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[RP] Maison close de la rose noire

Rouquine
[ Salon, au comptoir : La nouvelle et l'imposteur]

La jeune catin n'est pas devin. Sa science est celle des caresses, pas infuse.... Alors quand il demande à boire avec elle, que pourrait-elle croire d'autre qu'avoir à faire à un client ? Réprimant un soupir de soulagement, car après tout elle est à l'essai ici et il lui faut absolument un client pour la nuit, elle s'approche et vient s'accouder tout à côté de lui, sa hanche frôlant à peine le corps du jeune homme, une main délicatement posée sur son avant bras. Tadzio aurait-il eu raison ? A-t-elle été choisie la première...?

Avec plaisir.... Emilla, tu as entendu la commande de notre invité...

Elle parle à Emilla, mais ne quitte pas une seconde son client des yeux. Pétillants, joueurs. Elle attend qu'il se présente, sans plus d'avances physiques que leurs corps qui se frôlent. Laisser le chasseur s'éveiller en lui, lui donner envie d'une proie... Il est trop joli pour l'attirer, car les jolis garçons ont en général tendance à se montrer trop timides ou trop tendres entre les draps pour son goût...Mais ce sont les clients qu'elle préfère, au final. Ceux qui la font chavirer de suite pourraient la tenter de se donner gratuitement. Elle n'aura qu'à penser au barbu pendant qu'il la prendra. Un sourire amusé éclaire son visage à cette pensée. Combien de fois a-t-elle usé de ce subterfuge indétectable pour amener un client à l'extase...? Et qui sait,avec un peu de chance, peut-être ce trop joli garçon sera-t-il l'exception à la règle...

Enchantée... Je suis toute nouvelle icelieu, on m'appelle tout simplement la rouquine. Faites vous souvent l'honneur de votre clientèle à la Rose Noire, gentil sire ?

Elle attend sa réponse, puis quand le verre est posé devant eux, elle lui murmure à l'oreille d'une voix suave.

M'offrirez vous à boire, ou parliez vous de partager ce verre au sens propre...? Vous savez n'est-ce pas que si je bois dans votre verre je connaitrais... vos désirs les plus secrets...?

Si elle savait combien elle perd son temps, combien elle risque de perdre sa place à la rose... Mais elle n'en sait rien, et fait son devoir avec l'enthousiasme des nouvelles.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Flex
Elle rit, ce qui rend Enguerrand moins nerveux. Il remit en question ses préjugés qu'il avait d'elle et commençait à l'apprécier. Qui plus est, la dame rouge lui confia l'importance de leurs provisions. Le borgne avait un éclat de lumière dans son œil et il salivait comme devant un repas de fête. Un poids se retira derechef de ses épaules. D'ailleurs on remarquait sur lui ce sentiment là, puisqu'il devint tout naturel.
En outre, Enguerrand ne voulait pas vexer la dame rouge. Il ne voulait pas lui dire qu'il pensait ne jamais profiter de ses filles. Il hocha simplement la tête.


« - Je m'y engage personnellement. Nous trouverons un moyen facile de communiquer, j'adore écrire.

Il voulait faire connaissance de celle avec qui, une collaboration commençait.


J'ai été docilement surpris de la filette Emilla. C'est une belle réussite. »
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Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
--Esteline_de_montmorency



[ Impatience contenue de la duduche au Salon ... ]


La patience n'étant pas son fort , lorsque le noble borgne s'engouffra par la porte entrouverte de la tenancière et qu'elle l'entendit parler de guet de paris, elle ronchonna pour elle même.
" Gai Paris ou du guesclin d'oeil c'est du kikif bourricot, le filou m' est passé sous le nez."
Elle en poussa un petit éternuement de dépit et d'agacement.

Plus le temps passait et moins elle était décidée. Catin ou cliente ? Il lui fallait remettre le pied à l'étrier très vite pour effacer l'outrage subi, effacer cette rage qui grondait en elle.
Peine, colère, douleur, rancoeur.... Le duchesse avait lâché ses chiens sur la piste de son agresseur. La chasse à l'homme était ouverte.

