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[RP] Maison close de la rose noire

Nicolas.df
[Chambre 8]

Et voilà, à vouloir trop en faire il s'était démasqué. Le regard inquisiteur de la belle ne lui avait pas échappé, il était percé à jour. Elle ne sembla pourtant pas prendre ombrage de sa comédie, bien au contraire... elle aussi jouait le jeu. Sa prise sur ses poignets se raffermit encore, attisant le feu qui brûlait en l'Italien. Pour lui qui avait l'habitude de jouer les chefs d'orchestre, être entraîné dans une improvisation endiablée par une musicienne expérimentée fleurait bon l'inédit. Elle poussa l'avantage d'une honteuse façon, exposant à son regard des monts qu'il ne demandait qu'à gravir, et accroissant la pression sur son entrejambe. La lueur amusée qui dansait dans le saphir unique de Nicolas disparut, remplacée par la faim... une faim que la jeune femme continuait à accroître. Elle ne semblait pas avoir perçu le subtil changement dans l'oeil de son partenaire, et franchit la limite en tentant de freiner la main impatiente qu'il avait lancée à sa rencontre.

"Non non mon bel Italien. Tu es bien trop gourmand"

Imprudence de sa part ? Ou acte réfléchi visant à le faire sortir du rôle qu'il avait adopté pour la surprendre ? Il ne le savait pas, s'en moquait. Il la voulait, et il l'aurait. L'assurance contenue dans le regard de sa jeune compatriote, son rire confiant précipitèrent sa perte. Dans un grognement, il la renversa sur le côté en se cambrant violemment et en tirant sur le bras qui avait l'impudence de vouloir le bloquer. Allongée sur le ventre à côté de lui, elle était vulnérable, et il profita de sa surprise pour se jucher à califourchon sur son postérieur arrogant. Car oui, même son postérieur était arrogant, du moins à son avis. Il appuya son torse sur son dos nu pour l'empêcher de se dégager, et passa les mains sous elle pour prendre en coupe les fruits qu'elle avait eu la prétention de lui interdire. Celle qui l'empêcherait de croquer la pomme du péché n'était pas encore née, et comme pour se le prouver à lui même, il mordit la nuque offerte de l'insolente. La morsure du fauve qui immobilisait sa proie pour s'amuser avec, sachant qu'il pourrait en finir quand bon lui semblerait...
_________________
Cerdanne
[Grand salon]

Avachie dans les coussins soyeux, la brune regardait avec insistance le bel éphèbe qui avait prit place…
Ainsi la lettre ne mentait pas.
Chaleur, douceur des coussins, belle vue.
Elle eut à peine le temps de profiter du paysage d’ailleurs que déjà la Rouge flamboyante lui dévoilait le nom de son ténébreux voisin.

Me mener à la mansarde…
Déjà se saisir de la main tentatrice et tenter de décoller des coussins.
Dure tache.
Mais elle finit par lover sa menotte dans celle du brun et se lève enfin.

Léger regard sur l’escalier et dernier regard sur le salon qu’elle découvre enfin.
Beaucoup de femmes.
Beaucoup trop, si le bellâtre à la main veloutée est le seul mâle capable de contenter les appétits des clientes.

D’autant plus que l’agitation règne tout autour.
Ça va, ça vient et dans l’entrée ça crie même.
Alors qu’elle suit docilement Tadzio dans l’escalier, elle resserre nerveusement ses doigts sur les siens.

Elle a beau avoir besoin d’aérer son esprit, de nettoyer ses esgourdes pleines d’eau de mer, elle avait bien entendu…
Faucharde…Oui mais du diable.
Sont durs à évacuer les souvenirs finalement.
Le mot avait été hurlé depuis l’entrée.
M’etonnerait que la Rouge laisse passer ça.
Léger arrêt dans l’escalier, léger soupir.
Elle a du rêver…


Allez beau brun, amène moi donc vers mes amitiés et retourne vite à tes amours.
J’entends des voix, c’est pas bon.
Faut vraiment que je fasse quelque chose
.

