Thorvald_
[Au marché, à la recherche d'une pierre pourpre ... ou peut-être mauve]
Après une matinée de sommeil à rêver dans les bras de sa diabolique maîtresse, Thorvald s'était éloigné de la Cour des Miracles pour faire ses emplettes. Il avait déjà trouvé une couturière pour de nouveaux vêtements ; soies que son salaire de gardien de bordel lui permettait de se payer sans compter. Pas n'importe quel bordel, non, le joyau des Miracles, le rubis tombé dans la fange d'une cour toute particulière ... et où il était l'amant de la Reine ... de la Rose Pourpre.
Mais cela faisait bien une heure qu'il traînait, en quête d'un bijou pour La Succube. Envie idiote : rien ne pouvait égaler l'émeraude de ses yeux, l'ambre de ses cheveux, ni l'opale de sa peau. C'est bien pour cela qu'il hésitait autant. Un pendentif, de cela il était sûr, pour laisser son empreinte au creux de ses seins voluptueux. Un anneau eut été bien trop lourd de signification. Des boucles d'oreille, c'était fort intime. Ou un bracelet oui ... mais il aurait gêné les baisers qu'il aimait à poser à l'intérieur de son poignet, à l'ombre des tentures pourpres.
Et la couleur ... pourpre sans doute était peu original, mais tellement apprécié.
Ou ... tiens ... violine teinté de pourpre ?
Il tend la main et pêche du bout du doigt le bijou qu'une jeune demoiselle a vu aussi, mais que, dérangée par son ... fiancé ? frère ? elle se laisse dérober.
Thorvald, galant dans l'âme (et aussi pourvoyeur de chair fraîche pour la Rose Pourpre, il ne perd pas le nord), sourit à la jeune femme. Quel âge peut-elle avoir ? La cuisse tendre encore certainement. Même s'il est toujours bon de vérifier par soi-même.
Si elle lève les yeux vers lui, (car on lève toujours les yeux vers Thorvald tant il est grand) elle tombera peut-être dans son regard gris indéfinissable, dont on ne sait s'il est de métal tranchant, ou de nuages en quête de liberté. Il a le visage bien fait, ses cheveux noirs semblent soyeux et dévoilent en bougeant un onyx entrelacé d'or pendu à son oreille. Chemise blanche, habit pourpre, il est élégant et soigné. Il sent même un peu trop la rose si on s'approche. L'homme a juste le défaut d'être aussi large qu'une porte et de faire peur aux femmes. Mais c'est une qualité quand on veut en garder une, de porte.
Vous fait-il vraiment envie ... ce pendentif ?
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Après une matinée de sommeil à rêver dans les bras de sa diabolique maîtresse, Thorvald s'était éloigné de la Cour des Miracles pour faire ses emplettes. Il avait déjà trouvé une couturière pour de nouveaux vêtements ; soies que son salaire de gardien de bordel lui permettait de se payer sans compter. Pas n'importe quel bordel, non, le joyau des Miracles, le rubis tombé dans la fange d'une cour toute particulière ... et où il était l'amant de la Reine ... de la Rose Pourpre.
Mais cela faisait bien une heure qu'il traînait, en quête d'un bijou pour La Succube. Envie idiote : rien ne pouvait égaler l'émeraude de ses yeux, l'ambre de ses cheveux, ni l'opale de sa peau. C'est bien pour cela qu'il hésitait autant. Un pendentif, de cela il était sûr, pour laisser son empreinte au creux de ses seins voluptueux. Un anneau eut été bien trop lourd de signification. Des boucles d'oreille, c'était fort intime. Ou un bracelet oui ... mais il aurait gêné les baisers qu'il aimait à poser à l'intérieur de son poignet, à l'ombre des tentures pourpres.
Et la couleur ... pourpre sans doute était peu original, mais tellement apprécié.
Ou ... tiens ... violine teinté de pourpre ?
Il tend la main et pêche du bout du doigt le bijou qu'une jeune demoiselle a vu aussi, mais que, dérangée par son ... fiancé ? frère ? elle se laisse dérober.
Thorvald, galant dans l'âme (et aussi pourvoyeur de chair fraîche pour la Rose Pourpre, il ne perd pas le nord), sourit à la jeune femme. Quel âge peut-elle avoir ? La cuisse tendre encore certainement. Même s'il est toujours bon de vérifier par soi-même.
Si elle lève les yeux vers lui, (car on lève toujours les yeux vers Thorvald tant il est grand) elle tombera peut-être dans son regard gris indéfinissable, dont on ne sait s'il est de métal tranchant, ou de nuages en quête de liberté. Il a le visage bien fait, ses cheveux noirs semblent soyeux et dévoilent en bougeant un onyx entrelacé d'or pendu à son oreille. Chemise blanche, habit pourpre, il est élégant et soigné. Il sent même un peu trop la rose si on s'approche. L'homme a juste le défaut d'être aussi large qu'une porte et de faire peur aux femmes. Mais c'est une qualité quand on veut en garder une, de porte.
Vous fait-il vraiment envie ... ce pendentif ?
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