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[RP] Maison close de la rose noire

Flex
Il prit le temps d'observer et d'être observé. Enguerrand s'impatientait. Il avait entre aperçu des portes s'ouvrir et se refermer derrière leurs propriétaires. Des couples se formaient dans le salon aussi vite qu'ils se défaisaient au comptoir. Enguerrand n'aimait pas du tout qu'on ne lui apporte aucune attention. Ça se voyait tout de même qu'il était noble - et que le travail lui était interdit. Comme si un bourgeois au moins pourrait être aussi éloquent et bien vêtu qu'il ne l'était aujourd'hui.
Il prit la peine de se relever. Il rehaussa son épaule et jeta un regard méprisant à qui le croiserait. Il se dirige conquérant vers la porte du fond. Quand tout à coup..

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--Emilla_kair_d_ancle



[Salon : humble accueil]


Emilla sourit à la dame au comptoir.

Pardonnez moi, je dois aller m'occuper des autres personnes présentes. Le messire là bas semble attendre depuis un moment, ce n'est pas des plus convenables.

Emilla s'approche du noble borgne, petit caméléon en mode serviable serveuse et laisse un sourire doux et juvénile s'emparer de ses lèvres roses. Son regard émeraude s'apaise pour essayer d'en contrôler l'intensité et se donner toute l'humilité et la discrétion qui convient à une simple serveuse : amène et discrète.

Bonjour à vous, messire. Vous semblez attendre ici. si je peux vous être de la moindre utilité? Peut être voulez vous boire ou croquer quelques chose pour vous distraire? Je suis persuadée que si besoin un de nos "pensionnaires" saura vous aider à écourter votre attente.

Cette voix grave et veloutée encore, chaude et accueillante qui surprend chez la jouvencelle. Le regard reste à fixer le noble sire légèrement en dessous de la ligne de son regard en signe de soumission. Ne jamais fixer un noble dans les yeux tant qu'on ne sait à qui on a affaire, ça évite les coups. La vie apprend certaines leçons dans la rue.



Flex
Interpellé par Emilia, le borgne laissa exprimer un mouvement de sursaut. Par dessus son épaule il jeta un coup d'oeil en direction de la porte pour savoir si il était regardé. Peut être que si le garde entendait Flex mentir à nouveau, la dame rouge aurait rapidement la puce à l'oreille de cette intrusion. Surtout que cela lui donnerait une mauvaise image, déjà que son visage soit repoussant.
La proposition d'Emilia ne le surprit pas. Chez un boucher on commande de la viande, dans un bordel ce sont des pensionnaires selon elle. Avec le regard qui se voulait apaisant, Enguerrand renfrogna son frein, et plus calmé, il rétorqua.


« - Pas spécialement.. J'ai un rendez vous avec la dame rouge. »

Flex se mit de son plus beau profil. Il lorgna sans gêne la silhouette de la jeune femme. Elle avait l'âge de sa fille homosexuelle qu'il avait jeté au couvent. L'idée qu'elle - son unique héritière - se prostitue l'amusa. Il redressait son menton.
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--Leah
[Devant la porte, colosse contre mutine]

Scrutatrice, la brune à l'oreille percée, légèrement appuyée contre le mur, observait en silence le manège du gardien. Sa mission se révélait répétitive, mais essentielle pour la maison: ainsi, les armes étaient confisquées, déposées et savamment gardées jusqu'au retour de leur propriétaire. La perspective d'entrer à la Rose Noire pour un entretien, cette nuit ou une autre, n'en fut que moins agréable pour Leah. Stylet dans la manche droite, main-gauche à sa ceinture, elle ne se séparait jamais des deux lames courtes qu'elle avait affectueusement nommées Déclin pour la première, Diplomatie pour la seconde. L'une qui attaque, l'autre qui protège. Couverte sur chaque côté, les deux lames ne l'avaient jamais trompée, bien qu'elle s'en serve rarement.

Surtout ces derniers temps.

