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[RP] Maison close de la rose noire

--Geoffroi




[Coquetterie en march(é)]


La catin a du caractère. Celle qui marche devant lui, en tout cas. Il n'a pas répondu aux mots qu'elle a lancés juste avant de sortir, mais son regard s'est durci. Geoffroi a des besoins sexuels, certes, comme tout homme célibataire et normalement constitué. Mais ce qui lui importe plus que tout, c'est l'atteinte de ses objectifs, et il ne mettra jamais ça en danger pour un coup, aussi excitant qu'il soit. Il a donc serré la mâchoire et s'est résolu à ne plus rien laisser paraitre.

Un bref signe de tête à la Dame Rouge pour lui faire comprendre qu'il mènerait à bien sa mission, et il emboîte le pas à la jeune fille, légèrement en retrait, jetant parfois quelques regards sur son déhanchement et se convainquant qu'ils étaient neutres et professionnels. Il la rattrape juste devant l'étal où elle s'était arrêtée.


Vous ne m'avez pas dit votre nom, jeune fille, que je sache un peu comment vous appeler, n'est-ce pas?

Il n'a pu retenir le ton d'ironie dans ses derniers mots, mais un sourire gentiment moqueur vient éclairer un peu plus ses iris. Regardant autour de lui, il tâte machinalement ses hanches pour vérifier qu'il n'avait pas oublié les deux dagues. Mais il sent confusément que le danger viendra moins de l'extérieur que cette jeune catin à ses côtés. Il soupire légèrement et se demande si la commission qu'il va recevoir pour avoir rempli son contrat serait à la hauteur de ses espérances, au moins.

Il regarde à nouveau la catin, détaillant son visage cette fois et se surprend à penser qu'elle est étonnamment belle. Quel âge doit-elle avoir? 14? 15 ans? Elle est à peine plus jeune que lui, qui vient tout juste de franchir le cap de la vingtaine. Mais elle a l'air d'avoir déjà autant vécu. Il se rapproche imperceptiblement, alors qu'elle regarde les étoffes étalées.
--Laptiote


[En cuisine, entre les mains de la Rouge]

Elle plante ses grands yeux dans ceux de Lucrèce et regarde son doigt, sceptique, arborant une moue boudeuse, puis, à nouveau elle regarde la jeune femme. Règle numéro... hum... sans numéro: ne JAMAIS mettre son doigt dans son nez. Elle se frotte le crâne et retient le juron qui pointe sur le bout de sa langue.

Sage... Oui, elle pouvait l'être, surtout quand on la coiffait. En fait, c'était la première fois qu'on la coiffait et Lap'tiote trouvait ça sacrément agréable, enfin une fois que la Rouge se fut débarrassée des grosses noquettes qui parsemaient la chevelure de la gamine.

Elle écoutait sagement, sans tout comprendre. Il allait falloir que ses méninges travaillent plus vite. Une tenue...

Et de nouveaux des étoiles au fond des yeux. Elle lance un regard malicieux à la Rouge. Pour sûr qu'elle va lui coller au train et qu'elle va vite apprendre. D'un regard entendu, elle hoche la tête, acquiesçant aux dires de la Reyne de la maison.


Merci Ma-da-me. "J"e vous suis partout d'accord.

Et la gamine au frais minois de lui faire un grand sourire et de la gratifier d'un bisou sonore sur la joue. Avait-elle enfin trouvé une famille, même si ça n'était pas la plus conventionnelle des familles.
--Emilla_kair_d_ancle


[Dehors contre la porte de la Rose Noire]


Boule de chiffon froissée et grelottante, bonnet informe qui cache une tignasse en vrac, c'est menu, frigorifié et endormi. Les vêtements rapés et usés des gamins des rues sans mère pour repriser et s'occuper de la bête perdue. La pluie fine du crachin de début de journée n'a pas épargné le propriétaire de cette carcasse recroquevillée et épuisée.

Les gens habitués à ce spectacle des rues passent et ignorent. Ils ont déjà bien assez à faire avec leur propre marmaille pour s'inquiéter de celui là. En plus c'est sale, et ça a le visage tuméfié d'une bonne raclée dispensée avec conviction. Surement un de ces chapardeurs d'étal qui a eu ce qu'il méritait.

