Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 61, 62, 63, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : à votre service]

La dame semble impatiente et hésite entre comptoir et bureau, s'avançant, réfléchissant, revenant, et le breuvage tiède s'évapore entre ses lèvres. Emilla préssent que le besoin ne devrait pas trop tarder à se manifester à nouveau. Elle semble aimer assez pour en sourire en le goutant et le déguster à une vitesse qui identifie l'habituée des breuvages éthyliques. Petit caméléon n'attend donc pas la commande pour préparer une nouvelle fois le vin épicé et quand la Dame s'approche elle lui tend en souriant la demande avant qu'elle ne la formule.

Détendez vous, la Dame Rouge est avec un monsieur pour le moment, mais je suis persuadée qu'elle pourra vous parler ensuite. Toutes les personnes venues pour la voir semblent occupées à d'autres délices de l'établissement.

Emilla regarde le jeune homme avec la Rouquine et la dame qui s'approche de Jules.

Buvez donc ce verre en attendant et si je peux vous être utile, n'hésitez pas un instant.

Regard de Jade attentif et doux, discret et pourtant si présent. Emilla est de ces personnes à qui on prend plaisir à parler car on sait qu'elle vous écoutera vraiment.



--Esteline_de_montmorency


[ Du Salon à la chambrée.... marche à pas feutrés ]


Elle avait eu l'audace de l'aborder, son hochement de tête ôta ses derniers doutes mais ne put que frémir au son de la voix légèrement rauque de Jules qui lui glissa dans un murmure:

Ma dame, vous me sauvez. Une beauté comme vous est un cadeau du Très Haut.

Le sauver ? N'était ce pas plutôt elle qui s'accrochait au marin qu'il représentait, quand barque chaloupée elle était, tentant de retrouver un équilibre précaire sur une mer démontée?
Comme le hasard peut être troublant si sans le savoir elle devenait à son tour celle qui de ses beaux atours donnait vaillance au conquérant.
Dans son regard sombre et profond elle s'enfonce, s'égare un instant puis revient en surface. Pas maintenant. Il se sera temps plus tard de se perdre dans un tel regard.

Une voix féminine les salue. Esteline remarque le courtois petit hochement de tête à son encontre.
Un léger sourire ourle ses lèvres quand elle incline à son tour la tête vers la dame, noble de surcroît. Elégante, raffinée. Ce sont ses premières pensées en la voyant.

Mais déjà une douce pression dans le bas de son dos lui fait reporter son attention sur son cavalier du soir. Docilement elle se laisse guider.
Sa main vient soulever le bas de sa robe tandis qu'elle monte les marches vers l'étage dans un chuchotis de taffetas.
Le couloir à l'étage est faiblement éclairé et les portes des chambrées fermées pour la plupart.
A la première entrouverte, Esteline guette une réaction de son accompagnateur,
puis sans raison aucune pose sa main sur le bois pour ouvrir en grand la porte.

La chambre est vide de tout occupant, fort heureusement,mais doucement éclairée. Silencieusement elle entre puisque l'homme ne l'arrête pas.
Elle a, pour se faire, délaissé son bras. Quelque pas et elle découvre la chambre, décoration raffinée, lourde tenture devant la fenêtre.
Les tons sont harmonieux , enveloppants. Son regard glisse sur chaque objet.
Un candélabre est posé sur une table éclairant la pièce d'une douce lumière tamisée. D'autres bougies sont disposées allumées près du lit qu'elle évite de trop regarder.
Si c'est la tenancière qui est à l'origine de la décoration, c'est une femme de goût.

La jeune femme se tourne vers Jules sans un mot, esquissant un petit sourire puis s'approche d'un grand miroir lui renvoyant son image en buste.
Dans son reflet elle aperçoit l'homme qui se tient toujours droit. Elle détourne ses yeux et ôte la tige fine qui retient son chapeau puis le dépose sur le petit meuble devant le miroir.
La petite bourse du même tissus que sa robe et retenue à son poignet par une cordelette rejoint la coiffe, ainsi que ses gants. D'un mouvement des doigts elle se recoiffe.
Ses gestes sont lents et mesurés. Sans être voulu, elle le fait mécaniquement parce qu'elle aime prendre son temps.

Elle tourne ensuite légèrement la tête de coté en avisant un plateau sur la petite table.
Une carafe y est posée, ainsi que deux verres. Une liqueur peut-être ?
L'intimité soudaine dans laquelle ils se retrouvent plongé tout deux l'intimide quelque peu.
D'une voix qui ne lui est commune que depuis quelques temps elle rompt le silence.


- Vous ... vous pourriez peut-être nous servir une boisson pour... pour commencer?
--Enzo


[ Salon, Comptoir, La Rouquine et uniquement Elle ]

Pour qu'une chasse aboutisse, que l'on soit chasseur ou proie, il fallait donner de la valeur et du piment pour que cela reste un souvenir inoubliable et être considéré comme un chasseur hors paire et une proie des plus rare, et appréciable. Enzo maitrisait parfaitement. Il savait offrir de lui sans jamais dépasser les limites et ce, selon l'endroit, sa proie ou son chasseur. Il devait la subjuguer tout en lui suggérant une extase des plus exquise. Certes, on ne pourrait voir derriére son visage d'ange que de la tendresse et pas une promesse sous les draps d'une nuit tumulteuse, passionnelle où les corps se cherchent de façon animale, se fondent dans une danse érotique des plus endiablée pour se livrer bataille et ne plus se retenir. La recherche de l'ultime orgasme qui fait exploser tous les plaisirs sans aucune retenue. Il sourit malicieux à cette soudaine pensée puis reporta son attention sur la Rouquine. Il s'imaginait déjà comment leur tête à tête avancerait. Surement comme cet avant-bras audacieux qui entoure la taille de la Rouquine avec détermination pour mieux marquer sa préférence, son territoire , se coller encore plus à elle et surtout pouvoir apprécier cette vue plongeante et frémissante de son maginifque decolleté qu'elle venait avec intelligence de placer sous son menton. Mouvement des lévres féminines qui viennent d'ouvrir à peine sa bouche sous le passage de son pouce. Sourire étincelant. Malicieux et complice, Enzo parcoure de son regard son visage, plonge dans ses yeux. Fouille, sonde. Son souffle maintenant dévia pour venir se porter sur son cou. Lentement, ses lévres survolérent celui-ci pour venir se perdre sur son chemin vers son décolleté comme elle l'y invite. Il la sent se arquer, et ce mouvement particulier de son corps, l'incite à caresser sa hanche, et à laisser un peu de leste à son avant-bras autour de sa taille. La douceur s'alliait parfaitement avec la force. Il fallait savoir en faire usage à l'instant précis où cela s'imposer ou se faisait sentir. Et voilà que son torse ressent le désir et frémit sous la caresse de son décolleté.Un frisson, une exaltation qui parcoure tout son dos jusqu'au bas de son échine. Ce qui le pousse à venir délicatement poser son pouce sur ses lévres entrouvertes pour juste jouer entre elles en les frôlant par cette entrouverture.

