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[RP] Maison close de la rose noire

--Rosadeiventi


[L'antre du plaisir - chambre 8]


Sous les caresses entreprenantes et expertes l'Italien se réveille et laisse enfin le plaisir l'envahir. D'un geste assuré il empoigne la tigresse accrochée à lui et se dirige vers le lit. Les deux corps ainsi mêlés deviennent moites, les baisers fougueux leur font perdre haleine. Il la désire, elle le désire et la quête ne fait que commencer. La Bella allongée avec précaution se retrouve prisonnière et esclave de son bel inconnu et lâche un petit grognement sauvage lorsque les caresses se transforment en griffures, en pincements. A son tour elle glisse ses mains sous les vêtements trop épais et s'accroche à ce dos robuste, elle sent que les muscles se contractent , que le souffle devient court. La longue chevelure ébène étalée sur le matelas, la poitrine ronde et ferme se découvre se séparant de ce bout de tissu inutile. Elle encercle son amant de ses jambes souples et avec un sourire se relève un instant pour déshabiller le buste de son Apollon. Elle se rallonge et reste dans cette position quelques secondes pour admirer le torse et la stature qui la recouvrent. Un sourire complice entre deux respirations saccadées et la Bella change la donne. D'un coup de rein elle se retrouve sur lui le chevauchant telle une amazone. La langue goute chaque parcelle de peau offerte, s'attarde sur le nombril et remonte à la bouche pour s'en saisir avec gourmandise. Elle le bloque violemment en empoignant ses mains, totalement maîtresse du jeu, elle le laisse s'alanguir... Un frôlement furtif du bassin contre le mont qui s'élève discrètement sous les braies. Va-t-il la laisser ainsi mener la danse?


Bisac
Les jambes engourdies par un long voyage, Bisac cherchait la pancarte d'un établissement : La Rose Noire. On lui avait indiqué cet établissement. Les filles y étaient les plus expertes et les plus douces.
Il avait laissé son épée à son domicile, pensant ne rien craindre ici-lieu, de plus vu ses connaissances bien maigres dans l'art de l'escrime cela ne lui aurait été d'aucune utilité.
Un léger sourire, presque imperceptible se dessina sur ses lèvres lorsqu'il vit l'enseigne... Après tout pourquoi pas, un peu de réconfort n'a jamais fait de mal à personne. Aymeri jetta un coup sur ses vêtements, braies vertes, bottes, chemise, gilet et par dessus un élégant mantel vert foncé, sur ses épaules : une lourde cape bordée de fourrure. Il avait fière allure dans une pareille tenue et il fallait bien ça pour pénétrer dans un tel établissement. Le jeune diplomate s'approcha donc de la batisse.
Un homme, la mine sévère attendait sur le pas de la porte. Aymeri lui dit.


Bonsoir mon brave, j'ai dans l'intention d'aller me détendre un peu au sein de cet établissement, pourrais-je rentrer ?
--Lady.


Première chambre à gauche au premier étage.

J'avais monté l'escalier lentement, prenant le temps de réfléchir à la position que je me donnais en me jetant dans cette folie, position en équilibre entre le bien et le mal, le blanc et le noir, entre gagner et tout perdre ! J'avais fait le tour de la petite chambre, banale, sans grande décoration, quelques meubles de facture moyenne, une petite fenetre qui donnait sur la ruelle où je jetais un coup d'oeil par reflexe.

Je jetais un regard à mon reflet dans le miroir de la table de toilette, passant mes doigts dans mes boucles blondes, lissant mes sourcils en papillonnant des yeux. N'ayant pas envie d'attendre seule ici l'eventuelle venue de l'homme, je décidais de redescendre. Un verre me ferait le plus grand bien
.

Dans la grande salle.

Je me dirigeais vers le bar, pris un verre empli d'un liquide ambré et le portais à mes lèvres en regardant la porte d'entrée où les allées-venues ne cessaient pas.
Baudouin
[Dans le sas de l'entrée]

Il regarda la jeune fille d'un air suspect et lui montra le comptoir.

Allez file, petite, tu n'as rien à craindre ici. La Dame Rouge va s'occuper de toi et prends toi un remontant au comptoir, ça ne te fera pas de mal. Ne fais pas de vague, sois gentille et tu pourras rester. Moi je m'occupe des indésirables de dehors si besoin est.

