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[RP] Maison close de la rose noire

Thorvald_
[Au marché, à la recherche d'une pierre pourpre ... ou peut-être mauve]

Après une matinée de sommeil à rêver dans les bras de sa diabolique maîtresse, Thorvald s'était éloigné de la Cour des Miracles pour faire ses emplettes. Il avait déjà trouvé une couturière pour de nouveaux vêtements ; soies que son salaire de gardien de bordel lui permettait de se payer sans compter. Pas n'importe quel bordel, non, le joyau des Miracles, le rubis tombé dans la fange d'une cour toute particulière ... et où il était l'amant de la Reine ... de la Rose Pourpre.

Mais cela faisait bien une heure qu'il traînait, en quête d'un bijou pour La Succube. Envie idiote : rien ne pouvait égaler l'émeraude de ses yeux, l'ambre de ses cheveux, ni l'opale de sa peau. C'est bien pour cela qu'il hésitait autant. Un pendentif, de cela il était sûr, pour laisser son empreinte au creux de ses seins voluptueux. Un anneau eut été bien trop lourd de signification. Des boucles d'oreille, c'était fort intime. Ou un bracelet oui ... mais il aurait gêné les baisers qu'il aimait à poser à l'intérieur de son poignet, à l'ombre des tentures pourpres.

Et la couleur ... pourpre sans doute était peu original, mais tellement apprécié.
Ou ... tiens ... violine teinté de pourpre ?


Il tend la main et pêche du bout du doigt le bijou qu'une jeune demoiselle a vu aussi, mais que, dérangée par son ... fiancé ? frère ? elle se laisse dérober.

Thorvald, galant dans l'âme (et aussi pourvoyeur de chair fraîche pour la Rose Pourpre, il ne perd pas le nord), sourit à la jeune femme. Quel âge peut-elle avoir ? La cuisse tendre encore certainement. Même s'il est toujours bon de vérifier par soi-même.

Si elle lève les yeux vers lui, (car on lève toujours les yeux vers Thorvald tant il est grand) elle tombera peut-être dans son regard gris indéfinissable, dont on ne sait s'il est de métal tranchant, ou de nuages en quête de liberté. Il a le visage bien fait, ses cheveux noirs semblent soyeux et dévoilent en bougeant un onyx entrelacé d'or pendu à son oreille. Chemise blanche, habit pourpre, il est élégant et soigné. Il sent même un peu trop la rose si on s'approche. L'homme a juste le défaut d'être aussi large qu'une porte et de faire peur aux femmes. Mais c'est une qualité quand on veut en garder une, de porte.


Vous fait-il vraiment envie ... ce pendentif ?

_________________
X
--Desiree
[Au marché… Va falloir marchander on dirait.]



Elle allait posément répondre à son Larbin d’aller se faire foutre par un grec, quand un géant brun souffla sous son nez le bijou qu’elle convoitait. Le levant – son nez, il faut suivre ! – elle détailla le visage de l’inconnu. Colossal, l’homme. Probablement joli, si l’on s’intéressait à ces choses là. Yeux gris, regard insondable. Intéressant. Gris contre gris, donc.

Tout dépend.

Elle repoussa une mèche blonde derrière son épaule, une mèche libre de toute attache et de toute coiffe, attestant son statut, prit son temps avant de poursuivre, ménageant son effet.

Si tu es assez riche pour me l’offrir, il m’intéresse. Si tu es assez riche pour m’en offrir un plus cher, mon joli, il ne m’intéresse plus.

Nouvelle pause, nouvelle mèche repoussée – c’est le vent, ou bien juste une illusion, mais quand on a les cheveux si pâles qu’on les dirait presque blancs, on apprend vite à en jouer, c’est un atout considérable, l’effet mèche dans le vent – et elle reprend encore :

A moins que tu ne sois qu’un voleur à la tire et que tu n’en veuilles à mon argent, auquel cas il faudra t’expliquer avec celui là.

Elle pointa nonchalamment son Larbin, du pouce, par-dessus son épaule, au juger. Bien que visiblement il ne fasse pas le poids si jamais ils devaient en venir aux mains. Mais bon, après tout, c’était son rôle de la protéger, n’est-ce pas ? Au moins, il servirait à quelque chose.

Souriant ingénument, elle reprit le collier des mains du géant et le passa à son cou, histoire d’affirmer que qui que soit l’acheteur, c’est sa gorge à elle qui en serait ornée.

__________
--Geoffroi



[Ce n'était pas ça, le marché !]


