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[RP] Maison close de la rose noire

Elisabeth_stilton
[A la recherche de l'absolu* ... ah non de Désirée]

La cuisine toujours et encore car elle feignantais la blonde. C'était pratique d'avoir un mari bloqué en Normandie par ses charges et qui la laisse tranquille. Elle a une belle vie vraiment, à faire ce que l'on veut à Paris. En plus elle n'avait de compte à rendre à personne sur place, éventuellement le bâtonnier des dragons mais pour cela, il faudrait encore qu'il soit là.

Bref tout ça pour dire qu'elle se prélassait dans la cuisine tranquillement quand Désirée rentra du marché. Même pas le temps de lui parler qu'elle était déjà repartie. La blonde fit de même et suivit la blonde Désirée - oui oui beaucoup de blonde ici si on compte Lucrèce, Marigold et Lady en plus - jusqu'à la mansarde. Arrivée en haut, elle la laisse parler avec la Rouge qui s'occupait de la dite mansarde. Un rayon de soleil venait caresser le corps de Tibère et elle ne put s'empêcher de sourire. La laisse invisible qui les unissaient ne sautait pas encore aux yeux de la blonde et pourtant elle était là.

Elle quitta cette vision enchanteresse pour voir si la Rouge ou Désirée l'avait vu, elle n'en savait rien et du coup elle toussota pour signaler sa présence.


Edit : oublie de * pour honoré de Balzac
Rouquine
[Dans une auberge à deux pas: "Victor, Victoria"]

Rouquine a arqué un sourcil surpris à l'éclat de rire, mais a fermé les yeux sans poser de question. Tout de même, avec un corps si gracile et un rire si... féminin, le pauvre minot ne fera pas long feu dans la rue, songe-t-elle, les yeux fermés, guettant le bruit d'un clapotis d'eau qui lui annoncerait sa réussite.

Ce qu'elle entend est tout autre et lui fait ouvrir les yeux subitement.


Moi c'est Emilla...

Emile, quel joli n... hein ? Elle redresse la tête et là devant elle se trouve une jolie jeune fille aux cheveux encore plus longs que les siens, mais dont elle distingue mal la couleur sous toute cette crasse. Le rire et les traits fins s'expliquent à présent. Pauvre fille, elle a les yeux brillants de larmes. Toujours avec une lenteur calculée pour ne pas déclencher un cri de terreur comme à la porte de la Rose Noire, la rouquine se redresse, se lève et vient se tenir devant Emilla.

Les souvenirs du jour ou un soldat l'a violentée lui reviennent en force. Combien elle avait peur, combien elle avait honte...et combien elle avait mal. Elle n'avait que douze ans... Et son père, son père l'avait chassée, hurlant que si elle n'était point morte de honte c'est qu'elle avait du aimer ça. La terreur pure dans les yeux de cette jeune fille, elle l'a vécue. La crasse et la peur et la faim dans les rues de Paris, elle les a connues, à ceci près qu'elle n'a jamais eu l'idée de camoufler son sexe... Les yeux de la catin brillent de larmes qui ne couleront plus.

Elle lui sourit tristement, lève une main lente vers son visage, la fige au moindre mouvement de recul d'Emilla, puis poursuit son geste avec un sourire rassurant. La danse dure ainsi quelques secondes, jusqu'à ce qu'enfin la main blanche de la catin se pose sur la joue tuméfiée de la gamine des rues. Sa voix est enrouée d'émotion quand elle ouvre enfin la bouche.


Allons, viens. Je vais t'aider à entrer dans le bain. Ca ira mieux après, je te le promets.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle


[Dans une auberge à deux pas: Déshabillez moi...]


Emilla observa la Rouquine qui ouvrit des yeux stupéfaits et fit d'instinct un pas de retrait, biche aux abois, se maudissant de s'être ainsi dévoilée. Son regard méfiant scrutait la jeune femme, surveillant le moindre de ses gestes, comme prête à fuir au premiers geste brusque.

Ses cheveux semblaient méduser la rouquine. Ils étaient pourtant pour le moment un nid à oiseaux, pelote emmêlée et terne. Ils atteignent ses reins. De quelle longueur étaient ils donc? Les avait t'elle seulement coupés une fois? La couleur? Vaste question : sales de suie et de poussière. Emilla était un melting pot étrange, androgyne et ambigüe. Il avait suffit de révéler un de ses atours pour que le doute devienne une évidence : les traits fins, le regard ourlé de cils bien trop longs pour un garçon, des lèvres épaissies pas seulement par des coups et au dessus de ses pommettes un peu trop creusées par la fin, un regard immense qui mangeait son visage, abysses d’un vert émeraude qui une fois l’ombre protectrice de la casquette effacée attirait le regard au travers des ecchymoses.