Il lui fit un léger sourire, pour la rassurer. Il fouilla ensuite le gentilhomme qui lui avait confié ses armes. Peu à peu les armes s'entassaient dans le coffre de l'entrée. Il les rangeait avec amour et consciencieusement, sachant pertinemment à qui appartenait chacune d'entre elle. Une fois fouillé, il indiqua la grande salle à l'individu.

Prenez place messire et amusez-vous. La bonne nuitée à vous.

Il lui adressa un sourire, le laissant à d'autres plaisirs. A nouveau la porte l'appelle. Il l'ouvre et regarde l'homme qui se tient devant lui. Une mauvaise impression, il le laisse légèrement entrer sur le pas de la porte, néanmoins. Il le toise de haut en bas. Il demande La Dame, mais son air est mauvais, ses yeux plein de haine. Sourcils froncés jaugeant l'individu, il s'adresse à lui d'une voix sèche.

La Rouge est occupée. Qui la demande? Si vous voulez entrer laissez vos armes et laissez-moi vous fouiller.

Sûr que celui-ci il le fouillerait de près. Il n'a pas le temps de refermer la porte qu'un nouveau client entre. Il garde un oeil sur celui qui cherche La Rouge, et fait entrer le nouvel arrivant. Que de monde ce soir...

Le nouvel entrant est bien vêtu et à la mine réjouie. Baudouin s'incline devant lui et le fait pénétrer dans le sas, refermant la porte derrière lui pour garder la chaleur de l'entrée.


Bonsoir messire, bienvenue à la Rose Noire, déposez vos armes dans ce coffre et vous pourrez ensuite aller vous divertir comme il vous plaît.

A nouveau, le cerbère regarde l'individu peu avenant, posté entre lui et la grande salle, il s'assure qu'il ne puisse passer l'entrée, celui-là devra montrer plus qu'une patte blanche, vu son ton agressif et sa mine revêche. Mains sur les hanches, il attend ainsi que l'Araignée dépose les armes, prêt à le mettre dehors.
--L_araignee.


[Pas vraiment dedans mais plus dehors, on progresse Ernest.]

Une porte qui s'ouvre alors même qu'un godelureau le dépasse et vient entrer, las, il est las de tout finalement. Il aurait pu lui trancher la gorge, il aurait pu, mais il ne l'a pas fait. Non, il est trop las de tout cela, alors que le portier vient s'enquérir des arrivants, il se demande finalement ce qu'il fait là. Il sait ce qu'il y fait, mais n'en a plus vraiment envie. Pourtant, il a promis. Dieu qu'il est dur d'être au plus mal avec sa conscience.

_ La Rouge est occupée. Qui la demande? Si vous voulez entrer laissez vos armes et laissez-moi vous fouiller.

Un rire comme une porte qui grince, métallique, poussif pour ce qu'il a déjà eu la gorge tranchée et le sifflement reprend. Elle l'avait appelé le Vent, parce qu'il lui rappelait celui qui soufflait dans les forêts noires de l'Empire, la vérité pour un inconnu ?

_ L'Araignée, c'est l'Araignée qui la cherche. Suppôt de Satan et brasier d'une Etincelle. Ne réfléchis pas trop l'ami, tu ferais fuir les clients. Mes armes .. Je n'en ai qu'une.

Qu'il a volé car c'est bien cela, n'est ce pas, Roland ? Tu l'as volé quand tu as appris qu'il était mort le Montmorency chéri qui devait la récupérer cette arme. Le poinçon d'argent est sorti du bracelet de force, et à la lumière du bordereau, il regarde comme s'il la voyait pour la première fois, la pierre sanglante grosse comme un raisin sur le pommeau.

_ Je ne la donnerai qu'à elle. C'est pour cela que je suis là, entre autre. Considère l'ami que je me fais exécuteur testamentaire d'une vieille amie de ta maîtresse si elle est qui je crois. Néanmoins, je la pose si cela peut te rassurer.