--Tadzio
Un sourire et même un petit rire à la jeune femme, elle entendait des voix... Lui aussi entendait des voix, et il vit dejà la rouge se lever pour aller voir de quoi il en retournait. Comme un pressentiment que ça allait barder. Il la guida jusqu'à l'escalier , montant les marches derrière elle comme les règles de bienséances lui avaient été apprises il y a peu encore.

Elle a un doux parfum d'ailleurs, et la fraîcheur des sentiers battus. Mais elle n'est pas cliente, il était important de se le rappeler. Il ne se garda néanmoins pas de regarder sa démarche naturellement chaloupée et son fessier qui se balançait légèrement au fil de leur montée à l'étage... Pas parce qu 'on est à la diète qu'on ne peut regarder la carte.

L'envie de lui demander pourquoi il venait visiter l'indésirable vendeuse de rêve lui brulait les lèvres, mais il n'en fit rien, la menant jusqu'au pas de sa porte. Porte d'où s'échappait d'évanescents volutes de fumées entêtante et de senteurs lourdes... Et c'était comme ça depuis deux jours. N'étant pas amateur du genre, il ne se réjouissait pas de cette venue à l'instar des autres filles.

La maisonnée ne s'enivrait pas que de sexe et d'alcool, l'opium et ses dérivés circulaient au coeur de la nuit pour égarer les âmes trop timides... Et hier, c'était jour de livraison.


C'est ici. Bon courage...

Il tourna les talons et reprit la route en sens inverse. Même si la belle avait le coeur solide , elle serait bientôt loin de toutes les clameurs du lupanar.

[Retour au salon]

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Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--Achim_al_quasim



[Devant l'entrée.]

Voilà un moment qu'il tourne l'Arabe. Depuis que celle qu'il suivait l'a semée dans les ruelles environnantes. Il enrage un peu de l'avoir perdue, connaissant la propension de la jeune femme à se mettre dans l'embarras.
Planté devant l'entrée de ce qui semble être le lupanar du coin, il en vient à se demander si elle n'aurait pas eu la très mauvaise idée d'aller visiter l'endroit.


Blam... Blam...

Deux coups à l'huis pour signifier à l'intérieur qu'un client attend dans le froid. Le temps de vérifier si ses soupçons sont justes, et pourquoi pas celui de se faire plaisir, bien qu'il soit peu friand de ce genre de créatures, il est certains besoins qui se sont faits sentir dernièrement et il est mauvais de contrer la nature.

Sa mise est irréprochable, sa condition lui impose depuis toujours, et sa bourse toujours pleine. Il se sait bel homme et ce n'est pas la modestie qui l'étouffe, loin de là. D'ailleurs c'est tête haute qu'il attend l'ouverture de la porte.
Marcello.
De là où il était, Marcello pouvait envelopper la piéce entière d'un seul regard. Il voyait des hommes entrer et sortir de la maison. D'autres, visiblement des habitués, glisser leurs mains sur les hanches des femmes et leur murmurer quelques mots à l'oreille, avant de les emmener, sans plus de préliminaires, vers une des chambres de l'étage...Un coup d'oeil sur le fauteuil voisin, et le vicomte eut peine à réprimer un sourire en voyant le sieur arrivé peu de temps aprés lui, se tenant droit sur son siége et n'assumant pas le fait qu'il détaillait avec une sorte de gourmandise les femmes qui les entouraient.
Alors que le salon semblait soudain s'animer, Marcello se saisit d'une pipe à manche d'ivoire, et la remplit consciencieusement des herbes qu'il avait emmené avec lui.
Il en était à expirer une longue volute à l'odeur capiteuse, lorsqu'à travers la fumée grisâtre il vit s'avancer vers eux la jeune femme allanguie qui jusque là occupait élégamment la causeuse, avec à bout de bras un plateau sur lequel trônaient deux verres de vin.

Citation:
Messieurs, permettez-moi de me présenter, je suis Marigold, puis-je vous offrir un rafraichissement?