Esteline secoua doucement la tête , agitant ses boucles brunes et son chapeau à plumes.
Tant qu'elle n'aurait pas discuté avec la tenancière, elle ne serait pas décidée, comptant sur l'expérience de la mère maquerelle pour la conseiller.
Son regard noisette et curieux glissa sur l'homme dans une pose alanguie. Il émanait de lui les essences même de la sensualité. Il devait être sans aucun doute très bon amant.

Sortie de sa rêverie, la duchesse se rendit compte que du monde était arrivé. Elle avait l'impression d'observer une fourmilière évoluer au ralentie.
Un mouvement devant ses yeux.... Le barbu était revenu.
Il y avait quelque chose de décidé dans sa posture mais en même temps une certaine retenue. Peut-être une première fois pour lui? Tout comme elle....
C'est ce qui la décida en fait. La tenancière avait beaucoup de visites et ne sachant même pas qu'elle l'attendait, ne s'en formaliserait pas, bien au contraire.
Une petite distraction en attendant lui permettrait peut-être de s'éclaircir agréablement les idées.

Décroisant avec élégance ses jambes, Esteline se mit debout, lissa les pans de sa robe.
En quelques pas elle se présenta devant le soldat.
Plongeant son regard noisette dans celui de l'homme se tenant droit elle déposa sur son bras son gant, comme pour le marquer de son choix, et ajouta d'une voix douce et basse.

- Messire vous plairait-il de me tenir compagnie quelques temps en tête à tête ? J' ai cru comprendre que ça serait votre première fois. Il se trouve que moi aussi... dans ce lieu...
--Enzo


[ Le salon et La Nouvelle...Etre ou ne pas Etre...]

Adore la façon de la Rouquine de venir s'accouder à côté de lui, son frolement de hanche contre son corps et sa main posée avec délicatesse sur son avant-bras. Tous ces gestes bien choisis. Il lui sourit. Son regard malicieux planté dans le sien. Il ne le lâche pas. Il admire chaque trait de son visage. N'en laisse pas une seule parcelle. Et bientôt, ses yeux fixérent inlassablement ses lévres tandis qu'elle quémandait pour lui sa commande auprés d'Emilia. Il la gratifia d'un sourire pour sa démarche, et posa à son tour sa main sur la main féminine posée sur son avant-bras. Il trouvait important de savoir si chaque geste avait la même intensité de désir pour elle comme pour lui. Enzo la laissa parler, se présenter et prendre les choses en main, ce qu'elle faisait rudement bien et savait avec beaucoup d'intelligence amener au désir, et à l'éveil de celui-ci. Il comptait tout de même y apportait la pierre à l'édifice et ne pas se laisser entiérement guider et prendre la situation en main.

Enchantée... Je suis toute nouvelle icelieu, on m'appelle tout simplement la rouquine. Faites vous souvent l'honneur de votre clientèle à la Rose Noire, gentil sire ?

Il s'était donc fourvoyé. Autant pour lui. La surprise n'en était que meilleure.
Premiére question qui l'incite à se rapprocher d'elle encore plus, à se tenir si proche que leurs corps se frôlent, pose son autre main avec douceur sur une de ses hanches. Il l'écoute attentif, de ses yeux plongés dans les siens, les sondant comme des abysses profondes. Pour répondre, il approche son visage du sien, le parcoure du souffle de sa voix et lui dit:


Enchanté la Rouquine. Je suis Enzo et ceci est ma premiére venue à la Rose Noire...

Fixe ses lévres de son regard malicieux. Monte doucement sa main de sa hanche vers sa bouche et avec lenteur, fait le contour de ses lévres. L'inférieure puis la supérieure avec son pouce comme pour en savourer toute la fermeté et surtout la forme. Le verre de vin rouge se pose devant eux. Il semble de bonne cuvée. Le prend entre ses doigts, le fait tournoyer, hume la senteur et écoute les mots suaves à son oreille que la Rouquine lui glisse et qui ne le laisse pas indifférent:

M'offrirez vous à boire, ou parliez vous de partager ce verre au sens propre...? Vous savez n'est-ce pas que si je bois dans votre verre je connaitrais... vos désirs les plus secrets...?