La Rouquine profite qu'il soit occupé, obnibulé par son décolleté pour commander son breuvage attitré. Tend l'oreille. Il est là aussi pour amasser toutes les informations. Il ne perd rien. Il est partout à la fois. Voit et ressent la complicité des deux femmes. Trés certainement devaient-elles se dévoiler beaucoup de secrets ou de particularités sur ce qui se déroulait en ce Salon et sur les clients. Ou bien cette fraternité, cette compassion mutuelle allait-elle au delà des liens professionnels ? Tout comme elle, il feint d'être totalement à elle. Pourtant, si ce n'est que quelques secondes qui le porte au-delà, Enzo n'en laisse rien paraitre. Sa main exquiva lentement les caresses sur sa hanche pour du bout d'un doigt venir parcourir son ventre, et s'envoler vers son décolleté. Il en fit le trajet trés lentement tout en accrochant le regard de la Rouquine. En lire, en voir et ressentir tout ce qu'elle pouvait, ou bien voulait bien laisser paraitre. Ce doigt si innofencif n'était que le courant entre entre eux qui pourrait en exprimer bien des choses et les éclairer sur leurs réelles envies, désirs et plaisirs. Il fendit son visage d'un sourire trés large quand celui-ci s'arréta sous son décolleté pour en faire le contour d'un côté puis de l'autre. Enzo approcha ses lévres des siennes, ses yeux toujours plongés dans les siens. Son souffle chaud vint envelopper ses lévres sans cesse, au même rythme que son doigt qui faisait le contour de son decolleté. Ses lévres vermeilles, il voulait les sentir frémir, supplier et s'abandonner aux siennes. Lui y était prêt mais elle ? Savait-elle ce qu'il l'attendrait de succomber à son baiser ? Certainement pas...

Un murmure lascif se glisse à son oreille. Sa voix si expressive qui ne laisse aucun doute. Il quitte à peine ses yeux, ses lévres pour effleurer sa joue à la sienne et écouter, le coeur palpitant ses mots si bien choisis. Il en garde bien son avant-bras autour de sa taille pour qu'elle sente la force de son bras bien camouflé par ce tissu d'une chemise trop large pour lui. Tout comme son torse musclé qu'il cache sous un même effet vestimentaire. La surprise quand elle découvrira son corps en lieu privé. Il lui tardait de voir sa réaction à ce sujet. Il en sourit malicieux puis se concentra sur ses paroles au creux de son oreille, son doigt toujours à faire le contour de son décolleté:


Il donne à mes lèvres un goût de fruit...

Un fruit. Tout ce dont il rêve. Un goût fruité. Comme son verre de vin rouge qui en laisse toutes les prémices. Il sourit à ses mots. Lui fait ressentir au creux de son oreille combien sa respiration venait de changer à cette seconde. Il retire doucement sa main de sur celle de la Rouquine pour venir la porter lentement vers son visage. Il se recule un peu. Admire de son regard noir, intense, profond et empli de lueurs virevoltantes, ses yeux. Sa main se porte sur sa joue, la caresse longuement bien au creux de sa paume, fixe ses lévres vermeilles entrouvertes et se penche pour venir y goûter. Les frôle, les hume puis les caresse avec les siennes pour lui souffler:

Faites moi donc découvrir ce goût fruité auquel je ne semble pas avoir encore succombé avec votre breuvage...Souhaitez-vous en connaitre les effets avec le vin rouge ?

Enzo oublié totalement ce qui pouvait se dérouler autour d'eux.Même s'il pouvait deviner de nouvelles présences au comptoir, cependant, un seul objectif. La Rouquine.

Et qui sait...Peut-être attirerait-il l'attention de clientes en prime qui devaient certainement être désoeuvrées de penser qu'il n'était qu'un simple client même si c'était ce que tout le monde pouvait en conclure. Il en jubilait d'avance de sentir ce profond désarroi d'un rêve inacessible aux yeux de la gente fémine.
Cerdanne
Elle est mignonne la demoiselle et offre verre et sourires. Elle propose même d’être utile.
Utile…
Humm…La provençale la regarde d’un air moqueur.

La dame rouge est occupée avec un monsieur…toutes les personnes ….Occupés à d’autres délices…
Non ??? Elle avait pas remarqué...
Elle n’avait même pas vu le couple qui papouille tout contre elle et va finir soudé au comptoir.

Si si !!!...
Je vous jure… le nez collé aux vin épicés, il est bien évident qu’elle donne l’image parfaite de la poivrote de service.
Et c’est tant mieux au fond.
Les mâles ici présents ne sont que clients avides de dépenser leur argent contre plaisir arraché et facile.

Cerdanne grimace et songe à la mansarde ou l’attendent coussins et fumées acres.
Il devait être écrit que ce lieu de tous les plaisirs ne lui en donnerait jamais qu’un.
Et encore, il fallait réclamer à corps et à cris.


J’ai de la chance donc…
Je ne manquerais pas de lui dire que je dois de la voir rapidement grâce a la diligence de son personnel.
Il faudra qu’elle pense à se doter de quelques paires de … de bras masculins. Ça manque singulièrement ici.