Mais pour l’instant, ces lacs paisibles débordaient sur ses joues tachées et Emilla restait figée, expectative quand à l’avancée prudente de celle qui l’avait attirée en ces lieux. Frémissement d’indécision, prête à fuir à toute jambe… puis ce regard. Cette inconnue savait. Elle connaissait ce qu’elle avait pu vivre et endurer. Il y avait en elle un écho à sa souffrance et ses propres peurs. Et l’animal fugitif hésita encore, un peu, juste un peu, le temps que les doigts pâles viennent effleurer sa joue dans un silence lourd de mots imprononçables. Elle savait, comprenait et ne se détournait pas.


Allons, viens. Je vais t'aider à entrer dans le bain. Ca ira mieux après, je te le promets.

Emilla respira profondément. Elle n’avait pas réalisé que tout ce temps elle avait retenu sa respiration. Mais quelque chose de fort et inexplicable venait de passer entre les deux jeunes filles et Emilla tenta, comme un peu rouillée, un sourire pas très rassurée. Elle ne savait plus trop quoi faire alors une nouvelle fois, sans réfléchir, elle obéit, tentant de retirer sa chemise de ses doigts gelés.

Je … je voudrais bien un peu d’aide….
Rouquine
[Dans une auberge à deux pas : femmes au bain]

Esquisse de sourire encore timide, yeux qui semblent comprendre, enfin, qu'elle n'est pas en danger. La Rouquine retient un soupir de soulagement et réalise, pour la premiere fois, qu'alors qu'elle pensait juste nourrir un gamin dans le respect de l'amitié Aristotélicienne, elle se retrouve à faire pour Emilla ce qu'on a fait pour elle, il y a pas si longtemps. Seulement elle... elle etait tombée sur une mère maquerelle. Gentille, maternelle... mais intéressée.

Je … je voudrais bien un peu d’aide….

Pour toute réponse, elle délace la chemise d'une main devenue experte en habits d'hommes, la lève lentement au dessus de la tete d'Amilla, la jetant sur le lit. Puis viennent les braies, les chausses, et tout ce temps son coeur se brise devant le corps marqué, violacé. Mais elle ne dit rien, ne laisse rien paraître. Une fois la jeune fille nue, elle l'aide, en lui soutenant la taille, à s'abaisser lentement dans le bain chaud, grimaçant de douleur pour elle à chaque nouvelle blessure entrant en contact avec l'eau chaude...

Là... doucement, on y est presque...

Et puis elle prend une éponge, et s'asseyant de façon précaire au bord du bac, l'aide à laver ses plaies. Dans son souvenir, elle avait voulu parler de tout sauf de cela, lorsque ca lui etait arrivé... Alors, tout en lui lavant les cheveux, elle tente de faire la conversation à la jeune fille, pour lui ôter l'esprit de son corps tuméfié.

T'as quel âge, Emilla...? Moi j'ai 17 ans. Je sais, on dirait pas...
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle


[Dans une auberge à deux pas : éclosion de demoiselle]

Emilla était perdue... Elle qui après une nuit de cauchemar se croyait prête pour que l'Ankou face son oeuvre, elle se retrouvait là dans cette chambre si paisible, choyée comme jamais personne ne l'avait fait, pas même sa mère. Elle resta donc là, soumise et passive, laissant à la Rouquine l'initiative de faire tomber les tissus rêches et sales qui lui servaient de vêture.

La chemise tomba ainsi au sol, révélant sur le torse un épais bandage rugueux, expliquant enfin la silhouette de garçon fluet de la demoiselle. La Rouquine le retira doucement, décidée à prendre soin d'elle et découvrit la perle sous la gangue de crasse: taille fine, courbes féminines et gorge des plus prometteuses qui se dressait enfin libre de ce carcan. Il y avait à promettre qu'avec une mise convenable, tout ceci serait à damner un saint... si ce n'était les traces violacées qui en faisaient frissonner d'horreur.

Quand la Rouquine entreprit de retirer les braies, le spectacle qui apparut ne fut guère plus réjouissant : les cuisses étaient marbrées d'empreintes de chausses illustrant la lutte qui avait du faire rage pour la possession de l'innocence de l'enfant. Point de sang cependant, avait elle réussi à éviter le pire? Emilla tremblait de tout son être. Jamais elle ne s'était sentie si vulnérable qu'à cet instant et malgré la douleur de l'eau chaude sur ses plaies sales, elle fut soulagée d'être plongée dans l'eau du bain, cachant ainsi son corps qui changeait si vite ces derniers mois au regard de sa bienfaitrice.