Sous ses yeux se déroula ainsi la fouille au corps, qu'elle contempla d'un visage impassible, notant pour elle-même qu'il lui faudrait malheureusement rendre les armes sans discuter si elle voulait éviter que d'autres mains parcourent son corps. Elle n'aimait guère le contact, avec qui que ce soit. Si la Maquerelle l'embauchait, elle aurait au moins l'assurance qu'aucun de ses hommes n'aurait l'esprit détourné par la brune.

Elle en était là de ses réflexions lorsque le gardien l'interpella. Elle leva les yeux sur lui - il la dépassait d'une tête, au bas mot -, se contentant d'une réponse simple:


-« Parler. »

Elle quitta son mur pour s'approcher plus près du gardien. En réalité, elle jouait à quitte ou double: elle était loin d'être assurée que celui-ci lui répondrait. Il avait sans doute des ordres, elle pouvait aisément le comprendre. D'autant plus que, maintenant qu'elle le détaillait, il lui semblait qu'il ne correspondait pas à la description qu'on lui avait faite. L'ancien aurait-il été remplacé? Un claquement de langue stoppa ses réflexions, tandis qu'elle reprenait:

-« J'imagine que tu n'es pas payé pour ça. Peu importe... Je veux être embauchée ici. Comme... "gardienne". »

Le terme était si peu approprié qu'elle manqua de sourire. Mais elle ne laissa pas le temps au colosse de l'interrompre:

-« Je ne compte pas te voler ton job. Il est évident que nos talents diffèrent, et que je serai peu capable d'obstruer une porte. Même une petite. Mais je passe facilement inaperçue, et en salle, je pourrais être un atout. Si bien sûr la place n'était pas déjà prise... »

Autant dire qu'elle demandait clairement si le gardien était seul pour toute la Rose. Elle doutait qu'il lui réponde, mais poser la question ne lui coûtait pas grand chose, sinon un peu de salive qu'elle économisait, en temps normal.

--Emilla_kair_d_ancle


[Salon - Etrange fascination]

Emilla relève son regard quand il lui adresse sa parole. Cet homme n'est pas à l'aise avec son visage, même s'il s'en défendrait surement sans détour. Ses prunelles de jade en parcourent les contours. Quand on a vécu si longtemps dans la rue, on apprend à voir au delà des cicatrices. Cet homme est beau, sans conteste, mais il ne peut l'admettre. Il a du subir quelque chose de dur pour avoir de telles marques et cela a visiblement imprégné sa personnalité. Le bout des doigts d'Emilla la picote, et elle se retient à temps de venir effleurer la marque pale qui parcourt sa joue et son visage. Son regard se fait plus grand, plus intrigué, comme si elle aimerait sonder la souffrance qui se cache sous l'attitude fier de cet homme. La tension n'a duré que quelques secondes mais Emilla se rendant compte qu'elle a plongé son regard dans celui du client, rougit et le rabaisse prestement.

Flex a écrit:
« - Pas spécialement.. J'ai un rendez vous avec la dame rouge. »


Oh, je comprends. Mais si je peux vous satisfaire par mes services, n'hésitez pas : je suis en charge des boissons et de l'accueil dans ce salon. Si vous n'êtes pas venu pour certains de nos plaisirs, puis je au moins vous servir un verre pour patienter?




--.julien.


[En bas des escaliers, puis dessus, puis au dessus, et Satan conduit le bal]



Bingo ! C'était un homme. Bon, je l'avais déjà remarqué, un moment avant, mais dire qu'il en était un quand j'en réclamais, c'était accepter ma requête. Craignant de me voir jeté une minute avant, je finis mené dans une chambre pour découvrir le plaisir dans les bras d'un adonis à l'air charmeur, au regard envoûteur, à la main baladeuse, et à l'haleine délicieuse.
Sa voix dans le creux de mon oreille ne manqua pas de me faire frémir.
A peine avais-je murmuré un
"Je suis Julien", que déjà il me prenait par le bras.