Il existe forcément, en ce bas monde médiéval, un homme qui a, le premier, osé clamer haut et fort que "les emmerdes arrivaient toujours en escadrille"... Peut-être pas avec ces mots-là, certes, mais Geoffroi est prêt à parier la moitié de sa paie hebdomadaire que tel homme existe. Parce que lui en est la preuve vivante.... Non seulement la mission n'est pas aussi simple ni même aussi excitante qu'il se l'imaginait, mais en plus de lui malmener son orgueil comme on froisse un papier, la garce dont le parfum lui brûle à présent l'esprit, vient de l'élever au rang hautement sacrificiel de garde-du-corps.

Il lève la tête lui aussi vers le nouvel arrivant et grimace. Arriviste il peut l'être, le jeune homme, mais héros, non hein?... Et chair à couleuvrine encore moins, même si le géant à côté est bel et bien canon. Mais la blonde est sûre de son pouvoir, et Geoffroi bien trop habitué à obéir depuis sa jeunesse pour se rebeller alors qu'il ne maitrise pas encore son avenir. Il se mord un instant la lèvre puis se jette à l'eau.


Tu vois bien qu'il n'a pas la dégaine d'un voleur, la catin !

Puis il pose une main on ne peut plus ferme et protectrice sur l'épaule de la garce. Tant qu'à faire, autant jouer son rôle jusqu'au bout et en profiter un peu, puisqu'elle veut l'y forcer.

Vous le vouliez aussi, ce collier, monsieur?

De l'autre main, il se saisit de la robe sur son épaule et la déplia sans ménagement.

Avouez tout de même que ce pendentif ira très bien avec la robe que cette... demoiselle - oui ça vient de lui brûler la langue - vient d'acheter!
Thorvald_
[Au marché]

Tu laisses souvent les autres choisir pour toi ?

Il adopta le tutoiement, lui aussi. "Mon joli", avait-elle dit ... elle était donc déjà catin. Et déjà embauchée dans une maison, à en croire le garde du corps dont on l'avait dotée et qui confirmait, par ses dires, son état. La partie ne serait pas aisée. Mais le jeu en valait la chandelle, il le sentait. Elle semblait déterminée et encline à satisfaire tous les désirs. Peu en chair, l'œil un peu terne, certes, mais ...

Et bien je choisirai pour toi ... disons ...

Ses yeux gris glissèrent sur l'étal, négligeant au passage le marchand inquiet.


... celui-ci.


Une améthyste ronde ornée d'entrelacs de fils d'argent, fut enlevée par les doigts épais du colosse. Et d'un geste étrangement délicat, il poussa le chaperon et chassa les cheveux de la fille pour attacher sur sa nuque ce nouveau bijou et récupérer discrètement le sien.

Je paie pour les deux.

Un regard ferme au marchand, puis Thorvald fit mine de se désintéresser d'elle pour regarder l'homme qui l'accompagnait et tenait devant lui la robe, tel une demoiselle de compagnie.

Est-ce la panoplie qu'elle désire vous offrir ? Vous serez tous deux assortis.
_________________
X
--Desiree
[Au marché]


Non, lui, il porte. Ca l’occupe.

Le regard de pure indifférence qu’elle lança à son chaperon était clair : son sort ne l’intéressait pas. Elle aurait préféré que Baudouin l’accompagne, lui au moins était de compagnie agréable. Non môssieur, ce n’est pas elle qui a commencé à faire la méchante. C’est juste… naturel. Elle n’aime pas les hommes. Elle les déteste. Elle n’aime pas les femmes non plus, et elle n’aime pas qu’on la touche. Comme l’a attesté le léger tressaillement de sa nuque lorsque le colossal brun l’a effleurée pour y attacher un collier précieux.

Tu m’offres aussi le bracelet assorti ?

Elle n’aime pas les hommes et leur contact, mais elle aime le luxe, je l’ai déjà dit peut être ? Alors sa question à l’air ingénu n’a qu’un but : jauger la fortune d’un potentiel client. Le métal brillant à l’air d’être de l’argent assez pur, donc cher. Donc la parure l’ornera mieux, elle, mais videra plus la bourse de l’homme. Bon moyen de connaitre ses moyens financiers.
Et puis c’est forcément propre sur lui, un client qui sent la rose comme ça. Normalement, c’est à ce moment là que ça devrait faire « tilt ! » dans la caboche blonde. Mais oui, mais non, en fait. Parce qu’elle est bien trop occupée à calculer le prix du bracelet et des deux colliers. D’ailleurs, il est passé où, le premier qu’elle portait ?