Posée avec hésitation, pas de peur, mais d'une angoisse superstitieuse. Souiller Sandres équivaut à souiller sa mémoire. Le mantel usé est ôté et avec lui, les fioles de poison qui ne le quittent plus. Un lacet de soie noire brodé d'or au poignet considéré, ce n'est pas une arme, n'est ce pas ? « La soie est ce qui se fait de plus solide, mon Roland. Et regarde, c'est comme si tu portais les couleurs de Thias, mes couleurs. » Le regard inflexible qui se teinte de nostalgie alors même qu'il tire une petite bourse de sa ceinture.

_ C'est pour cela que je viens. Fais attention à tout cela en tout cas et ne les ouvre pas. Bon.. Que fait-elle.. FAUCHARDEEEEEEEEEEEE DU DIABLE OU ES-TU QUAND L'ON TE CHERCHE ? Bordel...

Oui, c'est de l'humour à la Parisienne..
___________________
Nicolas.df
[Chambre 8]

Il était peut-être plus couvert qu'elle, mais l'Italienne avait l'âme d'une exploratrice, et ne mit guère longtemps à trouver les failles. Ses doigts curieux eurent tôt fait de se faufiler pour dresser une carte en relief de son corps, effleurant la large cicatrice qui lui barrait le dos mais ne s'y attardant pas. De toute façon, le borgne n'avait plus le loisir de s'occuper de leur trajet, car un spectacle des plus captivants quittait à l'instant son écrin de tissu. Il se pencha pour l'embrasser. Profitant de l'odieuse diversion, l'audacieuse lui arracha pourpoint et chemise davantage qu'elle ne lui ôta. Et tandis qu'il se redressait pour lui exprimer son indignation, de bien douce façon, certes, elle le renversa.

Voilà pourquoi il préférait définitivement les femmes de la même origine que lui. Avec les autres, tout était d'un ennui... ça gémissait, ça se tortillait, ça réclamait ceci ou cela, mais jamais ô grand jamais elles ne songeaient à prendre l'initiative. Alors qu'avec son sang, la lutte était permanente, les choses jamais jouées, l'issue jamais acquise. Et sans ce conflit, pas de passion. Nicolas la laissa donc profiter du corps sur lequel elle avait temporairement acquis des droits par sa manoeuvre... pour être honnête avec lui-même, il devait bien avouer que cela ne lui déplaisait pas. Il se mordilla la lèvre en se cambrant, frissonnant de plaisir, avant de répondre à son baiser avec fougue. Ses dents s'en mêlèrent, et la langue de la belle ne s'en sortit pas indemne.

Vengeance, ou hasard ? Au même moment, une pression sur son désir prisonnier le prit au dépourvu et lui arracha un hoquet. En à peine un mois, il avait oublié que l'on pouvait être tendu à se point ! Et Rosa semblait plus décidée à le maintenir immobile qu'autre chose... eh bien soit. Un sourire retors s'installa sur les lèvres du borgne. Qu'elle savoure donc quelques courts instants de supériorité, qu'elle s'imagine dominante... renverser la situation au moment crucial n'en aurait que plus de saveur. Pour cela il fallait toutefois la mettre en confiance, aussi s'empressa-t-il de reprendre une attitude alanguie. Par provocation, il décida même d'imiter les femmes à sang froid qui l'agaçaient tant.


Oh, Rosa...

Il dut faire appel à toute son emprise sur lui-même pour ne pas pouffer. Pourvu qu'il n'en ait pas trop fait dans la passivité abjecte... mais cela l'amusait follement, et la surprise serait de taille pour l'imprudente amazone.
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Bisac
[Dans le sas d'entrée]

Le portier fut des plus courtois et Bisac, après avoir montré qu'il n'avait aucune arme sur lui, dépassa le sas et pénétra dans le salon.
Il avait remarqué du coin de l'oeil un personnage à la triste mine. Surement encore un de ses ivrognes en quête d'assouvir quelques mauvaises pulsions. Mine de rien, Bisac se dit que croisant un individu pareil il préfèrerait changer de trottoir. Cet homme était l'illustration parfaite de la mauvaise fréquentation...



