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[RP] Maison close de la rose noire

Elisabeth_stilton
[Mansarde : C'est ta voix c'est ton sourire, C'est ton regard corrupteur, Qui m'ont appris à maudire, Jusqu'au semblant du bonheur*]

Elle se détend en brossant ses cheveux. Doucement, lascive, elle passe et repasse le métal dans sa chevelure, laissant libre les boucles blonde si souvent emprisonné dans un carcan depuis le mariage. Elle repense à la soirée, à ce qu'elle vient de faire ... trompé l'homme qu'elle aime pour un autre qui la pervertie, qui lui a volé son âme et la retient à lui sans le savoir.
A t-elle des regrets ? Non même pas, elle aime être avec cet homme dont elle ne sait rien. Elle aime toujours Ulrich de tout son cœur mais Tibère ...

Elle se tourne et le regarde installé dans le lit, lui demandant implicitement de venir contre lui. Elle prend son temps, l'observant, elle jalouse la relation qu'elle a avec lui car elle sent qu'elle n'aura jamais celle ci avec Ulrich. Il est beau là allongé dans le lit, elle le regarde en souriant. Ses boucles blondes tombent en cascade à droite de son visage, elle avance nue dans la pièce baignée par la lumière de la lune. Doucement elle se glisse dans les draps, se blottissant contre lui. Sa main vient caresser le visage de son amant avant de poser ses lèvres sur les siennes.


*Serge
--Rosadeiventi


[Chambre huit - après l'amour]

La cadence déjà sauvage s'accélère alors que les deux amants emboités parfaitement se perdent dans les abimes du plaisir partagé.
Un dernier coup de rein, une dernière pulsion libérant l'extase alors retenue depuis plusieurs minutes. En un concert de gémissement et une plénitude profonde la danse sensuelle prend fin. La Rosa est à bout de forces et reste un instant collée à son bel Italien. Son cœur fou palpite sous son sein encore dressé. La pression relâchée les deux amants se laissent choir sur le lit qui garde encore l'effluve de leur union. Sur le ventre la catin n'ose interrompre ce moment et se délecte de ce bien être. La tête vide, le corps moite elle respire longuement. Son client est satisfait, il suffit de voir avec quelle douceur il s'occupe d'elle. Il la remercie, elle est heureuse de ce deuxième ébat qui les a libérés tout deux.
Elle se retourne et rapproche son visage du sien en mordillant sa lèvre.


"Merci à toi mon bel Italien.
Tu as été parfait."


Mais la nuit est déjà bien entamée. Que compte faire Nicolas? Rester encore jusqu'au petit jour? Ou payer et partir sans se retourner?


Nicolas.df
[Chambre huit]

Un petit rire lui échappa aux mots de Rosa. Des remerciements et des compliments ? Pour un peu, on se demanderait qui avait été le client... le borgne lui répondit d'un sourire amusé et d'un ou deux baisers supplémentaires, avant de soulever les draps dérangés par leurs ébats et de les rabattre sur leurs deux corps. Après tout, Umbre saurait bien filer Sadnezz sans lui, c'était son métier. La vengeance pouvait attendre une nuit de sommeil.

Je crois bien que je vais te monopoliser jusqu'au petit matin...

Il glissa la main sur son ventre, appréciant le simple contact d'une peau douce et chaude sous ses doigts. Depuis trop longtemps, il dormait dans un grand lit froid... d'ailleurs en parlant de dormir, il avait oublié les bougies. Il se redressa sur les coudes et les fixa d'un oeil mauvais, comme s'il pouvait les éteindre par la force de sa pensée.
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--Mme_red
[Chambre 1]

Il lui faut un instant avant de répondre aux dires de Tadzio. Alors que c’est elle qui le laissait pensif au début de cette conversation, elle se retrouve désormais en proie à ses réflexion.

_ La différence aurait peut être été le professionnalisme.. Mais au final, vous devez avoir raison…

Cette soirée aura été très surprenante en fin de compte. Les perles grises de la Red se figent sur la fenêtre en partie voilée. La nuit doit être fort avancée, la jeune femme a perdu la notion du temps, mais ils sont certainement plus proche de l‘aube que du début de soirée. Une main glisse par reflexe sur le velours de sa robe, s’immobilisant au niveau de sa cuisse, là où demeure sangler sa bourse pleine d’écus.