Fronçant le nez, elle le repéra dans les mains géantes, encore une fois. Ilo s’y entendait pour le lui piquer celui-ci, c’était pas possible !
Le prenant à nouveau entre ses doigts graciles, elle l’observa minutieusement. Légèrement penchée, parce qu’elle savait que ça faisait bailler très judicieusement son décolleté. Histoire que depuis sa haute altitude il puisse avoir un aperçu des rondeurs, si minuscules que sans ce petit manège, on l’en croirait dépourvue.

Puis elle recula d’un pas, tendant le museau vers lui, cherchant le regard gris.


Tu sais, je me demande si celui là ne me va pas mieux tout de même.

Et surtout, elle l’avait vu la première, et l’avait choisi elle-même, non mais !
___________
Elisabeth_stilton
[Dans la mansarde]

La blonde s'étire alors que le soleil à passé le zénith depuis longtemps. A son côté son blond dort encore, elle sourit et le regarde. Doucement ses doigts viennent faire des arabesques sur son corps nu. Doucement elle dépose un chaste baiser sur ses lèvres. La blonde sort du lit en prenant soin de ne pas faire de bruit, elle se lève enfile sa robe et se dirige vers la salle d'eau.

La blonde fait changer l'eau, pas question de se laver après les autres. Elle aurait bien fait monter un baquet dans la mansarde mais elle ne voulait pas réveiller Tibère. Elle se prélassa dans l'eau chaude pendant un bon moment avant d'enfiler sa robe.

Elle descendit dans la cuisine salua les personnes présente. Une fois installée avec de quoi manger devant elle, elle se décida à parler. Bon d'abord elle mangea, c'est pas qu'elle mangeait plus que d'habitude mais un peu quand même. Elle s'adressa donc à la Rouge.

Dites qu'elle est la fille qui a le mieux travaillé hier ? J'aurai un contrat pour elle.
--La_dame_rouge


[ Cuisines ]

Le ballet ne cesse pas, et bientôt la cuisine ne dispose plus d'une seule chaise pour accueillir un nouveau fessier, ce qui ne gênerait pas certain(e)s , histoire de proposer les genoux... Elisabeth apparait, sans trop s'embarrasser de discussion d'abord, puis beaucoup plus intrigante par la suite. La Dame l'écoute, puis tique.

Parler de gains ne la gênait pas, mais déjà que la petite Désirée n'était pas forcément la plus appréciée... Puis elle se dérida, apres tout elle avait eu une sortie, personne n'était dupe sur la teneur de son... bénéfice de la veille. Raclement de gorge, sourcils détendus...


Désirée.


Hé oui, Désirée, Désirée toujours... La Rouge resta dans l'expectative, observatrice des réactions de la jeune femme fraichement arrivée à la Rose.
Thorvald_
[Au marché]

Elle exhibait ses petits seins sous le nez du colosse, sans savoir que lui était un habitué, un trafiquant de chair fraiche, que la vue d'un petit décolleté n'excitait pas aussi aisément que le premier client venu. D'autant que sa poitrine était bien délicate. Mais on en a vu des frêles bien plus affriolantes que des lourdes.

Le pourvoyeur d'une autre Rose était cependant de plus en plus intéressé. Elle ne semblait pas farouche, ni le genre non plus à partir avec un client un peu trop amoureux. Où pouvait-elle bien travailler ? Et que lui offrir pour qu'elle change de maison ? Il faudrait la suivre pour savoir ...


Celui-ci est bien plus beau. Et je vous l'offre avec le bracelet pour vous consoler ...

Il récupéra le collier convoité, après tout, c'était lui qui payait non mais ! Et le glissa dans la poche de sa chemise où elle n'irait pas le chercher. Puis il ressortit une bourse bien pleine pour payer le marchand.


... et les boucles d'oreille, si vous me permettez de vous suivre.


Il appuya son regard dans le sien. Elle jouait une comédie fort divine, on avait envie de s'y laisser prendre et de tout accorder, de se mettre à genoux et d'implorer un peu d'amitié et de chaleur. Pourtant, Thorvald savait déjà que le cœur était froid et qu'il ne rivaliserait qu'avec moult pièces d'or et beaucoup de patience. Au pire, s'il ne parvenait pas à ses fins, il gagnerait une soirée de débauche.

