--Marigold.
[Cuisine 1 - Salon 0 ]
Marie pénétra dans la cuisine avec entrain, ce câlin, cette étreinte avec Sa Dame l'avait revigorée. La Rouge était la seule personne qui pour elle avait fait office de mère, car en guise de mère jusqu'au jour béni où elle la rencontra , elle n'avait connu que les ribaudes qui venaient grogner bruyamment dans les couvertures souillées de son père.
Chassant ses mauvaises pensées, elle s'approcha du garde-manger. Oh du jambon de Bayonne!! Cela faisait longtemps qu'elle n'en avait point goûté, mais elle n'avait pas le droit de le faire, le jambon était un met d'exception que la Rouge aimait à voir ses enfants partager ensemble, et pas à la dérobée seul avant le service...
Des fruits ... Marie les cherchaient du regard, elle ne voulait pas de pommes, elle en avait soupé, elle désirait des fruits plus sucrés encore. Des oranges ! Des oranges gorgées de soleil en provenance du Royaume du Portugal, Marie en saisit une et la déshabilla de ses doigts agiles avant de mordre dedans à pleine dents, laissant le jus sucré mourir à la commissure de ses lèvres.
En se rafraichissant du nectar orangé, la blondine se faisait l'effet d'être une reine, car le Louvre devait être l'un des rares autres endroits à Paris où l'on pouvait déguster de tels fruits, car rien n'était encore moins répandu que l'or cuivré. Elle se délecta ainsi de longues minutes durant, prolongeant son plaisir en grignotant également quelques amandes avant de replonger dans l'océan de fraicheur qu'était l'orange douce qu'elle avait dans les mains. La jeune fille conclut son repas en avalant deux sablés arrosés d'un peu de jus de pomme.
Elle était fin prête à entrer en scène, elle décida d'aller saluer Baudoin d'abord, se faufilant par le couloir secret qui la mena jusqu'à la porte d'entrée. Ah Baudoin, son protecteur, celui qui l'avait par deux fois arrachée aux mains d'êtres violents et déviants. Elle avait besoin de le savoir là à l'écoute avant de prendre son service. Elle dégagea le lourd rideau qui masquait la porte près du comptoir et arriva enfin dans le salon. Tout sourire, elle se dirigea vers l'entrée, qu'elle ne fut pas sa surprise et sa déception quand elle vit un autre cerbère en lieu et place de Son Baudoin.
L'étranger sans se présenter, lui demanda d'avertir la Dame que deux personnes demandaient à la rencontrer. Marigold un peu abasourdie, hocha positivement la tête et prit l'escalier pour frapper à l'huis de la Rouge. Elle attendit qu'on lui donne l'autorisation d'entrer et lorsque ce fut fait elle s'empressa de sourire afin de prouver qu'elle allait bien mieux et annonça vivement:
Madame, j'ai un message pour vous du... portier. Un homme et une femme de haute condition souhaiteraient vous rencontrer... et...
Elle s'interrompit, s'empourpra et reprit sur un débit rapide trahissant son inquiétude.
Madame qui est cet homme à la porte, où est Baudoin? Est-ce son remplaçant? Sait-il qu'il doit veiller sur nous comme le fait Baudoin?
Elle s'arrêta à nouveau, attendant respectueusement la réponse de sa protectrice et son aval pour aller enfin se mettre au travail.
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Marie pénétra dans la cuisine avec entrain, ce câlin, cette étreinte avec Sa Dame l'avait revigorée. La Rouge était la seule personne qui pour elle avait fait office de mère, car en guise de mère jusqu'au jour béni où elle la rencontra , elle n'avait connu que les ribaudes qui venaient grogner bruyamment dans les couvertures souillées de son père.
Chassant ses mauvaises pensées, elle s'approcha du garde-manger. Oh du jambon de Bayonne!! Cela faisait longtemps qu'elle n'en avait point goûté, mais elle n'avait pas le droit de le faire, le jambon était un met d'exception que la Rouge aimait à voir ses enfants partager ensemble, et pas à la dérobée seul avant le service...
Des fruits ... Marie les cherchaient du regard, elle ne voulait pas de pommes, elle en avait soupé, elle désirait des fruits plus sucrés encore. Des oranges ! Des oranges gorgées de soleil en provenance du Royaume du Portugal, Marie en saisit une et la déshabilla de ses doigts agiles avant de mordre dedans à pleine dents, laissant le jus sucré mourir à la commissure de ses lèvres.
En se rafraichissant du nectar orangé, la blondine se faisait l'effet d'être une reine, car le Louvre devait être l'un des rares autres endroits à Paris où l'on pouvait déguster de tels fruits, car rien n'était encore moins répandu que l'or cuivré. Elle se délecta ainsi de longues minutes durant, prolongeant son plaisir en grignotant également quelques amandes avant de replonger dans l'océan de fraicheur qu'était l'orange douce qu'elle avait dans les mains. La jeune fille conclut son repas en avalant deux sablés arrosés d'un peu de jus de pomme.
Elle était fin prête à entrer en scène, elle décida d'aller saluer Baudoin d'abord, se faufilant par le couloir secret qui la mena jusqu'à la porte d'entrée. Ah Baudoin, son protecteur, celui qui l'avait par deux fois arrachée aux mains d'êtres violents et déviants. Elle avait besoin de le savoir là à l'écoute avant de prendre son service. Elle dégagea le lourd rideau qui masquait la porte près du comptoir et arriva enfin dans le salon. Tout sourire, elle se dirigea vers l'entrée, qu'elle ne fut pas sa surprise et sa déception quand elle vit un autre cerbère en lieu et place de Son Baudoin.
L'étranger sans se présenter, lui demanda d'avertir la Dame que deux personnes demandaient à la rencontrer. Marigold un peu abasourdie, hocha positivement la tête et prit l'escalier pour frapper à l'huis de la Rouge. Elle attendit qu'on lui donne l'autorisation d'entrer et lorsque ce fut fait elle s'empressa de sourire afin de prouver qu'elle allait bien mieux et annonça vivement:
Madame, j'ai un message pour vous du... portier. Un homme et une femme de haute condition souhaiteraient vous rencontrer... et...
Elle s'interrompit, s'empourpra et reprit sur un débit rapide trahissant son inquiétude.
Madame qui est cet homme à la porte, où est Baudoin? Est-ce son remplaçant? Sait-il qu'il doit veiller sur nous comme le fait Baudoin?
Elle s'arrêta à nouveau, attendant respectueusement la réponse de sa protectrice et son aval pour aller enfin se mettre au travail.
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