Cette proximité me troubla. L'on m'avait déjà tenu le bras, pour trouver un soutien où de quoi se relever, mais jamais sous forme de connivence annonciatrice d'une relation qui se voulait plus que cordiale.
Ses lèvres finirent d'endormir ma garde, et je fus à lui.
L'on aurait pu penser que las d'être le serviteur, j'aurais été de ces valets, jouant au petit maître avec leur objet d'un soir, j'aurais pu revêtir le masque du Seigneur, et demander à cette créature d'être mon esclave. Je n'en voulais rien.
Il faut croire que le soumission m'attirait. Je m'offrirai, je serai son jouet à lui.
Néanmoins, si je savais une chose à avoir vu deux novices se découvrir, c'était que la passivité ne donnait jamais rien de bon, et prenant mon courage à deux mains, je tentais une approche, un geste audacieux.
Montant les marches, ma main glissa sur son séant, et déjà je caressais sa ferme fesse. Je ne le savais pas encore, mais j'allais me découvrir un goût affirmé pour cet organe, du moins chez l'homme.
J'étais tremblant en arrivant dans ce couloir glauque. Là, une chambre nous attendait.
M'adonner au plaisir était une chose, le faire au vu et su de tous n'était pas encore envisageable.
Porte close, j'étais à lui, dur de partout, le lit nous attendait et je l'attendais, lui, Tibère, prêt à bondir sur la proie que j'étais, de gré.
J'avais une idée confuse de ce qui allait m'arriver alors, et je laisserai ses doigts faire, en bon élève, docile et attentif, loin de détester la matière enseignée.
Flex
Avec son foi ravagé par l'alcool, Enguerrand avait beaucoup de mal désormais de refuser de boire, bien qu'on lui conseillait cent fois d'arrêter définitivement d'ingurgiter toute sorte de tannins. Pourtant il n'avait pas écouté les voix expertes en médecine, et continuait de se lichetrogner. Grâce à ça d'ailleurs, il avait plus de facilité pour écrire ses vers et sa prose. Toutefois, la proposition de Emilla lui paru autre que dans un but lucratif. Hésitant, il répondit.

« - Allez-y, je vous offre le vôtre. Je m'appelle Enguerrand de la Mirandole. »

Avare plus que Gobseck, il venait de faire bien plus court dans sa présentation. La situation quelque minutes plut tôt qui fut ennuyante, prit tout d'un coup une intéressante discussion. Enguerrand jeta en arrière sa longue chevelure brune.
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--Emilla_kair_d_ancle


[Salon - quand l'Artiste croise une Muse]


Flex a écrit:
« - Allez-y, je vous offre le vôtre. Je m'appelle Enguerrand de la Mirandole. »


Emilla sourit à la réponse, de ce fichu sourire qui illuminait son visage et la rendait si touchante dans son innocence. La Rouquine avait raison : comment pouvait on garder une telle fraiche naïveté en ayant vécu si durement dans la rue? C'était ce mélange étrange qui rendait Emilla si particulière.

Je suis Emilla Kair d'Ancle, mais appelez moi tout simplement Emilla et Ancle est juste le nom du hameau breton d'où je viens.

Se retournant pour le guider vers le comptoir, la jouvencelle se déplace de sa démarche de chaton expérimentale. Sensualité et enfance mêlées, étrange association du petit caméléon.

Que désirez vous boire? Du vin? Une liqueur ou bien quelque chose de plus ... fort?

Emilla étudie le client. Il l'intrigue et elle réalise que depuis qu'elle est ici, elle ne peut s'empêcher de tenter de cerner chacun. Les plus complexes passant d'office dans sa zone de méfiance. Mais celui là la laisse perdue. Elle sent en lui une menace sourde et une nonchalance artistique tout à la fois.