Le regard s’attarde sur l’escalier qui mène aux délices et elle soupire encore

Comment vous appelez vous jolie jeune femme….

Autant faire copine-copine avec la gardienne des boissons.
A défaut d’opium, elle noierait ses humeurs dans le vin.

_________________
--Jules.


[Du Salon à la chambrée/ chambre n° 2]

Il suivit la croupe qui ondulait discrètement le long des escaliers, sa main dessinant des cercles lents sur le dos de sa compagne...La vue d'une cheville menue suffisait à l'échauffer, et arrivé en haut, il fut tenté de la plaquer contre un mur pour goûter son cou, ses lèvres... mais quelque chose dans les yeux de la jeune femme le retint. On aurait dit ... de la peur ? Se jurant de freiner ses ardeurs de soldat, il ne bougea pas, la laissa choisir d'entrer ou non, et la suivit dans une pièce cossue, respirant son parfum alors qu'elle observait la pièce.

Doucement, il alluma la chandelle sur le mur dehors de la chambre, puis referma la porte doucement derrière lui. Lorsqu'il se retourna, il croisa le regard noisette dans le mirroir, le sourire presque timide, tandis qu'avec des gestes lents, elle se déparait... Le regard noir brilla de désir à la vue de sa chevelure libérée et sa mâchoire se serra sous l'effort de se retenir. Elle désigna une carafe...


- Vous ... vous pourriez peut-être nous servir une boisson pour... pour commencer?

- Certes.

L'hésitation dans la voix lui confirma son instinct. Elle était nerveuse tout au moins, voire apeurée. Il saisit la carafe, leur servit deux verres et vint lentement se poster juste derrière elle, contournant son corps du bras gauche pour lui tendre son verre. Leurs regards se croisèrent dans le mirroir, et c'est avec une lenteur étudiée qu'elle le vit donc approcher ses lèvres du cou gracile, laissant son souffle chaud exhaler sur la peau délicate, inspirer son parfum... Il envia sa barbe de lui frôler le cou, quand il l'interdisait encore à ses lèvres.

Lorsqu'il parla enfin, sa voix était rauque d'envie, son regard calme se voulait rassurant. Fragile équilibre entre désir et retenue...Lui montrer qu'il la voulait, mais ne la prendrait que si elle le lui demandait.


-Nous irons à votre rythme.

Elisabeth_stilton
[Au comptoir à réfléchir]

Merci Emilia.

Elle avait laissé Flex à ses occupations, elle était surprise qu'il ne lui demande pas ce qu'elle faisait là. Au moins elle n'avait pas eu besoin de mentir pour se protéger.
Elle avait vu Baudoin passer sans un mot, bizarre, même pas un sarcasme ou une boutade. Et surtout il était parti du moins c'est ce qu'elle pensa ne le revoyant plus apparaitre.
Elle observait le jeu des couples dans le salon depuis le comptoir, elle aurait pu prendre un autre homme mais son blond lui avait fait savourer des choses et elle n'en avait pas finit avec lui. Mais où pouvait il être ?

La maison regorge de nouveaux ce soir, l'activité bats son plein, et elle est seule. Oh du coup ça lui laisse le temps de penser à Tibère, d'ailleurs si elle voulait lui faire une surprise il faudrait qu'elle remette la capuche de la pelisse. Chose qu'elle fit. Donc tout ce qu'on l'on pouvait voir était une personne capée et capuchonnée de noir en cours de dégustation d'un liqueur de cerise. Tiens parlons en de la cerise, fruits si charnu, si sucré, il n'est pas juteux mais éveille vos sens. Le brandy cherry a pour particularité d'éveiller d'autres sens que la cerise seule. Un mariage des deux pourrait faire un cocktail étonnant. Autre idée à voir avec le blond.

Elle se demande où il peut bien être, normalement la Rouge ne tolèrerait pas qu'il ne soit pas là au travail alors qu'il y a des clientes, connait elle leur arrangement ? Peut être pas. Serait il en congé ? Non pas si tôt alors que la maison était pleine. Il n'était pas dans la mansarde puisqu'elle en revenait. Non pas qu'elle s'inquiétait pour lui mais plutôt qu'elle avait des envie et des choses à lui montrer. Elle en était là de ses réflexion quand elle entendit Tadzion répondre à Jules ? Non quand elle se mit à boire avant de manquer de recracher le breuvage.

Mais ... comment ... qu'est ce que ... La blonde ne réagit pas extérieurement, elle ne sait même pas ce qui la dégoute le plus, son blond avec un homme ou le fait d'avoir été trompé. Trompé dans son contrat cela va sans dire. Elle n'attendait pas de cette homme une fidélité mais au moins un respect des termes de son contrat et là, le premier soir il le rompt. Que faire ? Déjà elle décent cul sec son verre.


Emilia, sert moi quelque chose de fort, s'il te plait.

Deux solutions s’offrent à la blonde, aller surprendre Tibère en plein ébat pour se venger ou tout simplement changer de prestataire de service et se trouver un nouveau contrat, encore faudrait il qu'il sache replacer Tibère.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : Au service de ces dames en attendant les messieurs]


Emilla observe Cerdanne de ses jades. Elle sent de l'ironie dans ses propos mais ne le montre pas. Il s'agit d'une cliente et ce serait déplacé. Elle sourit donc et répond avec calme.

Il y en a plusieurs mais ils sont très prisés il faut croire. Tibère et Jules sont à l'étage et je vois que Tadzio suit le même chemin. La soirée semble en effet privilégier ces messieurs.


Elle écoute alors la suite de ses mots. Pourquoi les gens s'intéressent ils donc tant à sa personne? Elle n'est qu'un élément du décor en charge de servir les breuvages. Mais après tout c'est une entrée en matière comme une autre.

Je suis Emilla, Emilla Kair. Je viens d'Ancle en... Emilla hésite un instant, le détail n'a pas eu l'air de plaire la dernière fois. Mais bon, quand on est lancé, en Bretagne.