_ Il se fait tard… ou tôt tout dépend du point de vue.


Elle tourne de nouveau la tête vers l’homme toujours confortablement installé sur le lit. Prêt à dormir? Léger sourire qui se peint sur ses lèvres.

_ Je penses qu’il va me falloir vous laisser.


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--Tadzio
[Chambre 1]

Il s'était un instant demandé si la Raide ne s'était pas évanouie ou endormie. Mais ayant compris qu'elle aimait installer des silences dans le seul but qu'il les rompe, il s'était cette fois abstenu de le faire, se contentant de garder son regard dans le sien. Et finalement, c'est elle qui sortit de son mutisme la première... pour prendre congé.

A votre guise, je suppose que vous ne pouvez ou ne voulez passer la nuit ici. Permettez au moins que je vous raccompagne, l'entrée principale doit être fermée...

Il s'efforçait de garder un ton neutre, mais il ne pouvait rien contre la petite moue de dépit qui flottait sur ses lèvres. La conversation avait été intéressante, surprenante, et il aurait aimé poursuivre leur échange de façon plus corporelle, ayant dans l'idée que ni elle ni lui n'auraient été au bout de leur surprise. Elle en avait toutefois décidé autrement, et la cliente était reine. Tadzio se releva donc du lit où il était alangui, et ouvrit la porte de la chambre. Une question passa ses lèvres avant qu'il puisse la retenir.

Reviendrez-vous ?
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Mme_red
[ Chambre 1 ]


L’annonce de son départ est elle le fruit d’un manque de volonté ou la cause du devoir qui la rattrape? Aux paroles de Tadzio, elle hésiterait presque. Malgré toutes ses dérives et ses aventures, la Red n’a jamais découché et il faut l’avouer, bien qu’étant d’un naturel égocentrique, elle ressentirait une pointe de culpabilité à laisser Horset et son cocher passer la nuit dehors. Pourtant…

La porte s’ouvre, mais la femme ne franchit pas embrasure, retenue par une question qu’elle n’aurait pas crut entendre. Regard métallique qui se perd dans celui de l’homme. Un fin sourcil qui se redresse, et à la bouche de s’arquer dans un sourire amusé.

_ D’ordinaire j’aime achever ce que j’ai commencé…


Sa voix est telle un murmure. Aucune explication ne suit cette phrase. L’homme lui a plut par son physique et la séduit par son esprit. A cet instant, il n’en faudrait certainement pas beaucoup pour que la femme se laisse aller dans les bras de Tadzio, abandonnant toute pudeur et étiquette pour se laisser pleinement envahir par le plaisir charnel qui les unira pour la fin de cette nuit.
Pourtant, le plaisir sera d’autant plus apprécié qu’il aura été attendu… Du moins, il en sera ainsi, pour la Red tout au moins.
Elle doute un instant sur la nature de sa demande. Sincère ou commerciale?

Sans prévenir, la Red se hisse sur la pointe de ses pieds pour rapprocher son visage de celui de l’homme. Elle ne laisse qu’une seconde aux souffles qui se frôlent pour se mêler l’un à l’autre, avant de se permettre d’apposer délicatement ses lèvres sur celles de l’hommes. D’un baiser, elle goutte à la promesse qui s’épanche sur ses lèvres, telle une garanti des délices auquel ils pourront gouter. Proximité des corps qui ravit l’angélique. Ses dent viennent pincés avec douceur la lèvre inférieur de cette bouche désirable avant qu’elle ne s’en détache lentement.

_ Voici ma réponse...

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--Tadzio
[Chambre 1]

Achever ce qu'elle avait commencé ? Le principe collait avait ce qu'il savait d'elle, mais la réponse le surprit agréablement. Il avait craint de n'avoir pas été à la hauteur, de ne pas lui avoir plu, et cela l'ennuyait. Sens professionnel... ou autre chose ? Lui-même l'ignorait. Et à en croire le doute un instant perceptible sur le visage de la Raide, elle se posait elle aussi la question. Cette fois, aucun des deux ne jouait avec l'autre, l'incertitude était partagée.

