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[RP] Maison close de la rose noire

--Julio_le_geux


[Plein de Désir...ée]

Elle lui sourit à nouveau. Elle a compris. Il est rassuré.
Ses gestes et sa voix l'invitent. Encore une fois, elle le fait se sentir pleinement à l'aise. Il oublie sa peur. Il ne ressent plus que le plaisir qui coule dans ses veines. Il est bien. Oh! Si bien. Il se laisse aller à ses mouvements, les mains de Désirée le guidant pour qu'il ne se sente pas lésé... Son corps tremble et transpire. Il n'en peut plus de bonheur. La folie le guète s'il ne lâche pas cette chose étrange qu'il retient en lui et qui n'attend plus qu'être libérée.

Un puissant frisson lui parcours l'échine. Il a l'impression que son bas ventre va exploser en elle. En même temps que tout le reste de son corps. Il est.... Il est...

Un cri.
Une libération quand la dernière vague de passion le submerge. Son cerveau fait une pose, lui donne l'impression que le monde s'arrête. Tout s'arrête. Tout est là. Le temps, l'espace, la vie, la mort... Tout. En un instant, il a l'impression de tout découvrir en même temps....
Il lui faut quelques secondes pour se rendre compte de ce qu'il lui arrive. Quelques secondes pour redescendre sut terre. Pour reprendre conscience de son corps, et de celui de la délicieuse catin qui gît sous son poids.
Gêné, il tente de se redresser de quelques centimètres et sent le liquide qui ne peut venir que de lui ruisseler en elle, contre lui. Ce fluide chaud et fertile qui cherche alors à s'échapper...

Son cœur recommence à battre doucement, régulièrement, après tout les soubresaut qu'il vient de subir. Une douce léthargie s'empare du garçon tandis qu'il essaye de prendre appui sur ses coudes pour plonger son regard dans celui de la demoiselle. Un sourire paisible étire les lèvres du garçon. De l'homme!

Alors c'est ça devenir un homme? C'est partager ce moment d'une telle intensité qu'on en perd la raison? C'est pulser à une fréquence qui n'est tolérée que quelques secondes?
Il est heureux, Jules. Il sait, maintenant. Et c'est cette fille qui lui a fait découvrir.

Il ne veut pas bouger d'elle. Il se sent trop bien, au chaud dans ses bras. Alors il penche juste la tête vers elle pour déposer ses lèvres sur les siennes. Respirant tout doucement pour ne pas briser le silence qui s'est installé, il l'embrasse lentement. Toujours un peu timide. Puis il ose être plus animé, à peine plus. Il devient langoureux, comme elle lui a appris et joue un instant avec leurs langues alors qu'une main vient prendre d'une infinie tendresse le visage blême de sa douce maîtresse d'une nuit.
--Desiree
[Chambre de Désirée]

Il a compris, et elle, elle sourit. Comme depuis le début, quasiment. Il suit son envie, jusqu’au bout, jusqu’à la jouissance. Jusqu’à l’âge d’Homme. Elle ondule sous lui en rythme, elle participe à son éclosion, elle sent le plaisir monter en lui, tendre ses muscles, le raidir, pour le détendre complètement finalement, reposant sur elle.

Elle referme les bras sur lui, réconfortante, détendue elle aussi, et soupire. Du plaisir ? Oui, à l’avoir rendu si fier de lui. A l’avoir guidé vers la découverte de soi, et du corps féminin. Elle caresse le dos, pressant les muscles du bout des doigts, achevant de le détendre.
Il remue, à peine, et elle sent s’écouler en elle le chaud liquide de vie. Elle trouve cela agréable. Elle a un peu l’impression de fondre. Elle referme aussi ses jambes sur lui, pour le garder là, qu’il ne bouge pas. C’est si doux.