Son sourire malicieux s'étale au fur et à mesure qu'il en comprend le sens et la portée. Il pose le verre de vin rouge devant eux sur le comptoir. Lui sourit. Plonge son regard dans le sien tout en caressant sa main de la sienne, puis vint se coller tout contre elle et lui soufflait au creux de son oreille les mots suivants aprés avoir dégagé quelques méches de cheveux et les avoir placés derriére son oreille:

Je vous propose de boire ensemble dans un verre,chacun de notre choix, que puis-je vous offrir ?

Si elle souhaitait connaitre ses désirs les plus secrets, il fallait bien qu'elle se livre un peu elle aussi. C'était un peu le jeu du chat et de la souris. Mais qui était qui...Les rôles pouvaient s'inverser si vite. En tout cas, il ne ferait rien pour la mettre dans l'embarras. Qu'importe ce qu'il adviendrait. La Rouquine repartirait avec une belle somme d'écus trébuchants au final. Quand à Enzo...Seule la Dame Rouge déciderait de son sort aprés cette nuit. Puis aprés tout, elle n'était pas non plus censée savoir.

La loi du Silence ferait-elle son oeuvre ?
--La_dame_rouge


[Bureau]

Emilla, belle enfant n'est-ce pas... C'est son soir d'essai, et si vous êtes satisfait de ses services il est certain qu'elle restera à la Rose.

Car oui, qui saurait satisfaire un Mirandole ne saurait être remis à la rue qui l'attend. L'homme qui se tenait en face d'elle caractérisait typiquement le genre de clientèle difficile a satisfaire, intraitable et pourtant si charmant quand l'humeur y était... Il en fallait peu à la Dame pour se forger une conviction, parfois c'était une qualité , mais parfois un défaut. Ne s'attardant jamais sur les efforts au long terme, c'était sa première impression qui la guidait. C'est de cette façon qu'elle choisissait ses putains, et ses garçons. Si avec le temps et par un malheureux hasard leurs services étaient décevants, ils retournaient au purin d'où ils étaient natifs et avec la fesse marquée au fer pour souvenir.

Mais telles extrémités arrivaient peu souvent. Parfois même, elle était clémente, gardant ses "sujets" après châtiment. Et croyez-le ou non, personne ne s'en était jamais plaint. La rose Noire était puissante, érigée d'alliances et de traités avec les grandes familles du royaume, la simple venue de Flex et de sa demande en attestait... La queue aux portes closes aussi. Mais sans se leurrer, il était clair de la vie dehors marchait de la même façon. Il faut connaitre les bonnes personnes pour s'y faire une place, et une belle.

La Rouge revint à ses moutons, sans manières superflues mais avec toujours cette douce façon de caresser le Mirandole avec les yeux. Non loin d'elle, un coffre finement travaillé à la serrure ciselée. A son cou, une chaine de métal noble qui roulait sa maille sur son décolleté à chaque respiration paisible... A son bout, une clef. La maquerelle s'en saisit et se leva dans un bruit de froissement de jupons. Derrière Flex, le porte fut délicatement refermée.

Ainsi dans l'intimité de son bureau, elle pouvait marchander, dans les règles. Le coffre se vit ouvert, et éventré ainsi au sol il révéla aux deux silhouettes dessinées sur les murs par les lueurs douces des cierges son précieux contenu. Des bouteilles, des flacons, des fioles... De toute taille et de toutes formes, de toute contenance aussi. Des pots garnis de pâtes sombres qu'elle ouvrit en humant avec une ostensible délectation leur lourds parfums. Un soupir discret et elle se tourna vers son hôte.