L'eau était si chaude. Même si elle semblait tirer là où les coups avaient blessé la peau, cette douceur réchauffait son corps frigorifié et Emilla se plongea jusqu'au cou dans l'eau oubliant un instant l'horreur à l'extérieur. Elle sursauta soudain en sentant l'éponge sur sa peau. Bref mouvement de recul, mais plongeant ses prunelles dans l'océan de son hôte, elle se força à se détendre. Elle devait lui faire confiance, au moins pour le moment, elle avait besoin de faire une pause, elle était arrivée au bord d'un gouffre et sans cette main tendue, elle serait tombée dans les abysses. Détachant ses mains cramponnées à ses épaules pour se défendre d'être touchée, elle laissa la Rouquine faire, la saleté quittant peu à peu sa peau qui se révélait d'une pâleur diaphane. La mousse vint alors s'attaquer à ses cheveux ternes révélant peu à peu un auburn sombre et Emilla tenta de se concentrer sur les mots prononcés, dans un état second sous tant d'attention à son bien être.


T'as quel âge, Emilla...? Moi j'ai 17 ans. Je sais, on dirait pas...

Emilla rougit. Jusqu'à présent, elle avait si peu parlé. Ne laissant échapper que quelques mots aux questions posées par la Rouquine.

Je.. je dois avoir 15 ans je crois. A peu près... je suis pas sure, mais ça doit être ça. Dis... pourquoi tu m'aides?

La question était tombée, abrupte et perdue. Mais toutes ces attentions lui paraissaient si irréelles. Elle se serait presque crue au Paradis Solaire, si la douleur sur son corps ne la ramenait si cruellement à la réalité...
Rouquine
[ dans une auberge à deux pas : C'est quoi cette bouteille de lait ?]

Elle reprenait à peu près son calme, la rouquine, perchée derrière la jeune fille, lui lavant les cheveux. C'était bien agréable d'échanger des banalités, d'oublier ce qu'elle venait de voir, les marques de semelle, le bandage, les bleus... Cela lui rappelait ses derniers jours à la maison, lorsqu'elle aidait ses soeurs au bain, à converser tranquillement, sans crainte ou souci.

Dis... pourquoi tu m'aides?

Ah. Ses mains se figent dans les cheveux mousseux de la baigneuse. Tant pis pour la conversation légère et sans conséquences... La rouquine prend une inspiration, puis reprend le massage et commence à répondre.

Euh... Parce que tu avais faim, et j'avais du pain. Parce que tu as mal et j'ai quelques deniers pour un bon bain. Et puis après... quand t'as dit que tu étais une fille...

Elle hausse les épaules, hésite, cherchant une explication plus élaborée.

Quand j'étais petite, à l'église, notre bon curé disait souvent : "Tout ce qu'il faut au Sans Nom pour réussir ses méfaits, c'est qu'un homme bon ne fasse rien."

Elle s'interrompt, se décale un peu et se penche, pour voir les yeux d'Emilla.

Si je faisais rien, le Sans Nom gagnait, tu vois. Et puis.. quand j'avais 12 ans, j'ai eu des marques comme les tiennes... Peut-être Dieu m'a-t-il menée à cette porte pour t'aider ?

Elle se penche, lui dépose un baiser sur le front. A son tour de poser une question....

Et toi... Pourquoi veux tu entrer à la Rose Noire...? Tu sais que c'est un bordel, n'est-ce pas...? L'un des meilleurs bordeaux de Paris d'ailleurs....

Elle était venue y proposer ses services pour quelques temps, et craignait qu'Emilla soit là pour la même chose, qu'elle ait déjà perdu sa vertu.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle


[Dans une auberge à deux pas : confidence pour confidence]


La vagabonde se détendait doucement, ne sachant pas trop pourquoi mais se sentant en confiance. Elle rougit cependant en sentant la Rouquine se figer à ses mots. Et flute, elle aurait mieux fait de se taire : il suffisait qu'elle l'ouvre pour ennuyer sa bienfaitrice... Emilla rentra sa tête dans ses épaules quand pourtant la Rouquine se mit à lui répondre...


Euh... Parce que tu avais faim, et j'avais du pain. Parce que tu as mal et j'ai quelques deniers pour un bon bain. Et puis après... quand t'as dit que tu étais une fille...

Les gens s'en fichent d'habitude, ils m'ignorent ou détournent le regard, et encore depuis que je m'habille en garçon... Avant les messieurs parlaient de douceurs contre un repas. J'ai toujours fui mais je suis plus tranquille maintenant.. C'est plus dur mais leurs regards me font moins peur.

Quand j'étais petite, à l'église, notre bon curé disait souvent : "Tout ce qu'il faut au Sans Nom pour réussir ses méfaits, c'est qu'un homme bon ne fasse rien."

Emilla se retourna dans l'eau et la regarda complètement perdue.

Le Sans Nom? Comment peut on ne pas avoir de nom, c'est idiot! Puis si on l'appelle comme ça c'est qu'il a un nom... Non?

Et puis.. quand j'avais 12 ans j'avais des marques comme les tiennes... Peut-être Dieu m'a-t-il menée à la Rose Noire pour t'aider ?

La vagabonde l'observa sans un mot. Là maintenant elle comprenait. Elle comprenait ses regards, son attention et sa gentillesse. Un faible sourire naquit sur ses lèvres.