Et puis, et puis… il l’embrasse, avec une douceur et une tendresse dont elle n’avait jamais fait l’objet. La main se glisse sur sa joue, comme elle avait plusieurs fois fait sur la sienne, et elle se laisse guider. Elle répond tendrement au baiser malhabile, malhabile mais qui gagne en fermeté, en dextérité.
Les jambes se resserrent contre lui, autour de ses hanches, elles l’immobilisent un instant, avant de se glisser contre les siennes, le laissant libre de ses mouvements. Qu’il fasse ce qu’il veut, elle est d’accord. Elle ne refuse jamais rien à un client, jamais, mais celui-ci, quoi qu’il fasse, elle le ferait avec joie et presque une pointe de plaisir, là, tout en bas, au creux du ventre.

Elle caresse sa joue, glisse les doigts dans son dos, les referme à nouveau sur les rondeurs, les découvre avec une infinie douceur, remonte au creux de ses reins, effleure ses flancs, remontent à son dos. Elle lui sourit, cherchant son souffle un instant, avant de déposer un baiser dans son cou, aspirant la peau entre ses lèvres. Elle lui laissera une marque, bien visible. Ses amis auront la preuve qu’il est bien passé entre les mains d’une catin.
Elle prend à nouveau ses lèvres, dardant sa langue avec volupté, ravie, tout compte fait, de se trouver entre ses bras là.
Si les gestes sont hésitants parfois, ou un peu désordonnés, elle s’en moque. La tendresse, elle, est sincère. Et cela lui suffit.

___________
--Julio_le_geux


[Après avoir aimé Désirée]

Il retrouve totalement ses esprits. Il se sent complètement apaisé. Son ébat l'a un peu épuisé, cumulé avec le stress de la longue journée, l'inquiétude que cet acte lui a demandé... Mais il se sent calme.
De ses lèvres, elle vient sucer son cou, éveillant en lui de nouveaux frissons.
Après avoir glissé un bras sous les épaules de la jeune fille, comme pour la garder contre lui, il se laisse tomber doucement à coté d'elle. Son regard se perd un instant par la fenêtre et le fait revenir à la dure réalité.
La réalité où sa famille l'attend pour travailler, marie l'attend pour tout savoir de sa nuit, sans parler de Rack qui va tomber de bien haut quand il apprendra tout ça! Dans son petit cœur, une joie énorme est en train de naitre. La joie d'avoir une si grande nouvelle. Comme la coupe brandie par un vainqueur de Soule, il pourra brandir sa bourse d'écus vide, fier de l'avoir si bien dépensée.
Des écus... Bien sûr, il savait dès le début qu'il aurait à payer. Il avait même sans doute vu large et s'était senti comme un noble en venant avec tout cet argent sur lui.
Mais faudra-t-il qu'il retrouve autant d'argent pour revenir?
Il tourne à nouveau son visage vers elle. Elle qui l'a rendu si grand, qui lui a témoigné tellement d'attention. Qui ne l'a pas jugé, critiqué, même pas la moindre petite raillerie. Il donnerait tout pour la revoir. Il ira travaillé chez les nobles pour avoir cet argent, il ira brigandé s'il le faut, mais il reviendra la voir.... Un jour... Mais quand?

Sur ses traits de jeune homme, elle peut certainement lire de l'anxiété alors qu'il lui chuchote:


''Je ne veux pas partir... Pas maintenant...''


Il se redresse sur son coude pour la détailler. Ses yeux coulent sur son corps si mince et délicat. Sa main vient frôler le menton de Désirée. Caressant du bout des doigts ses lèvres, puis glissant su son cou, ses épaules fines, sa poitrine soyeuse, ses hanches graciles.. Sa main s'arrête un peu plus bas, avant de glisser sous ses fesses pour pouvoir l'attirer à lui. Plaquant son bassin au sien, toujours tendrement. Ayant peur maintenant de la brusquer ou la déranger. Il la regarde timidement.


''... Mais je ne veux pas non plus m'imposer. Qu'est-ce que tu préfères?''