Emilla continue de se concentrer sur leur conversation, ça a au moins l'avantage de lui faire ignorer les couples qui se forment et se rapprochent avec sensualité un peu partout depuis quelques minutes. Pas le soir pour se découvrir à l'éveil des sens, sa survie et sa pérennité ici en dépendent.

La dame à coté d'elles a remis sa capuche. Petit caméléon voit bien qu'elle semble contrariée en écoutant Tadzio mais elle n'en saisit pas le sens ce qui l'intrigue donc. Information notée, elle sourit à la dame qui lui demande un autre breuvage plus fort. Évitons de renouveler l'erreur d'avec la Dame Rouge.

Bien sur madame. Désirez vous un alcool particulier? Sec? Doux? puissant? Amer? Sucré? Je ferai suivant vos envies.


Rouquine
[ Salon, elle espère plus pour bien longtemps]

La main qui frôle son décolleté l'excite, mais la dérange aussi. D'abord parce que c'est un bordel distingué où on ne s'adonne pas à ces choses là en public, mais surtout parce qu'Emilla est toute proche. Etre gênée par le regard d'autrui est nouveau pour elle. Mais c'est un fait, le regard d'Emilla lui importe. La main sur le bas de son dos - qu'il découvrira, s'il monte, être une zone érogène puissante chez elle - la chauffe et la titille. Et ce regard plein de promesses... Et ce souffle chaud.... Un frisson lui parcourt l'échine. Il est sensuel, cela ne fait aucun doute. Partagée entre désir et prudence, elle laisse son pouce entrer dans sa bouche, mais ne le suce pas comme elle l'aurait fait dans l'intimité de la chambrée...elle se contente, à l'abri dans sa bouche, de passer une langue joueuse sur le pouce conquérant.

Le souffle d'Enzo s'approche, se mêle presque au sien. Il lui propose de goûter au mélange de vin et de fraises de bois... Tout contre sa bouche, elle lâche dans un soupir
.

Je ne demande qu'à le découvrir... Mais n'est-il pas temps de nous retirer en des lieux plus... convenables pour.. ce genre de plaisirs...? Nous pourrions goûter... tant d'autres choses encore...

Discrètement glissée entre leurs corps collés, sa main vient jouer sur son torse, son ventre....et arrête sa decente juste à la limite de l'indécence .

Quitte ou double.

S'il veut... le feu qu'il a allumé dans son ventre sera assouvi. S'il ne veut pas, elle l'assouvira avec un autre.

S'il ne veut pas, elle pourra au moins se consoler de ne pas s'être trop exposée aux regards d'autres clients éventuels, si lascivement touchée par un homme. En général, ils n'aiment pas qu'on leur rappelle qu'ils sont loins d'être les seuls à goûter ses appâts. Monter et se soustraire à leur vue est la seule option.


_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Enzo


[ Le Salon...Les derniéres minutes...]

Sourire malicieux. Proposition d'un lieu privé pour la suite de leurs effleurements de plus en plus osés pour la vue du public. La prudence est de rigueur mais n'enléve rien du mysétre que La Rouquine peut promettre. Enzo le sait. Certes, il a poussé peut-être loin dans la recherche du désir à éveiller, pourtant, tout cela était bien fait avec grâce et convenance. Et personne ne s'en était offusqué puisque aucune cliente ni client n'avait formulé une présence ou une humeur de jalousie palpable. Ni même parmi le personnel. Mais il avoua qu'il était temps de passer à leur tête à tête loin de la curiosité des autres. Cela aurait été sa prochaine proposition. Elle le devançait. Il ne lâche pas son regard, écoute avec attention son souffle contre sa bouche:

Je ne demande qu'à le découvrir... Mais n'est-il pas temps de nous retirer en des lieux plus... convenables pour.. ce genre de plaisirs...? Nous pourrions goûter... tant d'autres choses encore...

Sent sa main venir jouer sur son torse, son ventre.et s'arréte à la limite de la décense, juste ce qu'il faut pour bien lui laisser présager de la suite.
Il sourit avec malice. Il s'écarte doucement d'elle. La fixe de son regarde intense. Lui laisse un doute quand à ses prochaines intentions. Lui laissait croire qu'il fuit. Qu'il voulait simplement partager ces instants de découverte de leurs désirs aux yeux de tout le monde. Si excitants. Et point souhaiter n'être qu'un simple client comme un autre. Ne pas se retrouver en catimini dans une chambre. Il sonde son regard, joue avec le sien puis retire doucement tous ces gestes qui avaient commencés entre eux, pour reprendre son rôle de client sérieux, distant mais qui cachait derriére ses convenances, tant de désirs, de plaisirs refoulés qu'ils s'adonnaient sans vergogne, cachés, camouflés dans des lieux comme celui-ci. Puis se détache du comptoir, en enléve son pied sur le bord et prend en ses deux mains, chacun de leurs deux verres favoris. Il lui tendit son avant-bas pour qu'elle y glisse sa main. Il l'accompagnerait et elle le guiderait vers leur lieu privé.

Enzo entendit soudain le mot Bretagne voltigeait et venir depuis derriére le comptoir de la voix d'Emilla. Il la regarda longuement. Puis reposa ses yeux sur la Rouquine. Plongea ses yeux dans les siens, et tendit qu'ils passaient prés du fauteil où se tenait encore sa veste, il lui sourit et lui fit comprendre de s'arréter quelques secondes, il garda les deux verres au creux de sa main avec habilité.


Il déposa sa veste sur une de ses épaules, lui sourit avec malice, Et il emboîte son pas dans le sien.
Rouquine
[ Fausse peur au salon/ Couloir : allumé./chambre (n °...?) : offrande. ]

La réaction ne se fait pas attendre. Il se détache d'elle, geste par geste, détail par détail, comme un pull qu'on défait maille par maille. Tout d'abord le regard de la jeune fille se voile d'inquiétude, mais un détail la frappe. Il sourit. Il n'est pas vexé ou mécontent... non, il se joue d'elle ! Alors elle le regarde faire, un demi sourire aux lèvres. " Je compte bien te faire perdre ce sourire malicieux, mon tout joli", songe-t-elle en son fort intérieur alors qu'il lui offre son bras. Tout sourire, elle lui prend le bras, comme une grande dame qu'on mène à la piste de danse.