Et d'être le premier car je travaille de nuit moi aussi.
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X
Le_commercant
[Pas loin de la Rose...Dans un tripot mal fréquenté..]

Allez ! Paye ton recave héhéhé ! Bande de quiches..

Le Mercenaire , habitué du jeu venait encore de faire mouche , et d'empocher une coquette somme..
Saluant les compagnons de table..Et aprés une légère..Explication plutot musclée avec un des joueurs..prétendant qu'il trichait..et qui finit au fond du canal..Mais passons !

Il approcha , et fit garder son cheval..préférant se déplacer a pied dans les ruelles ,
La porte de la rose était a proximité..Voici le fameux bordel aussi connu que fréquenté a ce qui ce dit..
Le Commercant , apercevant déja des clients devant..Préféra se poser contre un Muret..et attendre un peu qu'il y ai du mouvement...
Le Commerce , ça se discute de façon privée..Pas la peine de faire des éloges en publique..Et les ennemi(e)s rodent..Aussi , Le Commerçant resta prudent
Impatient..Malgré tout , le Commercant trouvait le temps long , devant cette foutu porte..Il se demandait même si les gens avaient déja toqués..Pour avertir de leurs présences..Ce serait le comble si chacun attend la réaction de chacun pour oser franchir le pas..et entrer
Mais bon , il semblait strict sur les horaires..Alors , Patience !

Son naturel..a sang chaud , probablement a cause de ses origines espagnoles..
Il tapotait avec sa botte sur les pavés..Sirotant une rapide lampée de sa bouteille fétiche , il attendait et attendait..


Gromellant dans sa fine moustache : Rahhh bor..Tu parles d'un bordel d'ailleurs..On fait attendre les clients..et encore , j'suis pas la pour triquer ma foi..Imaginons pour un pauvre pigeon qui..est pressé a l'acte...Pauvre bougre!
Allez , ouvrez donc
!

Pff'..j'aurai mieux fait d'rester a mon échoppe..je perds du temps et d'largent..s'pa possible.. !
Peut être le Mercenaire n'était pas tout a fait a confiance...sur les nerfs et visiblement pressé ce jour la
C'est surtout que depuis qu'il faisait dans l'commerce , il avait encaissé de bons coffres d'écus..Remplis a rabord..
Rahhh , fougue de la jeunesse..Il commençait a méditer sur son sort..Attendant que l'on lui ouvre
Depuis ce coup , le lancement de son commerce avec les fonds récupérés..
Tout s'enchainait si vite..Mais que venait-il faire ici ? Il avait toutes les femmes qu'il voulait..
De bonnes raisons , et surtout..un intêret certain pour ce genre d'entreprises..Qui valait son pesant d'or a cette époque..
Et puis même , si il ne comptait pas la racheter , il pensait p'têtre pouvoir investir un peu , au pire , cela fournirait de bonne raisons pour que la tenancière lui donne des infos ? Il l'espérait..
Bon sang ! mais que faisait ce foutu portier..Voila ce qu'il pensait a ce moment la..
Regardant régulièrement derrière lui et s'assurer que personne ne voulait l'attaquer de dos..C'est dire qu'il n'avait pas forcément que des ami(e)s


Les heures défilaient..On attendait , On attendait..Toujours rien..Il hésitait même a repartir faire quelques affaires , plumer deux ou trois idiots a la tarentelle..Cette chère tarentelle qui fit tripler son pécule en un rien d'temps ..
Bon sang , mais ils pioncent tous ? C'est pas censé être une orgie a plein temps..Tsss' , les gens d'aujourd'hui , nan mais vraiment..
Oui , le commerçant commençait Vraiment..A poirauter..Se calmant les nerfs , il sirota une p'tite lampée..
Il fumerait ses herbes..Un peu plus tard , a l'abris des regards..Ce genre de pratique était tellement mal vue..Les Narcotiques..Pourtant si utilisé dans les poisons !
--Emilla_kair_d_ancle


[C'est fini ce bazar?]

Ca vit derrière la porte, ça tape dans son crane, ça tabasse dans son cauchemar. La boule de chiffons de garçon mal fagoté s'était réfugiée instinctivement dans un coin de l'antichambre de la Rose, mais la quiétude retrouvée n'avait duré qu'un temps. A croire que l'on refusait de la laisser mourir en paix.