En attendant, elle comate doucement, Emilla, amochée, la lèvre fendue, l'oeil abimé par un bleu qui tire au sombre, boursoufflure douloureuse et cotes en morceau. Elle n'a pas réussi à aller plus loin et elle attend doucement que l'Ankou fasse son travail et qu'enfin la douleur et la faim s'arrêtent... Enfin....
--Desiree
[Au marché]

Vous ne m'avez pas dit votre nom, jeune fille, que je sache un peu comment vous appeler, n'est-ce pas?

Elle hausse légèrement les épaules, et ne répond pas. L’homme est là pour veiller à ce qu’elle ne prenne pas ses jambes à son cou, elle n’est pas payée pour subir sa présence, elle n’est donc pas obligée de communiquer avec lui.
Elle se contente donc de se pencher sur le premier étal, juste pour lui faire sentir que c’est elle qui décide où ils vont et ce qu’ils font. Lorsqu’elle le sent s’approcher, elle reprend sa marche, flânant de ci, de là entre les étalages. Elle sait très bien où elle va, mais elle observe tout de même la marchandise des autres vendeurs.

Elle atteint enfin celui qu’elle convoite. Et elle n’est pas la seule à convoiter cette couturière renommée – au moins au marché du coin – au vu du nombre de femmes passant aux abords. Mais la robe mauve, elle sait qu’elle est pour elle. Ca fait longtemps qu’elle la regarde cette robe, et personne ne l’a encore achetée. Peut être est elle un peu trop osée pour les femmes qui passent là. Peut être pas. Mais elle est toujours là.

Après quelques minutes d’un sévère marchandage avec la couturière, de l’argent changea de mains, un paquet arriva dans les siennes. Elle sourit, radieuse, alors qu’un «
Putain ! » claquait dans son dos. Elle se retourna, pour offrir un sourire rayonnant à la grincheuse : elle, elle vendait son corps, mais elle avait de quoi s’offrir une robe que la femme cousait sans pouvoir rêver la porter.

Elle fourra le paquet dans les bras de son chaperon, sans se soucier plus avant de savoir s’il en avait envie.


Porte. Il faut bien que tu serves à quelque chose.

Elle se détourna, se moquant bien de savoir s’il la suivait ou pas. Il la suivrait forcément. Le léger déhanché reprit, lorsqu’elle s’avança entre les étals. La robe ne lui avait pas couté si cher, finalement, et il lui restait des écus à dépenser…
__________
--Geoffroi




[Au marché, au pas de course]


Il y a un temps pour tout. Un temps pour le sexe, un temps pour l'argent, un pour faire taire sa fierté. Et puis il y a le temps de réveiller cette dernière. La catin vient d'ignorer superbement la question qu'il lui a posée, petite tentative de rendre la mission plus excitante, et peut-être aussi pour enfin mettre un nom sur ce bout de femme si désirable. Mais elle l'a dédaigneusement ignoré... Habitué comme il est à encaisser les coups de ce genre, il a serré comme prévu la mâchoire pour ne pas tout faire foirer de l'affaire.

Il continue de la suivre en silence, les yeux plissés, réfléchissant à l'attitude qu'il pourrait adopter pour lui faire comprendre que, même s'il était en mission pour sa patronne, elle, elle n'avait pas à le traiter avec autant de mépris. La tâche est dure. Il lui faut à la fois ménager la chèvre et le chou, et poser les limites à ne quand même pas dépasser. Lorsqu'elle s'arrête devant l'étal d'une couturière, comme si elle savait déjà où aller, il s'arrête également et l'observe en silence. Il l'entend négocier. Elle a l'air de savoir ce qu'elle veut, et elle l'aura, forcément, vu l'argent qu'elle sort...