[Dans le salon]

Le jeune diplomate arriva dans le cosy et agréable salon. Un lieu proprice à la détente et à la prise de contact des plus charmante.
Tout d'abord il hota sa lourde cape qu'il déposa sur un fauteil baroque.
Préférant être abordé plutôt que d'aborder lui même, il s'installa confotablement dans le fauteil et (mine de rien) jetait des coups d'oeil dans le salon...
Marcello.
Patiemment, Marcello laissa le portier effectuer la fouille qu'il avait souhaité, et tout en le laissant accomplir sa tâche, jeta un coup d'oeil furtif au coffre d'où dépassait lames éffilés et canons plus ou mons rutilants. Avec un hochement de tête, le Vicomte imagina alors quel genre de personnes pouvaient bien avoir pénétrerce lieu avant lui. Marins en escale désireux de s'offrir quelques plaisirs avant de reprendre la mer? Noblesse désoeuvrée éprise de sensations nouvelles? Soldats en mal d'affection, cherchant le contact brûlant d'une femme entre deux missions? Hommes mariés peut-être? Il devait bien y en avoir quelques-uns.
Citation:
Prenez place messire et amusez-vous. La bonne nuitée à vous.

Brutalement tiré de ses songes, Marcello sursauta légérement, et répondit à l'accueil du portier dans un demi sourire.
- Je vous confie mes armes, portier, elles viennent de loin, aussi veuillez je vous prie veiller à ce que...
A cet instant, des coups violemment frappés contre le bois de la porte retinrent son attention, et coupa net ses directives sans doute inutiles qu'il s'apprêtait à donner au gardien. Jugeant alors préférable de laisser le sieur à son travail, aprés un dernier hochement de tête, Marcello passa le seuil qui délimitait sans doute l'entrée de que communément dans ce genre d'établissement, l'on appelait salon, ou grande salle.
Machinalement, le Vicomte jeta un regard circulaire sur la vaste piéce au décor feutré. Des chandelles ondulant un peu partout, une jeune femme aux charmes indéniables allongée lassivement sur une causeuse, un homme à la mine à la fois timide et curieuse assis dans un fauteuil non loin de l'entrée, un escalier dans la demi-pénombre...
Peu sûr de la façon d'agir dans ce pays, et ne voulant commettre aucune inconvenance, aprés une brève inclinaison de tête en direction du sieur, le soldat florentin se dirigea à pas lents vers l'un des fauteuils qui meublaient la piéce, et une fois installé, reprit sa dicréte observation, en attendant la suite...
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--Marigold.
Cette fois la soirée de travail était bel et bien lancée. Alors que Baudoin était encore dérangé de façon très régulière, une énième demoiselle se glissa dans le salon et se dirigea aiguillée par le cerbère vers la Dame.
Marie qui commençait à saturer des allées-venues de femmes dans "son" salon sourit à l'arrivée des deux messieurs.

Mais elle n'eut pas le temps de se réjouir que déjà la blonde sulfureuse qui était montée avec Tadzio redescendait, mais ce n'était pas possible, Tadzio n'était jamais aussi rapide, on vous l'a dit il avait même tendance à être toujours en retard le bellâtre...peut-être ne s'était-il pas présenté encore occupé avec la cliente précédente. Enfin qu'importait à Marie que le devenir de cette femme si à l'aise dans "son" chez elle à elles. Alors contrevenant à ses habitudes, la Blondine traversa le salon pour saluer les deux hommes qui s'étaient l'un et l'autre sagement installés sur les fauteuils libres. Ils semblaient plutôt jeunes l'un comme l'autre, mais l'un d'eux paraissaient particulièrement réservés, ce qui piqua la curiosité de la jeune fille. Elle déroba deux verres de vin et le plateau de Lucrèce et alla leur proposer à boire.

Messieurs, permettez-moi de me présenter, je suis Marigold, puis-je vous offrir un rafraichissement?

Disant cela, elle leur offrit un de ses magnifiques sourires qui lui faisait espérer chaque matin qu'un de ses clients l'emporterait pour l'épouser, et leur tendit à chacun le plateau offrant en se baissant sans plier les genoux une vue plongeante sur sa poitrine d'albatre.

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--Desiree


Elle observait, depuis son fauteuil, les allées et venues à droite et à gauche. Surtout des femmes. Pas intéressant. D’ailleurs, souvent, son air revêche n’intéressait pas les femmes en quête d’interdits.