Tout en parlant, l'apparition s'était savamment penchée en avant, découvrant par ce geste une gorge aux reliefs plus brûlants que le soleil de Toscane. Laissant son regard sombre vagabonder doucement sur les courbes parfaites de cette fille au si beau prénom qui a présent leur décochait un sourire des plus prometteurs, le vicomte releva les yeux avec une lenteur volontaire, et lorsqu'ils croisérent les siens, lui répondit d'un hochement de tête positif.
- Uniquement si vous en prenez un également sinora, répliqua le soldat, alors qu'au même instant une seconde jeune fille tout aussi belle que la première s'approchait d'eux et détaillait sans aucune gêne le sieur du siège voisin.
Jugeant préférable de le laisser s'occuper d'elle, Marcello s'adossa au dossier du fauteuil, et son verre à la main, procédait à une minutieuse observation du corps sculptural de Marigold.
Enguerranddevaisneau
[Il y a un début à tout...ou à tous...]

Une voiture au couleurs d'Ittre qui s'arrête devant les portes d'un bordel, et un blond baron, la mine sombre et défaite qui en descend, ne faisant aucun cas de ses valets...

Attendez moi! Et trêve de discussions, j'y vais, c'est tout, ne vous en déplaises...

Et d'avancer, se présenter au garde, lui laisser ses armes, dans une moue tout à fait hautaine à la hauteur de sa réputations..
Oui, la teigne blonde n'était pas d'humeur ce soir, irascible, le baron avait le besoin de se détendre, de se laisser dorloter par quelques donzelles bien faites, et tant pis si sa réputations en prenait un coup..

De regarder l'homme, espérant qu'il fasse vite, n'aimant pas outre mesure être fouiller par un homme...


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Cerdanne
[A l ‘étage, devant LA Porte ]

Elle avait, malgré son problème d’oreilles bouchonnées et autres préoccupations de l’âme, parfaitement senti le regard brulant du brun sur elle.
Mais sombre crétine qu’elle était à ce moment là, elle n’avait même pensé ni même ressenti l’envie de chalouper plus des reins et partir à droite vers une chambre douillette.

Nope…
Elle avait la gauche chevillée au corps ce soir la Provençale.
Plantée devant la porte, elle regarda d’un air placide le beau brun… l’avait pas l’air d’aimer les volutes bleutés et La porte.
Elle haussa légèrement les épaules et murmura.


Il est de trop ton bon courage beau brun…
et haussant un peu le ton, histoire de s’assurer qu’il emporterait ses paroles au salon..
Pense à moi et reviens-moi si je défaille…

La porte a l’air solide.
Petite hésitation de la jeune femme. Petite…

La brune attend.
Un reste d’éducation…
On ne rentre pas comme ça chez les gens.
Mais bon là y a prescription. Une brune devant…une brune derrière. Léger mouvement sur la poignée et ô !! Signe du destin.
Ca marche !

Echange d’air trente secondes, le temps pour Cerdanne d’entrouvrir le panneau de bois et de s’engouffrer vers un monde meilleur…
La première respiration est délicieusement épaisse.
Dans la pénombre, elle devine, elle sent …s’affale sur le premier coussin venu.


T’es pas facile à trouver, Bella !

Et de tendre une main nerveuse vers le paradis qui s’étale devant elle.
L’était temps…

Baudouin
[A la porte, ça va, ça vient mais ça ne repart pas!]

Le malotru élevait la voix. Baudouin fronça les sourcils et l'attrapa par le col, le plaquant contre le mur, restant courtois malgré tout.

Oh là tout doux l'ami. Tu vas être bien gentil et baisser d'un ton déjà sinon je te jette dehors sans plus attendre. Et tu vas te calmer si tu veux voir la Rouge. Ici on ne fait pas tout et n'importe quoi, c'est un lieu de courtoisie où tous sont là pour prendre du bon temps. Tu ne seras pas le premier à te faire jeter pour trouble à l'ordre de notre respectable maison.

Mais la porte l'appelle encore, il le relâche un peu, le laissant dans un coin le temps qu'il médite un peu sur ses paroles. Il ouvre l'huis et laisse entrer un homme à la canne, le saluant.