Il ose lui parler un peu plus familièrement. Sans doute à cause de ce qu'ils viennent de partager. Il lui demande aussi son avis. Un tel trésor tenu entre ses mains mérite d'être traité avec respect. Au fond, bien sûr, il souhaite de tout son âme qu'elle lui propose de rester... Ne serais-ce que quelques minutes de plus... Il est prêt à tout pour la garder encore quelques instants dans ses bras...
--Desiree
[Chambre de Désirée]

Elle lui sourit alors qu’il roule sur le coté, il semble fatigué de ses exploits. Elle se laisse aller contre lui, laissant son corps se faire caresser sans éprouver ce dégout qu’elle éprouve presque toujours quand un homme la touche. Là, elle trouve cela agréable. Elle sait qu’il la touche ainsi parce qu’il est fier de ce qu’il a accompli, parce qu’il l’aime pour ce qu’elle lui a fait découvrir, et elle aussi elle est fière de lui, elle savoure sa victoire à elle, celle de lui avoir ouvert les portes de l’érotisme.

Elle sent l’angoisse dans sa voix, alors qu’il l’attire contre lui, et elle se coule contre lui, passant une main dans les mèches sombres.
Machinalement elle jette un coup d’œil à la fenêtre. L’aube pointe, peut-être le coq a-t-il déjà chanté, elle ne l’a pas entendu.
Elle aime qu’il la tienne ainsi contre elle, elle le trouve si gentil. Elle l’embrasse au coin des lèvres et murmure :


C’est l’heure ou je me couche.

Elle se leva, tira les épais rideaux sur le soleil naissant, plongeant la chambre dans la pénombre, et retourna vers le lit, lui offrant sa nudité à observer. Elle lui sourit, à nouveau, et se pencha vers lui pour l’embrasser à nouveau, avec tout la tendresse dont elle était capable.

Tu peux rester te reposer ici, mais il faudra partir avant la nuit.

Elle tira sur l’édredon, se glissant dessous, et ouvrant ses bras à son client si doux.
____________
--Julio_le_geux


[Dans le lit de Désirée]

Il regarde l'ombre de son corps se détacher sur le rideau tout juste tiré. Il la trouve vraiment exquise.
Elle revient vers lui et reste tendre. Il adore ça. Il ne se sent plus capable de ne jamais partir. Il devra lutter contre sa volonté pour reprendre sa vie quotidienne à présent. Mais c'est sur, une fois franchi la porte de cette maison, il imaginera tout les moyens pour y revenir au plus vite.

En attendant, il est ravi de sa proposition. Il trouve l'idée magique. Rester encore un peu et regarder la douce Désirée s'endormir... Tout contre lui.
D'ailleurs il se glisse bien vite dans ses bras et cache son visage dans ses cheveux clairs. Ses lèvre frôlant sa petite oreille, il lui avoue dans un chuchotis:


'' Dans mon sac, une amie a glissé plusieurs objets que la « dame s'occupant de moi » était censée utiliser. Je pense que tu es fatiguée. Je pourrais les laisser ici? Tu pourras les garder pour une prochaine fois...
Même si je ne sais absolument pas comment tu pourrais, ici, utiliser un pot de miel liquide, des espèces de... bracelets en fer ou bien encore un ruban rouge...''


Il rougit en pensant que peut-être pour elle, l'utilisation ne peut qu'être évidente... Mais heureusement son visage est bien caché, dans l'ombre des coussins. Il dépose un doux baiser sur sa joue alors que ses mains caressent tendrement son dos.

Dans quelques heures, quand elle se sera endormie, il laissera sa bourse d'écus sur la table de la pièce, son sac plein de bric-à-brac au pied du lit, et son cœur dans les draps de la demoiselle. Et il faudra qu'il revienne chercher tout ça...
Dans quelques heures, il partira sur la pointe des pieds.

Mais pour l'instant, il est là... Et son monde s'arrête de tourner, encore pour quelques heures.
--Lucrece


[Dans un corps à corps...va-t-on jouer sur les mêmes accords? Chambre 6]

Après quelques secondes de dévorement, Astéria s'éloigne un peu, laissant le temps à Lucrèce de se débarasser de son jupon découvrant ainsi des mi braies ornées de dentelles, les voilà toutes deux à égalité dans la nudité! La brune n'y tenant plus, passa bien vite aux aveux, rongée d'envie jusqu'à la moelle, frissonante...désirable...A sa merci!