Tu sais, c'est pas le premier qui me frappe, les hommes frappent toujours quand ils ont pas ce qu'ils veulent. Et je lui ai pas rapporté de réponse de la Dame Rouge de la Rose Noire, alors il était furieux. J'ai pas bien fait mon travail...

Emilla vit soudain la Rouquine se pencher sur elle et d'instinct se tendit... pour rester désemparée et le regard immense à ce baiser sur son front. Elle n'avait pas de raison d'être si gentille, décidément.

Et toi... Pourquoi veux tu entrer à la Rose Noire...? Tu sais que c'est un bordel, n'est-ce pas...? L'un des meilleurs bordeaux de Paris d'ailleurs....

Oh... Ca explique mieux tous ces messieurs qui veulent entrer... En fait, je ne sais pas pourquoi je veux entrer. Je sais juste que si j'y rentre, le monstre d'hier soir ne m'y cherchera pas. S'il m'y a envoyée, c'est qu'il a peur de s'y rendre. Je cherchais juste un abri? Et puis je suis travailleuse, je pourrais bien faire des petits travaux : qui se méfie d'un garçon fluet?

Emilla la regardait étrangement, car si elle savait la raison de vouloir entrer, la Rouquine ne semblait pas avoir de souci de poursuivant, elle avait à manger, de beaux vêtements et l'air en pleine forme...

Pourquoi tu y vas toi?
Rouquine
[Dans une Auberge à deux pas : L'heure de vérité approche.]


Rouquine écoute, rapièce les informations... hoche la tête à certaines phrases. Oui, les gens s'en fichent, souvent...

Le Sans Nom? Comment peut on ne pas avoir de nom, c'est idiot!

Oh, il en a un..... c'est le... elle baisse la voix en un murmure, pas tranquille... le Malin, mais j'évite de dire son nom. Je ne veux pas lui faire ce plaisir. N'as-tu donc jamais été à l'eglise...?

La catin est surprise.. c'est si rare, quelqu'un qui ne sait pas qui est le sans nom....

....les hommes frappent toujours quand ils ont pas ce qu'ils veulent.

Petit sourire.

Toujours non. Souvent, oui. Cela dépend des hommes.... Et cela dépend aussi comment tu as appris à te protéger. Certaines ont un père puissant, ou fort comme un ours. D'autres ont un mari... ou un frère. La meilleure protection contre un homme, c'est un autre homme, ma jolie. Et quand tu n''as pas de famille... Moi à la maison, j'ai un chien. Ca aide. Et j'ai toujours ça sur moi.

Elle soulève ses jupons pour exposer un couteau qui voudrait bien être une dague mais n'en a pas la finesse, calé dans sa jarretiere, sur sa cuisse. La jeune fille répond à sa question, et la rouquine reconnait le nom de la mère maquerelle cité par Baile.

Pourquoi je veux y entrer...? Hé bien je suis ribaude, ma jolie. Je suis en voyage, j'ai besoin de me refaire un peu parce que j'aime pas voyager sans fonds, et une amie m'a dis que je serais certainement fort bien accueillie ici comme travailleuse... temporaire. Alors moi aussi, je veux voir la Dame Rouge.

Dis moi, ce monstre dont tu parles. A-t-il un droit légal sur toi ? Est-ce ton maître, ton père... ton oncle ?


La rouquine n'aura peut etre pas sa réponse, car on frappe à la porte et elle se lève en posant une main sur l'epaule d'emilla pour qu'elle ne prenne pas ses jambes à son cou.

Le repas. Reste là.

En un tournemain, la catin habituée à toutes sortes de situations s'est emparée du paravent placé devant le pot de chambre et la bassine de porcelaine pour la toilette, et l'a posé entre la porte et la baignoire. Après un clin d'oeil et un doigt sur les lèvres, elle disparait.

Ah, grand merci mon brave, ça sent bon dites moi. Oui, sur la table c'est parfait.

La voix d'homme chuchote quelque chose, on entend la rouquine donner un rire aussi cristallin qu'affecté.

Désolée, mon tout beau, j'ai rendez vous à la Rose Noire, ce soir. Mais voilà un baiser gratuit pour votre peine.

Un claquement de lèvres bien rententissant se fait entendre, suivi d'un grognement masculin, et la porte claque. Des pas approchent, et le visage de la rouquine réapparait derrière le paravent, yeux pétillants et sourire mutin.
Pauvre aubergiste, il rêve au dessus de sa bourse.... Allons, fini le bain, il est temps de souper et la Rose Noire ouvre bientôt.

Elle disparait à nouveau derrière le paravent. Une chemise de coton blanc est jetée sur le paravent, puis le bruit d'une chaise qu'on tire, et le cliquetis de vaisselle se font entendre.