Bienvenue à la Rose Noire, laissez-moi vos armes et vous pourrez pénétrer dans notre maison.

Fouillé rapidement mais efficacement, il peut laisser l'homme à la canne s'avancer plus avant et découvrir les lieux. Finissant à peine de l'introduire, une jolie blonde pénètre dans l'exquise Rose. Un sourire étire les lèvres du gardien. Mignonnette, qui ne semble pas tout à fait à sa place, vient elle se distraire d'une vie insipide. Décidément les femmes sont en appétit ce soir?

Bien le bonsoir gente dame, entrez, entrez donc à la Rose, l'antre des plaisirs... si vous êtes armée, laissez-moi vos armes et permettez moi de vous fouiller.

Attendant la réponse de la jolie blonde qui était désormais dans le sas d'entrée porte refermée, il se tourna vers le marin qui se réveillait. Les marins sont plus souvent en mer que sur la terre ferme, il s'imaginait que ça devait lui provoquer des absences étranges. Il ne put que grogner en l'écoutant, plantant ses yeux dans ceux du gringalet.

Cerdanne?

Un sourire étira à nouveau ses lèvres. L'occasion était trop belle. Vengeance quand tu nous tiens...

Oui, certes je la connais l'ami! Une jolie brune! Et malgré ses airs un peu pincés, pas farouche la gazelle! C'est une de nos filles, un certain genre... mais elle plaît, les clients ne se sont jamais plaints d'elle, paraît même qu'elle est sacrément douée! Une vraie courtisane. Peut-être désirez vous ses services? je peux vous la faire mander, mais attention! Elle n'est pas donnée!

Le sourire se fait sournois, mesquin, imaginer Cerdanne en catin et son marin dépité, quoi de plus jouissif... mais déjà la danse continue, on toque à l'huis, le gardien ouvre. Il toise l'individu.

Etranger à coup sûr, il lui fait une petite place dans le sas, le jaugeant de haut en bas.


Entrez messire et bienvenue à la Rose Noire. Laissez-moi vos armes je vous prie si vous voulez bénéficier des bienfaits de la maison.

Il s'incline devant l'homme dont la mine lui rappelle un peu ses séjours en Orient, son coeur se met à battre un peu plus fort, le passé le rattrape... l'Orient et ses délices... la guerre, la mort... Le cerbère de la Rose chasse ses pensées pour revenir à l'huis, encore.

Cette fois c'est un gamin qui demande à entrer. Il le toise froidement, cachant l'envie de sourire qui guette, prenant ses armes. Il ne faut pas se moquer du client jamais, surtout quand c'est un gamin qui est bien mis et qui est riche!


Bonsoir à vous, bienvenue à la Rose Noire.

Il le fouille, rapidement, agilement, comme il sait faire. Même les gamins viennent se perdre dans ce lieu... Intéressant. Il l'imagine puceau, mais déterminé vu sa mine résolue. Un fois fouillé, la porte refermée, les armes rangées, il le regarde à nouveau.

Entrez messire, les portes de la Rose Noire vous sont ouvertes, venez y trouver mille délices, certain qu'ils vous combleront.
--La_dame_rouge


[Dans son coin, ou pas...]

Le vacarme ne cesse pas, ça y est. Son humeur a définitivement virée au sombre. La Dame se lève, et se rend pres de Baudouin. Elle n'a même pas remarqué la jeune fille apeurée qui s'est faufilée dans le décor cossu de sa demeure.. Vindiou! Quelle foule... Un doigt accusateur est pointé sur le visage d'un homme brun et relativement ... Dérangeant?

Vous! Cessez de hurler comme un goret qu'on égorge devant ma porte!

Le ton se fait plus calme.

Pourquoi me cherchez vous? Et puis qui êtes vous?


L'oeil se fait méfiant. Peut-être cherche t-il une de ses protégées.

Mes filles ne sortent qu'après leur nuit.

Les trublions du dimanche, elle en avait vu d'autres. Bien que celui-ci avait un air foutrement étrange...