Elisabeth_stilton
[Du Sas au Salon]

Elle est couverte la blonde pour faire une surprise à son amant et faisant fi du gardien et des autres personnes entre dans la Rose comme si c'était chez elle. Que de surprise en effet pour la blonde, une nouvelle au bar, espérons qu'elle sache ce qu'est du cherry et comment on le sert. Lucrèce toujours là, Marie, une rousse, Tadzio aussi mou qu'à l'accoutumée, faut dire que depuis qu'il l'avait ignoré, elle avait un avis négatif sur l'homme, tiens pas de Rosa, pas de Désirée, et bé malgré l'heure précoce elles étaient déjà au travail les filles. Et surtout pas de Tibère ...

Peut être l'attendait il dans la mansarde. Elle monte dans sa chambre voir si son blond est là, toujours gardant contre elle sa boite. En montant les escaliers elle remarque les chambres occupées, et se dit que certains doivent bien s'amuser ou pas ... Bref montant à l'étage suivant dans SA pièce, ouais l'est possessive la blonde, elle ne croise personnes -logique direz vous - mais surtout la pièce est vide. Décorée avec soin, comme elle l'aime, il faudrait remercier la rouge pour se travail, mais Tibère n'est pas là. Sorti ? Peut être, autant aller descendre l'attendre au bar. Mais avant elle laisse le coffre dans la chambre.

Là elle aurait presque rougit mais elle souriait en pensant à ce qui avait été fait sur le dit bar là veille. Rien qu'à l'évocation de la nuit précédente elle avait le ventre qui se réchauffait, Tibère lui paierait de l'avoir fait attendre. La blonde reprend donc le chemin du salon pour aller boire un verre, tien comme hier se dit elle.

En redescendant elle décide de faire honneur à son éducation en commençant par enlever la capuche de la pelisse qu'elle garda bien fermée vu la robe qu'elle portait et salua les personnes présente.


Bien le bon soir à tous.

Direction le bar.


Mademoiselle, un cherry je vous prie. Et quel est votre nom ?


Puis vers Flex.

Voilà un endroit bien incongru pour rencontrer un jeune diplômé de l'inquisition.
--La_dame_rouge


[Bureau, salon...salon, bureau..]

La Rouge se leva, faisant de nouveau vaciller les flammèches du candélabre qui déformèrent son ombre, lui donnant des allures de géante. Enboitant le pas a Baudouin, elle se dirigea d'un pas lent vers le salon... Besoin d'un petit remontant. De loin, elle manda de quoi noyer ses ressentiments.

Emilla... Fais moi parvenir quelque chose de fort je te prie.

La phrase était adressée à sa jeune recrue et un geste vers la pièce qui lui tenait lieu de bureau accentua sa demande. Ainsi, elle regarda les nouvelles têtes de la soirée et se fit la réfexion qu'elle n'avait pas vu Rosa depuis quelques temps. Mais au vu des personnes qui voulaient une entrevue dans le Rouge bureau, elle remit à plus tard ses suppositions.

Sans plus s'attarder dans le grand salon, la maquerelle fit signe qu'elle était disponible... Pour certainement peu de temps. La porte ouverte a demi laissait filtrer l'ambiance secrète et intime de la pièce ou elle n'osait compter ses heures, offerte à qui avait besoin d'elle.


--Jules.


[ Du Salon au bureau, d'un pas boiteux]

Avant que les allanguis ne puissent répondre, la voix posée d'une femme lui parvint, derrière lui. Elle demandait qu'on lui fasse porter à boire, et au regard respectueux que les trois courtisans qu'il avait sous les yeux lui lancaient, il comprit tout de suite qu'il s'agissait de celle qu'il était venu voir. Il fit volte face juste à temps pour la voir désigner une porte entrouverte, puis s'y engouffrer avec un geste indiquant de la suivre.

L'ancien soldat était peut-être boiteux, mais il était vif. Dans l'armée, premier à réagir, premier servi. C'etait ainsi, si l'on voulait manger à sa faim. Et visiblement au bordel de la Rose Noire, les règles semblaient les mêmes. Sans perdre une seconde il lui emboîta le pas, et entra à sa suite dans le bureau, sans refermer la porte, car la jeunette au regard incroyablement vert allait surement suivre avec la commande.