Elle sut pourtant retomber sur ses pattes en le prenant une nouvelle fois à dépourvu. Un baiser ! Et chaste, avec ça. Pas vraiment le genre de ceux qu'il avait l'occasion de donner ou de recevoir... pas du tout, même. Son instinct de courtisan lui soufflait que le moment était venu de la prendre entre ses bras, mais il s'y refusa. Ses collègues, en le voyant, n'en auraient pas cru leurs yeux : le beau Tadzio se laissant embrasser par une femme hissée sur la pointe des pieds, et restant les bras ballants ? Impensable. Trop vite à son goût, elle s'écarta, non sans l'avoir gratifié d'une morsure délicieuse. Il plongea son regard dans le sien... puis sourit, et lui offrit son bras, guilleret comme il ne l'avait pas été depuis longtemps.


Une réponse tout à fait satisfaisante.

Il ne pipa mot en l'escortant dans le couloir et dans l'escalier. Tout au plus lui glissait-il quelques coups d'oeil... heureusement que la Rouge n'était pas dans les parages, Dieu savait ce qu'elle aurait dit de son attitude de jeune coq énamouré.
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Mme_red
[Chambre 1]

Un sourire, comme elle n’en avait pas vu de la soirée, vient se peindre sur le visage de Tadzio…il ne semble, pourtant, n’avoir aucune trace de cynisme qui baigne ses lèvres. Une fois de plus, elle se retrouve déstabilisé par cette sincérité apparente. A trop côtoyer les manipulateurs et les menteurs, elle-même prise dans ce jeu dans lequel elle se complait, elle ne sait plus comment faire face à l’honnêteté. D’autant plus quand celle-ci est faite de bon sentiment.

Un fois de plus, le rouge lui monte aux joues. Elle détourne le regard et se saisit du bras tendu, peut être un peu trop vivement cherchant à caché cette gêne qui ne lui est pas coutumière.
La traversée du couloir se fait dans le silence, au même titre que la descente de l’escalier. Les soupirs se sont tus, le lupanar s’endort lentement. La Red ne se risque pas à briser la tranquillité des lieux. Elle savoure calmement la proximité de Tadzio sans pour autant oser le regarder. Dans le grand salon, les coussins sont vide, plus aucun verre ne repose sur le comptoir et le gardien ne veille plus sur la grande porte.

_ J’aimerais récupérer mon arme si cela m’est possible….


Un regard se porte sur Tadzio avant de s’abaisser.

_… avant de vous payer.

Ses lèvres se pincent de manière infime. Elle a pourtant gardé le ton le plus neutre possible, une simple hésitation dans sa voix aurait pu trahir ses pensées. Loin d’elle l’idée de na pas payer, oh que non, la Red n’est pas une voleuse, c’est simplement que… Les perles grises plongent dans son regard avant d’embrasser lentement la grande pièce. La réalité lui fait de nouveau face. Elle se trouve dans un bordel, lieu où la chair s’échange conte la monnaie. On paye pour savourer des plaisirs interdits, laisser parler nos vices, ou vivre l’espace d’une nuit, un semblant d’amour. C’est un monde de plaisir éphémère pour les clients, et d’une routine continuelle pour les pensionnaires. A chacun pourtant de choisir le masque qui plaira le plus à leur acheteur.
Quel masque avait employé Tadzio avec elle? En portait il seulement un.

Elle qui était venu dans l’idée de payer l’illusion, semble avoir acheter la sincérité. Chose peut être insignifiante mais qui lui parait presque… dérangeante.

Elle regarde de nouveau la petite salle dans laquelle le portier semblait déposé leur arme, n’ayant pas fait attention s’il y avait une porte ou nom pour la fermer.

_ De toute manière, il n’est pas perdu… Je le récupérerais lors de ma prochaine visite.
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--Tadzio
[Dans le salon vide]

Tadzio n'avait pas l'habitude que ses clients le quittent avant l'aube, et par conséquent la vision du salon vide ne lui était pas familière. Pendant qu'à l'étage, ses collègues s'activaient, le rez-de-chaussée semblait... mort, ou en tout cas profondément endormi, comme la plus grande partie de Paris. La Raide le tira de sa contemplation.