La Rouge toise froidement le fauteur de trouble, tandis que la remarque de Baudouin au sujet de Cerdanne l'interpelle. Une fille à elle? Bien sûr que non... Mais soit, lasse et confiante, elle laisse à son cher gardien à son affaire, revenant à l'Araignée.

Enguerranddevaisneau
Ses armes données au garde, un sourire de circonstance, il daigne même apposer une piecette dans sa mains...

Il entre, admirant les soieries aux murs, et le ballet incomparable des silhouettes féminines qui se baladaient ca est là, tentatrices des plaisirs et de la luxure..

Quatorze ans, et déjà le port altier d'un prince..Quatorze ans, et une silhouette fine, élancée, féline presque..Des muscles bien fait, malgré une chétivitée certaine, une mise de qualité, et un visage apollonesque, surmonté d'une crinière éparse et blonde...

De détailler la salle de ses azurines, cherchant une courtisanes qui pourrait aguicher ses sens, ou a défaut, ses yeux...Le tout suivit d'un soupire de mécontentement, quand il se rend compte, bien malgré lui, qu'aucune n'a l'aisance et la distinctions naturelle qui seyait à séduire sa personne...
Prêt à faire demi tour, l'intriguant Vaisneau se surprend lui même à détailler une jeune fille, pas méconnue, blonde à souhait et à la mine...Blasée...Oui, Blasée...
Une silhouette gracile, un visage de madone, peux apte au sourire, mais qui respirait un certain respect, et enfin, deux saphirs qui accrochaient presque douloureusement les prunelles de notre héros...

S'approchant, il constate, avec déception encore, qu'elle n'est certainement pas une "fille" des lieux, mais plutôt cliente...
De marcher donc vers elle, une idée obtus à souhait dans le crâne..
.

Bonjour damoiselle...Enguerrand, et...hum...Employé de la rouge, tenancière des lieux...

Il avait osé! Qu'on se le dise, lui, le respectable baron, l'insupportable teigne, le gendre idéal, se faisait passé pour un vendeur de plaisir...
Et de sentir quelques sensations confuses dans son estomac tandis qu'il s'abime en une gracieuse révérence...


Dites moi en quoi puis-je vous aider, et pour sûr que je tenterais de vous exaucer...

Et de la fixer avec insolence, tandis que le carmin de ses lèvres s'accroche à la peau soyeuse de sa mains, geste tout à fait noble qu'est le baise mains, distinguant ainsi la gueuse de la dame...
Fouillant donc les saphirs de la blonde qui se dresse face à lui, il se laisser aller à sourire, légèrement, en coins, encore électrifié ou électrisé par la chaleurs de la main qu'il venait de lâcher...

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--Marigold
La Désirée, était telle une chatte... prête à griffer à n'en pas douter vu le regard qu'elle jetait à présent sur la douce Marigold. Celle-ci n'y prêta guère attention reportant ses yeux verts sur le jeune homme à l'accent chantant. D'un haussement d'épaules imperceptible elle signifia à sa "collègue" qu'ils étaient deux et qu'elles n'avaient pas besoin de se chamailler. La blondine n'aimait pas cette rivalité dans laquelle se complaisait la féline. Elle délaissa donc avec un sourire l'homme sur lequel la tigresse avait jeté son dévolu et se concentra sur le bel homme qui lui proposait de boire avec elle. Elle s'installa sur ses genoux tournant le dos à Désirée la laissant tranquille pour s'occuper de Son client.

Bien sûr messire, il fait si chaud ce soir...


Petit regard coquin et dans un geste particulièrement adroit elle se débarrassa du plateau sur le guéridon tout proche et conserva l'un des deux verres qu'elle porta à ses lèvres. Elle fit mine de boire, et trempa juste ses lèvres dans le liquide grenat pour permettre à ses lèvres de se tinter légèrement, car elle n'appréciait que très peu de s'enivrer, elle aimait garder tous ses esprits. Elle fuyait généralement les drogues et alcool que ses semblables aimaient tant, peut-etre se plaisait-elle à croire que chacun de ses clients étaient des amants comme les autres dont elle tombait inlassablement amoureuse.
Sentant qu'elle glissait , elle enserra doucement le cou du jeune homme de son bras pour s'équilibrer et laissa ses doigts se perdre dans la chevelure du soldat. Puis elle approcha ses lèvres de son oreille et lui glissa:


Mon doux seigneur, comment puis-je vous appeler ?

