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[RP] Maison close de la rose noire

--Isabeault


Des frôlements de tissus, des oeillades, des mains qui effleurent et invitent, des voix qui caressent déjà. Isabeault assiste, stupéfaite à ce jeu de la séduction. Ici, tout respire le plaisir, le désir à l'étât brut.

Le rouge lui monte aux joues . Mais si elle reste plantée là, au comptoir, telle la dernière des godiches, pour sur, elle va se faire remarquer.

Alors, d'un pas qu'elle essaie de rendre chaloupé, elle se dirige vers le bel homme au teint mat et au regard sombre. Un homme venu de ces lointains pays que les conteurs décrivent le soir au coin du feu.
Le magnétisme qui émane de lui, la trouble malgré elle. Ses seins ronds se soulèvent au rythme de son souffle qui s'affole.

Arrivé à sa portée, elle hésite. Que lui dire ? Effleurer sa joue du bout des doigts ? lui frôler simplement le bras ? De toute façon, elle espère qu'il la rejettera. Les autres sont tellement plus pulpeuses.

Elle prend une grande inspiration , songe à ce parchemin qu'elle doit porter bientôt en lieu sur et , rassemblant tout son courage, plante son regard aigue marine dans le sien et d'une voix rendue rauque par la peur, mais qu'on pourrait croire assourdie de désir, lui murmure :

- Messire ? Je suis ..........................

Ne pas dire son vrai nom, jouer la prudence jusqu'au bout, si on peut appeler être prudente, être à deux doigts de monter avec un client d'un lupanar.....

- Je suis Nina ! Le paradis n'est rien en comparaison de ce que je peux vous faire découvrir ! Est ce que je suis à votre goût, bel étranger ?

Sitôt la phrase prononcée, la jeune fuyarde se demande comment elle va s'en sortir. Et puis ses yeux.....................presque noirs........, ce regard de fauve à l'affût...
--Rosadeiventi


[Chambre 8 - Interdiction d'entrer]


Telle est prise qui croyait prendre...L'imprudente avait baissé la garde, bien trop sûre d'elle, la Rosa était prise au piège. Par un mouvement violent l'Italien devenu animal la retourne et la plaque contre le matelas. Le visage enfoui, la captive essaye de reprendre son souffle mais l'Italien revient à l'assaut et l'enfourche, le choc est brutal mais pas autant que la morsure des crocs plantés dans la chair tendre de son cou. Un gémissement retentit tandis que les ongles s'enfoncent dans les draps sombres. Elle est assaillie de toutes parts par des mains folles qui empoignent ses seins et les malaxent. Elle n'est plus qu'un objet de désir totalement soumise à cette bête folle de désir. Mais elle apprécie tout autant que la domination, son sadisme n'en n'est que plus développé. La bouche entrouverte la Rosa halète se perdant dans l'extase violente, elle n'attend qu'une chose : qu'il la fasse sienne!
Alors elle rehausse au possible son fessier rebondi telle une pêche prête à être cueillie. Elle dévoile la marque au fer sur sa fesse gauche, témoignage de son insolence dans des épisodes passés. Dans des râles intenses elle cherche l'objet tant convoité en se tortillant, tout en elle réclame l'acte. Elle sent le souffle court de son bel Italien se perdre dans sa chevelure, il est à point, elle est aussi.
Alors dans un gémissement elle ne tient plus


"Oh mio Dio!* Je suis à toi mon bel Italien!"

* Oh mon dieu!


Nicolas.df
[Itou]

Elle était mûre, son corps l'avait signalé pour elle avant qu'elle ne l'admette. Les tressaillements, le souffle court, la cambrure du dos qui se creusait petit à petit... autant de signes qui ne trompaient pas. Le gémissement de la fière Italienne enfin soumise ne fut donc guère une surprise pour son tourmenteur ravi. Il laissa glisser son bassin sur elle, afin qu'elle sente ce qu'elle désirait tant, hors d'atteinte. Les frottements contre ses fesses ne cessèrent que lorsque le borgne sentit son propre contrôle lui échapper progressivement, ce qui était hors de question. Il n'allait pas éteindre tout de suite le brasier qu'il attisait avec soin, ça non.