La main crispée sur son jupon violet, là où le chaton se trouvait un moment plus tôt, avant que la Dame ne vienne le lui ôter, elle gardait les yeux rivés sur la porte. Elle détailla le dernier homme qui entra, vêtu de vert, avec une lourde cape fourrée. Essayant de le jauger. C’était la première fois qu’il venait, c’était certain. Mais était-il habitué des bordels ?

Elle sourit presque quand il s’installa dans un fauteuil non loin d’elle. Avachie, genoux légèrement écartés sous son jupon, provocante de bien des manières, elle scruta chacun de ses gestes avant de se signaler.


Le bonsoir, sieur.

Un éclat au fond de ses yeux gris indiquait du pur calcul. Elle adapterait son attitude en fonction de la réponse du sieur. Aguicheuse, elle savait faire. Boudeuse, aussi. Provocante, lascive, passive… Peut importait, aux prochains mots de l’homme, elle saurait. Surement. Il lui arrivait parfois de se tromper encore. Rarement, mais nul n’est infaillible n’est-ce pas ?
C’était pour ça que la Dame l’avait engagée, elle s’en doutait : sa capacité à s’adapter. Elle était loin d’être parfaite, sa poitrine était petite, son corps marqué par ses années de travail, elle ne savait ni lire ni écrire. Mais elle savait s’adapter. Au contraire de la grue qui venait de s’incruster entre elle et son client. Un petit air de mépris sur le visage, elle fit un léger signe au sieur au manteau, s’excusant de l’avoir dérangé. S’excusant de l’intrusion de la blondasse, aussi, mais ça, c’était moins clair.
A présent, elle luttait intérieurement pour se retenir de lui arracher son plateau et de la renvoyer d’une gifle d’où elle venait.

______________
--Rosadeiventi


[Chambre 8]


Une lutte sensuelle, un ballet sauvage prend forme dans cette chambre numéro 8 aux épais murs qui étouffent l'étreinte.
La Rosa se sent victorieuse, fière lorsque sa monture en totale euphorie se cabre, frissonne au contact de la peau chaude et des caresses expertes. Morsures, baisers vampirisés, le combat est bestial pour son plus grand plaisir.


Oh, Rosa...


Elle relève la tête et sort un instant de son extase, la complainte semble sur-jouée et surtout ne ressemble en rien à cet Italien au tempérament fier et arrogant. Elle le scrute et voit se former sur son visage un sourire moqueur, il retient un rire. Mais la Bella ne s'en offusque pas et au contraire relève le défi. Il simule l'amant passif, elle décide de garder l'avantage en forçant sur les poignets. Sans pudeur elle se cabre lui offrant la vue insolente de sa poitrine bombée, appuyant ainsi un peu plus sur sa virilité en ébullition. Une main relâche la garde et se perd dans la chevelure noire, dégageant un visage en sueur aux noisettes enflammées. Il semble vouloir continuer le jeu et se laisse faire. Alors tout en continuant ses petits déhanchés elle attrape la main laissée libre de son partenaire et la dirige entre ses monts rosés gonflés d'envie. Elle ne le lâche pas du regard, elle le défie. C'est elle qui mène la danse et la main gourmande de caresses essaye de toucher les pointes durcies mais se retrouve bien vite bloquée dans son élan.

"Non non mon bel Italien. tu es bien trop gourmand"


La tigresse rit et jouit de cette puissance suprême. Cependant elle sent que l'étreinte se renforce profitant de cet instant de négligence... Serait-elle entrain de perdre son avantage?

--Sucre
Une canne en main, il se dirigeait vers la maison close qu'il avait entraperçu le jour. Habillé d'une simple chemise et d'une simple paire de braies, il n'en n'avait pas l'air mais il connaissait les us et coutumes d'un bordel et l'argent tombait toujours de son côté. Cette exploration vespérale se termina près de l'entrée de la maison close. Déjà, on voyait des hommes et des femmes s'engouffrer dans ce lieu de plaisir. Il admira un moment l'architecture du bordel de ses yeux noirs pétillant de malice. Il remarqua tout de suite que ce bordel était très renommé. Parfait, pensa-t-il. Il aimait toujours la luxure mais une luxure sensuelle et coquine qu'il avait côtoyé tout jeune. L'air frais de la nuit caressa ses muscles et son corps svelte. Il était plutôt bel homme, distingué des autres par ses connaissances poussées du plaisir charnel et prenant son temps quand il partageait sa couche avec des femmes. Personne ne le connaissait dans ces lieux, il préféra donc utiliser le surnom que les femmes lui donnaient. L'air sûr de lui, il franchit les pavés qui le séparaient de l'entrée. D'un pas presque militaire, eh oui on ne perd pas ses habitudes, il regarda le videur qui était sûrement fort aimable si on ne le fâchait pas. Il entendit des éclats de voix et une senteur suave l'assaillit. Coinçant sa canne sous son épaule musclée, il entreprit de parler au videur du voix rauque mais pourtant si délicieuse à attendre.