Et quelle danse.

Il s'arrête un instant, attrape sa veste. Elle lui lâche le bras et monte, non sans s'assurer que monter l'escalier fait balancer ses hanches et laisse entrevoir un soupçon de mollet. Arrivée dans le couloir, elle s'arrête, réalisant qu'elle ne sait ou aller. Très vite, le code est dechiffré. Bougies allumées près des portes fermées, éteintes près des portes béantes. Il l'a rejointe, elle le sent dans son dos. Impulsivement elle se retourne et, un sourire malicieux aux lèvres, décide de se venger délicieusement de la peur qu'il lui a faite. Ses mains sont prises, elle en profite. D'une paume sur son torse elle le pousse doucement contre le mur... colle son corps au sien, poitrine, ventre, cuisses.... profitant de l'espace libre entre ses bras ouverts et trop encombrés pour l'attraper.

Son torse est plus puissant qu'elle ne l'avait d'abord cru. La main glisse du torse derrière la nuque, les lèvres s'entrouvrent, s'approchent. Son regard bleu passe des yeux noirs aux lèvres bien dessinées, puis disparait derrière ses paupières mi closes alors qu'elle happe, avec une infinie douceur, sa lèvre inférieure entre les siennes. Puis vient la lèvre supérieure... la tête s'incline de côté pour mieux s'offrir, la langue glisse dans sa bouche chaude, s'enroule autour de la sienne, lentement, ryhtmiquement, et son bassin suit le mouvement, se pressant contre lui à intervalles aussi réguliers que la langue tourne... tourne...

Avant qu'il n'ait pu décider de reprendre la main, elle se détache, lèche ses lèvres. Murmure...


Tu as bon goût.

Puis sans lui laisser le temps de réagir, elle est partie, poussant une porte entrouverte et allumant la bougie qui lui est associée. Elle l'attire dans la pièce, le même sourire aux lèvres, referme la porte d'un coup de hanche bien placé et s'y adosse, son souffle raccourci soulevant sa blanche poitrine exagérément... Seul le bruit de sa respiration saccadée rompt le silence lourd de désir. Maintenant, elle va lui donner tout loisir de répliquer. Avec fougue, elle l'espère... Même si elle aime aussi qu'on la fasse languir. Il choisira. Ses yeux lui disent "prends moi..."

Et elle attend.

_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Enzo


[ Du Salon A L'Etage...La Danse Du Désir...En privé...]

Enzo croyait menait la danse. Trés vite, la Rouquine avait prit le dessus. Il devait bien se douter qu'à force de taquiner et de jouer, elle lui rendrait le centuple en provocation aguichante. Et cela n'était que le début. Elle le lâcha tout au beau milieu du Salon. Il sourit amusé. Puis elle fila à l'étage par l'escalier. Pas trés pratique avec ses deux verres dans la paume d'une main pour suivre la course de séduction de sa proie favorite pour cette nuit. Pourtant, il ne rate le balancement des hanches affolant et l'apercut des plus interressant d'un mollet. C'est ce qui l'avait fasciné chez cette rousse à la peau laiteuse, douce et au regard bleu pénétrant. Tout un contraste entre douceur et profondeur. Mais il ne fallait pas se laisser avoir. Elle en avait du répondant à qui n'était pas honnéte avec elle. Son sourire malicieux s'affichait maintenant sur le visage féminin. Enzo sourit mais beaucoup moins avec malice plutôt avec amusement du retournement de situation. Il veut la suivre dans son grain de folie. Mais ses verres l'handicape un peu. Hop un dans chque main peut-être mieux. Et Oui...Bon une prise de gorgée dans chaque pour diminuer le niveau encore mieux. Alors toujours un oeil sur la silhouette alléchante de la Rouqine, il essaie de savoir ce qui se dépose sur ses lévres. Premiére gorgée qui claque sous son palais. Fabuleux goût d'une qualité exigente. Grand Cru. Robe veloutée à la couleur chatoyante qui caresse sa langue dans un arôme sulfureux qui pouvait vous emporter vers les délices de l'ivresse. St Emilion. Petit coup d'oeil furtif, il arrive en haut de l'escalier. Petite lampée du verre de la Rouquine pour en diminuer le niveau et ne pas en renverser pendant sa course. Il la suit derriére des grandes portes. La liqueur de fraise de bois et d'épices vient rejoindre le vin sur ses lévres et le long de son oeusophage comme un mélange subtil. une chaleur envahit son corps. Légére. Omniprésente.Qui l'emporte si bien qu'il ne rend même pas compte être juste derriére elle et la voir se retourner soudain, ce sourire malicieux qui pourrait être celui d'Enzo en parfait sosie. Il releva ses verres en peu en hauteur en la voyant venir contre lui. Paume de main sur son torse, le voilà acculé contre le mur, impuissant, devant suivre ses volontés. Le corps de la Rouquine ne l'épargne pas. Chacune de ses parties bien collées contre lui, lui faisant sentir comme un feu. Enzo sent comme une envie soudaine de pouvoir, de vouloir effleurer, frôler,caresser sa peau. Tout simplement ça qu'il puisse au moins avoir un échange mutuel mais non, elle semble le faire languir au plus possible. Mais son désir ardent lui a prit tout son antre intérieure ne la controlant plus. Il ne peut rien cacher, rien contrôler en cette position et situation.Et c'est la main sur son torse, sur sa nuque et son visage qui enfin vient lui offrir ses lévres au contact des siennes. C'est si fort, si puissant, si intense, cette impuissance grandissante de ne pouvoir contrôler et d'être à la merci de cette femme. Elle prend son temps, frôle ses lévres, les prend une à une comme il a su bien lui faire auparavant. Il ferme les yeux. Enzo ne peut rien contre cette envie soudain de s'imaginer se retrouver emporté d'un élan sauvage et passionné. Le baiser s'amorce dans un cérémonial auquel elle s'adonne avec un supplice des plus troublants. Et enfin, la délivrance avec ce mélange de chaleur d'humidité, de leurs visages penchés sur le côté pour mieux chercher au plus loin et au plus profond une chaleur plus intense. Un désir plus envoûtant. Et l'extase explose en leurs bouches avides, fougeuses, langoureuses, alternation de désirs à assouvir tout de suite, là, à cette seconde. Ils le font et c'est rudement bon. Perte de conscience, leurs langues tournent, sans cesse et Enzo ferme les yeux qui se laissait emporter et ne point voir finir cette chute directe vers l'abysse d'un plaisir indéfinit. Le mouvement de son corps contre le sien, lancinant, lascif si enjoué en même temps. Il ne s'en lasse pas. Cette fois-ci, il ne répond plus de rien. Il se perd sous cette saveur qu'il commence à reconnaitre et cette excitation propre à la Rouquine. Et tandis qu'il ne s'imagine pas une fin à cet éveil surprenant de son désir, soudain, violent. La bouche féminine se sépare de la sienne, s'éloigne. Non, non...C'est trop bon...Encore, ils ne peuvent pas tout laisser retomber, un murmure qui le rassure enfin et de la sentir lécher ses lévres, il est à moitié rassuré:

Tu as bon goût.

Il plonge son regard dans le sien. Ayant tellement envie de caresser son visage, son corps. Ne veut pas qu'ils s'éloignent. Oui, bon goût. Comme cela semble résonner comme un invitation pour la suite.Prit dans un tourbillon qui le plaque contre ce mur, elle l'entraine à nouveau dans une autre piéce, en referme la porte d'un mouvement de hanche qu'il connait par coeur. S'adosse contre la porte. La piéce est emplie juste de leurs souffles, de leurs respirations sourdes et exaltées. Enzo la regarde avec son sourire malicieux, celui-ci qui lui fait plisser légérement ses yeux et leur donner une impression de fiévre subite ou de désir soudain sauvage. Son regard se porte sur son décolleté, sa poitrine gonflée s'offrante à lui. Le regarde de la Rouquine ne laisse place à aucune facétie. Là maintenant...

[ A l'étage...L'Instant Crucial...La Vérité...]

Il ne les avait pas porté pour rien ses verres. Il comptait bien en faire bon usage. Ils les posa à l'entrée sur une sorte de guéridon et conserva la boisson de la Rouquine. Délicatement, il trempa son petit doigt dans le nectar. Scrutant ses lévres, fébrile, Enzo de son regard malicieux qu'il avait enfin retrouvé étant le maître de la chasse, vint parcourir les lévres féminines pour en faire le contour et les clairsemer de cette saveur fruitiére. Il prit grand soin d'entrouvrir ses lévres, de venir titiller sa langue pour lui faire goûter son breuvage qu'elle affectionnait tant. Son regard ne la quittait pas. Il ramena le verre à ses propres lévres et en bu une longue gorgée puis prenant doucement sa nuque d'une main, la caressant de maniére suave, il se pencha vers elle pour venir prendre sa bouche dans un baiser langoureux. La saveur sucrée avec la chaleur de leurs langues emmelées, cette pointe d'alcool fort qui vous ennivre porta ses fruits. Un ballet interminable entre leurs langues s'ensuivirent. Il n'était plus question de se découvrir mais de se donner et c'est qu'il fit en prenant à pleine bouche celle de la Rouquine. Toujours son verre bien en main, il s'en versa une lampée pour à nouveau venir la faire partager à celle-ci. Lentement, le verre vide se colla prés du corps du jeune homme pour le laisser glisser le long de ses jambes et entendre un faible bruit de chute cristallin sans casse. Il roula un peu sur lui et stagna. D'une main pleine, Enzo prit le cou de celle-ci et la parcourut de long en large cherchant à trouver ce pouls sous cette veine jugulaire. Celle qui fait frémir et palpiter. Pour se mettre à sa recherche, sa langue happa au premier abord. Ensuite, par accoûts de langues, il lécha cette peau sensible à cet endroit et quand il l'eût enfin, il l'emprisonna entre ses lévres pour la serrer doucement et sentir le battement de son pouls de plus en plus rapide. L'excitation fut grandissante et subite. Il passa un bras autour de la taille de la jeune femme, se colla contre elle, voulant sentir chaque partie de leurs corps ne faire qu'un. Enzo souleva une cuisse qu'il caressa longuement d'une main pleine et experte pour venir l'enrouler autour de taille.Il se mit à onduler, chalouper de son bassin au creux du sien, glissant une main pour explorer sa fleur, .Sa respiration se fit plus sourde. Seuls des gémissements affluaient au fur et à mesure qu'il sentait l'instant propice. Ses lévres laissérent trés vite cette jugulaire effrayante pour venir descendre sur son décolleté. D'une main, il fait fait tomber le tissu pour voir ses seins. Son regard se plante dans le sien, aguicheur. Une main vient caresser chaque sein, en faire bien le contour du bout des doigts. Il voulait voir, sentir dans ses yeux l'excitation. Il prit à pleine paume ceux-ci et de deux doigts, de façon experte, il fit rouler ses pointes entre eux. . Il cambra bien son dos, pour qu'elle s'accroche à lui. La plaque bien de son avant-bas contre lui. Leurs reins sont à l'aurée de ne faire qu'un. Et Enzo de plonger en son antre intime. Le rythme trés sensuel, langoureux avait laissé place maintenant à l'excitation et au plaisir. Il voulait sublimer l'instant , en ne perdant pas une miette de l'expression de son visage et c'est ce qu'il fit, ses yeux entiérement posés sur ce qu'elle pouvait dégager à cette minute. Enzo marqua bien par un geste précis de son avant-bras sur sa taille, quelque peu vif et accentué. Puis il se laissa glisser en elle, retenant son souffle tout le long et ce jusqu'à la posséder toute entiére. Toujours son regard fiévreux sur la Rouquine.
--Esteline_de_montmorency



[ Chambre 2:... Désir décousu comme un ourlet effiloché vers la délivrance. ]

Jules vient se placer juste derrière elle. Sa main droite fine et blanche se tend vers la main de l'homme qui lui présente de sa gauche un verre de liqueur. Petit effleurement des doigts. Elle observe cette main rustre d'homme en sentant la force tranquille qui en émane, imaginant combien elle doit se faire douce sur un corps de femme.
A nouveau leurs regards se croisent dans le miroir tandis qu'elle le sent s'approcher lentement, avec précaution.
Tressaillement de la jeune femme en réponse au souffle chaud qui effleure sa peau et le léger chatouillis de sa barbe fleurie. Ses pommettes s'empourprent légèrement.
Elle ne se reconnaît plus à rougir comme une timorée.