Enfile ça et vient manger ! Hum... tu sais... entrer à la Rose Noire comme garçon... je doute que tu trompes la Dame Rouge. On ne devient pas maîtresse d'un endroit pareil sans un sens de l'observation... aigu. Et en tant que fille, j'ai peur qu'elle veuille te mettre au travail... Pis pas comme tu voudrais ! bruit de mâchonnage.... Churtout chi t'es encore puchelle. Déglutition. Tu l'es encore ? pucelle ?
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle


[Dans une Auberge à deux pas : La vérité nue...]


Emilla écoute les explications de la Rouquine. Plus détendue, l'eau chaude ayant apaisé ses douleurs. Elle lui parlait de religion visiblement, mais tout ceci était si compliqué pour elle.

N'as-tu donc jamais été à l'église...?

L'Eglise? En fait, non ... Mon beau père disait que je ne ferais qui perdre du temps avec les bigotes et me faire monter le bourrichon avec toutes les histoires de bondieuserie. Une fois j'ai voulu y rentrer voir, mais il l'a appris par le Jeannot et j'ai pris une dérouillée en rentrant le soir des champs. Depuis je n'ai plus osé y entrer...

Emilla prit une des éponges qui trainait, et se dit que tant qu'à se laver, autant le faire avec soin. Grimaçant un peu, elle se frotta vaillamment les jambes pour en retirer la crasse et les croutes qui y restaient. Elle continuait cependant à écouter la Rouquine en s'astiquant avec soin pour retrouver la teinte naturelle de sa peau.

Toujours non. Souvent, oui. Cela dépend des hommes.... Et cela dépend aussi comment tu as appris à te protéger. Certaines ont un père puissant, ou fort comme un ours. D'autres ont un mari... ou un frère. La meilleure protection contre un homme, c'est un autre homme, ma jolie. Et quand tu n''as pas de famille... Moi à la maison, j'ai un chien. Ca aide. Et j'ai toujours ça sur moi.

Emilla écoutait attentivement ses explications. Un père? Le sien avait filé à la naissance et pour son beau père, c'est de lui qu'elle avait du se défendre en prenant la poudre d'escampette. Un mari? La sauvageonne rit à l'idée : qui voudrait donc d'une fille comme elle? Trop menue, trop fine, et un corps qui tenait d'un champ de bataille à l'heure actuelle.

Non, il n'y a personne pour veiller sur moi, ce serait plutôt l'inverse, pour ça que je suis partie. Un soir, mon beau père a dit qu'il s'ennuyait trop avec maman, que je devrais faire l'affaire. Quand il est parti à la taverne, ma mère m'a fait un paquetage et m'a mise dehors... Elle a dit qu'elle ne laisserait pas une intrigante lui prendre son mari. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Elle m'a donné une adresse d'une tante sur Paris. Je suis venue ici, mais l'adresse ne m'a mené nul part...

Emilla regarda cependant le couteau que lui révélait la Rouquine se disant que s'en servir contre quelqu'un serait surement source de nombreux ennuis. Ce qui la stupéfia au demeurant, ne fut pas la lame mais bien plutôt les dessous de la demoiselle se demandant comment elle pouvait se permettre de se payer un tel luxe. Mais la réponse vint bien vite la laissant bouche bée.

Pourquoi...? Moi aussi je vais voir la Dame Rouge. Je suis en voyage, j'ai besoin de me refaire, un peu. Je n'aime pas voyager sans fonds, et une amie m'a dis que je serais certainement fort bien accueillie ici comme travailleuse... temporaire.

Dis moi, ce monstre dont tu parles. A-t-il un droit légal sur toi ? Est-ce ton maître, ton père... ton oncle ?


Emilla resta un instant sans voix et préféra se concentrer sur la fin de ses mots, troublée par la révélation.

Des droits? .. Oh, non! Enfin j'ai accepté un travail et je l'ai mal mené et il est connu par ici pour pas être facile. Mais il fallait que je mange et je n'ai pas pu trouver d'autres petits boulots. J'aurais peut être mieux fait de jeuner encore, parce que maintenant il va vouloir en finir, et comme je n'ai personne pour me protéger...

Des coups à la porte : sauvée de toutes ces questions embarrassantes. Emilla plongea instinctivement dans l'eau en imaginant que le tavernier risquait d'entrer sans prévenir. Mais une fois encore la Rouquine prit soin d'elle et rassurée, Emilla prit le temps disponible pour plonger sous l'eau, rinçant sa chevelure interminable et finissant de se laver à fond, l'eau commençant à tiédir. Et puis les odeurs de nourriture commençaient à emplir l'air, c'était chaud, ça sentait la viande et les légumes frais et son estomac gronda de faim sans vergogne. Ne prenant pas attention aux échanges elle finit donc d'autant plus vite à se récurer, révélant une peau d'une blancheur étonnante de prime abord mais qui s'expliquait quand on l'imaginait emmitouflée dans ses vêtements de garçon avec la casquette sur la tête. La rouquine réapparut alors visiblement ravie de son échange avec le tavernier.