De nouveau, les mains reprennent leurs tâtonnements, dessinant courbes et droites à même la peau. La catin blonde la laissa faire, glissant de son côté le plat de sa main au creux des reins hâlés de manière appuyée, accentuant un instant la cambrure et collant les deux poitrines qui s'effleurèrent dans un frisson. Point de timidité de son côté les mains de la professionnelle, s'installent, prennent possession de ce corps qu'on lui offre, elles glissent vipérines sur la peau tendre, créant l'ébullition de celle ci.

La brune devient alors un peu plus entreprenante, se laissant aller, sa langue glissant du cou de l'empoisonneuse,qui se renverse en arrière dans un frisson, jusqu'aux monts dont les crêtes se dressent fièrement sous les assauts répétés de la bouche étrangère qui s'en saisit. La main blonde vient s'ancrer alors dans la chevelure sombre incitant à un dégustation plus poussée alors que le souffle commence à se faire plus haletant, presque court. Au lieu de langue, on en vint à la succion, qui fait passer à la putain sa langue sensuellement sur la pulpe de ses propres lèvres, avide de sensations encore et encore.

Aussi, quand la brune se redressa légèrement afin de reprendre possession du cou, la catin, en profita alors, pour accrocher fermement la rondeur du fessier, attrapant ainsi le bord du seul tissu cachant encore l'intimité de cette dernière et le faisant glisser promptement. Les doigts alors à même la peau, parcoururent l'arrondi charnu pétrissant comme de la pâte à gâteau le muscle, avant de se perdre à nouveau en un frôlement dans la cambrure du dos.

Astéria quant à elle avait fait glisser les siens tel une Jason féminine à la recherche de la toison d'or, caressant cette dernière avec lenteur n'osant pas franchir la barrière qui la séparait de l'antre secrète de la femme...Lucrèce échappant un sourire, glissa sa propre main sur celle de sa cliente, l'entraîna dans cette découverte, guidant ses gestes jusqu'à se faire elle même onduler sous une première onde de plaisir ponctué d'un gémissement abandonné.

Puis, décidant de reprendre le contrôle , elle retira la main de la brune l'amenant à sa propre bouche, afinde lècher chacune des phallanges tout en gardant ses iris ancrées dans celles d'Astéria.Par la suite, la faisant asseoir sur le bord du lit comme elle l'avait été précédemment, elle fit ensuite glisser ses mains des épaules dont elle dégagea la chevelure, aux seins qu'elle caressa un instant s'agenouillant ensuite pour en croquer la pointe durcie avec délicatesse, jouant de sa langue là aussi.Agaçant tantôt, caressant d'autre part, joueuse! Et après ce court interlude, elle poursuivit ses propres explorations au creux des cuisses jusqu'à attacher ses mains aux genoux de la belle...

Seulement alors, elle s'insinua telle la marée au sein du coquillage humide au goût d'embrun, lentement, sinueusement... La goûteuse ne se lassait plus d'agacer le bouton rosé qui bien vite s'était gonflé de désir sous la pulpe de ses lèvres et l'humide de ses papilles, renversant même sa propriétaire dos sur le matelas pourpré. Lucrèce jetant un oeil de temps à autre à Astéria, la vit se cambrer, s'essouffler avec langueur et l'entendit même pousser de légers gémissements...

Le plaisir était en marche...


--Tibere.
[Sur le comptoir: Dieu est un fumeur de havanes, tout près de toi, loin de lui, j'aimerais te garder toute ma vie, comprends-moi ma chérie*]

Elle est forte, très forte, à ce petit jeu, et il ne sait si c'est de la voir si froide alors qu'il la sent brûlante qui l'excite à ce point. La jouissance est violente, aussi violente que leurs ébats furent langoureux. Il la sent frissonner puis trembler entre ses bras, tellement silencieuse. Quel divin plaisir... Il fond sous le baiser qu'elle lui donne, elle est si tendre... si... elle.

