonta se coucher tranquillement. La nuit avait été longue, et la prochaine le serait probablement tout autant. Elle verrouilla sa porte pour ne point être dérangée, et s'allongea dans ses draps humant encore le parfum suave de l'onguent dont elle avait massé MArcello . Elle croqua dans la pomme et ferma les yeux revoyant en rêve celui qui avait été son prince d'un instant.


_____________
Marcello.
Avant que l'aube ne se lève tout à fait, Marcello finit son verre et se leva. Il avait vu la propriétaire de l'immeuble verrouiller la porte principale, et dans un bref soupir se résigna à emprunter la porte de derrière, et faire le tour afin de récupérer ses armes dans le coffre de l'entrée.
A la sortie, aucune trace du portier, aussi le soldat chercha-t-il la porte du bureau de la maquerelle. Partir sans payer était bon pour les manands, et la nuit qu'il venait de passer valait bien la bourse gonflée d'écus qu'il s'apprétait à déposer sur le bureau de la propriétaire des lieux.
Sans trop y croire il frappa trois coups contre le battant de bois, et l'entrouvrit en constatant qu'aucune réponse ne viendrait. Peu désireux de s'éterniser, Marcello avança vers le bureau, y posa une rétribution plus que généreuse, ainsi qu'un simple nom inscrit sur un parchemin : Marigold.
Ainsi, se dit-il, la macquerelle saurait parfaitement qui remercier pour avoir fait grossir sa recette du jour.
Ceci fait, il quitta la pièce, cala sa pipe entre les dents, et sortit de l'établissement par la porte arrière. Le temps de reprendre ses armes et il retournerait chercher sa monture laissée à l'auberge, avec en tête le souvenir énivrant d'une déesse blonde aux yeux d'émeraudes...
_________________
Elisabeth_stilton
[Au Comptoir : nouveau lieu de luxure ? ... Tu m'a fait du baratin, Tu m'a embrasser dans les coins, Vieille canaille*]

Alors tu me cherche mon blond ... tu va me trouver ... la blonde répond à son baiser, elle sourit, le laisse faire, le laisse la caresser. Il veut la choquer ? Il n'y arrivera pas. Ainsi la ruse des amants a eu l'effet escompté, elle saurait l'utiliser comme il le faut. Une laisse de plus qu'elle lui mettait autour de son cou, cou qu'elle caressait du bout des doigts, traçant un collier imaginaire sur la peau d'albâtre.

Elle ne dit rien mais répond à la provocation en montant elle même sur le comptoir. Ses mains délacent son corset, pas trop mais juste ce qu'il faut pour que le regard de son démon se pose et s'accroche aux deux monts présentés. Le laissant se délecter de la vue, elle attrape un des nœuds utilisé pour tenir les bas qu'elle ne porte plus, lentement elle le glisse autour du cou du blond tenant chaque pan afin de faire venir son visage au sien. Sa bouche frôle son visage, son souffle le caresse, ses jambes se resserrent comme un étau autour de la taille. Elle tire un peu plus sur le ruban afin que sa bouche soit toute proche de son oreille. Dans un souffle elle lui murmure ...


Prouve moi que tu es capable de me faire l'amour ici sans que personne ne s'en doute ... mais en me donnant le même plaisir qu'à l'accoutumée.

Vaste défi, lui si démonstratif devra se retenir tout en lui donnant du plaisir. Elle savait qu'elle allait le frustrer mais qu'importe elle aimait lui lancer des défis, relèverait il celui là ?



*Pour pas changer, juste un petite modification by myself
--Lucrece


[Non pas sur la bouche, même si c'est louche...Chambre 6!!!]

C'est bien ce qu'il lui semblait, la femme n'était pas là pour papoter, ni pour déguster les délicieux vins licorés de la Rose Noire. Astéria était une butineuse qui avait envie de découvrir une des fleurs du bordel! Lucrèce continuait son observation, la jeune femme face à elle était habillée de manière légère, aussi surprenant par le temps qui régnait en dehors des murs que pour une dame respectable...qu'elle n'était peut être pas finalement! Mais déjà le peu de tissu qui recouvrait la peau hâlée venait de s'évanouir pour tomber au sol dans un bruissement soyeux et léger.