Oubliés les corps alanguis de ses amants.
Salies les images des gestes ébauchés, des parfums musqués émanants des corps enlacés.
Seuls les souvenirs de celui qui a pris , volé, violenté, la réveillent dans ses nuits agitées.

Le verre rejoint la bouche au dessin naturellement boudeur. Elle entrouvre ses lèvres, laissant se répandre la douce liqueur en fermant ses paupières.
La jeune femme sait maintenant pourquoi d'instinct elle a choisi cet homme...

-Nous irons à votre rythme.

... parce que lui saura éveiller à nouveau ses sens... sans la peur.
La jeune femme hoche la tête. Durant un instant elle se noie dans son regard sombre. Ses yeux noisettes où se mêle un vert Jade finement distillé l'observe maintenant sans aucune réserve, tandis qu'elle pose son verre sur la petite commode.

- Esteline. Je m'appelle Esteline..


Un à un lentement elle défait les boutons de sa robe, dénude ses épaules , découvre la naissance de sa poitrine rehaussée par le corset lacé qui emprisonne son buste féminin.
La robe glissée le long de son corps tombe en corolle sur le sol, repoussée de côté par son pied, afin de ne pas l'entraver . Sur sa taille fine, retenue par un cordon blanc de satin, un léger jupon d'organdi, ourlé d'une fine dentelle de Calais. La jeune femme aime se parer de dessous blancs, de dessous chics. La robe est enlevée comme un paravent qui s'ouvre, libérant ses derniers doutes.
Seuls sur elle sont encore conservé ses dessous légers, faibles remparts contre le regard de son compagnon.
Ses longues boucles brunes caressent à présent sa nuque et ses épaules nues. Elle lève les yeux vers Jules, consciente de l'effet que son effeuillage peut lui faire dans son corps d'homme.
Déjà elle avait senti son désir dans le son de sa voix rendue rauque. Sans y prendre garde elle bouge doucement ses lèvres dont la liqueur a laissé l'empreinte d'un goût sucré.
--La_dame_rouge


[Bureau]

De l'opium. La rouge resta de marbre, pourtant elle espérait secrètement qu'il ne lui demanda pas d'opium. C'est que cette drogue venue d'ailleurs par les cargaisons nouvelles était encore trop peu répandues pour être facile à se procurer... Et quand bien même les plus chanceux pouvaient se l'offrir, ils ne savaient la plupart du temps pas la consommer. Cataplasmes, teintures.. Rien qui ne laisse au précieux sésame l'heur d'exulter ses vertus.. Ou ses dangers.

L'opium. Il se cachait, discret, dans chaque chambre de sa maison. Enfermé dans des coffrets ou des boites aux couvercles tape à l'oeil, la drogue était mille fois trop bien conservée. Des écrins d'argent pour sa valeur, que tous ouvraient avec parcimonie. Tout le monde ne le connaissait pas encore, hormis les plus riches et leurs extravagants désirs, leur modes et leurs folie matérialiste... L'ailleurs avait le vent en poupe dans les murmures de la haute.

Retenant un soupir la Rouge décloisonna le coffre, qui possédait un double fond bien utiles les jours de descente... Hérmétiquement préservé, il était là. Et elle devrait le partager. Mais qu'importe, elle ferait revenir la vendeuse de rêve plus vite que prévu pour se réapprovisionner. Le pot fut ajouté au reste de ses richesses étalées, il ne prendrait pas tout, mais certainement bien assez pour qu'elle s'afflige un peu des son départ.


Voici.


Finalement, le tord boyaux d'Emilla ne serait pas superflu. La Rouge se saisit de la coupe et la but, cul sec.

--Jules.


[chambre 2 : Guerre des nerfs]

Sans un mot il la laissa boire et l'observer, les noisettes détaillant son regard noir teintée d'une tristesse omniprésente, souvenir des champs de bataille même quand il souriait.

Mais il ne souriait pas, tendu de désir difficilement controlé. Lorsqu'après avoir posé son verre, elle porta ses mains à ses boutons, ses mâchoires se crispèrent et ses yeux s'agrandirent de surprise. Son rythme était plus rapide que la peur dans ses yeux ne lui avaient donnée à penser... Etrange femme, décidément. Balbutiante à l'entrée, pleine d'aplomb dans le salon, hésitante il y a quelques secondes et à nouveau, maintenant... cette audace... Ses yeux noirs suivirent les doigts fins, ne perdant pas une miette de la gorge qui se dévoilait.

Délicieuse torture, met de choix offert à un affamé, à la condition cruelle qu'il le savoure lentement...

Quand la robe tomba, il grogna audiblement et ferma les yeux. Aller lentement quand elle etait habillée lui avait paru faisable... Mais maintenant ! Le verre tremblait dans sa main rude, l'autre était venue sans son accord englober délicatement de sa paume une épaule douce comme la soie, ses lèvres ne resistèrent pas et vinrent effleurer le cou appétissant. Une mèche brune lui caressait le visage, jouant avec ses nerfs, et il eut envie de lui dire de se rhabiller, qu'elle allait trop vite, qu'il ne saurait pas s'empêcher de la jeter sur le lit. Mais ce genre de mise en garde bourrue, si elle flattait et excitait les bourgeoises et les filles de ferme, ne ferait qu'affoler celle-ci. Il allait devoir se contrôler seul.

Lentement il rouvrit les yeux et détailla la taille fine, les jambes devinées sous le jupon translucide. Nouveau grognement d'envie refoulée. Jamais il n'avait vu de telle parure, habitué qu'il etait aux femmes de condition plus modeste.... Lorsqu'il releva les yeux dans le mirroir, ils rencontrèrent d'abord leur reflet, dangereusement consumé de désir, puis les noisettes qui observaient visiblement sa réaction
.