Il la serre contre lui, savourant le calme après la tempête de la jouissance. Il se demande alors s'il a déjà fait l'amour de la sorte. Il s'est toujours imposé, violemment, brusquement, sans coeur, sans tendresse, savourant l'humiliation qu'il imposait à celle qu'il prenait, mais là, c'était différent. Il la regarde, il s'interroge et il s'étonne. Fallait-il qu'il se mette à jouer au gigolo, pour quelques écus, pour occuper son ennui, pour finir dans les bras d'une femme qui l'attirait indubitablement.

Et pourtant, il a peur le blond. Du haut de ses vingt ans, il est terrorisé. Oui, terrorisé par une femme! C'est un comble! C'est le lien qui se tisse qui lui fait peur. Il le sent ténu, puissant, dévastateur. Il la regarde tendrement, ses yeux d'acier sont devenus doux, il reste en elle, encore... Profiter de ces instants, les graver en lui, pour plus tard...

Il dépose un baiser sur sa tempe, et caresse les boucles blondes. L'aube se lève, le soleil commence à filtrer derrière les tentures. Il n'est pas homme de jour, mais il ne veut pas encore que ça s'arrête, pas déjà.


Dis-moi, Cherry, et si nous allions dormir un peu, te reste-t-il un peu de ton temps précieux?

Il a envie de la sentir entre ses bras, de la contempler endormie, apaisée. Elle est si belle malgré la fatigue de la nuit. Il l'attire contre lui, la soulève et quitte le comptoir, toujours en elle, souriant avec malice, sentant ses braies menaçant de tomber, il lui murmure à l'oreille:

Je suis contrit, je t'aurais bien montée ainsi à la mansarde, en restant en toi... c'est si bon... mais mes braies sont en train de se faire la malle!

Il la repose doucement au sol et la gardant contre lui, se retire en lui souriant, déposant un baiser sur ses lèvres. Étonnante tendresse, qu'il avait déjà goûté avec Swan pour l'amadouer, qu'il redécouvre avec elle, spontanément.

*Je vous le donne en mille!

--Desiree
[Chambre de Désirée]

Elle sourit de sa remarque, elle le trouve si ingénu, presque un enfant encore. Il est si délicieux le jeune homme blottit contre elle. Elle en oublierait qui elle est. Ses lèvres s’égarent dans la chevelure brune et elle répond, dans un murmure ensommeillé :

Les bracelets servent à attacher son partenaire, s’il ou elle en éprouve l’envie, afin de ne faire que subir les caresses. Le ruban peut avoir le même usage, ou bien cacher les yeux de l’un des deux. Le miel se pose sur le corps de l’autre, et on l’y mange.

Elle se doute qu’il n’aurait pas envisagé cette idée, aussi se tait-elle, lui laissant le temps de l’assimiler, de visualiser les caresses ainsi provoquées. Elle effleure son dos du bout des doigts, lentement, jusqu’à se reposer au creux de ses reins, puis elle roule sur le dos, s’adossant aux coussins de soie.

Repose toi, maintenant. On pourra essayer ça plus tard.

Elle désigne vaguement les affaires du jeune homme, et remonte l’édredon sur eux, les protégeant de l’air frais. Les lèvres errent à nouveau sur le visage adulescent, languide, ensommeillées, presque tendre.
__________
Elisabeth_stilton
[En route pour la mansarde : Demain lorsque la lune se couchera, N'existera au monde que toi et moi, Et les yeux dans les yeux tendrement nous nous dirons : Vilaine fille, mauvais garçon*]

Méfie toi ! Lui cri une voix dans sa tête.

Oui elle devrait se méfier de lui, non pas parce qu'il est un homme dangereux au naturel, elle ne le sait pas mais surtout parce qu'elle s'attache. Elle ne veut pas de ce lien, il ne devait que lui donner du plaisir et là voilà qu'elle s'attache à lui. Elle aurait du écouter sa cousine ... c'est dangereux les blonds. Pourquoi ? Elle qui ne voulait que connaitre l'acte sexuel se retrouvait avec un amant auquel elle tenait de plus en plus ... ce sentiment ressemblait trop à celui qu'elle avait pour son mari.