La main de la cliente s'offrait à la sienne pour l'attirer à ses côtés...permettant à Lucrèce de soupçonner la lueur de désir qui commençait à flamboyer dans l'oeil bleuté.
Et alors qu'Astéria guidait son assise sur le rebord du lit, elle eut juste le temps de lui souffler:


Je n'ai qu'un règle...une seule! Ma bouche est interdite aux baisers, le reste de mon corps...vous est offert...totalement!

Mais déjà, la brune sans un mot s'était attaquée à ses cuisses que la pulpe de ses lèvres charnues honoraient de leurs caresses, tandis que les doigts tentaient de se défaire des jarretières et des bas..qui bien vite cédèrent pour aller rejoindre le sol. Les mains avides et exploratrices continuaient leur course des pieds aux hanches alternées avec le glissement des lèvres chaudes, frôlant la peau, faisant naître un début de frisson sur l'échine blonde...

Les doigts effilés de l'empoisonneuse eurent juste le temps de se glisser dans la chevelure et de redescendre à la nuque qu'ils malaxèrent un court instant que déjà Astéria s'était relevée, se préoccupant maintenant de délacer le corset ouvragé, libérant la poitrine point si volumineuse qu'on aurait pu penser en y jettant l'oeil mais...d'une fermeté que procure l'avantage de l'âge.

Bien vite, le lien se détends, et le tissu se relâche pour aller rejoindre les autres...Lucrèce, à hauteur de nombril en profite alors pour attirer la brune par les hanches afin d'en faire le tour de sa langue habile, tandis que sa main, vient se glisser entre les deux monts de l'avant coeur. Mouvement qui se fait ascendant, puis descendant, avec lenteur, tandis qu'il s'étends avec délicatesse pour dessiner le contour d'une des rondeurs du buste, les papilles se régalant toujours de la peau bronzée du ventre.

La blonde, cesse soudain et se redresse à son tour, son regard fixé dans celui de sa cliente, les mains glissent du buste aux hanches et de ces dernières aux fessiers, qu'elles frôlent au dessus du tissu blanc toujours présent, répétant le geste encore et encore... Les lèvres se rapprochent de celles d'Astéria ne laissant que le souffle faire son effet , sans jamais chercher le contact. Et d'un coup d'un seul, la catin bascule dans le cou, se rassasiant de la peau offerte par la nuque qui vient de basculer en arrière sous l'effet de ses caresses plus appuyées...La culotte glisserait bien assez tôt!

Elle avait dit qu'elle la satisferait, Lucrèce tenait toujours parole! Et une fois n'était pas coutume, elle y prendrait un malin plaisir comme lui indiquait la chaleur qui s'installait avec insistance dans son bas ventre. La mission risquait d'être...intéressante...la blondine prendrait son temps!


--Julio_le_geux



[Dans les yeux de Désirée]


Son visage se rapproche du sien. Son cœur rate un battement. Il la trouve encore plus belle qu'au début de la nuit. Elle est divine contre lui. Est-ce le désir qu'elle crée en lui qui lui donne ce sentiment? Où est-ce qu'il était trop timide pour se rendre compte à quelle point la clarté des bougies subliment son visage diaphane?

Il sent ses yeux grands ouverts par l'effet qu'elle produit en lui. Et en plus elle lui propose de la toucher! Il ne peut pas refuser une telle offre. Il en a tellement envie... Peut-être peut-il partager avec elle les frissons qu'elle fait naitre chez lui, en lui prodiguant aussi de douces caresses...