Mandragore, jusquiame , solanacées, morelle noir, belladone et Scopolie de Carniole... Décoctions, pâtes ou même plaisir brut. Je suis certaine que nous trouverons un terrain d'entente...

Un sourire révélant la rangée émaillée vint eclairer son visage. La Rouge est gracieuse... La Rouge est généreuse. Quand elle le veut.

--Mme_red
[ Au salon, elle guette ]

Instant d’immobilité pour analyser la situation. Les perles métalliques suivent de la rousse qui délaisse Tadzio et l’autre homme pour voir la jeune fille du comptoir. Le doute s’envole, c’est belle et bien une fille de chaire et le manège qu’elle entame avec un client accoudé au bar fini de la convaincre totalement.

La jeune femme reporte son attention sur les deux hommes. C’est alors qu’une femme s’approche, et il ne faut pas se lancer dans une longue analyse pour lui trouver un air noble. Une semblable? Légère crispation quand l’inconnue se penche vers… le barbu. Infime soulagement.

Un regard se porte rapidement aux alentours et la Red en conclut qu’il n’est pas bon d’attendre que le courtisan fasse le premier pas. La blonde a toute les chances de se le faire piquer sous le nez! Et pour l’heure, c’est hors de question. L’angélique est capricieuse ce soir. Non pas jalouse, elle ne souhaite simplement pas attendre que Tadzio termine son office avec une autre cliente. La Red s’avance alors sans plus attendre vers les trois personnes.

Pressé de l’avoir pour elle? Il faut l’avouer, mais la jeune blonde ne conçoit par pour autant la jalousie pour un homme dont on ne pourrait avoir l’exclusivité. Il serait bien suicidaire de s’éprendre d’un homme de chair. Il faudrait aussi être bien sentimentale… La Red est femme, amante et aimante, passionné quand elle aime, mais elle garde les pieds sur terre. Elle ne se livrera à aucune folie du cœur. Tout au long de leur première soirée, Tadzio et elle-même avaient appris à se dévoiler quelque peu l’un et l’autre, mais certain secret n’avait pas encore été révélé. Ce soir, c’est une armure tout autre que la Red aimerait déboucler…

Les pas de la blonde s’arrête près des coussins, et se parant d’un sourire courtois elle salue les personnes présentes.

_ Messieurs, le bonsoir… Ma Dame.

Un signe de tête appuyé s’adresse à celle qu’elle considère comme son égale. Sans rajouter un mot de plus, les perles métalliques cherchent à se plonger dans le regard qu’elle avait su tant apprécier.


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Cerdanne
[ Salon...Comptoir.. ]

S’asseoir, oui, mais seule et les mains vides, désœuvrées !
Quelle aberration !
L’espace d’un instant, elle a savouré la profondeur moelleuse du sofa.
Oui mais voilà, une Cerdanne en cache toujours une autre.
Le regard bleu observe et brille.
Accroche à nouveau la rampe de bois qui l’appelle.
La nargue oui !

La provençale s’étire et soupire.
La mauvaise humeur rode encore au fond d’elle. Un bref regard vers le comptoir.
Y a du monde...Deux hommes et tant de femmes.
La rose a prit racine et les bourgeons sont déjà là.
Le va et vient lui ferait presque regretter le premier soir du premier jour.

Boire ? Peut –être un pichet de vin épicé l’attend lové contre l’âtre..
Attendre ! La dame rouge est invisible...
Et elle tarde à sortir de son bureau.

Alors, la brune se lève et tranquillement rejoint le comptoir qui grouille de coudes et de paroles feutrées.

Sourit, amicalement aux femmes installées, parées, poudrées. Retenant une grimace devant tant de colifichets... .
Sourit largement aux hommes présents.
La minorité triomphante se pavane gentiment.
Elle peut ! elle est resplendissante cette minorité qui brille.

Alors, elle se faufile entre les ombres et interpelle à la volée…
Joyeusement narquoise.
Impatiente au fond d’arracher ses relents d’âme noire, n’ importe où, n’importe comment.
Se vautrer dans l’ivresse encore et encore..