Elle ne dit rien et se laisse faire, elle savoure d'être dans ses bras, elle savoure son odeur, celui de l'homme heureux qui a accomplit son forfait. Et quel forfait ... Pour le moment elle se blottit contre lui, l'entrainant vers la mansarde, vers le lieu de repos, elle ne lui dit toujours rien. Elle monte les escaliers, ondulant des hanches pour captiver son regard. La maison est traversé en silence, passant devant les chambres des filles, jusqu'à la mansarde. Sur le seuil elle se tourne et embrasse son amant avant de pénétrer dans la pièce.

Les voilà seuls, fatigués voir même épuisés par leur ébats de la nuit. Elle ne rêve que de se débarbouiller et de se coucher. La blonde ne fait pas attention à son amant et se dévêtit, pliant sa robe pour qu'elle ne se froisse pas. Elle trouve un broc et de quoi faire une toilette légère. La fatigue a repris le pas sur le reste, elle est humaine, et son corps est endoloris par tant d'activités. Avant de se coucher elle prend une brosse et commence à soigner sa chevelure blonde.


*Nan ça change pas
--Tibere.
[La mansarde: Ne dis rien, surtout pas, ne dis rien suis-moi, ne dis rien, n'ai pas peur, ne crains rien de moi, suis moi jusqu'au bout de la nuit, jusqu'au bout de ma folie.*]

Il la suit dans les escaliers, les yeux rivés sur le séant qui se déhanche sous ses yeux, il se mord les lèvres. Dieu qu'elle est désirable, Diable qu'elle est appétissante! Il ne peut s'empêcher de caresser la croupe endiablée qui s'agite sous ses yeux, il la suit, jusqu'au bout de la nuit, jusqu'au bout de la vie.

Dans le couloir, on entend plus que des soupirs et on sent que le sommeil a pris possession de la demeure, finis les gémissements de plaisir, les cris de désir. Il l'enlace un instant avant de rejoindre la mansarde. Un baiser, léger, qui le fait frissonner, il est las, mais il a des étoiles au fond de ses yeux d'acier et le coeur toujours battant.

Il entre à sa suite dans la chambre, s'assied sur le lit sans la quitter des yeux, il sourit en la voyant faire, elle aussi aime être impeccable visiblement. Il ôte sa chemise, la déposant délicatement sur le fauteuil près du lit, faisant de même avec ses braies de velours. Il s'allonge, nu, ne la quittant pas des yeux, savourant chaque mouvement de sa belle. Elle est si gracieuse lorsqu'elle fait sa toilette, tellement pure, tellement...

Il retient son souffle lorsqu'il voit la longue chevelure blonde et la main gracile la coiffer délicatement. Un frisson au creux de l'échine, son coeur s'arrête, le temps aussi...

Il se revoit petit enfant, un oeil glissé dans le trou de la serrure de la chambre de celle qu'il aimera plus que tout. Il revoit les seins blancs, les mains fines, les cheveux aussi blonds que ceux d'Elisabeth... Il se mord la lèvre, douloureusement. Sa mère... elle lui ressemble tant parfois, le lien qu'il y a entre eux viendrait-il de cela? Pourtant, elle est autre cette femme fière qui l'a envoûté alors qu'il jouait au gigolo, alors qu'au début, il voulait juste donner et prendre du plaisir, pour une bourse bien pleine d'écus sonnant et trébuchant.

Lui, le cador, le Don Juan, celui qui possède les femmes qui se joue d'elles, qui cherche son plaisir autant près d'elles que près de mâles en manque de sensation, il aurait presque envie de pleurer. Il ne la quitte pas des yeux, la gorge nouée. Un léger soupire s'échappe de ses lèvres. Trop tard... il est beaucoup trop tard... Le mal est fait...