Il releva donc les hanches pour se mettre à quatre pattes au dessus de sa proie. Presque à regrets, il relâcha la douce poitrine pour saisir les poignets de la belle et lui relever au dessus de la tête. Elle était sienne, mais pas dans le sens où elle l'entendait. Desserrant enfin la prise de ses dents sur la chair tendre de l'épaule, où elles avaient imprimé leurs marques, il glissa les lèvres dans le cou de Rosa, jusqu'à son oreille.


Je sais... et pour quelques temps encore...

Car le jeu n'était pas terminé. La délivrance ne viendrait que plus tard... lorsqu'il aurait fini de s'amuser.
_________________
Elisabeth_stilton
Un étudiant ... premier cas de conscience dire non ... oui mais elle avait des envies à satisfaire la blonde, elle voulait être dans les bras d'un homme, elle qui n'avait connu ça que très peu de fois depuis son mariage, depuis seulement deux mois. En plus il était jeune, oui elle n'aimait pas les vieux, rien que de penser à vieux, elle pense à VGG (Vieux Grincheux Grabataire) et penser à Aegidius ça refroidit toute personne normalement constituée. Or c'était plutôt la chaleur qu'elle voulait la blonde.

Sauf qu'elle ne savait pas comment se comporter avec lui, déjà elle l'aurait en cours et ça la perturbait. Mais et surtout elle ne savait pas quelle comportement avoir là maintenant avec un homme qui lui plaisait. Alors quand il prit sa main pour la glisser dans la sienne ... un frisson parcouru son échine. Elle connaissait ce signe avant coureur pour l'avoir eu pour un autre homme, un autre homme plus vieux qu'elle, un autre dragon, seulement elle n'avait pas céder restant vierge pour le mariage.

Le souffle du blond lui chatouilla l'oreille, il continuait le gredin, il savait user de son charme pour faire d'elle sa proie. Elle le savait à peine plus jeune qu'elle mais elle s'en moquait. La blonde n'était pas calculatrice c'était souvent sa perte d'ailleurs, elle y allait franco et elle ramassait le verre cassé par la suite. Et là au fur et à mesure qu'elle le suivait elle avait envie de prendre des initiatives, oui la blonde avait l'habitude de diriger. Elle le regarda, ne le lâchant pas des yeux quand la main de l'homme glissa dans ses cheveux. Elisabeth se glissa contre lui, passant les bras autour de son cou et déposa ses lèvres sur les siennes.

Un baiser très simple très doux histoire d'amener plus naturellement les choses entre eux. Lui sourire ? Toujours pas possible, un seul a se privilège et le gardera. Mais ses yeux sont expressifs, ils parlent à son compagnon d'un soir de désir, de passion, d'envie ...
C'est donc dans un souffle qu'elle lui susurre à l'oreille.


Du vin et une chambre ... la nuit risque d'être longue ...
--Achim_al_quasim



Blonde elle l'est.
Mignonne aussi. Mais quelque chose en elle dépare avec la profession. A moins qu'elle ne fut débutante.
Il hésite un instant. Peu féru de pucelles inexpérimentées, il ne s'estime pas en devoir d'exercer de patience ni douceur.
Toutefois en attendant, peut-être lui fera-t-elle passer moment agréable avant qu'il ne satisfasse ses besoins.


Avant d'évoquer le Paradis...

Sais-tu danser petite Nina ?


Il a parfois la nostalgie des femmes de ses origines, celles qui vous mettent le feu aux tripes en ondulations au rythme de langoureux instruments.

Et commande à boire pour toi... et un pichet d'eau fraichement tiré pour moi.

Il scrute son visage mais lui accorde un sourire charmeur pour la rassurer.
Un peu.
Marcello.
[Dans le Salon]

Alors que la seconde fille arrivait à leur hauteur, Marcello accrocha le regard furtif que ces dames se lançaient, pareilles à deux panthéres noires qui se jaugeraient, une seconde à peine avant de sortir les griffes et s'entretuer pour garder à soi leur prise d'un soir. Un demi sourire étira ses lèvres, alors devant ses yeux le duel silencieux des regards prenait fin et que la déesse au plateau venait s'installer sur ses genoux et vrillait dans les siens ses yeux au couleur d'émeraudes. Reposant le verre sur la table, Marcello laissa courir ses doigts sur le bras dénudé de Marigold, remontant lentement jusqu'à sa nuque.