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Elisabeth_stilton
Les saphirs de la jeune doyenne blonde de 15 ans se durcirent aux paroles de l'homme. Armée ? Avait elle l'air d'une mercenaire ? Mais pour qui la prenait il ? Vexée elle était encore plus quand il entendit qu'il voulait la fouiller. C'est donc d'un air un peu hautain qu'elle lui répondit.

Vous savez qui je suis ? Mon arme est ma parole ! Dois je la déposer ?

Non mais la jeune femme aux multiples postes royaux, ducaux, et même impériaux et ecclésiastique n'allait pas se faire fouiller par le premier venu.


Non vous ne me fouillerez pas ! Je suis Maître du Haras Royal de France, Élue de Normandie, Doyenne de plusieurs Université Française et Impériale et vous voulez me fouiller ? Puisque c'est ainsi je m'en vais. Moi qui pensait qu'on était dans une maison digne de ce nom ... j'irai prévenir mon oncle et futur suzerain le chevalier du Guet, la Légende de Bourgogne, Eusaias de Blanc Combaz qu'on veut fouiller sa pupille !

Elle sort du sas pour croiser des hommes auxquels elle ne fait même pas attention. Son air est celui de quelqu'un qui encore une fois est déçu, de celui qui est encore une fois tombé à côté de la plaque. Elle est blasée la blonde doyenne des dragons, elle qui pensait prendre enfin du plaisir, elle est bien déçue.
Un homme s'approche, un homme de son âge, son visage lui est connu, un de ses étudiants !!! Pas un mot ne sort de sa bouche. Elle est stupéfaite que le jeune homme qu'elle avait rencontré dans ses locaux peu de temps avant était un salarié de ce type d'établissement. Elle était agréablement surprise car il avait de bonnes manières.
Milles pensées passèrent dans sa tête, elle imagina beaucoup de choses. Son regard se posa sur le corps de l'homme qu'elle avait en fasse d'elle, c'est sur il lui plaisait beaucoup physiquement mais qu'en serait il ensuite ? Les saphirs qui s'étaient radoucis ne lâchèrent plus les azurs, entre blond on se comprends.


Je suis surprise de vous voir ici ... mais ... enfin ... je suis venu prendre du plaisir.
--L_araignee.


[On change pas une équipe qui gagne, j'kiffe le sas du bordel.]

Empoigné à bras le corps, il pourrait s'offusquer mais il rit, plus encore quand le dos vient claquer contre le mur et que s'y frotte les boursouflures sur la peau, une craie sur un tableau son rire, saccadé, il n'entend qu'à peine ce que dit l'autre quand enfin il le relâche. Si avec tout cela, elle ne vient pas.

Et la voilà, d'ailleurs qui rapplique et réplique. Pas de sourire quand il répond presque avec douceur.


_ Pourquoi je vous cherche ? En fait ce n'est pas vraiment vous que je cherche, enfin pas totalement. Des dames en rouge qui se cachent dans un bordel, ça m'inspire deux choses, putain et Corleone. Soit vous êtes la première et vous connaissez la deuxième, soit vous êtes les deux et c'est d'autant plus parfait.

Le col de sa chemise est remis en place, le lacet autour du poignet est touché distraitement, un regard amusé est jeté au gardien, l'imaginant déjà suffoquant, avalant sa langue.

_ On m'appelle l'Araignée et je me fous de vos filles.. C'est une femme que je cherche, j'ai un cadeau à lui remettre.

La bourse est ouverte, et une bague sigillaire en argent massif en est sortie, en lieu et place d'armoiries, une couronne et une gerbe de blé.

_ Donnez la de la part de la châtelaine de Concèze à la Belladone.