Pauvre aubergiste, il rêve au dessus de sa bourse.... Allons, fini le bain, il est temps de souper et la Rose Noire ouvre bientôt.

Emilla acquiesça du regard et quand la chemise de coton apparut sur le paravent, elle attrapa une serviette, sortit du bain et se sécha rapidement avant d'enfiler le vêtement qui lui arrivait à mi cuisses.


Enfile ça et vient manger ! Hum... tu sais... entrer à la Rose Noire comme garçon... je doute que tu trompes la Dame Rouge. On ne devient pas maîtresse d'un endroit pareil sans un sens de l'observation... aigu. Et en tant que fille, j'ai peur qu'elle veuille te mettre au travail... Pis pas comme tu voudrais ! bruit de mâchonnage.... [b]Churtout chi t'es encore puchelle[/b]. Déglutition. Tu l'es encore ? pucelle ?

Emilla contourna le paravent et apparut alors. Ses longs cheveux se révélaient auburn avec des reflets visiblement cuivrés malgré qu'ils soient encore humides et emmêlés. Son regard émeraude mangeait toujours un visage fin et sa peau pâle contrastait avec la crasse de la vagabonde qui avait mis les pieds dans ce bain. Un peu embarrassée, avançant sur la pointe des pieds qui prolongeaient de longues jambes, elle s'installa maladroitement sur une chaise face à une assiettée, le regard brillant de faim. Sans attendre elle commença à dévorer le repas.

Pucelle? Tu veux dire comme quand aucun homme n'a fait son affaire comme les chevaux ou les chiens? Non, à part me taper, les hommes me touchent pas. Mais je pourrais peut être l'aider la Dame Rouge? M'occuper de ranger les chambres, faire du ménage, préparer les repas, faire les courses, toutes ses choses que les dames dedans elles ne font surement pas. Tu crois qu'elle voudrait? De toute façon, les hommes ils feraient quoi d'une carcasse cabossée comme la mienne? Surtout s'il y a des dames aussi jolies que toi?

Emilla leva un regard plein d'espoir sur elle : la Rouquine avait déjà réalisé tellement de miracle en quelques heures...
Rouquine
[Dans une auberge à deux pas : Mise en garde]

Rouquine mange, repensant au regard plus qu'étonné de la jeune fille quand elle lui avait dit être ribaude. Pourtant elle lui a dit de suite qu'elle etait courtisane... Peut être ne connait elle pas ce mot, alors. Elle lève le nez de son assiette et sourit à l'enfant qui vient la rejoindre, lui sert une bonne portion.

Tu crois qu'elle voudrait? De toute façon, les hommes ils feraient quoi d'une carcasse cabossée comme la mienne? Surtout s'il y a des dames aussi jolies que toi?

Rouquine sourit, retient un soupir.

Je ne connais pas la Dame Rouge. Mais je ne connais pas une seule maquerelle assez aveugle pour ignorer ton potentiel, Emilla. il suffirait de t'engraisser un peu... Non seulement tu as de magnifiques yeux et cheveux, mais tu es pucelle... Le pucelage, ça se vend... cher...

Soupir embêté, sourire désolé, main posée sur son épaule. La jeune fille la regarde avec tant d'espoir et de confiance... Elle se mord la lèvre. Comment la laisser dehors, avec l'autre pervers qui rôde...

Moi je veux bien essayer de te faire entrer avec moi. Mais il faut que tu comprennes ce que tu risques. Même si elle t'embauchait comme ça pour les menues besognes, il suffira qu'un jour, lointain ou pas, un client te repère... et te réclame. Tu comprends...?

Un instant d'hésitation.

C'est comme ça que j'ai commencé, moi... J'avais nulle part ou aller. Et puis j'avais eté déflorée, alors contrairement à toi je n'avais rien à perdre. Une fois à l'intérieur... Je ne peux pas te garantir de te protéger... Parce qu'à l"intérieur, c'est la Dame Rouge qui décide.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle



[Dans une auberge à deux pas : Pile ou face?]

Emilla regardait la Rouquine en dévorant son assiette. Elle n'avait rien mangé de pareil depuis des mois! C'était chaud, revigorant et les aliments étaient frais. Elle se concentra cependant pour écouter les explications.

Je ne connais pas la Dame Rouge. Mais je ne connais pas une seule maquerelle assez aveugle pour ignorer ton potentiel, Emilla. il suffirait de t'engraisser un peu... Non seulement tu as de magnifiques yeux et cheveux, mais tu es pucelle... Le pucelage, ça se vend... cher...

Emilla avait un peu de mal à la croire. Si ce qu'elle avait cru comprendre était vrai, la Rose Noire était une maison avec certains critères. Pour ça que le monstre avait été jeté à la porte et que les messieurs qui entraient semblaient avoir de l'argent. Pourquoi payeraient ils pour une fille comme elle. Emilla n'avait jamais pris conscience de son aspect. A force d'être rabaissée elle n'avait pas éveillé une très grande conscience de son potentiel féminin, bien au contraire. Elle se voyait trop petite, trop maigre et trop cabossée pour ce genre de choses. Mais la Rouquine semblait penser qu'être pucelle avait un certain prix...