Une grimace de dépit déforma son jeune visage. Une catin de cet âge se faisait déjà plus de fric que lui n'en gagnait en plusieurs mois de travail ingrat et parfois salissant. Il n'a qu'une envie, lui faire ravaler son arrogance là. Et le vase déborde totalement lorsqu'elle se retourne vers lui et lui pose sans ménagement le paquet dans les bras. Un instant interloqué, il se ressaisit vite et ne bouge pas de sa place quand elle recommence à avancer. Sa décision est soudain prise. Il la hèle.


Hé !

Un simple cri pour l'avertir, juste une histoire d'honnêteté dans la crasse qu'il va lui faire. Puis il s'écarte légèrement, et s'asseoit sur la première grosse pierre qu'il voit. A ses pieds, une flaque d'eau sale. Ca fera parfaitement l'affaire. Il balance le paquet et ne garde en main que la magnifique robe. Quel dommage, la gamine... Il la déplie, la tient par le haut et abaisse lentement sa main, cherchant des yeux la catin.

Tu la veux ta robe? Faudra discuter avant...

Le bras fait un mouvement supplémentaire vers la flaque, et la robe n'est plus qu'à quelques tout petits centimètres de l'eau sale.
--Desiree
[Au marché]


Elle se tourner lorsqu’il la hèle, elle l’observe défaire le paquet, déplier la robe, l’approcher de l’eau. Elle s’applique à afficher un air impassible, le même qu’elle aurait face à un client aux demandes un peu hors du commun. Elle sourirait presque.

Lentement, elle s’approche, les hanches jouent toujours un lent ballet, elles roulent avec délicatesse jusque sous le nez du chaperon un peu trop culotté.
Elle se penche la blondine, elle offre à l’homme une vue sur son décolleté, droit dans le col baillant sur sa menue poitrine. C’est qu’il faut être proche de l’oreille pour susurrer :


Ne me prends pas de haut, larbin.

Elle s’est déjà redressée, elle tourne autour de lui, elle l’observe, et du bout de l’index, elle appuie sur sa nuque, une caresse, douce, légère… qui lui fera ployer l’échine sous sa volonté. A nouveau, elle se penche, au dessus de son épaule cette fois ci, pour murmurer, aguicheuse, soufflant presque les mots dans son oreille :

Tache ma robe, larbin, essaye pour voir. La Rouge sera heureuse de savoir que tu m’as violentée suffisamment pour que je ne puisse travailler plusieurs jours. Je trouverais bien quelqu’un pour m’amocher et me laisser un souvenir entre les cuisses.

Elle mordit le lobe de l’oreille, assez fort pour que cela ressemble autant à une trace de lutte qu’une trace d’amour, et griffe le cou qu’elle caressait, y laissant quatre marques rouge sang.

Puis elle reprit son chemin, sans se retourner. Elle flânerait encore un peu entre les étals, achèterait peut être une ou deux breloques pour orner son cou ou ses poignets, puis elle rentrerait prendre son poste pour la soirée. Si l’autre ne suivait pas, c’est lui qui serait châtié. Il y a des avantages à être la préférée…

___________
--Geoffroi



[Toujours au marché]


La garce... C'est le premier mot qui lui vient à l'esprit lorsqu'elle ondule vers lui et qu'elle lui balance ces mots comme on décoche une bordée de flèches sur un animal à deux pas devant nous. Il plonge de force son regard dans le décolleté qui le nargue et remet en place, du moins pour le moment, la réalité du rapport de force entre les deux protagonistes.

Il a envie de la baffer, pour le mot larbin qu'elle lui crache consciencieusement au visage. Il a envie de la prendre, pour ce désir provocant qu'elle dégage et dont elle se sait experte,malgré son jeune âge. Elle a l'assurance et l'arrogance de ceux qui se croient invincibles, et Geoffroi se dit qu'en en trouvant la raison, il aurait à son tour un point de pression sur elle.

Mais en attendant, il a à choisir entre ses réactions primaires de mâle parfaitement humilié et son ambition qu'il a toujours érigée en ligne de conduite jusqu'à présent. Il serre les dents et détourne un instant la tête. La garce le tient par ce qui fait sa virilité, elle le sait, elle en abuse, mais il est impuissant. Perdre ce contrat pourrait signifier perdre son travail avec le Bedonnant. Et malgré tous les défauts du tavernier, le jeune homme ne sait pas s'il trouvera mieux ailleurs.