Il plonge ses yeux dans les siens, rassurants, l'invitant à la toucher sans crainte et y puise le courage dont il a besoin.
Alors il tend une main peu sure, tout en essayant de garder son équilibre pour la garder contre lui, et du bout des doigts, il caresse ses lèvres. Puis sa main glisse sur son cou, sa petite poitrine qui se dresse et frissonne sous les caresses. Il la touche du bout des doigts, encore trop intimidé pour oser en faire plus... Mais sa main glisse sur les côtes de la jeune fille, sur ses hanches, s'y pose totalement... Alors il ose... Elle est déjà si près de lui. Il glisse sa main autour de sa si fine taille et l'attire plus près vers lui.
Son membre, toujours tendu et tenu au chaud dans ses petites mains, réagit encore quand, par ce geste, la cuisse de la jeune fille le frôle.

Il la désire. Il a envie de la sentir toujours plus près de lui. Toujours plus. Mais pourquoi? Elle est déjà dans ses bras, contre lui. Il sent même son souffle dans son cou. Mais il a envie de la serrer encore plus, plus fort, plus près. Malgré cette sensation qu'il ne comprend pas, il lutte pour éviter de trop la serrer. Il reste léger en la tenant contre sa peau. Il préfère lui laisser le champs d'action nécessaire pour qu'elle réponde à ses interrogations. Il a juste envie de lui chuchoter un petit mot:


''C'est... délicieux d'être contre vous''
--Tibere.
[Au comptoir, il fait chaud! Tu es faible, tu es fourbe, tu es fou, tu es froid, tu es faux, tu t'en fous!*]

Diantre... elle lui plaisait, affreusement, horriblement. Tant et si bien qu'il laissait la folie le posséder. Elle pouvait lui lancer des défis, elle ne savait pas à qui elle avait à faire... Il était pervers mais rarement n'avait trouvé son alter ego féminin. Toutes des faibles, apeurées, fragiles, qu'il possédait et dont il se lassait aussi vite, qu'il envoyait au rebut aussitôt le dos tourné. Et pourtant, pas elle.

Il la dévore des yeux, un sourire sur le bout de ses lèvres, les yeux brillants de plaisir, il la suit alors qu'elle s'installe sur le comptoir. Le spectacle qui s'offre à ses yeux ne le laisse pas de marbre et à nouveau il sent le désir s'emparer de lui, ses braies sont définitivement trop étroites, et la sensation n'est pas arrangée lorsqu'elle se met en tête de défaire son corsage. Diantre, mais c'est qu'elle veut qu'il la viole sur place?

Elle le tient en laisse, au sens propre comme au figuré et il frissonne en sentant son souffle chaud, ses lèvres purpurines, ses jambes fines qui l'attirent toujours plus près. Un frisson lui parcoure l'échine lorsqu'elle lui murmure à l'oreille. Le venin est distillé. Un sourire narquois illumine son visage, il la prend par les hanches et l'attire contre lui. Elle ne peut pas ignorer à quel point il la veut. La réponse est là, nul besoin de mots... Les actes sont là.

Furtivement, il dénoue ses braies, de peur de les déchirer. La sentir, toute proche. Il frotte légèrement contre elle, ne la quittant pas des yeux. Et la faire languir... Les mains sont glissées sous les jupons, enserrant fermement les cuisses chaudes. Un lent mouvement lancinant. Il ne la possède pas encore, il la savoure et toujours son regard est posé sur elle. Il semble de marbre, alors qu'en lui le feu bouillonne et embrase son corps. Mais, la belle ne sait pas à quel point il peut maîtriser les apparences. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il les aime. Elles sont trompeuses et il aime tromper. Il est fou d'elle, ivre de désir et son membre turgescent glissant entre les cuisses de son amante en est la preuve et pourtant... Pour ceux qui pourraient les observer, il est de marbre, le visage impassible, un sourire sournois, parfois narquois étirant ses fines lèvres, le teint toujours aussi pâle. Il est aux portes de son antre qu'il sent déjà humide mais non.. pas encore... la faire languir... toujours...


* Ben comme d'ab.