Citation:
Bien sûr messire, il fait si chaud ce soir...


Le ton de sa voix, le parfum qu'elle dégageait, la douceur de sa peau et ce sourire qui ne la lâchait pas...savait-elle rééllement à quel point sa seule présence avait fait grimper la température?
Elle porta alors son verre à ses lèvres. Ce genre de lèvres qui donne envie à un sieur d'être cette gouttelette de vin qui y perlait à cet instant, et dont Marcello se saisit du bout des doigts pour la porter aux siennes.
Un frôlement sur sa nuque, la sensation qu'elle glissait, Marcello reserrait son étreinte sur ses hanches, et tandis qu'elle nouait ses doigts autour de son cour, le soldat réprima une légére grimace en sentant ses blessures s'étirer sous sa chemise.
Citation:
Mon doux seigneur, comment puis-je vous appeler ?

Son souffle chaud contre sa peau, et un long frisson parcourut le vicomte, oubliant la douleur qui l'assallait moins d'une seconde plus tôt.
- Sinorina, répliqua-t-il en rapprochant du sien le corps de la belle, mon nom n'a que peu d'importance. Je te laisse libre de choisir celui que je t'inspire...
--Isabeault


" Sais-tu danser petite Nina ?"

Si elle s'attendait à ça ? Et malgré la tension de cette fichue soirée, malgré la peur qui noue encore son ventre, elle s'entend rire alors que le regard de l'homme, la jauge . Danser, s'il savait !

- Danser ?

Et d'un coup, elle n'a plus peur. Cet homme sera son salut. Dut-elle pour celà, se coucher et s'offrir comme une catin.
Qui viendra la chercher lorsqu'elle sera dans une des chambres ?
Et puis, elle a bien endormi le Comte, elle saura bien faire son affaire aussi de ce bel étalon. Danser..........Bien sûr qu'elle sait.


Son regard se fait langoureux, sa main cette fois s'aventure provocante dans la longue chevelure de jais de sa proie, s'attarde . Ses doigts descendent jusqu' à sa nuque. Elle se rapproche de lui à le toucher, glisse une jambe contre la cuisse ferme et musclée du jeune homme et effleurant son oreille de sa bouche lui murmure d'une voix taquine :

- Qui parle de boire ? Il y a tout ce qu'il nous faut là haut ! Danser ? Hummm ! Oui, je sais faire ! Je suis danseuse dans une troupe de balladins. Mais je ne veux danser que pour toi ! Viens ! Monte avec moi ! Emmène moi !

Ses pensées se bousculent dans sa tête, l'entrainer là haut, l'envouter, le rendre fou, lui faire rendre grâce, gouter à sa peau, à sa bouche. Et quand il sera mur, lui offrir à boire .
Il veut boire ? Il boira, mais plus tard. Et puis quelques gouttes de ce flacon, glissé dans sa poche, l'emmèneront au pays des songes. Le temps qu'elle se fasse oublier des soldats....Et puis.....

Mais, Dieu, que ses cheveux sont noirs, et sa bouche, oh, sa bouche...........
--Achim_al_quasim



Serait-ce un soupçon de malice qu'il vient de lire là, furtif, dans le regard de la blonde ? Pourtant sa attitude tient déjà plus de la catin qu'elle prétend être. Aguicheuse, entreprenante à la limite du vulgaire...
Il lui attrape le poignet et l'attire contre lui pour lui souffler à l'oreille :


Tu joues un jeu dangereux petite Nina...Je ne suis pas un chevalier blanc, si tu m'entraines là haut... tu feras plus que danser...