Pourrais je caresser l’espoir de boire un vin chaud épicé...
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--Jules.


[Salon : juste quand il doutait...]

La fille aux cheveux de feu était partie au comptoir, et à sa main sur celle de la gamine aux yeux verts, elle la consolait visiblement. Il hocha lentement là tête à son intention lorsqu'elle posa sur lui un regard plein de reconnaissance. Toutes deux nouvelles... Arrivées ensemble, sûrement. Ces deux là étaient une paire, sans nul doute. Tadzio tardait à lui répondre, et il commençait à s'imaginer devoir seul repousser les avances d'un nobliot aux allures effeminées quand la femme de la porte s'avanca, les yeux sur lui. Des yeux magnifiques, au demeurant. Il se raidit quelque peu. Le sauverait-elle d'un client masculin...? Une main gantée se posa sur son bras, et il plonga ses yeux noirs dans les noisettes levées vers lui.

- Messire vous plairait-il de me tenir compagnie quelques temps en tête à tête ? J' ai cru comprendre que ça serait votre première fois. Il se trouve que moi aussi... dans ce lieu...

Un hochement de tête infime pour lui confirmer que c'etait son premier soir, et le regard passa de ses yeux à sa bouche, qu'il lui tardait de goûter. D'une voix basse qu'il voulait douce mais sortit rauque, il lui chuchota en retour...


Ma dame, vous me sauvez. Une beauté comme vous est un cadeau du Très Haut.

C'est qu'il le pensait, et ses yeux ne mentaient pas. Ayant déjà fait un effort d'elocution monstrueux, il n'ajouta rien et passa aux actes. Une main se posa au creux de son dos pour la guider, l'autre sur le gant déjà posé sur son bras.

Après vous.

Il ne savait pas dans quelle chambrée monter, mais n'en dit rien. Là haut il serait bien temps d'improviser. Un hochement de tête respectueux à la belle blonde qui venait de les rejoindre et n'avait d'yeux que pour Tadzio, suivi d'un "Ma Dame" bourru, et il imprima la plus légère des pressions au creux du dos de sa compagne pour l'heure.

--Tadzio
[Tranquillité envolée]

Il avait eu raison de ne pas s'en faire, car en quelques minutes tout au plus, le salon avait retrouvé son animation coutumière. Le bal des hypocrites, acte premier... dans tous les coins, ça minaudait et faisait semblant. Semblant de désirer, semblant de respecter, semblant d'aimer même parfois. Le client était roi, mais pas unique acteur du grand jeu de dupes.

Interrompu dans ses pensées par le ton inquiet de Rouquine, Tadzio n'entendit que la fin de la question, se tourna vers le nouveau gardien. Ou celui qu'il considérait comme tel, en tout cas... Jules.


Tibère ? Il est à l'étage, avec un jeune puceau... qui ne le restera sûrement pas longtemps. Quand il redescendra, tu ne pourras pas le manquer... blond comme les blés, respirant la perversion. Très compétent.

La cliente brune daignant enfin s'approcher, le courtisan jugea plus sûr d'arrêter là cette discussion un peu trop professionnelle. Plutôt jolie, dans son genre... la nuit ne serait pas désagréable, au moins. Sauf qu'elle choisit le gardien ! Allons bon, il y avait méprise... à moins que ? S'agissait-il d'un homme de plaisirs ? Sa réaction face à l'offre de la nobliaute serait révélatrice. Quoi qu'un gardien ainsi abordé se garderait peut-être de détromper une belle femme. Tadzio sourit, et attendit.

Pas longtemps. Cette démarche... comment ? Pris au dépourvu, il se leva pour saluer la Raide. Elle ne lui avait pas dit qu'elle reviendrait le soir même ! Et pourtant, elle était là. Pouvait-il l'appeler... non, pas devant les autres.


Ma dame... c'est un plaisir de vous revoir si tôt.