Votre arme ? Hum, c'est du domaine de Baudouin, et je ne pense pas qu'il les laisse accessibles durant la nuit... habituellement, les... les clients ne repartent pas à cette heure.

Cela le gênait presque de l'appeler cliente, mais après tout elle avait brisé le charme la première en mentionnant le paiement. Il espérait que lors de leurs retrouvailles, cette ombre se dissiperait rapidement. Car il ne doutait pas qu'ils se retrouveraient... et elle le confirma en quelques mots, suscitant un nouveau sourire chez le courtisan. Si on lui avait dit quelques heures plus tôt qu'il sourirait autant en si peu de temps, sans avoir à se forcer, il aurait répondu d'un ricanement narquois. Mais narquois, il n'avait pas envie de l'être avec elle. Il la raccompagna jusqu'à la porte de derrière, et, un peu embarrassé, hasarda :

Votre couteau et moi-même attendrons votre retour, dame... la bonne nuit à vous.

Non mais franchement, qu'est-ce que c'était que ça ? Cela ressemblait aux sous-entendus lourds de sens par lesquels il titillait habituellement ses clients, sauf que celui-ci lui était venu naturellement...
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Lucrece


[Plaisir d'amour ne dure qu'un moment...Chambre 6]

Combien de temps Lucrèce s'était elle attardée entre la soie des cuisses d'Astéria? Aucune idée, mais au moins assez longtemps pour l'avoir entendue gémir plus d'une fois en tout cas. Il faut dire que la blonde s'était appliquée, elle savait que sa cliente n'avait pas connu d'autres femmes, alors autant lui en laisser un bon souvenir...Et si celle ci décidait de revenir, elle pourrait éventuellement remplir de nouveau la bourse de la catin! Choix purement stratégique d'une fille de joie loin d'avoir la tête vide comme on pourrait le penser!

L'itinérante avait décidé de ne pas bâcler la chose et surtout de ne pas brusquer la donzelle, elle aurait tout aussi bien pu en rester là mais...n'ayant pas envie de bouder son propre plaisir pour achever une nuit somme toute peu fructueuse de son côté, elle entama une remontée le long du buste en laissant de sa langue un sillon humide à même les chairs en combustion. Les mains quant à elles reprirent bien vite leur place sur les monts potelés apportant leur lot de frisson du frôlement de leurs paumes sur la peau dégagée de toute étoffe.

Lucrèce, sentant la fatigue poindre ne s'attarda guère en cajôleries doucereuses et incita Astéria à s'installer plus avant dans le matelas tandis qu'elle même se débarassait de la dernière étoffe qui lui restait encore sur l'arrière train. Rejoignant alors bien vite la brunette, s'ensuivit de sa part une installation digne des classiques du casses tête chinois, les jambes s'emmêlant pour parvenir à un baiser caressant des coquillages respectifs des deux femmes. Les bassins s'accordèrent alors pour chevaucher de concert, faisant vibrer la symphonie des corps échauffés chacun à leur mesure dans un sens opposé, parfois ponctués par des vibratos vocaux de l'une ou de l'autre, véritable duo de chanteuses en harmonie à huis clos.

Les mouvements se firent ensuite de plus en plus rapides, plus intimes et chacune se scrutant d'un regard appuyé pouvait sentir peu à peu ce roulement qui les entraînaient ensemble comme une vague s'enroulant pour grossir et s'éclater sur la digue en une myriade d'embruns.
Les chevelures de nos deux sirènes se mélangeaient sur leurs épaules dans ce rouleau tourbillonnant venant des profondeurs alors que les chairs dénudés frissonnaient au contact de leur homonymes pâles ou brunes.

Enfin quand vint le raz de marée, ce ne fut pas à ce moment là le cri triomphant de la mouette qui résonna au sein de la chambre de l'empoisonneuse mais bel et bien celui d'une cliente rassasiée par ce qu'elle était venue chercher cette fameuse nuit!