Moi je veux bien essayer de te faire entrer avec moi. Mais il faut que tu comprennes ce que tu risques. Même si elle t'embauchait comme ça pour les menues besognes, il suffira qu'un jour, lointain ou pas, un client te repère... et te réclame. Tu comprends...?

Les mots cheminaient dans son esprit. Emilla regarda autour d'elle : une vraie chambre, un bain chaud, de quoi manger à sa faim. La Rouquine vivait ainsi, parce qu'elle avait décidé un jour de suivre un homme. Si elle entrait à la Rose Noire, avec de la chance, elle se ferait discrète, et sinon elle devrait aussi monter avec un homme. Mais quel autre choix avait elle? Dehors, ce serait la faim, les coups, le froid et qui sait, un homme un jour verrait qu'elle n'était pas un garçon et passerait aussi entre ses cuisses sans ménagement et sans personne pour la protéger. Puis elle perdrait la Rouquine, et ça à cet instant, ça lui filait une trouille monstrueuse!

C'est comme ça que j'ai commencé, moi... J'avais nulle part ou aller. Et puis j'avais eté déflorée, alors contrairement à toi je n'avais rien à perdre. Une fois à l'intérieur... Je ne peux pas te garantir de te protéger... Parce qu'à l"intérieur, c'est la Dame Rouge qui décide.

Emilla l'écoutait, et resta un long moment songeuse. Elle savait que de ce qu'elle dirait, dépendrait le reste de sa vie. Elle observait la Rouquine devant elle, joviale, bien nourrie et si fraiche et aimable...

Est ce que les hommes ne pourraient plus me frapper? La Dame Rouge, elle me protègerait de ces monstres ?
Rouquine
[Auberge à deux pas : mais dans quel pétrin s'est-elle fourrée...?]

Elle s'essuie la bouche, se penche sur sa malle que l'aubergiste à montée en même temps que le repas, farfouille dedans, en sort de la poudre, du fard, et commence à se farder les lèvres de rouge vif.

Est ce que les hommes ne pourraient plus me frapper? La Dame Rouge, elle me protègerait de ces monstres ?

La main s'arrête, en suspens. Rouquine pose son fard, regarde la jeune fille.

Encore une fois, je ne connais pas la Dame Rouge. Mais.. Je crois, oui, que si elle voyait une valeur en toi elle ne laisserait personne t'abîmer. Certaines filles acceptent parfois d'être payées plus cher pour être un peu... bousculées. Mais c'est en général leur choix, surtout dans un établissement de cette classe. Moi personne ne m'a violentée de quelque manière depuis.... le premier. Mais je préfère me protéger... à ma manière. J'ai des amis hauts placés, on va dire.

Elle entend sonner les vêpres, finit de farder ses joues, regarde la jeune fille.

En revanche, je te déconseille de t'habiller en garçon si tu veux sa protection. Bon, si tu es sûre de vouloir me suivre, enfile la jupe et le corset, dans la malle, là. Il faut y aller, maintenant.

La rouquine se lève, le cerveau tourbillonnant de questions. La voilà qui se pointe à la porte avec une pucelle, maintenant. Et s'ils refusent de la laisser entrer... la pucelle ? Rouquine ne craint absolument pas d'être mise à la porte sans au moins une entrevue avec la maquerelle. La gamine en revanche.... Et surtout si elle ne veut pas vendre son corps ! Que fera-t-elle alors ? Elle ne peut tout de même pas la livrer à son triste sort... Ce serait pire que de ne point l'avoir aidée du tout... Alors quoi ? Renoncer à une belle occasion de s'enrichir et revenir à l'auberge avec la gamine...? L'emmener à Mayenne ? Ou tout faire pour qu'elle entre avec elle dans le bordel, quitte à mentir.. ?

Elle se force à sourire à la jeune fille pour la rassurer.

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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle


[Auberge à deux pas : pretty woman?]


Elle regardait la Rouquine s'apprêter, les jambes repliées sous sa chemise, repue de son repas, et un peu assoupie par une satiété jamais connue. La demoiselle apposait les pigments de couleur sur son visage, faisant de la Rouquine qu'elle connaissait un peu une de ces Dames qui tournent la tête des hommes sans même un battement de cil. Elle se sentait si loin de tout ça pour sa part. Mais l'avenir qui s'offrait à elle était sans concession. Soit le retour à la rue, sa violence et finir dans un fond de cour, rouée de coups, et laissée pour morte. Soit passer les portes de la Rose, vivre et en accepter les risques et conséquences. Elle ne se sentait par prête pour l'Ankou, pas si jeune, pas dans encore tant de souffrance. Elle avait eu assez mal pour aujourd'hui, elle rendait les armes.