Elisabeth_stilton
[Sur le Comptoir : Si tu fais comme le café, Rien qu'à m'énerver, Rien qu'à m'exciter, Ce soir la nuit sera blanche*]

Elle ne lâche pas sa laisse, dévorant sa bouche avec délice tandis qu'il se colle à son bassin. La virilité de l'homme vient narguer son intimité. Elle se sent prête à l'accueillir encore et encore mais ne le montre pas. Patiente mon beau patiente. Il sait qu'elle le veut, il le lui a bien fait comprendre. Doucement elle le sent venir à elle, chaud, dressé, dur, il se frotte à elle. Gémir, elle le voudrait bien mais ça serait rendre les armes ... alors elle se tait et lui offre son plus beau sourire. Il est là pas loin, près à s'occuper d'elle, près à se faire plaisir.

Tu veux jouer beau blond ... jouons ... doucement elle attrape la laisse d'une main le gardant en son contrôle et défait un petit peu plus son corsage. Si on passait près d'eux on ne verrait qu'un homme enlaçant une femme et qui se sourient. L'étau de ses jambes agit un peu plus sur le corps de son amant pour le faire se rapprocher juste un peu ... le membre tant convoité est au porte de l'eden. La blonde tire sur la laisse pour obliger le blond à se noyer dans sa poitrine tandis que son autre main à nouveau libre s'amuse à se glisser sous les jupons pour le pousser dans ses retranchements. Elle attrape le phallus tentateur et commence à le caresser, si avec ça il ne craquait pas.

C'est un regard de prédatrice qui se pose sur l'homme, le sourire qui l'accompagne est plus que séducteur et laisse envisager milles délices. Elle s'amuse sous ses jupons à le torturer en laissant l'épée taquiner son fourreau sans jamais lâcher la pression qu'elle exerce sur la laisse. Elle lui murmure dans un souffle.


Alors mon démon ... on est pas capable de plus ?

*Idem
--Tibere.
[Sur le comptoir: Avec elle, tout est possible. Est-ce qu'elle va seulement me reconnaître ?*]

Eli, ma belle Eli... si tu savais comme je te veux... si tu savais... Son corps est en feu, elle le nargue la belle, fière de son pouvoir, elle le tient comme un chien, à sa merci, elle le provoque et ne fait ainsi qu'accroître son désir. Oui, elle le rend fou alors que ses jambes se resserrent un peu plus encore sur sa taille, alors qu'elle se met à jouer, elle le prend, elle le tient fermement de sa main agile, tant et si bien qu'il a l'impression d'exploser et qu'une furieuse envie de la prendre sauvagement en hurlant tel une bête fauve, gronde en lui. Mais non.

Il sourit, lui lance un regard de braise, alors que son membre turgescent n'est qu'un jouet entre les doigts de la belle. Elle le rend fou, elle le tue à petit feu, ses seins sont ainsi offerts, tandis que lui, soumis, la laisse l'enchaîner à elle avec ce maudit ruban qui l'asservit. Les chaînes du désir, la morsure de la dépendance.

Une terrible lutte intérieure se déchaîne en lui. Cette femme est la garantie d'une richesse certaine et puis, au fond, même si elle ne payait pas... elle est aussi ce qu'il désire de plus fort. Il ne s'en lasse pas, malgré le danger qu'elle représente. Il la veut encore plus que la première fois qu'il la prise. Alors sans un bruit, son visage presque aussi impassible, les lèvres pincées sur des dents crispées, il donne un léger coup de rein et la pénètre. Délivrance? ou chaîne plus puissante encore...

Il est en elle. Protégé par ses jupons, il donne de petits coups de rein discrets, s'enfonçant à chaque fois un peu plus dans la fleur humide et offerte. Ses yeux glissent sur le décolleté, les monts se soulèvent légèrement quand elle respire, seule preuve de l'émoi de la belle, il glisse si facilement entre ses chairs, sa hampe coulisse, prend possession du territoire chaud et humide, vibre au fond de ses entrailles.

Peut-être sait-elle faire de lui son jouet mais il sait aussi qu'il la possède, quoiqu'elle en dise et quelle que soit la vie huppée qu'elle a. Elle peut bien se donner à qui elle veut, il la marque dans ses chairs de son membre en feu. Elle n'oubliera pas qu'elle lui appartient. Ses coups de rein se font secs et profonds.