Il la maintient, glissant un bras ferme autour de sa taille, qu'elle prenne conscience réelle qu'il n'est pas un agnelet venu se découvrir en ces lieux de perdition.
Il a la voix sourde et si elle a un brin d'expérience, elle sait que ce n'est pas une dague dissimulée qu'elle sent au travers de la soie de la robe du chirurgien. Un dernier regard sur le minois de la blonde, aussi froid qu'il commence à bouillonner à l'intérieur sous l'effet de la main qui lui caresse la nuque.
Cymoril
[A l’ombre d’une porte cochère avec vue sur l’entrée…]


Un moment déjà qu’elle observe les allées venues de la Rose Noire, hésitant toujours à se lancer. Cliente très particulière, elle s’est efforcée d’effacer au mieux toute touche trop féminine dans sa tenue. Vêtue en spadassin, en braies et bottes, long pourpoint de belle facture laissant apparaître le col d’une chemise de lin finement ouvragé. Pas de bure ce soir.
Les bandes serrées sous l’habit camouflent suffisamment une poitrine gênante.
Sa longue chevelure ébène contenue dans un chignon serré, elle présente un visage fin dénué du moindre fard. Seuls atours qu'elle ne peut cacher, s'ils en sont, l'ivoire de son teint et des yeux noisettes rehaussés de cils aussi noirs que ses cheveux. A son flanc droit, la rapière forgée sur mesure, plus courte et légère que la normale complète la tenue.

Du monde, beaucoup de monde.

On se croirait devant les tavernes le jour où la paye des mineurs tombe et qu’ils vont dépenser tout leur soûl sans penser aux lendemains ou leur matrone qui les attend désespérant de voir la couleur de l’argent pour nourrir les mioches.

Assurément au nombre de clients qui s’y engouffrent l’endroit est exactement ce qu’elle recherche. Reste à savoir comment elle allait présenter sa requête. C’était LA question qui la taraudait pour l’heure. Ca et le fait d’arriver à entrer aussi, au vu de l’expérience craonnaise…
Le morceau de pâte de pavot finit lentement de fondre sous sa langue, achevant son travail de détente, et faisant taire pour quelques heures une douleur lancinante.

La distance qui la séparait encore de la porte est finalement abolie.
L’huis est cogné.
Elle passe une main nerveuse sur son habit, lissant un pli imaginaire, un pli légèrement soucieux à son front, déjà prête à envisager le pire.

_________________
--Marigold.
[Sur les genoux de MArcello dans le salon ]

La contraction des muscles du dos du jeune homme n'échappèrent pas aux sens de Marigold. La Dame lui avait appris à reconnaître chaque soubresauts du corps afin de jauger au mieux l'avancée des entretiens qu'elle menait en bonne "dame de compagnie". Elle se savait légère et le voyait fort, la blondine ne comprit pas en cet instant pourquoi une ombre douloureuse se posa sur son visage, elle le découvrirait certainement plus tard.

En tout état de cause cette tension qui remontait jusque dans la nuque, ne lui plaisait guère, les hommes sont moins avenants et doux lorsqu'ils sont contrariés, alors tout en lui répondant, elle commença du bout des doigts à lui masser les cervicales. Ses gestes étaient doux, chaque déplacement de la pulpe réfléchi, les contacts plus ou moins appuyés, remontant et descendant afin d'éliminer la contracture. Un massage aussi léger qu'une caresse pour ne point se montrer trop aventureuse.


Rosa ne m'a appris que quelques mot dans sa langue qui je le crois est la même que la vôtre...et ce soir un seul me revient à l'esprit : Amore... ce n'est pas à proprement parler un prénom,je le sais bien, mais souffrez mon seigneur que ce soit le vôtre ce soir
.

Elle lui avait glissé ces quelques mots de la voix la plu suave possible, frôlant de ses lèvres sa peau comme le prémisses d'un baiser, car plus les minutes défilaient et plus cet italien éveillait en elle les sentiments qu'on lui avait pris à taire. Elle savait qu'elle ne devait pas s'amouracher ne serait-ce que pour quelques heures de ses hommes de passage, mais parfois elle ne parvenait pas à faire autrement, peut-être lui fallait-il aimer pour aimer....

____________
--Lucrece


[Grand Salon, quand l'observation va bon train]

Décidement ce soir, on se presse à la Rose Noire! Et peu à peu alors que les clients arrivent tour à tour, le brouhaha s'élève. La Borgia comme on l'appelait fut un temps reculé de sa vie toujours bien droite sur son tabouret voit les couples se faire doucement.

Marigold discute avec une proximité plus qu'amicale avec un sieur visiblement soldat. Les corps commencent à se rapprocher, et Marie presque tendrement, délasse en papotant de la manière la plus badine qui soit. Cette petite rêvait d'amour, elle le savait et pour ne pas qu'elle aille vers une déception certaine, Lucrèce bien souvent lui rappelait que son statut ne permettrait guère la rencontre d'un prince charmant qui la sauverait sur son cheval blanc! Elles étaient des parias, il fallait bien s'y habituer, mais sa camarade blonde était jeune encore...