Ses muscles frigorifiés étaient endoloris mais alors qu'elle pensait avoir des os cassés, se déplier avec une lenteur extrême permis de remarquer que ces derniers étaient saufs. Finalement, le repos relatif lui avait permis de sortir un peu de son état de choc et elle réalisa que l'Ankou ne passerait pas de suite. Il n'avait pas de raisons de se déplacer pour "quelques" plaies et bosses pensa t'elle avec ironie. Heureusement, en cela elle ne pouvait apercevoir son corps couvert de bleus violacés, sa lèvre marquée de sang séché qui avait du éclater sous un coup virulent, ni les griffures sur sa joue, vestige d'une giffle retentissante.

C'est ce drôle de "garçon" débraillé, le visage tuméfié, la casquette de travers qui poussa la porte pour sortir des lieux et qui se trouva nez à nez avec le commerçant, les yeux clignant sous l'éclat du soleil extérieur. "Il" semblait fort perdu l'étrange petit gars et regardait le visiteur sans comprendre vraiment la raison qui justifiait d'avoir ouvert une porte d'un lieu inconnu à un homme qui l'était tout autant. Souvenir, que dire que faire? Des paroles lui revinrent et une attitude aussi. Tentant de prendre le ton et la mine austère de Marigold, Emilla se lança dans ce pantomime surréaliste du pseudo portier défendant le passage.


B'Jour, c'est pourquoi? La Rose est fermée l'après-midi, et y a aucun passe-droit pour qui que ce soit!
--Desiree
[Au marché]


Ma journée ne commence pas avant encore plusieurs heures.

Et il était clair dans sa voix qu’elle ne ferait jamais d’exceptions, ni pour lui, ni pour personne, fut-il un prince ou un roi.
Elle sourit pour adoucir son propos, et repris, se rapprochant du colosse :


Elle commence cependant bien avant la nuit. Viens à la Rose Noire, à l’heure des bourgeois.

L’heure des bourgeois, cette heure où tous rentrent du travail, et où certains font une pause en route. Cette heure où certains visent plus le cinq à sept que le retour au bercail, l’heure où le bourgeois satisfait de sa journée croit s’encanailler en allant se jeter un goder et fourrer une poule de luxe. A l’heure où d’autres bordels sont encore fermés, les filles de la Rouge travaillaient à s’embourgeoiser.

Elle sourit au colosse, et se hisse sur la pointe des pieds, pour chuchoter à son oreille :


Tu demanderas Désirée.

Elle sourit à nouveau : son prénom plait toujours aux hommes, qui adorent positivement plaisanter. Oui, elle est bien nommée. Et franchement, des fois elle aimerait mieux pas.
Elle se recula à nouveau, l’odeur de la rose lui titillant méchamment les narines. Ca aurait du lui rappeler quelque chose, quelque chose qu’elle savait, elle le… savait. Mais quoi, ça… Mystère.
Elle ajouta, pour faire bonne mesure :


Si tu viens avec les boucles d’oreilles, je te ferais moitié prix ! A ce soir !

Elle rafla le bracelet, le passa à son poignet, et fit un signe à son Larbin. Il était temps de rentrer.

Comme à son habitude, elle ne se préoccupa pas de savoir s’il la suivait, et prit le chemin du retour. Elle commençait à avoir faim, et retourner se blottir un moment sous les draps de soie, parée de son nouveau collier, ça l’enchantait. Et puis, avant même d’avoir attaqué la journée, avoir un client d’assuré… Un client qui sentait la rose en plus…

C’est à ce moment là que cela la frappa. Et le sourire sur son visage s’éclaira. Oui, la Rouge allait l’adorer, aujourd’hui.

_________
--Tigresse.


Tarra toujours face à la dame assista à l'aller-retour d'une autre personne qui était assise au sol au paravent. On entendait du bruit à l'intérieur de la maison, il avait l'air d'y faire bon... Le peu de chaleur qui s'échappait de la maison, lui réchauffa les joues et les rendit plus rose qu'à la normal malgré que sous sa cape elle grelottait encore. La jeune fille regarda la dame qui lui avait parlé sèchement et gardé le silence ensuite.
La personne qui était ressortit à ses côtés regardait dans une direction et annonçait sur le même ton que la précédente que la Rose était fermé l'après-midi.
Tarra se tourna pour voir à qui cela était adressé. La jeune fille aperçut un homme débraillé, adossé à une maison qui patientait.
Elle se mit à réfléchir et parvint à comprendre devant quelle maison était-elle, la Rose était donc une maison close ....
Tarra ouvrit la bouche toujours surprise par cette révélation et fini par dire avec assurance après avoir murement réfléchit :