La blonde lui laissa un instant pour qu'elle reprenne ses esprits, yeux mi clos d'une extase partagée, une fois n'est pas coutume, dans un soupçon de tendresse. Mais bien vite les habitudes reprennent le dessus, machinales!La coureuse de remparts déleste Astéria du nombre d'écus qu'elle estime juste pour cette expérience, elle lui désigne un broc et un pichet d'eau, lui offrant un linge si toutefois elle désire se rafraîchir avant de partir et elle reconduit à l'entrée, poliment, le tout en une bonne demi heure, histoire de ne pas brusquer la clientèle!

Et après ces trentes minutes qui lui ont été profitables car privilégiées comme à chaque fois, elle passe elle même faire un brin de toilette dans la salle prévue à cet effet, étant une des dernières, elle n'y est pas dérangée et ressortant nue et propre dans le couloir, elle regagne sa chambre pour y trouver un repos salutaire après avoir enfilée une chainse et s'être glissée sous ses couvertures. Demain, le soleil se lèverait sur un autre jour et il serait bien temps de travailler encore!


--Mme_red
[ Sur le pas-de-porte ]

Nouveau sourire de Tdazio que la jeune femme se plait à savourer d’un regard. Soudaine envie de rire, que la Red réprime elle-même d’un sourire… Fin de soirée des plus surprenantes quand on y pense. De ceux qui s’opposait par jeu, il ne reste plus ni cynisme ni arrogance. Eux qui assumaient les masques portés se sont permit de les délaisser l’espaces de quelques instants.

La porte s’ouvre sur l’extérieur, et la fraicheur de la nuit qui l’enveloppe soudainement lui rappelle qu’elle à laissé sa cape au gardien en plus de son arme. Léger frissonnement qui parcoure sa peau de nacre. Le regard de la Red croise celui d’Horset, la porte de derrière donnant directement sur l’endroit où l’attendait son nouveau cocher et son garde. L’homme qui demeurait appuyer contre la carrosserie s’active rapidement.

L’heure du départ qui sonne.

Arf! Sa bourse! Prenant appui sur une jambe, elle plit la seconde et passant prestement ses mains sous ses jupons elle déboucle la lanière qui retient sa bourse contre sa cuisse. Quelle idée de la fourré là! La Red à toujours trouvé celui fort pratique, rien dans les mains qui vous encombre, et avant de la trouver, faut réussir à la chercher! Il faut néanmoins avouer que parfois, ce n’est pas très bienséant. Ma foi, vu où elle en est!

Un sourire d’excuse s’affiche à l’encontre de Tadzio.

_ Mauvaise manie…

Elle saisit alors une main de l’homme et y love la bourse de velours avant de refermer ses deux mains autour de la sienne. Elle rive alors dans ses yeux, un regard dans lequel il ne brille aucune malice, aucune arrogance.

_ Pour l’image… et pour respecter les principes d’un lupanar… uniquement… Je ne voudrais pas que vous pensez que je vous considère comme un simple morceau de chair que j’achète, loin de moi cette idée… mais… vous devez bien recevoir votre argent.. et..

La Red grimace. Depuis quand n’arrive t’elle pas à trouver ces mots? Perdre le contrôle de la situation et même de ces mots lui est insupportable, mais comment lui faire comprendre que le payer le gêne? Il n’est pas un objet, pas comme elle l’avait cru en venant ici. Elle a peur de l’offenser, mais en même temps elle doit bien le payer.

Le son des sabots et le bruit des roues qui s’arrêtent derrière elle met un terme à ses contemplations. Le grincement d’une portière suivit d’un «  Ma Dame » lui fait tourner la tête. Léger soupire et son attention retourne sur Tadzio.

Brusque envie de se dévoiler davantage, elle hisse à la hauteur de Tadzio, glissant sa bouche à son oreille. Lubie soudaine de vouloir révéler son nom, elle qui se fait uniquement appeler ici bas Madame Red…

_ Mon nom est Marie-Ange….


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--Tadzio
[Ni dehors, ni dedans]

Il commença par écarquiller les yeux en la voyant retrousser ses jupons... elle n'allait quand même pas lui demander... là... maintenant ? Heureusement, elle ne fit que lui tendre sa bourse. Alors qu'il aurait pu être gêné par ce geste, le décalage avec ce qu'il avait imaginé lui arracha un petit rire. Il fit disparaître l'encombrante rétribution dans une poche, et évacua les excuses d'un petit geste de la main.