Il la regarde s'éloigner, sure de sa victoire. Enfouissant son visage dans le tissu de la robe, il marmonne un
"Garce! tu me le paieras..." destiné davantage à préserver le peu de fierté qui lui reste devant cette gamine qu'à la menacer, d'autant plus qu'elle ne l'entend pas. Il porte la main à son oreille et son cou, caressant pensivement les marques qu'elle y a laissées.

Puis il se lève, crache par dépit dans la robe et la jette sur son épaule, avant de reprendre sa marche en avant, pressé maintenant de voir cette virée au marché se terminer. Il attendra son heure, mais il lui fera payer cette humiliation, à la catin qui ondule triomphalement du bassin devant lui.
--Marigold.
[DAns la chambre de Marie, puis à la cuisine ]

Première couchée, première levée... moui ça dépend ...
Et ce matin, ce n'est pas le cas, Marigold s'est une fois de plus éveillée alors que la maisonnée sommeille encore. Elle aime tout particulièrement les premières heures de la matinée quand le calme règne encore en maître à la Rose. C'est dans ces moments-là qu'elle a le loisir de s'adonner à son passe-temps favori : la confection de son trousseau.

Elle a déjà brodé des draps, des mouchoirs, et même deux nappes qu'elle a entièrement réalisées au crochet. C'est qu'elle est sacrément douée, un jour peut-être si un homme l'emportait pour l'épouser elle pourrait se confectionner elle-même ses propres vêtements ou même ouvrir un petit atelier de confection. A présent, son ouvrage est une capeline de laine, car le printemps a beau se profiler il fait encore bien froid à Paris.

Durant deux ou trois bonnes heures, le temps ne comptait pas lorsqu'elle s'affairait ainsi..., elle tricota donc avec application, s'imaginant déjà arborer avec grâce le lainage rubicond. Puis, son ventre,fourmilla, grogna même ! La pomme avalée en vitesse avant son coucher n'avait pas la consistance nécessaire pour empêcher son estomac de crier famine en ce début d'après-midi. Elle s'extirpa donc de la douce chaleur de son lit et indolente s'enroula dans la jolie et bien douce robe de chambre qu'elle avait cousue à l'automne. La blondine descendit alors dans la cuisine pour se rassasier.

Elle poussa la porte qu'elle avait hésité à franchir plusieurs heures auparavant et arriva tout sourire dans la cuisine.


Bonjour à tous !

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--Desiree
[A la botte de Désir…euh, au marché.]

La blondinette ne prend pas le temps de savourer sa victoire, elle s’en moque. Ce qui l’intéresse tout à coup, ce sont les breloques argentées de l’étal d’à coté.
Machinalement, elle palpe la bourse d’écu cachée au fond de sa poche. Elle est bien plate maintenant, mais il doit rester tout de même assez d’or pour acheter quelques bijoux.

Elle aurait presque oublié le chaperon – cordialement dénommé Larbin par ses soins – qui la suit à la trace. Presque seulement.
Elle savait qu’il était là, elle savait qu’il l’observait. Avait-il seulement compris que sa mission était d’empêcher une évasion ? Avait-il seulement compris qu’elle ne comptait pas fuir cette maison où elle était choyée, dorlotée, nourrie, vêtue somptueusement, et où elle avait même le droit de sortir parfois – certes chaperonnée – pour prendre l’air ?
Et ce droit, celui de sortir, elle en profitait. Souvent. Elle revenait toujours à l’heure pour prendre son poste, et hormis quelques mouvements d’humeur face à un client – un italien trop gourmand par exemple – elle faisait toujours bien son travail. Elle détestait ça, mais elle le faisait bien. Elle était en pôle position pour devenir la favorite de la Rouge, et elle ferait tout pour ça.