Un cri sifflant venant de l'entrée la sortie de ses observations et de ses pensées, alors même qu'elle venait de remarquer Désirée qui semblait elle aussi vouloir se mettre à la tâche. Qu'est ce qui se passait auprès de Baudouin pour que cela couine de la sorte?
Bien vite La Rouge ne tarde pas à intervenir en bonne matrone soucieuse du bien être de ses clients.

L'itinérante aperçoit alors une jeune femme à la chevelure dorée, essouflée qui vient se placer non loin d'elle...pas une catin ça, qu'elle se dit. Alors qui? Mais au contraire de ce qu'elle pense, après quelques minutes, le comportement se meut pour épouser celui du métier avec un sire brun au teint hâlé qui vient lui aussi de franchir les épais rideaux du seuil.
Froncement de sourcil léger, nouvelle recrue? Etrange!

Les jambes un peu endormie ont besoin d'être dégourdie, alors c'est tout naturellement que l'ex-itinérante descend du tabouret et commence à se diriger vers l'entrée d'un pas lent et toujours chaloupé, l'habitude! Et tout en cheminant sans hâte, l'empoisonneuse continue ses contemplations, nul doute que le bordeau ferait recette ce soir! Léger sourire à l'adresse de ceux qu'elle croise, peut être que le suivant ou celui d'après sera pour elle...car, à son tour, elle aimerait se mettre à l'ouvrage pour gagner son pain!


--La_dame_rouge


[ A la porte]

Ses yeux se posèrent sur la bague... Sa dextre gantée l'accueillit lorsque ses lèvres murmurèrent un sobre:

La Corleone est ici en effet... Mais diable ne me comparez pas à elle.

Ses sourcils se froncèrent. Ainsi les nouvelles filtraient... Sadnezz était bien à la Rose noire depuis la veille, pour ravitailler le lupanar en herbe qu'il ne fait pas bon cuisiner... détail indispensable à l'ambiance de la maisonnée. Elle ne put s'empêcher de remarquer que L'araignée et l'italienne formeraient une belle paire de.. Bref.La main se referma. regard à Baudouin.

Je vais moi même aller la prévenir de ce... Présent.

bien curieux présent. Le symbole ne lui disait rien, mais l'homme semblait tenir à le lui remettre... A voir si elle était en état.


Patientez...


Elle tourna les talons avec l'intention de se rendre au premier étage. Signe de la main à Tadzio au passage... Une femme l'attendait.

--Sucre
Sucre se laisse guider par l'odeur suave qu'il avait senti sur le perron de la maison de passe. Le videur l'ayant laissé passer gentillement, il entreprit d'explorer les lieux frappant le sol de sa canne. Il arrêta bien vite de le faire quand il entendit le vacarme que cela faisait. Il ne voulait en aucun cas gêner les affaires de la Rose. Il s'installa dans un fauteuil jaugeant tout ce petit monde rassemblé dans cette pièce. Il regarda les murs se demandant s'ils étaient assez épais pour masquer les gémissements et les jouïssements, ce qui lui fit sourire en coin. Il s'attarda surtout sur les catins qui charmaient les clients. Elles avaient des manières qui lui plaisaient bien, il était donc au bon endroit pour satisfaire ses désirs et tenter de satisfaire pleinement une des catins puisque c'était le but de sa présence. Orgueilleux? Peut-être... Mais quand on est un masseur et un libertin reconnu on peut l'être. Il contempla ensuite les tenues de l'assemblée. La plupart était noble, certains étaient peut-être puceaux ou simplement perdu dans ce lieu de luxure. Pour lui, c'était son élément, il avait toujours vécu dans la luxure. Les catins portaient des tenues frivoles mais pas vulgaires. Il avait déjà connu des catins qui laissaient grossièrement voir leur corps et cela ne lui avait jamais plut. Il entrevoyait deux belles se chamailler puis se séparer puisqu'il y avait deux clients à leur disposition. Dire qu'elles étaient magnifiques, n'était pas ici une hyperbole, elles étaient magnifique c'était indéniable.
Mais est-ce qu'une arrivera à attiser le brasier en lui et s'en jouer? Seul le temps nous le dira pensa-t-il.
Posant une de ses mains sur le pommeau de sa canne, il restait là à attendre les jambes légérement écartées caressant d'un air distrait le pommeau d'argent.
Judas
[ Mansarde, à deux bouffées des limbes...]