Ne vous en faites pas, je comprends... rendez-vous compte, un courtisan qui doit s'excuser d'accepter de l'argent !

Piètre tentative de détendre l'atmosphère, mais la Raide aussi était embarrassée, et de toute façon son personnel fournit une distraction opportune. Elle parvint tout de même à le surprendre une dernière fois pour la nuit, avant de disparaître dans son carrosse. Le cocher lui jeta un regard bizarre avant de faire avancer les chevaux, et Tadzio cria pour couvrir le bruit de leurs sabots :

A BIENTOT, MARIE-ANGE...

Puis il regarda l'attelage s'éloigner, et disparaître enfin... était-ce une main, qu'il avait vue sortir par la fenêtre pour le saluer ? Il rentra en se posant la question.
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Mme_red
[ Dehors ]

Dernier sourire gagné pour la nuit. Les mains se séparent, les regards se décroisent. La Red tourne le dos à Tadzio.
Acceptant l’aide offerte par Horset, la jeune femme se faufile dans on véhicule et la portière claque derrière elle. Un regard parcoure l’intérieur de la carrosserie, s’accrochant à chaque détail, chaque point de repère comme pour l’aider à atterrir sur terre. Des pas pressés contournent le carrosse et Horset pénètre dans le véhicule à son tour.

Claquement sec du cuir des rennes sur la croupe des cheveux et l’attelage s’ébranle pour reprendre sa route. La Red s’enfonce dans le siège moelleux laissant échapper un long soupir. Un cri perçant la nuit lui fait rouvrir ses paupières tout juste fermées. D’un geste vif, elle écarte les rideaux qui obstruent les fenêtres. Elle voudrait y passer la tête, mais se contente de laisser dépasser un main fouetté par l’air glaciale de la nuit hivernale.

Lentement elle reprend place, un sourire ravi affiché sur son visage. Un sourcil de redresse quand elle fixe le visage étonné de son garde.

_ Votre soirée s’est elle bien déroulée?

L’angélique laisse s’échapper un rire amusé, avant d’afficher une mine mutine.

_ Ne soit pas jaloux si tu n’es plus le seul à m’appeler par mon prénom…

Du coin de l’œil, elle contemple le visage gêné de l’homme qu‘elle se plait tant à taquiner. Plus qu’un simple garde, Horset a toujours été pour elle un ami, un confident, toujours au courant des faits et geste de la dame, mais toujours ignorant quand on le lui demande.

_ Je penses qu’au final tu as eu raison de nous choisir un cocher muet….

Sourire espiègle niché aux coins des lèvres, l’esprit toujours perdu dans une chambre du lupanar, elle s’enroule dans une cape tendue par son garde. Elle se perd dans ses pensées, gardant une air réjoui sur le visage, surveillé par le regard curieux de son garde.

Demain est un autre jour… mais jusqu’à l’aube la nuit lui appartient, à elle et ses lubies...

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--La_dame_rouge



[ Nouveau jour sur la Rose Noire, milieu d'après midi aux cuisines]

Le réveil de la maison s'opérait doucement, après une nuit bien remplie. La Dame, dans son corset vermeil un tantinet étriqué venait d'achever les comptes de la veille, et prenait son temps pour déposer les enveloppes des enfants du lupanar devant leur portes closes. Tôt le matin, une petite domestique avait été envoyée chercher du Cherry pour Elisabeth à l'heure où encore tout le petit monde dormait paisiblement. La mansarde allait être préparée, un peu plus tard . Dans son bureau l'argent de certaines filles avait été déposé, pour qu'il soit gardé par ses soins... Les yeux de la Rouge avaient doucement pétillé sur la recette de Désirée , qui avait été à la hauteur de toutes ses espérances. L'enfant n'avait pas compté ses heures, et la fermeté que la maquerelle avait appliqué à son encontre en tout début de soirée n'avait pas entaché le coeur à la besogne... Pour sûr, avec les nouvelles rentes des pensionnaires au mois, la Rose s'épanouissait .