Il était sincère, et il savait qu'elle le savait.
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Emilla_kair_d_ancle


[Salon : que le spectacle commence]

Emilla écoute la Rouquine avec attention et la manière dont son regard pétille d'amusement, réussit à calmer la peur qui tenaillait son ventre. Elle a raison. Elle doit se reprendre et s'occuper de la clientèle, pour le reste on verra. Elle se concentre sur ce que la Rouquine lui dit sur le mâle barbu, le rouge aux joues.

Tu crois que je devrais accepter sa protection? C'est que justement, il est beau et fort et je ne veux pas devenir une femme et devenir comme toutes celles des rues, rondes et asservies. Et ce sentiment de vouloir me réfugier auprès de lui ne me rassure pas du tout! Ce n'est pas normal ce n'est qu'un homme après tout. Comme tous les autres et il a juste agi ainsi par réflexe. Pourquoi s'occuper durablement d'une fille comme moi, c'est idiot et dangereux. Non, décidément je dois me débrouiller seule.

Dieu qu'elle est peu convaincante la jouvencelle dont le corps s'éveille pour la première fois, les jades agrandies se perdant sur le corps de sa plus grande frayeur. On ne ressent pas ça pour un homme, un homme c'est dangereux, on s'en méfie. Cette règle de conduite lui a toujours sauvé la vie, mais dans ces lieux, les effluves des bouteilles aidants, l'atmosphère chaude et sensuelle, les épaules larges qui la narguent sans le savoir... Par tous les enfers, songeons à autre chose!

Mais la Rouquine continue sur son engagement envers Emilla et ses yeux se mettent à briller d'émotion. Oui, la Rouquine est définitivement la soeur qu'elle n'a jamais eu et la jouvencelle vient poser un instant sa main sur la sienne en signe muet de reconnaissance. Trop émue pour parler de ça, elle rebondit sur la fin de ses mots.

Je crois que j'ai trouvé ta boisson attitrée alors, je trouvais qu'elle t'allait bien. Gaie, sucrée, ronde en bouche avec un petit gout épicé qui donne envie d'y revenir.

Sourire de connivence entre deux amies mais déjà des clients approchent. Elle écoute le premier messire et lui tend un verre de Saint Emilion grand cru à la robe veloutée et l'arôme sulfureux. En silence, elle observe avec discrétion les échanges entre la Rouquine et ce dernier découvrant un monde qu'elle ignore totalement. Les rapports entre homme et femme peuvent ils donc être faits de cette connivence et de cette chasse policée? Habituée aux rudesses de la rue, ce chassé croisé la fascine.

Mais déjà les commandes se succèdent. Elle voit la noble dame se diriger vers Jules et se demande s'ils se comporteront de même. Mais déjà une autre femme s'approche. Force, détermination sont les mots qui lui viennent à l'esprit. Pas de mots inutiles avec celle ci. En silence, elle prépare le breuvage, mêle les épices et réchauffe doucement le tout avant de le tendre dans un verre un peu épais pour en conserver la tiédeur. La Rose commence à s'animer imperceptiblement et Emilla se concentre à nouveau sur le travail qui se fait plus pressant.



Rouquine
[Salon, comptoir : dans la poche ? ]

A la façon dont il la détaille, dont il lui sourit, dont il parle en caressant son visage de son souffle, elle sait qu'elle lui plait. Son désir de plaire aussi s'éveille en réponse, et avec lui, son désir tout court. Surtout qu'il la touche délicatement et sans vulgarité. Elle n'aime ce genre de choses que bien plus tard, derrière une porte close. Elle sait aussi qu'il lui revient, à elle, de lui faire apprécier sa premiere fois, pour qu'il revienne. Plaire, satisfaire, à tout prix, ou presque. Le regard bleu roy se voile de sensualité quand Enzo lui caresse les lèvres, et elle entrouvre à peine la bouche, docile. Il joue avec le vin, sourit malicieusement à son insinuation sur les désirs secrets. Elle frissonne à la main repoussant ses cheveux, au souffle au creux de son cou.