Alors le chaperon pouvait chaperonner tranquillement, elle serait à l’heure au travail. Et avec un nouveau bracelet. Ou bien un collier ? Une chaine pour mettre à sa cheville ? Ou…
Indécise, elle regardait l’étal, l’œil attiré par tout ce qui brillait, ayant tour à tour un coup de cœur pour chaque bijou exposé.

Un collier. C’est ça qu’il lui fallait, c’était un collier. Un dont la jolie perle de verre irait se nicher juste au creux de sa gorge, soulignant sa poitrine menue plutôt que l’écrasant. Et se collier là… C’était celui là, juste à droite, celui avec la verroterie violine, incrustée de pourpre.
La main se tendit, elle allait cueillir le fruit de son désir et l’observer de plus près. Ce qu’il fallait, c’était y trouver un défaut, minime, mais assez pour pouvoir marchander son prix.

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--Tigresse.
[Devant la maison frappant à la porte]



Tarra, une jeune fille égarée dans la grande ville, alla demander le refuge en frappant à une porte car le soleil rouge de cette après-midi-là se glissait peu à peu derrière les collines pour laisser place à la nuit
N'ayant pas trop réfléchit elle ne fit pas attention sur qu'elle porte son poing avait frappé. Ses pensées étaient encore accaparées par sa fuite de chez son ex copain maintenant. Elle n'avait eu le temps que de prendre qu’une simple cape noir pour cacher ses dessous et avait couru loin de cette maison toute la journée durant.
Sa joue était encore en sang ainsi que l'un de ses sourcils blonds comme sa longue chevelure.
La jeune femme attendait patiemment qu'on lui ouvre, espérant pouvoir oublier son passé dorénavant.


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--La_dame_rouge


[Cuisines]

De façon générale, la Dame ne prenait pas part aux débats et aux partis des enfants de la maisonnée. Aussi écoutait-elle les échanges, ne manquant pas de noter des détails toujours révélateurs. Lorsque Lucrèce abordait Tadzio, elle avait les yeux moqueurs, les yeux d'une femme amoureuse. Pourtant, elle eut cru que depuis quelques jours la blonde avait entamé une phase latente, observant plus qu'approchant l'Adonis indolent... Mais sa façon de l'aborder indiquait que la fièvre n'était pas tombée. Pas encore. Ha les enfants! Lâchez les des yeux et ils se dévorent, d'amour ou de haine, la Dame faisait toujours tampon aux passions dissimulées.

La marie fit son entrée alors que la Rouge garnissait la table d'un pichet de lait chaud, tout juste levé de l'âtre.

Bonjour Marie, viens donc manger.

Un toc toc toc hésitant avait retentit dans son dos, et elle exclut l'idée que ce soit Désirée et son chaperon. Elle manda tout en servant une liche à la jeune fille d'aller voir de quoi il en retournait, les clients n'étant pas attendus avant la tombée de la nuit. Peut-être la Fanchon, avec la vêture de l'enfant... La Rouge piocha dans une corbeille un nouveau moreceau de pain, bien vite regretté. Les femmes et leur lignes... Rondes à souhait, juste de quoi satisfaire les hommes pour ses filles. Mais pour elle qui tenait au plat de son ventre et aux creux et déliés de son cou... La bouchée fut avalée presque de travers.

--Marigold.
[ A peine à la cuisine et déjà à la porte ]

Marigold fut accueillie par sa mère de substitution, si elles avaient été seules elle serait venue l'embrasser mais devant les autres ça lui était interdit. La dame était à chacun sans être à personne et pas même la blondine n'avait le droit de déroger à cette règle.

Elle la remercia d'un franc sourire lorsque la Rouge commença à la servir, puis alors qu'on toquait à l'huis, cette dernière demanda à la jeune fille d'aller voir de quoi il en retournait. Marie hocha la tête et sortit de la cuisine, elle traversa le salon qui venait d'être complètement nettoyé et déverrouilla la grande porte de bois.
Elle l'ouvrit et découvrit une jeune fille enroulée dans une cape noire. La blondine réfléchit une seconde et opta pour un accueil à la Désirée, considérant qu'une Marigold était trop naïve... Elle prit le ton le plus sec dont elle était capable, oh bien sûr elle était loin d'être aussi désagréable qu'aurait pû l'être la Désirée originale, mais l'inconnue ne pouvait pas savoir qu'elle ne jouait qu'un simple rôle.