Sans prendre le temps de détailler ni la dame ni la pièce, il lissa d'une main ses cheveux en bataille, tenta d'éclaircir sa voix rauque et profonde. Il fallait parler de suite, ou risquer de changer d'avis.


On m'a dit que vous cherchiez des hommes, ma Dame. Je m'appelle Jules. J'étais soldat. Les femmes...

Il se râcla la gorge avant de lâcher sans plus de fiuritures :
Je leur plais.

Il avait prononcé la dernière phrase presque avec un air de s'excuser de plaire alors qu'il ne ressemblait en rien aux jeunes éphebes imberbes et soignés qui semblaient pulluler à la Rose. Mais c'était pourtant la vérité, si bien soulignée par le grassouillet de la veille. Les femmes se chamaillaient pour son attention, son corps solide et ses mains larges.

Et c'était bien pour cela qu'il etait là, après tout. Il resta debout face à elle, et attendit calmement le verdict, jambes légèrement écartées et mains confortablement jointes devant lui dans ce qui était devenu sa position naturelle. Main gauche refermée sur le poignet droit, bras relachés.
--Geoffroi.



[Porte]

Parler... Non, certain qu'il n'était pas payé pour la parlotte. La brunette ne manquait pas d'audace, se pointer ainsi avec une telle requête. La Dame appréciait peut-être le culot, qu'en savait-il. Il n'était là que depuis le matin, les caractères des uns et des autres n'étaient pas le centre de ses intêrets... Haussant les épaules, il se eut un petit rire moqueur et se ferma.

Tsss... File tes armes, c'est la bordelière qui s'occupe de ce genre de choses. Et n'en oublie pas hein, sinon tu reste à la porte... A garder l'vent.


Mais au vu du nombre de personne que la Rouge devait recevoir, la jeune femme ferait mieux de repasser en fin de labeur... Bien entendu, il ne le lui dit pas, l'attente la découragerait peut-être avec un peu de chance. Sans gêne aucune il toucha d'un geste vif de l'index l'oreille trouée et son étrange ornement.


Et tu me lèves ça, on rentre pas ici comme dans un tripot d'la cour des miracles.


Il se tendit un peu ses ses jambes, accentuant leur différence de taille et la regardant d'un peu plus haut avec cet air sur le visage qui convaincrait une pucelle d'écarter les cuisses. A prendre ou a laisser, la Rouge le ferait certainement rosser si il laissait entrer tous les parias du coin de la rue.
--Tibere.
[Chambre: délices, supplice, vice...]

L'envie est là, elle les chevilles au corps. Déjà, ils sont dans la chambre, la porte fermée sur leur intimité et la bougie allumée par leur désir. Il a faim le blond, Eli lui a donné faim et ce jeune Julien attise son envie.

Déjà, les mains délacent la tunique et caressent la peau encore imberbe. Déjà, son corps est possédé par un feu qui le brûle. Ses lèvres parcourent à nouveau la peau fine du cou qui s'offre et, cambré contre lui, frémissant sous ses mains, le jeune client ne peut ignorer le désir du blond.

Puis, il se détache de lui, s'éloignant d'une démarche féline, leur servant deux verres d'un vin capiteux. Il en tend un au jeune garçon, ne le quittant pas des yeux et le scrutant: son corps gracile, son air timide. Tibère l'observe, sûr de lui, souriant, l'invitant plus avant.


Tes désirs seront les miens...

Il trempe ses lèvres dans le verre avant d'y passer sa langue, l'invite est là, claire et précise, sans faux semblants. Il repose le verre et se vautre sur le lit, ôtant sa chemise et dévoilant son torse nu.

Viens...

Le ton est impérieux mais la voix envoûtante et le mâle pose sa main entre ses cuisses, se caressant sans lâcher des yeux la proie livrée à lui.