Il ferme les yeux, recherchant la paix au fond de lui et n'y trouve que glace... Il se glisse sous la pelisse, chassant l'image qui le hante, le goût de leurs ébats encore sur les lèvres, il ouvre le lit pour qu'elle vienne s'y coucher. La sentir contre lui l'apaisera, oui, c'est certain. Il a besoin de la sentir contre lui. Il n'y a plus de cliente, il n'y a qu'une amante... il se moque de l'argent, il se moque de tout pour l'instant, il veut juste la sentir contre lui... encore une fois, alors que toutes ses certitudes sont pour la première fois, chamboulées.


*Serge!!

--Julio_le_geux


[Sous la couette de Désirée]

Elle parle doucement. Elle à l'air épuisée. Sans doute a-t-elle eu une journée -ou une nuit - bien chargée. Mais elle continue de lui expliquer. Une dernière leçon avant de dormir. Il est touché.

Il imagine. Ses mots évoquent des images qu'il n'avait bien sûr pas envisagé. Et avec ce qu'il vient de vivre, son corps réagit tout de suite aux vagabondages de son esprit. Il sent son membre se dresser malgré lui, d'autant plus aidé par les caresses que les doigts délicats procurent à son dos.

Mais ils ont sommeil, et elle l'encourage à se reposer. Docile, il obéit. Il ferme les yeux pour lui montrer qu'il va la laisser tranquille maintenant.

Une dernière fois, il sent les lèvres fraiches se poser sur son visage, alors il sourit faiblement. Luttant pour garder les yeux fermés tandis qu'il désire la regarder... Sa main frotte à l'intérieur de l'édredon pour venir chercher celle de Désirée, à laquelle il mêle ses doigts.

Il sent le sommeil le gagner. Un sommeil qui se voudra apaisant. Il lui chuchote un dernier mot avant de s'endormir, blottit contre elle:


"Bonne nuit, petite princesse..."
--Desiree
[Chambre de Désirée]

Elle sourit la blondine, encore une fois, c’est un record que détient ce client là. Il est si adorable, à chercher ainsi sa main, qu’elle le laisse y entremêler ses doigts, et referme son autre bras sur lui.
Elle, elle se laisse emporter lentement par la somnolence, aussi. Autour d’eux, les bruits se font plus rares. La maison lentement s’endort, pour ne s’éveiller que tard dans la journée, alors que l’après midi sera déjà avancée. A ce moment là, elle ira voir la rouge, elle demandera l’argent pour la jolie robe mauve du marché. Si tout va bien, demain soir, elle attaquera son labeur quotidien vêtue de neuf, de pied en cap.

Elle regarde encore un peu le visage paisible du jeune homme endormi contre elle, le trouvant délicieusement charmant ; et elle pose une nouvelle fois les lèvres contre sa tempe.
Ses doigts errent encore un instant, machinalement, au creux des reins du jeune homme, avant de s’y poser tout à fait : elle dort.


___________
--Rafail
[Qui pensait que les voies du Purgatoire étaient pavés par la Luxure ?]

Lady.. Cette beauté s'appelle Lady..

De plus en plus intéressant. Un pseudonyme ? Sans doute. Même si il connaissait une personne dont c'était le nom, il y fort à parier que la petite avait quelque chose à cacher. Mais ce chapitre n'était pas ce qui l'intéressait dans un premier temps. Si elle se masque, elle doit avoir ses raisons, comme lui le fait. Pour une fois, il n'ira pas contre la volonté d'autrui. Bien au contraire..

Tout mouvement s'arrête. Comme pendant une lente chute à laquelle on tente d'échapper tout en sachant que c'est impossible, son visage se rapproche encore jusqu'à reprendre un nouveau baiser sur ses lèvres. Le couteau est parti s'encastrer avec une violence rare dans le mur, planté à la suite d'un lancer parfait. Voilà qui laissait augurer de sa maîtrise des armes, fort dissuassive de toute opposition à son encontre.
Après l'embrassade délicate, ses lèvres déposent une attention toute particulière sur l'une de ses joues, puis son menton. Maintenant appuyé sur ses deux mains, le chemin de son visage suit son cours tortueux, tel une rivière fendant capricieusement son chemin dans une montagne : un instant à gauche, un vif virage à droite. Il accélère.. ralentit. Après avoir ainsi cajolé son cou, son buste, il se coule désormais sur ses seins, dont il se délecte avec un appétit de gourmet. Une sorte d'ode à la beauté féminine, tant il se fait langoureux et doux.