B'Jour, c'est pourquoi? La Rose est fermée l'après-midi, et y a aucun passe-droit pour qui que ce soit!

Elle se sentait fière d'elle, pour un peu , on aurait pu croire qu'elle était toujours aussi peu avenante. Elle attendit l'air sévère, les explications de la jeune femme.
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--Tigresse.
[Face à elle ... l'inconnue ...devant la maison]




Tarra allait toquer une fois de plus mais la porte s'ouvrit et elle vit apparaitre sur le seuil une jeune fille très jolie d'ailleurs qui lui dit d'une voix dur que la Rose n’était pas ouverte. La jeune fille baissa son poing et se ressaisit.



Citation:
B'Jour, c'est pourquoi? La Rose est fermée l'après-midi, et y a aucun passe-droit pour qui que ce soit!


Tarra dit alors de sa voix naturellement suave :

La Rose ? heu ... quel est cet endroit ... ? Je voulais pas vous déranger, Je m'appelle Tarra ..je cherche juste un abri en réalité, peut être juste pour une nuit ... enfin un lieu où je pourrais me soigner, me laver et pourquoi pas dormir un peu. Savez-vous ou je pourrais trouver tout ça ?

Tarra posa ses grands yeux bleus sur elle et attendit sa réponse.


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--Geoffroi



[Pfff.... Au marché, oui]


C'est la dernière fois. Oui, c'est la dernière fois qu'il accepte une mission de ce genre. Au diable les écus promis, il se les fera autrement. Cette fille a juste eu le don de lui rappeler à quel point il était dépendant encore des autres dans l'atteinte de ses objectifs principaux. Et surtout, l'humiliation qu'il vient de subir, il n'arrive pas du tout à la digérer, alors même qu'il en a vu de pire en la matière... Parce qu'il faut parfois tout accepter quand on part de rien, ce qui a été son cas. Mais trop, c'est trop quoi.

Il a un mouvement d'humeur quand il la voit prendre son temps devant les étals, et a juste envie de lui balancer sa robe à la figure et de la planter là. Mais il n'en fait rien, peut-être un reste de bon sens pragmatiquement mercantile, ou un zeste d'attirance affreusement bizarre pur le décolleté qu'elle lui a collé en plein visage. Lorsqu'elle s'arrête une nouvelle fois devant une espèce de bijoutier, il est immédiatement assailli par d'innombrables questions existentielles. Genre: combien d'argent elle a encore sur elle, cette putain de catin?! Oui, ca faisait un peu répétition dans sa tête, mais il est totalement impressionné.

Il s'approche et se place derrière elle, son buste frôlant son dos, et se penche pour lui murmurer à l'oreille:


Ne dépense pas tout ton fric... Gardes-en un peu pour m'offrir à boire, je pourrai peut-être te pardonner, après !


La meilleure défense, c'est l'attaque il parait. Son attaque à lui est certes pitoyable, mais il ne peut rester ainsi, sans rien dire, sans rien faire, à la totale merci psychologique d'une gamine pleine jusqu'aux as. Il faut reprendre l'initiative, hein?...
--Emilla_kair_d_ancle


[Porte d'entrée, à raz du sol]

Ca discute au dessus d'elle, voix de femmes qui se jaugent et se jugent, c'est dur, méfiant et hautain. Emilla essaie de voir qui parle, mais les oeils lui font mal, la lumière du jour en sature les iris pâles cachés derrière les paupières boursoufflées. Alors, profitant du combat des regards des dames debouts, la boule de chiffons froissée se laisse rouler à l'abri de cette lumière qui la brule, cherchant un répit aux bruits de la rue, au froid qui crevasse ses blessures, à la douleur tenace qui refuse de la laisser glisser dans les bras de l'Ankou. Anti chambre de la Rose, tiède et accueillante, l'endroit est soudain tellement plus accueillant que la crainte qu'elle en ressentait innocemment il y a quelques heures.
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