--La_dame_rouge


[Bureau]

Pas de répit, le premier de ses visiteurs du soir attrapa au vol l'invitation subliminale, si les portes closes gardent les secrets il est certain que celles ouvertes parlent plus que de raison. La Dame se retourna sur l'homme qui se présenta à elle, haussa la tête avec un certain étonnement. Une stature pareille donnait immédiatement le ton, et si ce mâle aux épaules de taureau avait un tant soit peu de savoir vivre, pour sûr qu'il serait vite le favori de ces dames.

Car la Rouge n'en reste pas moins une femme, avec ses gouts et ses désirs. Pour un tel charsime, elle su immédiatement que la gent féminine débourserait plus que de malheureux écus dorés... Ne cachant pas sa surprise dans un souffle elle se figea , presque menue devant ce personnage plus homme que tout ceux qu'elle avait pu entretenir par le passé.

Sans se démonter, elle le jaugea, le dévêtit du regard. Sa présentation est comme lui, brute, dénuée de toute fioriture. Certainement un de ces hommes qui vont doit au but, comme les aiment ses plus fidèles clientes. Jules... Un met de choix pour contraster avec la jouvence de ses deux hommes de plaisirs.


Bonsoir, Jules. Laisse moi te regarder.

Ce qu'elle fit plus qu'avec les yeux, laissant ses mains courir sur le plat de ces épaules. Les bras suivirent, tâtés, pas comme un morceau de viande mais avec la délicatesse du'n morceau de choix. Oui, elle avait mandé des hommes. Il lui manquait deux beaux mâles à présenter à ses nobles dames, de quoi les faire rêver un peu...

Il dégageait tout ce dont une femme pouvait rêver, et cette envergure sécuritaire restait son principal atout. Elle cessa de le toucher, tout comme elle avait touché Tibère ou Tadzio.


Tu es bel homme. Je ne vais pas m'embarrasser de manières avec toi, tu me plais. Mais tu feras comme les autres, je te prend à l'essai. Rapporte moi une belle rente d'ici demain matin et tu seras embauché. Gare, ne t'avises pas de faire fuir le client... Soit irréprochable, et gomme tes habitudes de soldat, la maison ne reçoit que des nobles.


Ou presque. Message lancé.

--Lucrece


[Au salon mais plus pour longtemps...]

Elle le savait, la blonde, qu'elle n'aurait pas dû boire... La liqueur loin de l'apaiser comme à l'ordinaire lui fait monter le coeur au bord des lèvres. A n'en pas douter si elle reste là dans peu de temps, son estomac rendra l'essentiel de son repas de l'après midi. Alors plutôt que de rester assise et de finir son verre, l'itinérante se hâte vers la cuisine, faisant fi de tout ce qui peut se passer alentours.

Point de déhanché, point de séduction...Rien que ce mal nauséeux qui s'accapare son corps. Et à peine arrivée au bord de la porte qui mène au jardin, là dans le parterre entre les branches du buisson attenant, elle laisse s'échapper ce que son ventre n'a pas su garder. Lucrèce, n'est plus là, il n'y a qu'une fille malade, pâle comme un linge et dont la bouche garde un goût acide.

Elle crache, une fois, deux fois... pour se débarasser de ce souvenir sur ses papilles. Et après quelques secondes elle se décide à utiliser de l'eau pour celà, bien plus efficace. La fraîcheur sur sa langue la ramène à la vie, portant sa main à son front, elle se rends compte qu'il est brûlant...Elle n'aurait pas du oublier de fermer sa fenêtre la nuit précédente, pour sûr elle a attrapé la mort...

Plus d'autre solution, elle va devoir prendre de ses remèdes et garder le lit quelques temps. Un beau manque à gagner encore! Mais il faut être réaliste, les yeux cernés et le teint blafard n'ont aucun effet sur la clientèle, autant revenir en bonne forme! Alors après avoir laissé un mot sur la table de la cuisine pour la Rouge, l'empoisonneuse grimpe à l'étage par l'escalier du personnel et elle s'enferme à double tour dans la chambre 6.

Juste le temps de se concocter une potion, de calfeutrer la fenêtre et de s'enfoncer sous les couvertures...Pourvu que ça ne soit pas trop long...


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