-Mon bel ami, peux-tu me faire entrer dans ce beau lieu?

Un sourire naquit sur son visage encore jeune. C'est qu'il les aimait les femmes, il donnerait tout pour pouvoir les satisfaire. Il attendit donc la réponse du videur se laissant fouiller par ses soins.
--Isabeault


Toute à sa frayeur, elle n’a pas prêté attention à l’homme qui se tient à présent aux côtés du portier , n’a pas remarqué son salut.
Mais ses yeux glissent sur lui, à présent, détaillent la silhouette élégante.
Bien mis.... un manteau de cuir fourré souligne ses puissantes épaules. En d’autre temps, en d’autres lieux, elle aurait eu plaisir à le charmer par un jeu de regard, un sourire….
Mais, là, elle se mord les lèvres….Une vague de terreur s’empare d’elle. Un nobliau.....
Peut-être connait-il le comte ?

A nouveau l’angoisse lui noue les entrailles. Epérdue, elle cherche déjà une issue. Peut-être est-il de ceux qui la cherchent ?

" Allez file, petite, tu n'as rien à craindre ici. La Dame Rouge va s'occuper de toi et prends toi un remontant au comptoir, ça ne te fera pas de mal. Ne fais pas de vague, sois gentille et tu pourras rester. Moi je m'occupe des indésirables de dehors si besoin est."

Avec un sourire rassurant, le portier lui désigne le comptoir. Elle se détend peu à peu. On va l’aider. Ici, elle sera en sécurite, le temps de se faire oublier et puis, elle portera le parchemin à celui qui l'attend. Entre ses seins, la missive porte l'avenir du peuple de sa contrée.

- Merci Messire !

Obéissante, elle se sert un hanap d’hypocras, laisse couler l’alcool dans sa gorge, réconfortant. La glace qui étreignait son être se réchauffe lentement.
Appuyée contre le bois, elle prend un air nonchalant à défaut d’être aguicheur, tentant de se fondre dans la masse.
Se libérant de sa cape de peau retournée, elle lisse machinalement du plat de la main les plis de ses jupes. La large ceinture de cuir sombre qui enserre sa taille souligne ses formes douces et fines. Un oeil averti ou curieux pourrait remarquer la fièvre de son regard et la blancheur de sa peau. Elle doit donner le change, à tout prix.

Machinalement, sa main se porte à sa ceinture, où manque sa dague. Mais, Isabeault a remarqué le grand coffre où sont entreposées les armes confisquées à l’entrée. S'il le faut, elle saura se servir et se battre.

Son œil aguerri guette le moindre mouvement, remarque un homme bien fait, plutôt discret et poli qui entre, tandis que des coups sourds frappent à la porte et qu’une voix dure réclame la Rouge.
Déjà , celui qui l’a fait entrer s’entretient avec le nouveau venu.

Les filles toutes plus belles les unes que les autres, ignorent sa présence, occupées à racoler un éventuel client. Le feu dans la cheminée dispense une douce chaleur propice à l'abandon, les fauteuils sont confortables et invitent au délassement. Un lourd parfum flotte dans l'air. De l'étage parviennent de temps en temps des bruits sourds et des gémissements. Pas de doute, on s'active là haut.