Je vous propose de boire ensemble dans un verre,chacun de notre choix, que puis-je vous offrir ?

Les mots pourraient sonner comme un refus d'intimité. Mais son corps collé au sien, son souffle, son regard, tout dit oui. L'excitation de la séduction s'empare d'elle, son souffle se fait plus court à l'oreille du brun alors qu'elle s'arque subtilement en se tournant vers lui de façon à ce que son impressionnant décolleté vienne caresser son torse. Elle recule juste assez la tête pour plonger son regard dans le sien. Qu'il voit son envie.

Emilla, sers moi mon breuvage attitré, veux-tu ...?

Les mots ont été prononcés avec un sourire complice pour Emilla, mais sans le quitter des yeux, d'une voix rendue rauque par le frisson de la chasse. Elle n'a pas eu le loisir de répondre à Emilla concernant les hommes et leur danger, ni sur la protection de Jules. Cela devra attendre le jour, quand elles seront libres de parler seule à seule. Chassant Emilla de ses pensées pour se concentrer sur l'homme qu'elle veut séduire, elle se penche à nouveau et les lèvres vermeil viennent caresser son oreille alors qu'elle ajoute dans un murmure lascif, rien que pour lui...

Il donne à mes lèvres un goût de fruit...

L'offre de goûter à ses lèvres n'est pas exprimée, mais le ton de sa voix ne laisse aucun doute. Le corps, les yeux, la voix. Autant d'armes pour exciter bien plus efficacement qu'une invitation claire.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Mme_red
[ Au salon, un sourire ]

Du coin de l’œil, la jeune femme observe à peine le manège entre le barbu et la noble dame, mais Tadzio qui s’est levé d’un bond retient de nouveau toute son attention. La courbe de son sourire se délaisse de toute courtoisie. A l’encontre de Tadzio, ce sourire est de la plus tendre franchise.

Si tôt? La Red laisse échapper un soupire et sa main vient machinalement lisser les plis de la cape qui repose sur son avant bras.

_ Je dois vous avouer que venir ce soir n’était pas du tout dans mes plans… mais j’ai du faire face à un imprévu.

Prononçant ce dernier mot fâcheux, la Red affiche un moue contrarié. Pour sûr, ce rat le lui payera! L’un contre l’autre ils sont d’une hypocrisie sans précédent et seul les joutes verbales leurs permettent de se combattre. Ils sont nobles, elle est femme, mais si l’étiquette le permettait pour sûr, ils seraient pire que des chiens. L’image, grand dieu, l‘image! Il faut la garder des plus intactes.

Le visage se relève sur le courtisant.

_ Si je n’étais pas revenu ce soir, il aurait certainement fallut attendre plusieurs lunes. Je dois quitté la ville demain dans la journée… Et puis, j’ai mon arme à récupérer…

Frêle haussement de ses épaules. Une belle excuse que voilà. Si elle n’avait souhaité récupérer que son stylet elle aurait pu envoyer Horset… pourtant la voilà là, en chair et en os.
L’angélique met un terme à ses pensées, presque surprise de ses propres réflexions. Par tous les saints, pourquoi cherche t’elle donc toujours à se justifier? Une mauvaise manie qu’elle aurait pris depuis la veille? Sourire amusé.

Son regard glisse sur le comptoir puis s’attarde sur la jeune fille qui s’évertue de préparer les boissons. Son dîner écourté ne lui avait pas laissé le temps de faire honneur aux breuvages qui y étant présent. Frustrant. Il faut y remédié.

Lentement, une main s’approche de son décolleté et saisit une cordelette qui pend sur ses laçages. Tirant sur celle-ci elle en dégage une minuscule bourse contenant quelque écus. Un sourire amusée est adressé à Tadzio.

_ Cette fois-c j’ai été plus maligne…


Quoi que, sa jumelle bien plus remplie demeure toujours à sa place habituelle. Un signe de tête vers le comptoir indique clairement son intention.