"Je ne suis pas cliente ... Pourrais-je parlé à la gérante de la maison si possible... "


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Elisabeth_stilton
[Cuisines]

La blonde écoute, elle a donc le nom de celle qui sera pour son mari. Désirée ... nom prometteur qui est effectivement si bien nommé pour le coup. On allait surement la traité de folle la blonde. Elle a un mari qui l'aime et qui normalement ne la trompe pas et elle veut l'envoyer au bordel. D'autres femmes ne supporterait pas cela, de toute façon ce que veut homme, il l'a. Certains mari seraient surement ravis de l'avoir comme femme, la blonde, payer des séance au bordel à son mari ... on voit pas ça souvent. Certes, et des maris nuls au lit non plus, du moins c'est ce qu'elle pense. Tout ça pour en arriver à Désirée et donc à la Rouge.

Si je me trompe pas c'est la petite blonde.

Ca lui plairait à son mari une blonde, elle sait qu'il les aime plus que les autres.

C'est simple en fait ...

Ouais mais manger aussi et elle a faim, donc elle se fait une tartine avant de continuer sa phrase.

Je veux qu'elle s'occupe de mon mari.
--La_dame_rouge


[Cuisine, Mansarde]

Elle acquiesça, l'idée avait de quoi séduire lorsqu'elle se matérialisait en rente conséquente... Et coté bourse, Elisabeth commençait à peser lourd dans la poche de la Rouge. Un client de plus, toujours ça de pris.

Désirée va rentrer du marché, vous n'aurez qu'à vous entretenir avec.

Une petite remarque lui vint tout de même.

Les autres filles sont tout aussi capables mmmh ... Pensez-y.


Elle porta son bol au baquet de vaisselle et ajouta avant de sortir de la pièce en faisant signe à l'enfant.


Je vais de ce pas préparer votre chambre, la maison rouvrira aux vêpres.


La fanchon tardait avec la robe de la petite, l'heure tournait et bientôt les filles devraient aller se préparer... Elle passa pres du comptoir sans s'arrêter devant la porte d'où des voix insistaient avec Marie. Soupirant , elle lança assez fort pour qu'on l'entende tout en montant les marches avec la petiote:

La tenancière se repose, la tenancière ne reçoit pas.

Arrivée en haut, elle murmura à l'enfant son exaspération. Pourquoi les gens ne voulaient jamais comprendre ... La rose n'était ni une auberge, ni un hospice, ni un hostel dieu... La rose était un bordel, et un bordel de la haute. Porte close la journée, porte ouverte le soir.. Au bon vouloir du gardien.

La mansarde découverte parla d'elle même, la Rouge s'empressa d'aérer. Diantre, ils ne faisaient pas semblant! Puis l'italienne avait laissé un sacré désordre. Tibère dormait au creux de la couche, mais la Dame n'en eut cure. Il se ferait bien vite au rythme de la Rose... Un chiffon en main, elle commença à rendre à l'endroit son cachet naturel. L'enfant fut chargée de rapporter des objets divers mandés par Elisabeth pour la décoration et le petit manège dura une bonne heure.


--Marigold.
[A la porte de la Rose]

Vous réchauffer, et prendre une chambre ? A mais y a erreur! C'est pas un hôtel ici.... Voir la gérante?

Marie ne savait pas trop que faire... Nul ne devait pénétrer à la Rose en journée, son ventre gargouillait , son lait refroidissait, et une espèce de pauvre fille sauvage venait de jouer les perroquets et de rabrouer un soudard. La blondine était désemparée, que n'aurait-elle donné pour que Baudoin soit là, ou Désirée même, elle savait toujours quoi faire... La jeune fille admirait sa collègue pour sa force de caractère, même si cette admiration n'était pas payée de retour.

Marigold décida de parler plus haut, pour alerter sa Dame si cette dernière tendait l'oreille, tout en déboutant la femme en face d'elle. Reprenant son air désagréable et sa voix sévère elle asséna :


Non vous ne pouvez pas voir la gérante, car... car elle n'est pas là ! Et puis de toute manière personne n'entre, c'est pas un moulin ici.

Un voix s'éleva depuis l'intérieur , la Marie s'empourpra, elle détourna les yeux de la demoiselle à qui elle venait de mentir espérant que celle-ci s'en aille sans insister. Elle se tourna alors vers la petite chose qui s'était glissé à l'intérieur et l'invectiva.

Et vous là dehors! C'est une maison réputée ici! Vous n'avez rien à faire en ces murs! Ouste!!


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