Estelline...

La voix était bourrue, presque empreinte de reproche. Son buste puissant frôlait des omoplates délicates, et il dut reculer d'une pouce pour ne pas lui imposer le contact de son erection contre les reins.

Vous allez me rendre fou, grogna-t-il dans son cou.

Son verre rejoint brusquement celui de la jeune femme sur la commode, non sans avoir déversé un peu de son liquide sucré sur ses doigts, qu'il porta lentement à la bouche de la jeune noble, caressant lentement la lèvre inférieure, espérant qu'elle goute au breuvage sur ses doigts. Nouveau grognement de bête blessée à ce contact sensuel, et la main glissa de l'épaule à la taille fine, glissa sur le ventre d'Esteline, atteint l'autre hanche et la fit pivoter, lentement, jusqu'à ce que la jeune femme lui fasse face. Plongeant son regard dans les yeux noisettes, il décela pour la premiere fois la trace d'emeraude qui s'y cachait. Une main vint se loger au creux du dos délicieusement cambré, la gardant suffisamment contre lui pour qu'elle sente l'ampleur de son besoin d'elle. L'autre souleva les boucles brunes et glissa dans sa nuque, un pouce rugueux posé sur sa joue. Il crevait d'envie de lui dévorer la bouche, de la soulever dans ses bras, de la palper, la posséder, là maintenant. Au lieu de cela, son regard passa des yeux aux lèvres, puis aux seins collés contre son torse. Les muscles raidis de l'effort qu'il faisait pour se contenir, il baissa lentement son visage vers elle, lui offrant des lèvres charnues et légèrement gercées, si elle les voulait. Sa voix n'etait plus qu'un murmure rauque, presque étranglé, contre la bouche d'Esteline.


Moi c'est Jules.

Rouquine
[Chambre n° ? : Excitation et simulation]

Elle lèche son doigt lascivement, bouche entrouverte, puis referme ses lèvres dessus et le suce, les yeux fixés sur lui pleins de désir. Il la fait languir, et elle adore ça. Sa respiration n'est plus qu'un halètement. Il boit, sans la quitter des yeux, et être ainsi observée comme une proie qu'on va dévorer ne l'affole que plus encore. Elle gémit doucement lorsqu'une main vient se glisser derrière sa nuque, et répond à son baiser avec la même fougue, enroulant ses bras autour de ses épaules, collant son bassin au sien. Elle n'entend pas le verre qui tombe, goûte le vin sur ses lèvres, gémissant dans sa bouche. La main d'Enzo trouve son pouls accéléré, et elle soupire lorsque ses lèvres viennent s'y poser. La main autour de sa taille l'enserre, et elle se surprend à esperer qu'il la pose plus bas, au creux ses reins, là ou le feu la brûle. Elle sent le membre dressé, collé à son ventre, et se mord la lèvre à l'idée du plaisir qui l'attend. Azurs légèrement agrandis à la main sur sa cuisse, elle obtempère, l'enroulant autour de ces reins dont elle veut sentir la puissance. Une main fouille ses dessous, les écarte, vient jouer sur sa fleur déjà gonflée, lui arrachant un gémissement impatient, et elle joue du bassin contre sa main. La seule jambe encore à terre tremble sous l'effort, affaiblie qu'elle est de désir.

Quand il délace son décolleté, elle ne peut s'empêcher de penser que c'est un peu tard, car elle sait que sa poitrine, encore plus sensible que le reste de sa peau, n'aura plus, à ce stade, le loisir de savourer un frôlement sensuel et léger comme dans le salon. Il ne la verra pas se cambrer, trembler et gémir sous ses doigts légers, car il est déjà trop loin dans leur danse pour cela, et elle se raidit légèrement, s'armant contre la suite.

Il dévoile sa poitrine qu'elle sait affolante et rare, ronde, quand les seins de cette tailles sont d'ordinaire en poire et affaissés. Les lèvres et les mains douces contre sa peau la font frissonner et l'espace d'un battement de cils elle reprend espoir, s'arquant délicieusement vers lui. Malheureusement, il lui donne raison peu après, attrapant les seins délicats à pleine paume et faisant rouler rudement leurs pointes déjà dressées depuis longtemps. Elle ne retient pas une inspiration sèche et une grimace de douleur, mais il est bien trop engoncé dans sa propre envie pour le voir. Trop pressé, comme tant de clients... Le membre dur à l'entrée de sa fleur, la première pénétration séche à l'aide du bras dans son dos, confirment ses craintes. Heureusement qu'elle était déjà presque prête avant qu'il ne lui torture les tétons, songe-t-elle avec un soupir qu'elle fait passer pour du plaisir. Il lui sourit, tout content de lui. Autosatisfaction et arrogance qui, si l'homme lui donne du plaisir, la fait chavirer, mais qui l'agace légèrement à présent. Elle n'en montre rien du tout et lui rend son sourire, en bonne professionnelle.

Qu'à dit Tadzio déjà ? Ah oui : tu seras montée bien vite... et redescendue aussitôt. La rouquine se radoucit. Ce n'est pas la faute du client s'il ne sait pas toujours s'y prendre, après tout, et il paie. Ce n'est pas son plaisir à elle qui compte. Elle se surprend à se demander comment cela serait, d'être prise par un savant comme Tadzio... Un qui a fait son métier de savoir quelle femme aime quoi. Un petit gémissement s'échappe de ses lèvres, dont son client pourra prendre tout le crédit.

Mais elle a de la chance, la rouquine, que son antre soit si facile à contenter... Car quand il a la retenue de la pénétrer lentement, elle se mord la lèvre et savoure chaque millimètre de la tige qui l'envahit. L'espoir de passer un bon moment revient . Evanoui ce sourire d'autosatisfaction qui l'agacait quelque peu. Le regard se fait fiévreux... Si seulement il l'allongeait, qu'elle profite de son va et vient sans cette crampe à la jambe...

_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 61, 62, 63, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)