C'est non-innocemment et fort sciemment que son propre bassin s'est placé de force entre les jambes de la Noble.


Mon Nom.. Je suis ton maître, ton seigneur.. Peu importe mon nom en vérité.. Tu peux m'appeler Rafaïl si tu le souhaites.. Mais mon nom doit être invoqué avec respect... Et tu me dois une dévotion totale.

Brute, peut-être pas. Le fait est qu'il mettait un plein pied dans le jardin d'Eden, sans brusquerie, mais avec une certaine bravoure habile tout de même. Une fois entièrement à l'intérieur, il n'a plus de limite : Son corps s'y égaie, s'agitant avec une prudence enfantine par les premières secondes, pour prendre plus d'assurance et s'y amuser.

Mais Dieu n'est qu'Amour, et, ce faisant, il lui prendra la tête à deux mains pour forcer ses lippes à se fondre dans les siennes de nouveau, avec toutefois bien plus de passion qu'avant.
Nicolas.df
[Chambre huit]

Une main agrippant fermement l'arrogante poitrine, l'autre ayant furtivement glissé le long du ventre frissonnant pour aller se loger dans l'intime toison, le borgne serrait Rosa contre lui et ne lui laissait pas une seconde de répit. La belle ayant commis l'erreur de se redresser, sa nuque se retrouvait à portée, et il la mordit à pleines dents pour ne pas laisser échapper de gémissement. Combien de temps au juste dura leur danse endiablée ? Sans doute guère plus de quelques minutes, au vu de l'entrain qu'ils y mettaient tous les deux. Aux halètements succédèrent les spasmes, et les deux amants restèrent immobiles un instant, figés dans ce moment d'aboutissement partagé...

Puis ils recommencèrent à respirer, et s'effondrèrent sur le matelas, le souffle court. Contrairement à la première fois, l'Italien se sentait à présent réellement apaisé. Il avait extériorisé ce qui l'avait amené ici. Toujours dans le dos de sa partenaire, il sourit en coin, et la caressa plus tendrement.


Grazie mille, bella mia...
_________________
--Lady.
[Premiere chambre, premiere lueur de l'aube]

Il semble accepter mon pseudonyme. J'avais pourtant le visage à decouvert maintenant, mais au fond de moi, j'avais la certitude qu'il ne savait pas qui j'étais. Pour un instant, j'abandonnais le voile et espérais que cet homme saurait me donner le plaisir que j'attendais.

Ses baisers sont chauds, meme brulants sur ma gorge, sur chaque parcelle de ma peau, et lorsque sa bouche arrive à ma poitrine tendue et frémissante, un feulement sort de ma gorge. Apres la peur qu'il m'avait fait ressentir, c'était maintenant avec douceur qu'il me torturait.

L'arme loin de moi, je laissais mes mains avides se promener sur lui, tentant de s'introduire entre les tissus, cherchant sa peau, avec l'envie de sentir le grain sous mes doigts.

Des mots résonnent à mes oreilles : maitre, seigneur, respect, dévotion ....... et je ne retiens que Rafail. Je sent son poids sur moi, il me coupe la respiration, ses jambes écartent mes cuisses pour "asseoir" son emprise sur moi.

Sa bouche emprisonne la mienne à nouveau, tendrement, passionnement, et je laisse son souffle prendre ma vie, lui offrant ma langue en otage. Mon bassin se colle au sien, ses vetements sont douleurs sur ma peau et je décide d'ouvrir son pantalon pour l'en débarrasser
.

Je te veux nu ..... mon maitre ..... je veux vénérer ton corps avec le mien .....

La faible lueur de la nuit qui laisse place au presque jour me laisse entrevoir l'éclat de ses yeux, un visage dur où passe une vague de désir, une bouche gourmande qui m'attire.
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