Allongée sur d'épaisses étoffes soyeuses, entre deux coussins... La Corleone végète. La porte s'est ouverte, et la lueur des lampes à huiles projettent sur les murs l'ombre de cette invitée qu'elle ne distingue que mal.. Esprit vaporeux oblige. La fumée âcre qui s'échappe de ses lèvres l'a menée au paradis qu'elle ne verrait jamais, délicieuse sensation soporifique...

Cerdanne la douce...


Elle avait reconnu cette voix, celle de la jeune femme qu'elle affectionnait tant pour sa discrétion que pour sa détermination. Leurs échanges épistolaires étaient encore dans sa besace, jetée négligemment dans un coin de la chambre. Depuis l'attaque du castel d'Orleans, les deux femmes ne s'étaient pas revues.

La Corleone tapota lentement la place à ses cotés pour signifier à la douce de s'approcher plus pres. Une fiole de laudanum à demi remplie pour partager l"ivresse et refaire le monde quelques heures, pour se souvenir du bon temps et du mauvais...

Elle était venue, malgré le naufrage malgré la blessure. Sad plissa les yeux pour mieux la voir. Son petit trafic commençait à ses faire connaitre, et la Rouge représentait une de ses meilleures clientèle. Bien sûr il fallait reprendre la route, mais le corps refusait de quitter le quiet cocon, la douce morsure du pavot.

L'ouverture de la porte lui avait amené les bruits du rez de chaussé, mais sa caboche ne les avait même pas interceptés.


Tu es là.

_________________
Enguerranddevaisneau
Et de laisser ses pupilles fouillaient avec entrain celle de la jeune doyenne qui le contemplait..
Elle l'embrassait donc, engageant ainsi la soirée de manière bien scandaleuse et signifiant au blond qu'il lui plaisait et qu'il aurait la joie, que dis-je, l'honneur de s'occuper d'elle en cette nuit...
Et de lui rendre son baiser, ses lèvres opalines dévorant celle de la dragonne avec gourmandise..


Nous trouverons tout cela à l'étage...

Lui lâcher la main pour la précédait dans l'escalier, donnant à sa démarche une insolence finement contrôlée, un air tout en masculinité racée tandis que l'ascension jusqu'au chambre impose un silence entre les deux protagonistes..
Que faisait il donc à se faire ainsi passer pour un vendeur de plaisir, lui qui n'avait que rarement connut les méandres de l'amour, du partage des corps et du plaisir..
Il n'était pas expert, non loin de là, mais en cette nuit d'hiver, l'Ittre se sentait capable des plus hauts faits, et même de combler une femme qui en matière de plaisir de chair ne devait pas être beaucoup plus expérimentée que lui...

Marchand dans le couloirs, il tend l'oreille, tentant de trouver une chambre vide..Guidée par les voix et cris en italien, il sait que la chambre 8 est occupée, et s'avise donc de ne pas entrée dans une trop proche...Les parois et les murs n'étant pas épais, il ne voulait pas avoir honte de ne pas procurer autant de plaisir à sa partenaire que celui qui enfourchait gaiement une pouliche italienne..
Et d'entrer dans la chambre 13, tout en ouvrant les yeux sur la décoration, somptueuse, propice au plaisir et à la luxure..
Avisant la Silton, il se content de lui adresser un de ses habituels mais non moins charmant sourire en coin avant de lui servir du vin, heureusement posé à la vue de tous...
Une coupe dans sa main, il s'approche..


Buvons...A cette nuit qui promet d'êtres des plus exquise...

Et de lui tendre sa coupe, avant de trinquer comme il sied à ce genre de situation.
Tentant de paraitre le plus calme qui soit, il trempe ses lèvres fastueuses dans la boisson raisiné avec un plaisir non feint...
Le Vaisneau était amateur de bonnes choses, et il le prouvait encore ce soir...

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