Comment, elle, fille du vent et du soleil, fière jusqu'à l'orgueil, en est-elle arrivée à se terrer comme une bête traquée ?
Réduite à se couler dans la peau d’une catin pour passer inaperçue, celle qui repoussait en riant les prétendants .
Pourvu que personne ne la remarque. Pourvu qu’on ne lui demande pas…………

L’Amour, elle le pratique et plutôt bien, avec toute sa passion et sa fougue de ses 18 printemps, mais toujours par amour. Elle ne saurait pas faire semblant….Et pourtant, combien de temps, n'a t-elle pas senti les bras virils autour de sa taille, des mains impatientes sur ses hanches, sait-elle encore la brulure d'une bouche sur sa peau ?

Sa tenue plutôt sage contraste avec celle des filles de joie, mis à part ce parfum capiteux dans ses cheveux, le creux de sa nuque et ses poignets, là où bat le sang dans les veines , celui qui a allumé dans les yeux du comte cette lueur paillarde qu'elle attendait avant de....

Redressant malgré elle, les épaules, Isabeault se murmure pour elle-même :

- Isabeault, ma belle, tu es dans de sales draps si un homme te remarque !

Elle cherche désesperément un coin sombre, une alcôve où se dissimuler. En attendant, elle porte à nouveau la chope à ses lèvres….Autant s'étourdir un peu.
Elisabeth_stilton
Elle avait hésité ... fortement hésité ... mais elle n'avait plus revu Nicolas depuis et Ulrich ... Parlons en d'Ulrich une catastrophe. Sauf que la blonde elle aimait ça.
Quoi faire, elle avait bien eu l'idée de prendre des amants mais bon il faut leur faire la conversation et elle a déjà suffisamment de travail et d'hommes avec qui parler. En plus un amant faut faire du relationnel, faut s'en occuper.
Non ce qu'elle veut c'est qu'on s'occupe d'elle, elle veut qu'on la dorlote sur tous les points. Elle veut tellement de chose qu'Ulrich ne lui donne pas et ne lui donnera jamais. Il n'est pas fait pour cela.

Elle a lu l'article à l'AAP, comme tout le monde. Pourquoi pas se dit elle ? Peut être qu'il y aura des hommes. Peut être qu'elle pourra trouver ce qui lui manque.

Elisabeth quitta donc l'hôtel des Dragons pour se diriger vers le lieu de luxure. Dire qu'elle était professeur inquisitorial et qu'elle allait aller dans un lieu plus que réprouvé par l'église. Ba elle allait pas gâcher son plaisir, et la faute à qui hein. Qui lui avait montré les merveilles qu'un homme peut faire ? Pas son mari ...
Elle entra ne sachant pas sur qui elle allait tomber, elle laissa son regard aller ici ou là, espérant qu'on la renseigne.
Gilbead, incarné par Cerdanne


[ Dans l'entrée..]

Ben voilà, c'était bien le vieux.
Large d'épaule le bonhomme mais Gil est un habitué des lieux où les gardiens sont impressionnants et...ça ne l'impressionne plus depuis longtemps.

On peut pas avoir été brigand, voleur et marin et avoir peur du premier qui passe, surtout quand ce n'est qu'un cerbère aux ordres, probablement. Mais bon, faut quand même répondre comme les gens biens, histoire d'accélérer les choses.

Il sort son poignard qui ne le quitte jamais...Sauf quand il le sort donc.
Pas d'autres armes sur lui, il n'a jamais eu besoin de plus que son bagou et son regard pour éviter les bagarres.
Et il est sobre en plus donc..
Bon, c'était quoi déjà la signature sur la lettre....foutue mémoire..allez, sourire et on y va.


Cerdanne, vous connaissez?

Si il connait, ça va l'énerver le marin, il le sent.
Cerdanne fait ce qu'elle veut mais il a une nette préférence pour que ce soit avec lui.
Et ça l'agace d'ailleurs, ce sentiment.
Ce genre de lieu il connait bien, il en est même friand aux escales quand celles qui oeuvrent sur le port sentent un peu trop le client précédent.


Elle m'a demandé de la rejoindre. Je peux?

Il est pressé maintenant.
De la retrouver et aussi...de jeter un oeil sur ce qui doit être à l'intérieur. Déjà qu'à l'extérieur , à part le vieux, il y a une belle qui ravie ses yeux...
Alors dedans, il imagine assez bien.
C'est fertile l'imagination d'un marin dans certaines conditions.
La belle qu'il a sous les yeux, il la connait..mais d'où? un sourire ne coute rien, alors il l'offre, généreusement.
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