Ses provocations glissent sur lui, certes, chacune laisse sa marque en lui, mais il fait mine de rien. Apparences... il est froid, sournois, détaché... alors qu'il n'a qu'une envie... lui crier qu'il aime être en elle... qu'il ne veut plus cesser de lui faire l'amour...


Hum? quoi donc, Cherry? Tu n'es pas satisfaite, ma belle?

*Serge, notre amour!

--Desiree
[Chambre de Désirée]

Elle sourit à sa remarque, et se laisse aller à l’étreinte, se coulant le plus étroitement possible contre lui. Du pouce, elle caresse ses lèvres, avant de laisser glisser sa main sur sa joue, se penchant pour lui offrir un baiser, un vrai, pour la première fois de la soirée. Elle darde sa langue, inspirant son souffle, l’initiant lentement au langoureux ballet.
Puis, abandonnant sa bouche, elle suit du bout des lèvres la ligne de sa mâchoire, jusqu’au lobe de son oreille, savamment mordillé, avant de se perdre dans son cou. Elle se redresse légèrement, son pouce revient effleurer sa bouche, alors que de l’autre main elle esquisse les lignes de son visage. Suivant du bout de l’index son sourcil, elle dessine sa tempe, sa joue, se perd derrière l’oreille avec une mèche de cheveux sombres avant de redescendre vers le cou.
C’est la clavicule qu’elle suit ensuite, la courbe de l’épaule, et son bras, glissant lentement, jusqu’à entremêler ses doigts aux siens. La paume se fait douce et rassurante, sur la main masculine, et lui fait esquisser les gestes qui feront de lui un homme – un qui sait faire l’amour – un vrai. Elle lève les doigts enlacés, les pose sur son cou, et les fait glisser, lentement, vers sa poitrine. Elle prend son temps, elle veut qu’il réalise, qu’il retienne les gestes, qu’il les apprécie.
Sur son sein, elle presse sa main, tandis que l’autre, sur sa nuque, dans ses cheveux, se fait rassurante, apaisante. Elle se penche, à nouveau, elle murmure au creux de son oreille, pressant toujours ses doigts contre elle :


Tu peux serrer, là. Certaines femmes n’aiment pas, d’autre si, il faut prendre garde lorsque tu la touches pour la première fois. Tu peux faire comme tu veux, sur moi.

Elle ne rajoute pas qu’elle aime, elle ne sait pas si elle aime. L’orgasme, ce n’est pas pour elle. Elle se tait, chatouillant encore son cou de son souffle, embrassant sa joue, avant de reprendre son guidage, lentement, vers le bas. Elle assouplit sa poigne le long de son ventre, et la raffermit à nouveau lorsque la main frôle la toison blonde.
Elle ouvre les cuisses, elle force en douceur les doigts à explorer le coquillage humide, à caresser, à découvrir.

A nouveau, elle se penche sur lui, souffle chaud murmurant à son oreille :


Les femmes aiment qu’on les caresse, là… L’index fut guidé sur le bouton de plaisir, en quelques lentes caresses.Mais toi tu t’en occuperas plus tard…

Elle abandonne sa main là où elle se trouve, le laissant dorénavant libre de ses envies, et remonte la sienne dans les mèches sombres, glissant sa langue sur la sienne, dans un nouveau baiser.
Et ce faisant, l’air de rien, elle se déplace, elle se faufile, jusqu’à être à califourchon au dessus de lui, et de lentement se laisser tomber, s’empalant sur la hampe juvénile, lâchant sa bouche pour plonger dans son regard, guettant chacune de ses réactions.

Les mains sont toujours dans les cheveux sombres, sur la nuque, elles le maintiennent dans une étreinte qu’elle veut rassurante, sécurisante tout en lui laissant la possibilité de décider de ce qu’il a envie.
Quand elle le sent, fiché dans son ventre jusqu’à la garde, elle esquisse un mouvement, léger, infime. Un mouvement qui lui permet, s’il veut, de l’accompagner. Un mouvement qui lui permet, s’il veut, de la laisser faire. Ou bien un mouvement qui permet, s’il veut, de la repousser.

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