D'autorité, l'anneau est déposé dans la main de la Rouge avec un sourire nostalgique. Comme cette époque lui manque, et comme un souvenir, une envie quand il se tourne vers le portier.

_ Si j'étais toi, je ne boirais pas de vin ce soir, on dit qu'il n'y a rien de plus traître qu'un verre de vin.

Sourcil haussé alors que les lèvres fines esquissent un sourire calculé.
___________________
[/quote]
--Achim_al_quasim



[Du sas d'entrée au salon]


Il se laisse détailler du regard par l'homme à l'entrée en affichant un sourire presque détaché, puis se défait de son shamshir en prenant une longue inspiration. Le chirurgien laisse un instant sa main posée dessus, appréhendant de s'en séparer, comme l'on a du mal à se défaire même momentanément d'un bien précieux, puis la tend au portier, confiant malgré tout, ne s'attardant pas sur la scénette qui se joue dans le sas. Il sait depuis toujours ne pas se mêler d'autre chose que de ce qui le regarde. Tout juste un regard appréciateur sur les courbes de la femme en rouge.

Démarche assurée il pénètre dans le salon, son regard parcourant les lieux avec une certaine nonchalance. A première vue, celle qu'il cherche n'est pas là, à moins qu'elle ne soit dans une autre pièce.
A cette pensée un frisson lui parcourt l'échine, une légère crispation en interne. Avant de s'attarder sur les demoiselles inoccupées et de voir laquelle viendrait accueillir le client qu'il était.
Pourvu qu'elle soit blonde. C'est tout ce qu'il demandait.
Enguerranddevaisneau
Un sourire au coins des lèvres, il constate que son interlocutrice l'a malheureusement reconnue...Avisant encore une fois sa silhouette, il se saisit à nouveau de sa main, chaude à souhait, dans la sienne, se demandant si lui faire grand plaisir en cette nuit pourrait faire évoluer son avancement au seins du Dragon..

Peu lui importait, et c'est avec une moue angélique, et magnifique, qu'il lui répond:

Hum...Pour le plaisir, je puis vous satisfaire...

Et de s'approcher doucement, tandis que ses lèvres effleurent l'oreille de la jeune femme:

Néanmoins, pour le lourdeau à la porte, vous me voyez navré, il ne sait ce conduire en charmante compagnie...

Et au vil séducteur, que dis-je, flatteur, de tourner sur lui même , emmenant la blonde avec lui...Ne connaissant pas les lieux, il se repère aux aléas des ribaudes et des clients pour trouver les chambres du regard...Tentant de garder au demeurant un air coquin et blasé sur son noblissime minois..
Et enfin d'atteindre les escaliers et de plonger à nouveau ses yeux dans ceux, presque identiques, de la normande...


Néanmoins, je manque à tout mes devoirs, peux êtres désirez vous un verre de vin pour vous remettre de la route, avant...

Ne trouvant plus ses mots, il s'enferme dans un silence qu'il veux ténébreux, ne sachant trop qu'elle effet il produit sur sa prof...
Le contacte de sa main dans la sienne le rendait nerveux, presque trop, étant donné le fait qu'il n'avait que très, voir trop peux, d'expérience en amour, mais comme tout homme, il faisait confiance à son instinct..
Sourire enjôleur sur le visage, il attend donc que son hôte du jour daigne lui répondre, plongé dans la profondeur des eaux qui peuplaient le regard féminin...
Elle lui plaisait, sans nul doute, elle était belle, froide, distante...Mais semblait bouillir, tel le feu sous la glace, et grand dieux, le Vaisneau savait ce que ce genre de femmes valait une fois appesantie sur une couche, dans les bras d'un amant attentif qui saurait la combler...

Et de passer une main dans sa crinière de blé, la détaillant au demeurant, affreusement besoin de se détendre, et d'enfouir tout son saoule au fond d'une femme, qui ne le laissait pas de glace...Il avait prié avant de venir, et Aristote daignait, rien de plus normal quand il s'agissait de Enguerrand, l'exaucer...

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