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--Emilla_kair_d_ancle


[Salon -Comptoir : Danse ancestrale]


Emilla sourit à la Rouquine et prépare sa liqueur de fraise des bois, y ajoutant les épices qu'elle réserve à cette boisson qu'elle a conçu pour elle. Elle choisit pour la servir, une coupe large et fine qui en exhale les senteurs et offrira à son amie la possibilité de jouer de ses doigts sur le verre pour charmer son adversaire/partenaire.

Elle les observe. Ils ont quelques chose d'étonnant, entre chasse et connivence, guerre de domination et tendre abandon. Tout ça en de simples gestes, effleurements, murmures échangés. Le petit caméléon est attentif, il enregistre, analyse, assimile. Un jour peut être elle aussi aura besoin de ces armes pour se protéger. La Rouquine l'a dit, certains hommes sont là pour vous protéger. Elle doit apprendre à les trouver et les retenir pour survivre dans ce cas.



Flex
[Dans le bureau avec la dame rouge ]

C'est son soir d'essai à Emilla. C'est pour cela que le borgne l'avait trouvé mise en retraite par rapport à l'audace de La rouquine. Mais il n'en n'attendait pas moins, il avait juste dit ça pour information, tant mieux si la jeune fille pouvait rester.
Lorsque la dame rouge s'empressait de refermer la porte, Enguerrand ravala sa salive. Il ne montrait pas son anxiété mais toutefois l'angoisse devint présente. En effet, on remarquait son tic nerveux de la narine qui saccadait sans cesse ; et il pensait parallèlement au pire, c'est à dire avoir été mis en bonne situation pour lui planter un coup de couteau dans le dos. Mais lorsque la dame rouge lui dévoilait un tapis de bonnes choses, Enguerrand devint charmé comme le cobra face à la flûte.
Ce fût beau à voir, et doux à renifler. Son odorat était stimulé avec toutes ces odeurs, et la longue énumération de la dame rouge le rendit heureux. Perplexe, le doigt sur la bouche, il recherchait quelque chose.


« - ... Et.. De l'opium ? »

La drogue des nobles. Cette drogue qu'il mélangeait à une autre dans sa pipe pour calmer ses douleurs au crâne. Elle coutait plus cher que la norme puisqu'elle était réputée d'être vendue chez une clientèle riche - les nobles. Il regardait la dame rouge avec tout l'espoir qu'elle dise oui, il en priait même.
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Cerdanne
[Salon...Comptoir...Salon..Comptoir..]

Ben voilà !!!
Enfin quelqu’un qui entend au milieu de tous ces chuchotis sucrés et surfaits.

La jeune femme s’y connait et lui tend un verre odorant et chaud.
Le sourire s’élargit et Cerdanne se fend d’un remerciement sincère.
Regard malicieux qu’elle jette au passage sur le couple rouge et noir qui prend forme à côté d’elle.
Regard appuyé sur l’homme.
Un client ?...Dommage…

Le verre se lève et la gourmande laisse un instant ses narines gouter avant de plonger ses lèvres dans le breuvage odorant.
Appuyé nonchalamment au comptoir, elle laisse les minutes s’égrenaient avec docilité.
Le vin est bon et la vue agréable.

Regard vers la porte toujours close du bureau.
Bon sang. ! Juste la clé vers l’opium.
Ça ne prendra pas longtemps.

La provençale s’étire et verre à la main se rapproche doucement mais surement du bureau.
Aller retour, encore aller retour.
Les lèvres au verre, le verre aux lèvres, les lèvres au verre...
Vide !

Retour au comptoir, sourire affligé et regard quémandeur.
La jolie serveuse qui sait si bien doser les épices est à nouveau sollicitée.

Et la décision dans sa tête, tournée et retournée dans tous les sens émerge enfin.
Cerdanne boit un dernier verre et rentrera dans le bureau.
Pas même un mâle pour chasser l’envie d’évasion qui la titille .
Reste la solution première.
Via la mansarde et la boite aux trésors de Sad…

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