Lorsqu'elle descendit dans le grand salon et passa devant la porte d'entrée, la Rouge tiqua sur le paquet destiné à son gardien, toujours bien à sa place. Etrange, Baudouin n'était pas repassé devant ... Un léger haussement d'épaule fit s'envoler ses interrogations. Apres tout, il avait certainement dû sortir par l'arrière cour. Il recevrait son bien en soirée lorsque de nouveau la porte serait ouverte aux clients. Pour l'heure le bordel vivait ses heures calmes, réveils qui s'accompagneraient des bains, puis le déjeuner que certains viendraient partager avec la Dame.

Sa progression tranquille suivit son cour, jusqu'aux cuisines. Le marché avait été fait au matin par les grosses mains de sa cuisinière et sur la table épaisse , byzance.... Tout était réuni pour apaiser les estomacs creux d'une nuit de jeune et réveiller les plus difficiles appétits. La Dame prit place, et s'enquit de trancher le pain blanc pour les premiers arrivés. Elle pensa fugacement à l'enfant, puis au guet royal... Evanouissant le tout dans une écuelle de lait fumant au miel. Elle aimait bien ce moment considéré entre chien et loup, où elle avait loisir de laisser vagabonder son esprit dans le silence du bordel.. Moment bien rare. Bientôt les enfants arriveraient au compte goutte pour bavasser de la nuit passée, certains indolents juste sortis de la couche et d'autres déjà pimpants, tout n'était qu'une question de tempérament. Les ragots accompagnaient toujours les tartines de ces privilégiés, mais au menu ce matin - qui était pourtant apres midi - il y aurait aussi quelques présentations de circonstances...

Elisabeth , Lady, Tibère et pour ceux qui l'auraient ratée, La petiote étaient venu agrandir le cercle de la Rose Noire.



--Desiree
L’heure du réveil est toujours voluptueuse. Surtout quand on sait qu’on a le temps de s’éveiller. Et quand on est catin, on a le temps. A plus fortes raisons quand, comme elle, on sait qu’on a bien travaillé la veille.

Aussi s’étire-t-elle, la blondine, lentement, pour finalement se tourner sur le coté et se rendormir. Il est encore tôt, surement. A moins que…
L’édredon est repoussé loin du corps nu, et elle va ouvrir les rideaux. Le jour est déjà haut. Les étals du marché fermeront dans quelques heures, et si elle veut sa jolie robe neuve pour le soir même, elle a tout intérêt à se lever.

Elle sort de sa chambre d’un pas guilleret, ramasse l’enveloppe devant la porte et la cache soigneusement, avant de se dirige vers la salle d’eau, où un bain fume. Visiblement elle sera la première à s’y tremper, et ça c’est déjà la première bonne nouvelle de la journée.
Elle se plonge avec délectation dans l’eau chaude, réclame à la petite servante d’en rajouter, et de lui laver les cheveux. Elle profite du luxe de cette maison, la plus luxueuse où elle ait jamais travaillé. Celle qu’elle ne souhaite pas quitter.

Elle est de tellement bonne humeur qu’elle gratifie la gamine d’un sourire et d’un merci avant de sortir de la pièce, toujours nue.
Dans sa chambre, elle revêt une simple chainse de lin blanc qui tombe à mi cuisse, saisit l’enveloppe cachée et la bourse laissée par son dernier client, avant de se rendre aux cuisines. Son ventre gronde de faim.

Elle sourit en poussant la porte. La Rouge est déjà là. Elle s’installe face à elle.


Bonjour.

La troisième bourse de sa soirée est posée avec l’enveloppe devant la Dame.

Est-ce que ça fait assez pour ma nouvelle robe ? Est-ce que je peux sortir aujourd’hui pour aller l’acheter ?

Elle sourit, timidement, pleine de l’espoir enfantin d’avoir sa nouvelle robe pour débuter la soirée – après tout elle n’a que dix sept ans, et à cet âge là, les nouvelles toilettes ravissent les femmes, qu’elles soient gueuses ou bourgeoises, nobles ou putains. Puis elle tend aussi sa main où brille une chevalière en or vers la Dame, et murmure :

Le second client l’a laissée dans ma chambre. Ca veut dire qu’il va revenir n’est-ce pas ? Dois-je la garder ou bien vous la laisser ?

Et d’attendre, le cœur battant.
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