Encore une fois, je ne connais pas la Dame Rouge. Mais.. Je crois, oui, que si elle voyait une valeur en toi elle ne laisserait personne t'abîmer. Certaines filles acceptent parfois d'être payées plus cher pour être un peu... bousculées. Mais c'est en général leur choix, surtout dans un établissement de cette classe. Moi personne ne m'a violentée de quelque manière depuis.... le premier. Mais je préfère me protéger... à ma manière. J'ai des amis hauts placés, on va dire.

Je ne crois pas que j'ai trop le choix alors. Je veux vivre et je n'en peux plus de la faim, des coups et de la peur au ventre qui vous cloue au sol. Et puis avec mes bleus, je doute d'attirer qui que ce soit, au moins ce soir. La Dame s'habituera peut être à me confier des taches simples.

Sa voix montrait pourtant qu'elle n'y croyait guère mais de Charybde en Scylla, parfois il faut savoir choisir le moindre mal. Au moins elle vivrait et pourrait manger à sa faim.

En revanche, je te déconseille de t'habiller en garçon si tu veux sa protection. Bon, si tu es sûre de vouloir me suivre, enfile la jupe et le corset, dans la malle, là. Il faut y aller, maintenant.

Emilla regarda les vêtements et dans un petit soupir résigné, sauta le pas qui devait lui faire quitter sa vie de douleur et de misère si tout se passait bien. Prenant jupons et corset, elle batailla pour les enfiler, tirant sur les lacets pour fermer son corsage. La taille était décidément fine, ce qui se comprenait vu le peu qu'elle devait avaler et le décolleté comprimé comme il fallait révéla des collines d'une douceur angélique. Prenant une brosse posée là, Emilla se brossa longuement les cheveux en attendant que la Rouqine finisse son maquillage, mettant en lumière une chevelure désormais soyeuse qui cascadait jusqu'au creux de ses reins.

Crois tu que ça ira? Je suis assez présentable pour entrer là bas?

Emilla essaya de sourire, ne réalisant pas à quel point en quelques heures l'aide de la Rouquine l'avait métamorphosée. qui aurait pu deviner le résultat en croisant le tas de chiffons au pied de la Rose? Si ce n'est les traces de coups qui eux étaient indéniables, c'était une jeune fille en pleine éclosion qui se tenait mal à l'aise dans la chambre de la taverne, l'image d'une douceur et d'une innocente pureté qui se révélait à la Rouquine.
--Desiree
[Mansarde : deux blondes pour une Rouge]

La blondinette, ravie des informations qu’elle s’en venait porter à la Dame, souriait encore de toutes ses dents quand elle se redressa après leur bref échange à voix basse. Elle aurait bien aidé au ménage… Mais en fait, non. Son travail à elle avait lieu la nuit, et s’il y avait une floppée de petites larbines ce n’était pas pour rien.
Elle espérait que sa chambre serait propre et rangée quand elle y entrerait pour se reposer.
Elle fit machinalement tourner la chevalière d’or à son pouce, sourit en coin, se demandait quand il reviendrait, celui-ci. Elle en avait eu, des souvenirs, cette nuit !

Elle allait pour sortir, quand elle télescopa presque une autre blonde, à peine plus jeune qu’elle.


Je peux vous aider, madame ?

Parce qu’elle se souvenait vaguement que la donzelle était plutôt du type cliente consommatrice que consommée, mais hormis cela, rien. Surement celle dont la Dame avait parlé alors qu’elle mangeait, mais la blondinette s’en moquait comme d’une guigne des noms des gens, aussi n’avait-elle pas fait attention.
Patiente, elle regarda la demoiselle.

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Elisabeth_stilton
[Dans la mansarde]

Ça c'était du rentre dedans, pourtant ce n'était pas pour elle qu'elle voulait voir la blonde mais pour son mari. Plus elle la regardait plus elle savait qu'elle lui plairait à son mari. Elle fit un pas en arrière et la regarda pleinement. Jeune, blonde, joli, plus vieille mais pas trop, elle était parfaite ! En plus si elle avait le mieux travaillé c'est que les clients étaient satisfaits.

C'est vous que je cherchais. Je vous cours après depuis la cuisine.

Elle chercha les mots qu'elle devait employer pour attiser l'envie de la blonde d'accepter son contrat, si elle l'avait bien cernée c'était de l'argent qu'il faudrait. Après tout ne fait elle pas ça pour ça ? Le plaisir doit peu compter pour elle par rapport à l'argent.


J'ai un contrat pour vous, enfin pour mon mari.
Bon pour faire simple, mon mari est ... comment dire ... nul au lit et je souhaite qu'il prenne des cours avec vous. Je payerais pour ça. Disons que tant qu'il ne saura pas satisfaire une femme je refuse de coucher avec lui.

Voulez vous être payé pour éduquer mon mari ?
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